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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 19:45
Photo D. Payet - 5RIAOM

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11/03/2014 Sources : EMA

 

Le 5 mars 2014, deux hélicoptères Puma du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont été engagés en République Centrafricaine.

 

Ces 2 aéronefs finalisent le déploiement des moyens complémentaires annoncés le 14 février 2014 par le président de la République. Elles permettront d’assurer les missions d’appui feu aux troupes engagées au sol ainsi que le transport de troupes, de matériel, de vivres ou d’évacuations médicales. Chacun de ces hélicoptères a été démonté, convoyé par avion Transall C 160 depuis Djibouti jusqu’à Bangui et remonté pour être opérationnels en moins d’une semaine.

 

Le sous-groupement aéromobile de la force Sangaris est essentiellement armé par le 3erégiment d’hélicoptères de combat (3eRHC) de l'ALAT ainsi que des éléments de l'armée de l'air. Il est composé de 6 hélicoptères de manœuvre de type Puma, 2 hélicoptères d’attaque de type Gazelle et de deux hélicoptères de reconnaissance et d’appui de type Fennec de l’armée de l’air en provenance d’Orange et Villacoublay.

Photos D. Payet - 5RIAOMPhotos D. Payet - 5RIAOM
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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 18:45
Sangaris : la force multiplie les rencontres dans les quartiers de la capitale

 

 

11/03/2014 Sources : EMA

 

Le 7 mars 2014, à l’occasion d’une patrouille de la force Sangaris dans un arrondissement de Bangui, le commandant du groupement tactique inter-armes (GTIA) Savoie est allé à la rencontre des autorités locales pour faire le point sur la capacité des autorités centrafricaines à reprendre la responsabilité de la sécurité des populations.

 

Les soldats du GTIA Savoie patrouillent quotidiennement dans Bangui avec les unités de la MISCA et de la gendarmerie centrafricaine. Leur effort porte en particulier sur lieux les plus sensibles comme « PK12 », au nord de Bangui, ou dans les 3eet 5e arrondissements.

 

C’est au cours d’une de ces patrouilles dans le 3earrondissement que le colonel Becker, chef de corps du GTIA Savoie, a rencontré les autorités et les acteurs de la vie locale (maire, responsables religieux et chefs de quartier) rassemblés à la mairie. Après un point de situation sur l’action de la force Sangaris dans l’ensemble du pays et dans l’arrondissement en particulier, il les a invités à présenter les actions concrètes conduites pour la reprise en main et la sécurisation de leurs quartiers. Ce jour-là, les autorités locales ont présenté la manière dont elles s’organisaient avec la police et la gendarmerie pour partager les informations sur les mouvements d’éventuels groupes armés dans le quartier.

 

Ces réunions ont pour objectif de suivre la reprise en main progressive par les autorités locales de la sécurité dans les arrondissements, de conseiller et, si besoin de proposer l’appui nécessaire de la force ou celui de la MISCA (essentiellement de la formation), pour permettre le transfert définitif de la sécurité aux responsables de quartiers.

Sangaris : la force multiplie les rencontres dans les quartiers de la capitale
Sangaris : la force multiplie les rencontres dans les quartiers de la capitaleSangaris : la force multiplie les rencontres dans les quartiers de la capitaleSangaris : la force multiplie les rencontres dans les quartiers de la capitale
Sangaris : la force multiplie les rencontres dans les quartiers de la capitaleSangaris : la force multiplie les rencontres dans les quartiers de la capitale
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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:45
photos ECPAD

photos ECPAD

 

07/03/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 01 mars 2014.

 

La force Sangaris poursuit son effort de sécurisation de la route reliant Bangui à la capitale à la frontière du Cameroun.

 

A Bangui, le Groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie, armé en grande partie par le 13e bataillon de chasseurs alpins, a pris à son compte les missions du GTIA Amarante, relevé le 26 février dernier. Les soldats français maintiennent ainsi une présence dissuasive dans la ville et multiplient les patrouilles conjointes avec les gendarmes centrafricains.

 

La situation sécuritaire y est en net progrès. Dans un quartier du 5ème arrondissement où les forces françaises et la MISCA sécurisent une zone de regroupement, le mouvement retour des déplacés semble être amorcé. Ce sont désormais près de 3000 personnes qui s’y rendent quotidiennement pour passer la nuit.

 

PK 12 et le 3e arrondissement restent des zones sensibles qui font l’objet d’une vigilance particulière, même si les tensions’y font plus rares.

 

Tout en conservant la capacité à appuyer la MISCA dans Bangui, la force Sangaris poursuit sa progression en province. Désormais, son centre de gravité se situe à Bouar, à environ 400 kms au nord-est de Bangui. Le GTIA Panthère renforce la sécurisation du principal axe routier reliant la frontière camerounaise et la capitale centrafricaine et poursuit ses missions de reconnaissance au nord et au sud de cette route pour sécuriser les zones de populations. Ses unités sont ainsi déployées à Yaloké, Baoro, Carnot, Beloko et Cantonnier.

 

La sécurisation de cet axe routier, permettant la libre circulation des denrées vers la capitale, est un enjeu majeur pour la reprise de la vie économique. Les check-points illégaux sont donc systématiquement démontés. C’est dans ce but que le 03 mars dernier, une opération visant à renforcer la lutte contre les entraves à la circulation et les coupeurs de route a été conduite par la force Sangaris et la MISCA.

 

Faisant suite à la décision du Président de la république de renforcer le dispositif français en RCA, une partie du groupement Terre de la force Epervier s’est déployée depuis N’Djamena. Ce renfort a permis de créer un 3e GTIA, le GTIA Dragon, engagé lui aussi dans les opérations à l'ouest du pays. Cette capacité renforce ainsi la mobilité de la force Sangaris.

