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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 12:45
montage EMA

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14 Janvier 2014 Par Frédéric Pons – V.A.

 

Opération Serval. Après un an d’opérations, une nouvelle phase commence, dédiée au contre-terrorisme. Toujours en alerte, les soldats français savent que la mission est loin d’être finie. Reportage à Bamako et Gao.

 

« Qui nous aurait dit, il y a un an… » En visite au Mali pour passer avec les troupes les fêtes du nouvel an, Jean-Yves Le Drian n’a pas caché sa satisfaction et sa fierté devant la réussite de l’opération Serval, déclenchée le 11 janvier 2013 : « En février, les experts disaient : “Au Mali, la France commence son enlisement.” Heureusement que nous ne les avons pas écoutés. » Cette opération a été menée avec audace, en dépit de l’isolement initial de la France et d’immenses défis logistiques. L’ennemi avait annoncé “le Viêtnam de l’armée française”. C’est lui qui a été bousculé, écrabouillé même, dans des combats dantesques.

 

Tout n’est pas encore achevé — mais est-ce vraiment possible dans ce Sahel aussi vaste que l’Europe ? La France a pourtant déjà remporté au Mali une victoire stratégique, au prix de sept soldats tués, pour un surcoût opérationnel de 650 millions d’euros. Les défis ont été relevés, parfois de façon acrobatique, à cause de moyens insuffisants dus aux réductions budgétaires de ces dernières années. Ce qui n’a pas empêché les commandos français d’aller dénicher les groupes djihadistes au coeur même de leur forteresse de l’adrar des Ifoghas. La destruction des deux tiers de leur potentiel militaire les a obligés à se disperser. Ils ont perdu l’initiative.

 

En janvier 2013, le Mali risquait d’être totalement investi par la gangrène islamiste, ce qui aurait porté les djihadistes à 1 500 kilomètres plus au sud. Le pays a été sauvé et Serval a permis la tenue d’élections démocratiques pour assurer le redémarrage de l’administration. Ce n’est pas parfait mais un président a été élu, la nouvelle Assemblée nationale fonctionne et l’aide internationale a repris pour ce pays dévasté par cinquante ans de gabegie.

 

La France a agi quasi seule, démontrant ses capacités de projection et de combat, dont si peu de pays sont capables. Jean-Yves Le Drian l’a souligné tout au long de sa récente tournée africaine (lire notre Décryptage, page 35). Sa bonne humeur au soir du réveillon, rythmé par la Madelon et les chants coloniaux, était évidente, malgré la fatigue accumulée (il arrivait d’Arabie Saoudite, où il accompagnait François Hollande) et les soucis de l’opération Sangaris, en Centrafrique, plus complexe que prévu.

 

Ce 20 janvier, la France pourra signer avec le Mali un nouvel accord de coopération de défense. Les effectifs français seront réduits à près de 1 000 hommes d’ici au printemps, mais la mission est loin d’être finie. La vigilance est totale avec le début de la phase 3 de l’opération Serval. Autour d’un noyau de forces spéciales mobiles et puissamment armées, Serval 3 va se concentrer sur des opérations de contre-terrorisme. Chaque mois, les soldats français découvrent des dépôts d’armes, de carburant ou de ravitaillement, cachés dans le désert par les djihadistes. En décembre, près de sept tonnes de produits explosifs ont été mises au jour et détruites.

 

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 13:45
Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00

 

13/01/2014 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 75 sorties, dont environ 25 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement

 

Depuis le 22 décembre la force Serval a repris son processus d’allègement qui avait marqué un palier durant la période des élections législatives maliennes, afin de contribuer à leur sécurisation.

 

Le 22 décembre, trois Mirage 2000D et un C135 du détachement air de Bamako ont rejoint N’Djamena avec une cinquantaine de personnels de l’armée de l’air. De nouveau rattachés au détachement d’aviation de combat du Tchad, ils opèrent au profit de l’ensemble des opérations conduites en Afrique de l’Ouest et centrale (AFCO), poursuivant entre autre leur soutien à l’opération Serval. Le retour à N’Djamena de ces trois Mirage 2000D a naturellement provoqué le départ vers la France de trois des six Rafale qui étaient déployés au Tchad.

 

Le 27 décembre, la compagnie motorisée (COMOTO) qui était stationnée à Kidal a regagné N’djamena. Armée par 150 militaires du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde et une équipe médicale d’Épervier, la COMOTO avait quitté le Tchad le 8 octobre 2013 pour prolonger la présence française dans la région de Kidal à l’occasion des élections législatives maliennes. Cette compagnie a regagné le Tchad une fois les élections passées.

 

L’allègement de la force se poursuit, avec le retrait en cours d’autres éléments.

 

Depuis le 2 janvier, le GTIA Korrigan poursuit ses opérations dans la région de Gao. Des reconnaissances ont été effectuée à l’ouest du fleuve Niger, dans la région de Sidibe et à l’Est du fleuve, dans la région de Tacharan.

 

Environ 2500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00
Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 2 janvier, 18h00 jusqu’au jeudi 09 janvier, 18h00
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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 12:45
Mali - Serval : un anniversaire en catimini

 

12/01/2014 Par Pauline Jacot (à Bamako) – LePoint.fr

 

En janvier 2013, la France rentrait en guerre au Mali pour libérer le nord du pays aux mains des terroristes islamistes, un an après, l'enthousiasme des Maliens a laissé place à l'amertume.

 

"L'essentiel de la mission a été accompli." C'est François Hollande qui s'exprime, lors de ses voeux aux armées, le 9 janvier dernier. Pour le président de la République, l'opération Serval avait plusieurs buts : mettre fin au terrorisme, sécuriser Bamako et permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale. Si les deux premiers objectifs ont été atteints assez rapidement, il n'a fallu que quelques jours aux troupes françaises pour libérer les principales villes du Nord des djihadistes et pour stopper leur progression vers la capitale, le troisième est loin d'être encore une réalité. Même si le terrorisme n'est pas encore totalement éradiqué dans le pays, les groupes armés ont été déstabilisés, l'essentiel de leurs bases arrière détruites, et il semble peu probable qu'ils puissent encore agir de manière structurée même s'ils ont encore la capacité d'organiser des actions ciblées comme enlèvements et attentats.

Militairement, l'opération Serval est un succès : au plus fort des opérations, 5 500 hommes étaient mobilisés dans l'opération Serval, au Mali et dans la région, près de 600 djihadistes ont été neutralisés même si, hormis Abou Zeid et quelques autres responsables, peu de grands chefs de guerre ont été capturés par les forces françaises. La majorité des Maliens remercient encore les Français pour leur intervention, mais peu comprennent encore le sens de la présence française, et la politique de la France vis-à-vis de la région de Kidal et du MNLA, groupe touareg indépendantiste du Nord, est particulièrement mal vécue.

 

Favoriser les Touaregs indépendantistes

De nombreux mouvements de jeunes, épars, se sont constitués ces derniers temps à Bamako pour dénoncer ce qu'ils appellent une politique complaisante de la France face au MNLA. Les autorités françaises en coulisse et Serval sur le terrain sont accusés de favoriser les Touaregs du MNLA en empêchant l'armée malienne de jouer sa partition dans la région de Kidal, fief touareg où, le 2 novembre dernier, deux journalistes de RFI étaient assassinés. Les manifestations, qui n'ont réuni qu'une centaine de personnes, témoignent de cette lassitude, de cette incompréhension et amertume des Maliens, qui veulent désormais que les forces françaises les laissent gérer la situation. Il est reproché à la France de n'agir que dans ses propres intérêts, une situation instable au Nord justifiant une présence militaire française, qui permettrait de garder un pied dans la région du Sahel où Areva et ses mines d'uranium sont implantées. Et puis se rapprocher du MNLA était aussi un moyen pour la France de récupérer ses otages qui étaient aux mains d'AQMI.

Mais aujourd'hui Kidal est une zone où le MNLA ne parvient pas à s'imposer et où les groupes armés divers font leur propre loi, comme l'a tragiquement démontré l'assassinat des journalistes de RFI qui sortaient du domicile d'un chef du MNLA, Ambéry ag Rhissa. Bamako et une grande partie de l'opinion publique verraient alors d'un bon oeil que Paris se montre un peu plus convaincant dans la nécessité de désarmer des groupes armés.

 

L'ONU prend le relais

La France, par le biais des forces Serval, s'apprête alors aujourd'hui à quitter définitivement la ville de Kidal après avoir renforcé sa présence le temps des élections législatives. Ils sont encore 2 500 au Mali aujourd'hui, 900 hommes à Bamako, 1 400 à Gao, 60 à Kidal, 70 à Tessalit, une soixantaine à Tombouctou et Menaka, ils seront 1 500 au mois de février puis 1 000 au printemps. Un an après le début de l'intervention Serval, l'armée française passe donc le relais à la force de l'ONU, la Minusma, et à l'armée malienne. La France signera avec le Mali un accord de défense le 20 janvier prochain qui devrait lui permettre de garder une base à Tessalit, à la frontière algérienne, qu'elle demandait depuis un certain temps, pour se concentrer sur la "lutte antiterroriste".

