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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 07:50
Satellites : panne allemande pour le programme Galileo

10/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le constructeur allemand OHB boit la tasse. Et Galileo prend à nouveau du retard. La PME allemande est incapable d'assurer seule la livraison des satellites. Astrium et Thales Alenia Space ont été appelés en renfort à la demande de l'Agence spatiale européenne.

 

C'est chaud bouillant en ce moment dans la communauté spatiale. La raison ? Les difficultés d'OHB sur le programme Galileo, dont seuls quatre satellites IOV (In-Orbit Validation) de la constellation sont déjà en orbite au lieu de 18 depuis la fin de 2012. "Le programme ne va pas bien", assure un bon connaisseur du dossier. La PME allemande, à qui l'Union européenne a confié la fabrication de 22 satellites FOC (Full Operational Capability) de la constellation du futur GPS européen, est aujourd'hui incapable de s'en sortir toute seule sans aide, estiment plusieurs sources concordantes interrogées par La Tribune.

 

Arrivé en juin au centre d'essai de l'Agence spatiale européenne (ESA) l'Estec à Noordwijk (Pays-bas), le premier satellite n'est toujours pas qualifié alors qu'il aurait dû l'être dès le mois d'août. Pourquoi ? L'Estec n'avait pas les capacités pour le faire, explique-t-on à La Tribune. Le satellite devrait être finalement qualifié en novembre à l'issue des essais sous vide. L'union européenne (UE), l'ESA et l'agence spatiale allemande (DLR) sont donc mobilisés pour aider le soldat OHB mais la situation, selon plusieurs sources concordantes, semble compliquée.

 

Deux audits sur OHB

 

Deux audits - l'un de l'ESA, l'autre de Roland Berger Allemagne pour le compte de l'UE - ont été diligentés pour connaître l'étendue des déboires chez OHB... que cherchent absolument à minimiser aussi bien l'Union européenne que l'ESA, l'Allemagne et bien sûr l'industriel. "Nous avons notre part de responsabilité sur les retards mais pour seulement un tiers, confie-t-on au sein d'OHB. On avait sous-estimé certains risques et certains défis".

 

Grand artisan du programme Galileo, le  commissaire européen en charge de l'espace, Antonio Tajani, souhaiterait partir sur un succès de Galileo avant les élections de mai 2014. D'où sa  discrétion sur un sujet qui fâche. Tout comme le directeur général adjoint de la direction générale Entreprise et Industrie, le Dr Paul Weissenberg. Pour autant, la commission n'avait semble-t-il pas encore toute l'expérience pour gérer un programme de cette envergure, estime un industriel concerné par le programme Galileo.

 

Astrium et Thales appelés au secours

 

Pourtant, l'audit de Roland Berger aurait pointé la gestion défaillante du programme Galileo par OHB, qui aurait cumulé de nombreuses erreurs en terme de choix de technologies (des composants non adaptés) et de management. Aussi, selon ces mêmes sources, Astrium (EADS), le rival malheureux dans les deux compétitions organisées par l'Union européenne en janvier 2010 (14 satellites) puis en février 2012 (8), ainsi que Thales Alenia Space (TAS), ont été appelés au début de l'été pour jouer les pompiers de service à la demande de l'ESA et de l'UE pour aider OHB à remettre le programme sur les rails. Ce qu'on dément chez OHB, qui assure que c'est l'entreprise, qui a fait appel aux deux industriels.

 

La filiale spatiale d'EADS a une mission d'assistance à maîtrise d'œuvre pour aider OHB à gérer un programme de cette envergure. Un comble... quand on connait les rapports difficiles entre les deux groupes. Pour sa part, TAS, qui avait interdit de concourir en 2010 pour de sombres raisons de retour géographique, a été lui aussi appelé au secours pour aider les équipes d'OHB dans l'intégration des satellites de la constellation dans les deux chaînes de production sur deux sites de l'entreprise allemande. Une expertise reconnue de TAS Italie, qui a déjà travaillé notamment sur les constellations O3b, Globalstar et Iridium. Dans ce cadre, TAS a donné son accord pour envoyer une grosse équipe d'experts expérimentés en Allemagne. Pas question en revanche pour l'industriel tricolore d'avoir une quelconque responsabilité sur les satellites en orbite.

 

La constellation aurait dû être lancée fin 2012

 

Pour le calendrier de mise en service des satellites, c'est le flou qui règne. D'autant que l'ESA aurait dû publier début octobre un nouveau calendrier. Ce qui n'a pas été le cas. Car l'ESA attend la fin des essais sous vide, qui pourraient faire apparaître de nouveaux risques pour "solidifier" un calendrier. Une bonne fois pour toute. Petite piqûre de rappel. Les 14 satellites devaient être normalement en orbite fin 2012 pour la mise en service du service Galileo. Avec seulement 18 satellites sur les 27 au total, l'Europe aurait pu ouvrir un service à hauteur de 95 % du temps, notamment le service public réglementé, le service recherche et sauvetage mais pas le service commercial, qui devait être seulement à l'essai.

 

Le programme a été recalé une première fois depuis. Le lancement des deux premiers Galileo de la série des 14 était prévu en avril 2013. Arianespace a gardé des slots en avril, mai et juin pour Galileo, qui doit être lancé par Soyuz en principe. Chez OHB, on maintient que les deux premiers satellites pourront être lancés fin mai, début juin. Ce qui semble aujourd'hui optimiste. Car certains estiment que les 14 satellites ne seront pas lancés d'ici à la 2014. "Huit, ce serait miraculeux, quatre ce serait déjà bien", explique-t-on à la Tribune. Les services et donc les emplois générés par Galileo attendront... 2015. D'autant que les pays n'ont pas l'argent dans la mise en œuvre des services.

 

Un peu de retard, selon Geneviève Fioraso

 

Interrogée par "La Tribune", la ministre en charge de l'espace, Geneviève Fioraso, a reconnu début septembre dans une interview que le programme a "effectivement un peu de retard dans la livraison des satellites", mais, avait minimisé son impact en estimant que "pour un tel programme, c'est assez fréquent et cela ne remet pas en cause son intérêt".

 

Toutefois, il est notamment reproché à OHB, qui n'était jusqu'alors qu'un simple assemblier de satellites, d'avoir assuré à l'ESA lors des deux appels d'offre qu'il disposait de toutes les compétences pour maîtriser un programme de cette envergure, explique-t-on à La Tribune. Or, ce ne semble pas être le cas. "Ces retards étaient courus d'avance, il en fallait pas confier ce programme à une PME", note une autre source contactée. D'autant que le choix de la Commission en faveur des industriels allemands était fléché pour des questions de retours géographiques.

 

Rivalité entre l'ESA et l'UE

 

A qui la faute ? A l'UE et à l'ESA, qui sont comme chien et chat depuis la montée en puissance de la Commission en matière d'espace, se renvoient aujourd'hui mutuellement la responsabilité des déboires d'OHB, qui en 2010 avait été surpris d'être sélectionné pour l'ensemble des 14 satellites. "Nous nous attendions à être une double source d'approvisionnement et avoir quatre satellites, au mieux huit. Nous n'avions pas anticipé", rappelle-t-on chez OHB. Cette nouvelle crise intervient alors que l'UE et l'ESA sont en train de négocier une nouvelle gouvernance en matière de politique spatiale européenne.

 

Lors de la sélection d'OHB en janvier 2010, ce choix était une victoire passée un peu inaperçu de l'UE face à l'ESA. Car, au plus haut niveau de l'ESA, ce n'est pas tout à fait le choix qui aurait été fait. "L'ESA aurait pris en compte la dimension industrielle du projet", expliquait-on à la Tribune à cette époque. Sous-entendu, la réalisation des quatorze satellites (566 millions d'euros) aurait sans doute été partagée entre les deux rivaux, avec une prime à l'offre mieux-disante d'OHB.

 

Le commissaire européen aux Transports, Antonio Tajani, en a décidé autrement en choisissant OHB, bien aidé par Astrium qui avait présenté alors une offre commerciale très médiocre. La PME allemande avait du coup la meilleure offre technique et financière, selon les conclusions techniques d'une commission mixte ESA-UE. Mais aujourd'hui, on reproche aujourd'hui à l'ESA, selon des sources concordantes, son manque d'expertise et d'analyse sur les capacités d'OHB à maîtriser le programme Galileo.

 

Y avait-il la place pour un troisième champion européen ?

