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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 16:55
Des légionnaires du 1er REC au secours d’un vigile

 

15/07/2015 Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Le 28 juin 2015, dans le cadre de l’opération SENTINELLE, une patrouille du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) a secouru un vigile sur le site de La Défense.

 

En mission de surveillance, l’équipe du 1er REC, aux ordres du maréchal des logis Hervé, est alertée par un passant qui leur parle d’une altercation : le vigile d’un magasin de sport est brutalisé par 3 individus. Le MDL Hervé, le 1re classe Victor et le brigadier Mohamadou interviennent alors immédiatement pour protéger la victime en s’interposant physiquement entre elle et les 3 hommes. Prévenues, les forces de l’ordre arrivent sur les lieux et procèdent à l’arrestation des individus accusés du vol d’une paire de lunettes.

 

Une maîtrise et un sang-froid exemplaires de la part des légionnaires du Royal Étranger.

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 12:55
photo ECPAD

photo ECPAD

 

04.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Selon le compte rendu d’exécution des crédits de la mission Défense (article 8 de la LPM 2014-2019) et le bilan semestriel détaillé de juin 2015, l'opération Sentinelle coûte 94 millions d'euros:

sentinelle.jpg

Il ne s'agit pas de s'offusquer des coûts/surcoûts de cette opération de sécurité intérieure. Mais plutôt de voir comment elle impacte le budget de la défense. Le même document précise d'ailleurs que:

louvois.jpg

 et on lit un peu plus loin que:

sentinelle2.jpg

Discussion, arbitrage: le match Bercy-Brienne n'est pas fini.

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 11:55
Nouveau partenariat entre la SNCF et le ministère de la Défense

Entourant Guillaume Pepy, Alain Vidalis, Jean-Yves Le Drian et le général Pierre de Villiers, sept des neuf soldats qui ont reçu la Médaille d’honneur des Chemins de fer. - photo R. Pellegrino

 

03/07/2015 Noëmie Beillon - DICoD

 

Jeudi 2 juillet 2015, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et le président du directoire de la SNCF, Guillaume Pepy, ont signé une convention dans le but de renforcer le partenariat entre le ministère et la SNCF au profit des militaires engagés dans l’opération Sentinelle.

 

Dans une des grandes salles du prestigieux Hôtel de Brienne, une assemblée de militaires et de journalistes a assisté à la signature d’un partenariat spécifique entre le ministère de la Défense et la SNCF jeudi 2 juillet. Ce dernier vient s’ajouter au « quart de place », dont bénéficiait l’ensemble des militaires. Désormais, les familles des militaires engagés dans les missions de protection et de sécurité intérieure sur notre sol pourront à leur tour bénéficier de tarifs préférentiels sur l’ensemble des lignes de la SNCF.

 

Présents aux côtés de Guillaume Pepy et Jean-Yves Le Drian, le général Pierre de Villiers, chef d’État-Major des armées, le général Hervé Charpentier, gouverneur militaire de Paris, ainsi que le ministre des Transports, Alain Vidalis, ont rendu hommage à neuf soldats qui se sont distingués par des « actes de bravoure et de sang-froid » dans des gares. Les militaires sont issus de différents régiments : 27e bataillon de chasseurs alpins d’Annecy, 2e régiment étranger parachutiste de Calvi et 1er régiment de spahis de Valence.

 

Ces hommes ont reçu, des mains d’Alain Vidalis, la Médaille d’honneur des Chemins de fer. Habituellement destinée aux cheminots, cette récompense salue le courage des militaires engagés depuis janvier 2015 sur l’opération Sentinelle, et auparavant sur le plan Vigipirate. Un bel hommage pour le ministre de la Défense : « Je suis fier de servir mon pays. Je suis surtout fier de conduire un ministère où se distinguent tant d’hommes et de femmes engagés au quotidien, sur le terrain, pour la protection de leurs concitoyens et la sécurité de la Nation, souvent au péril de leur vie. »

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 18:55
Sentinelle : Patrouilles motorisées à Paris

 

03/07/2015 LTN Fuet - armée de Terre

 

Militaires et forces de l’ordre assurent la sécurité de sites sensibles dans la capitale au sein de l’unité mobile d’intervention de la police.

 

En complément du dispositif pédestre traditionnel, les militaires de l’armée de Terre et les forces de sécurité effectuent des patrouilles motorisées conjointes dans les rues de Paris. Déployée 24h/24, cette unité particulièrement mobile est capable de reconnaître un grand nombre de sites sensibles en un minimum de temps.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 18:55
Le défilé d’une Nation engagée le 14 Juillet 2015

 

par Colonel Benoit Brulon, Conseiller communication du gouverneur militaire de Paris

 

Depuis une année, les forces armées françaises et les forces de sécurité intérieures ont été particulièrement sollicitées. Depuis début janvier, la police nationale, la gendarmerie et 10 000 militaires sont engagés dans le cadre de la protection de nos compatriotes sur le territoire national contre la menace terroriste. Cet engagement prolonge l’engagement de nos forces sur les théâtres d’opération extérieurs, dans la bande sahélo-saharienne, avec l’opération Barkhane, au Moyen-Orient, avec l’opération Chammal, ou encore en république Centrafricaine. Nos forces sont également intervenues en Guinée équatoriale, pour contribuer à la lutte contre l’épidémie d’Ebola. Ce sont ces soldats qui seront au cœur du défilé du 14 juillet 2015. Ils y seront présents, représentés dans les carrés qui défileront devant vous. Ils y seront également par la pensée, car ce défilé sera sensiblement plus court que ceux des années précédentes, témoignant du niveau d’engagement actuel de nos forces.

Cet engagement rappellera aussi celui de ceux qui ont construit la légende de la Résistance française au cours de la guerre de 1939/1945 et qui ont été distingués par la distinction d’appartenir aux compagnons de la Libération. 1 038 personnes, 5 communes et 18 unités combattantes se verront attribuer cette décoration entre janvier 1941 et janvier 1946. Leur rendre hommage dans la lignée des commémorations du 70e anniversaire de la Libération, était, cette année en particulier une bonne occasion de rappeler le sacrifice de celles et de ceux qui avaient choisi de ne pas se résoudre à la défaite. De l’animation initiale à l’animation finale, au travers des tableaux, au travers de la présence des unités compagnons, et de multiples rappels, ces héros seront présents au milieu de nous.

