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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:50
Pour Thales, le climat est un enjeu brûlant en 2015

Spatial Trois programmes de satellites dédiés au climat et à l'environnement réalisés par Thales Alenia Space vont être lancés en 2015 (Crédits : Thales Alenia Space)

 

01/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Thales Alenia Space sera cette année au cœur de la thématique des changements climatiques. Trois satellites dédiés au climat et à l'environnement, doivent être lancés en 2015 : MSG-4, Jason-3 et Sentinelle 3.

 

Le hasard fait parfois très bien les choses pour Thales Alenia Space (TAS), qui sera au cœur cette année de la thématique des changements climatiques, l'année où la France organise la conférence des Nations Unies, dite COP21, qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 15 décembre 2015. "C'est une coïncidence, mais une belle coïncidence", souligne le directeur des programmes satellites pour la météo et du climat chez TAS, Jean-Jacques Juillet.

Dans ce cadre, trois satellites dédiés au climat et à l'environnement et construits par TAS, devraient être lancés en 2015 : le satellite météo MSG-4 le 2 juillet par Ariane 5, le satellite altimètre en orbite basse qui mesure la hauteur des océans avec la précision au centimètre Jason 3 le 22 juillet par le lanceur américain Falcon 9 et, enfin, le satellite Sentinelle 3, qui transmettra des données sur la surface et l'atmosphère de la Terre, en octobre à Plessetsk par le lanceur russe Rockot. Ces trois satellites construits par TAS pour le compte des agences spatiales française (CNES) et européenne (ESA), avec un partenariat de la NASA pour Jason 3. Les trois satellites seront exploités par l'organisation européenne qui gère les satellites météos, Eumetsat.

 

Compréhension des paramètres qui influent sur le climat

"Ces satellites vont jouer un rôle prépondérant dans la compréhension et la mesure des paramètres qui influent sur le climat", explique Jean-Jacques Juillet. Depuis plus de 30 ans, TAS est l'un des principaux fournisseurs des satellites d'observation de la Terre européens, depuis le système Meteosat, référence en terme de veille météorologique géostationnaire, aux altimètres Poseidon qui ont ouvert la voie à l'océanographie opérationnelle. "Les données fournies par ces systèmes sont d'une importance cruciale pour le suivi et la compréhension des questions climatiques", précise-t-il.

Au-delà des prévisions quotidiennes, les données fournies par les satellites Météosat sont essentielles pour anticiper les phénomènes météorologiques violents tels que les ouragans, les tempêtes ou les inondations...

 

MSG-4, Jason-3 et Sentinelle 3

Le programme MSG-4 va notamment permettre aux prévisions météorologiques de faire "un saut technologique", en améliorant les prévisions de court terme ainsi que leur fiabilité, fait observer Jean-Jacques Juillet. Ce satellite élargit en outre ses missions grâce à un "passager sondeur", qui permettra une analyse des gaz qui composent l'atmosphère.

Le satellite Jason-3 sera placé sur la même orbite que Jason-2, ce qui permettra une couverture presque totale de toutes les étendues océaniques libres de glaces. L'altimètre à double fréquence Poseidon-3B constitue l'élément clé de ce programme d'observation de la Terre. Le programme Jason a permis grâce à la précision de leurs mesures de mettre en évidence la circulation thermohaline des océans du globe, véritable moteur énergétique du climat mondial, ainsi que la montée des eaux résultant du réchauffement climatique. Le premier satellite Jason-1 a été lancé en 2001 pour une durée de vie de trois ans. Finalement, il a eu une durée de vie de 11s et demie. Jason-2 a été lancé en 2008 et est toujours opérationnel.

Enfin, le programme Sentinelle 3, qui fait partie intégrante du programme Copernicus mené par la Commission européenne et co-financé par l'ESA, contribuera fortement à une politique environnementale globale. Sentinelle 3 garantira la continuité opérationnelle des données fournies par les instruments embarqués à bord du satellite Envisat tout en améliorant leur performance et leur disponibilité. Il assurera une surveillance de l'état des océans (courant, vie marine...) et des zones côtières (pollution, courant...) et mesurera la température de surface des océans et des Terres émergées.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 15:50
Drone Male : un marché de dupes pour Paris ?

Armement Berlin achète une partie d'un satellite d'observation CSO (210 millions d'euros sur 300 millions au total) à la France tout en exigeant un retour d'activités. Du coup Paris offre à Berlin la part industrielle principale du futur drone MALE (credits Airbus DS)

 

01/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'Allemagne achète une partie d'un satellite d'observation CSO (210 millions d'euros sur 300 millions au total) à la France. En contrepartie, Paris offre à l'Allemagne la part industrielle principale du futur drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) européen.

 

Incroyable... La France laisse le leadership à l'Allemagne dans les drones MALE. Pourquoi? Parce que Berlin achète une partie d'un satellite d'observation CSO (210 millions d'euros sur 300 millions au total) à Paris tout en exigeant un retour d'activités pour son industrie qui n'a développé aucune compétence pour ce type de matériel. Du coup, la France, très  généreuse (beaucoup trop?) dans ses coopérations, offre à l'Allemagne la part industrielle principale du futur drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) européen, un système d'armes pourtant stratégiques pour les armées qui interviennent en opération extérieure comme l'armée française à l'inverse de son homologue allemande.

L'argumentaire "à la France les satellites d'observation optique, à l'Allemagne le drone Male européen" ne tient pas pour des raisons en partie historique, opérationnelle et de bon sens. Car l'Allemagne raccroche les wagons sur un programme déjà lancé et qu'elle a refusé à de nombreuses reprises. En revanche, elle va prendre le leadership d'un futur programme de drone MALE si il est un jour lancé. Car l'histoire d'un programme MALE européen a déjà une longue histoire agitée.

 

Une coopération refusée par l'Allemagne

En occultant l'histoire des programmes de satellites d'observation optique et des drones MALE européens, la signature de cette coopération entre la France et l'Allemagne serait beaucoup moins scandaleuse. Mais voilà, il y a l'histoire. Faut-il rappeler que Berlin a refusé à plusieurs reprises une coopération avec Paris à la fin des années 80 pour développer les satellites d'observation optique Hélios 1, puis dans les années 90. Officiellement en raison des nuages qui pouvaient limiter les capacités opérationnelles des satellites, selon Berlin. Mais dans les faits, ce serait bien les États-Unis qui ont fait pression sur l'Allemagne pour faire capoter cette coopération.

Du coup, Berlin a préféré développer des satellites radar SAR-Lupe. Une fois encore, la France est revenue à la charge en proposant une coopération à l'Allemagne. En vain. En dépit du refus de l'Allemagne et d'un certain nombre de pays européens, la France a malgré tout poursuivi le développement d'Hélios 1 et est devenue le pays européen référent en matière d'observation optique avec les satellites Hélios, puis Pléiades. Finalement l'Italie, et l'Espagne sont rentrées dans le programme Hélios. Puis en 2010, la France a lancé, à nouveau seule, le programme CSO (Composante Spatiale Optique) pour remplacer les satellites Hélios. Le système comprend 2 satellites pour les armées françaises.

 

Retour industriel, la question clef

Récemment encore, le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, avait poussé en novembre dernier un coup de gueule sur la coopération franco-allemande, notamment dans le spatial. Les industriels allemands pointaient un retour industriel faible pour l'Allemagne, le troisième satellite devant être majoritairement construit à Toulouse. Mais à qui la faute?