 

Environ 2000 soldats français sont actuellement engagés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : point de situation du 7 mars 2014
Sangaris : point de situation du 7 mars 2014
Sangaris : point de situation du 7 mars 2014
Sangaris : point de situation du 7 mars 2014
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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 11:45
Sécurisation par Sangaris de la partie ouest de la RCA

7 mars 2014 Crédits : EMA / armée de Terre / ECPAD

 

Sécurisation par Sangaris de la partie ouest de la République Centrafricaine, en particulier la zone de Berberati.

 

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 12:45
L'ONU enverra des casques bleus en RCA

 

3 mars, 2014 – BBC Afrique

 

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ban Ki-moon a recommandé ce lundi de déployer en Centrafrique 11.820 Casques bleus. Une opération qui n'aura lieu qu'en septembre.

 

Sur ces 11 820 Casques bleus déployés en plus, 10 000 seraient des soldats et 1 820 des policiers, selon l’Agence France Presse. Ils auront pour mission de rétablir l'ordre et la sécurité, soutenant la force africaine sur place : la Misca.

 

Dans un rapport transmis aux 15 pays membres du Conseil de sécurité, Ban Ki-moon précise que le mandat initial de cette opération de maintien de la paix de l'ONU sera centré sur « la protection des civils ».

 

Cette décision sonne comme un écho à l’appel lancé plus tôt ce lundi à Kinshasa par la Présidente de transition en République centraficaine. Catherine Samba-Panza demandait un « soutien massif » de la communauté internationale.

 

La France, engagée en Centrafrique dans l’opération Sangaris, a manifesté par la voix de son Conseil de sécurité son approbation quant au soutien des forces armées de l’ONU. Le 27 février dernier, 400 militaires étaient arrivés en renfort, portant le total à 2 000 soldats français.

 

700 000 déplacés

 

Cependant, le rapport de Ban Ki-moon indique que « cela prendra environ six mois au Nations Unies de préparer le déploiement de l’opération ».

 

Des milliers de musulmans ont fui vers le Nord-Est du pays et la frontière avec le Tchad, création une division du pays.

 

Depuis décembre, 2 000 personnes ont été tuées en Centrafrique et plus de 700 000 déplacées.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 14:16
Cérémonie d'hommage au caporal-chef Damien Dolet à Poitiers

 

03/03/2014 Armée de Terre

 

Recueillement et émotions se lisent sur tous les visages de ses frères d’armes, au cours de la cérémonie d’hommage national.

 

Lundi 3 mars 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a rendu hommage au caporal-chef Damien Dolet « soldat aguerri et déterminé » qui a trouvé la mort le 23 février, en République centrafricaine, au cours d’une mission de reconnaissance.

 

Au nom du président de la République, le caporal-chef a été fait chevalier de l’ordre National du Mérite.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 12:45
RCA: Première visite du nouveau chef d’état-major des armées.

 

04/03/2014 Sources : EMA

 

Le 28 février 2014, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des Armées (CEMA), est allé à la rencontre des soldats français déployés en République Centrafricaine (RCA) dans le cadre l’opération Sangaris.

 

Au cours de cette journée, il a tenu à les retrouver sur le terrain, à Bangui comme en province, pour prendre la mesure concrète de la situation.

 

S’adressant aux hommes et aux femmes placés sous le commandement du général Francisco Soriano, commandant de la force Sangaris, le CEMA a insisté sur « le calme et la ténacité » dont ils ont fait preuve depuis le premier jour de l’opération. Il a salué leur engagement qui a permis de « briser la spirale de la violence » dans une mission qu’il a qualifiée de « complexe et de risquée ».

 

Le CEMA a ensuite accueilli M. François Hollande, Président de la République, qui effectuait le même jour sa deuxième visite en RCA. Après avoir accompagné le chef des armées lors de son entretien avec la présidente de transition, madame Catherine Samba Panza, il a participé à une rencontre avec les autorités religieuses centrafricaines, avant de suivre une patrouille conjointe effectuée par Sangaris avec les soldats de la MISCA dans le 3e arrondissement.

 

Après le départ du chef de l’Etat, le CEMA s’est rendu auprès d’un détachement de Sangaris déployé à Boda, une ville située à 150 kms à l’ouest de Bangui. Aux ordres d’un capitaine, la force y maintient un sous-groupement chargé d’assurer la protection d’une importante communauté musulmane. Avant de rejoindre l’aéroport de M’Poko, le CEMA s’est enfin déplacé sur « PK 12 », au nord de Bangui, un des points où les tensions restent les plus vives.

 

Lors de cette première visite en Centrafrique, le CEMA a félicité les soldats français qui réalisent « une mission difficile, mais dont le comportement, la maîtrise de la force et le travail sur le terrain sont exemplaires ».

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 06:45
Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR

 

 

01/03/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 9 février 2014, la force Sangaris a déployé l'ensemble des effectifs du groupe tactique interarmes (GTIA) Panthère sur la MSR (Main supply road), la route principale permettant l’approvisionnement entre le Cameroun et Bangui.

 

Les éléments de ce GTIA sont présents à Bouar, à Yaloké, à Carnot et à Baoro. Le  26 février, un peloton de la force s’est rendu à Bossantélé.