 

Avec OHB, l'UE et l'ESA a créé un troisième champion européen alors qu'Astrium et TAS ont déjà dû mal à vivre à deux. Résultat, en France, on commence à reparler d'un rapprochement entre les deux constructeurs de satellites. Ce qui serait un bain de sang au niveau social...Et tout "bénéf" pour l'Allemagne, qui est en train de gagner des compétences grâce aux redondances organisées par l'UE et l'ESA. C'est toute la morale de cette histoire. Et dire que Berlin avait voté contre le financement de Galileo en 2007.

 

Le coût d'un satellite et de son lancement s'élève entre 70 et 80 millions d'euros. Le double quand on intègre dans la facture le système sol, la gestion de la constellation et les tests. Au total, un satellite Galileo coûte aux contribuables européens 160 millions d'euros.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 11:50
European Ground Stations Enable Galileo Search and Rescue Testing

 

Oct 8, 2013 ASDNews Source : European Space Agency

 

ESA’s completion of a pair of dedicated ground stations at opposite ends of Europe has enabled Galileo satellites in orbit to participate in global testing of the Cospas–Sarsat search and rescue system.

 

The Maspalomas station, at the southern end of the largest island of the Canary Islands, at the southern fringe of European waters, was activated in June. And this last month has seen the Svalbard site on Spitsbergen in the Norwegian Arctic come on line – the two sites can already communicate and will soon be performing joint tests.

 

This speedy progress has enabled the participation of the latest two Galileo satellites in an international  demonstration and evaluation programme – a worldwide test campaign for a new expansion of the world’s oldest and largest satellite-based rescue system, Cospas–Sarsat.

 

Founded by Canada, France, Russia and the US, Cospas–Sarsat has assisted in the rescue of tens of thousands of souls in its three decades of service. Distress signals from across the globe are detected by satellites, then swiftly relayed to the nearest search and rescue (SAR) authorities.

 

Now the programme is introducing a new medium-orbit SAR system to improve coverage and response times, with the Galileo satellites in the vanguard of this major expansion.

 

Supporting search and rescue is a separate function to Galileo’s main task of providing global navigation and timing services, but no less important.

 

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 07:55
La maquette du démonstrateur du lanceur aéroporté Eole monté dans la veine de la soufflerie L2 du centre de Lille

La maquette du démonstrateur du lanceur aéroporté Eole monté dans la veine de la soufflerie L2 du centre de Lille

08.10.2013 ONERA

 

Le démonstrateur aéroporté Eole, dont le développement est coordonné par l'Onera, s'inscrit dans le programme étudiant Perseus, dont le Cnes est maître d'ouvrage.

Les essais en soufflerie menés au centre Onera de Lille dans L2 permettront de définir l'ensemble des caractéristiques aérodynamiques, statiques et dynamiques du démonstrateur, en vue de la préparation des lois de pilotage et de commande ainsi que de l'évaluation de ses performances. Ce projet de réalisation d'un démonstrateur volant, dont la fabrication puis la mise en oeuvre finale sont confiées à Aviation Design [adjets.com], débouchera sur un système expérimental opérationnel mi 2013.

Le projet Eole est issu de travaux menés avec le Cnes depuis plusieurs années. Son principe est celui du lancement aéroporté. L'idée générale est d'emmener à l'aide d'un avion ou d'un appareil automatique semblable à un avion une fusée jusqu'à une certaine altitude pour mise à feu. On remplace ainsi le premier étage du lanceur "classique" par un véhicule qui est réutilisable pour d'autres lancements.

Ce type de lancement vise le marché de la mise en orbite de nano-satellites, c'est à dire des satellites dont la masse est comprise entre quelques kilogrammes et quelques dizaines de kilogrammes. La fusée correspondant à ce besoin atteindrait une masse de 4 tonnes et le véhicule porteur aurait alors nécessairement une envergure comparable à celle d'un d'un Falcon voire A320, par exemple (l'envergure du démonstrateur n'est que de 6,7 m ).

Traditionnellement, ces satellites sont mis en passagers de satellites commerciaux classiques sur des lanceurs conventionnels (type Ariane 5). Inconvénient : la trajectoire n'est pas optimale pour le petit système. Les créneaux de lancement ne sont pas non plus choisis. L'avantage d'un système dédié au lancement de ces nano-satellites est de permettre plus d'efficacité et de performance et réagir promptement à des évènements comme des catastrophes humanitaires (mise en place de systèmes d'observation ou de relais de communication dédiés).

L'objectif de l'Onera est de réaliser un démonstrateur volant (6,7 m d'envergure) instrumenté et disposant de capacités de représentativité dynamique. Ce sera un banc d'essai capable d'emmener des maquettes de fusée et de les larguer, principalement pour comprendre les interactions entre les deux véhicules au moment du largage, mais aussi pour prédire le comportement et les qualités de vol, en complément des calculs et essais en soufflerie...

Le démonstrateur Eole a fait l'objet d'un dépôt de brevet, commun à Aviation Design, Cnes et Onera.

L'équipe Onera responsable de l'étude est composée de Jean Hermetz [Jean.Hermetz\AT\onera.fr] et Julie Ledogar [Julie.Ledogar\AT\onera.fr]. Ce projet est supervisé au Cnes par Jean Oswald [Jean.Oswald\AT\cnes.fr].

 

Simulation numérique deé écoulements autour d'Eole
Simulation numérique deé écoulements autour d'Eole

 

Discussion technique autour de la maquette d'Eole à l'échelle 1:2 dans la veine de L2
Discussion technique autour de la maquette d'Eole à l'échelle 1:2 dans la veine de L2

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 17:50
Thales Alenia Space signs contract for EGNOS services worth more than 120 million euros

Sep 27, 2013 ASDNews Source : Thales Group

 

Thales Alenia Space today announced the signature of a contract with Telespazio worth more than 120 million euros, within the scope of a contract for the supply of EGNOS services (European Geostationary Navigation Overlay Service), signed by ESSP (European Satellite Services Provider) and Telespazio in July 2013. The overall contract covers EGNOS support and maintenance operations for a period of eight years. As the lead program partner, Thales Alenia Space is responsible for EGNOS maintenance, including obsolescence management and minor upgrades. The aim is to guarantee an optimized service level, as well as to integrate new EGNOS system functions especially for aviation and maritime transport applications.

 

EGNOS, the European Geostationary Navigation Overlay System, is designed to improve the positioning messages supplied by GPS (Global Positioning System). Thales Alenia Space is the EGNOS prime contractor. EGNOS was deployed starting in 2005, and has been operational in "open service" since 2009. The system's "Safety of Life" service was officially declared operational in March 2011, and enables its use in the aviation sector for landings, as well as precision approaches to European airports, without requiring ground guidance systems.

 

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:55
Une reconnaissance universitaire pour un passionné de l’espace

27/09/2013 CNE Nollot - CDAOA

 

«Toutes mes félicitations mon adjudant-chef!». Cette phrase, prononcée dans les locaux de l’Observatoire de Paris, le 10 septembre 2013, est venue couronner l’aboutissement du travail de l’adjudant-chef Lionel Birée, de la division «surveillance de l’espace » du CDAOA (commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes). En effet, ce sous-officier supérieur passionné a obtenu le diplôme d’université «Structure de l’univers» (DU SU).

 

L’adjudant-chef Birée a présenté un mémoire de fin de formation portant sur le thème de la météorologie de l’espace: du scientifique à l’opérationnel, en référence au projet FEDOME.

 

Ce cursus diplômant, débuté en 2012 sous la direction de M. Ludwig Klein, radioastronome de l’Observatoire de Paris, s’est terminé en apothéose pour l’adjudant-chef, astronome amateur et désormais innovateur accompli. En effet, après trois années de travaux, le système OSCEGEANE, développé en grande partie par l’aviateur, est aujourd’hui en service au profit des unités de la Défense. Ce système permet de visualiser l’environnement des satellites géostationnaires évoluant à 36000 kilomètres d’altitude dans le domaine spectral.

 

Aujourd’hui, l’adjudant-chef développe un prototype capable de surveiller, d’observer et de suivre les retombées atmosphériques à risque dans le domaine optique visible et infrarouge. Portant le nom de SOS RAR, ce projet verra le jour à l’horizon 2015.