"Les sujets de coopération avec l'Allemagne sont aujourd'hui extrêmement faibles. On parle depuis des années d'une coopération autour des satellites d'observation, d'une énième version de drone franco-italo-allemand, et c'est tout". S'agissant du programme qui va succéder à Hélios, Laurent Collet-Billon s'est montré très critique envers l'Allemagne :"Où en sommes-nous de la politique spatiale ? Nulle part ! On discute toujours avec l'Allemagne de la construction d'un troisième satellite CSO à son profit. La question tourne autour de ce que ce pays pourrait récupérer industriellement en retour. Des questions se posent, à l'infini, sur l'accès aux images et leur transmissibilité à des tiers. (...) L'Allemagne propose de construire un satellite intégralement réalisé par OHB, une société allemande..."

Car Berlin souhaitait confier à OHB et Airbus Defence and Space Allemagne la réalisation d'un satellite d'observation optique. "Avec 200 millions d'euros, c'était une utopie, estime un bon connaisseur du spatial militaire. Ils auraient eu un satellite avec une performance de type Pléiades au maximum".

 

La France profitera d'un troisième satellite CSO

Pour autant, pour être complet, la France trouve également son intérêt dans la construction d'un troisième satellite CSO. Un quadruple intérêt même. Avec un troisième satellite qui est cofinancé, la répétitivité du système est augmentée : les satellites passent beaucoup plus vite au-dessus de la zone qui doit être surveillée. Clairement, un plus pour l'armée française mais aussi allemande, qui aura accès à "un certain pourcentage de droits d'accès aux images" des trois satellites.

Les industriels Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space récupèrent de la charge de travail qui est toujours la bienvenue. Enfin, le choix allemand d'acheter un satellite de fabrication française permet aux établissements français de ne pas être confronté à termes à une concurrence allemande (OHB ou Airbus Defence and Space Allemagne).

 

Drone Male : une erreur stratégique de la France?

Comment la France peut-elle laisser le manche à l'Allemagne alors que bien rares sont les pays qui disposent d'autant de compétences grâce aux Dassault Aviation, Airbus, Safran et autres Thales pour créer une filière industrielle solide? La France, pourtant si fière de son autonomie stratégique en matière militaire, est contrainte, après avoir été obligé d'acheter aux États-Unis les fameux Reaper (faucheuse en français), de se mettre dans la roue de l'Allemagne.

En juin 2007, Charles Edelstenne évoquait déjà un problème sur le projet européen EuroMale, l'ancêtre de ce nouveau programme et qui avait avorté : "le budget français, déjà contraint, va servir à dupliquer hors de France des compétences qui existent déjà en France, explique-t-il alors lors d'une conférence de presse. Je le déplore et les leçons des programmes en coopération ne sont pas apprises". Sous-entendu, on développe des compétences en Allemagne, qui ne les a pas.

Le coût de développement du futur drone de reconnaissance de type MALE qui devrait voir le jour à l'horizon 2025 s'il aboutit, s'élèverait à environ un milliard d'euro. Une étude de faisabilité, qui représentera 60 millions d'euros, sera signée à l'occasion du salon aéronautique du Bourget. L'Allemagne, la France et l'Italie mettraient chacun 20 millions d'euros.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:35
photo ISRO

photo ISRO

 

Mar 31, 2015(Sputnik)

 

New Delhi - The IRNSS-1D navigation satellite was launched from the Satish Dhawan Space Centre at the Sriharikota Island in the southern part of the country.

 

Indian President Pranab Mukherjee congratulated the Indian Space Research Organisation (ISRO) with the successful launch of the satellite.

 

"I understand the IRNSS-1D will provide navigation, tracking and mapping services which will take us closer to setting up our own navigation system," Mukherjee said in a message to the chairman of the ISRO.

 

The launch was originally scheduled for March 9 but was delayed due to the anomaly found in the telemetry transmitter.

 

According to the ISRO website, the launched satellite will help in the development of India's navigation system, which is designed to cover South Asia and will consist of the total of seven satellites.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:50
ESA seeks new techniques for clearing derelict satellites from space

 

27 March 2015 aerospace-technology.com

 

The ESA is seeking new designs and techniques to collect and remove derelict satellites in orbit.

 

The agency aims to develop common modular de-orbit systems and techniques that can be incorporated into the future satellites manufactured in Europe.

 

The companies and institutes will be asked for proposals on low-orbit satellite platforms next month.

 

ESA Clean Space initiative head Luisa Innocenti said: "Space industry is facing up to the problem of achieving compliance with mitigation regulations, while minimising any impact on the cost and effectiveness of their missions."

 

"A short list of around 25 mitigation methods will be finalised, followed up by work to create detailed workplans, which will then be presented to next year's ESA Ministerial Council for approval."

 

The agency will evaluate the selected concepts at its ESTEC technical centre in Noordwijk, Netherlands.

 

ESTEC's concurrent design facility will facilitate multiple specialists to work on the same software models at the same time, the ESA said.

 

Derelict satellites are left to tumble uncontrolled after the end of their operations, posing a collision risks and could explode.

 

Consequently, regulations for 'space debris mitigation' have been implemented by the global space agencies, and will soon be finalised as commercial standards.

 

The regulations are for removing satellites operating from under 500km altitude, within a 25 year limit through drag. Those higher in space need to be assisted in order to bring them down.

 

The mitigation systems considered so far include compact solid rocket boosters, which could be used to despatch satellites down or move them into 'graveyard orbits', solar sails and drag-augmentation devices.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 10:50
La constellation Galileo reprend son envol

C'est enfin une très bonne nouvelle pour l'Europe avec la reprise réussie du déploiement de la constellation Galileo (credits Arianespace)

 

28/03/2015 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Avec la mise en orbite des satellites de la constellation Galileo 7 et 8, Arianespace a repris avec succès le déploiement d'un projet très emblématique pour l'indépendance de l'Europe.

 

C'est enfin une très bonne nouvelle pour l'Europe avec la reprise réussie du déploiement de la constellation Galileo. Arianespace a réussi à mettre dans la nuit de vendredi à samedi en orbite avec succès les satellites 7 et 8 de la constellation pour le compte de la Commission européenne, qui finance à 100% Galileo, dans le cadre d'un contrat avec l'Agence Spatiale Européenne (ESA). C'est le lanceur russe Soyuz, qui a effectué le lancement, son onzième depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG). "Ce lancement marque la reprise du déploiement de la constellation Galileo", s'est réjoui le directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, cité dans le communiqué de l'ESA.

Avec la poursuite du déploiement de ce projet très emblématique pour l'Europe, Arianespace a rempli sa mission de garantir à l'Europe un accès indépendant à l'espace. "Le succès de ce soir marque une étape importante dans la quête d'autonomie de l'Europe en matière de navigation par satellites", a confirmé son PDG, Stéphane Israël. Selon le Centre national d'études spatiales (CNES), cette constellation doit assurer à terme une précision et une fiabilité bien supérieure à celle des autres systèmes de navigation par satellite.

 

Un lancement sous pression

Arianespace avait la pression à la suite de l'échec de lancement des satellites 5 et 6 de la constellation. Car trois des quatre satellites IOV sont hors service et le quatrième est toujours en veille. En outre, à la suite du vol VS09 (Soyuz) en août dernier, les satellites ont été injectés sur une orbite plus basse que celle qui était visée. Arianespace a dû nommer une commission d'enquête indépendante et a mis en place un plan d'actions sur la base de ses recommandations.