 

Partis en début de matinée, les militaires français ont rapidement fait la liaison jusqu'à cette ville, carrefour entre la MSR et la route qui mène à Bozoum, dans le nord de la RCA. Une fois sur place, les cavaliers ont effectué de nombreuses actions comme le désarmement des groupes armés rencontrés ainsi que des fouilles de caches d’armes. A cette occasion, le chef du détachement a rappelé les mesures de confiance imposées par la communauté internationale. Enfin, le peloton s'est rendu auprès d’une communauté catholique qui accueille des réfugiés  musulmans en attendant de rejoindre leurs foyers.

 

Cette mission de trente-six heures est l'une des nombreuses actions menées par le GTIA Panthère pour contrôler la libre circulation sur les principaux axes routiers de l’Ouest du pays, axes de passages obligatoires des marchandises en provenance du Cameroun qui sont acheminées vers la capitale.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSRSangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR
Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR
Sangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSRSangaris : le GTIA Panthère affirme sa présence sur la MSR
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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:55
Hommage au caporal Damien DOLET

 

 

28/02/2014 Armée de Terre

 

Une cérémonie d’hommage national sera célébrée lundi 3 mars à Poitier, à 14h30 sous la présidence du ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian en compagnie du chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Bertrand Ract Madoux.

 

Dimanche 23 février 2014, en début d’après-midi, le caporal Damien Dolet du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) est grièvement blessé lors d’une mission de reconnaissance à bord d’un véhicule blindé léger (VBL) de la force SANGARIS à l’est de la ville de Bouar. Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par un médecin de l’équipe de santé, le caporal Dolet est décédé des suites de ses blessures.

 

Deux autres soldats ont été blessés au cours de cette mission : leur état n’inspire pas d’inquiétude. Le caporal Damien Dolet est le troisième militaire français mort en République centrafricaine depuis le début de l’opération SANGARIS. Agé de 26 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France. Titulaire de la médaille de bronze de la défense nationale, le caporal Dolet était célibataire et sans enfant. Engagé depuis plus de 4 ans au sein de l’armée de Terre, il servait au sein du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers depuis 2011. Il avait participé à l’opération SERVAL au Mali l’année dernière et était engagé en RCA dans le cadre de l’opération SANGARIS depuis le 8 février 2014. L’armée de Terre s’associe à la douleur de sa famille et de ses frères d’armes

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:45
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 20 février

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Au cours de cette semaine, la force Sangaris a poursuivi ses efforts de désarmement de toutes les bandes armées afin de rétablir un niveau de sécurité minimal en Centrafrique, en protégeant les populations des violences de toutes sortes.

 

A Bangui, des regains de tension ponctuels et localisés ont été notés. Les opérations de contrôle de zone se sont poursuivies dans la capitale en complément du dispositif de la MISCA, notamment dans le 3ème et le 5ème arrondissement, ainsi qu’à PK12 qui constitue au nord de la ville un point clef pour l’approvisionnement des commerces. Les patrouilles conjointes ou autonomes, de jour comme de nuit, permettent de contrôler l’application des mesures de confiance et d’assurer la sécurité de la population.

 

En province, la situation se stabilise. Portant l’effort sur la MSR (Main Supply Road), axe logistique principal qui relie Bangui au Cameroun, afin de sécuriser une artère vitale pour l’économie centrafricaine, Sangaris s’est aussi déployée à Bouar, Yaloké, Boda, Baoro et Carnot. Dans chacune de ces villes, aux côtés de la MISCA et des gendarmes centrafricains, les militaires français désarment tous les groupes armés et y effectuent des opérations de contrôle de zone.

 

Le 22 février, dans le village de Beloko à proximité de la frontière camerounaise, des militaires français en accompagnement d’un détachement camerounais de la MISCA ont rencontré les autorités locales. Ils ont facilité le passage de la frontière pour les convois logistiques en direction de Bangui et participé à leur protection.

 

Des opérations héliportées ont également été réalisées dans cette partie ouest du pays. Elles avaient pour objectif de rayonner jusque dans les villages les plus reculés et de collecter des informations relatives à la situation sécuritaire de ces zones.

 

A une vingtaine de kilomètres au nord de Bangui, à Danzi, la force Sangaris a procédé à la destruction de deux tonnes de munitions saisies lors des actions de désarmement des groupes armés et à l’occasion de la découverte de caches d’armes.

 

Le 23 février, le GTIA Dragon en provenance du Tchad a franchi la frontière en direction de Bangui. En passant par Kaga-Bandoro, il a reconnu l’axe allant de Sahr à Sibut. Ce détachement représente une cinquantaine de véhicules pour un effectif d’environ 200 militaires. Il est arrivé le 27 février à Bangui après avoir couvert presque 1200 kilomètres et devrait se redéployer en province prochainement. Le GTIA Dragon, nouvellement créé pour renforcer la force Sangaris conformément aux décisions du Président de la République, est majoritairement armé par le 12e Régiment de cuirassiers et le régiment de marche du Tchad.

 

Ce même jour, le GTIA Panthère a participé à des patrouilles mixtes en appui de la Misca camerounaise et congolaise, notamment à Bouar et Carnot.

 

Le 26 février a eu lieu le transfert d’autorité entre le colonel Vincent Tassel, commandant le GTIA Amarante, et le colonel Cyrille Becker, commandant le GTIA Savoie. Le GTIA Amarante était présent en Centrafrique depuis fin octobre 2013 sous mandat Boali avant d’être renforcé et intégré à l’opération Sangaris le 05 décembre. Il a pris part aux premières actions visant à faire appliquer les mesures de confiance en désarmant tous les groupes armés et en restaurant un niveau de sécurité minimum dans Bangui. Il a également participé à des opérations en province, notamment à M’baiki et Boda. Le GTIA Amarante dont les parachutistes du 8ème RPIMA de Castres formaient l’ossature, est ainsi relevé par le GTIA Savoie, armé quant à lui par le 13eBataillon de chasseurs alpins de Chambéry.