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:00
Opération Serval : retour sur un an d’opération

 

 10/01/2014 Sources : EMA

 

Il y a un an, le 11 janvier 2013, les autorités maliennes demandent à la France son aide pour arrêter l’avancée de groupes ter roristes en direction de Bamako et les repousser vers le Nord.

 

Sur décision du Président de la République, les armées lancent en quelques heures l’opération Serval.

 

Cet engagement des armées françaises devait répondre à trois objectifs :

·       arrêter l’offensive lancée par les terroristes vers le Sud ;

·       désorganiser les réseaux et la logistique des terroristes ;

·       ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique, soutenir la remontée en puissance de l’armée malienne et assister la MISMA, transformée plus tard en MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) dans le cadre de la résolution 2011 du Conseil de sécurité des Nations unies.

 

En l’espace de quelques jours, la force Serval a stoppé l’offensive des terroristes et engagé une offensive sur l’ensemble des villes au Nord de la boucle du fleuve Niger,permettant au gouvernement malien de recouvrer l’intégrité et la souveraineté du Mali.

Mi-février, l’ensemble des principales villes maliennes avaient été reprises, et la force a porté son effort dans le Nord-Est du pays afin de désorganiser en profondeur les groupes terroristes. Ces opérations, menées conjointement avec les forces armées maliennes ou en coordination avec les forces africaines de la MISMA, puis de la MINUSMA, ont permis de neutraliser plusieurs centaines de terroristes et d’affaiblir leur potentiel logistique. Environ 160 bâtiments et dépôts logistiques et 120 véhicules appartenant aux groupes terroristes ont été détruits. Par ailleurs, 220 tonnes de munitions et plusieurs centaines d’armement ont été saisis ; une vingtaine de tonnes de nitrate d’ammonium a été détruite.

Parallèlement, une force de l’ONU, la MINUSMA, s’est déployée le 1er juillet 2013, prenant la suite des actions conduites par la MISMA, et l’Union européenne a lancé la mission EUTM Mali au profit de l’armée malienne. La vie politique a également repris, avec l’organisation d’élections nationales à l’été 2013, puis d’élections législatives fin 2013.

L’ensemble de ces avancées a été obtenu au prix d’un engagement intensif des armées, et au prix de la vie de sept militaires français tombés au champ d’honneur. Au plus fort des combats, 4500 militaires ont été engagés dans l’opération Serval. D’un point de vue logistique, le terrain malien, extrêmement vaste (deux fois et demie la France) et soumis à de fortes contraintes naturelles (aucun accès à la mer,zone désertique, fortes chaleurs et abrasivité du terrain) a posé de nombreux défis à la force, amplifiés avec la dispersion géographique, durant une certaine période, des unités de la force. A titre d’exemple, plus de trois millions de kilomètres ont ainsi été parcourus par les logisticiens de la force, et plus de 17 millions de litres de carburant aéronautique et 3 millions de litres de carburant terrestre ont été consommés.

Aujourd’hui, environ 2 500 militaires français sont engagés sur le théâtre malien. Leur mission vise à poursuivre la désorganisation des réseaux terroristes et de leur logistique, et à accompagner la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMA) et à appuyer l’engagement de la MINUSMA.

Le dispositif de la force Serval est essentiellement réparti entre Bamako et Gao. L’état-major opératif est situé à Bamako, aux ordres du général de division Foucaud.

Les moyens terrestres sont constitués d’un groupement tactique interarmes et d’un groupement aéromobile déployés à Gao ; d’un bataillon logistique (transport, ravitaillement, maintenance, soutien santé)déployés à Bamako et à Gao  et de moyens de soutien sanitaires associés (antennes chirurgicales avancées) ;

Les moyens aériens déployés sont composés de chasseurs, d’avions ravitailleurs et de transport, et de moyens de renseignement, opérant depuis Bamako(Mali), N’Djamena (Tchad) et Niamey (Niger).

 

Chronologie

 

11 janvier 2013 : lancement de l’opération Serval au Mali, avec trois objectifs définis : mettre un coupd’arrêt à la progression des groupes terroristes, libérer l’intégralité duterritoire pour permettre à l’État d’y recouvrer son autorité et permettrel’application des résolutions internationales.

 

25, 27 et 30 janvier 2013 :(respectivement) libération des villes de Gao, de Tombouctou, et de Kidal.

 

2 février 2013 : le Président de laRépublique, François Hollande, se rend à Tombouctou et à Bamako.

 

28 mars 2013 : François Hollande annonce le calendrier de désengagement des soldats français au Mali.

 

11 août 2013 : élection du Président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

 

11 août 2013 : le général Grégoire de Saint Quentin quitte le commandement de la force Serval au Mali. C’est le général de division Marc Foucaud,commandant l’état-major de force de Besançon, qui lui succède.

 

19 septembre 2013 : cérémonie d’investiture du Président malien, M.Ibrahim Boubacar Keïta en présence de François Hollande.

 

24 novembre 2013 : premier tour des élections législatives au Mali.

 

15 décembre 2013 : second tour des élections législatives au Mali.

 

8 janvier 2014 : à l’occasion de ses vœux aux armées a annoncé que les« effectifs passeront de 2.500 à peu près aujourd’hui, à 1.600 au milieu du mois de février, puis déclineront jusqu’à 1.000, ce qui sera le niveau nécessaire pour faire face à toute menace qui pourrait resurgir. »

Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
Opération Serval : retour sur un an d’opération
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Opération Serval : retour sur un an d’opération
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 11:45
Les ATL2 deviennent deviennent peu à peu les anges gardiens des forces engagées au sol

Les ATL2 deviennent deviennent peu à peu les anges gardiens des forces engagées au sol

 

11/01/2014 Marine nationale

 

Janvier 2013 – janvier 2014. Un an de l’opération Serval. Une date anniversaire qui coïncide avec le passage des 3000 heures de vol effectuées par les équipages d’ ATL2 des flottilles 23F et 21F, durant 365 jours sans interruption. C’est l’occasion de faire le point sur l’engagement exceptionnel des marins de la composante « patrouille maritime » au-dessus du théâtre malien.

 

Forts d’un plan d’alerte dédié aux opérations dans la région sahélienne et d’un équipage pré positionné en permanence à Dakar, les ATL2 ont été engagés dès le début de l’opération dans des missions de renseignement et d’appui des forces terrestres. Le détachement a rapidement atteint un format inédit de 10 équipages et 6 aéronefs. L’expérience du théâtre et des opérations interarmées en Afrique a permis aux hommes de la patrouille maritime de s’insérer immédiatement dans les manœuvres aérienne et terrestre. Les équipages d’ATL2 ont ainsi effectué, grâce à cet aéronef particulièrement polyvalent, des missions de renseignement, d’appui des forces terrestres, de guidage d’aéronefs de chasse sur des objectifs terrestres, de commandement et de contrôle, et pour la première fois  en opération de bombardement d’objectifs adverses.

 

Initialement basé à Dakar, le détachement a ensuite été transféré à Niamey, au Niger. L’opération s’inscrivant dans la durée, le format du détachement a été réduit à un équipage et un avion. Le rythme des vols est néanmoins resté soutenu, en appui de la force Serval.

 

Ces succès opérationnels ne sont pas seulement dus au professionnalisme des équipages mais plus globalement à l’ensemble des acteurs du soutien technique, logistique ou administratif de la base de l’aéronautique navale de Lann Bihoué, de l’AIA Bretagne, du CEPA et du GSBdD Brest-Lorient, sans qui un tel niveau d’engagement n’aurait pas été possible. Et comme le dit le célèbre dicton, « dormez en paix, l’aéronautique navale veille ! ».

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:45
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en déplacement au Tchad

Le ministre a rencontré les soldats de l'opération Epervier lors de son déplacement au Tchad le 2 janvier 2014

 

09/01/2014 International

 

Dans le cadre de sa tournée en Afrique où il s’est déplacé au Mali, au Niger et au Tchad, le ministre de la Défense a rencontré le président tchadien le 1er janvier puis les soldats du dispositif Epervier le lendemain.

 

Lors de sa tournée africaine qui s’est déroulée du 31 décembre au 2 janvier, Jean-Yves  Le Drian  a rencontré les différents partenaires africains de la France, dont  le président tchadien Idriss Deby, le 1er janvier à Ndjamena au Tchad. Les échanges ont porté sur la situation sécuritaire et humanitaire de l’ensemble de la zone sahélienne et de la Centrafrique ainsi que sur la réorganisation du dispositif des forces françaises.