Cette démarche a permis le retour en vol réussi de Soyuz au CSG dès décembre 2014 avec le lancement VS10 (Vega en décembre). Le succès de Soyuz (VS11) s'inscrit dans la continuité de ce plan d'actions. Avec VS12, le prochain lancement Soyuz pour la constellation Galileo est actuellement fixé en septembre 2015. Selon l'ESA, "quatre autres satellites Galileo actuellement à l'essai ou en fin d'intégration doivent encore être lancés dans le courant de 2015". L'Europe espère que dès la fin 2016, Galileo aura 14 satellites en orbite et qu'il pourra rendre ses premiers services aux utilisateurs. L'objectif de la Commission européenne est que la constellation Galileo soit totalement opérationnelle en 2020. Galileo doit à terme compter 30 satellites.

 

Galileo, un système plus précis et plus fiable

Les deux satellites, chacun d'une masse de 730 kg, feront partie d'une constellation de 26 satellites. Leurs signaux seront compatibles et interopérables avec les autres systèmes de navigation par satellite. "L'un des atouts majeurs de Galileo sera sa précision, voisine du mètre, avant que des systèmes de traitement supplémentaires n'affinent encore ce signal", a expliqué le CNES dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi.

À l'issue de ce lancement, le président du CNES et coordonnateur interministériel pour les programmes européens de navigation par satellite, Jean-Yves Le Gall, a estimé que ce succès "va continuer et s'amplifier puisque nous venons de qualifier Ariane 5 pour lancer les futurs satellites Galileo, ce qui va nous permettre de déployer la constellation plus rapidement et plus sûrement""Nous avons franchi une étape supplémentaire pour doter l'Europe d'un système mondial de navigation par satellite", a souligné pour sa part dans un communiqué la commissaire européenne à l'Industrie, Elzbieta Bienkowska.

 

Galileo, un projet européen emblématique

Première infrastructure commune produite et financée par l'Union européenne avec l'ESA pour maître d'oeuvre, Galileo intègre les technologies les plus innovantes développées par l'Europe au bénéfice de ses citoyens. Le programme Galileo permettra ainsi à l'Europe de disposer de son propre système de navigation par satellites, dont les applications seront multiples. Placé sous contrôle civil, il offrira un service de localisation garanti et de haute précision, indépendant des autres dispositifs existants. Galileo disposera de cinq services de couverture mondiale destinés à des usages distincts : grand public, commercial, sauvegarde de la vie, public réglementé, recherche et sauvetage. Les premiers services seront disponibles dès 2016.

Les satellites Galileo de la série FOC (Full Operational Capacity) sont construits en Europe, sous la maîtrise d'œuvre d'OHB System (Brème), la charge utile de chaque satellite étant fournie par SSTL (Surrey Satellite Technology Ltd, UK - filiale d'Airbus Defence and Space. Le programme Galileo a déjà coûté environ cinq milliards d'euros. Pour la période 2014-2020, l'Europe a prévu de dépenser sept milliards d'euros.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:55
Vue satellite du viaduc de Millau

Vue satellite du viaduc de Millau

 

27/03/2015 DGA

 

La DGA vient de notifier au groupement Airbus DS - IGN le marché Géosocle de production de données géographiques de référence. Celui-ci permettra de mettre à jour et enrichir le patrimoine de données géographiques de défense pendant 6 ans.

 

Les productions Géosocle s’appuient sur les images des satellites SPOT6/7 et Pléiades. Elles contiennent un socle d’images de référence permettant d’assurer une localisation précise et cohérente de toutes les données géographiques (ce socle s’appuie sur un existant de 80 millions de km2, soit 53 % des terres émergées), des produits géographiques de type ortho-images* de résolution 1,50m et 0,50m sur les zones d’intérêt défense (flux considérable de 6 millions de km2 par an) et des modèles numériques de terrain, pour compléter ou améliorer ponctuellement le patrimoine existant.

 

Les zones de production sont définies au fur et à mesure par l’état-major en fonction du besoin des forces. Ces données permettent aux forces de gagner d’une part en précision de localisation et en résolution d’ortho-images. Pour rappel, une ortho-image est une image plaquée au sol, qui prend en compte la sphéricité du globe, et géo-référencée.

 

* produit géographique de type ortho-image : image photographique aérienne ou prise par un satellite de la surface terrestre, rectifiée géométriquement et faisant l’objet d’une correction radiométrique

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:50
Galileo  - Soyuz Flight VS11 - photo Arianespace

Galileo - Soyuz Flight VS11 - photo Arianespace

 

Mar 27, 2015 ASDNews Source : Arianespace

 

Authorization has been given for tomorrow’s Arianespace Soyuz launch from French Guiana, providing the “green light” for this medium-lift mission that will further expand Europe’s Galileo global navigation satellite system.

 

The approval was granted today after the regular pre-launch review for Arianespace flights – which confirmed the readiness of Soyuz and its payload of two Galileo Full Operational Capability (FOC) spacecraft, the launch site and associated infrastructure at the Spaceport, as well as the network of downrange tracking stations.

 

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 08:50
Spacebus NEO - geostationary telecom satellites

Spacebus NEO - geostationary telecom satellites



23 mars 2015  Thales Group

 

All-electric Spacebus NEO!
Spacebus NEO is Thales Alenia Space's new family of platforms for geostationary telecom satellites. It will be available in different versions, one with all-electric propulsion.

A wide variety of configurations
These new platforms will be available in a range of versions for all types of geostationary satellites, from small to extra-large. Operators can choose the configuration that matches their needs, from all-electric to all-chemical propulsion, as well as hybrid models. Starting in 2016, they will be ready to handle payloads up to 2 metric tons, with onboard power up to 20 kW.

All-electric version
The all-electric Spacebus NEO will be commercialized starting in mid-2015. It can handle payloads exceeding 1,400 kg, with more than 16 kW of power.
 



Spacebus NEO : 100% electric !
SpaceBus NEO est la nouvelle gamme de plateformes de Thales Alenia Space destinée aux satellites de télécommunication géostationnaire. Elles seront disponibles dans différentes versions, dont l’une totalement électrique.

Une grande variété de configurations :
Les nouvelles plateformes offriront un éventail de versions pour tous types de satellites géostationnaires, des petits aux extra-larges. Les opérateurs auront la possibilité d’opter pour la configuration de leur choix, du 100% électrique à des versions hybrides en passant par des solutions intégralement chimiques. Elles embarqueront, dès 2016, des charges utiles jusqu’à 2 tonnes et d’une puissance pouvant atteindre jusqu’à 20 kW.

Une version 100% électrique :
La version Spacebus NEO « tout électrique » sera disponible sur le marché dès mi-2015. Elle pourra emporter des charges utiles d’une masse de plus de 1400 kg et d’une puissance de plus de 16 kW.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 12:20
Is the Pentagon Losing the Arms Race in Space?

 

March 18, 2015 By Franz-Stefan Gady – The Diplomat

 

Pentagon officials are deeply worried about Chinese and Russian anti-satellite weapons. Are their concerns justified?

 

This year, the Pentagon will try to step up its weapons modernization programs and boost investments in cutting-edge defense technology. As the principal rationale behind the Pentagon’s push, top Department of Defense officials cite the fear that the United States will lose its relative technological superiority thanks to the burgeoning technical capabilities of the Chinese and Russian militaries .

