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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 17:45
photo EMA

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02.11.2015 Noël Ndong - adiac-congo.com

 

La Grande Muette à Paris, a fait le point sur la situation Barkhane au Mali et Sangaris en Centrafrique, le 29 octobre.

 

Selon le ministère,  à la fin du mois d’octobre, la situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) est restée calme. Au Mali, les discussions en faveur de la paix se poursuivent. Sur le plan opérationnel, les Forces armées des pays du G5 Sahel ( Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad) poursuivent leurs opérations à dominante transfrontalière pour endiguer les capacités d’action des groupes armés terroristes.

 

La force Barkhane conserve un rythme opérationnel soutenu. La semaine, a été marquée par l’achèvement de la montée en puissance de la composante aéromobile. Disposant désormais de 17 hélicoptères (Tigre, Puma, Caïman, Cougar, Gazelle, Caracal ),  cette composante est déployée au Mali, au Niger et au Tchad, où sont respectivement stationnés 2 sous-groupements aéromobiles (Gao et Madama) et un détachement d'hélicoptères de manœuvre à N’Djamena (Tchad).

 

Barkhane dispose ainsi d’un outil lui permettant de s’affranchir des contraintes liées à l’immensité désertique et à l’étendue de la zone d’action, souligne le ministère de la Défense. A cet égard, la composante aéromobile occupe un rôle majeur dans la conduite des opérations.

 

Permettant d’accroître la mobilité et d’inverser le principe d’incertitude, elle confère à la force la capacité de mener, à l’endroit et au moment qu’elle choisit, des actions de feu, de renseignement ou de mouvement, en appui et en complément des troupes déployées au sol. Au total, la composante aéromobile a réalisé 5 000 heures de vol depuis le 1eraoût 2014, date du lancement de Barkhane, explique la Grande Muette.

 

De façon complémentaire, la composante Air a assuré la permanence des actions aériennes. Depuis le 22 octobre, les équipages ont réalisé 73 sorties dont 27 dédiées aux vols de renseignement/surveillance (ISR) et 12 sorties chasses. Le drone Reaper a battu son nouveau record  d’endurance en effectuant près de 25h06 de temps de vol.

 

Leur vitesse de déplacement et la qualité des images prises sont devenues un atout indéniable dans la réalisation des missions d'appui renseignement aux opérations de lutte contre le terrorisme menées par Barkhane, souligne-t-on au ministère.

 

Le précédent record, datant de décembre 2014 était de 24 heures et 30 minutes, a indiqué le lieutenant-colonel Richard qui a participé en tant que pilote à cette mission au profit de la force.  Depuis janvier 2014  dans le cadre des opérations  Serval puis Barkhane,  ces drones opèrent au sein du détachement air de Niamey au Niger pour  renforcer les capacités de surveillance et de renseignement de la force.

 

Afin de s’affranchir de la contrainte géographique liée à l’immensité du théâtre sahélo-saharien, la France a mis en place à Niamey des drones Reaper et Harfang. Leurs capacités « intelligence, surveillance et reconnaissance » s’inscrivent au cœur de la mission aérienne et viennent en appui et en complément des autres capteurs.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 18:45
Sangaris : Point de situation au 29 octobre 2015

 

29/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En République Centrafricaine, la situation sécuritaire reste globalement calme mais fragile, avec deux tendances opposées. D’une côté une évolution positive du processus devant mener aux élections – plus de 90% des électeurs ont ainsi été recensés. De l’autre côté, les agissements de ceux dont la perspective d’un règlement de la crise menace leurs intérêts.

 

À Bangui, des pics de violence localisés continuent de se produire. Pour autant, le dispositif déployé par la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) permet de contenir toute escalade de la violence.

 

Dans ce contexte, tout en poursuivant ses opérations de relève Sangaris maintient ses patrouilles en appui de la MINUSCA.

 

En province, les regards sont tournés vers le couloir central et sa périphérie où la situation tend vers un retour progressif au calme. Le climat sécuritaire nécessite cependant la vigilance de la MINUSCA appuyée par Sangaris.

 

En savoir + : lien vers dossier

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:55
Retour de la "2" du 1e REG

 

28-10-2015 par 1e REG Réf : 411 | 105

 

La deuxième compagnie du 1° régiment étranger de génie est rentrée de RCA.

 

La deuxième compagnie du 1° régiment étranger de génie est rentrée de République Centrafricaine, où ils ont passé quatre mois.

Ils ont été accueillis par le Colonel PHELUT, chef de corps du régiment et par les cadres présents. Un petit déjeuner à été organisé en leur honneur, afin de leur souhaiter un bon retour en France.

Les cadres et légionnaires vont pouvoir profiter de quelques semaines de permissions bien méritées, après cette mission intense, mais passionnante d'après leurs dire.

 

En photos

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 12:55
Une heure de vol de Rafale coûte près de 25 000 euros - photo EMA / Armée de l'Air

Une heure de vol de Rafale coûte près de 25 000 euros - photo EMA / Armée de l'Air

 

28-10-2015 Par Olivier Fourt - RFI

 

Depuis l'arrivée du président François Hollande à l'Elysée, la France s'est retrouvée engagée au Sahel, en Centrafrique, en Irak et en Syrie. Résultat : le coût des opérations extérieures devrait encore cette année dépasser le milliard d'euros. Plus de 7 000 militaires français sont engagés en missions extérieures.