Une reconnaissance universitaire pour un passionné de l’espace
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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 16:20
USAF Launches Third Advanced Extremely High Frequency Satellite

Sep 18, 2013  (SPX)

 

Cape Canaveral AFS FL - The third Advanced Extremely High Frequency (AEHF) military communication satellite, built by a Lockheed Martin team for the U.S. Air Force, was successfully launched today at 4:10 a.m. from Cape Canaveral Air Force Station aboard a United Launch Alliance (ULA) Atlas V rocket. Lockheed Martin confirmed signal acquisition at 51 minutes after launch.

 

The AEHF system provides vastly improved global, survivable, highly secure, protected communications for strategic command and tactical warfighters operating on ground, sea and air platforms.

 

The system also serves international partners including Canada, the Netherlands and the United Kingdom.

 

"The successful launch of the third AEHF satellite is a significant accomplishment for the nation's protected communications mission," said Mark Calassa, vice president of Protected Communication Systems at Lockheed Martin.

 

"AEHF is functioning well in tests, and allies are connecting to the system for the first time. It shows that our product is meeting mission needs, and we have room to expand capacity for both tactical and strategic users in the future."

 

AEHF takes advantage of several Lockheed Martin capabilities to deliver six satellites and a mission control segment. Lockheed Martin contributed payload system engineering, mission control ground software, solar arrays and the A2100 spacecraft bus, which is a dependable and low-risk platform for commercial, civil and military satellites.

 

Both AEHF-1 and AEHF-2 are on orbit, and AEHF-4 through -6 are progressing on schedule. All satellites are assembled at the company's Sunnyvale, Calif., facility.

 

A single AEHF satellite provides greater total capacity than the entire legacy five-satellite Milstar constellation. Individual user data rates will increase five-fold, permitting transmission of tactical military communications, such as real-time video, battlefield maps and targeting data.

 

In addition to its tactical mission, AEHF provides the critical survivable, protected and endurable communications links to national leaders, including presidential conferencing in all levels of conflict.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 13:54
Le lanceur russe Soyouz à Kourou aurait pu être une alternative à l'américain Falcon 9 - photo CNES

Le lanceur russe Soyouz à Kourou aurait pu être une alternative à l'américain Falcon 9 - photo CNES

19/09/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

L'Allemagne a choisi le lanceur américain Falcon 9 pour lancer trois satellites gouvernementaux alors que des lanceurs européens étaient disponibles. Elle met ainsi sérieusement à mal la préférence européenne.


 

« C'est un scandale », résume un acteur de la politique spatiale française. La communauté spatiale française est très, très colère contre la décision du ministère de la Défense allemand de confier, avec la complicité des constructeurs de satellites Astrium (groupe EADS) et OHB, le lancement de trois satellites identiques d'observation gouvernementaux au nouveau lanceur américain Falcon 9, développé par à la société SpaceX avec l'aide de la NASA.

C'est aussi le concurrent le plus féroce de la gamme de lanceurs européens opérés depuis la Guyane (Ariane 5, Soyuz et le petit lanceur italien Vega). Et comble du comble, selon nos informations, Arianespace n'aurait même pas été consulté pour ce contrat.

 

La semaine dernière, le président du CNES, Jean-Yves Le Gall, qui était il y a peu le PDG d'Arianespace, s'était publiquement interrogé sur la décision allemande.

« Il s'est déroulé cet été un événement, à mes yeux, très important c'est que l'Allemagne a acheté à SpaceX trois lancements pour ses satellites d'observation ; c'est lourd de sens, non ?, a estimé Jean-Yves Le Gall, dans une interview accordée à la lettre AeroDefenseNews. Or, ces satellites auraient pu être lancés par Vega ou Soyouz en Guyane, deux systèmes de lancement dans lesquels l'Europe a lourdement investi. Et je suis convaincu que si nous avions pu proposer une solution de lancement dans laquelle l'industrie allemande était partie prenante, ces satellites ne seraient pas partis chez SpaceX ».

 

La préférence européenne jetée à la corbeille

Mais mercredi, Astrium et OHB System AG ont signé un contrat d'environ 344 millions d'euros pour le développement, la fabrication et le lancement d'un satellite radar ultra-performant pour le système de surveillance par satellite SARah. Et donc de confier à SpaceX le lancement des trois satellites. Ce qui est un véritable coup de hache dans les principes de l'Agence spatiale européenne (ESA), qui préconise que les États membres fassent jouer la préférence européenne pour le lancement des satellites gouvernementaux et institutionnels.

 

"Jamais la France n'aurait donné son autorisation à une telle décision"

Un principe aujourd'hui bafoué par l'Allemagne, qui a donné l'autorisation à Astrium, pourtant actionnaire d'Arianespace à hauteur de 28,5 %, et d'OHB de choisir le lanceur Falcon 9, rival de la gamme de lanceurs (Ariane 5, Soyuz et Vega), opérés depuis le Centre spatial guyanais (CSG) à Kourou. « Jamais la France n'aurait donné son autorisation à une telle décision, explique-t-on à La Tribune. C'est en complète contradiction avec ce que dit l'Allemagne ».

 

Astrium a oublié d'évoquer Soyuz, voire le lanceur italien Vega, opérés depuis Kourou

Astrium, maître d'œuvre d'Ariane, a expliqué mercredi que son satellite SARah d'environ 3 tonnes était trop petit pour être lancé seul sur Ariane 5, conçue pour mettre sur orbite deux satellites à la fois, et trop gros pour un lancement double. Pourtant, selon nos informations, deux satellites pèseront chacun 720 kg tandis que le troisième pèsera 1,230 kg à la balance.

De plus, selon Astrium, il doit être placé sur orbite basse et non sur l'orbite géostationnaire où Ariane place le plus souvent ses charges. "Nous avons donc choisi le lanceur le plus adapté à la demande du client", a déclaré un porte-parole d'Astrium. Ce qui est vrai ( pour Ariane 5)... et faux. Car Astrium a oublié d'évoquer Soyuz, voire le lanceur italien Vega, opérés depuis Kourou qui étaient adaptés à cette mission, selon le président du CNES.

Pourquoi avoir donc choisi Falcon 9 ? Tout simplement, comme le rappelle de nombreux acteurs de la filière, pour une questions de prix de lancement . « Aujourd'hui Soyuz, c'est 100 millions de dollars par lancement, Falcon 9 c'est 50 millions de dollars », explique l'un d'eux. « Les Russes ont augmenté leur prix », constate un fin connaisseur de la filière spatiale. En outre, selon nos informations, Astrium en aurait profité pour recycler des réservations qu'il avait faite à SpaceX. Et le tour (la farce ?) est joué.

 

"La décision allemande est la démonstration qu'il faut faire Ariane 6"

La morale de cette triste histoire européenne, c'est que le futur lanceur de l'Europe, Ariane 6, est encore plus indispensable aujourd'hui compte tenu de la décision allemande, qui envoie un signal à tous qui n'osaient pas encore franchir le pas vers SpaceX.  Au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, on ne souhaite pas commenter pas la décision de l'Allemagne de lancer sur SpaceX même si on sent beaucoup d'amertume. "La décision allemande est la démonstration qu'il faut faire Ariane 6, explique-t-on à La Tribune. Et le plus vite possible. Nous en sommes aujourd'hui encore plus convaincu".

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 11:20
DARPA seeks reusable UAV for satellite launches

WASHINGTON, Sept. 18 (UPI)

 

The U.S. Defense Advanced Research Projects Agency is seeking development of a reusable hypersonic unmanned vehicle for the launch of satellites.

 

The vehicle -- with operation and reliability similar to traditional aircraft – would lower the cost of launching military satellites, which often costs hundreds of millions of dollars.

 

"We want to build off of proven technologies to create a reliable, cost-effective space delivery system with one-day turnaround," said Jess Sponable, DARPA program manager heading the development project, which is called XS-1. "How it's configured, how it gets up and how it gets back are pretty much all on the table -- we're looking for the most creative yet practical solutions possible."

 

The XS-1, or Experimental Spaceplane program, aims for an unmanned vehicle that would allow for daily operations and flights to launch small satellites, without need for specialized infrastructure and with the use of a small number of ground crew, DARPA said.

 

A reusable first stage would fly to hypersonic speeds at a sub-orbital altitude. One or more expendable upper stages would then separate and deploy a satellite into low Earth orbit.

 

DARPA has issued a special notice on the program, asking for ideas and proposals for the XS-1 program.

