Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 11:45
Sangaris: point de situation sur les opérations au 2 Avril

 

09/04/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, depuis le 27 mars au 2 Avril 2014

 

Cette semaine a été marquée par le déploiement du GTIA Scorpion dans l’Est de la Centrafrique, marquant la troisième phase de l’opération Sangaris. Ce nouveau déploiement doit permettre de favoriser l’installation de la MISCA dans cette partie du territoire dont elle devra assurer la sécurisation.

 

Bangui

 

A Bangui, la force a poursuivi ses opérations de contrôle de zone, en axant ses efforts dans les 3eet 5earrondissements de la capitale, ainsi qu’à PK 12. Les éléments du GTIA Savoie restent en appui de la MISCA et des gendarmes centrafricains pour assurer la sécurité de la population confrontée à un contexte sécuritaire toujours marqué par des pics de tension.

 

Le 27 mars, le GTIA Savoie a porté son effort sur les grands axes des 3eet 5earrondissements. A PK 12, il a également effectué une patrouille mixte avec un détachement de gendarmes centrafricains. Ces derniers ont notamment encouragé les commerçants du site à se rétablir sur les emplacements traditionnels du marché.

 

La nuit du 27 mars a été marquée par la mort de plusieurs dizaines de personnes qui participaient à une veillée funéraires dans le 3earrondissement. Pour protester contre ces exactions la population a érigé des barricades. Déployé sur place pour sécuriser la zone et faire redescendre la tension, le GTIA Savoie a essuyé quelques tirs de la part d’éléments armés qui ont rapidement décroché après la riposte des soldats français.

 

Le 29 mars, le GTIA Savoie, en coopération avec les détachements de la MISCA rwandaise et burundaise, a conduit une opération de contrôle renforcé dans le 5earrondissement, afin de sécuriser l’avenue du lieutenant Koudoukou et de faciliter la reprise de l’activité économique (réouverture des marchés du KM 5). Cette opération a reçu un accueil très favorable de la population et a permis de nombreux échanges entre les communautés chrétiennes et musulmanes.

 

La fin de journée a été marquée par une prise à partie du détachement tchadien de la MISCA par un groupe d’anti-balakas à hauteur de PK12. Cette situation a fait de nombreuses victimes au sein de la population civile présente sur place. Le GTIA Savoie et la Quick reaction force(« QRF ») de l’antenne médicale de la force ont immédiatement apporté leur appui dans la prise en charge des blessés.

 

Le 1eravril, la compagnie du 152eRI s’est déployée sur l’aéroport de la capitale. Elle y assure désormais la sécurisation de ce site névralgique, seul point d’accès international du pays.

 

Le 2 avril, une patrouille du GTIA Dragon a été prise à partie lors du démantèlement d’un check point sauvage dans la région de Bossembele. Les éléments de la force ont immédiatement riposté puis saisi un fusil, des munitions de chasse et sept grenades.

 

Ouest

 

Dans l’Ouest du pays, la situation sécuritaire est stable.  Le 27 mars, le COMANFOR s’est rendu à Boda, afin d’y rencontrer les autorités civiles ainsi que les représentants des communautés chrétiennes et musulmanes. Il a insisté sur le rôle majeur tenu par les autorités locales et les représentants communautaires dans la reconstruction du pays. Le 29 mars, le GTIA Dragon a effectué une opération de reconnaissance sur Bossangoa. Le 31 mars, suite à de récentes prises à partie, le GTIA Dragon a effectué une reconnaissance offensive de l’axe Carnot - Baoro avec pour objectif d’imposer l’application des mesures de confiance.

 

Est

 

Le 28 mars, le GTIA Scorpion s’est engagé en direction de Sibut, dans le cadre du déploiement de la force Sangaris dans l’Est du pays. Ce déploiement a été rendu possible grâce à la réussite des deux phases précédentes, à Bangui et dans l’Ouest du pays. Il va permettre de favoriser l’installation de la MISCA dans l’Est de la RCA, de restaurer l’autorité de l’Etat dans cette région et de faire accepter et appliquer les mesures de confiance.

 

La reconnaissance s’est déroulée dans de bonnes conditions, aucun obstacle n’étant venu entraver le mouvement de la force. Les 29 et 30 mars, le GTIA Scorpion a ainsi poursuivi sa progression vers l’Est en se déployant successivement dans les villes de Grimari puis de Bambari, avant d’atteindre la ville d’ Ippy le 30 mars. Les prises de contact avec les autorités civiles, religieuses et sécuritaires de la zone ont permis de conforter l’action de la force et de faire accepter l’application progressive des mesures de confiance.

 

Le GTIA Scorpion a ensuite consolidé son contrôle de zone par des reconnaissances d’axes et des patrouilles dans les différentes villes où il s’est déployé.

 

Le 1er avril, l'Union Européenne a annoncé le lancement de la mission EUFOR RCA, dont la France est nation cadre.Elle est commandée par le général de division Philippe Pontiès. Les armées françaises contribueront à cette mission à hauteur de 450 militaires.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6500 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris: point de situation sur les opérations au 2 AvrilSangaris: point de situation sur les opérations au 2 AvrilSangaris: point de situation sur les opérations au 2 Avril
Sangaris: point de situation sur les opérations au 2 AvrilSangaris: point de situation sur les opérations au 2 Avril
Sangaris: point de situation sur les opérations au 2 AvrilSangaris: point de situation sur les opérations au 2 Avril
Partager cet article
Repost0
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:45
CAR conflict tops agenda at huge EU-Africa summit

 

2 April 2014 BBC Africa

 

The conflict in the Central African Republic is set to top the agenda in Brussels on Wednesday as the leaders of some 80 African and EU states meet.

 

The summit takes place after the EU officially launched its delayed 1,000-troop military mission to CAR.

 

Despite the deployment of 6,000 African Union and 2,000 French troops, violence has continued unabated in the country.

 

Zimbabwean President Robert Mugabe is boycotting the summit after his wife was refused a visa.

 

UN Secretary General Ban Ki-moon will attend a crisis meeting on CAR with some 30 heads of state and government, 15 from each continent, before the EU-Africa summit gets under way.

 

World leaders hope the dispatch of EU troops can help some 8,000 French and African peacekeepers restore some calm to the country after it witnessed some of the worst violence ever seen on the continent.

 

The conflict has taken on an increasingly sectarian nature, with UN human rights chief Navi Pillay warning that hatred between Christians and Muslims in CAR had reached a "terrifying level".

 

'Partnership of equals'

 

"I hope the summit will mark a new stage in our relationship with Africa," EU council president Herman Van Rompuy said ahead of the two-day meeting.

 

It was time for a "shift from development cooperation to a partnership of equals with trade and investment playing a key role," he added.

 

An overwhelming majority of leaders from both continents are attending but Zimbabwe will not be represented after President Mugabe took unkindly to an EU refusal to temporarily suspend a visa ban on his wife.

 

Mr Mugabe received support from South African President Jacob Zuma, who chose to boycott the summit in a show of solidarity for his Zimbabwean counterpart.

 

"I think that time must pass wherein we are looked [upon] as subjects," Mr Zuma said. "We are told who must come, who must not come. It is wrong and causes this unnecessary unpleasantness."

 

Trade will also be high on the agenda, with the EU remaining Africa's biggest trading partner and by far its largest donor.

