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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 13:50
Photos Michel Decourtit

Photos Michel Decourtit

 

14/11/2014 Jean-claude Carlier – MIL.be

 

Saviez-vous que, comme de coutume, l’URNOR (Union Royale Nationale des Officiers de Réserve) et l’URNSOR (Union Royale Nationale des Sous-Officiers de Réserve) organisent conjointement chaque année une compétition ?

 

C’est un événement se déroulant sur deux jours auquel peuvent participer tous les militaires de réserve appartenant à une unité ou un état-major. À côté des équipes belges participent également chaque année quelques équipes étrangères. La Suisse qui essaye de déléguer annuellement deux équipes, en est un acteur traditionnel. Mais aussi la France, l’Angleterre, l’Italie et la Pologne envoient régulièrement une délégation d’un à plusieurs compétiteurs.

 

La compétition se présente comme un concours où des équipes de 4 personnes s’affrontent dans différentes disciplines militaires. Une vingtaine d’épreuves sont littéralement parcourues à toutes jambes sur une journée et demie. Les épreuves sur chaque stand divergent beaucoup. Tant les connaissances militaires que la condition physique sont mises à l’épreuve. Les tests d’armement, de vision nocturne, de lutte anti-incendie, et de premiers soins en font régulièrement partie. De plus, chaque année, des tests spécifiques par composante y sont ajoutés auxquels l’unité d’appui organisatrice apporte sa petite touche personnelle. La solidarité et un esprit d’équipe sain sont les ingrédients indispensables à la bonne réussite de ces épreuves. L’équipe gagnante entre en considération pour l’obtention de la “coupe du Roi”. L’équipe qui se classe trois fois première d’affilée reçoit officiellement cette coupe en main propre du Palais et elle lui est acquise.

 

En 2014, la compétition a eu lieu les 23 et 24 octobre au sein du 1 Wing de Beauvechain. Le CRC Glons en est sorti grand vainqueur, tant pour l’équipe mixte (officiers, sous-officiers et volontaires de réserve) que pour le classement général. Quatre équipes étrangères ont participé cette année: deux équipes anglaises et évidemment deux équipes suisses.

 

Intéressés ? Prenez rapidement contact avec les associations nationales ou  surfez régulièrement sur le site web de la Défense. Les inscriptions doivent se faire directement auprès des associations nationales. Votre participation est considérée comme un rappel ordinaire et entre en ligne de compte pour le “minimum training”. Les autorisations de participation sont délivrées par la Direction de la Réserve Nationale.

Info@Reserve : Forts ensemble !
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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 12:50
Réactions positives à la journée d'information de l'industrie par armasuisse

 

 

Berne, 06.11.2014 – DDPS

 

Jeudi, la journée d'information de l'industrie organisée par armasuisse sous le titre « Faire face aux défis de demain » a rencontré un fort intérêt. Madame Claude-France Arnould, directrice de l'Agence européenne de défense (EDA), notamment, a pris part à cette manifestation qui a enregistré la présence de plus de 200 représentants de l'industrie suisse et du DDPS.

 

Dans leurs exposés, les intervenants ont présenté leur vision des défis à venir concernant la production et les acquisitions d'armements. Ils ont constaté que la flexibilité et la concentration sur les affaires-clés sont d'une importance fondamentale pour l'industrie suisse et pour armasuisse s'ils veulent être prêts, tout comme les discussions au sujet du réaménagement du cadre légal.

 

La table ronde qui a suivi a réuni Mme Sylvie Perrinjaquet, conseillère nationale et membre de la commission de la politique de sécurité, le commandant de corps André Blattmann, chef de l'armée, M. Martin Sonderegger, suppléant du directeur général de l'armement, ainsi que M. Bruno Giger, président du groupe spécialisé Swiss ASD (Aeronautics, Security and Defence).

 

Le point de vue européen a été présenté par Mme Claude-France Arnould, directrice de l'Agence européenne de défense (AED). Pendant sa visite en Suisse les 5 et 6 novembre 2014, Mme Arnould a eu l'occasion de faire une connaissance plus approfondie de la base technologique et industrielle suisse et de rencontrer des décideurs du DDPS.

 

Vu la complexité croissante des systèmes et les budgets limités à disposition, le regroupement de certains efforts dans l'espace européen est très indiqué, notamment dans le but d'exploiter les synergies. Pour la Suisse, la possibilité d'échanger avec l'AED des informations et de l'expertise dans des domaines-clés est d'une grande importance. La Suisse est notamment intéressée à la collaboration avec l'AED dans les domaines de la recherche et du développement en matière d'armement.

 

Le DDPS a l'intention de poursuivre la concrétisation de la collaboration avec l'AED pour la technologie, l'armement, l'instruction / l'entraînement ainsi que la logistique. La collaboration avec l'AED se fonde sur un arrangement juridiquement non contraignant, signé en 2012.

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 17:50
1974-2014 Bataillon de chars 17

 

9 nov. 2014 Bataillon de chars 17

 

Le bataillon de chars 17, corps de troupe de l'Armée suisse composé d’un état-major et de 6 compagnies, est un moyen engagé par le cdt br bl 1 pour assurer, en priorité, des missions de défense. Il peut, moyennant une instruction orientée sur l’engagement, accomplir d’autres missions subsidiaires (garde d’objet, protection d’infrastructures, appui aux autorités civiles). L’effectif du bataillon se monte à 928 officiers, sous-officiers et soldats.

La compagnie d’état-major fournit des prestations pour assurer la capacité de conduite du bataillon. Elle assure aussi la sécurité et la protection de l’état-major de bataillon.

La compagnie logistique est capable d’assurer le soutien du bataillon dans les domaines des transports, de la maintenance, du ravitaillement et de l’évacuation ainsi que du service sanitaire.

Deux compagnies de chars, avec 28 chars de combat, représentent la force principale du bataillon. Le Léopard 2A4 pèse 56 tonnes et a une portée de feu de 2,5 km. Une version améliorée (Leo WE) a été introduite en 2011. Son équipage est composé de 4 hommes.