Le 14 juillet prochain, enfin, la France accueillera son excellence Enrique Pena Nieto, président des Etats-Unis du Mexique en visite d’Etat. Ce sera l’occasion pour les cadets des académies militaires de l’armée de Terre, de la marine, de l’armée de l’Air et de la Gendarmerie mexicaines de se présenter sur les Champs-Elysées et d’ouvrir le défilé.

Ce site est celui des coulisses de ce défilé. Il reprend toutes les présentations, les anecdotes et l’alchimie de ce défilé du 14 juillet, exercice chaque année différent. Il reprend et essaie de vous faire partager la fierté de tous ceux et de toutes celles qui descendront les Champs-Elysées. Ils sont les ambassadeurs de vos armées et de vos forces de sécurité qui tous les jours sont au service de leurs concitoyens en France et à l’étranger.

 

Bonne visite, Bon défilé.

 

Voir le site du Défilé du 14 Juillet 2015
 

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:55
photo MinDefFr

photo MinDefFr

 

30/06/2015 Ministère de la Défense

 

Partenariat entre le ministère de la Défense et le groupe SNCF et remise de la Médaille d’honneur des Chemins de fer à 9 militaires engagés dans le cadre de l’opération Sentinelle

 

Jeudi 2 juillet 2015, à 19h00, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, accueillera Guillaume Pepy, président du directoire de SNCF, à l’Hôtel de Brienne pour saluer et renforcer le partenariat du ministère avec la SNCF, au profit des militaires engagés dans l’opération Sentinelle.

 

À cette occasion, le ministre de la Défense et le président du directoire de SNCF signeront une convention de partenariat spécifique au bénéfice des familles de militaires engagés dans les missions de protection et de sécurité intérieure sur notre sol. 7 000 militaires sont en effet mobilisés sur le territoire national dans le cadre de l’opération Sentinelle.

 

Ils remettront également la Médaille d’honneur des Chemins de fer à neuf soldats, d’active et de réserve, issus de trois régiments différents, en récompense de trois actions d’éclat réalisées dans le cadre du plan Vigipirate et de l’opération Sentinelle

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 12:55
photo 2e REP

photo 2e REP

 

10-06-2015 par 2e REP Réf : 328 | 327

 

Mardi 9 juin dernier, le capitaine Gabriel Vallier rendait le fanion de la 4e compagnie lors d’une cérémonie au camp Raffalli et s’apprête désormais à prendre une compagnie du IIIe Bataillon de l’ESM Saint-Cyr à Coëtquidan. Le chef de corps a confié la destinée des Gris au capitaine Gaspard Munsch qui débute son commandement par une OPINT dans le cadre de la mission Sentinelle, en IDF.

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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 16:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

25/06/2015 armée de Terre

 

En mission de surveillance sur un site sensible de Marseille, une patrouille du 54e régiment de transmissions (54e RT) a porté secours à une personne blessée à l’arme blanche le 5 juin 2015.

 

Le sergent Pierre, chef de groupe, remarque la victime en détresse. Accompagné du caporal Valentin, il se rend alors sur place et constate que l’individu a été victime d’une agression au couteau. Dans l’urgence de la situation, il fait allonger la victime, lui prodigue les premiers soins et préviens les secours. Arrivés sur place, les pompiers évacuent la victime dans de bonnes conditions.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 09:55
Au cœur de l’opération SENTINELLE

 

21/06/2015 Armée de Terre

 

Pérennisée fin avril 2015 par le président de la République, l’opération SENTINELLE mobilise chaque jour près de 4 000 soldats en Île-de-France. Majoritairement issus de l’armée de Terre, ils contribuent à la sécurité de la population et protègent plus de 300 sites franciliens.

 

Des lieux de cultes, aux écoles en passant par des lieux touristiques, gares ou aéroports, les militaires de l’armée de Terre sont présents sur tous les sites jugés sensibles par les autorités préfectorales. Quelque soit leur arme, leur spécialité ou leur unité, ils sont mobilisés pour assurer la protection du pays en appui des forces de sécurité conventionnelles. À l’échelle nationale, 7 000 hommes assurent quotidiennement cette mission. Ils peuvent être renforcés sous très court préavis par 3 000 soldats supplémentaires.

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 06:55
Le soutien de l’opération SENTINELLE

 

14/06/2015 Armée de Terre

 

La zone de rassemblement et d’attente (ZRA) de Brétigny sur Orge est le point d’entrée et de sortie de tous les soldats de l’opération SENTINELLE en Île-de-France.

 

Lors de chaque phase de relève, la ZRA accueille près de 7 000 hommes et les équipes avant leur affection sur les sites franciliens.

 

L’ancienne base aérienne, capable de gérer jusqu’à 1 300 soldats par jour, fournit tout l’équipement nécessaire à leur mission. Gilets pare-balles, casques, bombes lacrymogènes, matraques télescopiques font notamment partie du paquetage perçu. Armée par le service du commissariat des Armées, la ZRA offre des possibilités d’hébergement et de restauration pour garantir un soutien optimal aux unités montantes et descendantes.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 16:55
Crédits : Marine Nationale

Crédits : Marine Nationale


23.05.2015

 

Missions, réorganisations, recrutement… Le contre-amiral Olivier Coupry, commandant la force des fusiliers marins et commandos marine nous accorde un entretien exclusif.

 

Vous avez pris le commandement de la force maritime des fusiliers marins et commandos en août 2012. Vous allez bientôt partir à un moment où vos unités sont mobilisées de toute part ?

