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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:50
photos ECPAD

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17/02/2014 Sources : EMA

 

La 25eédition de la conférence des aumôniers en chefs des pays de l’OTAN a eu lieu à Paris, du 3 au 7 février 2014. A cette occasion, quatre-vingt-quatre aumôniers en chef se sont réunis au sein d’un cercle de réflexion élargi. Ils provenaient de 28 pays européens, des Etats-Unis, du Canada, mais aussi d’Afrique du Sud, de Nouvelle-Zélande et de Corée du Sud.

 

Depuis 1990, ce congrès annuel rassemble les aumôniers en chef des pays de l’OTAN dans un pays hôte différent. Cette année, le congrès a été placé sous la double autorité du chef d’état-major des armées (CEMA) et du Supreme Allied Commander Europe(SACEUR).

 

L‘objectif de cette conférence est de faciliter les échanges à partir d’une réflexion sur un thème volontairement général. Le thème, choisi à cette occasion par les aumôniers en chefs français, était : “Souffrance et Espérance”. Dans ce cadre, chacun des quatre aumôniers en chefs français (catholique, protestant, musulman et israélite) a animé une conférence débat d’une demi-journée.

 

L’aumônier en chef protestant, le pasteur Stéphane Rémy, le général de division Jean-Fred Berger du commandement des forces alliées de l’OTAN à Naples, et monsieur Eric Germain, de la Délégation aux affaires stratégiques du ministère de la Défense, ont animé le premier débat autour de la question : apport des aumôniers aux opérations extérieurs (OPEX).

 

Pour le culte musulman, le thème abordé fut le “soutien de l’aumônier comme facteur de résilience du soldat”. L’intervention a été assurée par monsieur Abdelkader Arbi, aumônier militaire en chef musulman.

 

Pour l’aumônerie catholique, monseigneur Luc Ravel, l’historien Xavier Boniface, le père Griffon et le père Fresson ont choisi d’aborder le thème au travers d’une réflexion sur « le centenaire de la guerre de 1914-1918 ».

 

La dernière conférence débat fut animé par le grand rabbin Haïm Korsia, le professeur Didier Sicard, président de la commission de réflexion sur la fin de vie, Véronique Dubois, aumônier israélite française au Val de Grâce, deux aumôniers protestants allemands et deux aumôniers protestants britanniques sur le thème « blessures invisibles ».

 

La journée du 4 février a été marquée par l’intervention du Général (US) Breedlove, SACEUR. Elle s’est achevée par la concélébration d’une messe présidée par monseigneur Luc Ravel dans la chapelle de l’Ecole militaire, tandis qu’un culte présidé par le pasteur François Clavairoly, président de la Fédération Protestante de France, s’est déroulé au temple protestant de Passy-Annonciation, rue Cortambert, et qu’une visite de la Grande Mosquée de Paris réunissait aumôniers militaires musulmans et israélites.

 

C’est sous le signe des commémorations de la Grande guerre que le colonel (US) David Beauchamp, Chaplain-in-chiefde l’US EUCOM et le Colonel Chavanat de l’état-major des armées ont ravivé la flamme sous l’Arc de Triomphe.

 

L’ensemble des aumôniers participant au congrès ont par ailleurs visité le musée de la Grande guerre, à Meaux, le 6 février, avant de se rendre à la chancellerie de la Légion d’Honneur où le général d’armée Geogelin les a accueilli et leur a présenté les collections abritées dans ce lieu prestigieux.

 

Le congrès s’est achevé par une réception des aumôniers dans les salons du gouverneur militaire de Paris (GMP) présidé par l’amiral Xavier Magne, inspecteur général des armées marine, représentant le CEMA, en présence du général (US) Owens, European Command Plans and Operations Center (EPOC).

 

En 2015, ce sont les Pays-Bas qui accueilleront la 26econférence des aumôniers en chefs des pays de l’OTAN.

Aumôneries : les aumôniers en chefs des pays de l’OTAN réunis à Paris.
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 18:35
Corée du Sud/Etats-Unis: les exercices militaires conjoints auront lieu du 24 février au 18 avril

 

 

10-02-2014 French.china.org.cn

 

Le ministère sud-coréen de la Défense a déclaré lundi que les exercices militaires annuels conjoints entre la Corée du Sud et les Etats-Unis se dérouleraient entre le 24 février et le 18 avril, en dépit des protestations de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).

 

Le commandement des forces sud-coréennes et américaines mèneront du 24 février au 6 mars l'exercice de simulation assistée par ordinateur baptisé "Key Resolve", a annoncé le porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense Kim Min-seok lors d'un point de presse.

 

M. Kim a expliqué que la manoeuvre militaire organisée chaque année par les deux alliés est de nature défensive et vise à vérifier les capacités de défenses des forces combinées sud-coréennes et américaines, avant d'ajouter qu'environ 5.200 militaires américains seront impliqués dans l'exercice cette année, un effectif supérieur à celui de l'exercice précédent qui a impliqué 3.500 soldats.

 

Par ailleurs, le second exercice militaire, un entraînement militaire conjoint sur le terrain intitulé Foal Eagle, se déroulera du 24 février au 18 avril, selon M. Kim, qui ajoute que quelque 7.500 militaires américains prendront part à l'exercice annuel, un effectif inférieur aux 10.000 soldats déployés l'année dernière.

 

M. Kim a fait savoir que la RPDC a été informée dimanche matin du calendrier des prochaines manoeuvres par le commandement des Nations Unies, l'institution chargée de veiller au respect de l'Accord d'armistice militaire qui a mis fin à la guerre de Corée (1950-1953). Il a ajouté que son ministère informerait lundi les autres pays voisins du calendrier des exercices.

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 18:35
Signature de l’accord d’acquisition des chasseurs F-35 au T3

 

SEOUL, 27 jan. (Yonhap)

 

Le gouvernement signera l’accord d’acquisition de 40 chasseurs F-35 du constructeur américain Lockheed Martin au troisième trimestre, a fait savoir ce lundi l’Administration du programme d’acquisition de défense (DAPA).

 

La DAPA a approuvé l’acquisition de 40 F-35 à partir de 2018, se réservant la possibilité d’acquérir 20 autres chasseurs par la suite selon le budget et la situation sécuritaire. «Une fois que la DAPA aura approuvé la révision du plan d’acquisition entre février et mars, nous nous efforcerons à conclure un accord au troisième trimestre après les négociations et les tests aériens», a déclaré le brigadier-général de l’armée de l’air et directeur du département aéronautique de la DAPA Jung Kwang-sun lors d’un point de presse.

 

La DAPA a estimé à 7.400 milliards de wons le budget nécessaire pour acquérir les 40 F-35, qui comprend armes et équipements. L’Institut coréen pour les analyses de défense va mener de son côté sa propre évaluation budgétaire. Le budget sera confirmé en coopération avec le ministère des Finances, chargé des allocations budgétaires.

 

La DAPA devrait acquérir les avions via une transaction de gouvernement à gouvernement, sans appel d’offres, car le F-35 est vendu uniquement à travers le programme américain de ventes militaires à l’étranger (FMS). Le FMS dicte qu’un gouvernement étranger paie le montant voulu par le gouvernement américain pour les F-35 au moment de l'achat effectif des avions.