 

Lire l’article

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 17:55
Le général Vincent Desportes. - photo Catherine Hélie /Gallimard

Le général Vincent Desportes. - photo Catherine Hélie /Gallimard

 

26.10.2015 Propos recueillis par Anne Bauer et Jacques Hubert-Rodier - lesechos.fr

 

Vincent Desportes lance un cri d’alarme sur la réduction des moyens militaires dans un ouvrage intitulé « La dernière bataille de France » (Le Débat-Gallimard).

 

Ancien élève de Saint-Cyr et général de division de l’Armée de Terre, le général Vincent Desportes s’est fait le grand défenseur de son corps d’armée dans les opérations extérieures de la France. Ses critiques de la stratégie américaine – donc française – en Afghanistan lui avaient valu d’être débarqué en 2010 du commandement du Collège interarmées de défense.

 

L’armée française a-t-elle aujourd’hui les moyens de faire face aux menaces ?

Nous sommes dans une situation extrêmement critique. D’un côté, les menaces s’accroissent, le feu a pris tout autour de l’Europe, de l’Ukraine au Sahel en passant par le Moyen-Orient. De l’autre, les capacités de notre défense sont constamment réduites : moins 25 % sous Nicolas Sarkozy et à peu près la même chose sous François Hollande, selon l’actuelle loi de programmation militaire, même après la légère rectification décidée par le Président. Vérifiez vous-même. Si cette pente vertigineuse n’est pas sérieusement redressée, les armées françaises vont tout simplement disparaître : le dernier soldat français défilera sur les Champs-Elysées le 14 juillet 2040.

Ce qui est terrible, c’est que l’institution militaire, silencieuse par nature, est incapable de se défendre elle-même, comme peuvent le faire d’autres corps sociaux, médecins, architectes, avocats disposant « d’Ordres » dont c’est la mission. Des voix citoyennes doivent s’élever, au nom de la Nation. Mon devoir était de pousser un cri d’alarme. C’est l’objet de cet ouvrage, hélas plus réaliste que pessimiste.

 

Pourquoi ce grand écart entre missions et moyens ?

L’Europe a tué l’idée de guerre dans l’esprit des citoyens européens. Ils ont cru que le « soft power » pourrait remplacer le « hard power ». Nous avons intellectuellement « quitté l’histoire » en imaginant être parvenus dans un monde post-moderne qui avait définitivement éliminé la guerre et la barbarie.

Si la guerre a disparu, pourquoi conserver des armées ? Les citoyens se sont désintéressés de la défense dont les investissements sont devenus peu à peu illégitimes. En aval, on a pu, sans coût politique, rogner sur les budgets de défense pour redistribuer aux corps sociaux qui, eux, descendent dans la rue.

 

Suite de l’entretien

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 16:56
"1,12 milliard d'euros" de surcoût pour la guerre en 2015, estime Le Drian

Pour le budget 2015, il reste à trouver un financement de 624 millions d'euros au titre des surcoûs des opérations extérieures, photo Thomas Goisque

 

27/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé à 1,12 milliard d'euros le surcoût des opérations extérieures, dont les deux tiers sont imputables aux opérations dans la bande sahélo-saharienne.

 

Selon les propos du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, tenus le 21 octobre à l'Assemblée nationale, le coût prévisionnel des opérations extérieures (OPEX), réactualisé récemment, "s'élève à 1,128 milliard d'euros, les deux tiers de cette somme étant imputables aux opérations de la bande sahélo-saharienne". Ce sont des coûts provisoires, a d'ailleurs précisé le ministre. "L'année n'étant pas terminée, on ne connaît pas encore exactement le nombre final d'heures de vol des Rafale en OPEX ou de bombes délivrées", explique-t-on à La Tribune.

Ces chiffres vont être "peu à peu affinés en prévision de la préparation du prochain décret d'avance", qui déterminera comment seront réglés ces surcoûts, a d'ailleurs expliqué le ministre.

Sur ce 1,12 milliard, le ministère de la Défense a déjà inscrit 450 millions d'euros dans la loi de finances 2015. En outre, a-t-il précisé, 54 millions d'euros doivent être remboursés par des organisations internationales (ONU...) pour des opérations à laquelle participe la France. Pour le budget, il reste donc à trouver un financement de 624 millions d'euros, "qui doivent faire l'objet de dispositifs de fin de gestion", a assuré Jean-Yves Le Drian.

 

Une discussion de marchands de tapis

"Comme tous les ans, des discussions un peu sportives vont commencer, en particulier sur les OPINT [opérations intérieures, Ndlr] et les OPEX ; pour ces dernières, la loi précise les conditions de prise en charge du surcoût. Je souhaite évidemment qu'elle soit respectée", a rappelé le ministre de la Défense.

Des discussions souvent interminables entre l'Hôtel de Brienne et Bercy, qui se terminent souvent par un arbitrage de l'Élysée, voire de Matignon.