Il me reste trois mois, je n’en suis pas tout à fait à l’heure du bilan. Mais effectivement, nous sommes particulièrementsollicités. Pour autant nous ne sommes pas en surchauffe. Nous avons des seuils maximums d’engagement, avec les commandos notamment, qui nous permettent de préparer les gens au mieux pour le succès de nos opérations et la sécurité de nos hommes. Car ce sont des opérations complexes, parties pour s’installer dans la durée.

 

Au-delà des Forces spéciales, il y a les fusiliers marins dont on imagine qu’ils sont intégrés à l’opération antiterroriste « Sentinelle » ?

Les attentats du 7 janvier ont eu deux conséquences pour nous. D’abord un besoin immédiat et important de renforcement de la protection de nos installations militaires. Dans le cadre de Sentinelle, nos fusiliers marins ont été employés pour la garde de sites civils ou militaires à Brest, Toulon, Paris (N.D.L.R. synagogue, hôpital et centre de commandement situé en pleine ville).

 

Cette mobilisation a été décidée alors même que vous réformiez le corps des fusiliers marins.

Nous sommes partis de plusieurs constats qui ont mis en évidence un vrai besoin de renforcement du dispositif de protection. Dans le même temps, je constatais une hausse des départs subis que j’avais du mal à contrôler, dus notamment à un manque d’attractivité du métier. Cela m’a conduit à proposer une réorganisation complète.

 

Comment se traduit cette réorganisation ?

Entre 2013 et 2014 on a fait un test pendant près d’un an dans deux de nos unités. À ce moment-là, on était au cœur de l’application de la loi de programmation militaire et des déflations d’effectifs. Or on a réussi à conserver nos effectifs (1 500 personnes), ce qui est en soi une gageure. Nous n’avons pas non plus changé le nombre d’unités (deux groupements et 7 compagnies).

Ce que l’on a changé, c’est leur mode de fonctionnement. On a redynamisé les cycles d’activité pour briser la routine qui s’était installée. Aujourd’hui, on alterne entre un mois de service en protection de site et un mois d’entraînement, pendant huit mois. Après, les fusiliers marins sont projetés à l’extérieur, notamment sur des missions de protection embarquée qui sont importantes, compliquées et ambitieuses. De plus, il y a des missions de protection de nos points sensibles en outre-mer et enfin des installations particulières comme le port de Djibouti par exemple. Dans l’ensemble, on a considérablement amélioré la préparation opérationnelle (combat, tir, et aptitude nautique).

 

Après plusieurs mois d’application, cette réforme est-elle une réussite ?

Au bilan c’est un grand succès qui a permis aux unités de retrouver de l’attractivité. Les départs subis qui étaient très importants en 2012-2013 se sont inversés. On a changé de paradigme dans la tête des marins. Ils sont passés de gardiens militaires à combattants. Ils sont revenus dans la grande tradition des fusiliers marins. Je voulais leur redonner de la fierté et le sens de ce métier-là. Ce ne sont pas des vigiles.

 

Mais cette réforme est-elle compatible avec les impératifs des opérations antiterroristes ?

On a dû y faire face à effectif constant. Mais cela leur a tiré dessus comme on dit chez nous. Le risque effectivement est de mettre en péril tout ce que l’on attend de cette réforme, parce que j’use le potentiel qu’on vient d’acquérir. On cherche toujours l’efficience maximum au moindre coût. On essaye toujours de limiter les effectifs… Mais cela a parfois été au risque de perdre le sens initial de notre engagement.

 

Ne pouvez-vous pas actionner le recrutement ?

Bien sûr. On a pris la mesure de cette affaire en augmentant les effectifs. On va recruter 500 fusiliers marins dont une part importante sera affectée à la Forfusco. Sur 2015, on augmente notre recrutement de 50 %. C’est considérable.

 

Finalement, ce contexte difficile est plutôt porteur pour la Force que vous commandez ?

En fait on a bénéficié d’un contexte très favorable parce qu’on est à la croisée de deux domaines d’actualité que sont la protection et les opérations spéciales. Ces dernières sont une priorité du livre blanc et de la loi de programmation militaire. Ce double effet positif fait qu’on est une force en croissance.

 

Cette croissance se traduit également par la création d’un 7e commando (lire dans notre édition du 21 mai) ?

Il y a effectivement un projet à l’étude à l’État-major de la Marine. Il est solide mais nécessite encore des compléments d’études. Nous en reparlerons plus tard.

 

Recrutement des fusiliers marins  : homme ou femme, de 17 à moins de 25 ans, de la 3e au bac (contrat de 4 ans) jusqu’à bas à bac 2 (contrat de 10 ans). Renseignements au Cirfa à Lorient, : 02 97 12 43 60 ou sur etremarin.fr.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:55
photo GMP

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05/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juin, le général d’armée aérienne Gratien Maire, major général des armées (MGA), s’est rendu à Paris sur deux sites de l’opération Sentinelle : un groupe scolaire dans le 13e arrondissement, ainsi que le fort du Kremlin-Bicêtre lieu de stationnement d’un état-major et d’unités élémentaires.

 

Ce déplacement avait pour but d’aller à la rencontre des unités engagées, des hommes et des femmes sur le terrain, de constater les conditions d’exécution de  leur mission et de s’assurer plus particulièrement des progrès réalisés dans l’ensemble des domaines du soutien.

 

Dès l’annonce du déploiement dans la durée des 7 000 hommes de l’opération SENTINELLE, un effort de long terme sur soutien a été engagé, avec une priorité marquée sur les conditions de vie des militaires déployés. Il s’agit concrètement de consolider ce qui, dans les premiers mois de l’opération, a reposé sur une logique d’urgence.