 

Lockheed Martin a indiqué le mois dernier qu’il offrira son soutien au projet de développement du chasseur sud-coréen de nouvelle génération et au lancement d’un satellite de communication militaire malgré l’achat réduit de 40 avions, contre 60 prévus initialement.

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 17:35
Surface Forces: The Indian Curse Cripples The Fleet

 

January 31, 2014  : Strategy Page

 

An Indian deal to buy two South Korean mine hunters (MCMV, or mine countermeasures vessels) for $233 million each, and allow India to build six more in India under license (for about 25 percent less) has been stalled for three years by the anti-corruption measures India created to reduce misconduct in the procurement bureaucracy. But in many cases these measures are used to delay procurement decisions until those complaining (often a member of parliament) gets something in return. Not cash, of course, as that would be corruption, but something technically legal (like a future favor). To get needed purchases made the government has to give into these forms of legal corruption. As a result the quite lengthy delays continue.

 

The new South Korea mine hunters are 885 ton ships have a non-metallic hull and modifications to their engines and electrical gear to reduce noise and magnetic emissions. This reduces vulnerability to multi-sensor naval mines. Each of these MCMVs has a crew of 77 and is armed with two twin 30mm autocannon for defense. Top speed is 28 kilometers an hour, but the ship tends to operate at much slower speeds.

 

The most dangerous mines are bottom mines, which lie on the bottom of shallow coastal waters. These mines are effective in waters up to 26 meters (80 feet) deep. To deal with these mines a high-definition sonar seeks out the mine sitting on the ocean floor and then sends down a USVs (unmanned seagoing vehicle, a miniature submarine) down to place an explosive charge then back off as the explosion destroys the bottom mine. The USVs are connected to the mine hunter via a fiber optic cable so the crew can see what is down there and operate the USV.  Some USVs are built to be destroyed in the explosion, because they are simpler and cheaper to build that way and are simply considered am underwater “guided missile.”

 

The Indian Navy currently has only eight elderly and poorly equipped mine hunters. Two have to be retired this year because they are worn out. The navy believes it needs 24 modern mine hunters (16 on the west coast and sight on the east coast) to keep major Indian ports open in war time. The navy began a formal search for a new mine hunter in 2005. The notoriously sluggish Indian military procurement system was slowed even more by the recent anti-corruption measures. It may be this year, or a few more years before the South Korean MCMV deal is finally implemented.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 08:35
BAE orders Raytheon advanced combat radar for South Korean KF-16 modernisation

Two ROKAF KF-16 Fighting Falcon aircraft take off from Kunsan Air Base in South Korea. Photo USAF

 

28 January 2014 airforce-technology.com

 

Raytheon has been awarded a contract to support the upgrade of the Republic of Korea Air Force's (ROKAF) KF-16C/D Block 52 Fighting Falcon fighter aircraft fleet.

 

Awarded by BAE Systems, the contract covers supply of an integrated solution comprising Raytheon advanced combat radar (RACR), ALR-69A all-digital radar warning receiver, and advanced mission computing technology and weapon systems integration for the 130 KF-16C/D Block 52 fleet.

 

Raytheon Space and Airborne Systems International Strategy and Business Development vice-president Jim Hvizd said the competitive selection of RACR by South Korea last year gave the company an important foothold in the international F-16 upgrade market.

 

"The addition of our EW and mission computing expertise and our weapon systems integration will provide the Republic of Korea with an operationally superior solution that will keep their KF-16s relevant for years to come," Hvizd said.

 

Apart from making South Korea the first international customer for F-16 RACR radar, the contract also adds the aircraft to an inventory of fighters retrofitted with Raytheon active electronically scanned array (AESA) radars, such as F-15C, F-15E, F/A-18E/F and the EA-18G Growler.

 

Already built and test-flown on the F-16, the RACR is a compact, lightweight and scalable radar designed to enable pilots to simultaneously detect, identify and track multiple air and surface targets in the battlefield.

 

The contract's value and additional details, including delivery schedule, remain undisclosed.

 

Powered by F100-PW-229 engines, the KF-16 is a Korean version of the combat proven F-16 fighter, and was built by Korean Aerospace Industries (KAI) under license from its manufacturer, Lockheed Martin, in the 1990s.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 17:35
La pensée stratégique des deux Corées

21/01/2014 Antoine BONDAZ -   IRSEM

 

La pensée stratégique coréenne s’est dédoublée depuis la division de la péninsule. La dimension nucléaire est aujourd’hui au cœur de la pensée nord-coréenne, comme élément principal de dissuasion et de survie du régime. La Corée du Sud a fait évoluer sa pensée stratégique en partie en réponse aux deux attaques nord-coréennes de 2010 (Cheonan et Yeonpyeong). Une dissuasion active et sur mesure, mettant l’accent sur la défense de l’espace maritime et un renforcement de l’alliance militaire avec les États-Unis, demeure au cœur de cette pensée stratégique, faisant de la nucléarisation du pays un faux-débat. L’impuissance des grandes puissances, leur incapacité à coopérer du fait d’intérêts divergents fait de la dénucléarisation de la Corée du Nord ou de l’effondrement du régime, un scénario peu probable. Alors que les acteurs régionaux traitent ce problème de façon régionale et non globale, la France et l’Union européenne sont marginalisées.

  Lire la suite (pdf - 613 ko)

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 17:35
Parlementaire : une meilleure défense antimissile est nécessaire contre le Nord

 

 

SEOUL, 15 jan. (Yonhap)

 

La Corée du Sud devrait se doter d’un système de défense antimissile multiniveaux en complément du système actuel, qui serait insuffisant pour contrer les menaces balistiques de la Corée du Nord, selon le parlementaire Yoo Seong-min du parti Saenuri.

 

Yoo, chef du comité de défense parlementaire, a déclaré que le système de défense antimissile actuel n’est pas suffisant pour détruire les missiles à longue portée de la Corée du Nord.

 

Le pays possède 48 missiles PAC-2 importés d’Allemagne, ayant un taux d’interception inférieur à 40%. Le gouvernement a alloué un budget pour actualiser ce système à celui de PAC-3, ayant une meilleure précision. Séoul compte par ailleurs développer ses propres missiles sol-air de moyenne et longue portées dans le cadre de son projet de défense à moyen terme.

 

«Je me demande si le système de défense antimissile actuel est suffisant pour protéger les vies. S’il n’est pas suffisant et que les gens sont en danger, nous devrions établir une nouvelle stratégie de sécurité», a dit Yoo lors d’une réunion-débat à laquelle assistaient le ministre de la Défense Kim Kwan-jin, des responsables militaires et des experts sur la sécurité.

 

Selon Yoo, le pays devrait se munir du Terminal High Altitude Area Defense (THAAD) et du Standard Missile 3 (SM-3). Le THAAD est un système de défense antimissile développé par Lockheed Martin ayant une portée de 40 à 150km et capable d’intercepter les missiles en haute altitude et de longue portée. Le SM-3 est un missile lancé depuis les navires, utilisé par la marine américaine pour intercepter les missiles de courte et moyenne portées dans le cadre du système de défense antimissile Aegis. Les premières versions de ce missile ont une portée maximale de 500km.