Yesterday, speaking at the McAleese/Credit Suisse Defense Programs Conference, Robert O. Work, deputy U.S. secretary of defense, noted that “because of budget uncertainty and restrictions imposed by Congress, and because of our unrelenting focus on the readiness of forward deployed forces, we’re chronically underinvesting in new weapons and capabilities.”

He further emphasized, “That should give all of us pause because our technological dominance is no longer assured (…) We see several nations developing capabilities that threaten to erode our long-assured technological overmatch and our ability to project power.” Chinese and Russian growing military capabilities are  particularly worrisome for the Pentagon’s leadership.

The American military’s chief weapons buyer, Under Secretary of Defense for Acquisition, Technology and Logistics Frank Kendall, said during his presentation at the conference that the erosion of the U.S. technological edge in the space domain is “particularly bad” due to Chinese and Russian growing anti-satellite capabilities.

These capabilities potentially include cyber and electromagnetic attacks, jamming operations, and ground-based lasers as well as anti-satellite (ASAT) missiles. For example, China destroyed a defunct weather satellite with a missile in 2007. In addition, Beijing tested a missile-fired anti-satellite kill vehicle in the summer of 2014, disguising it as a ballistic missile defense test. Russia is allegedly developing a satellite hunter — a spacecraft able to track enemy satellites and destroy them — according to media reports.

U.S. officials are especially concerned about threats to U.S. Advanced Extremely High Frequency (AEHF) satellites. “If an adversary were to take out one, just one satellite in the constellation, a geographic hole is opened and we potentially have a situation where the president can’t communicate with forces in that part of the world,” one official underlined.

However, many analysts note that the current threat scenarios have much more to do with the ongoing debate about sequestration — across the board budget cuts — and the fiscal year 2016 defense budget request (see: “The Defense Budget Debate Rages On”) than the actual danger to U.S. satellites from Chinese and Russian weapons.

As Diplomat contributor Jaganath Sankaran noted back in 2014: “While these concerns have some validity, all U.S. military satellites are not equally vulnerable to a Chinese ASAT attack. Furthermore, the benefits from an ASAT attack are limited and would not confer decisive military advantage in every plausible conflict.”

“The substantial range of orbital altitude — 1,000 kilometers to 36,000 kilometers — from which satellites operate poses a challenge to China’s ability to attack U.S. military satellites (…) Unlike the U.S., China has a very limited satellite tracking capability, most of which are based in its territory and possibly a few ships,” he adds.

More importantly he emphasized that “the presence of alternate platforms and built-in redundancies substantially limit the advantages that China can obtain from anti-satellite operation against the U.S.”

In November 2014, the Pentagon launched the Defense Innovation Initiative (DII), an initiative to maintain America’s military dominance for the 21st century and to develop a new third offset strategy. “The DII’s leading focus is to identify, develop and field breakthrough technologies and systems and to develop innovative operational concepts to help us use our current capabilities in new and creative ways,” Deputy Secretary Work said.

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 17:40
Space: Russian Spy Birds Enter The 1970s

Main modules and key components of the Bars-M satellite - source russianspaceweb.com

 

March 22, 2015: Strategy Page

 

While Russia lost the space race back in the 1960s, they are still trying to catch up. The Russians quickly realized that putting people on the moon and bringing them back alive was not really wirth it  and concentrated on trying to catch up in more practical areas. Thus on February 28, 2015 Russia put its first photo satellite using digital photography into orbit. Called Bars M, it is expected to last five years. This is behind schedule as the last old-style (using film that had to be sent back to earth) photo satellites was supposed to go up in 2005. Instead Russia has had to launch another eight film using photo satellites since 2005 while waiting for the new digital bird to be ready.

 

The U.S. pioneered this technology in the 1970s and replaced the older tech (which Russia still uses) of using film photography. The older method required satellites to eject canisters to send film back to earth. This limits the number of photos a satellite can take and how long it will be useful.

 

The Russians still have a long way to go. Consider the ground the Americans have covered in this area during the last half century. It all began in the 1960s with the first appearance of the KH (Key Hole) series of photo satellites. The first film camera satellite, KH 1, went up in 1959 but the first successful one was in 1960. Thus until the 1970s the film-using satellites supplied coverage of hostile nations. The KH 1 through 9 series satellites sent film back in canisters (for high resolution pictures), to be developed. The Keyhole 9, the first of which went up in 1971, was not only the last of the film satellites but the largest and most capable. Its basic design was used by the subsequent digital camera birds. The KH 9 could cover large areas at high (for the time) resolution of .6 meters (24 inches). This was more than adequate to spot and count tanks, aircraft, and even small warships. The 19th, and last, KH 9 went up in 1984. The KH-9 was a 13 ton satellite with multiple cameras and 4 or 5 reentry vehicles for returning the film for developing and analysis. The KH-9s were nicknamed Big Bird.

 

The age of film began to fade when the first digital satellite, the KH 11, was launched in 1976. These birds were large, nearly 15 tons, and the digital cameras could obtain better resolution and broadcast the photos back to earth. The resolution was such that objects 70mm (a few inches) in size could be identified from 200 kilometers away. Digital cameras were more flexible than film and eventually surpassed film in all categories. The KH-11 telescopic cameras operated like a high resolution TV camera. Images were captured continuously and transmitted to earth stations. Computers were used to finish the process and produce photos identical to those taken by a conventional film camera. You could even have motion pictures, as well as indications of heat and the nature of the various items. KH-11 could often tell what kind of metal an object on the ground was made of.

 

All this did not come cheap. These birds cost over $400 million each and lasted three or four years, depending on fuel usage. Moreover, you needed two of them up at the same time in order to guarantee coverage and save the birds from having to change orbit too frequently. The most recent KH-11, the 16th, was launched in 2013. There have been at least four models of the KH-11, since the first of five "Block 1s" was launched in 1976. Since the 1960s over a hundred KH series satellites have been launched.

 

KH-11 satellite

KH-11 satellite

The next generation, the KH-12, was supposed to have been launched in 1987. But because of problems with the space shuttle (one had exploded during launch), only a belated KH-11 was launched in October, 1987. The KH-12 was delayed, even though it had several advantages over the KH-11. Along with improvements in ground data processing equipment, the KH-12 could send back data in real time. You could watch events on a large, high resolution screen as they were happening. This would also allow military headquarters and other users to get their satellite information directly, without going through a CIA or NRO (National Reconnaissance Office) processing center. Data from the more esoteric sensors would still have to be studied by the specialists elsewhere. The KH-12 was expected to make users even more enthusiastic about satellite reconnaissance. It did, in the form of a much upgraded KH-11. Actually these birds were called KH-12s but are still officially known as KH-11.

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 12:30
Défense: 3 microsatellites Samson ont été lancés à partir d’un avion

 

March 8, 2015 by israelmagazine

 

3 microsatellites Samson ont été lancés à partir d’un avion, sur une orbite basse de 300/600 km, en formation. Mis au point par le Technion de Haïfa, sous la direction du Pr Pini Gourfil, en coopération avec les sociétés Rafael et Israel Aerospace Industries, chaque satellite est construit à partir de six cubes dont le volume ne dépasse pas 10cm3 et pour un poids total de 8kg. Ces microsatellites ont pour but de localiser en un court délai un point sensible, afin de faciliter des sauvetages ou des interventions rapides suite à un désastre. D’autres applications sont également envisagées comme l’élaboration d’une plate-forme de communication rapide et de photographie à très haute résolution…

 

Suite dans Israël Magazine n°170.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 12:50
source : edrs-spacedatahighway-com

source : edrs-spacedatahighway-com

 

Evry, le 19 mars 2015 - Arianespace - CP 15/10

 

Le deuxième satellite géostationnaire de « l’autoroute spatiale de l’information » EDRS –C sera lancé par Ariane 5

 

Arianespace et Airbus Defence and Space ont signé un accord portant sur le lancement d’EDRS-C, deuxième satellite géostationnaire du système d’autoroute spatiale de l’information « SpaceDataHighway ». Le lancement est prévu au premier trimestre de 2017. EDRS-C viendra renforcer la capacité du système et lui fournira une redondance. Il sera positionné à 31° Est.