"Je le dis et le redis : il est de l'intérêt du budget de la Défense que les surcoûts OPEX fassent l'objet d'un règlement à la fin de l'année", a estimé Jean-Yves Le Drian.

Pourquoi ? "En ce qui concerne les OPEX, je maintiens que le chiffre figurant en loi de finances est un avantage pour le budget de la Défense, avait-il déjà expliqué le 30 septembre à l'assemblée nationale. C'est un moyen de faire partager à l'ensemble du budget de l'État ces surcoûts, qui seront en 2015 à peu près au même niveau qu'en 2014".

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

22/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En RCA, la situation sécuritaire est stable mais demeure fragile. Dans ce contexte, les Forces internationales restent vigilantes. La posture réactive et déterminée de la MINUSCA contribue à prévenir les pics de violence et à rassurer les populations.

 

Les Casques bleus mènent des opérations de sécurisation qui participent directement à la stabilisation de la situation – notamment dans la région de Sibut et à Bangui. Samedi 17 octobre 2015, un incident sécuritaire s’est déroulé dans le 3e arrondissement de Bangui. Immédiatement dépêchées sur place, les forces de la MINUSCA police ont maitrisé la situation permettant ainsi de canaliser les débuts de violence. Cette opération n’a pas nécessité l’appui de la force de réaction rapide française. La MINUSCA a réalisé plus de 80 patrouilles dans Bangui.

 

Cette semaine, les missions de la force Sangaris ont été  marquées par le maintien du dispositif à Sibut auprès du bataillon burundais et la poursuite des patrouilles dans Bangui. Au total, les soldats français ont mené une quarantaine de patrouilles dans la capitale. Par ailleurs, la force conserve une capacité de réaction rapide qui lui permet d’agir sur court-préavis en appui de la MINUSCA.

 

En savoir plus

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

15/10/2015 armée de Terre

 

Le 10 octobre 2015, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT), s’est rendu à Istres pour rencontrer les sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA). L’occasion pour le CEMAT de rappeler l’importance des personnels de l’armée de Terre placés pour emploi auprès d’autres armées.

 

Héritier des compagnies de l’aérostation militaire, le 25e régiment du génie de l’air est une unité de l’armée de Terre employée par l’armée de l’Air.  Comme l’explique son chef de corps, le colonel Yann Latil, « c’est un régiment qui met à disposition de l’armée de l’Air les infrastructures dont elle a besoin, qui expertise ses pistes et qui valide les terrains de posés sommaires dans la nature ». Des conditions de travail difficiles auxquelles fut confronté le régiment lors de ses dernières projections au Tchad, au Niger ou lors de l’opération SANGARIS.

 

A l’issue des tables catégorielles et de la présentation des savoir-faire du régiment, le CEMAT n’a pas manqué de souligner les qualités opérationnelles des sapeurs tout en rappelant son attachement au personnel de l’armée de Terre employé et missionné par d’autres armées.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 18:45
Sangaris : Point de situation au 15 octobre 2015

 

15/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine confirme le retour au calme et la reprise de la vie économique dans la capitale. Composée de 11 000 militaires et policiers, la MINUSCA assure la protection des populations et participe à l’apaisement des tensions.

 

Pour autant, la situation sécuritaire demeure fragile avec, en province la persistance de tensions, en particulier dans le couloir central. Le 10 octobre en début d’après-midi, dans les environs de Sibut, les troupes de la MINUSCA ont été amenées à ouvrir le feu en réponse aux attaques perpétrées par des groupes armés. Lors de cet accrochage, la MINUSCA a demandé l’appui de la force Sangaris qui a engagé un hélicoptère Tigre pour fournir du renseignement et un appui-feu aux troupes au sol.

 

Tout en conduisant des patrouilles conjointes dans Bangui avec la MINUSCA, la force Sangaris maintient une posture de vigilance. Dimensionnée pour agir en qualité de force de réaction rapide, elle se tient prête en permanence à soutenir et appuyer les Casques bleus de la MINUSCA.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12 October 2015 defenceWeb (Reuters)

 

French and U.N. troops halted a rebel march towards the capital of Central African Republic this week, clashing with mostly Muslim fighters about 180 km (110 miles) northeast of Bangui, a government spokesman said.

 

Dominique Said Paguindji and residents said the troops fought the Seleka rebels on Saturday in the town of Sibut after an ultimatum for them to halt their march southwards expired.

 

It was not immediately clear if there were any dead or wounded during the clashes.

 

The former French colony has been torn by bloodshed since 2013 and interim authorities are struggling to disarm militias ahead of elections scheduled for Oct. 18.

 

Seleka fighters briefly seized power in the majority Christian country of 4.5 million in 2013 and later handed power over to an interim government. However, they still control large swathes of Central African Republic's north.

 

The international community is pressing for Central African Republic to go ahead with an election intended to restore democratic governance by the end of this year, despite widespread lawlessness.

 

But in a blow to the timetable, the president of Central African Republic's election commission said he was resigning this week.

 

The United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs confirmed this weekend that 77 people were killed and more than 400 injured in a surge of violence in Bangui that began in late September.