 

"XS-1 aims to help break the cycle of launches happening farther and farther apart and costing more and more," Sponable said. "It would also help further our progress toward practical hypersonic aircraft technologies and increase opportunities to test new satellite technologies as well."

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 11:20
Atlas 5 Lofts 3rd AEHF Military Comms Satellites

Sep 18, 2013 (SPX)

 

Cape Canaveral - The third Advanced Extremely High Frequency (AEHF) military communication satellite, built by a Lockheed Martin team for the U.S. Air Force, was successfully launched today at 4:10 a.m. from Cape Canaveral Air Force Station aboard a United Launch Alliance (ULA) Atlas V rocket. Lockheed Martin confirmed signal acquisition at 51 minutes after launch.

 

The AEHF system provides vastly improved global, survivable, highly secure, protected communications for strategic command and tactical warfighters operating on ground, sea and air platforms.

 

The system also serves international partners including Canada, the Netherlands and the United Kingdom.

 

"The successful launch of the third AEHF satellite is a significant accomplishment for the nation's protected communications mission," said Mark Calassa, vice president of Protected Communication Systems at Lockheed Martin.

 

"AEHF is functioning well in tests, and allies are connecting to the system for the first time. It shows that our product is meeting mission needs, and we have room to expand capacity for both tactical and strategic users in the future."

 

AEHF takes advantage of several Lockheed Martin capabilities to deliver six satellites and a mission control segment. Lockheed Martin contributed payload system engineering, mission control ground software, solar arrays and the A2100 spacecraft bus, which is a dependable and low-risk platform for commercial, civil and military satellites.

 

Both AEHF-1 and AEHF-2 are on orbit, and AEHF-4 through -6 are progressing on schedule. All satellites are assembled at the company's Sunnyvale, Calif., facility.

 

A single AEHF satellite provides greater total capacity than the entire legacy five-satellite Milstar constellation. Individual user data rates will increase five-fold, permitting transmission of tactical military communications, such as real-time video, battlefield maps and targeting data.

 

In addition to its tactical mission, AEHF provides the critical survivable, protected and endurable communications links to national leaders, including presidential conferencing in all levels of conflict.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 16:55
Julia Maris named head of Public and Regulatory Affairs at Thales Alenia Space

16 September 2013 Thales Alenia Space

 

Cannes, September 16th, 2013 – Thales Alenia Space announced today that it has appointed Julia Maris, 38, Vice President, Public and Regulatory Affairs.

 

After earning degrees from the Institute of Political Science ("Sciences Po") in Grenoble (1996) then Paris (1997), Julia Maris joined the French defense procurement agency DGA (Direction Générale de l’Armement) in 1997 as Special Advisor to the Human Resources department. In 1999 she was promoted to the position of Head of the European Union Bureau in the Collaboration and Industrial Affairs directorate, a position she held until 2002. She then attended ENA (Ecole Nationale d'Administration), the prestigious French school for senior civil servants, starting in 2003, including an internship with the European Commission in Brussels, as advisor in the cabinet of Chris Patten, European Commissioner for Foreign Relations.

 

After earning a degree from ENA in 2005, she returned to the French Ministry of Defense. For the next two year she was Head of the Bureau of International Law, in the Legal Affairs directorate. Julia Maris left the Ministry of Defense in 2007 when she was named Special Advisor to the Commission in charge of drawing up the White Paper on Defense and National Security. From 2008 to 2012 she moved to the corporate world as Vice President, Marketing, Development and Public Relations with the DCI group (Défense Conseil International).

 

Since May 2012, Julia Maris has held the position of European Affairs Advisor to the Minister, Jean-Yves Le Drian.

 

About Thales Alenia Space

The European leader in satellite systems and a major player in orbital infrastructures, Thales Alenia Space is a joint venture between Thales (67%) and Finmeccanica (33%). Thales Alenia Space and Telespazio embody the two groups’ “Space Alliance”. Thales Alenia Space sets the global standard in solutions for space telecommunications, radar and optical Earth observation, defense and security, navigation and science. With consolidated revenues of 2.1 billion euros in 2012, Thales Alenia Space has 7,500 employees in France, Italy, Spain, Germany, Belgium and United States. www.thalesaleniaspace.com

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:55
Julia Maris, prend en charge les Relations institutionnelles de Thales Alenia Space

16.09.2013 Mariama Diallo - journal-aviation.com

 

Julia Maris, 38 ans, devient vice-présidente chargée des Relations institutionnelles de Thales Alenia Space. Elle entre en fonction dès aujourd’hui, lundi 16 septembre.

 

Sa carrière

 

Julia Maris commence sa carrière à la Direction Générale de l’Armement (DGA) en tant que chargée de mission au sein de la direction des ressources humaines. En 2003, elle intègre l’ENA et effectue un stage à Bruxelles, à la Commission européenne, comme conseillère, au sein du Cabinet de Chris Patten, commissaire européen chargé des relations extérieures. Son diplôme en poche en 2005, elle occupe pendant deux ans le poste de chef du Bureau du Droit international, à la direction des Affaires juridiques du ministère de la Défense.

 

En 2007, Julia Maris quitte le ministère de la Défense pour devenir chargée de Mission à la commission en charge de l’élaboration du Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale. De 2008 à 2012, elle rejoint le monde de l’entreprise au poste de directrice du Marketing, du Développement et des Relations extérieures du groupe DCI (Défense Conseil International).

 

Depuis mai 2012, Julia Maris était conseillère pour les Affaires européennes du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Julia Maris est également diplômée de Sciences Po (IEP) Grenoble (1996) et de l’IEP Paris (1997).

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 07:50
AEHF Expands Global Communications for Allied Missions

Sep 12, 2013 ASDNews Source : Lockheed Martin Corporation

 

    Netherlands Makes Call On Protected Communications Satellite

 

The Netherlands has become the second Advanced Extremely High Frequency (AEHF) international partner to communicate using the Lockheed Martin-produced [NYSE: LMT] satellite system. During July testing, for the first time three nations used the system simultaneously as The Netherlands connected to U.S., Canadian and domestic terminals.

 

AEHF provides vastly improved global, survivable, jam-proof, protected communications for strategic and tactical users on ground, sea and air platforms.

 

“AEHF’s ability to securely connect allies together is vital to current and future operations,” said Mark Calassa, vice president of Protected Communications Systems at Lockheed Martin. “We are hard at work delivering this global capability: Our fixed-price production builds are on schedule, we will launch a third satellite next week, and those users testing the system are extremely satisfied with this leap forward in capability.”

 

The U.S.-Canada-Netherlands team engaged AEHF-1 and AEHF-2 while completing test calls between international terminals. In separate tests, Dutch forces exchanged voice and data communications with the U.S. and Canada by connecting to the AEHF-2 satellite, crosslinking with AEHF-1 and downlinking to the U.S. Navy terminal in San Diego and a Canadian terminal at Shirley’s Bay, Ontario. By connecting with AEHF-2, The Netherlands also completed their first local AEHF call from ship to shore. Radios used in the tests include domestic and international versions of the Navy Multi-Band and Secure Mobile Anti-Jam Reliable Tactical (SMART-T) terminals.

 

The U.S. Air Force has been allowing select groups to use AEHF for testing as it fields the system, and the system has performed well as its user base grows with different terminal types. The Netherlands achievement follows Canada’s successful call in May. Both countries will continue testing for several months as they move toward initial operational capability. The United Kingdom is also scheduled to complete their first connection by the end of the year.

 

A single AEHF satellite provides greater total capacity than the entire legacy five-satellite Milstar constellation. Individual user data rates will increase five-fold, permitting transmission of tactical military communications, such as real-time video, battlefield maps and targeting data. In addition to its tactical mission, AEHF provides the critical survivable, protected and endurable communications links to national leaders, including presidential conferencing in all levels of conflict.

 

Lockheed Martin is under contract to deliver six AEHF satellites and the Mission Control Segment. Both AEHF-1 and AEHF-2 are on orbit, AEHF-3 was shipped for a September 18 launch and AEHF-4 is progressing on schedule. All satellites are assembled at the company’s Sunnyvale, Calif., facility.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 11:55
Robusta - source GEII Nîmes

Robusta - source GEII Nîmes

12/09 Par Les Echos

 

Alors qu'ils existent depuis les années 1960, les programmes de lancement de nanosatellites se multiplient depuis dix ans.