 

Le ministre de la Défense s’est rendu le lendemain matin auprès des forces françaises engagées dans l’opération Épervier depuis 1986 pour s’entretenir avec les soldats : « Je voulais venir vous féliciter pour tout ce que vous avez fait en 2013, et vous soutenir pour les opérations qui ne manqueront pas de se poursuivre au cours de l’année 2014.

 

La France dispose de contingents d’hommes stationnés en permanence à Dakar, Djibouti, Libreville, Ndjamena, Abidjan. Elle entend réarticuler progressivement ses dispositifs dans la région afin de les adapter aux nouvelles menaces.

 

Le ministre a d’ailleurs réaffirmé que la prochaine réorganisation de la présence française en Afrique permettrait a Ndjamena de conserver ce rôle central. En plus de ses missions permanentes, le dispositif Epervier accueille coordonne et soutient depuis les bases de Faya Largeau et Ndjamena, les opérations d’appui aérien dans le cadre des opérations Serval et Sangaris. « Grâce à sa position stratégique,  la plateforme de Ndjamena à un rôle déterminant multi actions », a conclu  le ministre.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:45
Mali : François Hollande annonce un retour de Serval à 1 600 hommes dès la mi-février

 

08.01.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord- Défense Globale

 

Le président François Hollande a annoncé mercredi à la base aérienne 110 à Creil que les effectifs militaires français au Mali seraient ramenés de près de 2 500 hommes aujourd’hui à 1 600 à la mi-février, estimant que « l’essentiel de la mission a été accompli ».

 

« Les effectifs passeront de 2 500 à peu près aujourd’hui à 1 600, puis ils déclineront jusqu’à mille, ce qui sera le niveau nécessaire pour faire face à toute menace qui pourrait resurgir, car les groupes terroristes sont encore présents au Nord-Mali », a déclaré le chef de l’Etat, lors de ses voeux aux armées et au monde combattant sur la base aérienne de Creil (qui héberge aussi l'état-major inter-armée, EMIA, et la sous-direction de l'exploitation de la direction du renseignement militaire, DRM).

 

« Nous avons maintenant la situation bien en main. » L'opération Serval lancée il y a un an, le 11 janvier 2013, est « un succès reconnu » par les Maliens, mais aussi « l’ensemble de la communauté internationale », a fait valoir M. Hollande.

 

« Au Mali, l’essentiel de la mission est accompli » et « la mission est en train de s’achever », s’est-il encore félicité. Jusqu’à présent, le ministère de la Défense évoquait une réduction des effectifs du contingent français au Mali à un millier d’hommes au printemps.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:45
photo EMA

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08/01/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord


Le think tank européen, l'institut Thomas More, s'est penché sur la situation malienne à la veille du premier anniversaire de l'intervention française. Cette étude analyse le chemin qu'il reste à parcourir au Mali, avec l'aide de la communauté internationale, pour devenir une nation. Car les racines du mal n'ont pas disparu.

D'abord et personne ne s'en étonnera : " Si la victoire tactique est réelle, la situation sécuritaire reste fragile. " Et les situations politique, démocratique, économique, sociale, creusets originels de l'implantation des groupes jihadistes dans le nord du pays.

Pour l'auteur, " la reconstruction du Mali ne fait que commencer et s’annonce difficile, imposant à la fois un engagement soutenu de la communauté internationale et de ne pas se focaliser sur une menace jihadiste réelle mais limitée ". 

Dans les régions du nord, " les populations sont partagées entre le ressentiment, l'espoir et la peur avec en toile de fond des services publics qui restent à réinstaller et une nation introuvable. " Forces armées, classe politique, le Mali doit reconstuire ses forces vives. Même si en un an, l'action de formation militaire EUTM Mali et les élections, présidentielle puis législatives, ont démontré une certaine motivation nationale.

Seulement, " les différences de perception des menaces entre les bailleurs internationaux, les puissances étrangères présentes et les Maliens risquent de peser lourd dans les mois et les années à venir ", n'excluant pas des soubresauts violents.

En conclusion, " la situation ressemble à bien des égards à une guerre civile « étouffée » par l’intervention de la France et de ses partenaires africains. " Et d'alerter sur une situation régionale tout aussi fragile et un risque de propagation.

" La trajectoire malienne doit interpeller l’ensemble des acteurs sous-régionaux sur la radicalisation religieuse et la corruption. Telle est peut-être la principale leçon d’un effondrement dont les soubresauts dureront encore plusieurs années et dont les racines n’ont pas disparu. "

L'ensemble de l'étude est à lire ici.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:45
Teaser - spécial « Mali, un an après »

 

08/01/2014 Journal de la Défense

 

Pour ce numéro spécial de 26 minutes, le Journal de la Défense (#jdef) vous invite sur la base aérienne de Saint Dizier, base à partir de laquelle quatre Rafale ont décollé dans la nuit du 12 au 13 janvier 2013 pour accomplir la plus longue mission de bombardement de l’armée de l’Air.

 

Au programme de ce numéro 87 de janvier 2014 :

  • Focus sur les débuts de l’opération Serval. Témoignage de trois militaires sur leur mission.

  • En entraînement avec les forces avant la relève au Mali. Au centre d’entraînement tactique (Centac), le groupement tactique interarmes de Vercors parfait sa mise en condition opérationnelle avant sa projection.

  • En direct du Mali. Sur le terrain, une équipe a suivi les missions des militaires engagés dans l’opération Serval. Tout en poursuivant sa mission de sécurisation, la force Serval est engagée dans la reconstruction de l’armée malienne.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:45
photo EMA

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7 janvier 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Avec deux opérations militaires majeures en 2013 au Mali et en Centrafrique, la France est revenue en force en Afrique, où elle rencontre d’importantes difficultés, notamment en RCA, et réorganise son dispositif pour renforcer sa présence et l’inscrire dans la durée.

 

Satisfaction au Mali, doute en Centrafrique. Lors de sa récente tournée africaine, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s’est félicité du travail accompli au Mali, un an après le début de l’opération Serval, lancée le 11 janvier 2013. Le pays a été « libéré » des jihadistes qui contrôlaient le nord du pays et le « succès » français « est reconnu unanimement sur la scène internationale », s’est-il réjoui à Bamako.

Changement de ton à Bangui, où il s’agissait surtout de booster le moral des troupes empêtrées dans le bourbier centrafricain : « J’entends dire que cette mission est dure. Mais est-ce que, parce qu’elle est dure, la France n’aurait pas sa place ? ».

Un mois après le début de l’opération Sangaris, les violences se poursuivent à Bangui, le désarmement des milices n’a fait que commencer et les 1.600 soldats français engagés ne semblent pas en mesure de contrôler la situation.

Au total, près de 7.000 soldats français ont été déployés en quelques mois au Mali et en RCA. Objectifs affichés : lutter contre le « terrorisme » au Sahel et rétablir un minimum de stabilité en Centrafrique. Des interventions à la fois sécuritaires et humanitaires, avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU.

« On a la coïncidence de deux opérations lourdes, mais ce n’est pas un changement de ligne. Ce sont deux interventions dont la France se serait volontiers passé », souligne Bruno Tertrais, de la Fondation de la recherche stratégique.

 

 

 

La France, « gendarme malgré elle »

Après une tentative pour alléger le dispositif français sous Nicolas Sarkozy, l’Afrique est à nouveau considérée comme une priorité stratégique pour Paris. « Globalement, on peut dire qu’aujourd’hui, et c’est déjà le cas depuis pas mal de temps, la France intervient de manière contrainte et se trouve être le gendarme malgré elle en Afrique », poursuit Bruno Tertrais.

Les forces françaises interviennent dans l’urgence pour pallier l’incapacité des Etats africains et de leurs armées à assurer la stabilité. Un vide sécuritaire au coeur de l’Afrique menaçant, selon Paris, la sécurité de la France et plus globalement de l’Europe.

Avec plus de 5.000 hommes stationnés en permanence en Afrique, la France dispose d’un outil unique qui lui permet d’agir vite. Un dispositif organisé autour de deux pôles principaux, Libreville à l’ouest (940 hommes) et Djibouti à l’est (2.000), avec des bases au Tchad (950), au Sénégal (350) et en Côte d’Ivoire (450). Sans oublier les Forces spéciales – stationnées notamment au Niger, d’où opèreront les drones Reaper récemment acquis aux Etats-Unis -, qui ont montré leur efficacité lors de l’intervention au Mali.

La réduction du contingent français dans ce pays, de 2.500 hommes actuellement à un millier au printemps, contraint Paris à adapter son dispositif. D’autant que la France est, selon un proche du ministre, engagée pour des années au Sahel et que l’armée ne peut pas être partout en période de difficultés budgétaires.