 

Au cours de ses échanges avec les soldats et les cadres du 152e régiment d’infanterie (Colmar) et du 68e régiment d’artillerie d’Afrique (La Valbonne), le MGA a pu mesurer le professionnalisme et la détermination avec laquelle ces unités remplissent leur mission. Il a pu également mesurer, sur le terrain, les effets des premières réalisations et apprécier les mesures restant à mettre en œuvre, qui s’inscrivent dans une action générale de long terme mobilisant l’ensemble des acteurs du soutien.

photo GMPphoto GMP
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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 13:55
L'armée française ne peut plus répondre aux exigences de Bercy et François Hollande a dû intervenir. (photo Elysée)

L'armée française ne peut plus répondre aux exigences de Bercy et François Hollande a dû intervenir. (photo Elysée)

 

29/04/2015 latribune.fr

 

Le président de la République a annoncé que le budget du ministère de la Défense sera sanctuarisé en 2015 via des crédits budgétaires. Il a précisé que les crédits de la Défense pour 2015 seraient pérennisés à 31,4 milliards d'euros et 7.000 militaires seront affectés en permanence à la sécurité nationale.

 

Face à la menace terroriste, la France doit pouvoir compter sur son armée. C'est le sens de l'annonce de François Hollande, qui a déclaré mercredi 29 avril que 3,8 milliards d'euros supplémentaires seraient affectés à la Défense d'ici à 2019, dans le cadre d'une loi de programmation actualisée présentée en Conseil des ministre le 20 mai.

Il a précisé que les crédits de la Défense pour 2015 seraient pérennisés à 31,4 milliards d'euros.

"En 2015, les crédits du ministère de la Défense de 31,4 milliards d'euros sont sanctuarisés et ce seront des crédits budgétaires, sans aucun appel à des ressources extérieures", a affirmé le président de la République à l'issue d'un conseil de Défense à l'Elysée.

 

Maintien de 7.000 militaires

Le président de la République a par ailleurs annoncé la pérennisation de l'opération antiterroriste intérieure désormais baptisée Sentinelle, avec le maintien de la mobilisation de 7.000 militaires contre 10.000 jusqu'à présent.

Le gouvernement français va ainsi préserver 18.500 postes sur les 34.000 qui devaient être supprimés d'ici 2019 au sein des forces armées. La Défense faisait valoir lundi que les 18.500 postes dont elle demandait la sauvegarde devaient permettre "d'être en permanence en capacité de déployer sur le territoire national 7.000 soldats" dans le cadre de l'opération Sentinelle.

La suppression de 34.000 postes était prévue dans le cadre de la loi de programmation militaire - l'armée étant le premier service appelé à compenser les hausses d'effectifs dans l'Education nationale et la police-justice.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 10:55
L'armée française ne peut plus répondre aux exigences de Bercy, Hollande intervient

L'armée française a engagé près de 10.000 soldats sur des OPEX, et 10.000 dans l' OPINT Sentinelle. (photo ECPAD - Armée de Terre - Marine Nationale - Armée de l'Air)

 

27/04/2015 latribune.fr

 

Alors que Bercy exige de nouvelles économies, l'armée française tire la sonnette d'alarme. D'après elle, ses différentes missions, sur les théâtres extérieurs ou intérieurs sont menacés par les réductions d'effectifs et la baisse des investissements. Le président de la République doit rendre ses arbitrages mercredi.

 

Alors que la France a multiplié les opérations impliquant ses forces armées, il est demandé à celles-ci de nouveaux efforts budgétaires. Cette fois, le ministère de la Défense a choisi l'affrontement avec Bercy. François Hollande reprend donc le dossier en main et va rendre des arbitrages mercredi.

Le gouvernement est coincé entre ses initiatives de sécurité prises au lendemain des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Casher en janvier dernier, et sa loi de programmation militaire (LPM) engagée fin 2013 et qui prévoit la baisse des effectifs de l'armée française de près de 34.000 personnes.

 

Opération Sentinelle

Sauf que, outre les opérations extérieures qui mobilisent près de 10.000 soldats sur différents théâtres (Centrafrique, Mali...), l'armée française a engagé près de 10.000 soldats dans le programme Sentinelle. Ce programme qui a pour vocation de surveiller et défendre les différents lieux de culte et les endroits sensibles à travers le pays.

Face à cette réalité, François Hollande avait déjà décidé de sauver autour de 7.000 postes sur les 34.000 prévus par la LPM. Mais, pour l'Etat-major de l'armée, cela ne suffira pas, il faut en sauver encore 11.000 pour assurer toutes ces missions.

L'armée estime également que, compte tenu des opérations extérieures, les troupes risquent de manquer de matériels car celui-ci s'use. L'investissement pour maintenir le niveau d'équipements des troupes est estimé entre 5 et 10 milliards d'euros d'ici à 2019.

 

Faible inflation et baisse du pétrole

Pour Bercy, des économies sont possibles grâce à la baisse des cours du carburant, mais également en vertu d'une inflation ralentie.

Le ministère de l'Economie estime que l'armée peut économiser entre 3 et 4 milliards d'euros sur ces deux leviers. La Défense répond que, même si le prix du carburant a baissé, la consommation a fortement augmenté en raison de la multiplication des opérations extérieures.

François Hollande rendra ses arbitrages mercredi 29 avril.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:55
photo EMA

photo EMA

 

20/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 avril 2015, le général d’armée Pierre de Villiers est retourné à la rencontre des soldats de l’opération « Sentinelle » déployés à Paris.

 

Dans l’après-midi, il s’est rendu au cœur de la capitale, place Denfert-Rochereau, pour participer à la mission d’une des unités de l’armée de terre engagée à Paris : le 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) du Mans. Il a ainsi patrouillé avec des « Marsouins », dont certains rentraient tout juste d’opération extérieure en République de Centrafrique, alors que d’autres effectuaient déjà leur 2e mandat au titre de l’opération « Sentinelle ».

 

Cette rencontre a donc parfaitement illustré les propos tenus par le CEMA lors d’une de ses auditions à l’Assemblée nationale : « La mission est exigeante […] (elle est rendu possible) grâce aux forces morales des militaires […] qui nous permettent de faire face aux exigences des opérations et aux difficultés quotidiennes ».