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10 octobre 2015 6 10 /10 /octobre /2015 16:45
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

10-10-2015 Par RFI

 

Des combats ont été signalés aux alentours de Sibut en Centrafrique ce samedi 10 octobre entre la force française Sangaris et des miliciens armés issus de l'ex-Seleka. On ignore le bilan mais il y a des morts. Les forces internationales voulaient manifestement empêcher une colonne de descendre vers Bangui.

 

ll est environ 13h30 ce samedi à Sibut quand retentissent au loin des détonations. En ville tout le monde comprend de quoi il s'agit. « Depuis hier matin, un important groupe d'hommes armés est signalé à une douzaine de km vers l'est aux abords de la route qui mène à Bambari », nous explique une source bien informée sur place.

 

Selon nos informations, il s'agit d'éléments du FPRC, branche de l'ex-Seleka conduite par Nourredine Adam. Depuis plusieurs jours, des dizaines d'hommes du FPRC en provenance du Nord étaient bloqués à Dékoa par la Minusca. Ils seraient donc finalement parvenus à contourner Dékoa et se sont retrouvés là, en espérant pouvoir descendre vers Bangui.

 

Ce samedi matin, des discussions avaient été engagées entre les chefs de cette colonne, conduite par un certain général Adoum, les autorités de Sibut et le chef du contingent deCasques bleus qui y sont déployés. Négociations qui n'ont rien donné.

 

En début d'après-midi donc, une patrouille des forces internationales repère ce groupe d'environ 150 à 200 hommes et leurs pick-up. Un hélicoptère de combat français pris à partie ouvrira le feu provoquant d'importants dégâts humains et matériels sur le convoi Seleka.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

08/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Après une semaine de heurts, la situation s’est apaisée dans la capitale centrafricaine, même si des tensions perdurent. La semaine a été marquée par la reprise des activités économiques.

 

 La MINUSCA a maintenu ses opérations de stabilisation et de sécurisation et ainsi permis le rétablissement de la libre circulation dans Bangui.

La force Sangaris reste organisée en force de réaction rapide au profit de la MINUSCA. Centrée sur Bangui, elle conserve un point d’appui à Sibut pour lui permettre d’intervenir en province le cas échéant. Cette semaine, elle a participé à des patrouilles conjointes dans la capitale aux côtés des forces internationales.

 

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:55
Opération Serval - Sur la route entre Markala et Dabali 19 et 20 janvier 2013 photo EMA

Opération Serval - Sur la route entre Markala et Dabali 19 et 20 janvier 2013 photo EMA

 

06/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

[ SÉRIE : Horizon 2017 pour Hollande 7/9 ] Ces trois dernières années, le président a engagé l'armée française dans des opérations extérieures très exigeantes. Avec succès. Et cette réussite, il la doit en grande partie à un homme, Jean-Yves Le Drian.

 

Si l'on devait retenir une seule image symbolisant la réussite de François Hollande en tant que chef des armées, c'est bien son incroyable bain de foule dans les rues de Tombouctou, une des villes maliennes libérées par l'armée française en février 2013 face à des islamistes radicaux tout près de dicter leur loi à l'État malien alors en perdition. Tout comme d'ailleurs François Hollande dans les sondages d'alors en France.

Car, incontestablement, François Hollande, depuis son arrivée à l'Élysée, s'est mué en chef de guerre aussi implacable qu'inattendu. Il a lancé l'armée française, alors à bout de nerfs, dans des opérations extérieures très exigeantes. Avec succès, que ce soit au Mali (opérations Serval, puis Barkhane), en Centrafrique (Sangaris) ou en Irak (Chammal) et maintenant en Syrie, où la France a procédé à des frappes aériennes contre Daesh.

Si François Hollande a beaucoup utilisé le glaive, il a su aussi se servir du bouclier. Il a pris la décision de mettre l'armée dans la rue pour protéger les Français, déboussolés, inquiets et marqués par l'attentat islamiste radical contre le journal Charlie. Il a lancé une opération intérieure de grande envergure et terriblement astreignante pour les armées, l'opération Sentinelle.

 

Jean-Yves Le Drian à la manœuvre

Cette réussite dans le domaine de la défense, il la doit en grande partie à un homme, qui est un fidèle, Jean-Yves Le Drian. "C'est le meilleur ministre de la Défense depuis très, très longtemps", résume un PDG d'une entreprise de défense. "C'est un ministre qui a des qualités humaines, d'écoute et d'empathie hors norme, explique le PDG de Thales, Patrice Caine. Du coup, ses interlocuteurs l'écoutent et surtout croient ce qu'il promet". Grâce à ces qualités, "il a réussi à mobiliser de façon exceptionnelle "l'équipe de France de défense" sur le budget, la coopération industrielle et l'exportation", précise le PDG de MBDA, Antoine Bouvier.

Bien sûr, tout n'a pas été parfait. Loin de là, notamment dans la préparation de la loi de programmation militaire 2014-2019. François Hollande a été tenté, sous la pression de la conjoncture, de faire des économies à bon compte sur le dos de la défense, sur les conseils de Bercy, parfois poussé par Matignon. Mais finalement, la ténacité de Jean-Yves Le Drian a eu raison de ces économies de court terme exigées par le ministère de l'Économie.