 

Le 27 février, une cérémonie d’hommage funèbre pour le caporal Damien Dolet était organisée au camp M’Poko à Bangui avant que son corps ne soit rapatrié en France. Présidée par le GBR Soriano et en présence de Monsieur l’ambassadeur de France en RCA, cette cérémonie fut l’occasion pour ses frères d’armes de lui faire leurs adieux.

 

Le caporal Damien Dolet, du Régiment d’Infanterie Chars de Marine, est décédé le 23 février suite à un accident de la route lors d’une patrouille à Bouar.

 

Le 28 février, après avoir inspecté le théâtre malien, le chef d’état-major des armées s’est rendu en République centrafricaine. Il a ainsi pu rencontrer les militaires français de l’opération Sangaris et s’entretenir avec les principales autorités politiques et militaires du pays, en particulier Madame Catherine Samba-Panza. Il a ensuite pu accueillir le président de la République qui, à l’occasion de son déplacement dans ce pays, s’est adressé aux troupes engagées dans la force Sangaris.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 20 févrierPoint sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 20 février
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 20 févrierPoint sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 20 février
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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:45
Sangaris : Destruction des munitions saisies

 

27/02/2014 Sources : EMA

 

Le 22 février 2014, la force Sangaris a détruit deux tonnes de munitions saisies lors des actions de désarmement des groupes armés et à l’occasion de la découverte de caches d’armes à Danzi, à une vingtaines de kilomètres au nord de Bangui, en République Centrafricaine (RCA)

 

Après avoir sécurisé le lieu de la destruction, les sapeurs ont commencé à creuser neuf fourneaux dont huit contenant 50 kg de grenades chacun. Les fourneaux sont de grandes fosses recouvertes de terre, dans lesquelles ont été placées les munitions et les charges d’explosion. Le commandant d’unité de la compagnie du génie souligne qu’ « en plus de la coordination avec le trafic aérien, la mise en œuvre du fourneau a nécessité une action de prévention auprès des populations des villages environnants, afin de les sensibiliser au danger de l’armement. »

 

Depuis le début l’opération Sangaris, c’est la troisième fois que la force procède à ce type de destruction. Elle continue à faire appliquer les mesures de confiance, désarmant tout individu qui ne les respecterait pas.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans le cadre de l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Destruction des munitions saisies
Sangaris : Destruction des munitions saisies
Sangaris : Destruction des munitions saisies
Sangaris : Destruction des munitions saisies
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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 17:45
Sangaris : Mission aéroportée à Nola

25.02.2014 Crédits photos: EMA / ECPAD

 

Le 16 février 2014, les chasseurs parachutistes de la force Sangaris ont effectué une mission aéroportée dans la ville de Nola, à environ 50 km au sud de Berberati, afin de rencontrer les autorités locales et religieuses.
La force Sangaris est présente sur l’axe principal reliant Bangui au Cameroun depuis le 13 février 2014. Sa présence a permis d’intervenir en protection des populations en faisant appliquer les mesures de confiance auprès de tous les groupes armés.

 

Reportage photos
 

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:45
Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris

 

 

24/02/2014 Sources : EMA

 

Le 20 février 2014, conformément à la décision du Président de la république de renforcer Sangaris, une partie du groupement terre de la force Epervier a entamé son déploiement depuis N’Djaména vers la République Centrafricaine.

 

L’état-major tactique (12ème  Régiment de Cuirassiers), un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) composé de deux sections d’infanterie (Régiment de Marche du Tchad) et d’un peloton blindé (12ème  Régiment de Cuirassiers) ainsi qu’un détachement de soutien logistique ont d’abord rejoint Sahr, au sud du Tchad, pour un premier reconditionnement.  Le 23 février, sur ordre du COMANFOR Sangaris, ils ont franchi la frontière Centrafricaine, pour rejoindre la région de Bangui.

 

Les militaires de la force Epervier ont déjà appuyé par le passé des opérations françaises se déroulant dans la région, comme ce fût le cas au profit de l’opération Serval au Mali et comme c’est déjà le cas en RCA avec un peloton blindé en provenance d’Epervier présent à Bangui depuis début janvier.

 

La force Epervier assure deux missions permanentes : apporter un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris
Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération SangarisTchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris
Tchad : Déploiement du groupement terre au profit de l’opération Sangaris
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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 13:56
Mort d’un soldat français en République centrafricaine

 

 

24/02/2014 Armée de Terre

 

Dimanche 23 février 2014, en début d’après-midi, le caporal Damien Dolet du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) est grièvement blessé lors d’une mission de reconnaissance à bord d’un véhicule blindé léger (VBL) de la force SANGARIS à l’est de la ville de Bouar. Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par un médecin de l’équipe de santé, le caporal Dolet est décédé des suites de ses blessures.

 

Deux autres soldats ont été blessés au cours de cette mission : leur état n’inspire pas d’inquiétude. Le caporal Damien Dolet est le troisième militaire français mort en République centrafricaine depuis le début de l’opération SANGARIS. Agé de 26 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France. Titulaire de la médaille de bronze de la défense nationale, le caporal Dolet était célibataire et sans enfant. Engagé depuis plus de 4 ans au sein de l’armée de Terre, il servait au sein du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers depuis 2011. Il avait participé à l’opération SERVAL au Mali l’année dernière et était engagé en RCA dans le cadre de l’opération SANGARIS depuis le 8 février 2014. L’armée de Terre s’associe à la douleur de sa famille et de ses frères d’armes.