 

Auparavant, au Kremlin Bicêtre, il avait bénéficié d’un point de situation sur l’opération, avant de consacrer du temps aux soldats hébergés dans ce fort du sud de Paris, afin qu’ils lui parlent de leur quotidien. A cette occasion, il a en particulier rencontré des militaires de deux régiments de l’armée de terre : le 6e régiment du génie (6e RG) d’Angers et le 35e régiment d’infanterie (35e RI) de Belfort.

 

REPÈRES

Depuis le 7 janvier, pour répondre à une situation d’urgence, les armées françaises ont renforcé leurs effectifs directement engagés dans la protection du territoire nationale et des Français. Cet engagement s’inscrit dans l’Opération SENTINELLE déclenchée dans le cadre de l’alerte VIGIPIRATE. 10 000 hommes sont engagés dans cette mission, dont 7 000 sont déployés en permanence sur le territoire national.

Au quotidien, la protection des Français revêt trois dimensions : une mission de protection à terre, l’opération SENTINELLE, la surveillance de l’espace aérien (posture permanente de sûreté aérienne) et la surveillance des approches maritimes (posture permanente de sûreté maritime). Par ailleurs, ces missions sont complétées par les missions permanentes de lutte contre les trafics illégaux, de protection des sites sensibles, etc.

photo EMAphoto EMA

photo EMA

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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 11:55
Le numéro d'avril d'Armées d'aujourd'hui est en ligne


 08/04/2015  La Rédaction de Armées d’Aujourd’hui

 

Comme tous les mois, retrouvez dès maintenant la revue du ministère en version numérique sur notre site.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ouvre le numéro d’avril 2015 d’Armées d’Aujourd’hui  avec  les grandes échéances  du ministère pour l’année : actualisation de la loi de programmation militaire, prolongation jusqu’à l’été au minimum du dispositif de protection du territoire national avec l’opération Sentinelle,  projet de loi sur le renseignement, expérimentation en métropole du service militaire adapté tel qu’il existe en outre-mer, inauguration du nouveau siège du ministère, Hexagone Balard, en octobre et enfin présentation du futur système de paie en décembre. Autant de rendez-vous à honorer.

Opérations extérieures, opérations intérieures, les forces françaises sont engagées sur tous les fronts. Focus sur Sentinelle,  Chammal, Sangaris, ou encore Titan.

 

Prenez le large en suivant pendant dix jours la centaine d’officiers-élèves  embarqués pour cinq mois sur la Jeanne d’Arc afin de découvrir la vie de marin et parfaire leur formation au cours d’exercices qui les mèneront jusqu’en mer de Chine.

Le dossier vous emmène dans le quinzième arrondissement de Paris, où le projet d’unification du ministère prend corps. Il vous permet de découvrir comment l’Hexagone Balard a pris forme, les équipements et les prestations qu’il offre aux 9 300 civils et militaires qui y travailleront, les qualités écologiques du bâtiment principal ou encore comment les commerçants se sont préparés à l‘arrivée de leurs nouveaux voisins.

La rubrique Détour , nous propose de découvrir les images du génocide filmées par les opérateurs militaires soviétiques avec  l’exposition « Filmer la guerre : les soviétiques face à la Shoah », de rencontrer le général François Meyer qui à l’indépendance de l’Algérie, sauvent 350 harkis, enfin d’apprendre que quatorze millions d’animaux ont été mobilisés dès août 1914 pour combattre aux côtés des hommes, au service de la France.

Bonne lecture.

 

  >>> Lire le magazine

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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 11:55
Des sapeurs parachutistes exemplaires

 

04/04/2015 Camille Pégol - armée de Terre

 

Deux soldats du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) sont intervenus sur un accident après avoir quitté leur service, le vendredi 13 mars.

 

Le caporal Bastien et le sapeur parachutiste Morgan sont intervenus sur la voie rapide, alors qu’ils venaient de terminer leur mission dans le cadre de l’opération Sentinelle. Arrivés sur le lieu de l’accident, les militaires ont garé leurs véhicules en amont pour éviter le sur-accident. Ils sont ensuite allés constater l’état des victimes, dont l’une d’entre elles se plaignait de douleurs au genou. Après les avoir rassurées et faites asseoir dans le véhicule d’un témoin, afin qu’elles se reposent et se réchauffent, les soldats ont appelé les secours. Les sapeurs parachutistes ont alors régulé la circulation, jusqu’à ce que les pompiers et les gendarmes arrivent.

 

Depuis le début de l'opération Sentinelle, les militaires déployés en patrouilles sur le territoire national ont réalisé de nombreuses actions de secours et d’assistance auprès de la population, démontrant leurs qualités militaires et professionnelles.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 17:55
Retour sur l’ancrage du 3e RIMa à Lyon

 

27/03/2015  Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Projeté à Lyon du 25 février au 24 mars 2015 dans le cadre de l’opération SENTINELLE, la 2e section de la 1ère compagnie du 3e Régiment d’Infanterie de Marine (3e RIMa) de Vannes aura au total effectué 22 interventions.

 

Des actions de sécurisation de périmètre à des actions d’assistance à personne en danger et de renfort des forces de sécurité, les marsouins ont eu l’occasion d’utiliser tout leur sang-froid et leur détermination,  à l’image des savoir-faire appris en régiment.

 

Après 406 patrouilles et 616 heures de présence sur le terrain lors de ce mois d’engagement, la section est rentrée sur Vannes très fière de son action. « Un peu de repos puis ils passeront déjà à la phase de préparation en vue de leur prochaine projection. Ce sera l’occasion de continuer à capitaliser les savoir-faire qui nous ont été si utiles pendant SENTINELLE », témoigne le lieutenant Laurent, le chef du détachement.

 

Héritier des traditions de l'infanterie de marine, elle-même issue des compagnies de la mer créées par Richelieu en 1622, le 3e RIMa est entièrement professionnalisé depuis 1970. Il fut engagé sur tous les théâtres d'opérations de ces trente dernières années (Tchad, Liban, Koweït, Balkans, Afghanistan, RCA...).