Paris veut en particulier « pérenniser » sa relation de défense avec le Mali et Jean-Yves Le Drian doit signer un accord en ce sens le 19 ou le 20 janvier à Bamako.

« Nous sommes en phase de réorganisation, de régionalisation de notre présence dans cette partie de l’Afrique. Et dans cette réorganisation, la plateforme de N’Djamena aura un rôle central, parce qu’il nous faut anticiper, dissuader les menaces qui pèsent sur cette région », a déclaré le ministre français vendredi au Tchad.

Le but est de rapprocher le dispositif français de la zone où la menace jihadiste est la plus forte, la bande sahélienne, en développant notamment des points d’appui dans le nord du Tchad et du Niger.

Paris compte en outre sur une forte implication de ses alliés africains. D’autant que ses partenaires européens ne se bousculent pas pour lui venir en aide quand il s’agit d’envoyer des troupes. L’un des effets pervers de l’interventionnisme français en Afrique étant, selon un spécialiste, d’accréditer l’idée selon laquelle « de toute façon, la France sera là ».

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:31
Serval : le PPLOG sillonne le Mali

 

07/01/2014 Sources : EMA

 

Doté pour la première fois en opération extérieure des porteurs polyvalents logistiques (PPLOG), les escadrons de circulation et de transport (ECT), du bataillon logistique (BATLOG) « Normandie-Provence »de la force Serval, parcourent plus de 1000 kilomètres de routes désertiques dans des conditions météorologiques et  opérationnelles exigeantes lors de chaque mouvement entre Bamako et Gao.

 

Le PPLOG permet d’assurer les missions suivantes : ravitaillements logistiques sur les théâtres d'opération, transport ou évacuation de personnel en condition opérationnelle, maintenance et évacuation de véhicules immobilisés, transport de matériaux pour l’appui à la mobilité, à la contre-mobilité et à l’aide au déploiement d’urgence. « Le PPLOG constitue un atout pour le bataillon logistique, il rend plus mobile le convoi, offrant également, la protection de l’équipage avec sa cabine blindée et son système contre l’onde de choc IED » précise le colonel de Roquefeuil chef de corps du BATLOG Normandie-Provence.

 

Ces camions blindés sont dotés d’un système autonome de chargement. Ils permettent l’emport jusqu’à 16 tonnes en capacité maximale . Ils sont équipés d'un dispositif de protection comprenant une cabine blindée contre les mines et les tirs d'armes de calibre 7,62 mm, il peut également recevoir un poste radio de 4e génération et le système informatisé SITTEL, ainsi qu'un GPS. Sa puissance de 450 CV, ses 8 roues motrices et son double essieu avant directionnel le rendent plus maniable que son prédécesseur, le VTL.

 

Pour marquer ce premier engagement opérationnel au Mali, un des 6 PPLOG, déployés sur le théâtre sera prochainement baptisé « Normandie-Provence » pour souligner cette première évaluation technico-opérationnelle dans des conditions hors normes.

 

Environs 2500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : le PPLOG sillonne le Mali
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 18:45
Soute entrouverte d'un A 400M devant un Transall

Soute entrouverte d'un A 400M devant un Transall

 

31/12/2013 Cne Karim Djemaï - SIRPA AIR

 

Dimanche 29 décembre 2013, l’armée de l’air a réalisé entre la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy et l’aéroport de Bamako au Mali la première mission opérationnelle de l’avion de transport tactique A400M Atlas.

 

Après avoir décollé à 10H30 de sa base de stationnement, l’A400M a effectué un vol de 6h40, acheminant du fret au profit des militaires français engagés dans l’opération Serval. A son bord, l’appareil emportait 22 tonnes de matériel.

 

Pour mener à bien cette première, une planification stricte et rigoureuse a été réalisée. « Nous avons minutieusement préparé ce vol, afin de pouvoir pallier à toutes les éventualités, ajoute le lieutenant-colonel Creuset, responsable de la mission. Nous avons notamment pu nous entrainer sur le simulateur « Full Flight Simulator », mis en service depuis quelques semaines au centre de formation A400M d’Orléans. »

 

Depuis le 02 août 2013, date de la réception du premier Atlas par l’armée de l’air, les équipages de la Multinational entry into service team (MEST) d’Orléans ont réalisé des vols d’expérimentation et d’entraînement. Cette première mission opérationnelle survient donc cinq mois seulement après l’arrivée de l’A400M dans les forces, et c’est l’exemplaire numéroté MSN8, reçu il y a moins de deux mois, qui l’a réalisée. Cela démontre toute la confiance placée par l’armée de l’air dans cet appareil, ainsi que dans toutes les équipes responsables de sa mise en oeuvre.

 

« S’il s’agit d’une première pour l’A400M, ce n’est pas pour autant une inconnue pour les hommes qui la réalisent, précise le lieutenant-colonel Creuset. Le personnel de la MEST bénéficie d’une expérience riche et variée. Chacun dispose d’un vécu opérationnel permettant d’appréhender ce genre de mission avec professionnalisme et en toute confiance. »

 

Actuellement, deux A400M Atlas sont mis en œuvre par la MEST depuis la base aérienne 123 d’Orléans. Cette première mission opérationnelle illustre dès à présent les capacités de l’appareil et constitue une étape vers sa mise en service opérationnel complète, attendue à la fin de l’année 2014.

 

L’A400M Atlas est l’aéronef indispensable au renouvellement et à la modernisation de la flotte d’avions de transport tactique de l’armée de l’air. Sa montée en puissance accompagne le retrait progressif des C160 Transall et complète la flotte des C130 Hercules. Avion de transport tactique à allonge stratégique, l’A400M Atlas répond aux besoins actuels des forces pour la gestion des crises et des conflits modernes. Il permet aussi à la France de tenir son rôle auprès de ses partenaires étrangers et des différentes organisations internationales.

 

Lien vers le dossier A400M sur le site de l’armée de l’air

Survol du territoire malien par l'Atlas

Survol du territoire malien par l'Atlas

Soute de l'A 400M et son chargement

Soute de l'A 400M et son chargement

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 12:45
Serval : point de situation du 26 décembre 2013

 

28/12/2013 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 19 décembre 18h00 jusqu’au jeudi 26 décembre, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 50 sorties, dont environ une dizaine effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Le 22 décembre 2013, à Bamako, les trois Mirage 2000D du détachement chasse (DETCHASSE) et l’avion ravitailleur C135 ont quitté le Mali pour rejoindre N’Djamena, au Tchad, d’où ils poursuivront leurs missions d’appui à l’opération Serval. Le détachement chasse est arrivé sur l’aéroport de Bamako le 17 janvier 2013, soit seulement 6 jours après le déclenchement de l’opération Serval. Armé dans un premier temps par des Mirage F1 de reconnaissance en provenance de la base aérienne 172 de N’djamena au Tchad, le dispositif  a ensuite été renforcé par 6 Mirage 2000D et 2 ravitailleurs C135. C’est depuis le mois de juin 2013 que le format a été réduit à 3 Mirage 2000D et 1 ravitailleurs C135.

 

Le 23 décembre matin, la compagnie motorisée de la force Epervier, engagée depuis le mois d’octobre au profit de la force Serval, a débuté son désengagement de Kidal en vue rejoindre N’Djamena. Arrivée à Bamako le 8 octobre 2013, cette compagnie, en provenance du Tchad et armée par le 126e RI, avait relevé la compagnie du 2e REI à Kidal. Son déploiement au Mali visait à maintenir un dispositif permettant d’appuyer les forces de la MINUSMA et de l’armée malienne durant la période des élections législatives maliennes.

 

Le 23 décembre s’est achevée une opération planifiée qui aura vu l’engagement, durant plus de trois semaines, de moyens de la force Serval au Nord de Tombouctou. Dans la lignée des opérations précédentes, cette opération, conduite par le GTIA Korrigan et le Groupement aéromobile (GAM), a permis d’intensifier la pression exercée sur les groupes armés dans cette région. Capitalisant sur l’effet de surprise, la force Serval a ainsi manœuvré dans une large zone d’action, mettant en réaction les éléments adverses. C’est dans ce contexte, à l’occasion d’un engagement d’opportunité, que l’engagement de moyens combinés a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes. Un camp d’entraînement terroristes ainsi que deux plots logistiques ont également été découverts au cours de cette opération.

 

Le mardi 24 et le mercredi 25 décembre 2013, les soldats de la force Serval ont fêté Noël. Des festivités et des activités de cohésion ont été organisées à Bamako et à Gao, pour les soldats qui n’étaient pas engagés sur le terrain. 