 

EU representatives say the trading bloc is now looking to switch from its historic role of providing assistance to a more dynamic one of investor.

 

"The need for investment in Africa is so huge that the more investment coming, the better," EU development commissioner Ndris Piebalgs told AFP.

 

"The biggest worry for me is that we would be the only investor."

Partager cet article
Repost0
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:45
Sangaris : rétablissement de la liberté de circulation

 

28.03.2014 Crédit : EMA / ECPAD

 

Le 26 mars 2014, les GTIA Savoie et Scorpion se sont déployés dans Bangui pour assurer la sécurité de la population en rétablissant la liberté de circulation que des groupes armés avaient tenté d’entraver.
Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

 

Reportage photos

 

Partager cet article
Repost0
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:45
Sangaris : Reprise des activités économiques sur PK5

 

01/04/2014 Sources : EMA

 

Le 29 mars 2014, la force Sangaris a appuyé le redémarrage des activités économiques dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui.

 

Les éléments du groupe tactique interarmes (GTIA) Savoie ont effectué plusieurs patrouilles conjointes avec les militaires de la MISCA tout au long de la journée. Ces patrouilles ont permis la réouverture de certains marchés fermés. Une trentaine de taxis a également pu reprendre son activité, redonnant à la population une liberté de mouvement. Cette relance des activités économiques dans ce quartier particulièrement sensible vise à favoriser la reprise du dialogue entre les communautés.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

 

Reprise des activités économiques sur PK5 : photos

Partager cet article
Repost0
1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 22:45
Centrafrique: l’Union européenne lance enfin son opération militaire

 

1 avril 2014 par Nicolas Laffont
 

Après des mois de tergiversations, l’Union européenne s’est décidée a enfin lancée son opération militaire en Centrafrique, alors que le pays connaît un regain de violence.

 

Dans un communiqué, le Conseil européen indique avoir lancé «une opération militaire en République centrafricaine afin de contribuer à la création d’un environnement sécurisé dans ce pays» plongé dans les tueries interreligieuses.

«La force comprendra jusqu’à 1.000 soldats, dirigés par le général de division (français) Philippe Pontiès», a précisé le Conseil, qui représente les Etats membres.

Le feu vert à la mission a été rendu possible grâce aux contributions de dernière minute de l’Italie, qui a offert des véhicules et une quarantaine d’hommes, ainsi que de l’Allemagne et du Royaume-Uni, qui ont mis à disposition des avions de transport de troupes.

L’Espagne, avec 90 hommes, et la Suède avec également des transporteurs, ont aussi renforcé les sept pays de départ (France, Estonie, Lettonie, Espagne, Pologne, Portugal et Géorgie).

Le Conseil européen estime que les coûts communs de l’opération sont estimés à près de 26 millions d’euros (45 millions $) pour la phase préparatoire et que le mandat peut aller jusqu’à six mois à compter de la date à laquelle la force aura atteint sa pleine capacité opérationnelle.

Le déploiement complet de la mission EUFOR-RCA, destinée à sécuriser l’aéroport et certains quartiers de Bangui, prendra cependant plusieurs semaines.

Partager cet article
Repost0
1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:45
New help puts EU Central African Republic mission back on track

A French soldier in the Central African Republic

 

31 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

The commander of a planned European Union peacekeeping force for Central African Republic has decided he now has enough soldiers and equipment to launch the delayed mission after governments came forward with new offers of help, the EU said on Saturday.

 

The EU has drawn up plans to send 800 to 1,000 soldiers to join 6,000 African and 2,000 French troops struggling to stop a conflict that erupted after the mostly Muslim Seleka rebels seized power a year ago in the majority Christian state.

 

When the EU initially approved the mission in January, it hoped troops would start arriving by the end of February.

 

But the mission has been held up by the failure of European governments to provide soldiers and equipment.

 

At a meeting in Brussels late on Friday, EU governments and some countries from outside the bloc offered new support for the mission in the areas of strategic airlift and help with deploying the force, the EU said.

 

"On the basis of this significant progress ... the commander of the operation (French Major-General Philippe Ponties) has recommended the launch of the operation," a spokeswoman for EU foreign policy chief Catherine Ashton said.

 

The EU gave no details of which countries made the new offers of help.

 

The EU is expected to formally launch the Central African Republic mission on Tuesday, a day before African leaders gather in Brussels for an EU-Africa summit, which will be preceded by a meeting to discuss the situation in Central African Republic.

 

The goal of the EU force will be to provide security in the capital Bangui and at Bangui airport, where around 70,000 people who have fled the violence are living in dire conditions.

 

The EU force will stay for up to six months, before handing over to African Union peacekeepers.

 

France has urged its EU partners to do more to help in its former colony, saying the EU must not shirk its responsibilities for international security.

 

The French and African Union peacekeepers have so far failed to stop violence raging in the landlocked, impoverished country that has killed thousands.

 

Eleven people died in Bangui after a grenade exploded among mourners gathered for a funeral, the Red Cross said on Friday, in what residents said was an attack on Christians.

 

French General Patrick de Rousiers, the EU's top military adviser, told Reuters on Thursday that the EU needed to launch its operation.

 

"This is a profound humanitarian crisis. People are getting slaughtered there. So it is worthwhile that we come and help ... The risks are there, but the 28 European nations have said 'yes we will deploy', so it will happen," he said.

Partager cet article
Repost0
30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:45
photo EMA

photo EMA

 

28.03.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

Le chef d'Etat français, François Hollande, doit coprésider mercredi 2 avril un « mini-sommet » sur la République centrafricaine (RCA), au premier jour du 4e sommet Union européenne-Afrique qui se tiendra à Bruxelles mercredi et jeudi, ont indiqué des sources européennes.

Le rendez-vous, coorganisé par l'Union africaine et l'Union européenne, doit réunir une quinzaine de dirigeants européens « les plus impliqués » dans la gestion de la crise centrafricaine, et autant de dirigeants africains des pays voisins.

Ils tenteront « de voir comment restaurer la sécurité et stopper les tueries », alors que la situation en Centrafrique est jugée « désastreuse » par l'Union européenne. « Un premier pas crucial à franchir est de restaurer un embryon d'Etat », ont souligné les même sources.

 

Lire : L'ONU alerte sur la « détérioration grave » de la situation en Centrafrique

 

UNE MISSION MILITAIRE EUROPÉENNE EN AVRIL

A la demande de la France, l'Union européenne est convenue de mettre sur pied une mission militaire Eufor-RCA pour venir en appui aux forces africaines et françaises déjà déployées sur le terrain. Mais les pays européens rechignent depuis des semaines à mobiliser les effectifs et les moyens nécessaires, et le déploiement, prévu au départ en mars, n'est désormais pas prévu avant courant avril.

Lors du sommet européen des 21 et 22 mars, M. Hollande avait appelé ses homologues à « faire un effort » pour mobiliser les quelque 500 militaires nécessaires au début du déploiement. Une réunion au niveau des responsables de la sécurité des 28 Etats membres de l'Union européenne devait faire le point vendredi 28 mars sur les nouvelles contributions offertes.