 

Tout comme la fibre optique sur Terre, le système EDRS, également appelé « SpaceDataHighway », (l’autoroute spatiale de l’information), fournira des communications laser dans l’espace, avec un débit pouvant atteindre 1,8 Gigabits/s. Ce système de satellite-relais assurera un transfert de données en quasi temps réel vers la Terre depuis les satellites d’observation, des drones ou des avions grâce à des satellites de communication en orbite géostationnaire. Il permettra donc de télécharger plus rapidement d’importants volumes de données, avec une période de latence plus courte et en toute sécurité, ce qui contribuera à améliorer la veille environnementale et la sécurité ainsi que la réactivité face aux catastrophes naturelles et la gestion des crises.

 

EDRS-C est un satellite dédié, alors que EDRS-A est une charge utile hébergée à bord du satellite EUTELSAT 9B. EDRS-C emportera notamment la charge utile EDRS, dont l’élément principal est le terminal de communication laser LCT (Laser Communication Terminal) qui offre des débits de transfert de données atteignant 1,8 Gigabits/s. Ce terminal laser est fabriqué par TESAT, filiale d’Airbus Defence and Space.

 

« Le système « SpaceDataHighway » est une révolution pour les communications par satellite », a déclaré Evert Dudok, Directeur général de la business line Communications, Intelligence & Security (CIS) d’Airbus Defence and Space. « Et lancer EDRS-C à bord d’Ariane 5, le lanceur le plus fiable au monde est une grande satisfaction pour nous ».

 

« Arianespace est très fière d’avoir été sélectionnée par Airbus Defence and Space pour lancer EDRS-C », a ajouté Stéphane Israël, Président-Directeur général d’Arianespace. « Nous saluons la décision d’Airbus Defence and Space qui permettra à Arianespace de prendre part à cet innovant partenariat public-privé européen ».

 

La récente campagne d’essais réussie entre les satellites Alphasat et Sentinel-1 a prouvé que la technologie laser mise au point par Airbus Defence and Space est aujourd’hui parfaitement opérationnelle. Le système « SpaceDataHighway » sera mis en service début 2016 après le lancement du premier nœud, EDRS-A, prévu à l’été 2015.

 

Le programme « SpaceDataHighway » ou EDRS est développé et mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) entre l’Agence spatiale européenne (ESA) et Airbus Defence and Space. En sa qualité de maître d’ œuvre, Airbus Defence and Space fabrique, détient, exploite et cofinance l’infrastructure du système. Le Centre allemand pour l’aéronautique et l’aérospatiale (DLR) joue un rôle essentiel dans le financement du système EDRS, et dans le développement et l’exploitation du segment sol. Une cinquantaine d’entreprises dans 13 pays européens sont engagées dans le consortium EDRS, permettant ainsi à l’industrie spatiale européenne de se maintenir à la pointe de la technologie.

 

A propos d’Arianespace

Arianespace est le leader mondial de lancement de satellites. Créée en 1980, Arianespace met au service de ses clients, institutionnels et commerciaux, 3 lanceurs (Ariane, Soyuz et Vega) et comptabilise aujourd’hui plus de 250 lancements. Fort du soutien de ses 20 actionnaires et de l’Agence Spatiale Européenne, Arianespace est le seul opérateur au monde à pouvoir lancer, depuis le Centre Spatial Guyanais, tous types de charges utiles vers tous types d’orbites. Au 19 mars 2015, 221 lancements d’Ariane, 36 lancements de Soyuz (10 au centre Spatial Guyanais et 26 à Baikonur avec Starsem) et 4 lancements de Vega ont été réalisés. La société, dont le siège social se situe à Evry, est également implantée à Kourou (avec l’Etablissement de Guyane au Centre Spatial Guyanais), à Washington, Tokyo et Singapour.

 

http://www.arianespace.com

http://www.arianespace.tv

http://twitter.com/arianespace

http://twitter.com/arianespaceceo

http://youtube.com/arianespace

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 17:30
A Vega launch vehicle takes flight. Photo: Arianspace

A Vega launch vehicle takes flight. Photo: Arianspace

 

EVRY, France, March 19 By Richard Tomkins (UPI)

 

Arianespace reports it will launch two Earth Observation Satellites of the military of the United Arab Emirates in the coming years. The low-orbit Falcon Eye satellite being built by Airbus Defense and Space and Thales Alenia Space will be sent aloft on Vega, or Soyuz, launchers from the Guiana Space Center in 2018 and 2019 under a contract received from Airbus DS, the company said. No information as to the value of the contract received was disclosed.

 

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 13:20
Long March 2C carrier rocket launch photo Xinhua News

Long March 2C carrier rocket launch photo Xinhua News

 

19.03.2015 sputniknews.com

 

Le Pentagone est préoccupé par les progrès de Moscou et Pékin dans le domaine d'armes antisatellites.

 

Le ministère américain de la Défense est profondément préoccupé par les progrès réalisés par Moscou et Pékin dans la mise au point d'armes antisatellites, annonce jeudi l'hebdomadaire The Diplomat. Selon le secrétaire américain adjoint à la Défense en charge des acquisitions, de la technologie et de la logistique, Frank Kendall, le leadership des Etats-Unis est particulièrement vulnérable dans l'espace compte tenu des progrès réalisés par la Russie et la Chine dans la mise au point d'armes antisatellites. Selon l'hebdomadaire, il s'agit d'armes capables d'effectuer des attaques électromagnétiques et de tirer des missiles antisatellites. En 2007, la Chine a déjà testé avec succès un missile antisatellite. Le Pentagone soupçonne la Russie de mettre au point un "chasseur de satellites", un appareil capable de détecter et de détruire les satellites adverses.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:20
Unfurlable Mesh Antennas from Harris Successfully Deploy on US Navy's 3rd MUOS Satellite

 

Mar 17, 2015 ASDNews Source : Harris Corporation

 

Two unfurlable mesh antenna reflectors developed by Harris Corporation have successfully deployed onboard the third Mobile User Objective System (MUOS) satellite built by Lockheed Martin. This represents the fifth and sixth successful Harris reflector deployments in the planned 5-satellite MUOS system. The announcement was made during Satellite 2015 being held March 16-19 at the Walter E. Washington Convention Center in Washington, D.C.

The MUOS satellite constellation operates like a smart phone network in the sky, vastly improving current secure mobile satellite communications for warfighters on the move. Unlike previous systems, MUOS provides users and on-demand, beyond-line-of-sight capability to transmit and receive high-quality, prioritized voice and mission data, on a high-speed IP-based system. Once fully deployed, MUOS will be compatible with, but provide 16-times the capacity of the legacy UHF satellite system.

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 15:35
Credits : Airbus DS

Credits : Airbus DS

 

17 March 2015 Ministry of Defence and Philip Dunne MP

 

The UK will move one of its communication satellites to the Asia Pacific region for the first time to deliver protected and secure satellite communications services.