Deux compagnies de grenadiers de chars avec 28 chars de grenadiers CV90 sont capables d’intervenir en zone urbaine ou couverte. Le CV90 (28 tonnes) comporte un équipage de 3 hommes et transporte 8 grenadiers équipés de fusils d'assaut, d'armes antichars légères, de fusils-mitrailleurs ainsi que de lance-grenades.

 

Le bataillon de chars 17 sur Facebook

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 18:50
Voyages pour motifs djihadistes à partir de la Suisse – Rapport SRC Mai 2014

Voyages pour motifs djihadistes à partir de la Suisse – Rapport SRC Mai 2014

 

15.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Dix-huit jihadistes sont rentrés en Suisse, soupçonne fortement le Service de renseignement de la Confédération (SRC). Mais sur ce nombre, seule une personne a été observée par deux sources distinctes dans une zone de conflit.

 

Le SRC se refuse à fournir d'autres indications sur l'identité, l'âge, le sexe, la nationalité ou le domicile de ces résidents. Et de préciser que "les motifs poussant des jeunes à partir dans ces régions sont souvent très personnels. Chaque cas est individuel et la prévention joue ici un rôle capital."

 

Par ailleurs, sur les 55 départs dénombrés au total, 23 ont été confirmés. Là aussi, une progression se dessine: 14 cas avaient été attestés par deux sources en mai dernier, et sept en mai 2013.

 

Sur les 23 voyages confirmés, la Syrie et l'Irak constituent les destinations les plus courantes. Dix-sept cas sont liés à ces deux zones de conflit.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 07:50
Terrorisme: la Suisse est sûre mais pas une île, avertit fedpol

 

10.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Le terrorisme et les combattants étrangers font partie des principales menaces qui pèsent actuellement sur la Suisse, estime la nouvelle directrice de l'Office fédéral de la police (fedpol), Nicoletta della Valle. Si le pays est "sûr", il n'est toutefois pas une île, avertit-elle.

"La criminalité ne connaît pas de frontière et nous avons aucune garantie pour l'avenir", déclare Mme della Valle dans une interview diffusée vendredi dans "24 Heures" et la "Tribune de Genève". Outre le terrorisme, la cybercriminalité, le trafic d'êtres humains et le crime organisé sont les menaces prioritaires pour tous les pays européens, indique-t-elle.

La Bernoise de 52 ans relève que l'échange d'informations est "le plus urgent" à faire contre les jihadistes. "Il faut en avoir un maximum et les partager avec nos partenaires à l'étranger", précise-t-elle.

 

Loi sur la surveillance à adapter

A l'instar du ministre de la défense, Ueli Maurer, elle note qu'il faut rapidement adapter la loi sur la surveillance des télécommunications. "Les terroristes n'utilisent plus aujourd'hui simplement leur portable ou un téléphone fixe: ils communiquent par Internet et de manière chiffrée".

Mme della Valle, qui est à la tête de fedpol depuis deux mois, affirme que tous les services suisses concernés par la menace terroriste travaillent "ensemble sur ce dossier". Mais il n'existe pas une cellule de coordination: cela "peut potentiellement compliquer le travail au lieu de le simplifier", explique-t-elle.

Selon le Service de renseignement de la Confédération (SRC), une vingtaine de cas en lien avec le jihad font l'objet d'une enquête du Ministère public de la Confédération.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 16:20
Le Conseil fédéral approuve l’ordonnance interdisant l’« Etat islamique » et les organisations apparentées

 

Berne, 08.10.2014 – news.admin.ch

 

Le Conseil fédéral a approuvé aujourd’hui l’ordonnance interdisant le groupe « Etat islamique » et les organisations apparentées. Cette ordonnance entrera en vigueur demain, jeudi 9 octobre 2014.

 

Le groupe « Etat islamique » commet des violations massives des droits de l'homme. En raison de l'escalade de la violence de ces dernières semaines, le Conseil fédéral a décidé aujourd'hui d'interdire le groupe au moyen d'une ordonnance. Cette ordonnance n'interdit pas seulement toutes les activités des organisations visées en Suisse et à l'étranger, mais aussi toutes les actions destinées à leur apporter un soutien en matériel ou en personnel, comme les campagnes de propagande ou de récolte de fonds, ou encore le recrutement de nouveaux membres. Les infractions sont passibles d'une peine privative de liberté n'excédant pas trois ans ou d'une peine pécuniaire, dans la mesure où des dispositions pénales plus strictes ne sont pas applicables. Le cas échéant, des valeurs patrimoniales appartenant aux organisations visées peuvent également être saisies.

 

A la lumière de ces développements et des dangers qui en résultent pour la sûreté intérieure ou extérieure de la Suisse, le Conseil fédéral a approuvé aujourd'hui l'ordonnance interdisant le groupe « Etat islamique » et les organisations apparentées. L'ordonnance entre en vigueur demain, jeudi 9 octobre 2014. Sa validité est limitée à six mois. Le DDPS est chargé de soumettre au Conseil fédéral une proposition garantissant l'interdiction du groupe « Etat islamique » et des organisations apparentées ainsi qu'une reconduction de l'interdiction du groupe « Al-Qaïda » et des organisations apparentées à partir de la fin de l'année.

 

Une réglementation au niveau législatif sous forme d'une interdiction générale de telles organisations n'est pas prévue pour le moment. Le Conseil fédéral est toutefois prêt à étudier des solutions au cas où, par exemple, des propositions correspondantes sont présentées dans le cadre du nouveau projet de loi sur les services de renseignement.

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 15:50
EURAC 2014 : réunion de haut vol en Suisse

 

 

18/09/2014 Armée de l'air

 

Du 4 au 6 septembre 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), a participé à l’European Air Chiefs Conference (EURAC - conférence des chefs d’état-major des armées de l’air européennes), à Brunnen en Suisse.