 

Lire : Centrafrique : la mission d'appui Eufor menacée faute de moyens

 

L'ALLEMAGNE PRÊTE À RENFORCER SA PRÉSENCE MILITAIRE

Alors que les forces françaises sont à la lutte avec les groupes armés qui tentent de s'opposer à elles à Bangui et dans l'est du pays, Berlin a ainsi proposé de renforcer son soutien militaire. L'Allemagne est prête à mettre à disposition deux avions de transport de type Antonov, mais exclut d'engager des soldats allemands sur place.

« La situation humanitaire en Centrafrique est alarmante », a déploré la ministre de la défense allemande, Ursula von der Leyen, soulignant qu'il est « d'autant plus important que la mission de l'UE renforce la stabilité et la sécurité, avant que les violents combats dans le pays se renforcent et s'étendent ». De source française, on s'inquiétait que l'Allemagne tarde à concrétiser le soutien qu'elle avait promis. Mais on saluait l'annonce de vendredi en espérant qu'elle incite d'autres pays européens à s'engager dans l'opération.

La chef de la diplomatie de l'Union, Catherine Ashton, s'était alarmée jeudi de « l'escalade de la violence » en Centrafrique, appelant la communauté internationale à « agir rapidement ». Elle s'était affirmée particulièrement préoccupée par « la vulnérabilité des minorités qui sont victimes d'actes de représailles », alors que Bangui a connu ces derniers jours une flambée de violences qui a fait une vingtaine de morts.

 

Lire (édition abonnés) : Les ONG inquiètes de l'avenir politique de la Centrafrique

Partager cet article
Repost0
30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:45
Centrafrique: l’UE ouvre la voie au lancement de sa mission militaire

 

30 mar 2014 – maliactu.net

 

L’UE a ouvert la voie au lancement, retardé, de sa mission militaire en Centrafrique, grâce à de « nouvelles contributions », a indiqué samedi son service diplomatique.

 

Cette mission européenne doit appuyer les forces françaises et africaines déja présentes sur le terrain, où les violences ont repris.

 

Grâce à de « nouvelles contributions » et au « complément apporté par la nation-cadre », la France, « le commandant de l’opération a recommandé le lancement de l’opération et prévoit une montée progressive du dispositif à Bangui », a indiqué une porte-parole de la représentante de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton.

 

La décision de lancer ce déploiement de troupes, et la date de l’opération, doivent être formalisées d’ici mercredi après une réunion mardi des représentants des 28 États membres, a précisé une source européenne.

 

Mais l’obstacle principal qui bloquait ce déploiement, au départ prévu en mars, soit le manque d’avions pour transporter les troupes, a été levé, dans le sillage d’une réunion vendredi soir, a indiqué une source diplomatique.

 

L’Allemagne a contribué à cette sortie de l’impasse en offrant vendredi deux avions de transport Antonov.

 

Selon une source diplomatique, la France a de son côté mis plus d’hommes à disposition pour cette force, Eufor-RCA, à laquelle les contributions, émanant notamment de Géorgie et Pologne, ont fluctué ces dernières semaines sous le coup de la crise en Ukraine.

 

Lors du sommet européen des 21 et 22 mars, le président français François Hollande avait appelé ses homologues à « faire un effort » pour mobiliser les quelque 500 militaires et capacités opérationnelles nécessaires au début du déploiement

 

Une décision officielle de lancement mercredi coïnciderait avec la tenue à Bruxelles d’un mini-sommmet sur la Centrafrique qui doit réunir sous la houlette de la France, de l’UE et de l’Union Africaine une trentaine de pays, européens et africains pour tenter de stopper les tueries et jeter les bases de reconstruction d’un État.

 

Mme Ashton, s’était alarmée jeudi de « l’escalade de la violence » ces derniers jours dans ce pays africain, appelant la communauté internationale à « agir rapidement ».

 

Depuis, au moins 20 personnes ont été tuées dans la nuit de jeudi à vendredi lors d’une attaque contre une veillée funèbre chrétienne à Bangui, confrontée à une recrudescence des violences entre groupes armés.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 17:45
Opération SANGARIS : point de situation du 26 mars 2014

 

 

28/03/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, depuis le 21 mars 2014.

 

Cette semaine, les militaires français de la force Sangaris ont continué à faire appliquer les mesures de confiance dans Bangui et dans l’ouest de la Centrafrique, en appui des forces de la MISCA et des gendarmes centrafricains. Les opérations de sécurisation de la MSR (Main supply road), l’axe routier reliant Bangui au Cameroun, ont permis notamment d’augmenter le nombre d’escortes de convois alimentaires, logistiques et humanitaires.

 

A Bangui, les groupes tactiques interarmes (GTIA) Savoie et Scorpion ont poursuivi leur mission de contrôle de zone en étroite collaboration avec les forces de police et les militaires de la MISCA. L’action de la Force est toujours orientée vers la lutte contre les groupes armés qui cherchent à déstabiliser le climat sécuritaire. Après une phase de tension qui a culminée le mardi 25 mars, la situation générale a connu une accalmie.

 

Le 21 mars, une opération conjointe Sangaris/MISCA a été conduite dans les 3e et 5e arrondissements avec pour objectif le démantèlement de barricades installées par des groupes hostiles. La Force s’est imposée sans rencontrer aucune opposition.

 

Le 24 mars, le GTIA Scorpion est intervenu dans Bangui, dans le 4earrondissement, pour retirer une dizaine de barricades empêchant les convois routiers et la population du quartier de circuler librement.

 

Le 26 mars, les GTIA Savoie et Scorpion ont mené une opération en appui de la MISCA afin de démonter toutes les barricades et rétablir la libre circulation là où elles avaient été installées. Cette opération s’est déroulée sans aucun incident.

 

Pour autant, ces incidents localisés n’ont pas eu d’impact sur la reprise économique et, par ailleurs, la réouverture d’établissements publics se confirme.

 

En province, le GTIA Dragon, déployé dans l’ouest, poursuit la sécurisation de la MSR ainsi que l’application des mesures de confiance dans les villes où il est déployé. Le travail effectué conjointement avec la MISCA a permis une nouvelle dynamique de coopération entre les deux forces permettant d’obtenir des résultats tangibles. Cette semaine, trois convois d’environ 70 camions ont été escortés par Sangaris le long de cette route. Par ailleurs, plus d’une soixantaine de patrouilles a été réalisée par les unités déployées le long de la MSR, permettant de réduire considérablement la tentative de réimplantation de barrages par des groupes armés.

 

La journée du 23 mars a été marquée par la cérémonie de création du GTIA Scorpion, présidée par le général Francisco Soriano, commandant la Force Sangaris. Ce nouveau GTIA, armé notamment par l’état-major tactique du 5e RIAOM, est désormais en mesure de s’engager dans de nouvelles missions.

 

Le 24 mars, le GTIA Dragon a effectué la fouille opérationnelle de deux objectifs situés dans la ville de Bouar. Des armes blanches et des fusils ont été découverts et saisis par la force.

 

Le 25 mars, le général Francisco Soriano s’est rendu dans les différentes localités où le GTIA Dragon est déployé dans l’ouest du pays. Cette visite avait pour objectif de renforcer les liens développés avec les autorités locales et de s’entretenir avec les différents chefs de détachement de la Force sur la situation sécuritaire de leur zone de responsabilité. Ce même jour, des groupes armés ont mené des actions dans Bangui, s’en prenant aux forces internationales de Sangaris et de la MISCA.