 

Yoo a appelé le gouvernement à faire des efforts diplomatiques pour résoudre l’impasse nord-coréenne à travers un dialogue multilatéral, tout en enjoignant l’armée à se préparer contre les menaces d’agression. «Bien que le bouclier nucléaire américain contribuerait à la victoire en cas de guerre, il ne peut pas protéger les vies», a dit Yoo. «Les questions diplomatiques avec la Chine doivent être résolues diplomatiquement mais le gouvernement ne doit pas abandonner son système de défense antimissile à cause de l’opposition de la Chine.»

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:35
Corées: Séoul et Washington débuteront leurs manœuvres militaires en février

L'exercice annuel Key Resolve, regroupant les Marines américains et les forces sud-coréennes, aura lieu à partir de la fin du mois de février (Archives/Petty Officer 1st Class Bobbie Attaway/US Navy)

 

9 janvier 2014 par Gaëtan Barralon - 45eNord.ca

 

 

 

 

Comme chaque année, les Etats-Unis et la Corée du Sud prendront part, dès le mois prochain, à différents exercices militaires conjoints destinés à se préparer à une guerre totale dans la péninsule coréenne. Malgré les critiques de Pyongyang, Séoul a même annoncé que ces exercices sont actuellement en préparation côté américain et sud-coréen.

 

La date n’est pas encore clairement fixée mais l’exercice Key Resolve aura bien lieu. Devant les mises en garde formulées par le voisin nord-coréen, la Corée du Sud n’a rien changé de sa stratégie d’entraînement. Et pour cause, «tant que l’armée existe, les entraînements sont obligatoires», a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Kim Min-seok.

Organisés sur deux semaines consécutives entre fin février et début mars, les exercices baptisés Key Resolve s’effectuent à partir de situations de guerre simulées par ordinateur. Ils sont destinés à «améliorer le fonctionnement des troupes combinées et leur capacité de défense contre les menaces du Nord», selon l’agence sud-coréenne Yonhap.

 

 

«Cet exercice est l’un des deux grands exercices annuels conjoints sur la péninsule coréenne. Key Resolve se concentre sur la gestion des situations de crise et sur le commandement en temps de crise et sur le contrôle des forces alliées», a déclaré le Commandement des forces combinées (CFC) dans un communiqué.

Dans la foulée de Key Resolve, les manœuvres militaires conjointes entre Séoul et Washington se poursuivront avec l’exercice de terrain Foal Eagle. Et ce, jusqu’à la fin du mois d’avril, afin de tester la capacité de combat des troupes respectives. «Key Resolve et Foal Eagle sont des exercices défensifs», a ajouté le porte-parole du ministère de la Défense, Kim Min-seok.

L’an passé, l’exercice Foal Eagle avait mobilisé l’armée sud-coréenne et environ 10 000 soldats américains présents en Corée du Sud durant près de 60 jours. Parmi les scénarios de ces exercices, on retrouvait la simulation d’un changement de régime à Pyongyang, et des scénarios d’utilisation, par l’ennemi, d’armes nucléaires ou d’autres armes de destruction massive. Ces scénarios catastrophes étaient beaucoup plus présents en 2013 qu’ils ne l’étaient les années précédentes.

 

Séoul attend plus de «sincérité» de Pyongyang

En 2014, la tension reste encore palpable entre Séoul et Pyongyang. Pour preuve, les autorités nord-coréennes ont refusé, ce jeudi, la demande sud-coréenne concernant l’organisation des réunions de familles séparées après la guerre de Corée.

«Les exercices de guerre se poursuivent au Sud et très prochainement des manœuvres militaires de taille débuteront. Il ne sera pas possible pour les familles séparées de se sentir à l’aise dans une situation où des balles et des obus volent», a justifié le secrétariat du Comité pour la réunification pacifique de la patrie de la Corée du Nord.

Pas de quoi remettre la stratégie de Séoul en cause. La Corée du Sud trouve, en effet, «regrettable que la Corée du Nord fasse le lien entre les exercices militaires de routine et une affaire humanitaire», selon le porte-parole du ministère de l’Unification, Kim Eyi-do.

«La Corée du Nord devra montrer sa sincérité par des actions si elle veut une amélioration des relations intercoréennes. […] La position de notre gouvernement ne peut changer. Les réunions de familles séparées et les problématiques causées par la Corée du Nord sont complètement différentes», a-t-il conclu.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:35
Inquiet de Pyongyang, Washington accroît ses forces en Corée du Sud

 

 

08.01.2014 Romandie.com (ats)

 

Les Etats-Unis vont déployer en Corée du Sud un bataillon de cavalerie blindée supplémentaire, soit environ 800 hommes et leurs véhicules. Les deux alliés avertissent ainsi la Corée du Nord de s'abstenir de toute "provocation".

 

Cette annonce du Pentagone, censée permettre une plus "grande réactivité" en cas de crise avec Pyongyang, s'est faite lors de la visite à Washington du ministre sud-coréen des Affaires étrangères Yun Byung-se. Celui-ci a rencontré mardi son homologue américain John Kerry et le ministre de la Défense Chuck Hagel la veille.

 

M. Kerry a assuré devant son hôte qu'il n'y avait "pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarettes" entre Washington et Séoul, alliés depuis 60 ans. "Nous n'accepterons pas que la Corée du Nord soit une puissance nucléaire", a martelé le chef de la diplomatie américaine, promettant "de continuer de moderniser nos capacités (militaires) afin d'être préparés à faire face à toute menace".

 

Le Pentagone a annoncé l'envoi du 1er bataillon du 12e régiment de cavalerie qui sera stationné dans les camps Hovey et Stanley situés au nord de Séoul, à proximité de la ligne de démarcation avec la Corée du Nord.

 

"Cette action vient appuyer l'engagement des Etats-Unis pour la défense de la Corée du Sud", selon le communiqué de la Défense. "C'est un renfort dans le cadre de notre pivot vers l'Asie-Pacifique. C'était programmé depuis longtemps", a expliqué le colonel Steven Warren, un porte-parole du Pentagone.

 

Ces moyens supplémentaires, composés de 40 chars Abrams et de 40 blindés chenillés Bradley, devraient arriver le 1er février, selon lui. Le bataillon "constituera une force entraînée et prête au combat qui se déploiera avec son équipement" qui restera dans le pays. Les hommes seront stationnés dans le pays pendant neuf mois avant d'être relevés.

 

Washington entretient quelque 28'500 militaires en Corée du Sud et le traité d'alliance prévoit que le général américain à la tête des forces américaines en Corée prenne la tête des 640'000 hommes de l'armée sud-coréenne en cas de guerre avec le Nord.

 

 

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:35
South Korea eyes more Aegis destroyers

 

SEOUL, Jan. 6 (UPI)

 

South Korea's Joint Chiefs of Staff have decided to procure three additional Aegis destroyers, bringing its Aegis fleet to six ships.

 

The vessels will be procured by the mid-2020s if a budget for them is secured, boosting the country's naval defenses against threats from North Korea, according to Ministry of National Defense officials.