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 17:55
photo 1e REC

photo 1e REC

 

27-03-2015 par 1e REC Réf : 204 | 874

 

Déployé en urgence sur l’ensemble de la ville de Marseille et appuyé par plusieurs régiments de la zone Sud-Est, le 1er Régiment étranger de cavalerie a reçu, le 11 janvier dernier, la mission de protéger plusieurs dizaines de sites sensibles dispersés dans tous les arrondissements de la cité phocéenne tout en conservant une capacité d’alerte dans le cadre du renforcement du plan Vigipirate.

 

Opération Perceval : le Royal Etranger au cœur de Marseille

 

A partir de son CO de crise (construit en priorité à Carpiagne à l’arrivée du régiment en 2014), l’état-major du Royal étranger (qui a pris le nom de GT Perceval) coordonne l’action de huit unités élémentaires, dont trois du 1er Régiment étranger de cavalerie et trois du 2e Régiment étranger de génie, qui participent de jour comme de nuit à la protection de nos compatriotes.

 

Montée en puissance

 

Suite aux attentats du 7 au 9 janvier à Paris, le 1er Régiment étranger de cavalerie est passé en alerte Vigipirate : si le régiment est engagé, la proximité entre le camp de Carpiagne et la ville de Marseille lui permet d’intervenir sans préavis. L’alerte est déclenchée le 10 janvier et, après un déploiement d’urgence sur certains sites jusqu’au 11 janvier, l’affaire prend de l’ampleur le 12 janvier au soir. Durant la nuit, le CO monte en puissance à Carpiagne. Les premières unités prennent position en ville. Les éléments permanents du plan Vigipirate (93e Régiment d’artillerie de montagne), sont intégrés au GT Perceval. Le lendemain, une compagnie du 2e Régiment étranger de génie et un escadron du 4e Régiment de Chasseurs viennent renforcer le dispositif. Jusqu’au 15 janvier, de nouvelles unités du 1er REC et du 2e REG complètent le GT, portant alors son effectif à 500 hommes, dont plus de 400 légionnaires. Une grande réactivité et une montée en puissance échelonnée sur trois jours ont permis au GT Perceval de sécuriser l’ensemble des sites qui lui étaient confiés quelques heures après en avoir reçu l’ordre.

 

Un défi logistique et humain

 

Alors que l’effectif opérationnel atteint un palier, le dispositif est réarticulé afin d’optimiser la protection des sites et de tenir dans la durée, en coordination avec un 2ème GT (Camargue, armé par le 503ème RT de Nîmes). De nombreuses unités se remettent en condition à Carpiagne, qui héberge alors 1200 hommes et leur fournit tout le soutien logistique nécessaire, tout en leur permettant de parfaire encore leur entraînement (tir, aguerrisement, sport). La proximité immédiate de la zone de déploiement, l’espace qu’offre le camp de Carpiagne et sa revalorisation par les légionnaires du 1er REC en ont fait une véritable base opérationnelle avancée, permettant d’offrir un soutien tant humain que logistique aux unités engagées.

 

Au service de nos concitoyens

 

L’intérêt médiatique porté à cet engagement traduit la bonne compréhension par les Français du caractère exceptionnel de ce déploiement dans l’urgence de l’armée de Terre sur le territoire métropolitain. Le sens du devoir et la rusticité de la troupe ont impressionné. Les légionnaires y mettent d’autant plus s’ardeur qu’ils servent leurs concitoyens dans leur propre garnison. Ces derniers le leur rendent bien : remerciements, félicitations, aide matérielle… Un accueil chaleureux qui conforte encore les hommes et les officiers dans le respect du code d’honneur : « La mission est sacrée, tu l’exécutes jusqu’au bout et si besoin, en opérations, au péril de ta vie ».

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photo 1e REC

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 11:55
France : l'armée va recruter 11.000 hommes sur trois ans

 

25/03/2015 Par Le Figaro.fr


Le nouveau modèle de l'armée de terre, qui sera présenté le 1er avril à Jean-Yves Le Drian, prévoit le recrutement de 11.000 militaires sur trois ans. En 2017, les forces opérationnelles terrestres devraient ainsi atteindre 77 000 hommes, soit 10 000 de plus que le niveau fixé par le dernier livre blanc.

Ce tournant est rendu nécessaire par la mobilisation de 7 000 militaires «dans la durée» annoncée le 11 mars par François Hollande pour assurer la protection du territoire national dans le cadre de l'opération «Sentinelle», face à la menace terroriste.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 13:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

21/03/2015 Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Le mardi 17 mars 2015 à 16h30, le sergent François, accompagné des caporaux Bérénice, Fabrice et Yoann de la 1ère compagnie du régiment médical de la Valbonne (RMED), a porté secours à une passante dans le 1er arrondissement de Paris.

 

La patrouille, en phase de repos lors d’une mission au cours de l’opération Sentinelle, aperçoit une personne qui s’effondre sur le trottoir. Prise de convulsions, elle sombre dans l’inconscience. Le sergent François et le caporal Bérénice, tous deux qualifiés secouristes, interviennent alors immédiatement sur la victime pendant que les caporaux Fabrice et Yoan alertent les secours. Une patrouille de police arrive ensuite et sécurise la zone pendant que les militaires effectuent les gestes de premier secours.  5 minutes plus tard, les pompiers alertés interviennent et évacuent la victime. Les quatre soldats du RMED ont été fidèles à la devise de leur régiment « Servire pro salvare » : servir pour sauver.

 

Depuis le début de l’opération Sentinelle en janvier 2015, grâce à la formation militaire, opérationnelle et médicale reçue au sein de leurs unités, les militaires sont intervenus à de nombreuses reprises pour porter secours à des personnes en danger.

 

Le régiment médical de l’armée de Terre (RMED)

photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

Le régiment médical de l’armée de Terre (RMED) appartient à la 1re brigade logistique (1re BL). Il met en œuvre les unités médicales opérationnelles (UMO) du service de santé des armées.