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 12:45
Sangaris : la force conduit une reconnaissance à Gamboula

 

22/02/2014 Sources : EMA

 

Les 18 et 19 février 2014, un détachement en provenance de Berberati a réalisé une mission de reconnaissance en direction de la frontière entre le Cameroun et la République Centrafricaine, dans la commune de Gamboula.

 

Deux pelotons équipés de véhicules blindés légers (VBL) ont quitté ce mardi à l'aube Berberati pour emprunter l'axe à l'ouest de la ville. Une première reconnaissance de la route avait déjà été réalisée la semaine passée. Ne rencontrant aucun obstacle ni check-point, la colonne s'est rapidement rendue sur son objectif. Une fois sur place, et pendant qu'une reconnaissance était conduite sur l'aérodrome de la ville, le commandant du détachement a pu rencontrer les autorités locales et s'entretenir avec eux afin d’échanger sur les conditions sécuritaires. La mission de 36 heures s'est conclue par le retour des militaires de Sangaris sur Berberati.

 

En organisant ce type d'opération, les militaires français poussent chaque jour un peu plus loin la zone d’opération dans laquelle la force Sangaris et la MISCA s’assurent de la situation sécuritaire et imposent à tous le respect des mesures de confiance. Ces missions sont aussi le meilleur moyen de contrôler la libre circulation sur les principaux axes routiers de l’Ouest du pays, axes de passages obligatoires des marchandises en provenance du Cameroun qui sont acheminées vers la capitale.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : la force conduit une reconnaissance à Gamboula
Sangaris : la force conduit une reconnaissance à Gamboula
Sangaris : la force conduit une reconnaissance à Gamboula
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:45
Sangaris : Livraison de fret à Bangui

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Le 8 février 2014,un avion militaire C130 Hercules, affrété par l’armée de l’air belge, a effectué une mission de transport entre le Gabon et la Centrafrique, au profit de l’opération Sangaris.

 

Le C130 a décollé de l’aéroport de Libreville à 7h30, avec à son bord plusieurs palettes de fret, ainsi qu’un véhicule militaire. Pour rejoindre Bangui, l’avion a effectué un vol tactique de près de deux heures, à une vitesse de 300 nœuds et à une altitude de 21 000 pieds.

 

Arrivée aux abords de la capitale centrafricaine, l’avion s’est laissé guider parle centre des opérations aériennes, le Joint force Air component command (JFACC), qui lui a donné son feu vert pour atterrir à l’aéroport de M’Poko.

 

En une heure, les équipes de l’escale ont déchargé l’appareil avant qu’il ne redécolle vers le Gabon.

 

Le C130 belge a rejoint la zone militaire de Libreville à 14h30. L’avion a immédiatement été remis en condition pour être prêt à repartir.

 

Depuis le 15 janvier 2014, le C130 Hercules remplit une mission de soutien à la force Sangaris. Le détachement est composé d’une trentaine de militaires dont trois pilotes.L’aéronef a déjà effectué une douzaine de rotations entre le Gabon et la Centrafrique, transporté une trentaine de personnes et quasiment 4 tonnes de fret.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Livraison de fret à BanguiSangaris : Livraison de fret à Bangui
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 08:45
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Cette semaine, la force Sangaris a poursuivi ses actions dans l’ensemble du pays afin de rétablir un niveau de sécurité minimal en Centrafrique et en protégeant les populations des violences de toutes sortes.

 

Depuis le 9 février, la force est majoritairement déployée en province, dans l’Ouest du pays. Ce déploiement a pour objectif de créer les conditions favorables au déploiement effectif de la MISCA dans l'ouest de la RCA, de sécuriser l’axe logistique en provenance du Cameroun (libre circulation des denrées), d'y faire appliquer les mesures de confiance et faire cesser les exactions. Après avoir sécurisé les villes de Bossembele, Boali, Bossemptélé, et Yaloke, la force SANGARIS s’est essentiellement concentrée sur les villes de Bouar et de Berberati. Depuis Bouar, elle a également poursuivi ses opérations jusqu’à la ville de Beloko, située à la frontière directe avec le Cameroun. La force a ainsi dans un premier temps favorisé le déploiement du bataillon congolais de la MISCA entre Bangui et Bossemptélé, puis celui du bataillon camerounais dans la partie plus à l’Ouest du pays.

 

Des éléments de la Misca sont donc dorénavant installés autour des villes principales sur toute la longueur de l’axe routier reliant Bangui au Cameroun. Cette route est l’entrée principale pour faire parvenir les denrées alimentaires vers la capitale.

 

Le 20 février, le général Soriano, commandant l’opération Sangaris, a rendu visite aux unités engagées à Bouar. Il a pu constater l’évolution positive de la situation sur le terrain depuis notre arrivée dans la ville.

 

A Bangui, le 15 février, les militaires français ont appuyé une action de désarmement conduite par la MISCA. Tôt le matin, une section  congolaise et des UPC (Unité de police constituée) de la MISCA, ont patrouillé dans le quartier de Boy Rabe, qui reste l’une des zones sensibles de la ville en raison de la présence d’individus armés. Au cours de cette opération, la MISCA a saisi de l’armement automatique, des armes de poing, des grenades, des munitions et des armes blanches. Les policiers de la MISCA ont également procédé à l’arrestation de plusieurs individus.

 

Le 16 février, à Berberati, de nombreux pillages ont été conduits dans la ville. Les soldats de la force Sangaris ont accéléré leur reconnaissance vers cette ville pour les faire cesser et sécuriser les zones touchées.

 

Les groupes armés ont évacué la ville et ceux qui s’y déplaçaient avec des armes, en contradiction avec les mesures de confiance, ont été désarmés. Des patrouilles conjointes avec la MISCA et les gendarmes centrafricains ont permis de revenir à une situation calme.