 

Lors de l’édition 2014 de l’EURAC, 24 chefs d’état-major des armées de l’air se sont réunis à l’initiative du général Aldo C. Schellenberg, commandant les forces aériennes suisses.

 

Ce forum unique permet aux chefs d’état-major d’échanger sur des problématiques communes et d’élaborer ensemble des solutions. La formation figurait par exemple au menu des rencontres de cette session de travail.

 

Le 6 septembre 2014, pour clôturer cette rencontre au sommet, les délégations ont rejoint la base aérienne de Payerne, où s’est déroulé le meeting « Air14 Payerne » célébrant notamment le centenaire de l’aviation militaire suisse. Parmi les nombreux shows aériens, le capitaine Benoît Planche, aux commandes d’un Rafale portant la livrée NATO Tiger Meet2014, a réalisé une démonstration en vol unanimement saluée.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 11:50
Les Forces aériennes continuent leur ascension (Suisse)

 

Berne, 02.09.2014 - admin.ch

 

Le Commandant de corps Aldo C. Schellenberg, Commandant des Forces aériennes prépare ses troupes aux développements des années à venir. Il veut renforcer le management de projets d’achat d’avions et de systèmes de défense contre avions.

 

La décision démocratique contre l’acquisition du Saab Gripen du 18 mai est naturellement respectée par l’Armée suisse, dit Schellenberg durant son rapport d’information à Payerne VD, qui a eu lieu dans le cadre de l’air show AIR14 et du 100ème anniversaire des Forces aériennes. Les 54 F-5 Tiger des Forces aériennes seront mis hors service d’ici 2016, tel que communiqué lors de la votation sur le Gripen par le Conseil fédéral.
« S’en écarter pourrait compromettre une future acquisition d’avion de combat », dit Schellenberg. Une revalorisation de la flotte de Tiger ou de parties de celle-ci n’est pas possible pour des raisons opérationnelles et financières. Les F-5 ne se laisseraient pas adapter aux nécessités modernes que ce soit pour le radar ou l’armement.
Le chef du DDPS, le Conseiller fédéral Ueli Maurer, planifie avec le budget actuel une armée de 100'000 hommes, comme il l’a annoncé durant son message d’accueil au rapport d’information. Il veut une armée qui corresponde aux idéaux d’un «équilibre politique». Maurer renonce à une armée trop grande, orientée à des besoins antérieurs. Il lutte de même contre un rétrécissement additionnel considérable des troupes.

 

Service prolongé du F/A-18 examiné

Les Forces aériennes examinent suite au «non» du peuple au Gripen une prolongation de vie modérée pour les 32 F/A-18 jusqu’à 2025, explique le Commandant de corps Schellenberg. Il faut tout de même prévoir une relève à temps : l’argument principal reste la capacité à durer en temps de crise. Le service de police aérienne ne doit pas être la seule raison pour un nouvel avion de combat multi-rôle.
Schellenberg a également insisté sur un concept pour une prompte acquisition de nouveaux systèmes de défense contre avions. Il y a un besoin pour une défense aérienne intégrée, avec des avions de combats et des systèmes de défense contre avions basés au sol.
En situation normale, les Forces aériennes sécuriseront, dès 2020, l’espace aérien sur un cycle de 24 heures par jour et ce durant toute l’année, avec des moyens d’intervention. Les Forces aériennes seront engagées dans le cadre de situations exceptionnelles, comme en cas de crise ou dans le cadre d’un soutien aux autorités civiles. De plus, les Forces aériennes devraient acquérir la possibilité de créer une souveraineté aérienne réduite, de manière à pouvoir protéger nos propres troupes. Le transport aérien et l’acquisition de renseignements pour la conduite politique et militaire continueront à faire partie des missions des Forces aériennes.

 

AIR14 comme signal de départ

Il sera néanmoins nécessaire de renforcer le management de projet, ce qui inclut également la communication : « Si la population comprend précisément ce que nous faisons, alors elle nous soutiendra. Nous avons raté cela le 18 mai. Cela ne doit pas nous arriver une seconde fois ».
Le succès d’AIR14 à Payerne comme évènement de toute l’Armée doit être compris comme un signal de départ pour les prochaines votations. Schellenberg se montre optimiste: « Les Forces aériennes continuent leur ascension».

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 16:50
Super Puma français et suisse sur le tarmac de la base aérienne de Solenzara en Corse

Super Puma français et suisse sur le tarmac de la base aérienne de Solenzara en Corse

 

18/08/2014 Armée de l'air

 

Du 4 au 8 août 2014, l’escadron d’hélicoptères 1/44 «Solenzara» a accueilli sur la base aérienne 126 «Capitaine Preziosi» de Ventiseri-Solenzara (Corse), un équipage suisse composé de pilotes et de mécaniciens navigants.

 

Ce type d’échange franco-helvétique est fréquemment programmé depuis 2003. Il permet aux équipages des deux pays de partager leurs savoir-faire et leurs expériences respectives, notamment dans le domaine de la recherche et du sauvetage (Search and Rescue – SAR).

 

Pilotes français et suisse opérant dans le même appareil

Pilotes français et suisse opérant dans le même appareil

Super Puma suisse configuré dans la lutte contre les incendies

Super Puma suisse configuré dans la lutte contre les incendies

 

Durant une semaine, les militaires suisses ont ainsi participé à des vols d’instruction sur Super Puma, notamment au cours de vols de montagne et de SAR maritime. Pour leur part, les équipages français ont évolué à bord d'un Super Puma suisse, se familiarisant notamment avec les techniques de lutte contre les incendies mises en œuvre par leurs homologues.

Entraînement franco-suisse à la SAMAR

Entraînement franco-suisse à la SAMAR

Hélitreuillage de sauveteurs-plongeurs

Hélitreuillage de sauveteurs-plongeurs

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 11:50
Crise ukrainienne: la Suisse renforce ses sanctions militaires

 

MOSCOU, 14 août - RIA Novosti

 

Le gouvernement suisse a élargi l'interdiction d'exporter du matériel de guerre en Russie et en Ukraine, annonce jeudi le site officiel du Conseil fédéral dans une déclaration.