 

Defence Minister Philip Dunne confirmed at the Langkawi International Maritime & Aerospace (LIMA) exhibition in Malaysia, that Airbus will reposition one of the Skynet 5 satellites, providing the UK with secure communications and a greater ability to support regional humanitarian and peacekeeping operations.

As part of a multi-million pound investment, Airbus Defence & Space – which operates the satellite on behalf of the UK Government – will also build a ground station in Australia. The move represents significant export opportunities for the UK as any spare communication capacity will be sold.

Defence Minister Philip Dunne, said:

Today’s announcement that Airbus will be moving one of the UK’s Skynet 5 satellites to the eastern Asia-Pacific region is clear proof of how much our relationships with our international allies matter.

This is the first time that we have had a secure communications capability in the region, and shows the depth of our commitment to our allies and partners in the region, including Malaysia, in humanitarian and peacekeeping operations.

The Skynet 5 is a private finance initiative contracted to Airbus Defence & Space, who own and operate the Skynet 5 secure communications satellites and the ground network which provide all Beyond Line of Sight (BLOS) communications to the UK Ministry of Defence.

As part of the contract, NATO and other allied governments are able to use Skynet services to augment their existing communication services. It is intended that the Skynet satellite will be in position by the middle of 2015.

A range of world leading British technologies are being exhibited at LIMA as the United Kingdom looks to strengthen industrial ties with Malaysia in the defence and security sectors.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:50
Station d'écoute à Loèche. photo Martin Steiger

Station d'écoute à Loèche. photo Martin Steiger

 

17.03.2015 Romandie.com (ats)

 

Le Service de renseignement de la Confédération pourra installer des micros dans des lieux privés ou s'introduire dans des ordinateurs pour lutter contre le terrorisme ou l'espionnage, a décidé mardi le Conseil national. La gauche n'a pas réussi à corriger le tir.

On ne s'en prendra pas à des citoyens qui n'ont rien à se reprocher mais à des criminels qui menacent la sécurité de la Suisse, a affirmé le ministre de la défense Ueli Maurer. Tout en défendant le sérieux du travail des services secrets.

Selon le conseiller fédéral, le Service de renseignement de la Confédération (SRC) ne s'adonnera qu'une douzaine de fois par an à ces "recherches spéciales". Une promesse qui n'a pas convaincu les Verts, qui ne voulaient rien entendre de ce dispositif. Celui-ci pourrait bien, selon eux, déboucher sur une centaine de mesures de surveillance.

 

Mesures intrusives

Les agents fédéraux pourront surveiller des communications (courrier, téléphone, courriel), observer des faits dans des lieux privés, si nécessaire en installant des micros, ou perquisitionner secrètement des systèmes informatiques.

Le SRC pourra aussi utiliser des appareils de localisation pour déterminer la position ou les déplacements de personnes. L'introduction dans les réseaux informatiques, et la pose de "chevaux de Troie" dans les ordinateurs a fait bondir la gauche.

 

Double aval

Les "recherches spéciales" seront soumises à l'aval du Tribunal administratif fédéral (TAF) puis du chef du Département fédéral de la défense (DDPS), qui devra consulter ses collègues de justice et police et des affaires étrangères. La procédure aura lieu par écrit.

Les Vert'libéraux et la gauche auraient souhaité confier la compétence du second aval à un organe de contrôle indépendant, désigné par le Conseil fédéral, plutôt qu'au ministre de la défense. Cette proposition a été largement rejetée.

 

Drones et satellites

Le SRC pourra en outre utiliser des drones ou des satellites pour ses observations dans des lieux publics. La gauche et les Vert'libéraux auraient aimé n'autoriser de tels moyens que pour les "recherches spéciales".

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:50
Galileo Satellites Orbit - credits : ESA

Galileo Satellites Orbit - credits : ESA

 

Mar 13, 2015 ASDNews Source : European Space Agency (ESA)

 

The sixth Galileo satellite of Europe’s navigation system has now entered its corrected target orbit, which will allow detailed testing to assess the performance of its navigation payload.

Launched with the fifth Galileo last August, its initial elongated orbit saw it travelling as high as 25 900 km above Earth and down to a low point of 13 713 km – confusing the Earth sensor used to point its navigation antennas at the ground.

 

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 12:55
Airbus DS, Thales, Nexter Systems, les gagnants des contrats liés aux satellites de renseignement et à la rénovation du Leclerc

 

13 mars 2015 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Trois satellites pour des missions de renseignements d’origine électromagnétique, 200 chars Leclerc rénovés…Soit 780 millions d’euros de contrat pour les industriels de la défense.

 

Deux contrats majeurs attribués pour les industriels de la défense dans la même journée ! La direction générale de l’armement (DGA) a notifié d’une part la première phase de réalisation du système de satellites CERES dédié au renseignement électromagnétique et d’autre part la rénovation du char Leclerc. Le premier contrat est doté d’une enveloppe de 450 millions d’euros, le second de 330 millions. Ces deux programmes faisaient partie des priorités affichées par la loi de programmation militaire 2014 et 2019.

 

Trois satellites pour Airbus et Thales Alenia Space

Dans le cadre du contrat de satellites, les deux rivaux Thales Alenia Space et  Airbus Defense & Space vont se partager la tâche et la maîtrise d’œuvre du système. Ils vont développer et réaliser un système spatial de recueil de renseignement électromagnétique. Opérationnels en 2020, les satellites seront capables de détecter et de localiser des émissions électromagnétiques au sol issues des réseaux de communications sans fil et des radars terrestres. Une première technologique européenne selon la DGA.

Airbus fabriquera les trois satellites tandis que TAS sera responsable de leur charge utile (les équipements qui assurent la mission) et du segment sol (pour l’exploitation des données recueillies). Les deux partenaires tirent ainsi les fruits de l’expertise acquise en réalisant les démonstrateurs à travers les programmes Essaim et Elisa.

 

Le prochain char lourd sera franco-allemand

Dans le domaine de l’armement terrestre, Nexter aura la charge de mettre à niveau 200 chars Leclerc. Les premières livraisons sont prévues à partir de 2020, prévoyant également 18 dépanneurs. Outre un blindage renforcé contre les engins explosifs improvisés, les véhicules lourds (56 tonnes au combat) vont surtout bénéficier d’une mise à niveau électronique. 

Les chars seront équipés de nouvelles interfaces compatibles avec le dernier système radio tactique, et le système d’information et de commandement Contact. L’enjeu pour Nexter est stratégique. Un tel contrat permet à l’entreprise de conserver ses compétences sur ce segment au-delà de 2040 alors même que le dernier des 406 chars Leclerc produits pour l'armée de terre a été livré en octobre 2007. Or Nexter est engagé dans une fusion avec son partenaire allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) qui continue de produire de tels blindés. Ce contrat assure au fabricant français de peser dans la définition du prochain char lourd qui sera franco-allemand.

Avec ces contrats, le ministère de la Défense confirme son rôle de premier investisseur de l’Etat. L’an dernier, la DGA a passé 11,5 milliards d’euros de contrats pour l’équipement des armées et investi 782 millions d’euros dans la recherche de Défense en 2014.

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 12:20
WGS Wideband Global Satcom

WGS Wideband Global Satcom

 

March 12, 2015 By Aaron Mehta - Defense News

 

WASHINGTON — The US Air Force is considering handing day-to-day operations of its Wideband Global Satcom (WGS) constellation to a commercial partner by 2016, a top service official said Wednesday.