 

À l’occasion des fêtes de Noël, le Médecin Général des Armées Jean-Marc Debonne, directeur central du service de santé des armées (SSA), s’est rendu au Mali pour partager avec les soldats du théâtre ce moment particulier. Sa visite a débuté par une matinée de présentations des infrastructures médicales de la PfOD de Gao et s’est poursuivie dans l’après-midi par une visite des centres médicaux maliens (Hôpital de GAO notamment). 

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du 26 décembre 2013Serval : point de situation du 26 décembre 2013
Serval : point de situation du 26 décembre 2013
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
Opération Serval : la DPSD toujours à pied d’oeuvre

 

03/01/2014 Sources : DPSD

 

Le 11 janvier dernier, la France déclenchait l’opération Serval au Mali. Son objectif était de porter un coup d’arrêt à l’avancée des groupes djihadistes vers Bamako, notamment au moyen d’un des plus longs raids aéroterrestres de l’histoire militaire française.

 

Durant cette phase dynamique de combat, la DPSD a appuyé la force dès le début de son engagement, par la recherche de renseignements, la sécurisation des unités projetées et le déploiement d’un détachement à Bamako et à Gao. Le dispositif fut complété plus tard par la participation d’un inspecteur à la mission EUTM (L’European union training mission est la mission de formation de l’UE au profit de l’armée malienne).

 

Neuf mois après ce premier déploiement, plus de 3 000 soldats français sont toujours présents sur le sol malien, confrontés à une menace qui s’est transformée sans disparaître complètement. Les groupes armés terroristes évitent le combat de contact mais développent des procédés asymétriques: IED (Improvised explosive device) sur les axes routiers, tirs de roquettes sur les bases, explosion de véhicules suicides à l’entrée des camps militaires. Armée française, forces maliennes et bataillons des Nations Unies sont confrontés ensemble à ces mêmes menaces.

 

Alors que la force se prépare à une transformation de son format et à la régionalisation de sa zone d’action, le Service poursuit ses missions de recherche du renseignement de contreingérence sur diverses thématiques. La protection des forces se traduit, entre autres, par de nombreux audits de sécurité sur les zones d’implantation et l’accompagnement des convois logistiques à travers tout le pays pour l’étude d’environnement des zones de bivouacs.

 

Les renseignements recueillis par le Service et partagés avec nos partenaires constituent dès à présent une base de travail pour la compréhension d’un espace aux frontières de l’Europe qui devient chaque jour davantage un enjeu pour notre sécurité.

 

La mission continue…

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
Serval: désengagement des moyens Epervier

 

31/12/2013 Sources : EMA

 

Pour Epervier, le désengagement progressif de l’opération Serval au Mali a marqué une évolution importante du format de la force. Après le retour le 22 décembre de trois Mirage 2000D et d’un avion ravitailleur du groupement air, la compagnie motorisée (COMOTO) du groupement terre a regagné N’djamena le 27 décembre 2013.

 

Armée par 150 militaires du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde et une équipe médicale d’Épervier, la COMOTO avait quitté le Tchad le 8 octobre 2013.

 

A ces éléments de retour au Tchad viennent s’ajouter la cinquantaine de militaires de l’armée de l’air (équipages et mécaniciens) qui ont quitté Bamako à l’occasion du départ des trois Mirage 2000D le 22 décembre.

 

Le retour à N’Djamena des Mirage 2000D a naturellement provoqué le départ vers la France de trois des six Rafale qui armaient jusqu’alors le groupement air.

 

Désormais, le détachement d’aviation de combat d’Epervier est donc constitué de 3 Mirage 2000, de 3 Rafale et de 2 C135 ravitailleurs.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la région, comme c’est le cas au profit de l’opération Serval au Mali et de l’opération Sangaris en RCA.

Serval: désengagement des moyens EpervierServal: désengagement des moyens Epervier
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Serval: désengagement des moyens EpervierServal: désengagement des moyens Epervier
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 06:45
photo EMA

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02/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 26 décembre 2013, 18h00 jusqu’au jeudi 02 janvier 2014, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une cinquantaine de sorties dont une quinzaine effectuées par les avions de chasse. Une dizaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et vingt-cinq autres aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Les 28 et 29 décembre, une opération, qui a associé le bataillon tchadien de la MINUSMA et son détachement de liaison et d’appui (DLA) de la force SERVAL, a été menée dans la région de Timétrine, à environ 150 km au sud-ouest de Tessalit. Grâce à un renseignement d’opportunité, les soldats tchadiens et français ont découvert deux objectifs et ont détruit 5,7 tonnes de nitrate d’ammonium ainsi qu’une quarantaine de grenades. Cet engrais chimique, assez rare dans un pays du Sahel, atteste du démantèlement d’une véritable filière d’explosifs.

 

Cette opération a permis de découvrir la deuxième quantité d’explosifs la plus importante depuis le lancement de l’opération SERVAL. En effet, lors du mandat SERVAL 2, à l’occasion de deux opérations (en juin et en août), un total de 14,6 tonnes de nitrate d’ammonium avait été détruit. Le 29 décembre, les éléments génie du DLA ont procédé à la destruction des deux caches et ont ainsi porté un coup déterminant aux ressources des groupes terroristes.

 

Le 31 décembre, le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, accompagné du ministre délégué à l’agroalimentaire, M. Guillaume Garot, de la présidente de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, Mme Patricia Adam, et de trois sénateurs, a rendu visite au détachement projeté au Mali.

 

A bord de l’A400M, le ministre et son homologue malien, M. Maïga, se sont rendus à Gao. Après avoir visité les centres opérationnels de la MINUSMA et des FAMa, le ministre a fait le tour de la plateforme Désert avant de faire un point de situation sur les opérations menées actuellement par le GTIA Korrigan. Lors d’une allocution face aux soldats et en présence de son homologue malien, le ministre a souligné l’engagement, le professionnalisme et le courage dont ont fait preuve les militaires de la force Serval tout au long de l’année.

 

Après un repas avec les militaires de Gao, le ministre s’est ensuite rendu au camp Damien Boiteux, à Bamako, où il a pu renouveler ses encouragements et ses vœux pour l’année 2014 puis réveillonner entouré des soldats. « Cette année qui s’achève aura été une année extrêmement dense pour nous tous. C’est une grande satisfaction que de voir aujourd’hui la concrétisation de la mission Serval lancée il y a un an : vous avez su, vous et ceux qui vous ont précédés en terre africaine, vous mobiliser tout de suite et faire progresser l’opération de manière décisive » a déclaré monsieur Le Drian. Avant de quitter le camp Damien Boiteux, le ministre a fait le tour de la position et salué les soldats à leurs postes de combat.

 

2500 soldats composent aujourd’hui la force Serval. Parmi ces soldats, environ 200 sont au contact des forces partenaires de la MINUSMA et des forces armées maliennes. A leurs cotés, ils leur permettent de disposer des moyens de la force, tant aériens que spécialisés ou logistiques, en fonction des besoins des opérations.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:45
Retour sur des événements marquants de 2013 : Janvier – Opération Serval

 23/12/2013 Opérations

 

En 2013, l’actualité de l’armée de l’air a été riche et intense. Opérations, exercices, lien armée/nation, transformations… Retour chaque jour pendant les fêtes sur une actualité marquante de l’année.

 

Le 11 janvier 2013 est déclenchée l’opération Serval au Mali. Objectif : appuyer l’armée malienne face à l’agression  terroriste qui menace l’Afrique de l’ouest. Engagées sous commandement d'un JFACC (joint force air component command - commandement de la composante aérienne de la force interarmées) situé en métropole, à Lyon, les forces aériennes interviennent dès les premières heures sur le théâtre. Des Mirage 2000D et F1 CR opèrent depuis N’Djamena (Tchad). Ils seront rejoints par les Rafale de la base aérienne 113 de Saint-Dizier deux jours plus tard, après que ces derniers eurent mené la plus longue mission de bombardement de l’histoire de l’armée de l’air française en temps et en distance.

Lire la suite ici.

2013 aura également vu le 20ème anniversaire du système de commandement et de contrôle des opérations aérospatiales (SCCOA).

Retrouvez une rétrospective complète en janvier !

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 14:10
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre

 

20/12/2013 08:49 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont environ 30 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Samedi 14 décembre, un véhicule piégé a explosé devant  les locaux de la Banque malienne de solidarité (BMS) causant la mort de deux soldats de la MINUSMA et faisant trois blessés graves parmi la MINUSMA et les forces de sécurité maliennes. Les unités de la force Serval ont apporté leur soutien aux forces en présence en réalisant l’évacuation sanitaire des trois blessés par Casa Nurse vers le groupement médico-chirurgical (GMC) en engageant  une équipe EOD (Explosive Ordonance Disposal) pour contribuer à la sécurisation de la zone.