 

Depuis le 26 mars, la situation semble de nouveau s’être apaisée dans la capitale centrafricaine.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

 

Reportage photos : Opération SANGARIS : point de situation du 26 mars 2014

Opération SANGARIS : point de situation du 26 mars 2014
Partager cet article
Repost0
26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 17:45
Sangaris : visite du général Soriano auprès du GTIA DRAGON

 

26/03/2014 Sources : EMA

 

Le 25 mars 2014, le général Francisco Soriano, commandant l’opération Sangaris, s’est rendu dans plusieurs villes de l’Ouest où sont déployés les militaires français de l’opération Sangaris.

 

Le général Soriano a essentiellement rencontré les militaires du GTIA Dragon, déployés à Bouar, Béloko, Carnot et Bossembélé. Lors de son déplacement en hélicoptère le long de la Main supply road (MSR), cette route permettant l’approvisionnement entre le Cameroun et Bangui, il a pu constater le résultat du travail effectué dans cette zone aux côtés de la MISCA: pas un seul barrage, des camions de transports en mouvement et de la vie dans les villages riverains de la route.

 

Le général Soriano s’est adressé à ses hommes à chacune de ses étapes. Il a rappelé à tous son message de fermeté quant à l’application des mesures de confiance, processus essentiel à la sécurité des habitants et au retour de la paix en RCA. Ce même message a également été entendu par les autorités locales rencontrées à chaque étape.

 

Ce déplacement en province était aussi l’occasion pour le général commandant l’opération Sangaris de prendre contact avec le GTIA Dragon déployé il y a seulement quelques semaines en relève du GTIA Panthère. Le GTIA Dragon est constitué d’éléments en provenance du Tchad et du 3e RPIMa.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : visite du général Soriano auprès du GTIA DRAGON
Sangaris : visite du général Soriano auprès du GTIA DRAGONSangaris : visite du général Soriano auprès du GTIA DRAGON
Partager cet article
Repost0
26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 12:45
photo D. Payet- 5e RIAOM

photo D. Payet- 5e RIAOM

26 mars 2014  FORCESFRANCAISES

 

Le 5 mars 2014, deux hélicoptères Puma du détachement de l'aviation légère de l'armée de Terre (DETALAT) des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont été engagés en République Centrafricaine.

Ces 2 aéronefs finalisent le déploiement des moyens complémentaires annoncés le 14 février 2014 par le président de la République. Elles permettront d'assurer les missions d'appui feu aux troupes engagées au sol ainsi que le transport de troupes, de matériel, de vivres ou d'évacuations médicales. Chacun de ces hélicoptères a été démonté, convoyé par avion Transall C 160 depuis Djibouti jusqu'à Bangui et remonté pour être opérationnels en moins d'une semaine.

Le sous-groupement aéromobile de la force Sangaris est essentiellement armé par le 3erégiment d'hélicoptères de combat (3eRHC) de l'ALAT ainsi que des éléments de l'armée de l'air. Il est composé de 6 hélicoptères de manœuvre de type Puma, 2 hélicoptères d'attaque de type Gazelle et de deux hélicoptères de reconnaissance et d'appui de type Fennec de l'armée de l'air en provenance d'Orange et Villacoublay.

Partager cet article
Repost0
24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 16:45
U.N. official says 'terrifying' level of hatred in Central African Republic

 

 

24 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

Hatred between Christians and Muslims in Central African Republic has reached a "terrifying level", the U.N.'s top human rights official said on Thursday, warning that atrocities were being carried out with impunity.

 

Navi Pillay, U.N. High Commissioner for Human Rights, appealed to the international community to urgently provide troops for a proposed 12,000-strong U.N. peacekeeping mission to halt crimes which she said included acts of cannibalism and decapitation of children.

 

France has deployed 2,000 troops to its former colony to support a 6,000-strong African Union peacekeeping mission but they have been unable to stamp out the violence in the large, sparsely populated nation of 4.5 million people.

 

"The inter-communal hatred remains at a terrifying level, as evidenced by the extraordinarily vicious nature of the killings," Pillay told a news conference. "There is ... almost total impunity: no justice, no law and order apart from that provided by foreign troops."

 

Thousands have been killed since the Seleka, a coalition of mostly Muslim northern rebels, seized power a year ago in the southern capital Bangui and launched a campaign of looting, torture and killing in the majority Christian country.

 

That triggered a wave of reprisals by the 'anti-Balaka' Christian militia last year which has driven tens of thousands of Muslims from Bangui, the south and west of the country.

 

During a two day visit, Pillay held talks with interim President Catherine Samba-Panza, who took office after Seleka leader Michel Djotodia resigned in January under international pressure. Government officials frankly admitted there was no functioning army or police, no justice system and no means of holding those responsible for violence, she said.

 

"People apprehended with blood on their machetes and severed body parts in their hands have been allowed to go free because there is nowhere to detain them and no means to charge them with the crimes they have clearly committed," Pillay said.

 

BREEDING GROUND FOR EXTREMISM

 

Around 15,000 Muslims are still trapped in Bangui and other areas in the north, north-west and south of the country, protected by international forces, Pillay said.

 

While large scale massacres appeared to have stopped, thanks largely to the foreign troops, killings continue on a daily basis, mostly by the 'anti-balaka' militia. Pillay said some of the militia were mutating into criminal gangs, targeting Christians and other non-Muslims indiscriminately.

 

The United Nations estimates some 650,000 people have been displaced within Central African Republic, while nearly 300,000 have fled to neighboring states. U.N. agencies have reported a sharp rise in rape and sexual violence in the camps.

 

With the rainy season approaching next month and farmers unable to plant their crops, aid groups warn that the humanitarian crisis may worsen.

 

Pillay urged donors to quickly provide funding for a $551 million humanitarian appeal, which she said was only one-fifth financed, warning that the international community should learn the lessons of inter-communal crises in the Balkans and Rwanda.

 

"If we get it wrong again, by failing to support this country wholeheartedly in its time of need, we risk decades of instability and the creation of a new and fertile breeding ground for religious extremism, not just in CAR but in the wider region," she said.

 

France accused the European Union of shirking its responsibility for international security last week after E.U. officials said member states had not pledged enough troops and equipment for a planned 1,000-strong force. Brussels now hopes to deploy the forces by the end of next month.

 

"How many more children have to be decapitated, how many more women and girls will be raped, how many more acts of cannibalism must there be, before we really sit up and pay attention?" Pillay said.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 13:45
Opération SANGARIS : point de situation du 21 mars 2014

 

21/03/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, depuis le 14 mars 2014.

 

Au cours de cette semaine d’opération, les unités de la force Sangaris ont maintenu une présence dissuasive, en coopération avec les forces de la MISCA et les gendarmes centrafricains, dans les quartiers sensibles de la ville de Bangui, tout en poursuivant leurs opérations en province, notamment pour la sécurisation du corridor économique reliant la capitale centrafricaine à la frontière du Cameroun.

 

A Bangui, le GTIA Savoie a poursuivi ses opérations de contrôle de zone sur les points névralgiques de la capitale ainsi que ses patrouilles motorisées et à pieds. Celles-ci ont contribué à maintenir un niveau de sécurité minimal et à réduire de manière notable les tensions. On note à cet égard la diminution très sensible du nombre de déplacés dans la ville, la réouverture d’une quarantaine d’établissements scolaires, incluant l’université, et la réouverture de près de 90% des marchés de la ville.