 

Créé le 1er juillet 2011 à partir des structures des 1er, 2e, 3e RMED et du centre d’instruction santé de l’armée de terre (CISAT), le tout nouveau RMED s’est vu attribuer le patrimoine des unités du service de santé qui ont servi en :

Italie 1943-1944, car le 1er régiment médical a hérité des traditions des bataillons médicaux du corps expéditionnaire français en Italie,

France 1944-1945 et Allemagne 1945, car le 2e RMED a repris le patrimoine de la 1re armée française ainsi que les armes de la ville de Colmar (la séparation des eaux du Rhin et du Danube), reflétant ainsi l’engagement du général de Lattre envers l’Alsace,

Indochine 1945-1954, car le 3e RMED s’est vu attribuer le patrimoine des unités du service de santé qui ont servi en Indochine entre 1945 et 1954.

Sa devise est : « servire pro salvare ».

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 17:55
Intervention vitale des Spahis

 

20/03/2015 SCH Beltran – Armée de Terre

 

Lundi 16 mars, à Marseille, l’intervention d’un groupe de soldats du 1er régiment de spahis (1er RS) de Valence a permis de secourir une jeune femme renversée par une voiture.

 

Déployé dans le cadre de la mission Vigipirate, le groupe patrouille autour des sites sensibles de l’agglomération. Alors qu’ils stationnent dans le 10e arrondissement, les militaires sont témoins d’un accident. Un piéton heurté par un véhicule est projeté à terre. Conscient de l’urgence de la situation, le maréchal des logis Romain, chef de groupe, déploie une équipe pour sécuriser la zone. La seconde équipe effectue les gestes de premiers secours sur la victime. L’alerte lancée, les services d’urgence interviennent sans délais et prennent en charge le blessé.

 

Pour la deuxième fois en 3 jours, les militaires déployés à Marseille ont porté assistance aux habitants. Valeureux et courageux, les soldats font preuve de professionnalisme quelles que soient les circonstances. Ils contribuent donc au sentiment de sécurité de la population.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 13:57
Budget : pas de rallonge pour la défense en 2015 ?

Défense Le ministère de la Défense a "les moyens de faire face en 2015 à des dépenses supplémentaires", sans rallonge budgétaire, a expliqué le ministre des Finances Michel Sapin

 

19/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En dépit des dépenses supplémentaires décidées par le président de la République, notamment l'opération Sentinelle qui va va coûter entre 240 et 250 millions d'euros en 2015, le ministère de la Défense n'aura pas de rallonge budgétaire, a expliqué le ministre des Finances, Michel Sapin. Ce qui est un coup de canif à l'esprit de la loi de programmation militaire.

 

Quand l'armée mobilise plus de 10.000 soldats en seulement trois jours pour protéger la population française après les attentats de janvier (opération Sentinelle dans le cadre de Vigipirate), tout le monde applaudit, y compris le ministre des Finances. Mais quand l'armée présente la facture (1 million d'euros par jour), Michel Sapin ne se mobilise pas et explique que le ministère de la Défense a "les moyens de faire face en 2015 à des dépenses supplémentaires", a-t-il expliqué ce mercredi à l'Assemblée nationale. Pas question donc pour Bercy d'octroyer une rallonge budgétaire et de préciser que "s'il y a des dépenses supplémentaires en 2015, elles pourront être gagées par des économies".

"Le ministère de la Défense a les moyens de faire face en 2015 à des dépenses supplémentaires, qui ont été annoncées depuis le 1er janvier, je pense en particulier à la nécessité de maintenir à un haut niveau la mobilisation de nos armées. Ce qu'elles font dans des conditions exceptionnelles pour la protection de notre territoire indépendamment de ce qui concerne les interventions extérieures. Donc de ce point de vue, s'il y a des dépenses supplémentaires en 2015, elles pourront être gagées par des économies".

 

Opération Sentinelle : un surcoût entre 240 et 250 millions en 2015

Par ailleurs, la moindre déflation des effectifs ne sera pas financé non plus par des crédits budgétaires supplémentaires, a donc laissé entendre Michel Sapin. Ce qui pourrait compliquer terriblement la gestion du programme 146 (Équipement des forces), qui sera essentiellement touché par des baisses de crédits. Car le ministre de la Défense devra couper dans ces crédits pour faire face à l'envol des crédits de fonctionnement liée aux surcoûts des opérations intérieures (OPINT) décidées par le président et validée par le gouvernement. Bref, les nouvelles missions coûteuses demandées aux armées ont pour conséquence de perdre l'esprit de la loi de programmation militaire (LPM) votée il y a à peine un peu plus d'un an.

Une position qui n'est pas celle du ministère de la Défense. L'Hôtel de Brienne travaille actuellement sur une évaluation précise des surcoûts en 2015 des OPINT, des opérations extérieures (OPEX) et d'une moindre déflation des effectifs. Selon nos informations, le surcoût de l'opération Sentinelle devrait s'élever autour de 240-250 millions d'euros tandis que celui des OPEX devrait à nouveau dépasser le milliard. Tout comme le surcoût de la moindre déflation des effectifs, celui des OPEX n'est pas encore tout à fait stabilisé. En tout état de cause, le ministère de la Défense est prêt à avoir une discussion franche avec Bercy. Car pour lui, il n'est pas question de financer l'ensemble de ces surcoûts par des économies.

 

Les opérations extérieures financées par les crédits gelés

En revanche Michel Sapin a promis de faire payer la part des surcoûts des OPEX, qui n'a pas été provisionnée par le ministère de la Défense dans son budget (450 millions d'euros en 2015) par un financement interministériel comme les années précédentes. Mais comme le rappelle régulièrement la Cour des comptes, l'hôtel de Brienne finance toutefois 20% du dépassement OPEX dans le cadre de la solidarité interministérielle. D'ailleurs, Michel Sapin souhaite "rehausser le niveau" de cette provision.

"S'il y a des dépenses supérieures en termes d'OPEX, elles feront l'objet cette année comme l'année dernière d'un financement, principalement par la mise en œuvre (décret d'avance) de crédits gelés de l'ensemble des ministères. On le fait tous les ans. Et évidemment, il en sera de même cette année. On ne sait pas exactement où sera le niveau de ces dépenses mais nous y ferons face exactement de la même manière".