 

Le marché des nano et microsatellites entame un nouveau décollage. Ces satellites, qui se caractérisent par un poids ultraléger (entre 1 et 10 kilos pour un nanosatellite, et 10 à 100 kilos pour un microsatellite) sont restés relativement confidentiels, jusqu'aux années 1990. Aucun ne sera même envoyé dans l'espace entre 1971 et 1989. Depuis le début des années 1990, les lancements ont cependant repris avec une intensité croissante. Selon SpaceWorks Commercial, une entreprise spécialisée dans la prospective qui travaille avec la Nasa, les lancements de satellites ayant un poids compris entre 1 et 50 kilos ont même augmenté de 8,6 % en moyenne sur la période allant de 2000 à 2012. Cette croissance s'explique notamment par l'apparition de la technologie Cube Sat, de petits satellites cubiques qui tiennent dans une main, ainsi que par l'essor de la microélectronique. Ces satellites miniatures sont la forme privilégiée actuellement par les unités de recherche universitaire, commerciale et gouvernementale.

 

Suprématie américaine

 

L'étude SpaceWorks, qui se base sur tous les projets rendus publics de construction et de lancement en cours ou à venir, prévoit une accélération de cette tendance. Elle anticipe une augmentation de 17 % des lancements sur la période 2013-2020. L'année dernière, 35 lancements ont eu lieu. En 2020, ils seront entre 121 et 188 selon les prévisions.

 

L'Amérique du Nord domine le secteur. Selon la société d'analyse Euroconsult, on recense plusieurs acteurs européens (en Ecosse, au Danemark, en Italie et en Hollande) et un acteur notable en Colombie. En France, l'université de Montpellier se positionne avec le projet Robusta. Sur les 325 lancements prévus de 2013 à 2015, seul une soixantaine ne seront pas effectués par les Etats-Unis.

 

Jusqu'en 2012, les lancements, étaient réalisés pour 60 % d'entre eux par le secteur civil, majoritairement par des universités, les satellites étant lancés pour la recherche et l'avancée technologique. Mais ces deux prochaines années, les nanosatellites seront de plus en plus souvent lancés pour des raisons militaires. Alors que 8 % des engins lancés en 2012 l'étaient par l'industrie de la défense et de l'espionnage, ils seront 30 % en 2015. Ainsi la recherche universitaire et les télécommunications perdront-elles de l'importance face aux missions d'observation et de reconnaissance. Les experts soulignent en revanche un « obstacle » à l'utilisation croissante de ces nano et microsatellites. Ne pouvant pas justifier à eux seuls le coût d'un lancement, ils doivent trouver une place lors des lancements de satellites plus gros. Ils pourraient également constituer « un problème en matière de débris présents dans le ciel ». Comme ils n'ont pas leur propre système de propulsion, ils ne peuvent se désorbiter seuls.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 11:20
Radarsat Constellation Mission - source Canadian Space Agency

Radarsat Constellation Mission - source Canadian Space Agency

OTTAWA, Sept. 11 (UPI)

 

Canada is going ahead with plans to keep closer tabs on arctic shipping amid competing claims on the region, especially those from Russia and northern European states.

 

Plans to build and put in orbit a constellation of monitoring satellites mean Canada is set to spend millions on a maritime surveillance program that will include additional tasks of maintaining control on resource development in the arctic region.

 

Canada has actively pursued defense and security programs to assert its claim on the region after incidents involving Russian navy vessels which Canada considered to be too uncomfortable for Canadian defense interests.

 

Diplomatic exchanges on arctic naval incidents so far have been couched in political language. In Ottawa, however, officials are in no doubt they want to assert Canadian national authority on the northern territories before Russia or other European countries attempt another challenge.

 

It will be another five years before a Canadian satellite surveillance program focused on arctic maritime traffic comes into play.

 

In January Ottawa confirmed it would go ahead with Radarsat Constellation Mission which will see the launch of at least three satellites by 2018.

 

Before the satellites are launched, however, Canada will need to build capacity for receiving and processing vast amounts of information that the space-based intelligence-gathering operation will produce.

 

All three satellites will be designed to gather radar-imaging data. At present Canada operates a single radar-imaging satellite, Radarsat-2, which provides maritime surveillance data, Defense News reported.

 

"One satellite can give you a spotty picture of what's going on," Royal Canadian Air Force Col. Andre Dupuis, the Department of National Defense's director of space requirements, said. "Three satellites will give us a complete picture every single day of every ship in our area of responsibility, all the way out to about 2,000 nautical miles."

 

A $691 million program involving domestic satellite construction, launch and maintenance is already in place. Improvements to ground stations are also planned but a specific allocation for the base installations wasn't discussed.

 

MacDonald, Dettwiler and Associates Ltd. of Richmond, B.C. said it was invited to build, launch and initially operate the RCM.

 

Canada's Department of National Defense is also funding an Automatic Identification System package for installation on the Radarsat Constellation Mission. For navigational safety, the International Maritime Organization requires ships larger than 300 tons to carry an AIS beacon, which allows other ships or land-based receivers to track a vessel's identity, speed and course.

 

The Department of National Defense is funding the AIS sensor design and its integration into RCM, currently estimated at $55 million.

 

Earlier this month, Magellan Aerospace Corp. announced the award of a $110 million MDA contract for the RCM satellite bus manufacture. The RCM is comprised of three low earth orbit spacecraft, each carrying a C-band Synthetic Aperture Radar payload.

 

"RCM is one of the largest space projects that has been undertaken by Canada to date, and Magellan is proud to be a Tier One subcontractor on the mission," said James Butyniec, president and chief executive officer of Magellan Aerospace.

 

"Canada is one of the world's first space-faring nations and national programs like RCM are critical for keeping our domestic space technology capabilities relevant as well as providing benefits for Canadians," Butyniec said.

 

RCM is a Canadian Space Agency mission that will provide twenty-four-hour-a-day C-Band data to augment and extend the data that RADARSAT-2 users currently rely on. The mission will support maritime surveillance -- ship detection, ice monitoring and oil spill detection -- disaster management and ecosystem monitoring.

 

The primary areas of coverage are Canada and its surrounding arctic, Pacific and Atlantic maritime areas. The launch is planned in 2018.

 

Magellan Aerospace will manufacture the three spacecraft buses, including the control systems, on-board computers, power generation and distribution systems, electronics, wiring, and on-board communication links with the ground.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 17:30
Rafael LiteSat

Rafael LiteSat

11.09.2013 Maxime Perez (TJ) - israelvalley.com

 

L’Etat hébreu dispose aujourd’hui de trois satellites de reconnaissance militaire : Ofek-5, Ofek-7 et Tack SAR, tous conçus par l’IAI (Israel Aerospace Industries) et d’envergure classique. Lancés respectivement en 2002 et 2007, Ofek 5 et Ofek 7 présentent la particularité d’être placés en orbite rétrograde, de sorte que leurs débris, en cas d’échec, ne puissent retomber en territoire hostile et révéler des secrets de fabrication. Véritable chef-d’œuvre technologique, Ofek 7 est doté de caméras d’une résolution inférieure à 50 centimètres. A cette panoplie s’ajoute le Tack SAR, placé sur orbite en 2008 depuis le centre spatial de Sriheikkota en Inde. Pesant tout juste 300 kilos, ce satellite est supposé surveiller l’évolution des installations nucléaires iraniennes.

 

Au cours de cette même période, Israël a enregistré le lancement de plusieurs satellites de télécommunication couvrant tout le Moyen-Orient et utilisables aussi bien à des fins civiles que militaires. En 1996, le premier d’entre eux, AMOS-1, est placé en orbite géosynchrone à 36 000 kilomètres d’altitude. AMOS-2 le rejoint en 2003, suivi par AMOS-3, le 28 avril 2008. L’industrie spatiale israélienne développe enfin EROS, une nouvelle série de satellite d’observation à très haute définition. Lancé en 2006, EROS-B est stationné à 480 kilomètres de la Terre. Son positionnement sur une orbite synchrone par rapport au soleil en fait un excellent instrument de veille stratégique.