 

"We'll expand our ballistic missile detection and tracking, and anti-submarine capability to prepare for asymmetric threats from North Korea, such as nuclear weapons, missiles and submarines, and their local provocation," an unidentified official said. "In real wartime, we will significantly improve our area anti-aircraft defense and striking power against surface ships and ground high-payoff targets.

 

"Moreover, for the potential threat around the Korean Peninsula, we will improve our reaction capability on the ocean sovereignty defense."

 

South Korea's Navy operates three Aegis destroyers, which were procured in 2008, 2010 and 2012. While one is operational, one is used as a standby vessel, with the third in maintenance.

 

"As we're seeking for further military strength, such as a task fleet, additional Aegis ships are essential for more effective operation," an MND official said.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:35
1st Cav battalion deploying to South Korea

 

 

Jan. 7, 2014 – By Michelle Tan – Defense news

 

Soldiers from 1st Battalion, 12th Cavalry Regiment, based at Fort Hood, Texas, will deploy to Camps Hovey and Stanley in South Korea. (Army)

 

About 800 soldiers from the 1st Cavalry Division will deploy to South Korea in February, the Defense Department announced today.

 

The soldiers from 1st Battalion, 12th Cavalry Regiment, based at Fort Hood, Texas, will deploy to Camps Hovey and Stanley, near the Demilitarized Zone, in South Korea.

 

They will conduct operations in support of U.S. Forces Korea and Eighth Army, according to the DoD announcement.

 

“The battalion will provide a trained and combat-ready force that will deploy with their equipment to South Korea,” the announcement states. “The equipment will remain in country for use by follow-on rotations. The soldiers will return to Fort Hood upon completion of their nine-month rotation.”

 

The deployment of 1st Battalion, 12th Cavalry to Korea is part of America’s “enduring rebalancing efforts within the Asia-Pacific region, and allows for greater responsiveness to better meet theater operational requirements,” according to DoD.

 

It also signals a move by the Army to potentially replace individual tours to Korea with deployments of trained and equipped combat units.

 

The Army has been studying a plan that would rotate units in and out of South Korea, which officials have said will result in formations that are more ready and trained to higher levels.

 

In an interview in October, Army Chief of Staff Gen. Ray Odierno said the Army is working closely with Korea on its plan.

 

“I am confident we will be able to do that,” he said. “They are our strong partners and we [want to] make sure we are building confidence that they understand that we will provide them a more ready brigade and a more capable brigade if we rotate.”

 

Such a commitment would mark a significant change in the way the Army has done business for years, and the practice would increase the readiness of units stationed in one of the most volatile parts of the world.

 

The Army has about 19,000 soldiers stationed in South Korea, including the 2nd Infantry Division headquarters and the division's 1st Brigade Combat Team.

 

Other major units include the 19th Expeditionary Sustainment Command, the 1st Signal Brigade, the 35th Air Defense Artillery Brigade, the 65th Medical Brigade, the 501st Military Intelligence Brigade and Eighth Army.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:35
South Korea Finalizes Agreement for BAE Systems to Perform F-16 Upgrades

 

23 December 2013 BAE Systems

 

A flexible and affordable approach to F-16 Upgrades.

 

The Republic of Korea has finalized an agreement with the U.S. government for BAE Systems to perform upgrades and systems integration for its fleet of more than 130 F-16 aircraft. The company will now begin the first phase of the work under contract through the U.S. Department of Defense’s Foreign Military Sales program.

 

“This agreement marks a significant expansion of our F-16 modernization business, and we’re eager to get to work,” said Erin Moseley, president of BAE Systems’ Support Solutions sector. “When we were chosen by the Republic of Korea last year, it showed that we are a viable and experienced provider of fighter jet upgrades and systems integration. As demonstrated by today’s important milestone, we offer cost-effective modernization solutions, customized to meet any country’s requirements.”

 

Under terms negotiated by the U.S. Air Force and the U.S. Defense Security Cooperation Agency, BAE Systems will upgrade 130-plus KF-16C/D Block 52 aircraft, to include associated equipment, parts, training, and logistical support. Phase One of the work will begin immediately and will involve the initial design and development of the upgrade solution. Phase Two of the work, as proposed, would begin next year and would complete the production and installation of the upgrade kits in all of the aircraft over the next several years.

 

BAE Systems’ experience with the F-16 dates back to the original 1970s-era aircraft, and has included flight control computers, cockpit displays, electronic warfare systems, and support equipment. Today, the company is a major provider of mission electronics and flight systems for F-16 fleets around the world. The U.S. Air Force, for example, has approximately 270 F-16s in service that have been upgraded with the BAE Systems’ fire control system and advanced Ethernet interface.

 

The work to upgrade the KF-16 fleet will be performed primarily at BAE Systems’ facility in Fort Worth, Texas. Other company sites in Florida, New York, California, and Virginia will also be involved. BAE Systems expects to hire approximately 300 employees to help support the program.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 07:35
Editorial: South Korea to Purchase Israeli Spike Missiles

 

08 January 2014 By Zachary Keck – Pacific Sentinel

 

According to news reports, South Korea will buy additional precision-guided missiles from Israel.

 

South Korea is purchasing additional Israeli-made Spike missiles local newspaper Chosun Ilbo reported, citing a statement released by South Korea’s Defense Acquisition Program Administration (DAPA).

“We’ve recently struck a deal with the Israeli manufacturer of the missile” the report cited DAPA as saying.

It went on to say that the missiles will be equipped on AgustaWestland’s Wildcat maritime choppers that South Korea intends to purchase. According to Chosun Ilbo, Spike missiles are capable of hitting a window-sized target from 25 kilometers away.

South Korea has previously purchased Spike missiles from Israel. The Republic of Korea (ROK) military began deploying the missiles back in May and first tested one of them in October of last year. Seoul also displayed them at a military parade in October. They are currently stationed on the Yeonpyeong and Baengnyeong Islands in the Yellow Sea near North Korea. 

 

Read the full story at The Diplomat

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 12:35
KAI livrera 60 hélicoptères Surion à l'armée de terre d'ici 2017

 

 

SEOUL, 19 déc. (Yonhap)

 

Korea Aerospace Industries (KAI) a déclaré ce jeudi avoir signé un contrat de 1.700 milliards de wons (1,6 milliard de dollars) pour la livraison de 60 hélicoptères Surion à l’armée de terre d’ici 2017.

 

Ce contrat, le deuxième du genre, a été conclu avec l’Administration du programme d’acquisition de défense (DAPA) après le premier accord signé en 2010 pour la vente de 20 hélicoptères.

 

KAI a consacré 1.300 milliards de wons depuis 2006 au développement de cet hélicoptère bimoteur qui rivalisera avec l’UH-60 et l’AW-149. Les appareils ont subi des tests de vol pendant plus de 2.700 heures et passé 7.600 évaluations avant d’être certifiés pour leur mise en service.

 

L’entreprise a prévu que pas moins de 400 Surion, ou hélicoptère utilitaire coréen (KUH), pourraient être vendus dans le pays dans les années à venir et 300 unités à l'étranger.

 

La demande locale inclut les hélicoptères pour le corps des Marines, la police ainsi que pour d’autres agences gouvernementales.