 

Selon la déclaration, "face à l'aggravation du conflit en Ukraine", le Conseil fédéral a décidé "d'étendre l'interdiction existante d'exporter du matériel de guerre vers la Russie et l'Ukraine, en incluant des biens militaires spécifiques conçus ou modifiés à des fins militaires, mais qui ne sont pas des armes ou d’autres moyens de combat".

 

Il s’agit par exemple de véhicules terrestres, de drones, d’avions Pilatus ou de produits chimiques.

 

Par ailleurs, le Conseil fédéral a décidé de renforcer les mesures pour éviter que le territoire helvétique ne serve à contourner les sanctions imposées par l'UE à l'encontre de la Russie.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 07:50
La BNS ne lâche pas l'industrie de l'armement

 

10 août 2014 20minutes.ch

 

Contrairement à ses déclarations d'intention, la Banque nationale suisse détient toujours des participations auprès de fabricants d'armes controversés.

 

La Banque nationale suisse (BNS) détient toujours des actions dans plusieurs entreprises de défense américaines d'une valeur supérieure à 250 millions de francs, rapporte l'hebdomadaire Schweiz am Sonntag.

Dans son rapport annuel 2013, la BNS avait pourtant annoncé ne plus vouloir miser dans des titres controversés liés à l'armement. «La Banque nationale a décidé en 2013 de ne plus investir dans des actions d'entreprises qui produisent des armes interdites à l'échelle internationale», avait-elle énoncé. Depuis, la BNS a confirmé, durant le premier semestre de l'année, ses participations dans les entreprises américaines de défense Honeywell International et Lockheed, en les renforçant même à 66 millions de francs, respectivement 43 millions de francs. Les deux sociétés sont notamment accusées par des organisations des droits de l'homme, mais aussi par l'Etat norvégien, de fabriquer des armes nucléaires.

Les participations de la BNS dans Raytheon et General Dynamics sont encore plus controversées. Les deux firmes sont toutes les deux suspectées d'être impliquées dans la fabrication de munition. La Banque nationale n'a pas voulu s'exprimer sur ces participations. Elle affirme se baser sur des analyses de titres effectuées par des institutions bien établies. Elle se serait néanmoins quand même séparée de participations au sein de la firme Textron active dans la fabrication de munition.

Les actions des sociétés actives dans l'armement ont la cote ces derniers mois avec la hausse du nombre de conflits militaires et les incertitudes géopolitiques.

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 07:35
Japan’s new military space force to protect satellites from debris

Switzerland's CleanSpace One satellite would clean up space debris by grabbing old satellites orbiting the earth. Photo EPFL.

 

4 August 2014 aerospace-technology.com

 

Japan is planning to build a new military space force involving personnel from the Air Self-Defence Force to shield satellites against dangerous debris orbiting Earth.

 

This latest move comes after both nations agreed to augment their efforts to deploy satellites for debris monitoring and marine surveillance missions during space development cooperation meetings held in Washington this May.

 

According to Kyodo News, the new Japanese space force will launch in 2019 and will share its information with the US military as part of the joint proposal to reinforce collaboration in space, the so-called 'fourth battlefield'.

 

In collaboration with the science ministry and the Japan Aerospace Exploration Agency (JAXA), the unit is expected to use radar and telescope facilities in Okayama Prefecture in the Chugoku region for its observatory operations.

 

The equipment will be provided by the Defence Ministry, Ministry of Education, Culture, Sports, Science and Technology, as well as by JAXA.

 

Several thousands of pieces of debris from abandoned satellites, spent rocket stages and bits of broken spacecraft are revolving around the planet, threatening to collide with active communications and reconnaissance satellites.

 

As part of the efforts to avoid such collions, the European Space Agency has deployed the first orbital debris test radar, which gives early warnings and assists satellite operators in manoeuvring to avoid debris.

 

Swiss Space Center scientists at École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) are also working on a new $11m CleanSpace One janitor satellite that will clear space debris by grabbing old satellites orbiting the earth.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 07:50
Coopération franco-suisse : préparation du sommet de l’OSCE

 

23/07/2014 CNE François Nolot - Armée de l'air

 

Dans le cadre des accords transfrontaliers franco-suisses, le général Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (COMDAOA), s’est rendu sur les bases aériennes suisses de Sion et Meiringen les 2 et 3 juillet 2014 sur invitation de son homologue, le divisionnaire Bernhard Müller, chef d'engagement des Forces aériennes.

 

A l’instar du sommet international sur la Syrie qui s’est déroulé à Montreux début 2013, l’objectif de ce déplacement du COMDAOA a vocation à préparer, au titre de la coopération franco-suisse, le volet sûreté aérienne du prochain sommet de l’organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). En effet, cette réunion de niveau internationale aura lieu en décembre prochain à Bâle au nord-ouest de la Suisse. Cette ville est frontalière avec la commune de Saint-Louis (Haut-Rhin) et à ce titre, l’armée de l’air française contribuera à renforcer la posture permanente de sûreté côté français, durant toute la durée du sommet. A l’occasion de ce déplacement organisé par la délégation suisse, le divisionnaire Müller a proposé au général Thierry Caspar-Fille-Lambie d’effectuer un vol à bord d’un Pilatus PC 21, avion de formation et d’entrainement des pilotes de chasse suisses.

Toujours dans le cadre de la préparation du sommet de l’OSCE, le divisionnaire Müller a été convié par le COMDAOA à se rendre, le 9 juillet, au centre national des opérations aériennes de Lyon Mont-Verdun. Il a pu ainsi assister à la validation du dispositif particulier de sûreté aérienne, mis en œuvre sur Paris et la région parisienne lors de la cérémonie du 14 Juillet.

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 17:35
général Zhang Yang Director of the General Political Department

général Zhang Yang Director of the General Political Department

 

Berne, 16.07.2014 – news.admin.ch

 

Le général Zhang Yang, membre de la Commission militaire centrale et dirigeant de la division politique suprême de l’Armée populaire de libération de la République populaire de Chine, rend visite à l’Armée suisse du mercredi 16 au dimanche 20 juillet.