 

Le 15 décembre a eu lieu le deuxième tour des élections législatives sur tout le territoire malien, marquant la fin d’un cycle visant à ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique au Mali.  La sécurisation de ces élections était assurée par les forces de sécurité maliennes, appuyées par les forces de la MINUSMA. Parallèlement à ce dispositif, les unités françaises étaient en mesure de soutenir les forces concourantes avec une Quick Reaction Force (force de réaction rapide) tout en poursuivant leurs missions face aux groupes armées terroristes. L’allègement de la force Serval, qui avait marqué un palier pour couvrir la période des élections législatives, va ainsi pouvoir reprendre progressivement.

 

Le 16 décembre, le bataillon tchadien de la MINUSMA s’est installé dans la ville de Kidal. Les soldats tchadiens sont désormais stationnés dans le camp de la MINUSMA, à proximité du gouvernorat. Ces unités ont d’emblée participé aux opérations de sécurisation de Kidal.

 

Le 17 décembre, des investigations ont été menées par une équipe EOD de la force Serval à la suite des cinq explosions entendues la veille à Kidal et qui n’avaient fait aucune victime. Parallèlement à Gao, les EOD du GTIA Korrigan ont neutralisé une roquette de 122mm découverte par les FAMA lors d’une patrouille.

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 13:45
Au Mali, pas de nouvelles, bonnes nouvelles: Serval poursuit ses opérations


17.12.20163 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'opération antiterroriste française (Hydre?) au nord de Tombouctou, confirmée du bout des lèvres par l'EMA la semaine dernière, se poursuit en dépit de la bouderie des autorités maliennes qui auraient souhaité en être informées (ça rappelle l'excellent Karzaï qui exige de connaître tout des ops US). Elle se poursuit parce que "l'EMA ne communique pas sur les opérations en cours" m'a-t-on redit lundi après-midi.

François Rihouay, le correspondant d'Ouest-France au Mali, confirmait, toujours lundi, que les opérations ne semblent, en effet, pas terminées au nord de Tombouctou:

rihouay.jpg

Selon lui, l'armée française devrait être en mesure d'en dire plus "jeudi" et de préciser le bilan: ennemis capturés (au moins 8), tués (au moins 19)..., forces engagées..., zone d'action etc...

Des photos récentes (comme celle ci-dessus de soldats du 6e RG. Photos: G. Gesquière) sont à voir ici.

 

Parallèlement à cette opération française, on notera que:
- la situation à Kidal reste délicate: deux casques bleus sénégalais ont été tués samedi lors d'un attentat, des roquettes sont tombées à proximité de la ville lundi soir,
- les Chinois s'installent (voir la photo un peu posée, ci-dessous):

chinois mali.jpg

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 17:45
[Opération Hydre] Chronique malienne

À côté d’une habitation touareg, le groupe est à l’ arrêt dans l’attente des consignes afin de poursuivre sa progression dans le sable brûlant, sous 40 degrés à l’ombre. Photo : G. Gesquière/Armée de Terre

 

16/12/2013 16:14 Armée de Terre

 

À découvrir : une journée avec nos marsouins au Mali, pendant l'opération Hydre. Préparation, sécurisation, progression, détection de caches d'armes... partagez avec nous ces moments forts sur le terrain en plein désert.

 

Le reportage photos

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:45
Serval : point de situation du 12 décembre 2013

 

13/12/2013 17:04 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 5 décembre 18h00 jusqu’au jeudi 12 décembre, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 90 sorties, dont environ 30 effectuées par les avions de chasse. 40 de ces sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Depuis le 6 décembre, le GTIA Korrigan poursuit ses missions de sécurisation en menant des  patrouilles dans la région de Gao et dans l’ensemble du Nord de la boucle du Niger.

 

Le 7 décembre 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  a eu lieu la cérémonie de fin de formation du groupement tactique interarmes (GTIA) malien baptisé Sigui, « les buffles » en langue tamashek. Il s’agit du troisième bataillon malien à être formé par la mission EUTM Mali, après le GTIA Waraba et le GTIA Elou. La cérémonie, présidée par le général Mahamane Touré, chef d’état-major général des armées (CEMGA) malien et le général Bruno Guibert, commandant la mission européenne d’entrainement au Mali (EUTM Mali), s’est déroulée en présence des plus hautes autorités militaires maliennes des autorités civiles et militaires des missions internationales en place au Mali. Le GTIA Sigui a effectué une formation d’une durée de 10 semaines dans le cadre d’EUTM Mali,  qui s’est achevée lors d’un exercice de synthèse conduit du 2 au 4 décembre 2013, dans la région de Koulikoro.

 

Le 9 décembre, le bataillon tchadien de la MINUSMA appuyé par son détachement de liaison et d’appui (DLA) a mené une patrouille à une trentaine kilomètres au nord-ouest de Tessalit. En tout, trois sections renforcées de véhicules blindés ont pris part à cette mission, soit une vingtaine de véhicules.

 

A quelques jours du second tour des élections législatives, ces opérations, au même titre que celles qui sont régulièrement menées, contribuent à établir un niveau de sécurité permettant le bon déroulement de ce processus électoral. Les forces de sécurité maliennes assureront la sécurisation de ce scrutin, appuyées par les forces de la MINUSMA et, si besoin, par la force Serval.

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du 12 décembre 2013Serval : point de situation du 12 décembre 2013
Serval : point de situation du 12 décembre 2013
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 12:45
La tour de contrôle du GAM - Crédit ADC Gilles Gesquière

La tour de contrôle du GAM - Crédit ADC Gilles Gesquière

 

12/12/2013 CNE ROSSI - Armée de Terre

 

Avec l’implantation de la force SERVAL sur le camp de Gao, au Mali, une tour de contrôle mobile est venue renforcer les infrastructures de l’aérodrome. Armée par le groupement aéromobile (GAM), elle est responsable de tous les décollages et atterrissages d’avions civils et militaires, et gère aussi l’activité des hélicoptères.

 

À proximité immédiate de la zone de poser hélicoptères, la tour de contrôle mobile de Gao offre une vue imprenable sur la piste d’atterrissage. 24h/24, sept contrôleurs aériens de différents RHC se relaient, en mesure d’autoriser ou interdire les accès à la piste. Par rotations de 4 heures le jour et 7 heures la nuit, ils sont en liaison radio avec les pilotes pour gérer le trafic aérien dans un espace de 36 km de rayon et 900 m de hauteur. Chaque nuit, un balisage est installé manuellement le long des 2,4 km de piste d’atterrissage pour permettre les poser d’assaut.

 

« Lucifer ! Lucifer. J’ai un zébu en bout de piste. Pourriez-vous le faire partir  ?, Un aéronef des nations unies est à l’approche », prévient le major Philippe Nowak, à la radio. « Nous travaillons comme nous le ferions en France. A la  différence que nous gérons beaucoup de vols à vue et peu aux instruments car nous avons des problèmes d’intrusion d’animaux sur la piste. Il faut toujours être vigilant, surtout la nuit », explique-t-il.

 

En cas de mauvaise météo avec des tempêtes de sable ou de fortes pluies, ce sont les radars de l’armée de Terre ou de l’armée de l’air qui sont en mesure de prendre le relais pour un contrôle aux instruments.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:45
CEMA : Allocution lors du colloque tactique de l’armée de terre

 

11/12/2013  Sources : EMA

 

Colloque tactique de l’armée de terre - Allocution de l’amiral Édouard Guillaud, le 4 décembre 2013

 

Madame la Présidente,

Mesdames et messieurs les élus,

Messieurs les officiers généraux,

Mesdames, messieurs,

Je salue l’initiative de l’armée de terre, et remercie le général Bertrand Ract-Madoux de me donner l’occasion de m’adresser à vous, pour vous donner ma vision des opérations.

 

La Loi de programmation militaire 2014-2019, dont le projet est en cours d’examen, détermine nos capacités futures dans tous les domaines, en termes de format, d’équipement, de préparation opérationnelle et de soutien. La fonction Intervention est l’une des plus dimensionnantes, et la plus affectée par la révision de nos capacités, avec une évolution sensible du contrat opérationnel. Le retour d’expérience et les conclusions que nous en tirons sont donc indispensables.

Chaque opération est d’ailleurs une épreuve de vérité, qui valide tout ou partie de nos choix, et guide notre adaptation. Discerner une tendance profonde, une mutation durable, un dénominateur commun est cependant difficile, et même risqué. L’examen de nos engagements opérationnels récents augure de la diversité de ceux à venir à l’horizon 2025, celui du Livre blanc. J’ai bien dit « augure » et non pas « préfigure » : c’est leur diversité qui est la caractéristique à retenir.