 

KAI a par ailleurs annoncé que, outre ce dernier contrat, l’entreprise a décroché des nouvelles commandes d’une valeur globale de 6.100 milliards de wons en 2013. La société a précisé que le montant des contrats liés aux pièces détachées dépasserait largement la barre des 6,2 milliards de wons, l’objectif qui a été fixé pour cette année.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 12:35
Boeing et Kaman remportent l'appel d'offres pour des bombes à guidage GPS

 

SEOUL, 16 déc. (Yonhap)

 

L’Administration du programme d’acquisition de défense (DAPA) a sélectionné deux compagnies américaines – Boeing et Kaman Aerospace Corp. – pour assurer la production conjointe de bombes air-sol, guidées par le système de positionnement mondial («Global Positioning Systems» ou GPS) pour ses avions de chasse F-15K et KF-16.

 

La DAPA avait lancé un appel d’offres en juillet dernier pour équiper sa flotte de F-15K et KF-16 de «bombes intelligentes», assez précises pour atteindre les bases d’artillerie et les cibles dissimulées nord-coréennes.

 

Les bombes à guidage GPS seront composées d’ailes fabriquées par Boeing ainsi que de détonateurs et explosifs fabriqués par Kaman, basé dans le Connecticut, selon la DAPA.

 

«Les bombes à guidage GPS permettront à l’armée de l’air de mener des attaques précises nuit et jour et améliorera ses capacités d’actions interarmées», a déclaré la DAPA dans un communiqué de presse, sans révéler la portée ni le nombre des bombes commandées.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 12:35
Séoul et Washington discutent du transfert du contrôle opérationnel en temps de guerre

 

 

SEOUL, 13 déc. (Yonhap)

 

La Corée du Sud et les Etats-Unis ont achevé ce vendredi leur réunion de deux jours au sujet de la date du transfert du contrôle opérationnel en temps de guerre (OPCON) des troupes sud-coréennes, a indiqué le ministère de la Défense.

 

Les chefs de la défense des deux pays s’étaient accordés en octobre pour réévaluer la date limite de 2015 pour le transfert de l’OPCON des mains de Washington à celles de Séoul, décision provoquée par le troisième essai nucléaire nord-coréen en février.

 

Au cours de la réunion ayant eu lieu à Séoul, Jang Hyuk, directeur général des Affaires politiques du ministère de la Défense, et Amy Searight, principale directrice pour la région Asie de l’Est auprès du pentagone, ont évalué la situation sécuritaire actuelle sur la péninsule coréenne et se sont entendus pour poursuivre les discussions jusqu’à la première moitié de l’année prochaine, a déclaré le ministère dans un communiqué de presse.

 

Les deux camps ont décidé de prendre en compte le programme d’armement nord-coréen et les capacités de dissuasion et de commandement des troupes sud-coréennes pour décider de la date du transfert de l’OPCON, ont indiqué des responsables du ministère de la Défense.

 

«L’évaluation des conditions du transfert de l’OPCON sera terminée avant la première moitié de l’année prochaine», a déclaré un responsable anonyme du ministère, qui a ajouté que les deux camps devraient parvenir à un accord au cours du sommet annuel bilatéral sur la défense prévu en octobre à Washington.

 

Séoul avait remis le commandement opérationnel de ses troupes en temps de guerre au Commandement des Nation unies, présidé par les Etats-Unis, au début de la guerre de Corée. Séoul est en charge du contrôle opérationnel en temps de paix de ses troupes depuis 1994. Environ 28.500 militaires américains sont stationnés en Corée du Sud, un héritage de la guerre de Corée.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 11:35
KADIZ, la nouvelle zone de défense aérienne coréenne entre en vigueur

 

SEOUL, 15 déc. (Yonhap)

 

La nouvelle zone d’identification de défense aérienne de la Corée du Sud (KADIZ), plus étendue qu’auparavant, est entrée en vigueur ce dimanche. La nouvelle KADIZ a été annoncée le 8 décembre dernier à la suite de l’annonce de la nouvelle zone chinoise de défense aérienne chevauchant les zones des pays voisins.

 

Après l'entrée en vigueur de cette zone étendue vers le sud, les autorités militaires ont débuté ce dimanche leur surveillance aérienne à l'aide de l’avion de reconnaissance Peace Eye. Un responsable du gouvernement a indiqué à ce sujet que «la zone de défense aérienne au-dessus des îlots submergés Ieodo fait partie de la surveillance d’aujourd’hui».

 

Il a été révélé que les autorités militaires n'ont pas informé leurs plans de vol aux autorités chinoises. Un autre responsable des autorités militaires a confirmé que «Peace Eye s’envolera vers les îles Marado et Hongdo, incluses dans la KADIZ étendue», «l’avion de patrouille maritime P3-C volera également dans la KADIZ 2 ou 3 fois par semaine.»

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:35
Pyongyang critique l’achat d’avions de chasse nouvelle génération par Séoul

 

 

SEOUL, 12 déc. (Yonhap)

 

La Corée du Nord a critiqué ce jeudi l’achat prochain par Séoul d’avions de chasse de nouvelle génération et de drones de surveillance américains, avertissant que les relations transfrontalières en pâtiront et que cela provoquera une course à l’armement dans la région.

 

Séoul désire se doter de 40 chasseurs furtifs F-35A du constructeur américain Lockheed Martin et d’aéronefs de surveillance RQ-4 Global Hawk Block 30 du constructeur américain Northrop Grumman. Ces achats aideront Séoul à faire face aux menaces militaires grandissantes de la Corée du Nord.

 

Dans un communiqué émis par le Comité pour la réunification pacifique de la patrie et relayé par l’Agence centrale de presse nord-coréenne, Pyongyang a averti que le projet de Séoul aura un impact négatif sur les relations intercoréennes.

 

Les relations entre les deux pays sont en dents de scie depuis que le gouvernement Lee Myung-bak a coupé les aides au Nord et abandonné la plupart des projets intercoréens de coopération économique en mai 2009.

 

Ce communiqué est la première critique de la politique sud-coréenne depuis la destitution de Jang Song-thaek lundi.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:35
ZIDA de la Corée (KADIZ) en vert - ADIZ de la Chine en violet

ZIDA de la Corée (KADIZ) en vert - ADIZ de la Chine en violet

 

2013-12-12 xinhua

 

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hong Lei, a défendu à nouveau l'établissement par la Chine d'une zone d'identification de la défense aérienne en mer de Chine orientale.

 

"Les activités connexes de la Chine sont justes, raisonnables et conformes aux pratiques internationales", a-t-il indiqué lors d'un point de presse.

 

M. Hong s'est ainsi exprimé, invité à commenter la récente décision de la République de Corée d'ordonner à ses compagnies aériennes d'ignorer la zone d'identification de la défense aérienne chinoise, sans toutefois les empêcher de soumettre leurs plans de vols aux autorités chinoises.

 

Plusieurs compagnies aériennes étrangères ont soumis leurs plans de vols aux autorités chinoises conformément au règlement de la zone d'identification de la défense aérienne, ce qui "permet à la Chine de préserver sa sécurité territoriale et aérienne, ainsi que la sécurité et l'ordre des vols", selon le porte-parole.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 18:35
L’Australie à la conquête de l’Asie-Pacifique ?