 

La visite du général Zhang s'inscrit dans le cadre des relations amicales entre la Suisse et la République populaire de Chine. Le général Zhang est reçu par le commandant des Forces terrestres et remplaçant du chef de l'Armée, le commandant de corps Dominique Andrey, qui, lors des discussions, abordera la thématique des défis actuels en matière de développement des forces armées. La délégation chinoise se rendra également sur la place d'armes de Wangen an der Aare pour une visite à la troupe.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 16:50
Suisse : Le sort des vieux Tiger encore en suspens

 

24.06.2014 Romandie.com ( ats )

 

Le sort des vieux avions de combat Tiger que devaient remplacer les Gripen reste encore ouvert. Le ministre de la défense Ueli Maurer va encore attendre avant de s'en débarrasser, a-t-il fait savoir devant la commission de la politique de sécurité du National.

 

Avant de trancher, le conseiller fédéral va présenter son projet réforme de l'armée, qu'il va revoir après le rejet des Gripen par le peuple le 18 mai. Il devrait aussi éclaircir la question d'une adaptation technique des Tiger, comme l'a fait le Brésil.

 

Certains ont évoqué cette piste pour assurer assez d'avions à l'armée après la votation sur le Gripen. La question n'a pas été abordée en commission, a précisé son président Thomas Hurter (UDC/SH) devant la presse. Mais elle pourrait revenir sur le tapis à la fin de l'année.

 

La commission veut aussi connaÎtre la stratégie d'Ueli Maurer en matière d'aviation militaire. En attendant, elle propose au plénum, par 20 voix contre 3, de ne pas donner son blanc seing à la mise hors service des 54 Tiger et 258 chars ainsi de 96 chars Léopard et 162 obusiers blindés M109.

 

Elle avance aussi, à l'instar du Conseil des Etats, des raisons formelles. Selon la loi actuelle, il n'appartient en effet pas au Parlement mais au Département fédéral de la défense de prendre de telles décisions.

 

Programme d'armement accepté

 

Le programme d'armement 2014, devisé à 771 millions, n'a quant à lui pas donné de souci à la commission, qui l'a avalisé par 18 voix contre 1. Une proposition de non-entrée en matière, visant un moratoire après le refus du Gripen, a été rejetée par 22 voix contre 1.

 

Le poste le plus important du programme (440 millions) est destiné à l'achat de 3200 voitures combi 4x4 Mercedes à 5 portes. Une minorité (15 voix contre 6) souhaite un montant moins élevé pour ce poste. Par 16 voix contre 3, la commission soutient l'acquisition de douze véhicules porteurs et de pose de ponts pour 179 millions.

 

Un crédit de 120 millions servira à l'achat de matériel informatique pour un centre de calcul qui sera intégrée dans le Réseau national de conduite. Enfin, le Conseil fédéral a demandé 32 millions pour 106 simulateurs de tir au laser.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 17:55
Hermes 900 HFE photo Armasuisse

Hermes 900 HFE photo Armasuisse

 

16 juin Aerobuzz.fr

 

La Suisse a finalement opté pour le système de drones Hermes 900 HFE de l’entreprise israélienne Elbit Systems pour remplacer ses drones de reconnaissance ADS 95 Ranger. Ce système de drones de reconnaissance non armés a été préféré au Super Heron de l’entreprise concurrente Israel Aerospace Industries. Le système Hermes 900 HFE est un système de drones de reconnaissance non armés, pouvant être engagé par tous les temps et qui dispose de davantage de flexibilité, d’une meilleure autonomie et d’une plus grande portée que le système actuel, précise la Confédération suisse. La valeur de ce contrat est de 250 millions de francs suisses, soit 205 millions d’euros.

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 06:50
Switzerland selects Hermes 900 as Ranger replacement

 

5 Jun 2014 By Craig Hoyle - FG

 

Switzerland’s Armasuisse procurement agency has selected Elbit Systems’ Hermes 900 to meet the nation’s future unmanned air system requirement. The design had been in competition with Israel Aerospace Industries’ Super Heron TP to replace Ruag Ranger unmanned air vehicles currently in service with the Swiss armed forces.

 

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 16:50
La presse romande souligne l'échec d'Ueli Maurer

 

19.05.2014 Romandie.com (ats)

 

Le ministre de la défense Ueli Maurer reçoit une avalanche de critiques dans la presse romande au lendemain du "non" à l'acquisition du Gripen. Les journaux, qui pointent son attitude maladroite lors de la campagne, dévoilent aussi certains mécanismes ayant influencé le vote des Suisses.

 

L'échec du Gripen est d'abord celui du conseiller fédéral Ueli Maurer, qui "a multiplié les couacs" dans le dossier d'acquisition des nouveaux avions de combat, soulignent "L'Express", "L'Impartial" et le "Journal du Jura". Le ministre pourrait d'ailleurs en tirer les conséquences l’an prochain après les élections fédérales, ajoutent ces quotidiens.

 

Même constat du côté de "24 heures", qui juge une remise en question d'ordre général nécessaire pour le ministre de la Défense. Ueli Maurer a été "inconséquent" durant toute la campagne, changeant de stratégie "comme de paire de chaussettes" et "traitant un sujet sérieux avec la désinvolture d'un clown triste".

 

Les journaux lémaniques s'interrogent aussi sur l'impact du détournement d'avion sur Genève en février dans le rejet de dimanche. Selon "La Tribune de Genève", l'armée, incapable de réagir, s'est ridiculisée dans cet épisode et Ueli Maurer ne s'est pas montré très convaincant par la suite en dénonçant maladroitement les coupes dans le budget militaire.

 

De l'avis de "La Liberté" également, la campagne en faveur du nouvel avion joue un rôle important dans le rejet de dimanche. Elle "a volé bas, avec des arguments d’un autre temps" susceptibles de ne séduire que dans la Suisse profonde.