À la veille du 14 juillet 2013, François Hollande a d'ailleurs tranché et rassuré l'armée, très inquiète sur les coupes budgétaires brutales qui lui étaient plus ou moins promises. Ce soir-là, le président déclarait dans les jardins de l'hôtel de Brienne, la forteresse retranchée de Jean-Yves Le Drian, que "les crédits de la défense seront, à la différence de ceux de la plupart des ministères, préservés dans leur intégrité. C'est un effort que la nation fait, non pas pour les armées, mais pour sa propre sécurité". Il mettait ainsi fin à une guerre en coulisse très brutale entre Bercy et Brienne.

Cette déclaration de François Hollande allait s'avérer malheureusement très visionnaire. Quelques mois plus tard, l'attentat de Charlie-Hebdo et les menaces de plus en plus proches des Français réveillaient définitivement les consciences. Et la France se rappelait l'importance des armées pour sa sécurité... D'où la réactualisation de la loi de programmation militaire (LPM), augmentée en mai dernier de 3,8 milliards d'euros et débarrassée de ces encombrantes recettes exceptionnelles transformées en crédits budgétaires (5,2 milliards).

 

"Ils mouillent leur chemise à l'exportation"

"Jean-Yves le Drian a renforcé la communauté de défense, estime Antoine Bouvier. Il a une vraie compréhension des enjeux industriels". Qu'ils soient de droite ou de gauche, les industriels ne tarissent pas d'éloges sur l'action et le bilan de Jean-Yves Le Drian. Et notamment dans un domaine bien particulier, l'exportation, où le tandem Hollande/Le Drian a réussi à exporter déjà deux fois le Rafale (Égypte et Qatar)... en attendant les Émirats Arabes Unis et l'Inde. Certainement d'ici à la fin de l'année.

"Ils "font le job", ils mouillent leur chemise à l'exportation. Ils nous aident beaucoup. Ce sont de vrais professionnels", souligne le PDG de Safran, Philippe Petitcolin. D'autant que "chacun reste à sa place", précise-t-il. "Je n'ai jamais vu le ministre négocier un prix", confirme Patrice Caine. "Il a su nouer des liens personnels avec les principaux pays partenaires de la France", précise Antoine Bouvier.

Et ça marche. "Après 4,7 milliards d'euros de prises de commande à l'exportation en 2012, puis 6,9 milliards en 2013 et enfin 8,2 milliards en 2014, nous pourrions dépasser les 15 milliards en 2015", explique le ministère de la Défense. Ce qui devrait être un record très difficile, voire impossible, à battre à l'avenir.

 

Une consolidation industrielle qui reste à faire

Enfin, Jean-Yves Le Drian a également eu une influence sur la consolidation de l'industrie de l'armement française. A dose très homéopathique simplement. Loin, très loin en tout cas des ambitions de François Hollande avant de devenir président quand il voulait redistribuer toutes les cartes de l'industrie de l'armement tricolore. En plein cœur de la campagne présidentielle, très exactement  le 11 mars 2012, François Hollande fustigeait la famille Dassault et son emprise sur l'industrie de défense...

"Nous avons à construire des grands groupes industriels de défense, expliquait alors le candidat Hollande. (...) Je n'entends donc déléguer à quiconque cette responsabilité de tracer l'avenir des grands groupes industriels de défense, et certainement pas à des intérêts privés ou financiers à qui le gouvernement sortant s'est trop souvent plié. Qu'il y ait des fournisseurs, c'est bien légitime. De grands industriels, nous les respectons. Mais attention à la confusion".

Jean-Yves Le Drian a toutefois quelques succès à son tableau. Notamment le rapprochement européen entre Nexter et l'allemand Krauss-Maffei Wegmann dans l'armement terrestre, un très vieux serpent de mer à qui le ministre a tordu le cou. Il suit également avec beaucoup d'attention le projet encore très amont de regrouper les activités de bâtiments de surface des groupes navals Fincantieri et DCNS, dont le site de Lorient est au cœur de cette opération. Un site qui lui est très cher.

Mais il manque encore à François Hollande et à son ministre, qui lui a déjà fait gagner tant de batailles, une opération d'envergure structurante, à l'image de ce qu'aurait pu être une fusion EADS-BAE Systems. Un objectif aujourd'hui compliqué à atteindre...

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

05 octobre 2015 par Jean-Dominique Merchet - L'Opinion.fr

 

Les récentes violences à Bangui compliquent le retrait de l'opération Sangaris, qui espère passer le relais le plus tôt possible aux Casques bleus de la Minusca

 

Les faits - Les violences qui ont embrasé Bangui fin septembre ont fait 61 morts et 300 blessés, a annoncé lundi le gouvernement centrafricain, révisant à la hausse de précédents bilans faisant état d'une quarantaine de morts. Alors que la vie reprend son cours dans la capitale, un rassemblement pour la paix y a été organisé dimanche. 900 militaires français sont toujours présents sur place, près de vingt mois après le déclenchement de l'opération Sangaris.