10 oct 2013 par Jean-François Fiorina

 

Une illustration du concept de puissance « moyenne »

Après huit mois de campagne électorale, les Australiens se sont dotés le mois dernier d’un nouveau gouvernement. Peu médiatisées en Europe, ces élections fédérales ont mis fin à plusieurs mois d’instabilité politique en propulsant au pouvoir la coalition « libérale-nationale » du conservateur Tony Abbott, qui a bâti toute sa campagne sur un slogan : « La fin des dépenses inutiles, la fin des bateaux de demandeurs d’asile, la fin de la taxe carbone ».

Le déficit et la dette publique ont alimenté les débats électoraux, même s’ils restent bien en deçà de ceux affichés dans les vieux pays industrialisés. C’est surtout le ralentissement du cours des matières premières qui inquiète aujourd’hui les Australiens. Autant d’éléments mal connus sur l’actualité du pays, malgré une forte attractivité tant économique que touristique. « Le décalage entre l’image que l’Australie a d’elle-même et l’impression qu’on se fait d’elle à l’étranger [y contribue grandement]« , constate Xavier Pons, professeur à l’université de Toulouse-Le Mirail. Discrète, la puissance australienne ne cesse pourtant de s’affirmer et de s’étendre bien au-delà de sa sphère d’influence subrégionale.

Pour l’heure, l’économie australienne se porte bien. 12e puissance économique mondiale et membre du G20, l’Australie est l’un des rares pays industrialisés à avoir échappé à la récession économique de 2009. Sa croissance a certes été touchée, mais elle est toujours restée positive avec une moyenne annuelle de 3, 5 % ces vingt dernières années ! Sa proximité avec les marchés asiatiques, les plus dynamiques de la planète, contribue à cette bonne santé économique. Il en résulte un très faible chômage (5,1 % de la population active), une dette fédérale de 9,6 % du PIB et une inflation largement maîtrisée.

 

Une économie performante

L’Australie peut en effet compter sur les importantes richesses qu’offre son environnement naturel, associées à une faible demande intérieure. Dès les années 1960, le sociologue Donald Horne la dépeint comme le « pays de la chance ». De fait, l’agriculture et les minerais représentent près des deux tiers de son commerce extérieur. « L’Australie est ainsi le premier exportateur mondial de charbon, de fer, de plomb et de zinc, mais également le premier exportateur de bauxite et de titane. Le pays exporte beaucoup de gaz, extrait dans la mer de Timor (20 % de ses exportations). Il est également un géant de l’uranium avec un quart de la production mondiale », explique le professeur Cédric Tellenne dans le Dictionnaire de géopolitique et de géoéconomie.

Depuis le début des années 2000, l’Australie bénéficie du boom minier provoqué par le dynamisme des Émergents. Or, le marché des matières premières connaît depuis plusieurs mois un recul dont pâtit l’île-continent. Les prévisions de croissance, même si elles restent positives, ont été ainsi revues à la baisse par le gouvernement et la banque centrale australienne. Canberra table désormais sur une croissance de son PIB comprise entre 2,25 et 2,5 % pour l’année en cours. Elle n’exclut pas cependant de renouer avec les 3 % et plus en 2015. Des taux, quoi qu’il en soit, à faire pâlir d’envie les pays de la Vieille Europe !

C’est que l’Australie mise à la fois sur la reprise de la croissance mondiale et sur des stratégies de contrôle de marchés. Dans le domaine de l’uranium par exemple, la demande semble être de retour. L’arrivée au pouvoir du Parti libéral démocrate au Japon relance les perspectives du redémarrage des centrales nucléaires nippones, tandis que les inquiétudes sur l’avenir du Niger – gros producteur africain – bénéficient à BHP Billiton et aux autres compagnies minières australiennes. Autre illustration : l’amoindrissement de la demande de fer est compensé par une augmentation volontaire de la production australienne afin de faire chuter les prix et d’évincer ainsi leurs concurrents plus modestes.

Seules des sociétés comme Rio Tinto peuvent réaliser des économies d’échelle susceptibles de préserver leurs marges et leur survie sur le marché. En termes géoéconomique, « la zone Asie- Pacifique absorbe 71 % des exportations australiennes (11,5 % à destination de l’UE, 9 % des États-Unis) et fournit 52 % des importations (contre 24 % en provenance de l’UE et 14 % des États-Unis). La Chine est aujourd’hui le premier partenaire commercial bilatéral de l’Australie. L’Asie concentre 64 % des échanges avec l’Australie en biens de consommation. En ce qui concerne les services, l’UE concentre 22 % des échanges avec l’Australie devant les États-Unis (17 %), l’ASEAN (15 %) et le Japon (8 %) », rapporte le site du Ministère des Affaires étrangères (MAEE). Canberra tend à faire de son commerce un outil au service de son intégration régionale, dans le Pacifique Sud mais plus généralement en Asie. Principale richesse nationale, les intérêts miniers ne conditionnent-ils d’ailleurs pas pour partie la politique étrangère australienne ?

 

Un “sheriff adjoint” des États-Unis en Asie ?

« L’Australie a une image très occidentale qui lui vient de son statut de colonie britannique et de son partenariat ancien avec les États-Unis d’Amérique », résume Cédric Tellenne. Xavier Pons observe pour sa part que le pays est « considéré par nombre d’Asiatiques comme un simple protectorat américain ». Canberra n’a en effet jamais remis en cause sa relation privilégiée avec Washington, scellée au cours de la Seconde Guerre mondiale, quand l’Australie a troqué la protection militaire britannique pour celle des Américains. Le pays s’est dès lors rangé systématiquement aux côtés de son allié, depuis la Guerre de Corée (1950) à celle « contre le terrorisme« . Mais « si l’ Australie a le sentiment qu’il lui faut à tout prix se concilier les bonnes grâces de son protecteur, elle n’en considère pas moins ce dernier avec méfiance », prévient Xavier Pons. Car ses intérêts, notamment économiques et financiers, se situent d’abord en Asie et obligent Canberra à composer avec la réalité géostratégique de la région.

Ainsi, l’Australie développe et renforce ses partenariats avec la Chine, l’Inde et le Japon. « La priorité va à la Chine, au point que l’ Australie déclare ne pas se sentir engagée par l’ANZUS [Australia, New Zealand, United States Security Treaty] en cas de guerre avec Taiwan », remarque Cédric Tellenne. Les deux pays ont signé cette année un « partenariat stratégique » sur dix ans portant sur les questions économiques, de politique étrangère et de défense. Dans ce cadre, « ils ont également signé un accord de convertibilité directe entre le dollar australien et le yuan », précise le MAEE. Pour autant, il n’est pas toujours aisé de composer avec la susceptibilité chinoise. En témoigne la signature récente d’un accord de défense historique avec Tokyo, avec la bénédiction de Washington et malgré la désapprobation de Pékin. À bien des égards, la politique étrangère australienne oscille donc entre les deux géants que sont la Chine et les États-Unis. Mais c’est en Asie du Sud-Est et dans son environnement immédiat que l’Australie trouve la mesure d’une diplomatie plus libre et en adéquation avec ses attentes.