 

L'échec du Gripen s'explique aussi en partie par le climat politique: les cantons qui ont refusé l’initiative de l’UDC "contre l’immigration de masse" ont rejeté le financement de l’avion, ce qui n'est pas forcément une coïncidence. "Des citoyens n’ont pas résisté au petit plaisir jouissif de jeter un obus dans le jardin de l’UDC", souligne le quotidien fribourgeois.

 

Pour "Le Temps", dire que la campagne a été mauvaise ne va tout simplement "pas assez loin": il s'agit d'un vote du peuple contre Ueli Maurer, personnellement, "une manière, après le 9 février (et l'acceptation de l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse), de se venger de ses conceptions simplistes".

 

Mais le "non" de dimanche, c'est aussi "le vote d'une Suisse confortable, qui se sent en sécurité, abritée - paradoxalement - derrière le parapluie militaire des pays voisins et de l'Otan", relève le quotidien. L'achat du Gripen n'aurait eu de sens qu'en l'insérant dans une défense européenne plus large, une dimension jamais évoquée par Ueli Maurer, car elle "lui fait horreur".

 

"Il n’est pas certain" que les maladresses de campagne d'Ueli Maurer expliquent à elles seules ce vote populaire, retient également "L'Agefi". Bien des adeptes d’une défense nationale forte et dissuasive ont toujours plus de doutes sur l’affectation des investissements à consentir, poursuit le quotidien économique. Car "les Suisses ne raisonnent plus en termes de guerre totale".

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 19:50
Gripen : la claque des citoyens helvétiques au suédois Saab

 

18/05 Par Alain Ruello

 

Par 53,4 % des voix, les Suisses ont rejeté le projet d’achat de 22 exemplaires de l’avion de combat Gripen du suédois Saab pour 3,1 milliards de francs suisses.

 

La vente d’un avion de combat n’est jamais un long fleuve tranquille. Le suédois Saab vient d’en faire l’amère expérience : par 53,4 % des voix, les citoyens helvétiques ont dit non à l’achat, pour 3,1 milliards de francs suisses, de 22 exemplaires de son Gripen-E de nouvelle génération. Ueli Maurer, le très contesté ministre de la défense, a eu beau assurer qu’il n’y avait pas de plan B au remplacement des 54 vieux F-5 Tiger, rien n’y a fait.

Le verdict n’est qu’une demi surprise, tant ce projet était contesté, et pas uniquement par la Gauche et les Verts. Les opposants au projet n’ont eu de cesse d’affirmer que la Suisse a bien d’autres priorités, sociales notamment, et que les Gripen coûteraient bien plus qu’annoncé. Les 32 F-18 de Boeing encore en service pour de nombreuses années suffiront bien pour la défense aérienne du pays, ont-ils martelé.

La votation de dimanche marque le nième épisode d’un feuilleton qui a démarré en 2007. Cette année là, le conseil fédéral a décidé de remplacer la flotte de Tiger, menacée d’obsolescence car en service depuis 1976. Deux ans plus tard, et à peine élu, Ueli Maurer a fait part de ses doutes sur la capacité pour son pays de financer un tel investissement. A telle enseigne que le projet a été repoussé en 2010. Engageant un bras de fer avec le gouvernement, le Parlement a alors imposé un achat rapide.

 

Pas de nouvel appel d’offres

Bien que n’existant que sur le papier, le Gripen-E de nouvelle génération s’est imposé fin 2011 face au Rafale de Dassault et à l’Eurofighter du trio Bae Systems-Airbus Group-Finmeccanica. A peine la décision connue, une polémique est née sur les performances de l’appareil suédois, non seulement inférieures à celles de ses concurrents, mais surtout insuffisantes pour répondre au cahier des charge de l’armée de l’air suisse (police de l’air essentiellement).

Malgré cette polémique, le gouvernement a poursuivi ses négociations avec Saab. Le financement devait être assuré par une ponction sur des crédits régulier de l’armée, selon l’AFP. C’était sans compter une initiative populaire qui a remporté assez de soutiens pour imposer la votation. Mi-février, l’épisode tragi-comique du détournement d’un avion de ligne d’Ethiopian Airlines, qui a révélé que l’armée de l’air Suisse ne décollait que pendant les heures de bureaux, n’a pas permis aux défenseurs du projet d’imposer leur point de vue.

Avec le non des citoyens, la Suisse ne devrait pas relancer d’appel d’offres avant plusieurs années. Dassault n’a donc aucune chance de revenir dans la course. Pour que son futur Gripen voit le jour, Saab peut encore compter sur le Brésil qui finalise l’acquisition de 36 exemplaires pour 4,5 milliards de dollars. L’achat par Stockholm de 60 exemplaires de l’appareil en dépend.

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 20:00
photo "Objectif 8000"

photo "Objectif 8000"

5 mai 2014 Maurin Lamour

 

Terrible nouvelle que la mort du Jurassien Yannick Gagneret. L'himalayiste de 38 ans s'est tué sur les pentes du Makalu, le cinquième plus haut sommet du monde. La nouvelle vient d'être annoncée par la page officielle de l'expédition « Objectif 8000 » sur Facebook. L'homme qui possédait une ferme aux Molunes a été confronté à une grosse tempête. Il avait débuté son ascension le 13 avril au matin et sa dernière position connue remontait au 30 avril dernier en milieu d'après-midi.

De la Légion aux plus hauts sommets

Né à Oyonnax (01) voici 38 ans et désormais installé dans une ferme du Haut-Jura, Yannick Gagneret a toujours aimer se surpasser. C'est presque naturellement qu'il est entré dans la Légion étrangère. L'expérience dura huit ans, autant d'années à se forger un physique et « surtout un mental » à toutes épreuves : « ce mental m'a franchement été utile à certains moments de l'expédition sur le Lhotse, notamment quand tu te retrouves seul dans ta tente à 7 000 m, que tu es épuisé et que tu as froid », indique-t-il. Mais ces conditions dantesques, Yannick Gagneret, aujourd'hui salarié de l'ONU à Genève, semble les rechercher plus que les craindre. « J'ai quitté l'armée pour pouvoir faire de la très haute montagne, des raids multisports et vivre de grandes aventures ».