 

Cette dynamique spatiale devrait activement se poursuivre au cours des prochaines années. Depuis janvier 2010, l’armée de l’air israélienne a choisi de concentrer ses efforts sur les microsatellites dont le lancement s’effectue à partir d’avions. A la fois légers et de petite dimension, ces engins ont la capacité de pouvoir recueillir des informations dans un laps de temps très court et sur des cibles extrêmement précises. Outre l’avantage opérationnel qu’ils présentent en étant déployés à une distance plus rapprochée de la terre (300 km), les microsatellites consolident un peu plus l’expertise israélienne en matière de technologie spatiale. L’entreprise Rafael, qui développe actuellement plusieurs gammes de satellites pesant moins de 120 kilos, a été désignée pour mener à bien ce projet militaire qui doit aboutir en 2015.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 17:30
Israël veut une Suprématie Technologique dans l’Espace.

11.09.2013 Maxime Perez (TJ) - israelvalley.com

 

Début septembre les industries aérospatiales israéliennes (IAI), fleuron de l’industrie militaire, plaçaient en orbite le satellite de télécommunications AMOS-4 depuis un lanceur russe situé au Kazakhstan. Contrairement aux tirs d’essai en Méditerranée, la manœuvre s’est cette fois déroulée dans un relatif anonymat.

 

Le succès est pourtant retentissant pour Israël : AMOS-4 serait le « plus grand et le plus sophistiqué » des satellites de communications du pays. Fabriqué pour un coût de 365 millions de dollars, il assurera d’ici deux mois les télécommunications DHT, VSAT et Internet sur les territoires de la Russie, du Moyen-Orient et de l’Asie centrale et du Sud-Est.

 

Les responsables militaires israéliens sont restés muets sur ce lancement. Seul le ministre de la Science et de la Technologie, Yaacov Peri, a expliqué que les questions relatives à l’espace étaient « essentielles pour la sécurité d’Israël ».

 

Pour l’Etat hébreu, la suprématie technologique dans l’espace est appelée à devenir l’élément déterminant de la guerre du futur. Ses activités spatiales remontent aux années 1970 avec le développement d’infrastructures destinées à la recherche et l’exploration en haute sphère. En 1988, Israël entre officiellement dans le club des puissances spatiales. Ofek lui permet même de devenir le 9ème pays au monde à lancer un satellite avec son propre lanceur.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 07:25
China delivers control of satellite to Venezuela

Caracas, Venezuela Sep 09, 2013 (XNA)
 

China has delivered full control of the Chinese-built Miranda satellite over to Venezuela, Venezuelan Minister of Science and Technology Manuel Fernandez announced Monday at an official event.

At the transfer ceremony held at the Manuel Rios Aerospace Base (Bamari) in El Sombrero in the central state of Guarico, Fernandez said 54 Venezuelan professionals will be in charge of operating his country's second satellite, VRSS-1.

It was launched into orbit from China on Sept. 28, 2012 at a cost of 140 million U.S. dollars.

Actually, the remote-controlled satellite has been operated by Venezuelan experts since January from a location in China, he said.

The satellite allows authorities to take complete inventory of Venezuelan territory, with precise information on strategic sites, including security and defense sites, mining and oil infrastructure, agriculture, food, health and environment, said the minister.

The Miranda satellite's permanent observation capacity can also be used to detect natural resources, plan industrial parks, expand urban centers, locate wetland areas and take preventive measures in case of natural disasters.

The satellite has completed 4,350 orbits around the earth and 900 turns around the country, and fulfilled 731 satellite missions. It captured 19,493 images with its four panchromatic cameras and 3,249 images with its multispectral camera, said the minister.

Venezuela's first satellite, Simon Bolivar, VENESAT-1, was also launched from China, on Oct. 28, 2008, at a cost of 180 million dollars.

 

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 07:20
Raytheon GPS Launch and Checkout capability receives Interim Authorization to Test

Sep 09, 2013  (SPX)

 

Aurora CO - Raytheon received Interim Authorization to Test (IATT) security certification for the Global Positioning System Next Generation Operational Control System (GPS OCX) Launch and Checkout System (LCS) four months ahead of schedule. Raytheon received a one-year certification with no liens, meaning the government does not require any changes.

 

The LCS IATT certification enables Raytheon to move to the next stage of testing the Launch and Checkout System in preparation for launch of the first GPS III satellite.

 

"Successful IATT certification ahead of our original schedule demonstrates not only that Raytheon meets the U.S. Air Force's high standards for information assurance as we develop this critical national system, but also the efficient efforts of our government partners," said Matthew Gilligan, Raytheon's GPS OCX program manager and a vice president in Raytheon's Intelligence, Information and Services business.

 

"Typically IATT certification is given for six-month increments; the LCS one-year accreditation speaks to the quality of the information assurance design and threat protection."

 

The Interim Authorization to Test not only includes the LCS, but also Lockheed Martin's GPS III satellite support systems, including the Exercise and Rehearsal Training Tool and Upload Generation Tool.

 

Raytheon's OCX and the Lockheed Martin-built GPS III satellites are critical elements of the U.S. Air Force's effort to modernize the GPS enterprise while improving capabilities to meet the evolving demands of military, commercial and civilian users worldwide. OCX is being developed in two "blocks" using a commercial best practice iterative software development process.

 

There are seven iterations in Block 1 and one in Block 2. LCS is the fifth Iteration of Block 1, and it successfully completed Critical Design Review in June 2013.

 

The first GPS III satellite is in production at Lockheed Martin and expected to be delivered to the U.S. Air Force "flight-ready" in mid-2014. GPS III satellites are expected to deliver three times better accuracy, provide up to eight times more powerful anti-jamming capabilities, and include enhancements that extend spacecraft life 25 percent further than the prior GPS block.

 

The GPS III also will carry a new civil signal designed to be interoperable with other international global navigation satellite systems, enhancing civilian user connectivity.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 12:30
Elbit Launches at DSEI 2013: ELSAT 2000E

Sep 10, 2013 ASDNews Source : Elbit Systems Ltd

 

    Low Profile, Small Footprint, Lightweight Military Satellite Communications Satellite-On-The-Move Antenna

    Based on its field proven next-generation passive waveguide array planar antenna technology, ELSAT 2000E delivers double the performance of its predecessor, the ELSAT 2000

 

Elbit Systems Ltd. announced today the launch of ELSAT 2000E, a new member of the MSR-2000 terminal family featuring vehicular, airborne and maritime Satellite-On-The-Move (SOTM) antennas. Based on its field proven next-generation passive waveguide array planar panel antenna technology, the ELSAT 2000E supersedes and significantly improves the performance of the previous generation ELSAT 2000, which was based on the less efficient printed circuit multi-element panel technology.

 

The ELSAT 2000E is a 50cm diameter and 15Kg low profile small footprint lightweight rugged bi-directional Military Satellite Communications (MILSATCOM)  Satellite-On-The-Move (SOTM)  antenna with outstanding deployment versatility, efficiency and performance for its size and weight.

 

Based on the same new generation planar antenna technology as the ELSAT 2100, 80cm diameter SOTM antenna, ELSAT 2000E delivers over double the performance and efficiency of its predecessor the ELSAT 2000 in same form factor with better RF capabilities, enabling 30Mbps downlink and 5Mbps uplink speeds.

 

The system features an advanced triple tracking mechanism with a 90 degree elevation capability for superior SOTM tracking and relocking.  The ELSAT 2000E features a G/T of 7 dB/k (including Radom loss) and ideal radiation pattern, perfect for demanding high performance SOTM applications where there are mounting space and/or weight limitations.

 

Both 50cm/15Kg ELSAT 2000E and the larger 80cm/38Kg ELSAT 2100 deliver outstanding SOTM performance as well as superior efficiency, enabling customers the flexibility to select the right SOTM solution for their application and deployment requirements.  Both ELSAT 2000E and ELSAT 2100 are ideal for demanding high performance Defense, Security and Tactical Military SOTM applications, designed for Ku and extended Ku band operation.

 

As the ELSAT 2100, ELSAT 2000E is fully integrated with Elbit’s InterSKY® 4M, enabling breakthrough performance and efficiency enhancements. The integration within Elbit's C4I military systems ensures seamless broadband connectivity in LOS, BLOS and OTH combat arenas, positioning InterSKY® 4M as a leading Tactical Military SatCom Platform.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 11:55
Comsat NG : un contrat espéré en 2015

Les deux satellites Syracuse 3 devront être remplacés au tournant de la décennie.