 

Le 15 mars, date anniversaire de la prise de pouvoir de l’ex-président Bozizé en 2003, la force Sangaris a renforcé son dispositif et pré-positionné à titre préventif des unités d’alerte en centre ville. La situation est restée calme tout au long de cette journée, mise à part deux manifestations pacifiques de faible ampleur.

 

A compter du 16 mars, la situation était un peu plus tendue dans les 3e et 5e arrondissements. Sur PK12, fort de renseignements apportés par la population, le GTIA Savoie a saisi de l’armement, essentiellement des armes blanches et des munitions. Les gendarmes ont quant à eux réalisé de nombreuses fouilles de véhicules ainsi que des patrouilles régulières dans le marché.

 

Le 18 mars, la force Sangaris a mené une opération de fouille en soutien des unités de la MISCA dans le 8e arrondissement. Celle-ci a permis la saisie de 3 AK47, de 10 fusils et de diverses munitions. Le déploiement d’un poste de commandement co-localisé (Sangaris-MISCA) et l’intégration d’un détachement de liaison (DLT) au sein des forces africaines ont facilité la bonne coordination de cette opération.

 

En province, le flux de véhicules civils empruntant le corridor économique reliant Bangui au Cameroun a été continu toute la semaine. Le nombre de barrages illégaux sur cet axe est nettement en baisse.

 

Le GTIA Dragon, qui s’est déployé dans l’Ouest du pays en relevant les éléments du GTIA Panthère début mars, a poursuivi sa mission de sécurisation de l’axe routier Beloko-Bangui. Les opérations qu’il conduit dans sa zone de responsabilité visent à escorter des convois alimentaires, logistiques et humanitaires, à désarmer les groupes armés, conformément aux mesures de confiance, et à faciliter la réimplantation des forces de sécurité intérieures dans les diverses localités où il est déployé.

 

Le 14 mars, une opération conduite à Carnot a permis de désarmer des groupes armés et d’identifier le personnel de ces groupes n’ayant pas de domicile dans la ville. Après trois jours de rencontres avec les relais locaux, les éléments du GTIA Dragon ont obtenu d’une vingtaine de ces individus qu’ils quittent la zone et soient transportés vers leurs villes d’origine.

 

Deux opérations héliportées ont été conduites cette semaine à Gadzi et Abba. Celles-ci visaient à faire appliquer les mesures de confiances et à s’assurer de la sécurité de la population de ces deux villages situés dans des zones reculées du pays. Dans ces deux localités, la situation sécuritaire est demeurée calme.

 

A Boda, où la situation reste tendue entre les différentes communautés, le GTIA Savoie a montré la détermination de la force, en stoppant les actions malveillantes de groupes armés. Malgré deux prises à partie contre la force le 18 mars, les opérations conduites dans la ville ont permis de faire décroître la pression des groupes armés sur la population, notamment musulmane. La présence de la force Sangaris a favorisé le retour des ONG. Les réunions avec les différents responsables locaux ont quant à elles initié de nouvelles discussions pour la réconciliation.

 

Cette semaine fut également marquée par la cérémonie de dissolution du GTIA Panthère, le 14 mars, présidée par le général Francisco Soriano, commandant la force Sangaris, et l’arrivée depuis Djibouti des éléments du GTIA Scorpion, le 16 mars.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Opération SANGARIS : point de situation du 21 mars 2014Opération SANGARIS : point de situation du 21 mars 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 21 mars 2014
Opération SANGARIS : point de situation du 21 mars 2014Opération SANGARIS : point de situation du 21 mars 2014Opération SANGARIS : point de situation du 21 mars 2014
Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 19:45
Sangaris : Les FFDj s’engagent en Centrafrique
 
 

20.03.2014 Crédits photos : EMA / ECPAD

 

Le 14 mars 2014, sur l’aéroport international de Djibouti, le 5e régiment interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM) des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) embarque pour Bangui.

Le 5e RIAOM a reçu pour mission d’armer le GTIA Scorpion de la force Sangaris en relève du GTIA Panthère qui était armé par des militaires du 6e BIMA issus des forces pré positionnées au Gabon.

 

Reportage photos
 

Sangaris : Les FFDj s’engagent en Centrafrique
Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 12:45
RCA : Entretien avec les membres de la commission d’enquête sur les exactions en Centrafrique

 

 

20/03/2014 Source EMA

 

Le 17 mars 2014, le général Francisco Soriano, commandant la force Sangaris, a reçu au camp de M’Poko les représentants de la commission internationale chargés d’enquêter sur les exactions et crimes commis en République Centrafricaine depuis le début de la crise que traverse ce pays.

 

La France coopère pleinement avec l’ensemble des acteurs internationaux engagés dans le processus de pacification et de réconciliation en République centrafricaine. C’est dans ce cadre que s’est déroulée la rencontre avec les instances qui enquêtent sur les exactions qui ont été commises.

 

Au-delà de cette coopération, la force Sangaris poursuit surtout ses efforts de protection des populations. Depuis le 5 décembre 2013, nos militaires se sont ainsi portés au secours de plusieurs centaines de personnes qui étaient directement menacées, quelle que soit leur confession ou leur communauté d’appartenance.

 

Environ 2000 soldats français sont actuellement engagés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA.

Partager cet article
Repost0
20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 11:55
Sangaris : Opération héliportée à Abba

 

20/03/2014 Sources : EMA

 

Le 18 mars, le GTIA Dragon a effectué une opération héliportée (OHP) à Abba, ville située au sud- ouest de Bouar, à 90 Km de la frontière camerounaise.

 

Le contrôle de l’application des mesures de confiance nécessite d’agir sans préavis sur l’ensemble de la zone de responsabilité des unités. C’est dans cet esprit, la force Sangaris a conduit une OHP sur un village soupçonné d’être un lieu de regroupement de miliciens armés.

 

En début de matinée, 3 hélicoptères Puma ont déposé 2 sections d‘infanterie du GTIA Dragon (3e RPIMa) renforcés par un élément du génie. Pendant que le chef du détachement prenait contact avec les autorités de la ville pour expliquer la finalité de l’engagement, la soixantaine de soldat du détachement investissait la ville pour déceler la présence d’éléments ou de groupes armés.

 

Bien qu’aucun d’entre eux n’ait été identifié au cours de cette opération, quelques armes ainsi que des munitions ont été saisies.

 

Environ 2000 soldats français sont actuellement engagés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Opération héliportée à AbbaSangaris : Opération héliportée à Abba
Sangaris : Opération héliportée à Abba
Sangaris : Opération héliportée à AbbaSangaris : Opération héliportée à AbbaSangaris : Opération héliportée à Abba
Partager cet article
Repost0
19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 14:00
Les gendarmes mobiles s'entraînent pour la RCA: 55 sont sur le départ pour Bangui

 

19.03.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Des nouvelles de la RCA et des gendarmes! Le camp de Beynes (aussi appelé camp de la Frileuse, j'ai compris pourquoi hier...), dans les Yvelines, accueille depuis la semaine dernière une centaine de gendarmes, dont ceux de l'escadron de gendarmerie mobile 14/1 qui appartient au groupement blindé de gendarmerie mobile de Versailles-Satory.