 

Dave Madden, director of the Military Satellite Communications Systems Directorate at Space and Missile Systems Center, told a breakfast organized by the Air Force Association that he's hopeful that "2016 is going to be the year we're finally able to take command and control of WGS and hand it over to the commercial sector."

 

The reason for that move would be to free up Air Force service members from the day-to-day tracking and maintenance of a satellite network, which Madden said could be handled with less manpower by a private company.

 

"That's traditionally a job the service providers do, and we use a squadron to do it. In most cases, the commercial guys are doing it with three to four people," Madden explained. "For the money we're paying to sustain the WGS constellation, we can give it to a service provider to fly it, and sustain it, and then we can free up that squadron [for other missions] and get us out of the basic service provider capability."

 

Those airmen could then focus more on the battle management aspect of WGS, or be put toward supporting other space programs.

 

The WGS primarily provides bandwidth for command and control, ISR and battle management needs. It is also a unique set up for the Air Force, as Canada, Denmark, Luxembourg, the Netherlands and New Zealand all joined to help fund one of the satellites. Even more notable, Australia fully funded the sixth satellite in the constellation.

 

Heidi Grant, deputy undersecretary for International Affairs, told Defense News that she would like to see more space systems follow the WGS buy-in model.

 

"With budget constraints around the world, we need new thinking on how we do this sharing," she said in a February interview. "With the Wideband Global Satellite system, two of the nine satellites were bought by partners. They have access to the larger constellation, we get more bandwidth, and they have picked up the cost for that."

 

"The more we can partner-integrate with our coalition, the more accountable we come together, the more trusting we are together," she added. "So there is a lot of good from the security standpoint."

 

Madden indicated that if the WGS switch can be done successfully, it paves the way for similar moves for other Air Force systems in the future. He highlighted GPS as one area that could see a similar shift.

 

"Why can't command and control of the GPS be a service? Let the blue-suiters work on the nav piece, the mission planning piece, and hand the day-to-day operations over," Madden said. "It's much more efficient and effective than training crews for a couple years, they just become proficient, and then [they leave]."

 

Madden added that he expects to open competition on the GPS-3 system with satellite No. 11, and is having discussions about how to ensure an open competition.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:55
Constellation de satellite Elisa. crédits CNES PHOTON REGY Michel

Constellation de satellite Elisa. crédits CNES PHOTON REGY Michel

 

Les satellites Elisa ont contribué à la préparation du programme CERES pour fournir à la Défense la capacité de localiser et caractériser les radars au sol depuis l’espace

 

12/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Avec la mise en service en 2020 de trois satellites CERES (Capacité de renseignement électromagnétique d'origine Spatiale), la France va entrer dans le club très, très fermé des pays possédant une telle technologie. A ce jour, seuls les États-Unis, la Russie et la Chine disposeraient de tels outils ultra-perfectionnés.

 

De grandes oreilles dans l'espace. Avec la mise en service en 2020 de trois satellites espions CERES (Capacité de renseignement électromagnétique d'origine Spatiale-ROEM), la France va entrer dans le club très, très fermé des pays possédant une telle technologie. A ce jour, seuls les États-Unis, la Russie et la Chine disposeraient de tels outils ultra-perfectionnés qui vont lui permettre de maîtriser les systèmes de télécoms et de radars ennemis. Car les satellites CERES ont la capacité de localiser et d'identifier les signaux émis par les systèmes adverses. Ce qui permettra de cartographier les centres de télécommunications et les radars dans les zones de conflit, et d'évaluer leur niveau d'activité, y compris "sur des zones inaccessibles par les capteurs de surface", a précisé la Délégation générale de l'armement (DGA), maître d'ouvrage du programme.

Ce programme permettra par exemple de préciser le danger que représentent les radars ennemis afin de garantir la suprématie des avions français, ou encore de déterminer l'architecture des réseaux de communication adverses. En d'autres termes, la France pourra envoyer en toute indépendance ses avions qui pourront entrer en premier sur un théâtre d'opérations extérieures, contrairement à la Libye où l'aide des États-Unis avait été précieuse. Le programme CERES, découpé en plusieurs tranches conditionnelles, est s'élève à 450 millions d'euros, selon la DGA. Le ministère de la Défense a notifié un contrat portant sur la production des satellites à Airbus Defence & Space, en tant que chef de file, et Thales.

 

Jean-Yves Le Drian conscient des atouts du spatial militaire

Conscient de ces enjeux et malgré les tensions qui pèsent sur le budget de la défense, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a fait "le choix d'inscrire dans la loi de programmation militaire (LPM) un niveau d'ambitions élevé, avait-il expliqué le 13 février à Cannes chez Thales Alenia Space (TAS). Ce niveau n'est pas superflu. Il est adapté aux besoins de sécurité de la France, comme à ses responsabilités internationales, dans un contexte où notre environnement stratégique se durcit et où les menaces abondent".

Du coup, le ministère de la Défense a dû consentir un effort financier qui correspond, sur la durée de la LPM, à un total de 2,4 milliards d'euros pour les programmes spatiaux, qui "visent à conforter quatre capacités essentielles" : l'imagerie sécurisée optique, infrarouge et radar, avec les satellites CSO, les communications de grande élongation, avec SICRAL 2 et bientôt COMSAT NG,  l'écoute des signaux électromagnétiques avec la réalisation de CERES et la surveillance de l'espace extra-atmosphérique, pour laquelle la France propose la mise en place d'un programme européen. Et de rajouter alors : "l'ampleur des investissements qui sont nécessaires pour conserver un outil industriel, avec le niveau d'excellence que j'ai pu constater aujourd'hui, n'est cependant plus accessible à une seule nation".

 

Airbus Defence & Space, chef de file de CERES

En attendant de trouver des partenaires européens dont les budgets de la défense sont  plombés par trop d'économies, c'est Airbus Defence & Space qui a été sélectionné en tant que chef de file par la direction générale de l'armement (DGA) pour réaliser les trois satellites CERES. Pourquoi Airbus DS? Parce que les équipes du groupe européen ont déjà réalisé les démonstrateurs Essaim et Elisa, ce qui "démontre la qualité de notre savoir-faire et de nos technologies", a estimé le directeur général de Space Systems, François Auque, qui a précisé que "Airbus Defence and Space confirme sa position de maître d'œuvre de tous les systèmes spatiaux français de renseignement".

Airbus Defence and Space assure la responsabilité du segment spatial formé des trois satellites. Thales et plus particulièrement Thales Systèmes Aéroportés (TSA) est responsable de la charge utile et du segment sol utilisateurs. Le système comprend un segment sol de contrôle et un segment sol utilisateurs. Les deux industriels assurent conjointement la maîtrise d'œuvre de l'ensemble du système. Par ailleurs, Thales Alenia Space (TAS) intervient comme sous-traitant du groupe européen pour la fourniture de la plate-forme.

Pour concevoir et réaliser CERES, Airbus DS et Thales vont s'appuyer sur l'expérience acquise en commun avec les démonstrateurs Essaim et Elisa. Le premier, mis en orbite en 2004 par Ariane 5, était un système de plusieurs microsatellites, destinés à analyser l'environnement électromagnétique de la Terre à sa surface. Et plus précisément à expérimenter le recueil de renseignements électromagnétiques dans le domaine des télécommunications. Mis en orbite en décembre 2011 à 700 km d'altitude, Elisa était un démonstrateur technologique qui visait à démontrer la capacité à localiser et caractériser des radars au sol depuis l'espace.