 

Suite de l’article

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 11:55
Terre information magazine du mois de septembre en ligne !

 

01/10/2015 Armée de Terre

 

Le 267e numéro du magazine d’information de l’armée de Terre est en ligne. Il vous propose un panorama précis et complet de l’actualité récente de l’armée de Terre et vous informe sur les activités majeures des régiments.

 

Au sommaire ce mois-ci, un reportage depuis la République centrafricaine à travers l’opération SANGARIS, le point sur le déménagement de l’état-major de l’armée de Terre à Balard et un dossier détachable sur les coulisses du 14 juillet.

 

Retrouvez également les rubriques récurrentes (actualités, opex, entraînement, vie des unités, etc.) dédiées aux principales missions dans lesquelles les hommes et les femmes de l’armée de Terre sont engagés en France comme à l’étranger.

 

Le TIM du mois de septembre est à votre disposition pour vous informer et vous divertir.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:56
Colis de Noël pour les soldats français en opérations extérieures


source ANAJ-IHEDN
 

L’ANAJ-IHEDN a le plaisir d’être partenaire de Solidarité Défense pour participer à l’opération :

Colis de Noël pour les soldats français en opérations extérieures

 

Lundi 16 novembre 2015 - 9h00 à 17h00 / Hôtel des Invalides Paris
 

« Ceux qui nous défendent ont parfois besoin de nous ! » Telle est la devise de l’association Solidarité Défense qui organise l’envoi de colis de Noël pour les militaires français en opérations extérieures (Opex). Chaque année depuis 1995, Solidarité Défense offre un colis de Noël à tous les soldats éloignés de leurs familles.

L’objectif de l’association est de témoigner du soutien de la société civile à son armée à travers un colis symbolique remis à nos 8500 militaires actuellement déployés en opérations extérieures. Ce colis  se compose d’un petit sac portable à dos multi-usages comportant :
– une lettre de voeux signée du Président de la République
– une carte de voeux de Solidarité Défense
– des documents de différentes associations concernées par le lien Armées-Nation
– 2 ou 3 dessins d’enfants (30.000 collectés dans près de 600 écoles et collèges) avec une carte de correspondance réponse permettant aux soldats de remercier l’auteur des dessins via son école, instituant ainsi un lien concret entre l’armée et la jeunesse
– quelques petits cadeaux (powerbank, bonbons, un jeu de cartes, un bloc-note repositionnable, un stylo, etc.).

Cette année un colis sera également remis aux 3800 militaires déployés en région parisienne dans le cadre de l’opération « Sentinelle ». Ces militaires, venant de toute la France, passent les 3 semaines encadrant les fêtes loin de leur famille.

Partenaire de l’édition 2015, l’ANAJ-IHEDN se propose d’y associer plusieurs jeunes pour participer à l’élaboration des colis, le lundi 16 novembres aux Invalides, aux côtés de bénévoles, militaires et civils de la Défense, lycéens d’Ile-de-France ou membres d’associations. Si vous souhaitez contribuer à l’opération, merci de vous inscrire :

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 18:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

01/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Alors que la situation restait globalement calme ces dernières semaines, la ville de Bangui a connu un épisode de violence entre le samedi 26 et le mercredi 30 septembre 2015. Trois niveaux de crise se sont agrégés : des heurts intercommunautaires, des troubles à l’ordre public marqués par des pillages et des affrontements entre petits groupes armés, enfin des revendications de nature plus politique.

 

Quelques actions de combat ont opposé localement des membres des groupes armés aux forces de la MINUSCA, puis à Sangaris dans la journée du mardi 29 septembre. Le retour du chef de l’État de transition, madame Catherine Samba Panza, mercredi 30 septembre, a ramené le calme dans la capitale centrafricaine.

 

Dans cette phase de tensions, les forces internationales ont pleinement joué leur rôle. Elles se sont interposées pour enrayer le processus de la violence. La MINUSCA police est intervenue en premier ligne pour stopper les violences intercommunautaires. Pour mettre fin aux exactions menées par les groupes armés, elle a été renforcée par des éléments de la MINUSCA force présents dans la capitale. De son côté, la force Sangaris est intervenue en appui dans différentes actions, notamment aux abords de l’aéroport de M’Poko.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:45
photo EMA / Arméé de Terre

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24/09/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 21 septembre 2015, la force Sangaris s’est rassemblée sur le camp de M’Poko à Bangui pour la cérémonie officielle de transfert d’autorité.

 

Après la revue des troupes et la montée des couleurs, le général Pierre Gillet a alors procédé à la lecture de l’ordre du jour avant de transmettre officiellement le commandement de l’opération  Sangaris au colonel Nicolas Guisse. Le ministre de la Défense centrafricaine, madame Koyara, et monsieur Malinas, ambassadeur de France, ont assisté à la cérémonie aux côtés des représentants de la communauté internationale - notamment la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine) et l’EUMAM (mission militaire européenne).