Publié en octobre 2012, le Livre blanc sur « l’Australie dans le siècle asiatique » réaffirme ainsi l’ancrage régional de l’Australie, avec l’identification et la mise en exergue de cinq partenaires prioritaires, en plus des États-Unis : la Chine, le Japon, l’Inde, mais aussi la Corée du Sud et l’Indonésie. Sa stratégie se traduit à la fois par la signature d’accords bilatéraux (économiques, scientifiques, universitaires, etc.) et, le cas échéant, par l’octroi d’aides au développement. Très présentes au Timor- Oriental, les forces australiennes le sont aussi au sein de la Mission d’intervention aux Iles Salomon. Canberra a en effet intérêt à assurer la stabilité politique et économique des Îles du Pacifique si elle veut s’assurer de débouchés commerciaux, mais également pour réguler l’immigration clandestine. Ces cinq dernières années enfin, l’Australie a aussi renforcé sa présence en Afrique, notamment pour appuyer ses investissements miniers.

 

Un « désert démographique européen » dans un océan asiatique ?

Le sujet de l’immigration a fortement alimenté le débat politique des dernières élections fédérales, notamment suite à la décision du précédent gouvernement travailliste de renvoyer directement en Nouvelle-Guinée et sur l’Île de Nauru tout clandestin arrivé par bateau. Ce sujet en réveille un autre, toujours à vif dans un pays aussi jeune: celui de l’identité nationale australienne. « En raison notamment des contractions entre leurs racines historiques, qui sont principalement européennes, et leur situation géographique, entre l’Asie et l’Océanie, les Australiens n’ont cessé de se demander qui ils étaient vraiment », analyse Xavier Pons. Dans ce contexte, l’actuelle immigration asiatique bouscule une société encore à très forte dominante anglo- saxonne (près de deux tiers de la population).

L’Australie a certes une tradition de terre d’accueil, mais les tensions identitaires sont de plus en plus visibles et tendent à diviser le pays. Au-delà de la lancinante question aborigène, la société australienne éprouve aujourd’hui des difficultés à assimiler les nouveaux arrivants, notamment les plus nombreux, en provenance d’Asie (Inde et Chine). Sur l’immigration clandestine, le consensus est acquis et c’est la tolérance zéro qui prévaut. Mais qu’en est-il de l’immigration légale? La question est loin d’être anodine. Dans les prochaines décennies, à l’horizon 2045, l’Australie va devoir faire face à un vieillissement sans précédent de sa population. L’immigration apparaît comme une solution évidente à la crise démographique qui se profile, à condition de la conjuguer au Mateship (« fidélité fraternelle ») si cher aux Australiens. Mais elle ne sera pas suffisante.

Afin de stimuler la natalité et donc le renouvellement démographique, l’un des projets les plus ambitieux – et les plus populaires – du programme de Tony Abbott consiste à mettre en place l’un des congés maternité les plus généreux au monde. Pour un pays de moins de 23 millions d’habitants, et d’une densité de 3 habitants au km2, il s’agit d’un sujet essentiel. Car comme le souligne justement le Recteur Gérard-François Dumont (cf. CLES - Les entretiens géopolitiques mensuels du directeur, n°20, 12/2012), « toute situation géopolitique ne peut s’appréhender correctement qu’en prenant en compte le paramètre démographique ». Mieux : ce sont les « paramètres démographiques qui s’ imposeront aux configurations géopolitiques ». De ce point de vue, l’Australie est indubitablement en première ligne.

 

L’Australie à la conquête de l’Asie-Pacifique ?

Pour aller plus loin

  • L’Australie, par Xavier Pons, Coll. Idées reçues, Éditions du Cavalier Bleu, 126 p., 9,95 €  ;
  • « Australie », par Cédric Tellenne, in Dictionnaire de géopolitique et de géoéconomie, coll. Major, PUF, 564 p., 49,90 €.
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 12:30
L’Irak achète 24 T-50 à KAI

 

12.12.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Korea Aerospace Industries a annoncé ce 12 décembre avoir signé un contrat avec l’Irak pour la fabrication et la livraison de vingt-quatre avions d’entraînement avancé T-50. Les avions irakiens recevront la désignation T-50IQ.

 

L’accord conclu à Bagdad, incluant le soutien et l’entraînement des pilotes, se monte à environ 1,1 milliard de dollars. Il se chiffre à plus de deux milliards de dollars en comptant le soutien apporté par KAI pour les 20 prochaines années.

 

KAI explique dans un communiqué que le T-50 avait été présenté au premier ministre Nouri al-Maliki en avril 2011 et que les négociations avaient commencé en juillet de la même année.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:35
Eurofighter Makes New Offer to Korea

 

Dec 11, 2013 defense-aerospace.com

(Source: The Korea Herald; published Dec. 11, 2013)

 

EADS Proposes Korea Buy Mix of Two Fighter Jets

 

The European Aeronautic Defense and Space Company proposed Wednesday that South Korea purchase a combination of 40 Eurofighter Typhoons and 20 F-35s for its next-generation fighter procurement project.

 

The defense firm argued that a split procurement will offer a better blend of capabilities for peninsular security conditions, and that its “stable” Eurofighter program can ensure an earlier fixed delivery timetable, starting from 2017.

 

The EADS’ proposal came after Seoul all but decided last month to purchase 40 F-35 radar-evading fighters manufactured by Lockheed Martin, a U.S. defense firm, and start deploying them from 2018.

 

“We see the advantages of a split procurement of Eurofighters and F-35s, combining the benefits of both programs,” said Peter Maute, senior vice president of Eurofighter sales, during a press conference in Seoul.

 

“This would be in line with the approach of some future F-35 users who will, once it is eventually in service, operate it complementary to other aircraft in a specialized role, using its stealth attributes.”

 

He particularly stressed the “multi-role” capabilities of the Eurofighter Typhoon Tranche 3 and the F-35’s specialized role for strike missions.

 

“The U.S. has developed the F-22 as a dominant air superiority fighter and plans (to use) the F-35 mainly for strike missions,” said Maute.

 

The United Kingdom and Italy, along with other nations, will begin using F-35s for specialized roles alongside the Eurofighter, which is of equal dominance to the F-22 in air-to-air contests and also has a full multi-role capability, he explained.

 

Maute also said that should Seoul opt to buy 40 Eurofighter Typhoons, his company would maintain its promises of technology transfer and industrial participation packages, which were made when Seoul planned to procure 60 warplanes.

 

The EADS’ industrial packages include technological support for Seoul’s so-called KF-X project to develop an indigenous warplane, and also an investment of up to $2 billion in the KF-X project.

 

Observers said it would be difficult for Seoul to reverse its current procurement plan and opt for the Eurofighter, considering that Seoul seeks to purchase all-aspect stealth aircraft to counter threats from North Korea and potentially from neighboring states.

 

Last month, Seoul decided to purchase 40 stealth warplanes for deployment from 2018-2021 and to later purchase an additional 20 warplanes, in consideration of shifts in the security environment and technological development

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 13:35
Projet F-X : EADS se dit favorable à un partage du contrat avec Lockheed Martin

 

SEOUL, 11 déc. (Yonhap)

 

La société européenne European Aeronautic Defense and Space (EADS) a annoncé ce mercredi être ouverte à une proposition de Séoul pour un achat combiné de Lockheed Martin F-35 et de son avion de chasse Eurofighter, en acceptant de revoir ses attentes à la baisse dans le but de rester en lice pour le projet F-X coréen, soit l’achat de 60 jets pour renouveler sa flotte vieillissante.