Cette centaine de militaires s'entraîne jusqu'à la fin de cette semaine en vue d'un prochain déploiement en RCA. Un déploiement décidé le 14 février suite à l'annonce présidentielle d'envoyer des renforts en RCA.

Un premier contingent de 55 gendarmes va quitter la France dès qu'une "VAM" (un vol militaire) sera disponible. La date est proche, mais encore inconnue selon le colonel Hervé Massiot (actuel patron du groupement de gendarmerie mobile d'Orléans) qui commande désormais cette unité et qui s'est déjà rendu à Bangui avec trois cadres pour une mission d'évaluation d'une dizaine de jours (il est au centre sur la photo ci-dessous).

P1020910.JPG

Ce premier contingent devrait (les choses sont évolutives) compter 8 gendarmes au sein de son état-major, 8 mentors (il n'y a pas que ça qui rappelle l'Afghanistan, les "surfs" sont de sortie aussi) et 39 gendarmes. La cinquantaine d'autres gendarmes en formation assurera la relève au bout de 4 mois; les hommes de cette relève seront commandés par le lieutenant-colonel Emmanuel Gerber, qui commande le groupement de GM de Nantes (à gauche sur la photo ci-dessus).

Leur mission? Assurer la sécurité publique générale sur un secteur (non encore défini) de Bangui et mentorer les forces de sécurité intérieure centrafricaines, en cours de reformation, dans le domaine de la police judiciaire de base.

A cet effet, le lieutenant-colonel Gerber, qui est par ailleurs directeur du stage de Beynes, a planifié la formation autour de quatre modules:

1) l'ISTC ou tir de combat, les gendarmes sur le départ étant équipés de PA et de Famas (adieu, le G36 d'Afghanistan).

P1020939.JPG

2) le secours au combat avec une remise à niveau de tous les personnels (ils sont en treillis camouflé lors de la formation mais seront en tenue 4S de maintien de l'ordre une fois sur place):

P1020922.JPG

3) la révision des procédures de communication/transmissions (les gendarmes utiliseront le PR4G avec Sangaris et le TPH700 pour le niveau gendarmerie). 

4) le mentoring, en particulier en vue de la pratique de la PJ en milieu dégradé avec un manque matériel. C'est le domaine du lieutenant-colonel Pitt, le chef de la brigade d'enquête prévôtale (à droite sur la photo plus haut avec le colonel Massiot et le lt-cl Geber): "On a revu les textes fondamentaux du droit des conflits et le SOFA (Status of Forces Agreement) d'une part; on a rappelé les procédures de police technique et scientifique d'autre part", explique-t-il. Les huit mentors sont "des gendarmes avec une expérience certaine".

P1020972.JPG

J'aurai l'occasion de revenir très vite sur ces gendarmes et leur mission. Sur le blog et dans Ouest-France, sous peu. En attendant, ces quelques photos prises mardi devraient donner une bonne idée de la formation.

P1020963.JPG

Partager cet article
Repost0
17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 16:45
France says EU shirking duty to Central African Republic

 

 

17 March 2014 defenceWeb (Reuters)

 

France said on Friday the European Union was shirking its responsibilities for international security after an EU plan to send up to 1,000 troops to Central African Republic next week seemed to be about to collapse.

 

The EU had proposed sending 800 to 1,000 soldiers to the former French colony to join 6,000 African and 2,000 French troops, who have struggled to stop fighting that started a year ago when mostly Muslim Seleka rebels seized power in the majority Christian state.

 

However, EU sources said on Thursday the plan was in jeopardy because European governments had not provided the soldiers and equipment they promised.

 

In a blunt joint statement from France's foreign and defense ministers, Paris "strongly" urged its partners to do more.

 

"The EU must not shirk its responsibilities with regard to international security," Laurent Fabius and Jean-Yves Le Drian, the respective ministers, said. "It has to be said ... despite contributions announced by some European states, the total falls short."

READ MORE

US donates 37 vehicles to Central African Republic

U.N. aims to bring killers to account in Central African Republic

U.N. inquiry aims to prevent genocide in Central African Republic

Red Cross worker killed in Central African Republic

 

 

Referring to an EU promise announced on February 10, the ministers said: "If additional contributions do not materialize rapidly, it will not be possible to launch this vital operation next week as planned."

 

Failure to launch the mission would be an embarrassment for the EU, which has been trying to burnish its credentials as a security organization, and a setback for France, which has called for more solidarity for its efforts in the Central Africa Republic.

 

France has already been forced to send 400 more troops to help combat the crisis with U.N. chief Ban Ki-moon pleading for more swift, robust international help to stop sectarian violence that could turn into genocide.

 

The Security Council last week discussed a proposal for a nearly 12,000-strong peacekeeping force with a resolution expected to be drawn up by France later this month.

Partager cet article
Repost0
16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 20:45
L'Europe abandonne la Centrafrique

 

15/03/2014 Par Jean Guisnel Défense ouverte Le Point.fr

 

Malgré les promesses, seules la Géorgie et la Moldavie, qui n'appartiennent pas à l'UE, sont prêtes à renforcer les troupes françaises.

 

La troisième conférence de génération de forces de l'opération Eufor/RCA s'est tenue jeudi 13 mars à Bruxelles. Elle s'est terminée par un aveu d'échec, au moins provisoire. Le général français Philippe Pontiès, qui commande cette mission décidée le 20 janvier par l'Union européenne, n'a pu que constater l'évidence : elle ne peut toujours pas démarrer, alors que les premières troupes devaient être déployées sur le terrain à la fin du mois de février. Un diplomate européen cité par l'AFP confirme : "Il manque encore des moyens logistiques indispensables." Le diable est dans les détails : pour constituer la force, il ne "manque" qu'une dizaine de camions, quatre équipes médicales avec leurs quatre ambulances, ainsi que des moyens du génie et de transport aérien ! En réalité, c'est la volonté politique qui fait défaut. Ahurissant aveu de faiblesse d'une Europe à 28 États, comptant des centaines de milliers de soldats, incapable de déployer dix camions ! Pendant ce temps, la France demeure le seul pays européen déployant des troupes en Centrafrique, dans le cadre de l'opération Sangaris.

 

Soldats sans munition

 

Cette dernière compte désormais officiellement 2 000 hommes, mais il faut y ajouter des troupes non comptabilisées, dont au bas mot plusieurs dizaines d'hommes du COS (Commandement des opérations spéciales). La force africaine Misca devrait atteindre les 6 000 hommes dans quelques semaines, mais manque de troupes entraînées, de matériels adaptés et de beaucoup d'autres choses. Concrètement, seuls deux pays ont confirmé jeudi leur accord pour l'envoi de troupes et aucun n'appartient à l'Union européenne ! Il s'agit de la Géorgie, pour 150 hommes, et de la Moldavie, pour un nombre indéterminé. Une source militaire à Paris lève les bras au ciel : "Seule l'Europe centrale et orientale est prête à bouger. Pour le reste, c'est démentiel : un pays veut bien envoyer des soldats, mais pas d'officiers. Un autre une poignée d'hommes, mais sans arme. On a aussi le modèle des hommes et des armes, oui, mais sans munition, ou encore d'accord, mais pour trente jours, pas un de plus !"