 

Sur le plan opérationnel, les objectifs visés par le plan de campagne stratégique ont été atteints durant ce mandat. Le général Pierre Gillet achève une mission de six mois marquée par la stabilisation de la situation sécuritaire dans le pays et l’atteinte de la pleine capacité opérationnelle de la MINUSCA en avril 2015. Parallèlement à la montée en puissance de la MINUSCA, Sangaris s’est progressivement réarticulée pour atteindre son format actuel de force de réaction rapide – en appui des Casques bleus.

 

Environ 900 militaires sont déployés dans l’opération Sangaris aux côtés des 10 500 militaires et policiers de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, elle vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de protéger les populations civiles et d’appuyer la mise en œuvre de la transition en République centrafricaine.

photo EMA / Arméé de Terrephoto EMA / Arméé de Terrephoto EMA / Arméé de Terre
photo EMA / Arméé de Terre

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 15:45
Opex Afrique - crédits EMA

Opex Afrique - crédits EMA

 

29-09-2015 par RFI

 

Lors de son intervention devant le sommet consacré au renforcement des opérations de maintien de la paix de l'ONU, François Hollande a annoncé que la France allait former plus de 100 000 soldats africains d'ici 2020 de sorte que l'Afrique puisse assurer sa propre sécurité.

 

En marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, les Etats-Unis avaient organisé un sommet sur les moyens de renforcer les 16 missions de l'ONU dans le monde, où servent déjà 125.000 soldats, policiers et civils venus de plus de 120 pays. La multiplication des conflits, notamment en Afrique, fait que le réseau des missions « n'arrive plus à répondre » à une demande croissante, a assuré le président Obama.

 

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:45
photo EMA

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22/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le général Pierre de Villiers était en République Centrafricaine puis au Tchad les 1er et 2 septembre 2015 où il a retrouvé les hommes et les femmes engagés dans les opérations Sangaris et Barkhane.

 

Planifiés dans les jours qui ont immédiatement suivi « la rentrée », ces déplacements sont jugés indispensables par le CEMA. Ils lui permettent non seulement de s’imprégner des réalités du terrain, mais également de transmettre en direct son évaluation stratégique de la situation sécuritaire ainsi que ses orientations. Le 1er septembre, le CEMA a commencé par un point de situation avec les principaux acteurs de l’opération Sangaris. Cette inspection de théâtre s’est déroulée au moment où le contingent français se réarticule sur un format de « force de réaction rapide » au profit de la mission de l’ONU (la MINUSCA), dont le déploiement a été rendu possible par l’action de Sangaris. C’est ce que le CEMA a rappelé dans son allocution aux forces. "Grâce à Sangaris, la communauté internationale a pu se déployer ... Aujourd’hui, la MINUSCA a pris, et avec succès, le relais de notre action."

 

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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 16:45
Sangaris : Point de situation au 24 septembre 2015

 

24/09/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la cérémonie de transfert d’autorité entre le général de brigade Pierre Gillet et le colonel Nicolas Guisse, nouveau commandant de la force Sangaris. Cette cérémonie s’est déroulée le 21 septembre 2015 sur le camp de M’Poko à Bangui. Le ministre de la Défense centrafricaine, Madame Koyara, et monsieur Malinas, ambassadeur de France, ont assisté à la cérémonie aux côtés des représentants de la communauté internationale - notamment la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine) et l’EUMAM (mission militaire européenne).

 

Le général Pierre Gillet achève une mission de six mois qui a été marquée par la poursuite de la stabilisation de la situation sécuritaire dans l’ensemble de la RCA, ainsi que par l’atteinte de la pleine capacité opérationnelle de la MINUSCA, fin avril 2015. Sous son commandement, le mandat IV de l’opération Sangaris a atteint les objectifs du plan de campagne stratégique. En décembre 2015, la France était intervenue en urgence en Centrafrique pour rétablir un minimum de sécurité et permettre le déploiement de la communauté internationale. Désormais, alors que le processus devant mener aux élections est engagé, l’achèvement de la montée en puissance de la MINUSCA a permis à la force Sangaris de se réarticuler progressivement pour atteindre un format de force de réaction rapide – en appui des « Casques bleus ».

 

Environ 900 militaires sont déployés dans l’opération Sangaris aux côtés des 10 500 militaires et policiers de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, elle vise dorénavant à appuyer la MINUSCA, chargée de protéger les populations civiles et d’appuyer la mise en œuvre de la transition en République centrafricaine.

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 11:55
La 2e BB en mouvement

 

20/09/2015 Armée de Terre

 

L’armée de Terre au contact s’investit dans un nouveau modèle où l’engagement opérationnel et la réorganisation organique sont les maîtres mots. En visite à Illkirch-Graffenstaden, le général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a rappelé aux cadres de la 2e brigade blindée (2e BB) ses attentes et objectifs.

 

D’emblée, le général donne la tonalité de sa feuille de route : « C’est une brigade qui a une forte pression ». En effet, pour la 2e BB, les évolutions du modèle « Au contact » se traduisent par le renforcement de nouvelles unités élémentaires au sein des régiments d’infanterie et de cavalerie et par l’intégration du 92e régiment d’infanterie.

Une orientation évidemment partagée par le commandant de la brigade, le général Jean-François Lafont-Rapnouil : « La première priorité est très claire, c’est le maintien de la capacité opérationnelle ». Dans cette optique, le général s’apprête ainsi à projeter 2 700 de ses militaires en opération extérieure et en mission de courte durée de novembre prochain à l’été 2016.