 

Dans la matinée du 19 février, des barrages ont été installés aux abords de l’aéroport afin d’empêcher le passage d’un convoi escorté par des forces tchadiennes. Des tirs ont été échangés à l’approche de ce convoi mais la MISCA n’a pas sollicité l’appui de Sangaris dans la zone concernée. Les forces françaises sont intervenues pour rétablir la liberté de circulation sur l’axe menant à l’aéroport.

 

Après ce regain de tension du 19 février, la situation à Bangui est redevenue calme. Les opérations de contrôle de zone en appui de la MISCA se poursuivent avec un effort particulier à PK12, sortie nord de la capitale, et qui concentre bon nombre des tensions. De même, le contrôle de l’application des mesures de confiance s’est poursuivi. Chaque jour, des patrouilles communes avec les gendarmes centrafricains ont lieu, contribuant à la stabilisation de la situation à Bangui, où l’on observe désormais des signes de reprise de l’activité.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 15 au 21 février 2014
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 20:45
Opération de désarmement dans le quartier de Boy Rabé

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Le 15 février 2014, les militaires français de la force Sangaris ont mené, aux côtés des policiers congolais de l’Unité de police constituée (UPC) et des forces militaires de la MISCA, une action d’envergure de désarmement de groupes armés, dans le quartier de Boy Rabé à Bangui.

 

A 4h45, les soldats de la force Sangaris et de la MISCA ont effectué un dernier briefing à l’aéroport de M’Poko avant de lancer l’opération. Leur mission est d’investir le quartier de Boy Rabe, quartier du Nord-est de la capitale, lieu de nombreuses tensions du fait de la présence de groupe armés qui ne respectent pas les mesures de confiance.

 

En moins d’un quart d’heure, toutes les unités de la force Sangaris ont bouclé le quartier, permettant aux unités de la MISCA de se déployer au cœur du secteur sensible.

Alignés, les éléments de la MISCA ont entamé leurs patrouilles dans le quartier en vue de désarmer toute personne ne respectant pas les mesures de confiance. Arrivés à hauteur d’une maison suspecte, elles ont alors été prises à parti, les obligeant à riposter, à neutraliser leurs agresseurs, avant d’appuyer les forces de police de la MISCA qui ont pénétré dans l’enceinte.

 

Au cours de cette opération, la MISCA a saisi de l’armement automatique de type Kalachnikovs, des armes de poing, des grenades, des munitions et des armes blanches. Les policiers de la MISCA ont également procédé à l’arrestation de plusieurs individus.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Opération de désarmement dans le quartier de Boy RabéOpération de désarmement dans le quartier de Boy Rabé
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 13:45
RCA : la force Sangaris à Berberati

 

19/02/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 13 février 2014, les militaires de la force Sangaris sont présents dans la ville de Berberati. Le GTIA Panthère, présent sur l’axe principal reliant Bangui au Cameroun, y a déployé un détachement alors que le renseignement de la force faisait état de possibles exactions dans la ville. Sa présence a permis d’intervenir en protection des populations en faisant appliquer les mesures de confiance auprès de tous les groupes armés.

 

Les militaires français, après avoir reconnu la ville et ses accès, ont mené des opérations de contrôle de zone. Ils ont tout d'abord recueilli des renseignements sur les différentes entités en présence. La force a, dans le même temps, rappelé aux uns et aux autres l’impératif de respecter les mesures de confiance.

 

Dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 février, un groupe armé isolé a violé ses mesures, ouvrant le feu sur une patrouille française qui a immédiatement riposté et rapidement maîtrisé les auteurs de l'attaque. La journée du 16 février a de nouveau été marquée par des incidents avec de nombreuses tentatives de pillages dans la ville. Les soldats de la force Sangaris sont immédiatement intervenus pour les faire cesser et sécuriser les zones touchées. La situation y est depuis stabilisée et la force Sangaris poursuit ses actions de contrôle de zone. Face à la détermination des soldats français, des individus se sont spontanément présentés au cours des jours suivants pour déposer leurs armes.

 

Parallèlement, après le posé d'un avion CASA sur la piste de Berberati le 14 février, des éléments du génie ont réalisé une série de travaux visant à permettre l’atterrissage d’un C130 Hercule sur cette piste. Le gros porteur, en provenance de la base aérienne Sergent-chef Adji Kossei au Tchad, s’est ainsi posé sur l’aérodrome de Berberati le 16 février, acheminant des vivres pour le détachement implanté dans la ville ainsi que du carburant au profit de trois hélicoptères. Cette ouverture de piste pour un avion d’une telle portance contribue à augmenter la capacité d’action de la force Sangaris en province ainsi que son autonomie.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

RCA : la force Sangaris à BerberatiRCA : la force Sangaris à Berberati
RCA : la force Sangaris à Berberati
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:45
RCA: près de 90 gendarmes français pourraient être déployés

 

 

19.02.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Parmi les 400 militaires qui vont renforcer les forces françaises de l'opération Sangaris (des modules vont venir du Tchad et de Djibouti) et dont l'arrivée n'est qu'une question de jours, on comptera quelque 90 gendarmes: un escadron de gendarmes mobiles et une quinzaine de gendarmes départementaux.

 

Un élément précurseur de quatre gendarmes a quitté la France, mardi, en direction de Bangui pour une mission d'expertise.