 

10/09/2013 Par Guillaume Steuer  air-cosmos.com

 

"Afin de pouvoir assurer correctement la transition avec la capacité actuelle, il faudrait pouvoir notifier le lancement de Comsat NG en 2015", expliquait ce matin au salon Euroconsult le capitaine de vaisseau Alexis Latty, reponsable des programmes de commandement et maîtrise de l'information (CMI) à l'Etat-major des armées. L'officier s'exprimait dans le cadre d'une table ronde consacrée aux satellites de télécommunication militaires (Satcom).

Pour les armées, l'objectif est de remplacer la capacité que représentent aujourd'hui les deux satellites Syracuse 3 en orbite. Le projet de loi de programmation militaire confirme le lancement de l'opération Comsat NG sur la période 2014-2019, "éventuellement sous forme non patrimoniale".

 

Suite de l'article

 

 

 

 

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 17:25
Défense : la France sur le point de vendre un satellite espion au Pérou

07/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Astrium pourrait signer dans les prochaines semaines un contrat évalué à 200 millions de dollars avec le Pérou. Sélectionnée par l'armée péruvienne, la filiale satellitaire d'EADS devrait fournir un satellite d'observation de haute résolution dual.

 

C'est un bel été pour l'industrie satellitaire tricolore. Après avoir remporté des contrats à l'exportation importants aux Emirats Arabes Unis (Astrium et Thales Alenia Space-TAS) et au Brésil (TAS), la filiale satellitaire d'EADS, Astrium, est sur le point de remporter un joli contrat au Pérou pour un satellite d'observation de haute résolution dual pour un montant estimé autour de 200 millions de dollars, selon des sources concordantes.

Le Pérou, qui a sélectionné le constructeur français, souhaite un accord d'Etat à Etat. « On remet les pieds en Amérique latine, se réjouit-on à Paris. Il faut rebâtir une relation avec ces pays ». Et si le contrat est signé dans les prochaines semaines, Astrium pourra remercier… le ministre délégué chargé des Anciens combattants, Kader Arif, qui s'est beaucoup investi sur ce projet.

 

Vers un bon cru annuel pour la vente d'armements tricolores

 

Ces derniers mois, la France a conclu une série de contrats d'armement d'importance, notamment aux Emirats Arabes Unis (deux contrats estimés autour du milliard d'euros) et en Arabie saoudite (1 milliard). Des commandes qui augurent de bon cru pour les exportations d'armements françaises. En juillet, Astrium et Thales Alenia Space se sont engagés à fournir aux Emirats arabes unis deux satellites militaires d'observation (700 millions d'euros), signe selon Paris du rétablissement de la confiance entre deux partenaires stratégiques. Dans la foulée, Thales avait remporté une compétition pour la fourniture de 17 radars Ground Master 200 pour un montant estimé à environ 250 millions d'euros.

Puis en août, selon des sources concordantes, la société ODAS, qui représente les intérêts français en Arabie saoudite, a signé un contrat d'Etat à Etat avec Ryad d'un montant de plus de 1 milliard d'euros portant sur la modernisation d'une partie de la flotte militaire du Royaume (frégates Sawari 1 et pétroliers ravitailleurs). DCNS, Thales et le missilier MBDA ainsi que ODAS se partagent la commande.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 16:55
Thales Alenia Space : la menace d'un plan de restructuration s'éloigne

09/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La filiale spatiale de Thales et du groupe italien Finmeccanica a engrangé pour environ 1,2 milliard d'euros de commandes cet été. Des succès commerciaux qui renforce le plan de charge du constructeur de satellites et éloigne la menace d'un plan de restructuration.

 

Thales Alenia Space (TAS) respire. Le PDG de la filiale de Thales et du groupe Finmeccanica, Jean-Loïc Galle, redoutait fin juin dans une interview accordée aux « Echos » un problème de charge début 2014. Cette menace s'éloigne grâce au très bel été commercial de TAS, qui a engrangé une série de commandes salutaires d'un montant de près de 1,2 milliard d'euros entre juin et début septembre . « Nous n'avons plus de problème de charge », a d'ailleurs confirmé à La Tribune Jean-Loïc Galle lors de l'installation mercredi dernier du nouveau Comité de concertation État-Industrie sur l'espace (Cospace).

 

Une nouvelle commande dans les télécoms ?

 

Chez les salariés, l'inquiétude est également retombée. « Les idées noires du printemps se sont envolées, on repart pour de nouvelles aventures », estime-t-on en interne. Avec un petit bémol, Thales Alenia Space aimerait bien engranger une commande supplémentaire d'un satellite de télécoms - une troisième après Arabsat et le Brésil - pour sa plateforme Spacebus afin de sécuriser complètement son plan de charge, notamment pour ses salariés dédiés aux télécoms. « C'est vrai, nous visons une nouvelle commande pour la plateforme Spacebus mais si nous ne l'avons pas, ce ne sera pas dramatique. On transfèrera certains salariés vers d'autres programmes. On sait faire », précise-t-on à La Tribune.

 

TAS a plusieurs satellites de télécoms dans son viseur. Le constructeur participe à plusieurs compétitions lancées par les opérateurs : Immarsat, SES, Gazprom et Eutelsat. Ils devraient se décider avant la fin de l'année. Chez les syndicats, on parle déjà d'embauches si d'autres commandes venaient à tomber…

 

Un bel été commercial

 

Deux contrats export très importants sont venus gonfler le carnet de commandes de la filiale de Thales et Finmeccanica. C'est d'abord les Emirats Arabes Unis (EAU) qui ont signé en juillet un contrat pour l'acquisition de deux satellites d'observation. Ils seront fabriqués par Astrium (groupe EADS) et TAS, qui se partagent à 50-50 ce contrat d'un peu plus de 700 millions d'euros gagné de haute lutte face aux américains. Puis le Brésil a choisi en août TAS pour la fourniture d'un satellite télécoms civil (bande ka) et militaire (bande x) estimé entre 250 et 300 millions d'euros - même si TAS doit encore finaliser le contrat, qui pourrait faire des petits. L'enjeu de ce contrat est "considérable", avait-il confié aux « Echos », car il ouvrira la porte à l'ensemble du programme spatial du Brésil qui prévoit "douze satellites de météorologie et d'observation sur les dix ans à venir, et deux ou trois satellites de télécoms supplémentaires".

 

TAS a également engrangé des commandes institutionnelles, notamment en remportant le nouveau satellite de cosmologie Euclid confié par l'Agence spatiale européenne (322,5 millions d'euros). En juin au salon du Bourget, le constructeur avait également signé en tant que maître d'œuvre le contrat relatif au développement d'ExoMars (643 millions d'euros). Le contrat signé correspond au versement de 2 tranches additionnelles : l'une, d'un montant de 146 millions, va permettre de compléter la mission de 2016 ; la seconde, d'un montant de 70 millions, couvrira une partie significative de la mission suivante, en 2018. Enfin, la direction générale de l'armement (DGA) a confié à TAS une étude sur les liaisons de données aéroportées à haut débit, sans préciser le montant de la commande.

 

Des commandes aussi pour Telespazio

 

Telespazio, l'autre filiale de Finmeccanica et Thales, n'est pas en reste. Elle a remporté en juillet un contrat de 216 millions d'euros auprès de l'opérateur European Satellite Service Provider (ESSP), dans le cadre du programme de navigation par satellites Egnos (European Geostationary Navigation Overlay Service).

 

La filiale, basée en Italie, a également gagné en juillet un contrat pour la mise en œuvre d'un des plus importants réseaux VSAT - une technique de communication par satellite bidirectionnelle qui utilise des antennes paraboliques dont le diamètre est inférieur à 3 mètres -. d'Europe pour le Groupement des Mousquetaires.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:20
USAF B-2 Stealth Communications Systems Upgrade

06/09/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

20 years overdue, the USAF B-2 Spirit communications upgrade programme is finally set to begin.

 

Right now, USAF Northrop B-2 Stealth Bombers receive presidential force instructions via ultra-high frequency communications systems, enabled by MILSTAR (Military Strategic Tactical and Relay) satellites. These satellites, though, are rapidly approaching their scheduled retirement date. Therefore, a programme named CVR Increment 1 is set to be introduced.

 

CVR (Common Very Low Frequency Receiver) will supply USAF B-2 pilots with "another, more reliable means to receive presidential force direction via emergency action messages", according to Gary Doolittle from the USAF's Global Strike Command.

 

Upgraded Stealth Communications

 

With this upgraded stealth communications system activated, the USAF's B-2s would receive signals without the need for the MILSTAR satellite fleet. Thus, the Air Force's Stealth capability would remain formidable while a MILSTAR replacement could be conceived, developed and pressed into service.