Parallèlement bien implantée sur le territoire national dans le cadre de l’opération SENTINELLE, la 2e BB conforte ainsi son rôle de brigade de haute intensité et s’affirme comme l’échelon essentiel dans le cadre de la préparation opérationnelle.

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre


18.09.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Après un avis pour un Super-Puma au profit des régiments d'hélicoptères de combat en métropole (voir mon post ici), voici un avis de marché à bons de commande relatif à "l’affrètement d’un hélicoptère bimoteur avec équipage et mécaniciens pour mettre en oeuvre des rotations afin d’assurer le transport de fret et de passagers, de jour comme de nuit selon une disponibilité de sept jours sur sept 24 heures sur 24" en RCA.

Les candidats ont jusqu'au 25 septembre pour répondre. Durée du marché: six mois renouvelable deux fois par reconduction expresse.

L'affrêteur retenu devra répondre aux besoins du ministère de la Défense avec un préavis de 24 heures. Les acheminements se feront au départ et à l’arrivée de Bangui. Les principales destinations sont: Bouar, Ndele, Bambari, Kaga Bondoro, Sibut et Bria. L'avis précise que: "outre ces destinations, les vols pourront desservir d’autres destinations en République Centrafricaine, y compris des terrains sommaires et des zones de posé hélicoptère (ZPH), en fonction des besoins de la Force Sangaris".

Sangaris (900 hommes) disposerait actuellement de 7 hélicoptères (2 Gazelle, 3 Puma, 2 Tigre), après le départ de 3 Puma fin mai et en attendant le retour des Fennec

L'avis prévoit quatre types d’hélitransport :
- hélitransport de passagers : transporter jusqu’à 15 personnes minimum (VIP et civils de toute nationalité, combattants, équipe spécialisée, etc…). 
- Hélitransport de fret ; participer au soutien logistique des forces Sangaris déployées sur le pays,
- Hélitransport combiné : combiner les deux types d’hélitransport précédant.
- Hélitransport particulier : en situation de tension ou de crise, participer à l’évacuation de ressortissants civils sur l’ensemble du pays. L’hélicoptère doit pouvoir transporter des passagers ou du fret (eau, nourriture sèche, pièce de rechange, munitions, carburant et fret IATA ou autre) ou un mixte des deux.

 

Réflexion. Ce marché relève de la politique de la rustine: on bouche les trous au coup par coup. Un avion à Gao, un autre à Ouga, un hélico ici. Rien de mieux pour engendrer une guéguerre des opérateurs qui s'écharpent pour ces micro-marchés, au risque de faire voler des avions et des équipages "pas au top". On n'oubliera pas que dans les critères d'attribution, le prix, c'est 65% de la note finale.

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 07:45
Sangaris : point de situation du 10 septembre

 

10/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Le mandat Sangaris IV est en cours d’achèvement. Il a permis d’amener le plan de campagne stratégique quasiment à son terme. Pour rappel, la force Sangaris s’est engagée en décembre 2013 avec un double objectif :

- faire cesser les massacres et rétablir un niveau de sécurité minimal ;

- préparer et faciliter le déploiement de la communauté internationale, seule capable de régler la crise centrafricaine dans la durée et dans sa globalité (dimensions politique, économique et juridique).

 

La situation semble désormais stabilisée même si elle peut être encore fragilisée par l’existence de troubles ponctuels, dont certains relèvent toutefois d’actes de banditisme. Pour y faire face, la MINUSCA est désormais pleinement opérationnelle. Son action contribue à la stabilisation du pays, comme en témoigne la montée en puissance du processus électoral qui suit son cours. De leur côté, les éléments de Sangaris, qui depuis juillet 2015 sont déployés en force de réaction rapide, poursuivent leur mission d’appui aux opérations conduites par la force internationale.

 

Le dispositif de la force Sangaris s’articule autour de 900 militaires environ. La MINUSCA compte pour sa part près de 10 500 militaires et policiers ainsi qu’environ 1 500 agents civils responsables du volet politique du règlement de la crise.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 09:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

03/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Contexte :

La situation est aujourd’hui globalement stabilisée. La fin du mois d’août a cependant été marquée par la réapparition de tensions à l’est du pays.

Désormais pleinement opérationnelle et responsable de la stabilisation de la Centrafrique, la MINUSCA est intervenue pour apaiser la situation en particulier dans les villes de Bambari et de Bria. La détermination des forces internationales ainsi que le message de fermeté du nouveau chef de la Mission de l'ONU en Centrafrique (MINUSCA), M. Parfait Onanga-Anyanga, ont permis de ramener les différentes parties dans une logique de dialogue.

 

Action de la force :

La force Sangaris, est aujourd’hui constituée en force de réaction rapide, en mesure d’intervenir à la demande de la force onusienne. En août, alors que les unités de la force française se sont recentrées sur une mission de contrôle de zone aux abords de la capitale, une partie des éléments du GTIA Centurion se sont déployés au contact des éléments de la MINUSCA dans le couloir central.

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