Après le Pic Lénine perché à 7 134 m au Kirghizistan en 2011, c'est l'an passé sur les pentes du Broad Peak à 8 051 m que naît son rêve du Lhotse : « J'étais avec le meilleur himalayiste français Ludovic Challéat et nous avons dû faire demi-tour à 150 m du sommet face à une tempête. Après cette aventure, Ludo m'a invité à son expé Lhotse 2013 ». Mais en septembre dernier, le Haut-Savoyard décédait sur les pentes du Manaslu emporté par une avalanche meurtrière. Le rendez-vous avec le Lhotse était pris, Yannick Gagneret l'a honoré.

 

Une ceremonie en hommage a Yannick sera rendue le mercredi 14 mai a 10h au lieu dit "la vie neuve" aux Molunes dans le Jura. Chacun pourra lui dire au revoir à sa manière. La famille tient a organiser une collecte au profit de l'association montagne et partage plutot que d'accumuler trop de fleurs...

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:50
Terrorisme : la Suisse dépendante des services secrets étrangers

 

04/05/2014 Ian Hamelcorrespondant à Genève - Le Point.fr

 

Deux Kurdes ont été condamnés pour soutien à une organisation criminelle à buts terroristes grâce aux preuves fournies par des services secrets étrangers.

 

K.T., 35 ans, un Kurde originaire d'Irak, a été condamné vendredi à trois ans et trois mois de prison par le Tribunal pénal fédéral, la plus haute instance judiciaire de Suisse, pour propagande terroriste en lien avec al-Qaida. Son jeune frère M.T., 28 ans, écope de deux ans avec sursis. Les deux hommes ont déjà passé respectivement treize mois et dix mois et demi en détention provisoire.

La plupart des observateurs misaient sur un non-lieu. La Suisse est presque impuissante devant la menace terroriste. Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) ne dispose en effet guère de moyens légaux pour traquer les djihadistes. Il ne peut ni s'appuyer sur des écoutes téléphoniques, ni s'introduire dans les ordinateurs, encore moins poser des micros dans des appartements privés. Au royaume du secret bancaire, les libertés individuelles sont sacrées et doivent être préservées.

 

Une cellule près de la frontière française

Alors que s'est-il passé ? Pour la première fois, le Tribunal pénal fédéral, installé à Bellinzone, en Suisse italienne, a jugé recevables les preuves fournies par des "services secrets étrangers". Si les noms de ces services n'ont pas été cités, on peut imaginer que les services de renseignements français ne sont pas restés indifférents à l'existence d'une cellule de recrutement de terroristes installée à Bâle, à quelques centaines de mètres de la frontière, dissimulée derrière le Zentrum Didi Nwe Auslandarbeitung, officiellement un paisible centre culturel.

Les deux frères ont travaillé de 2003 à 2008 sous la direction de Najmuddin Faraj Ahmad, alias Mullah Krekar, fondateur de l'organisation terroriste Ansar al-Islam, soupçonnée d'être en lien direct avec al-Qaida. S'ils échappent à l'accusation de "participation" à un réseau criminel, les deux hommes ont, en revanche, été condamnés pour "soutien à une organisation criminelle à buts terroristes".

 

La veuve de l'assassin de Massoud

La Suisse a-t-elle enfin pris conscience qu'elle est peut-être devenue une base arrière pour des organisations terroristes en raison de l'impuissance de son Service de renseignement (SRC) ? "Si nous soupçonnons une personne de gravement menacer la sécurité de la Suisse, nous ne disposons souvent pas aujourd'hui de moyens suffisants pour convaincre les autorités de poursuite pénale d'ouvrir une procédure", reconnaissait le patron du SRC, Markus Seiler, en 2013, dans le quotidien Le Temps.

La pasionaria djihadiste belge Malika el-Aroud, la veuve d'un des assassins du commandant Massoud, a ainsi pu vivre paisiblement à Guin, dans le canton de Fribourg, pendant des années, diffusant sur Internet des scènes de tortures d'ennemis de l'islam et des attentats à la bombe. Son nouveau mari, le Tunisien Moez Garsallaoui, continuait à bénéficier de l'aide sociale helvétique, alors qu'il animait un centre de formation de recrues étrangères au Waziristan (Pakistan), fréquenté un temps par Mohamed Merah. Moez Garsallaoui a été tué par un drone américain en octobre 2012.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 07:35
Ueli Maurer justifie la formation d'officiers nord-coréens à Genève

 

25.04.2014 24heures.ch (ats/Newsnet)

 

Le ministre de la Défense Ueli Maurer a justifié vendredi soir la formation militaire d'officiers nord-coréens à Genève. Cela leur permet de rencontrer des Sud-Coréens, a-t-il dit dans l'émission «10vor10».

 

La Suisse est un pays neutre, idéal pour accueillir de tels cours, a ajouté le conseiller fédéral. «Je trouve que c'est une des meilleures mesures que nous prenons. C'est précisément quand on a des doutes sur la Corée du Nord qu'il faut l'intégrer et non l'exclure», a-t-il déclaré dans l'émission «10vor10» de la télévision alémanique SRF et sur le site Internet de cette dernière.

 

Ces rencontres permettent aux intéressés d'élargir leur horizon et améliorent la compréhension dans cette région, a encore estimé M. Maurer. Jeudi, la RTS avait révélé que huit officiers du régime communiste nord-coréen ont reçu une aide fédérale pour suivre des cours en Suisse. Plus de 150'000 francs ont été débloqués à cet effet depuis 2011.

 

Les officiers ont assisté au cours sur la sécurité internationale du Centre de politique de sécurité de Genève. Deux d'entre eux étudient actuellement dans ce centre.