Par l’étendue des missions couvertes, de l’entrée en premier à la stabilisation, par l’ampleur et la variété des moyens et des modes d’action impliqués, de Serval à la MINUSMA en passant par EUTM, notre engagement au Mali peut néanmoins être considéré comme une référence – une référence parmi d’autres, au même titre que l’Afghanistan, la RCI, ou la Libye.

C’est donc une référence pour l’armée de terre, dont la contribution à cette opération aéroterrestre fut et reste majeure, tout comme sa part au succès de nos armes. Elle y aune fois encore payé le prix du sang ; je voudrais à cet égard saluer respectueusement la mémoire des 8 soldats morts pour la France, dans l’exercice de leur mission.

Plus généralement, les opérations au Mali deviennent une référence pour l’ensemble de nos forces, spéciales et conventionnelles : l’action au sol et près du sol s’inscrit dans un cadre interarmées, et dans le cadre multinational d’une coordination étroite avec nos partenaires africains, nord-américains et européens.

C’est dans cette perspective globale que s’inscrit mon propos. Je m’appuierai sur Serval pour dégager des enseignements de portée plus générale, et vous dire ce que je perçois de la nature et du cadre de nos interventions futures.

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Serval possède 3 caractéristiques majeures, qui sont autant d’éléments favorables.

  • 1ère  caractéristique : la clarté des objectifs, soutenus par une forte détermination politique, et par l’opinion publique nationale et internationale.
  • 2ème caractéristique : le cadre de Serval, opération initialement nationale, déclenchée et commandée par la France, qui a fourni au départ l’essentiel des troupes et, encore maintenant, la quasi-totalité des appuis.
  • 3ème  caractéristique : une excellente connaissance du milieu, dès avant l’engagement, résultat de notre expérience historique de l’Afrique, de nos pré-positionnements, et d’un renseignement orienté sur la zone depuis plusieurs années.

Pour autant, nos succès militaires au Mali ne relèvent ni de la chance, ni du hasard.

Serval a, une fois encore, démontré la capacité de nos armées à se projeter loin du territoire national, et à entrer en premier sur un théâtre. Je veux parler du coup d’arrêt du 11 janvier, porté par nos forces spéciales et nos forces aériennes. Je veux parler du raid aérien du 13, où 4 Rafale partis de métropole ont atterri au Tchad après avoir détruit 16 objectifs dans le Nord du Mali. Je veux parler de la montée en puissance de la composante terrestre qui, dès le 15 janvier, débutait la reconquête du Nord. Je veux enfin parler des OAP sur Gao et Tombouctou.

Serval a aussi démontré la capacité de nos armées à mener des combats exigeants dans des conditions difficiles : élongations logistiques considérables, infrastructures rudimentaires, températures extrêmes, ennemi déterminé – et même fanatisé.

Serval a enfin démontré la cohérence de nos armées, et l’étendue de leur savoir-faire, gages d’initiative et de liberté d’action pour l’autorité politique comme pour le chef militaire.

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Nos succès au Mali tiennent en fait à la conjonction de facteurs de succès propres aux armées françaises. J’en retiens 6 au niveau stratégique, et 4 au niveau opérationnel.

6 facteurs stratégiques de succès :

  • 1er  facteur : La réactivité de notre processus de décision. Elle tient au lien opérationnel direct entre le chef des armées et le CEMA, et à l’intégration de tous les volets nécessaires à la préparation et à l’exécution d’une mission : relations internationales, renseignement, planification et conduite. Le 11 janvier, le Président de la République décidait d’intervenir sur la base d’un renseignement aussi exact, précis et complet que possible ; l’action se concrétisait 5 heures plus tard, à 4 000 km de Paris.
  • 2ème  facteur : Un dispositif pré-positionné au plus près de nos zones probables d’intervention. Le premier jour, nos Mirage 2000 décollaient de N’Djamena. Les marsouins du 21ème RIMA et les légionnaires du REC rejoignaient Bamako le lendemain, eux aussi à partir du Tchad, renforcés par des éléments de Côte d’Ivoire dans la nuit du 14 au 15 janvier. C’est clair, sans ces points d’appui, nous n’aurions pu, dans ces délais, arrêter l’offensive des GAD à Douentza, et les mettre en déroute : nous aurions dû faire différemment, et nous l’aurions fait plus lentement.
  • 3ème  facteur : La pertinence de nos dispositifs de réaction immédiate, Guépard, Rapace et Tarpon. Pertinence en nature et en volume : j’observe qu’avec 2 300 hommes, la FIRI du Livre blanc représente à peu près l’effectif que nous envisagions de projeter pour le lancement de l’opération.
  • 4ème  facteur : La qualité de la préparation opérationnelle qui permet d’engager, sans délai ni mise en condition préalable, une force complète, de son état-major au combattant de première ligne, sans oublier tous les acteurs du soutien.
  • 5ème  facteur : Un modèle d’armée complet. Harmattan était à dominante aéromaritime avec un engagement décisif du groupe aéromobile depuis la mer ; Serval est aéroterrestre. Harmattan était otanienne, Serval est sous commandement national. Nous la conduisons à ce niveau d’exigence et de responsabilité – en tant que nation-cadre – parce que nous avons les capacités pour le faire. Sans cette palette complète de nos capacités militaires, l’autonomie stratégique est une incantation, pas une réalité.
  • 6ème facteur : la rapidité de l’action – vous diriez sans doute la « fulgurance » – qui a reposé sur une manœuvre audacieuse combinant simultanéité des actions, opportunité tactique, et prise de risque calculée – avec des intervalles assumés. Cette manœuvre a validé dans les faits la finesse du travail de ciblage, avec une identification précise de l’ensemble des centres de gravité ennemis.

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4 facteurs opérationnels, à présent.

Ils sont tous la conséquence d’une forte culture expéditionnaire, et d’un engagement continu.

  • 1er facteur : la faculté d’adaptation du soldat français.

Le soldat français compose avec les populations, coopère avec les forces locales, et s’adapte aux contraintes du terrain. C’est un atout opérationnel de portée stratégique, en termes de crédibilité et de légitimité. C’est un atout reconnu à l’étranger, en Afrique en particulier.

A l’interopérabilité technique s’est ajoutée l’interopérabilité culturelle. L’engagement quotidien de nos DIO au Sénégal et au Gabon a conditionné la qualité de la préparation des contingents africains en amont.

  • 2ème facteur : la capacité de conjuguer rusticité et haute technologie.

La rusticité est indispensable : nos soldats l’ont éprouvée, sac au dos sous 60°C avec un soutien logistique au plus juste, durant l’offensive dans le Nord, pendant les combats dans les Adrars.

L’apport de la technologie est évident, pour le renseignement, la protection du combattant, la rapidité et la sûreté des mouvements, la précision des feux. Il donne l’ascendant, y compris face à des ennemis asymétriques. L’engagement des composantes aéromobile et aérienne l’a illustré.

La question n’est pas celle du choix entre rusticité et technologie, mais celle d’un équilibre entre la course permanente au raffinement technique, un raffinement au coût de plus en plus prohibitif, et la juste satisfaction du besoin opérationnel, un besoin adapté aux conditions du combat et soutenable d’un point de vue financier. C’est ce que vise le principe de différenciation, pour l’équipement, la préparation opérationnelle et l’engagement des forces.

  • 3ème facteur : la pratique de l’interarmées jusqu’aux niveaux les plus bas.

Forces spéciales et forces conventionnelles, intégration des appuis terrestres et aériens : les exemples sont nombreux. La guerre asymétrique impose d’innover pour surprendre, de surprendre pour déstabiliser, et de conserver l’initiative pour désorganiser en profondeur.

En outre, sur le terrain, l’initiative locale, et donc la décentralisation du commandement sont indispensables. A Pamir, l’engagement terrestre était conduit au niveau du GTIA ; à Serval, au niveau du sous-GTIA, voire de la section renforcée.

  • 4ème et dernier facteur : la maîtrise de la force, qui suppose des feux précis mais aussi, en amont : la mise à disposition du renseignement nécessaire ; et un processus décisionnel réactif, qui s’appuie sur une chaîne de responsabilités et des règles d’engagement adaptées au tempo de la manœuvre. Enfin, cette maîtrise repose sur le facteur humain, c’est-à-dire sur les forces morales de ceux qui sont sur le terrain. Aucun dommage collatéral n’est à déplorer depuis le début de l’opération.

Voilà ce que Serval a démontré des atouts de nos armées.

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En contrepartie, des fragilités capacitaires ont été confirmées, d’abord au plan matériel.

Certaines disponibilités techniques ont été critiques, pour le Tigre par exemple.

Nos moyens de transport aérien restent sous-dimensionnés : avions de transport stratégique et tactique, hélicoptères de manœuvre. Conséquence : une liberté d’action contrainte, et l’obligation de faire autrement. 61% de la projection a été assurée par voie aérienne, et 53% du fret transporté l’a été par nos partenaires.