 

Trois satellites qui chassent en meute

CERES est un système composé de trois satellites positionnés à proximité les uns des autres et destinés à la détection et la localisation des émissions électromagnétiques au sol. C'est l'utilisation simultanée des trois satellites positionnés en triangle qui permet de localiser l'émission. "Quand un radar émet un signal, chacun des satellites reçoit ce signal à un instant légèrement différent, explique un spécialiste. C'est en croisant les informations recueillies par chacun et comparant l'heure de réception d'un même signal que l'on peut situer l'emplacement de l'émetteur. En faisant l'exercice pour chaque paire de satellites (satellite 1/satellite 2 - satellite 1/satellite 3 - satellite 2/satellite 3), on aboutit à une localisation très précise. D'où la nécessité de disposer de trois satellites travaillant conjointement", avait expliqué en avril 2014 le CNES dans un communiqué.

Les satellites CERES ont naturellement une capacité de surveillance étendue à toutes les zones du monde observables par satellite sans contraintes d'accès. Au-delà des applications purement militaires, le programme, conçu pour pouvoir analyser les différents types d'émissions, permettra, en plus de déterminer l'architecture de systèmes en réseaux, tel des réseaux de communication, de suivre, en fonction des caractéristiques des signaux, l'évolution du niveau des performances des matériels des forces adverses. "Il pourra donc détecter la prolifération de matériels sophistiqués dans une zone d'intérêt, si besoin est", souligne un spécialiste.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 07:55
Airbus DS to build CERES signals intelligence satellites for French defence

 

12 March 2015 Airbus DS

 

Airbus Defence and Space, the world’s second largest space company, has been selected by the DGA (Direction générale de l’armement) to build the three CERES satellites, which will provide France with its first operational SIGINT capability.

 

“The fact that the DGA has entrusted Airbus Defence and Space with the construction of the CERES satellites demonstrates the quality of our expertise and technology, acquired through our successful development of the ESSAIM and ELISA demonstrators,” said François Auque, Head of Space Systems. “Signals intelligence is flagged as a top priority in the French Defence and National Security white paper. Airbus Defence and Space, which started working with Thales through CERES, is proud to provide France with its industrial and technological expertise, thus confirming its position as the prime contractor for all French space-based intelligence systems.”

 

The CERES (Capacité de Renseignement Electromagnétique Spatiale or Space Signal Intelligence Capacity) system comprises three closely positioned satellites that are designed to detect and locate ground signals, along with ground control and user ground segments. CERES is due to enter service in 2020.

 

Airbus Defence and Space has been entrusted with the space segment comprising the three satellites, while Thales is responsible for the payload and the user ground segment. The two manufacturers are the joint prime contractors for the entire system. In addition, Thales Alenia Space acts as a subcontractor to Airbus Defence and Space in supplying the platform.

 

Intelligence is one of four priorities identified by the white paper. The 2014-2019 Military Planning Law has translated this priority into programmes and funding, which include signals intelligence and one of its operational uses, the CERES programme.

 

This satellite system will give France a capability that few countries possess. In designing and building CERES, Airbus Defence and Space and Thales will draw on the experience they acquired jointly from the ESSAIM and ELISA demonstrators.

 

Airbus Defence and Space

Airbus Defence and Space is a division of Airbus Group formed by combining the business activities of Cassidian, Astrium and Airbus Military. The new division is Europe’s number one defence and space enterprise, the second largest space business worldwide and among the top ten global defence enterprises. It employs more than 38,000 employees generating revenues of approximately €13 billion per year.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 07:55
satellite Ceres  Crédits CNES - DGA

satellite Ceres Crédits CNES - DGA

 

March 12, 2015 by Thales Group

 

Contract to build space signals intelligence system for the French military awarded to Thales and Airbus Defence and Space.

 

The French defence procurement agency (DGA) has selected Thales and Airbus Defence and Space as co-prime contractors for the design and construction of France's future military spaced-based signals intelligence (SIGINT) system, which is due to enter service by 2020.

 

In addition to its role as overall system co-prime contractor, Thales has responsibility for the mission payload on board the satellites and for the user ground segment in charge of programming the satellites and the data processing.

 

CERES (Capacité de Renseignement Electromagnétique d’origine Spatiale) will provide the French armed forces with an operational space-based SIGINT capability. Three closely positioned satellites will detect and locate radiocommunications and radars. The system also includes a ground control segment, to be provided by the French space agency CNES, and the user ground segment.

 

Airbus Defence and Space will have responsibility for the space segment, comprising the three satellites that will integrate the SIGINT payloads. Thales Alenia Space will supply the platform under subcontract to Airbus Defence and Space.

 

Intelligence is one of four priorities identified by the French defence white paper, and funding was earmarked for SIGINT, including the CERES programme, under the 2014-2019 defence spending plan.

 

 

"This satellite system will be one of the most sophisticated in the world, giving France a capability that few nations possess. To design and build CERES, we will be drawing on the experience and expertise acquired on the ESSAIM and ELISA demonstrators."

Pierre Eric Pommellet, Thales Executive Vice-President, Defence Mission Systems

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 18:55
Vitesse des courants océaniques en cm/s dérivée des données GOCE

Vitesse des courants océaniques en cm/s dérivée des données GOCE


12.03.2015 par ONERA
 

Un an après que le satellite GOCE (ESA) eut fini sa mission dans l'atmosphère, les scientifiques ont révélé les progrès réalisés dans la compréhension des courants océaniques.

 

Grâce au gradiomètre, instrument au coeur de la mission ESA GOCE (2009‐2012) intégrant six chaines accélérométriques développées et réalisées par l’ONERA, les scientifiques ont obtenu des cartographies de variations de gravité d’une précision incomparable. Les résultats ont été présentés fin 2014 à l’UNESCO à l’occasion du 5e workshop international des utilisateurs des données GOCE.

Des informations ont été obtenues dans de nombreux domaines comme la circulation des océans, l'unification des référentiels géodésiques ou certains mouvements profonds de la Terre…

 

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 17:50
Skynet 5 satellite

Skynet 5 satellite

 

12 March 2015 by Airbus DS - (defenceWeb)-

 

The UK Ministry of Defence has selected the company to provide satellite airtime for air and ground tracking of ground assets and helicopters.

 

The UK Ministry of Defence (MOD) has selected Airbus Defence and Space to provide satellite airtime for air and ground tracking of ground assets and helicopters on a worldwide basis. The contract is for the provision of Iridium Short Burst Data and Iridium Rudics Data Minutes for the MOD's established Asset Tracking System (ATS), Helicopter ATS (HeATS) and Ground ATS (GrATS).

 

The UK ATS meets operational command situational awareness requirements by providing the location of tracked ground and air assets in near real-time. The strategic importance of the ATS requires reliability across all of its components, including the satellite airtime provided by Airbus Defence and Space to transmit GPS data from assets in the field.

 

"This service further extends our close co-operation with UK MOD, beyond the Skynet satellite network. Remote tracking and monitoring of critical assets is a rapidly expanding area, and we are delighted to be able to support ATS," said Paul Millington, head of Government Communications UK Airbus Defence and Space.

 

Airbus Defence and Space is a unique satellite services provider with complete control over its own fleet of military satellites and teleports, but also an end-to-end service provider for both military and commercial fixed VSAT (very small aperture terminal) and mobile bandwidth and network services.

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