 

Les participants analysent les enjeux contemporains de la sécurité dans le monde, comme les armes de destruction massive, le terrorisme ou les violations des droits humains. La crise ukrainienne et les révolutions arabes sont aussi étudiées, notamment sous l' "angle du rôle des forces armées ou des perspectives de démocratisation".

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 07:50
Visite du chef de la Défense belge à l’Armée suisse

 

Berne, 10.04.2014 - news.admin.ch

 

Le général Gerard Van Caelenberge, chef des forces armées belges, rend visite à l’Armée suisse du 10 au 11 avril 2014 sur invitation du chef de l’Armée, le commandant de corps André Blattmann.

 

La visite officielle du général Van Caelenberge s'inscrit dans les bonnes relations qu'entretiennent la Suisse et le Royaume de Belgique. Les entretiens porteront sur la politique de sécurité actuelle, les défis qui touchent le domaine du développement des forces armées et la coopération bilatérale en matière d'instruction.

Des visites à la troupe à Bremgarten, Andermatt et sur la base aérienne de Meiringen sont prévues au programme.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 07:50
Gripen E photo Swiss MoD

Gripen E photo Swiss MoD


 

April 6, 2014 defense-aerospace.com

(Source: Swiss Dept. of Defence, Civil Protection and Sport; issued)

(Issued in French; unofficial translation by Defense-Aerospace.com)

 

The DDPS Distances Itself from A "Plan B" for the Acquisition of Combat Aircraft

 

This weekend, various media have discussed a "Plan B" in case the acquisition of 22 Gripen aircraft was refused in the referendum that will be held on May 18, 2014.

 

The DDPS distances itself from these allegations and will in all cases respect the decisions taken democratically.

 

According to these media reports, Switzerland could acquire every 15 years a full squadron of 12 fighters that could be financed in the usual way, and which thus would not require approval by referendum. The current fleet of 86 combat aircraft (32 F/A-18s and 54 F-5 Tigers) could be replaced over the long term by 50 to 70 new aircraft, these reports claim.

 

The DDPS wishes to distance itself from these statements.

 

It would indeed not acceptable to acquire combat aircraft shortly after a negative decision of the people. The government’s message about the vote makes it clear that the aircraft will not be purchased if the law on the Gripen funds is not approved.

 

According to the people who made these allegations would lead to a fleet of 50 to 70 aircraft, but their reasoning is confused. Combat aircraft have a lifespan of about 30 years. If we bought 12 combat aircraft every 15 years, the fleet size would be 24 aircraft. This is far too little to ensure the security of Switzerland, and is even lower than the current F/A-18 fleet, without the Gripen.

 

Moreover, the acquisition of only 12 combat aircraft could, depending on the model, cost 2 to 3 billion francs. In addition, a reduction in the number of aircraft increase economic inconsistencies, as part of the infrastructure is almost independent of the number of units purchased.

 

Finally, it should be noted that an important reason for the choice of financing the acquisition of Gripen through a fund was to give the possibility of a referendum. From a purely financial point of view, the acquisition of this magnitude could also be done in the normal way, not through a special fund as is now the case.

 

The DDPS is satisfied that the acquisition of 22 Gripen is necessary for the security of Switzerland and its people. By itself, the fleet of 32 F/A-18 is not enough, and the proposed acquisition is a realistic solution.

 

DDPS will in all cases strictly conform to the democratic decision.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 10:50
Le DDPS se distancie d’un « plan B » pour l’acquisition d’avions de combat

Berne, 06.04.2014 - news.admin.ch

 

Ce weekend, divers médias ont parlé d’un « plan B » en cas de refus de l’acquisition de 22 avions Gripen lors du référendum le 18 mai 2014. Le DDPS se distancie de ces allégations et s’en tiendra en tous les cas aux décisions prises démocratiquement.

 

Ce weekend, divers médias ont parlé d'un « plan B » en cas de refus de l'acquisition de 22 avions Gripen lors du référendum le 18 mai 2014. Selon ces médias, il s'agirait d'acquérir tous les 15 ans une escadrille de 12 avions de combat qui pourraient être financés par la voie ordinaire et ne devraient alors pas être soumis à un référendum. La flotte actuelle de 86 avions de combat (32 F/A-18, 54 F-5 Tiger) pourrait ainsi être remplacée sur le long terme par 50 à 70 nouveaux avions.

Le DDPS tient à se distancer de ces déclarations.

Il ne serait en effet pas acceptable d'acquérir des avions de combat peu de temps après une décision négative du peuple. Dans le message au sujet de la votation, il est clairement dit que les avions ne seront pas achetés si la loi sur le fonds Gripen est refusée.

Selon les gens qui ont fait ces allégations, on aboutirait à une flotte de 50 à70 avions, mais leur raisonnement n'est pas clair. Les avions de combat ont une durée de vie d'environ 30 ans. Si l'on achetait 12 avions de combat tous les 15 ans, la taille de la flotte serait alors de 24 avions. C'est beaucoup trop peu pour garantir la sécurité de la Suisse, car c'est encore moins que la flotte actuelle des F/A-18 sans le Gripen.

Par ailleurs, l'acquisition de seulement 12 avions de combat pourrait, selon le modèle choisi, coûter 2 à 3 milliards de francs. En outre, une réduction du nombre d'avions accroîtrait les incohérences d'ordre économique, car une partie de l'infrastructure est quasi indépendante du nombre d'appareils achetés.

Enfin, il faut relever qu'un motif important pour le choix du financement de l'acquisition du Gripen au moyen d'un fonds était de donner la possibilité d'un référendum. Du point de vue purement financier, des acquisitions de cet ordre de grandeur pourraient aussi se faire par la voie normale, sans passer par un fonds.

Le DDPS est convaincu que l'acquisition de 22 Gripen est nécessaire pour la sécurité de la Suisse et de sa population. A elle seule, la flotte de 32 F/A-18 ne suffit pas, et l'acquisition proposée constitue une solution réaliste. Le DDPS s'en tiendra dans tous les cas strictement à la décision prise démocratiquement.

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