 

CVR Increment 1 took a significant step forward two months ago, when Engineering and Manufacturing Development Phase approval was granted. So, before too long, CVR Increment 1-based B-2 flight trials should be launched.

 

USAF officials make the point that, while CVR Increment 1 is B-2-optimised, the system could be adapted for other types of aircraft in US military service. These types could include the B-52 Stratofortress strategic heavy bomber, introduced in 1955 but set to remain with the USAF into the 2040s.

 

B-2 Communications Upgrade

 

USAF officials now expect that CVR Increment 1 communication systems will start to be operationally deployed on B-2s from 2017 onwards.

 

The B-2 Spirit ‘Stealth Bomber' and the B-52H Stratofortress are both part of the USAF's Global Strike Command. The USAF B-2 fleet has been extensively deployed on operations including Operation Odyssey - the 2011 sorties over Libya.

 

Introduced to the world in 1988, the B-2 Spirit is a dedicated low-observable strike platform. Its overall shape is intended to minimise its presence on enemy radar screens, allowing it to then deliver nuclear or conventional weapons after penetrating thick anti-aircraft defences.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 18:55
De nouveaux crédits pour la filière spatiale industrielle

03/09/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Dans le cadre de l'installation du Comité de concertation État-industrie sur l'espace (Cospace) le 4 septembre, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, devrait annoncer de nouveaux crédits pour l'espace. Soit une cinquantaine de millions obtenu dans le cadre du programme d'investissements pour l'avenir 2 qui serviront à financer une partie du développement d'une coiffe élargie pour Ariane 5 et d'un programme de propulsion électrique pour les satellites.

 

Geneviève Fioraso est une ministre heureuse. Non seulement elle a obtenu une très belle enveloppe d'environ 3,6 milliards d'euros dans le cadre du programme d'investissements d'avenir 2 (PIA 2) au titre de l'enseignement supérieur et la recherche - soit le premier poste d'investissement de l'Etat -, mais elle a réussi à arracher une petite rallonge de 50 millions pour l'espace, un secteur qu'elle ne connaissait pas très bien mais qu'elle a appris à apprécier énormément. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui a instruit le dossier, avait demandé un peu plus d'argent et a eu finalement un peu moins qu'escompté (60 millions).

 

Ce montant servira à financer pour moitié une partie du développement d'une nouvelle coiffe élargie pour Ariane 5 et pour l'autre moitié un programme de propulsion électrique pour les satellites. "Il va y avoir également une aide de l'Union européenne sur la propulsion électrique", précise-t-on de bonne source à La Tribune. Geneviève Fioraso pourrait annoncer ces nouveaux crédits pour la filière spatiale dans le cadre de l'installation du Comité de concertation État-industrie sur l'espace (Cospace) - l'équivalent du Corac dans l'aéronautique.

 

Augmenter le volume sous la coiffe

 

le nouveau PDG d'Arianespace, Stéphane Israël, qui a remplacé Jean-Yves Le Gall à la tête en avril dernier, a obtenu un accord du Centre national d'études spatiales (CNES) et de l'Agence spatiale européenne (ESA) pour une adaptation très rapide d'Ariane 5, que l'on peut appeler Ariane 5 ECA Adaptation, qui serait disponible dans moins de deux ans. L'objectif est « d'accroître le volume sous la coiffe » du lanceur, pour faire face notamment à l'arrivée de satellites à propulsion électrique, avait-il expliqué en juin. « D'après notre analyse, les satellites vont être plus volumineux et on a donc besoin de gagner un peu de volume sous la coiffe », avait-il précisé. Selon le PDG d'Arianespace, cette adaptation aurait «un coût très limité, de l'ordre de quelques dizaines de millions d'euros», mais permettrait «de répondre de façon très rapide à l'évolution du marché des satellites».

 

S'agissant de la propulsion électrique pour les satellites, les deux constructeurs français - Astrium et Thales Alenia Space - ont pris du retard sur Boeing notamment. Le nouveau satellite 702SP de Boeing, le premier satellite commercial de télécommunications à propulsion uniquement électrique, doit être lancé en 2014, par le futur lanceur de la société américaine SpaceX, créée par le milliardaire Elon Musk. Les opérateurs Satmex et Asiasat ont commandé de nouveaux satellites à propulsion électrique à l'américain parce qu'ils comptaient sur un lanceur capable de les lancer à un prix intéressant. "Au bout du compte, les fabricants de satellites adaptent leurs produits aux capacités des lanceurs", avait estimé le PDG d'Astrium, Eric Béranger, lors du salon aéronautique du Bourget. Du coup, la France a décidé de donner un coup du pouce aux deux constructeurs tricolore pour rattraper leur retard face à la concurrence américaine.

 

 Fioraso et Le Drian, main dans la main

 

Geneviève Fioraso a tenu à installer le Cospace en partenariat avec son homologue à la Défense, Jean-Yves Le Drian. « On tenait à se mettre ensemble pour bien montrer que c'était un projet commun », explique-t-on au ministère. D'une façon générale, les deux ministères, qui travaillent bien ensemble, ont une vision stratégique commune en matière d'espace. D'un point de vue stratégique, ce qui intéresse le ministère dirigé par Geneviève Fioraso, c'est le développement des technologies duales aussi bien sur les satellites que sur les lanceurs.

 

Les deux ministères avaient d'ailleurs organisé en septembre 2012 une visite commune aux Mureaux sur les sites d'Astrium, où sont conçus des programmes civils et militaires, et d'Air Liquide. Au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, on se réjouit du succès de Jean-Yves Le Drian aux Emirats Arabes Unis où le ministre de la Défense a obtenu un contrat pour la vente de deux satellites d'observation, fabriqué conjointement par Astrium et Thales Alenia Space.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:50
Galileo's secure service tested by Member States

Sep 2, 2013 ASDNews Source : European Space Agency (ESA)

 

EU Member States have begun their independent testing of the most accurate and secure signal broadcast by the four Galileo navigation satellites in orbit.

 

Transmitted on two frequency bands with enhanced protection, the Public Regulated Service (PRS) offers a highly accurate positioning and timing service, with access strictly restricted to authorised users.

 

“Galileo is in its In-Orbit Validation phase, planned to include experimental demonstrations of PRS capabilities in terms of positioning and access control,” explained Miguel Manteiga Bautista, heading ESA’s Galileo Security Office.

 

PRS access was initially considered for Galileo’s Full Operational Capability phase, but it has been enabled in 2013 in response to the strong interest of Member States in this service. To allow early access to PRS during the current phase, the European Commission and ESA began the joint project ‘PRS Participants To IOV’ (PPTI) in July 2012.

 

ESA ensured the availability of several tools developed under ESA contracts, including test receivers and other qualification equipment. ESA also provided the critical knowhow and expertise required to conduct these experimental campaigns.

 

ESA’s PRS Laboratory, based at the Agency’s ESTEC technical centre in Noordwijk, the Netherlands, was used to provide training, demonstrations and sample data.

 

“As a result, Belgium, France, Italy and the UK have now performed independent PRS acquisition and positioning tests. In parallel, ESA, through collaboration with Dutch and Italian authorities, is also conducting PRS fixed and mobile validation in several locations in the Netherlands and Italy,” added Miguel Manteiga.

 

The PRS tests have demonstrated a current autonomous positioning accuracy below 10 m when in the correct geometrical configuration. This is an impressive result considering the small number of Galileo satellites in orbit and the limited ground infrastructure so far deployed.

 

In the case of Italy, which has developed its own PRS receiver, the tests have already confirmed the feasibility of independent PRS receiver development and verification based on specifications provided by ESA.

 

“But the PPTI project is still ongoing in order to test more advanced functionalities this coming autumn and to run the first aeronautical PRS tests in collaboration with the Dutch authorities. Other Member States have also expressed their willingness to join the IOV PRS experimentation campaigns soon,“ concluded Miguel Manteiga.

 

The project is the first step to ensure the use of the PRS service as soon as it is operational. It will be complemented by the PRS Pilot Projects, focused on PRS applications, which are currently under definition in a common effort between the EU Member States, the European Commission, ESA and the European Global Navigation Satellite System Agency.

 

In addition to the qualification of the PRS service, these initiatives will allow the timely availability of competitive PRS receivers in Europe and the setting up of organisations in the Member States required to handle PRS.

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