 

Le 22 novembre dernier, Séoul s’était engagé à acheter 40 chasseurs furtifs F-35A du constructeur Lockheed Martin à partir de 2018, avec la possibilité d’acquérir 20 autres chasseurs plus tard selon le budget et la situation sécuritaire, avait indiqué le Comité des chefs d’état-major interarmées (JCS).

 

Cet achat est de moindre envergure qu’initialement projeté par l'Administration du programme d'acquisition de défense (DAPA). Le Boeing F-15 Silent Eagle était le seul avion satisfaisant au budget du précédent projet d’achat de 60 chasseurs, de 8.300 milliards de dollars, mais avait finalement été écarté à cause de ses faibles capacités de furtivité.

 

«Bien que nous croyions que l’achat de 60 Eurofighters apporterait à la Corée du Sud une meilleure capacité de dissuasion et de meilleurs performances, nous voyons également l’intérêt d’une division du projet d’acquisition avec le Lockheed Martin F-35», a déclaré Peter Maute, vice-président du programme de vente des Eurofighters au sein de la division EADS Cassadian, qui produit des systèmes de sécurité et de défense.

 

Afin de vanter la supériorité de l’Eurofighter, Maute a rappelé que les Etats-Unis ont développé un jet F-22 en tant qu’avion de chasse dominant et n’utiliseront leurs Lockheed F-35 que pour des missions d’attaques ciblées, tout comme l’Italie ou le Royaume-Uni, qui n’en appelleront à leur F-35 que pour des tâches spécifiques.

 

Le représentant d’EADS explique que «le programme des Eurofighter Typhoons étant stabilisé, il ne sera pas sujet à des hausses de prix ou des retards et offrira plus de flexibilité à l’armée sud-coréenne», contrairement aux F-35, toujours en cours de développement.

 

L’EADS a également mis l’accent sur sa promesse d’investissement de 2 milliards de dollars en Corée du Sud dans des programmes de développement aéronautique, en promettant de collaborer avec des contractuels locaux afin d’engendrer de nouveaux projets et créer des emplois dans le secteur de l’aérospatiale et de la défense.

 

Selon Maute, un plan intergouvernemental pourrait être envisagé pour l’acquisition des Eurofighter si cette solution est préférée par le gouvernement sud-coréen, les quatre premiers ministres des quatre nations partenaires de l’EADS - l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume Uni - s'étant dits prêts à défendre le projet.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:35
South Korea Air Defense Zone Rattles China

 

December 10, 2013 by Richard Sisk- defensetech.org

 

East China SeaChina expressed “regret” Monday over South Korea’s declaration of an air defense zone overlapping Beijing’s in the latest ratcheting up of tensions over territorial disputes involving Japan, China and South Korea that the U.S. has been seeking to tamp down.

 

China urged Seoul to proceed “safely and cautiously” in dealing with the overlap from “South Korea’s expansion of its air defense identification zone,” said Chinese Foreign Ministry spokesman Hong Lei.

 

South Korea caught Beijing and Tokyo off guard Sunday with the announcement that Seoul’s existing air defense zone was being expanded about 150 miles to the south to include a submerged reef called Ieodo in South Korea and Suyan Rock in China.

 

Maj. Gen. Chang Hyok, a senior South Korean Defense Ministry official, said that in declaring the zone “our top priority is to prevent accidental military clashes in the area.”

 

The expansion meant that the air zones declared by South Korea, Japan and China over the East China Sea now all overlap. The Japanese and Chinese zones both include space over disputed islets called the Senkaku by Japan and Diaoyu by China.

 

Unlike the air defense zone announced by China two weeks ago, the South Korean zone will not affect civilian flights.

 

China angered its neighbors in declaring its own zone on Nov. 23 by ordering all military and commercial flights entering the zone to file flight plans and identify themselves or face possible “emergency measures.”

 

The U.S. immediately signaled that it would not recognize the Chinese zone by flying two B-52 bombers based in Guam through the Chinese zone without giving notification.

 

The air zone disputes dominated Vice President Joe Biden’s talks last week in Japan, China and South Korea.

 

“China’s recent and sudden announcement of the establishment of a new air defense identification zone has, to state the obvious, caused significant apprehension in the region,” Biden told a meeting of U.S. business executives in Beijing.

 

“The United States has a profound stake in what happens here because we need, and we are, and we will remain a Pacific power diplomatically, economically and militarily,” Biden said.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:35
La Chine regrette l'extension de la zone aérienne sud-coréenne

 

09 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PEKIN - La Chine a exprimé lundi ses regrets concernant l'extension de la zone de défense aérienne sud-coréenne, annoncée la veille par Séoul, deux semaines après que Pékin eut de son côté instauré des nouvelles règles de contrôle aérien.

 

La Chine regrette la décision de la République de Corée d'élargir sa zone d'identification de la défense aérienne, a affirmé Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, en utilisant le nom officiel de la Corée du Sud.

 

La Chine va rester en communication avec la République de Corée, en se fondant sur les principes d'égalité et de respect mutuel. Nous espérons que la République de Corée agira de même de son côté, a-t-il ajouté.

 

La nouvelle zone sud-coréenne chevauche la zone chinoise et couvre désormais un récif rocheux recouvert par la mer revendiqué et contrôlé par Séoul (qui l'appelle Ieodo), et par Pékin (qui le nomme Suyan), au sud des côtes sud-coréennes.

 

Suyan est un récif submergé. Ce n'est pas un territoire. La Chine et la République de Corée sont d'accord sur ce point. Le problème peut seulement être réglé par une négociation sur les démarcations maritimes, a dit M. Hong.

 

La presse officielle chinoise a pour sa part minimisé lundi les conséquences de l'extension de la zone de défense aérienne sud-coréenne.

 

La Chine ne va pas en faire toute une histoire, a assuré dans un éditorial le journal Global Times. La Chine respecte les intérêts coréens.

 

Le journal China Daily a de son côté fait également preuve de modération, après que la Corée du Sud a annoncé cette extension qui entrera en vigueur dimanche prochain.

 

Pékin et Séoul savent que ni l'annonce de la Chine, ni l'extension décidée par la Corée du Sud, ne sont des mesures agressives, a souligné le quotidien en citant un expert naval.

 

Depuis qu'elle a instauré unilatéralement le 23 novembre une zone d'identification de la défense aérienne sur une grande partie de la mer de Chine orientale, la Chine a répondu à la tempête diplomatique qu'elle a déclenchée en ayant surtout des déclarations dures visant le Japon.

 

Ce n'est pas la Chine qui a altéré le statu quo et aggravé les tensions dans la région. C'est au contraire le Japon, a ainsi affirmé la semaine dernière un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

 

Washington, Tokyo et Séoul ont tour à tour dépêché des appareils militaires dans la zone chinoise controversée, envoyant ainsi le message qu'ils refusaient de se plier aux nouvelles règles.

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