Autre fragilité : le volume de notre flotte de ravitaillement en vol, toujours dimensionnant pour l’action de nos chasseurs. Après les premières semaines, nos alliés ont assuré 70% du besoin.

Dernière fragilité matérielle : l’insuffisance des moyens de renseignement aéroporté. 5 ATL2 et 2 drones MALE ne permettent pas d’assurer une permanence dans la longue durée, ce qui est pourtant essentiel dans ce type de conflit. Ici aussi, les concours de nos alliés américain et britannique ont été bienvenus, et parfois décisifs.

Serval a également souligné nos marges de progrès, dans 2 domaines en particulier.

  • L’élaboration du renseignement à fin d’action.

Le terrain a imposé ses contraintes : dilution des moyens, délais de déploiement, difficultés de communication.

Contrairement à l’Afghanistan où nous étions « clients » du renseignement global, Serval, parce que nous sommes en national, nous a montré le caractère stratégique de la boucle « Observation – orientation – décision – action » (OODA), et le chemin à suivre pour la rendre optimale, en fonction du besoin de l’utilisateur. Il s’agit bien de la raccourcir en permanence pour suivre le tempo des opérations, et fournir au bon interlocuteur le bon renseignement, au bon moment.

  • Deuxième axe d’effort : accroître notre agilité et notre mobilité sur le terrain, pour ne pas subir le rythme de l’adversaire : il se déplace vite, et léger.

Avec des moyens comptés et la nécessité de couvrir rapidement des élongations importantes, c’est une adaptation nécessaire, dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

Le combat engagé au Mali contre le terrorisme est une mission de longue haleine, et à l’échelle de la région. Les maîtres mots sont mobilité et logistique adaptée. Les engagements conduits dans le cadre de l’OTAN ne peuvent servir de référence dans ce cas : les standards des Balkans ont leurs limites en termes de souplesse et de réactivité.

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Les opérations au Mali combinent dans la durée des modes d’action différents et complémentaires, en fonction des phases de l’intervention. Tout ou partie de ces scénarios se reproduiront, c’est une certitude.

Je constate que le Livre blanc exprime un niveau d’ambition élevé, celui d’être en mesure d’intervenir seuls si nécessaire, en coalition de préférence, sur toute la gamme des opérations, de la coercition à la « gestion de crise ».

Je constate également que l’instabilité caractérise nos zones d’intérêt prioritaire : le Machrek, la bande sahélo-saharienne, l’Afrique en général, le Proche et le Moyen Orient, le Golfe.

Le plus dur est peut-être à venir : menace NRBC, menace balistique, déni d’accès aux espaces maritimes, aérien et spatial. La Syrie, où nous étions prêts à intervenir en septembre, concentre toutes ces menaces. Le cyberespace est déjà un champ de bataille.

L’adversaire asymétrique reste le plus probable à court et à moyen termes, sous toutes ses formes, de la plus rudimentaire à la plus complexe : l’hybridation des menaces, cet amalgame dangereux entre insurrection, trafics et terrorisme, est déjà une réalité.

Sauf déclenchement d’une crise internationale majeure en Europe, en Afrique du Nord, au Proche et au Moyen Orient, le déplacement du barycentre des intérêts américains vers l’Asie met les Européens face à leurs responsabilités. Et en Europe, nos capacités militaires nous placent aujourd’hui encore en 1èreposition.

Nous serons donc amenés à commander d’autres interventions de type Serval, exigeant d’entrer en premier et de réduire l’ennemi, avant de passer la main à d’autres.

Dans les opérations de ce type, nous interviendrons en coalition le plus souvent, pour partager l’effort de guerre et pour asseoir leur légitimité. Cette nécessité ne peut que s’amplifier.

Dans certains cas, c’est la coalition qui fera la mission. Mais l’OTAN n’a pas vocation à agir partout, dans tous les volets de la résolution d’une crise, tandis que l’Union européenne peine à prendre toute sa part dans les missions qui relèvent de sa sphère d’intérêt et de ses compétences.

Dans d’autres cas, c’est la mission qui fera la coalition, avec une configuration ad hoc tenant compte de 2 réalités : la réticence croissante de nos partenaires occidentaux à engager la force armée ; l’émergence de nouvelles ambitions internationales.

Dans tous les cas et autant que possible, les coalitions s’appuieront sur les organisations régionales et intègreront les forces armées locales. L’interopérabilité, plus ouverte, plus compliquée, sera un enjeu majeur.

Nos interventions seront toujours interarmées, parce qu’aucune de nos composantes ne dispose en propre de toutes les capacités militaires nécessaires.

L’action au sol restera déterminante, et le rôle de l’armée de terre primordial : demain comme aujourd’hui, c’est au sol que se gagneront les guerres. Serval rappelle qu’il faut être prêt à agir dès le premier jour, et à combattre tout en se déployant. Notre action au sol visera une empreinte optimisée, en volume et dans le temps. La réactivité, la polyvalence, et la mobilité seront les atouts majeurs de nos forces terrestres.

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En conclusion, quels sont nos défis capacitaires ?

Les réorganisations à venir – et les déflations associées – devront préserver, autant que possible, l’outil de combat qui permet à la France de gagner.

Pour nos armées en général, et pour l’armée de terre en particulier, le défi capacitaire est double.

Il s’agit d’abord d’entretenir les synergies interarmées développées en OPEX, et donc de concevoir la mise en condition des forces dans un cadre interarmées.

Il s’agit ensuite, sur les plans matériel et doctrinal comme dans l’esprit, de penser l’organisation, l’emploi et le soutien des capacités pour être en mesure de fournir des capacités de combat et de soutien immédiatement disponibles, y compris sur des théâtres et dans des conditions de mise en œuvre imprévus et inédits.

Je vous remercie.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 13:45
French forces kill suspected Islamists in Mali

 

11 December 2013 10:39 GMT BBC Africa

 

The French army has confirmed that it killed 19 people in a clash with suspected Islamists in Mali.

 

A spokesman for the operation said the dead men had been buried in the desert after a gun battle north of Timbuktu.

 

He added that there had been no French casualties.

 

France still has up to 3,000 soldiers in Mali, after intervening in January to oust Islamist and secessionist rebels who had occupied the north of the country.

 

The United Nations Minusma force has also deployed more than 6,000 soldiers and police in the country.

 

Despite some success, pockets of al Qaeda-linked fighters still remain.

 

Ongoing operation

 

''The clash happened during an ongoing operation that began last week,'' Hubert de Quievrecourt, the spokesman for French operations in Mali, told the BBC.

 

He denied reports that the 19 corpses had been left in the sun and spotted by nomads.

 

''Those bodies would not be from our clash. We always bury our corpses where they died,'' he told the BBC.

 

Islamist groups have stepped up their operations in Mali in recent months, attacking UN peacekeepers and killing two French journalists in the northern town of Kidal.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
Mali : dix-neuf jihadistes tués par la force Serval au nord de Tombouctou

 

10/12/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

Ce n'est pas parce que l'actualité brûlante s'est brutalement tournée vers Bangui et la Centrafrique que la force Serval ne poursuit pas son patient travail de ratissage et de coups puissants dans le nord du Mali. Une opération de grande envergure, menée à 200 km au nord-est de Tombouctou, a permis de tuer dix-neuf membres d'un groupe jihadiste, indique l'AFP.

 

« Une opération militaire française est actuellement en cours au nord de Tombouctou », a indiqué une source militaire française à Bamako. « Les troupes françaises font face à un groupe assez déterminé et le bilan pour le moment est de 19 éléments de ce groupe tués. » Aucune victime n’était à déplorer parmi les soldats français engagés dans cette opération. Mais ce groupe serait du genre jusqu'au-boutiste.

 

La source militaire française n’a pas précisé à quel groupe jihadiste appartenaient les « 19 éléments » tués.

 

Ce genre d'opération massive, avec déploiement complet d'un GTIA (groupement tactique interarmes), de forces spéciales, d'hélicoptères et d'avions, est régulière. Mi-octobre, l’armée française, la Minusma et l’armée malienne avaient lancé dans la boucle du Niger au nord du Mali une vaste opération anti-jihadiste de plus de 1 500 soldats baptisée « Hydre ».

 

Les objectifs de ces opérations sont « de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (...) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées » pour stabiliser la Mali, avait alors précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées.

 

Mi-novembre, une opération spéciale de l’armée française dans le nord-est du Mali, avait permis de tuer plusieurs membres de groupes jihadistes et de saisir du matériel. Selon des sources sécuritaires régionales, Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, numéro deux du groupe jihadiste dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, avait été tué lors de cette opération.

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