 

Fiasco politique

 

Vendredi, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius ont exprimé une forme d'exaspération sous la forme inhabituelle d'un communiqué commun de sept lignes stigmatisant l'incurie européenne sur le thème "le compte n'y est pas". Le ton est on ne peut plus ferme : "Si un effort supplémentaire n'est pas réalisé très rapidement, il ne sera pas possible de lancer, comme prévu, cette opération indispensable la semaine prochaine. L'Union européenne doit assumer ses responsabilités en matière de sécurité internationale. La France appelle vigoureusement ses partenaires à s'en donner les moyens."

 

À Bruxelles, on se dit que la réunion des ministres des Affaires étrangères prévue le 17 mars pourrait débloquer la situation, tout en n'y croyant qu'à moitié. En réalité, seules l'Ukraine et la situation en Crimée seront regardées à la loupe. À Paris, ce diplomate admet que "pour les Européens, la Centrafrique, c'est la France. Aucune raison de s'en mêler". Une source dans la capitale belge se désole : "Personne ne peut prendre le risque de faire capoter cette initiative, mais le processus actuel ne doit pas continuer indéfiniment. À un moment il faut agir !" Pour l'heure, les militaires européens ne peuvent comptabiliser que "de petites choses au compte-goutte, ici et là". En clair : l'Eufor/RCA est très mal partie...

Partager cet article
Repost0
15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 22:45
Centrafrique : EUFOR RCA déraille

 

14.03.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord

 

La génération de la force européenne, EUFOR RCA, n'en finit pas patiner. Prévue pour soulager l'opération française Sangaris en réunissant entre 500 et 1 000 hommes, le manque de candidats met en danger l'entreprise et jette une fois de plus le discrédit sur la politique internationale de sécurité de l'Union européenne.
Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s'en plaint ce vendredi 14 mars lors d'une déclaration conjointe avec le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian : " A ce jour, en dépit des contributions annoncées par quelques États européens, force est de constater que le compte n’y est pas Si un effort supplémentaire n’est pas réalisé, il ne sera pas possible de lancer cette opération indispensable la semaine prochaine. "
Fermez le ban.

Partager cet article
Repost0
15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 20:45
Allô l'Europe ? Le soutien en Centrafrique, c'est pour quand ?

L'Union européenne n'a toujours pas envoyé de troupes pour renforcer le contingent français de Sangaris. Paris appelle ses partenaires à réagir.

 

14/03/2014 Alain Franco, correspondant à Bruxelle – Le Point.fr

 

La France est toujours seule en Centrafrique. Lancée par François Hollande en décembre 20013, l'opération Sangaris - qui a permis d'éviter de graves massacres - devait recevoir fin mars des renforts de l'Union européenne. Mais les partenaires de la France traînent les pieds, et cela inquiète Paris. "À ce jour, en dépit des contributions annoncées par quelques États européens, force est de constater que le compte n'y est pas", regrettent ainsi les ministres des Affaires étrangères et de la Défense Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian.

 

Cela fait pourtant un mois que les ministres des vingt-huit ont donné leur feu vert à une action sous la bannière européenne. Le général français Philippe Pontiès, en charge de la mission, a déjà organisé quatre conférences "de génération de force" pour trouver entre 800 et 1 000 militaires afin d'assurer la sécurité autour de l'aéroport et dans des quartiers de Bangui, ce qui libérerait des Français pour des missions hors de la capitale centrafricaine. Mais "il manque encore 150 hommes pour atteindre la pleine capacité opérationnelle", dit-on de bonne source. Ce retard a poussé Catherine Ashton à interpeller les États membres. Dans une lettre datée du 11 mars dont Lepoint.fr a obtenu une copie, la chef de la diplomatie européenne appelle ses partenaires à réagir : "Je compte sur votre soutien pour montrer notre détermination à agir en RCA et pour dépasser nos difficultés afin de préserver l'image et la crédibilité de l'Union européenne."

 

"Lointaine Afrique"

 

Las ! Cet appel est resté sans réponse. "Il nous manque de façon urgente des hommes et du matériel : un drone pour la surveillance, du génie, quatre ambulances avec le personnel, une dizaine de camions et leurs personnels, des heures de rotation aérienne...", énumère un diplomate européen. Si peu ? "Oui, mais cela suffit à empêcher le lancement de l'opération. Il y a urgence absolue. Les jours sont comptés si on veut pouvoir envoyer la force fin mars."

 

Le problème est double : certains pays qui ont les moyens, comme l'Allemagne ou le Royaume-Uni, rechignent à faire plus. D'autres ont fait des offres généreuses, eu égard à leurs possibilités. C'est le cas de l'Estonie et de la Géorgie. Mais vu les développements en Ukraine, et les risques qu'ils perçoivent de l'attitude du puissant voisin russe (qui occupe déjà une partie de la Géorgie), ces pays préfèrent désormais garder leurs troupes sur leur territoire, plutôt que de les voir partir dans la "lointaine" Afrique. Ce retard persistant à l'allumage empêchera les ministres de déclarer lundi à Bruxelles que tout est prêt pour la mission de l'UE en Centrafrique. Désireux de provoquer le petit sursaut nécessaire, les ministres français ont donc publié un communiqué vendredi. "L'Union européenne doit assumer ses responsabilités en matière de sécurité internationale. La France appelle vigoureusement ses partenaires à s'en donner les moyens", peut-on y lire.

Partager cet article
Repost0
15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 08:45
Paris inquiet pour la Mission européenne en Centrafrique

 

14.03.2014 Le Monde.fr (AFP, Reuters)

 

L'UE compte envoyer entre 800 et 1 000 militaires en Centrafrique, en soutien aux 6 000 hommes d'une mission africaine et aux 2 000 soldats français présents sur place pour ramener la paix civile.

 

La France a jugé vendredi que le lancement prévu pour la semaine prochaine en Centrafrique d'une opération militaire de l'Union européenne pourrait ne pas avoir lieu. « A ce jour, en dépit des contributions annoncées par quelques Etats européens, force est de constater que le compte n'y est pas », écrivent Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius dans un communiqué commun. « Si [auc]un effort supplémentaire n'est réalisé très rapidement, il ne sera pas possible de lancer comme prévu cette opération indispensable la semaine prochaine », ajoutent-ils.

 

L'UE compte envoyer entre 800 et 1 000 militaires en Centrafrique, en soutien aux 6 000 hommes d'une mission africaine et aux 2 000 soldats français présents sur place pour ramener la paix civile.

 

L'UE a organisé jeudi sa quatrième conférence depuis février au sujet de la future mission, mais les gouvernements se sont pour le moment engagés à pourvoir seulement quatre cinquièmes des forces prévues, selon une source européenne. « L'Union européenne doit assumer des responsabilités en matière de sécurité internationale, la France appelle vigoureusement ses partenaires à s'en donner les moyens », estiment les deux ministres.

Partager cet article
Repost0
14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 23:45
Sangaris : point de situation du 14 mars 2014

 

14/03/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris depuis le 08 mars 2014.