 

Les sociétés de projet, une proposition parmi d'autres

Bercy ne désarme jamais. En dépit d'un arbitrage du président de la République, le ministre des Finances a remis à nouveau en cause mercredi la solution des sociétés de projet préconisée par le ministère de la Défense pour financer la majeure partie des ressources exceptionnelles (REX) en 2015 (2,2 milliards d'euros sur un total de 2,3 milliards). "Une des propositions qui a été faite et qui peut être une solution, ce sont les sociétés de projets, a-t-il précisé aux députés de la commission des Finances. Il peut y avoir d'autres solutions pour répondre aux mêmes préoccupations et de la même manière. Il y a d'autres solutions. Il n'est pas interdit d'y réfléchir".

Toutefois, Michel Sapin estime qu'il est toujours possible que ces REX soient financées par la vente des vente des fréquences hertziennes comme il était prévu initialement. Ou il fait "semblant d'y croire pour gagner du temps et donner le moins possible aux armées", comme le pense un député. Bref, le ministère de la Défense joue gros sur ce dossier vital pour la bonne exécution de la LPM.

"Il y a dans le financement du budget de la défense (31,4 milliards d'euros), 2,2 milliards qui sont dues aux recettes de la vente d'une fréquence hertzienne. Toucherons-nous cette année ces 2,2 milliards? Moi je fais tout pour que nous les touchions dès cette année. La deuxième interrogation légitime est de ne pas savoir si ces 2,2 milliards seront touchés en 2015. Je le comprends tout à fait cela. Donc il faut présenter à nos armées des schémas qui permettent de faire face à l'absence éventuelle de ces 2,2 milliards pour qu'elle puisse faire face - ce qui est parfaitement légitime - aux commandes, qu'elle a elle-même souhaité programmer avec les grands industriels de l'armement".

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 12:55
photo Ministère de la Défense

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12.03.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord

 

Même si le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a feint jeudi d'avoir appris le matin en Conseil de défense qu'un nouveau contrat opérationnel pour la protection du territoire national devait être élaboré, les calculettes chauffent au cabinet et dans les états-majors...

 

Elément incontournable de base, 7 000 militaires déployés dans la durée pour protéger les sites religieux, cela signifie un total multiplié par trois avec la préparation et les permissions, soit 21 000. Pour l'instant, cette posture est valable jusqu'à l'été et son renouvellement sera discuté lors d'un prochain Conseil de défense. Cela signifie-t-il pour autant qu'à terme, le ralentissement des déflations, annoncé au-delà des 7 500 déjà prévus, sera de ce montant ? C'est loin d'être si simple, évidemment.

 

En interarmées, on commencerait à se regarder en chiens de faïence. L'armée de terre assure 99 % de l'opération Sentinelle et pourrait donc sauver les meubles en priorité si la mission TN (territoire national) est appelée à se développer. Ce serait logique. Le ministre a dit textuellement que le nouveau modèle de l'armée de terre (dénommé Au Contact !) " permettra d'accroître les effectifs de la force opérationnelle terrestre ".

 

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 07:55
photo Armée de Terre

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11/03/2015 Par lefigaro.fr (AFP, AP, Reuters)

 

Le chef de l'Etat a annoncé le maintien des 10.000 militaires déployés dans le cadre du dispositif Sentinelle «au minimum jusqu'au début de l'été». Il a également déclaré qu'il y aurait encore moins de postes supprimés dans l'armée.

 

Les mesures exceptionnelles prises dans le cadre du plan Vigipirate deployé après les attentats de janvier vont êtres conservées. François Hollande a décidé de «maintenir l'engagement des armées sur le territoire national à hauteur de 10.000 militaires» en «soutien» des forces du ministère de l'Intérieur, a déclaré mercredi l'Élysée, à l'issue d'un Conseil de défense. Lors d'une conférence de presse, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a précisé que le dispositif Sentinelle sera maintenu «au minimum jusqu'au début de l'été, date à laquelle il sera réévalué».

«7000 d'entre eux sont déployés dans la durée, principalement pour la surveillance et la protection de sites à caractère confessionnel particulièrement menacés», a précisé la présidence, deux mois après les attaques djihadistes de début janvier qui ont fait 17 morts à Paris et dans la région parisienne. Près de la moitié des 682 sites protégés par l'armée se trouvent en Ile-de-France (330), a relevé M. Le Drian, le niveau «alerte attentats» étant décrété dans la région parisienne et les Alpes-Maritimes, le reste de l'Hexagone relevant de la «vigilance renforcée».

Le maintien du dispositif, dont le coût est estimé à un million d'euros par jour, s'accompagnera d'une diminution supplémentaire des suppressions de postes dans l'armée. Le chef de l'Etat a demandé «d'en tirer toutes les conséquences en termes d'adaptation des effectifs du ministère de la Défense, au-delà des 7500 postes dont il avait déjà décidé le maintien le 21 janvier dernier». Un «travail (qui) sera réalisé dans le cadre de l'actualisation de la loi de programmation militaire».

 

Moins d'emplois supprimés dans l'armée

François Hollande souhaite, poursuit le communiqué de l'Élysée, que «les mesures nécessaires» soient prises «pour adapter l'organisation des armées à cette évolution de leur mission et leur permettre d'apporter une protection adaptée à l'évolution des menaces et aux besoins de protection des Français».

Le 21 janvier, à l'issue d'un précédent Conseil de défense réuni à l'Elysée, le chef de l'État avait annoncé que 7500 emplois de moins que prévu seraient supprimés sur la période 2015-2019 au sein des armées, leur donnant un peu de répit après une série de restructurations massives.

Les réductions d'effectifs devaient être ainsi inférieures de 30% au projet initial, qui prévoyait un total de 26.000 suppressions de postes, dont 7500 par an en 2015, 2016 et 2017 et 3500 en 2018. Dès cette année, le nombre de suppressions de postes doit être ramené à environ 6000.

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