 

Davantage d'hommes et davantage de matériel (hélicoptères et véhicules pour se déployer dans le pays avant la saison des pluies) sur le terrain gonfleront inévitablement la facture. Début décembre l'opération en Centrafrique était estimée au sommet de l'Etat à environ 150 millions d'euros, pour une année d'intervention.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 23:45
RCA: au moins un mort pour un convoi

 

18 février, 2014 BBC Afrique

 

Des soldats tchadiens de la force africaine chargés d’escorter un convoi musulman fuyant la capitale centrafricaine ont ouvert le feu sur des civils mardi à proximité de l’aéroport de Bangui.

 

L’accrochage s’est déroulé vers la fin de la journée alors que le convoi de musulmans tentait de fuir des exactions selon l’agence France presse qui décrit le tableau d’un corps étendu sur la chaussée au moment où les soldats tchadiens de la force africaine quittaient les lieux.

 

Les riverains survoltés et armés de machettes ont indiqué qu’une deuxième personne aurait été tuée non loin du lieu de l’impact.

 

Selon un communiqué de la Misca mardi, un convoi de civils escorté par la force africaine a "essuyé une attaque d'éléments armés du groupe dit des anti-balaka" dimanche, entraînant une riposte "en position de légitime défense" dont le bilan "est de 11 assaillants armés neutralisés et 12 civils légèrement blessés".

 

Harcelés, pillés, lynchés au quotidien par la population désormais à majorité chrétienne de la capitale centrafricaine, les musulmans, étrangers comme centrafricains, fuient la ville.

 

Leur exil s'est accéléré depuis que les combattants de l'ex-rébellion Séléka, de majorité musulmane, ont été contraints au cantonnement ou au départ par l'intervention de la force française Sangaris et africaine Misca.

 

Les mouvements de représailles se sont accentués à l'encontre des civils musulmans, assimilés par une partie de la population aux ex-rebelles, qui avaient multiplié pendant des mois les exactions contre les chrétiens lorsqu'ils étaient au pouvoir en 2013.

 

Le passage de ces convois de musulmans est régulièrement l'objet de manifestations et d'injures des riverains, qui n'ont pas hésité début février à lyncher l'un des candidats au départ, tombé du camion sur lequel il était juché.

 

Le président tchadien Idriss Déby a appelé mardi les Nations Unies à fournir "les moyens nécessaires" à une sortie de crise en Centrafrique, où la situation sécuritaire reste extrêmement préoccupante, en particulier en province.

 

Arguant que les forces françaises et de l'Union africaine, "quelle que soit leur volonté, ne pourront pas remplir correctement la mission" faute d'effectifs, le président tchadien en a appelé à l'ONU pour un retour à la paix en Centrafrique, toujours en proie à des violences intercommunautaires.

 

Mais c'est surtout en province que la situation demeure difficile.

 

Dimanche, un nouvel accrochage entre miliciens anti-balaka et soldats de la Misca a fait 11 morts à la frontière camerounaise.

 

"Il faudra plus d'hommes, plus de moyens (...) et quelle est l'institution qui a les moyens nécessaires pour gérer ce genre de situation ?

 

"Il faut aller vers les Nations Unies pour avoir les moyens nécessaires pour tirer la république centrafricaine vers la sortie de chaos actuel", a plaidé le président tchadien lors d'une conférence de presse.

 

L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a également appelé mardi "les États membres du Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que les pays donateurs, à se mobiliser pour mettre immédiatement un terme aux atrocités commises à l'encontre des populations".

 

"L'insuffisance de la réponse internationale actuelle est la preuve accablante de l'abandon pur et simple de la population centrafricaine", souligne MSF.

 

La France avait déployé début décembre 1.600 hommes en Centrafrique, mais ce contingent limité, qui agit officiellement en soutien des 6.000 hommes de la Misca, n'a pas permis de faire cesser les violences entre communautés chrétienne et musulmane.

 

La France a annoncé l'envoi de 400 soldats supplémentaires et l'Union européenne envisage de doubler les effectifs de sa mission Eufor-RCA, pour les faire passer de 500 à 1.000 hommes.

 

A terme, l'ONU envisage de déclencher une véritable opération de maintien de la paix, avec près de 10.000 Casques bleus, mais il faudra obtenir le feu vert de l'Union africaine, pour l'instant réticente, et une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.

 

Alors que la situation humanitaire est dramatique, avec près d'un million de déplacés dans le pays, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué mardi que les soldats français allaient s'efforcer de sécuriser l'axe routier qui relie Bangui à la frontière camerounaise pour acheminer davantage d'aide.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 08:55
Centrafrique: l'opération «Sangaris» en quête d'un second souffle

 

17/02/2014 Par Alain Barluet, Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - Le renforcement du dispositif français, porté à 2000 hommes, doit faciliter un déploiement accru en province.

 

«Sangaris», phase 2: plus qu'une simple hausse d'effectifs, le passage du dispositif français de 1600 à 2000 hommes doit coïncider avec un nouveau chapitre de l'intervention française en Centrafrique, en articulation avec les forces africaines et européennes. Une montée en puissance militaire accompagnée d'un soutien financier et politique à la transition conduite par Catherine Samba-Panza. Telle est l'analyse qui est faite dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian où l'on pointe deux axes prioritaires de cette seconde séquence: renforcement du déploiement militaire en province, retour de la sécurité et de la justice à Bangui.

À Paris, on estime que la situation dans la capitale, surtout depuis le départ des ex-Séléka, ne relève plus d'un contexte «strictement militaire» mais d'une «insécurité généralisée», où se succèdent des périodes de calme et d'éruption de violences «liées à une criminalité endémique». Dans cette perspective, le constat fait par Le Drian lors de sa visite sur place, mercredi dernier, l'a conduit à proposer au chef de l'État l'envoi d'un contingent de gendarmes. Cinquante-cinq vont être dépêchés en Centrafrique, en préfiguration, espère-t-on, de 150 autres issus des pays de l'UE. Un soutien devant contribuer à la remise sur pied d'un système judiciaire et péniten­tiaire en déréliction. «Actuellement, si on arrête des Anti-Balaka, qu'en fait-on?» s'interroge une source à la Défense. Ces gendarmes seront aussi chargés de mener des missions conjointes avec leurs homologues centrafricains, avec pour objectif de les faire revenir progressivement sur le terrain.

Quant à la mission africaine en Centrafrique (Misca), si on se félicite à Paris qu'elle ait atteint son format attendu (6 000 hommes, dont 600 policiers et gendarmes issus de huit pays), on déplore que sa montée en puissance soit actuellement limitée par son manque de mobilité, carence qui concerne également «Sangaris». Plusieurs pays, dont les États-Unis, pourraient fournir des véhicules à la Misca. Avec la sécurisation de Bangui, le déploiement en province sera l'autre grand défi. Six semaines après leur arrivée en Centrafrique, les 1 600 militaires français, initialement concentrés à Bangui, sont actuellement déployés «pour moitié à Bangui, pour moitié en province», a précisé dimanche le général Soriano, qui commande «Sangaris».

L'envoi de 350 Français supplémentaires doit permettre de «gagner en marges de manœuvre», souligne-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense. Vendredi, le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Gilles Jaron, avait indiqué que les renforts se concrétiseraient «dans les jours à venir» par l'engagement d'unités prépositionnées en Afrique  - au Tchad et à Djibouti, a indiqué par la suite le général Soriano. Ces renforts comprendront une compagnie de combat (environ 150 hommes), des hélicoptères de transport et des moyens logistiques et de commandement. Selon le «patron» de l'opération «Sangaris», la priorité est d'accélérer le déploiement vers l'ouest et le nord du pays, où le départ des ex-Séléka a été suivi par des affrontements intercommunautaires, comme à Berberati, la deuxième ville du pays, à 450 km au sud-ouest de Bangui.

Autre nécessité, la sécurisation de la route entre le Cameroun et Bangui, un axe clé permettant l'approvisionnement de la capitale et qui reste problématique. L'urgence est d'autant plus grande qu'en avril, l'arrivée de la saison des pluies rendra tout déploiement beaucoup plus complexe. Les dispositifs français et africains devront s'agencer avec les militaires qu'enverront les pays européens (Pologne, Roumanie, Estonie, Lettonie…). Des renforts qui restent à préciser mais qui pourraient s'orienter au total vers le millier d'hommes.

Reste un paramètre majeur, le temps. Devant la dizaine de députés français en visite à Bangui, dont Élisabeth Guigou, la présidente Samba-Panza a plaidé pour le maintien de «Sangaris» jusqu'aux élections, prévues en février 2015. Le temps où on parlait d'une opération «coup de poing» est bien loin. À Bangui, Pierre Lellouche faisait part lundi de son soutien sceptique. «Quand et comment sortir? s'interrogeait le député UMP, déplorant la «solitude de la France» et soulignant la nécessité de «fixer des limites» à l'intervention française

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:55
Un outil de premier plan pour le décideur politique : la projection de puissance

February 17, 2014 CESA

 

Dans un contexte budgétaire de plus en plus contraint, les décideurs politiques français sont amenés à effectuer des choix dans la politique d’équipement des forces armées. Le maintien de certaines capacités devrait ainsi dépendre de la plus-value qu’elles procurent aux décideurs politiques, en particulier, dans la défense des intérêts de la France. Les dernières interventions extérieures en Libye et au Mali ont démontré l’intérêt de disposer d’une capacité à réagir promptement dans le cadre de situation de crise pouvant évoluer rapidement. La puissance aérospatiale constitue dans ce cadre l’outil adéquat.

 

Retrouvez l’intégralité de cet article extrait du dernier numéro de Penser les ailes françaises au format PDF

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:50
EUTM Mali - photo Bundeswehr

EUTM Mali - photo Bundeswehr

 

15.02.2014 Le Monde.fr (AFP)

 

La chancelière Angela Merkel a annoncé samedi 15 février que l'Allemagne voulait renforcer sa coopération avec la France dans le domaine de la défense. « J'ai convenu avec le président français François Hollande que nous voulions profiter de ce conseil des ministres franco-allemand pour parler de nouveaux projets communs (...) notamment dans le domaine de la sécurité, en particulier en Afrique », a souligné la chancelière, qui se rendra à Paris, mercredi, avec son gouvernement pour un conseil des ministres franco-allemand.

 

« Plus de convergences sont possibles », notamment dans la coopération militaire au Mali et en République centrafricaine, a ajouté la chancelière dans son podcast hebdomadaire.

 

L'armée allemande participe au Mali à une mission d'instruction de soldats maliens initiée par l'Union européenne. Berlin a décidé au début du mois d'augmenter son contingent au Mali de 180 à 250 militaires. La Bundeswehr va également fournir un Airbus médicalisé en République centrafricaine en soutien à la mission militaire française Sangaris.

 

La rencontre entre les deux dirigeants européens portera aussi sur le changement climatique et la protection des données personnelles sur Internet.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 17:45
Un au revoir des Savoyards

 

14/02/2014 ASP M. FOUQUET – Armée de Terre

 

Février 2014 : les militaires du 13e bataillon de chasseurs alpins sont prêts à rejoindre la Centrafrique, pour la relève de l’opération Sangaris. La validation avant projection a été adaptée aux difficultés du théâtre, prenant en compte la situation actuelle. Zoom sur leur préparation opérationnelle

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