 

La force Sangaris maintient une présence dissuasive dans les quartiers sensibles de Bangui en appui des forces de la MISCA et des gendarmes centrafricains. Elle poursuit par ailleurs ses opérations de sécurisation de la route reliant la capitale à la frontière du Cameroun, véritable corridor économique de la Centrafrique.

 

Principalement engagé dans Bangui, le Groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie poursuit sa mission de protection de la population en faisant effort sur les 3eet 5e arrondissements, zones encore sensibles où le risque d’incidents entre les communautés demeure important. A travers les patrouilles communes qu’il réalise aux côtés des gendarmes centrafricains, il contribue à remobiliser les forces de sécurités du pays.

 

Au Nord de Bangui, à hauteur de « PK 12 » la situation est restée relativement calme au cours de la semaine écoulée. La force Sangaris a pu constater que la population s’implique désormais plus spontanément dans la sécurisation de cette zone sensible, comme en témoignent les signalements de caches d’armes aux militaires français. Si des manifestations, le plus souvent causées par des rumeurs, ont encore marqué la période, la coopération désormais éprouvée entre la force Sangaris et la MISCA a permis de contenir aisément les mouvements de foule.

 

Le « quartier pilote », situé dans le 5e arrondissement, accueille dorénavant une moyenne 3 000 personnes chaque nuit. Ce bilan témoigne de la pertinence de ce projet qui vise, par une action complémentaire des autorités centrafricaines, des ONG et de la force Sangaris,  à garantir les conditions sécuritaires et économiques visant à provoquer le retour en ville de la population déplacée de M’Poko. Portées par les acteurs civils, d’autres mesures incitatives au retour dans les quartiers font leur apparition, comme l’accès aux soins, l’éducation et des microprojets économiques tels que du « cash for work ». Ces microprojets contribuent à offrir du travail à la population locale et facilitent la reprise progressive de la vie économique.

 

En province, le GTIA Dragon a achevé la relève des unités du GTIA Panthère, dont il a repris l’intégralité des missions. Les unités de ce GTIA assurent désormais l’effort de sécurisation de l’axe routier qui relie la frontière camerounaise à la capitale centrafricaine. Il s’agit de permettre aux poids lourds convoyant les marchandises de première nécessité, ainsi que l’aide humanitaire, de rallier sans danger la capitale Centrafricaine. Près de 300 poids lourds ont ainsi été escortés par la force Sangaris et la MISCA, sur le trajet aller-retour de la frontière du Cameroun à la capitale. Ces escortes contribuent directement à la reprise de la vie économique de Bangui, comme en témoigne l’activité du marché de« PK0 », au Sud de la ville, et la réouverture progressive des commerces.

 

Environ 2000 soldats français sont actuellement engagés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : point de situation du 14 mars 2014
Sangaris : point de situation du 14 mars 2014
Sangaris : point de situation du 14 mars 2014
Sangaris : point de situation du 14 mars 2014
Partager cet article
Repost0
14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 21:45
photo EMA

photo EMA


14.03.2014 JDD

Il va falloir se donner un peu plus de mal. C’est en somme le message de Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius à leurs partenaires européens. Selon les ministres de la Défense et des Affaires étrangères, la mission européenne de maintien de la paix en République centrafricaine risque de ne pas voir le jour. Les pays de l’Union européenne doivent rapidement faire des efforts.

"A ce jour, en dépit des contributions annoncées par quelques États européens, force est de constater que le compte n'y est pas", écrivent Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius dans un communiqué commun.

 

Seuls 80% des forces prévues. "Si un effort supplémentaire n'est réalisé très rapidement, il ne sera pas possible de lancer comme prévu cette opération indispensable la semaine prochaine", ajoutent-ils. L'UE avait initialement l’intention d’envoyer entre 800 et 1.000 soldats. Ils devaient venir soutenir les 2.000 militaires français et les 6.000 hommes de la Misma, la mission commune de plusieurs pays africains.

Pour l’instant, l’Estonie, la Pologne, la Lettonie, le Portugal et la Roumanie se sont dits prêts à envoyer des forces. Il y a un mois, la France s’était pourtant dite satisfaite de la manière dont les négociations avançaient sur cette question.

Mais jeudi, lors de la quatrième conférence sur la future mission européenne à Bruxelles, les gouvernements européens ne s’étaient engagés que sur 80% des forces prévues.

"L'Union européenne doit assumer des responsabilités en matière de sécurité internationale, la France appelle vigoureusement ses partenaires a s'en donner les moyens", estiment les deux ministres.

Partager cet article
Repost0
14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 20:45
EU mission in Central African Republic suffers setback

 

14.03.2014 EurActiv.com (Reuters)

 

A European Union plan to deploy peacekeepers in the Central African Republic is in jeopardy because of the failure of European governments to provide soldiers and equipment, EU sources said on Thursday (13 March).

 

The EU has drawn up plans to send 800 to 1,000 soldiers to the Central African Republic to join 6,000 African and 2,000 French troops, who have struggled to stop the fighting that started when the mostly Muslim Seleka rebels seized power a year ago in the majority Christian state.

Failure to launch the mission would be an embarrassment for the European Union, which has been trying to burnish its credentials as a security organisation, and a setback for France, which has called for more European support for its efforts in Central African Republic.

EU foreign policy chief Catherine Ashton wrote to governments on 11 March, to say the EU had hoped to launch the operation next Monday, but that "the difficulties we are experiencing in generating the necessary capabilities to establish the EU force put these plans at risk."

"We are in particular still missing logistical enablers, staff for headquarters and infantry units ... As of today the operation commander still does not have sufficient troops at his disposal required to conduct the operation," Ashton wrote in the letter, a copy of which was seen by Reuters.

"Logistical enablers" means vehicles and soldiers qualified in logistics, according to an EU diplomatic source.

 

Consequences

The EU held three so-called "force generation" conferences in February and early March, at which EU governments pledged soldiers and equipment.

A fourth meeting was held on Thursday, after Ashton made her appeal, but there was little change in the situation. Key equipment and troops were still lacking, the source said, adding that about 80 percent of the required soldiers had been pledged.

Based on this situation, the force's French commander, Major-General Philippe Ponties, concluded that he could not recommend launching the mission for now, the source said.

In her letter, Ashton spelled out the consequences of a failure to launch the mission, saying that, in the short term, it would make it difficult for the United Nations to deploy a planned peacekeeping force which is expected to be nearly 12,000-strong.

"In the long term, the EU would risk losing its credibility. Indeed, our deployment has been announced to our partners in the Central African Republic and in the region, to the African Union and to the UN," she said.

"The time has come for us to deliver, and we must support the international community in a joint effort to make the Central African Republic a secure place to live in," she said.

Estonia, France, Latvia and Portugal are among EU states that have committed soldiers to the force so far as well as non-EU member Georgia, diplomats say.

 

‘Stabilisation’ measures

Together with other international donors, the EU has pledged €366 million to the CAR in January, looking to balance short-term security and "stabilisation" measures, with humanitarian and development aid programmes. These include short-term relief, as well as the restoration of basic services and cash-for-work programmes.

The European Commission also decided to increase its humanitarian support to €45 million in 2014, based on a study of the needs in the region, including shelter, health, protection from violence, water, sanitation and hygiene. The European Union gave €76 million in 2013, with €39 million coming from the Commission.

 

>> Read: Donors pledge $496 million to Central African Republic

 
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories