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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 14:30
Les partisans du Gripen concoctent un plan B en cas de refus

 

 

06.04.2014 Romandie.com (ats)

 

Des partisans du Gripen ont déjà un plan B sous la main, au cas où le peuple refuserait l'achat des avions de combat. Le président de la commission de politique de sécurité du Conseil national, Thomas Hurter (UDC/SH), souhaiterait alors acheter les avions dans le cadre du budget ordinaire des forces armées.

 

Le conseiller national Thomas Hurter a confirmé une information parue dans plusieurs journaux dominicaux alémaniques. "En cas de rejet par le peuple de la loi sur le fonds d'acquisition du Gripen, on pourrait payer les avions par tranches via le programme d'armement de l'armée", a-t-il déclaré.

 

Après décision du Parlement, le Département de la défense pourrait ainsi financer tous les quinze ans une escadrille de 12 jets. De cette façon, les vieux F5-Tiger puis les F/A-18 pourraient être remplacés par 50 ou même 70 nouveaux avions de combat, sans passer par une votation populaire. Les forces aériennes suisses disposent actuellement de 86 avions.

 

Un achat par tranches aurait plusieurs avantages, selon M. Hurter. L'acquisition, aujourd'hui prévue dans un délai d'environ 15 ans, pourrait être raccourcie à 5 ou 7 ans. Ce qui permettrait de s'adapter plus rapidement aux innovations technologiques.

 

Volonté du peuple?

 

Un paiement par tranches via le budget de l'armée permettrait cependant avant tout d'éviter un financement particulier, tels les 3,126 milliards du fonds Gripen, et ainsi d'esquiver une votation populaire.

 

Le Parlement avait soumis la loi sur le fonds d'acquisition du Gripen au référendum facultatif, afin que le souverain puisse s'exprimer. Le référendum lancé par la gauche et les Verts a abouti, et les citoyens voteront sur l'achat des 22 avions suédois le 18 mai prochain.

 

L'UDC, parti de Thomas Hurter, insiste toujours sur le respect strict de la volonté du peuple. Selon M. Hurter, sa proposition respecte toutefois la volonté du peuple, car ce dernier s'est maintes fois prononcé en votation pour une armée et des forces aériennes fortes.

 

"Ce n'est en outre pas au peuple de se prononcer sur l'équipement de l'armée", a déclaré M. Hurter.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:50
Le système de communication des Gripen sous le feu de la critique

 

 

30.03.2014 rts.ch

 

Le système de communication des Gripen E est sur la sellette. Selon Le Matin Dimanche, Saab a décidé de travailler avec une société américaine proche du Département américain de la défense.

 

Les Gripen E convoités par l’armée suisse seront équipés d’un système de communication américain, selon une information du Matin Dimanche. Le groupe aéronautique suédois Saab a en effet écarté la société bernoise Roschi Rohde & Schwartz, pressentie pour équiper les futurs Gripen, et choisi le géant américain Rockwell Collins, proche du Département américain de la défense.

 

Selon des experts dans le domaine de la guerre électronique, les Américains pourraient accéder aux transmissions des jets suisses. Les clés de cryptage seront suisses, mais le boîtier du système et son logiciel seront américains.

 

Pas d'accès au code source

 

Les Helvètes n’auront pas accès au code source et la maintenance se fera aux Etats-Unis. De quoi permettre aux Américains de poser un mouchard s’ils le souhaitent, estiment les experts.

 

Interrogés par Le Matin Dimanche, le Département de la défense (DDPS) et Saab répondent que "l'utilisation de composants (ndlr: hardware et software) non européens n’a jamais été exclue".

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:50
Swiss-Swedish fighter deal could triple in cost

 

 

Mar 31, 2014 ASDNews (AFP)

 

A key Swiss defence deal with Sweden to buy 22 fighter aircraft could cost three times more than the government claims, opponents said Monday, ahead of a referendum on the plan.

 

Campaigners who are gearing up for the May 18 plebiscite warned that the price tag could swell to 10 billion Swiss francs (8.2 billion euros, $11.3 billion).

 

"As with all fighter plane deals, on top of the actual purchase price of 3.1 billion francs, you have to add operating and maintenance costs, as well as upgrades needed in the future," Green Party lawmaker Daniel Vischer, a member of the campaign coalition, said in a statement.

 

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 18:50
Les Gripen vont engloutir 10 milliards, selon les opposants

 

31.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Le Gripen coûterait bien plus cher que ce que le Département fédéral de la défense (DDPS) veut faire croire à la population. Forte de cet avis, l'alliance "Non aux milliards pour des avions de combat" est entrée en campagne contre l'achat de ces appareils, dont le coût d'achat est estimé à 3,1 milliards de francs.

 

"Ces avions de combat vont en fait engloutir 10 milliards au cours de leur durée de vie", a affirmé le conseiller national Daniel Vischer (Verts/ZH) devant la presse. "Face aux caisses vides de la Confédération, des cantons et des communes, la Suisse ne peut pas prendre un tel risque financier".

 

Au prix d'achat - 3,1 milliards de francs, il faut rajouter les coûts d’exploitation et d’entretien ainsi que les futures mises à niveau, a ajouté sa collègue Evi Allemann (PS/BE). Ces milliards manqueront nécessairement ailleurs, dans des domaines comme la formation, les transports publics ou encore l’AVS.

 

Sécurité déjà assurée

 

L’achat du Gripen est également très risqué, puisque l'avion commandé par la Suisse n’est pas encore développé et n’existe que sur le papier, a rappelé Amanda Gavilanes, secrétaire romande du Groupe pour une Suisse sans armée GSsA. La Suisse paie un acompte extrêmement élevé de 40% du prix d’achat, selon Evi Allemann. Si les avions n'étaient pas livrés, ou trop tard, les contribuables suisses devraient en assumer les conséquences.

 

Or, selon Mme Gavilanes, la sécurité aérienne de la Suisse est déjà assurée. "Les forces aériennes possèdent 32 F/A-18, à même de mener à bien leur mission pour les prochaines décennies". Environ 400 millions de francs viennent d’être investis pour leur mise à niveau.

 

Un quart de million pour la campagne

 

L’Autriche possède 15 appareils pour assurer sa mission de police du ciel, la Suisse devrait donc pouvoir assumer la sienne avec plus du double d’appareils, argumente-t-elle.

 

Le budget de la campagne des opposants se monte à 250'000 francs, selon IIias Panchard, co-président des Jeunes Verts Suisses. Les Suisses se prononceront le 18 mai.

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 18:50
Le Gripen [suisse] pourrait comporter un équipement radio américain

 

30.03.2014 Romandie.com (ats)

 

L'avion de combat Gripen E, que la Suisse prévoit d'acheter, pourrait être équipé d'un module de communication américain, selon plusieurs médias dominicaux. Cet équipement radio devait initialement être fourni par un fabricant bernois, mais Saab aurait changé d'avis il y a quelques mois.

 

Le constructeur suédois a décidé de confier le module radio des nouveaux avions suisses à l'entreprise américaine Rockell Collins, selon une enquête publiée dans les hebdomadaires "Le Matin Dimanche", "Schweiz am Sonntag" et "SonntagsZeitung". Les journaux ajoutent que le volte-face de Saab a eu lieu peu après que le Parlement suisse a accepté l'achat de 22 avions de combat.

 

Contacté par l'ats, le département de la Défense (DDPS) ne confirme, ni ne dément toutes ces allégations. Mais les services d'Ueli Maurer précisent, dans une prise de position écrite, que "l'utilisation de composantes non européennes dans le Gripen E n'a jamais été exclue".

 

"Vérifiés par les Etats-Unis"

 

Le cahier des charges de l'appareil qui allait remplacer le Tiger exigeait "de façon explicite" qu'il soit équipé de technologies et de systèmes de communication "vérifiés par les Etats-Unis", ajoute le DDPS.

 

Le département explique que ces mêmes systèmes "sont déjà utilisés sur les avions de combat F/A-18" (de fabrication américaine, ndlr), "dans nos systèmes de communication" et dans le système suisse de surveillance radar FLORAKO.

 

Les clés d'encryptage utilisées sur le Gripen seront fabriquées en Suisse, assure le DDPS. Interrogé sur les risques d'intervention par des tiers sur l'échange d'informations pendant une mission, le département affirme qu'il s'agit là de "pure hypothèse".

Seulement des entreprises suisses

 

Pourtant, face aux risques relevés dans des affaires comme celle de l'espionnage américain, le Conseil fédéral avait décidé le 5 février de serrer la vis. L'administration fédérale ne devrait plus recourir à des entreprises étrangères pour ses prestations informatiques et de communication importantes. Sont concernées aussi bien des prestations fournies dans le cadre de l'armée que via des téléphones portables ou des ordinateurs.

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 17:50
Gripen: accord entre Pilatus et Saab sur des achats compensatoires

 

 

28.03.2014 Romandie.com (ats)

 

En cas d'achat du Gripen par la Suisse, l'avionneur helvétique Pilatus vendra à l'armée suédoise une vingtaine d'avions d'entraÎnement PC-21. L'entreprise nidwaldienne et le constructeur suédois Saab ont du moins signé un accord de principe en ce sens, conditionné à un "oui" du peuple suisse à l'achat des 22 Gripen.

 

A Pilatus PC-21 trainer demonstrator Photo Arpingstone.

A Pilatus PC-21 trainer demonstrator Photo Arpingstone.

L'accord entre Pilatus et Saab prévoit en outre que l'assemblage d'avions Pilatus et Saab soit réalisé en Suisse sur un site encore non défini, indique vendredi le constructeur nidwaldien basé à Stans. Cette étape de construction correspondrait à une centaine de places de travail.

 

L'installation d'un centre de développement informatique est également prévue en Suisse en cas de feu vert du peuple au Gripen. Les deux constructeurs pourraient y développer des programmes informatiques touchant à la sécurité aérienne, ainsi que des systèmes guidés au sol.

 

Une telle collaboration pourrait générer des entrées de commandes pour un total d'un demi-milliard de francs en faveur de Pilatus sur les cinq à huit prochaines années. L'ensemble des achats compensatoires liés à l'acquisition du Gripen atteint 2,5 milliards de francs.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 12:50
Deuxième cyber-landsgemeinde du Réseau national de sécurité

 

Berne, 20.03.2014 - news.admin.ch

 

La deuxième cyber-landsgemeinde du RNS a eu lieu à Berne le 20 mars 2014. Environ 70 participants des cantons et de la Confédération ont reçu des informations sur la concrétisation de la Stratégie nationale de protection de la Suisse contre les cyberrisques (SNPC), avec un accent sur les projets en cours au niveau cantonal.

La SNPC a pour objectif de réduire les cyberrisques, en collaboration avec les autorités, les milieux économiques et les exploitants d'infrastructures critiques. Le RNS organise la mise en oeuvre de cette stratégie sur le plan cantonal et communal, d'entente avec l'organe de coordination SNPC rattaché à l'Unité de pilotage informatique de la Confédération.

La landsgemeinde a permis d'échanger des informations sur la concrétisation de la stratégie ainsi que sur l'état d'avancement de divers projets du RNS. Quatre groupes de travail se sont attelés, depuis fin 2013, à la réalisation de mesures au sein des cantons. Leur objectif est de soutenir les cantons par des produits concrets, d'augmenter leur capacité de résistance et de réduire les cyberrisques. Il s'agit en outre d'améliorer la coopération et les réseaux entre cantons et Confédération.

Les groupes de travail ont une composition paritaire. Trois d'entre eux se penchent sur l'analyse des risques et la prévention, la gestion des incidents, et la gestion des crises. Ils produisent des concepts ainsi que des processus et améliorent l'accès au savoir des experts. Le quatrième groupe de travail établit une vue d'ensemble des infractions et un concept de coordination des ensembles de cas au niveau intercantonal.

En plus des informations transmises, la réunion a permis des échanges d'expériences. Des ateliers ont servi à estimer les besoins et à recueillir les suggestions des participants des cantons et de la Confédération. La prochaine édition aura lieu en 2015.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 14:05
Ueli Maurer: la présidence de l'OSCE met la neutralité en danger

 

20.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Le conseiller fédéral Ueli Maurer craint dans une interview publiée jeudi par la "Weltwoche" que la présidence de l'OSCE en temps de crise ukrainienne ne nuise à la neutralité suisse. Il a ensuite assuré regretter certaines de ses déclarations.

 

"Dans une position exposée comme la présidence de l'OSCE" (l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), il existe un "danger croissant que la Suisse officielle ne soit plus considérée comme neutre", affirme le ministre de la Défense dans cette interview. Si la Confédération veut mener une politique de neutralité, elle ne peut pas avoir de tels liens, ajoute-t-il.

 

Le Conseil fédéral est "conscient que le double rôle de la Suisse peut amener à une situation peu confortable", ajoute-t-il. Selon lui, il faut se demander si la Suisse est un petit Etat neutre et indépendant avec à sa tête le président de la Confédération Didier Burkhalter ou si le président de l'OSCE Didier Burkhalter domine.

 

Le Neuchâtelois avait de son côté affirmé mardi que la présidence de l'OSCE obligeait la Suisse à être "doublement impartiale". Selon lui, l'actuelle crise en Ukraine renforce la Suisse dans sa neutralité.

Regret de "certains propos"

 

Ueli Maurer a ensuite affirmé "regretter certains des propos" intégrés dans cet entretien "fixé en dernière minute avec la 'Weltwoche'". Certaines de ces déclarations "vont à l'encontre du principe de collégialité", affirme-t-il sur le site internet du Département fédéral de la défense (DDPS).

 

Dans cette prise de position, révélée par le quotidien "Le Matin", le Zurichois se dit "fortement attaché à la collégialité, ainsi qu'à la bonne collaboration avec ses collègues". Il regrette en particulier "que ses propos donnent l'impression que les membres du Conseil fédéral ne s'engagent pas suffisamment pour défendre les intérêts de la Suisse, comme la neutralité".

 

Dans l'interview à la "Weltwoche", M. Maurer s'exprime aussi sur la situation en Crimée. Il dit comprendre la réaction des habitants de la péninsule ukrainienne, parce que la majorité des Criméens sont des Russes. Mais il juge en revanche "inacceptable" l'attitude du président russe Vladimir Poutine.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 17:40
Crimée: Berne ne suivra pas les sanctions de l'UE et des Etats-Unis

 

18.03.2014 Romandie.com (ats)

 

La présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) oblige la Suisse à être "doublement impartiale" dans la crise en Ukraine, affirme Didier Burkhalter dans une interview publiée mardi. Berne ne s'alignera ainsi pas automatiquement sur les sanctions décrétées par l'UE et les Etats-Unis.

 

"La Suisse analyse la situation et ce que font ses principaux partenaires", a déclaré le président de la Confédération dans une interview parue mardi sur le site internet de la "NZZ". "Nous nous laissons un peu de temps et ne faisons pas simplement ce que fait l'alliance X ou Y", a-t-il ajouté.

 

"Rien à voir avec la démocratie"

 

A Moscou, le président Vladimir Poutine a paraphé mardi le traité intégrant la Crimée à la Russie, au surlendemain du référendum par lequel les électeurs de la presqu'île ont voté à près de 97% en faveur du rattachement.

 

Le ministère ukrainien des affaires étrangères a réagi en déclarant que l'Ukraine "ne reconnaîtra jamais" le rattachement de la Crimée à la Russie: l'accord signé à Moscou n'a "rien à voir avec la démocratie, le droit et le bon sens".

 

Comportement occidental "irresponsable"

 

Vladimir Poutine a par ailleurs fustigé l'Union européenne et les Etats-Unis. Dans la crise ukrainienne, "les Occidentaux ont franchi la ligne rouge et se sont comportés de manière irresponsable", a affirmé le président russe, estimant qu'ils font preuve de "cynisme", agissent selon "le droit du plus fort" et ignorent "le droit international".

 

La Russie incontournable

 

Des "Occidentaux" qui vont devoir maintenir des liens avec la Russie même s'ils n'acceptent pas la sécession de la Crimée et son intégration probable dans la Fédération russe selon le professeur André Liebich, professeur honoraire à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, dans un entretien avec l'ats.

 

Les sanctions ne sont jamais "unilatéralement nocives", souligne le spécialiste, notant que l'Union européenne et les Etats-Unis ont besoin de la Russie, sur des dossiers comme la Syrie ou l'Iran, mais aussi pour des questions énergétiques.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 22:50
Gripen:Blocher s'inquiète des intrigues de l'industrie aéronautique

 

16.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Christoph Blocher met en garde afin que la bataille pour l'achat de Gripen ne dégénère pas en un combat entre constructeurs aéronautiques. Le conseiller national UDC n'exclut pas que la campagne des opposants soit financée par les concurrents du groupe suédois Saab.

 

"Les opposants au Gripen ont bien plus d'argent. Demandez-leur où ils ont trouvé les fonds? Pour combien ont secrètement contribué les grands concurrents du Gripen?", lance Christoph Blocher dans une interview diffusée dimanche par la "Zentralschweiz am Sonntag" et l'"Ostschweiz am Sonntag"..

 

Les concurrents de l'avion de combat suédois espéraient qu'il soit recalé. Il y a d'énormes intérêts commerciaux, selon le tribun zurichois. "Je suis depuis suffisamment longtemps en affaires et en politique pour savoir ce qui se passe". Ils sont "plus rusés que les Suédois" et n'envoient "pas de fax", ajoute-t-il.

 

L'ancien conseiller fédéral s'est mis à disposition des partisans du Gripen pour intervenir dans les prochaines semaines. Il refuse toutefois d'indiquer s'il participera financièrement à la campagne. "Si je dis 'oui', c'est un vote contre Blocher. Si je dis 'non', cela signifie que le vote nous importe peu", justifie-t-il.

 

Les Suisses sont appelés le 18 mai à se prononcer sur l'achat de 22 avions de combat suédois Gripen pour 3,126 milliards de francs.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 13:50
Suisse : A l'unanimité, les officiers disent oui au Gripen

 

15.03.2014 arcinfo.ch (ATS)

 

Les officiers de l'armée suisse se sont exprimés en faveur de l'achat de Gripen. Ils ont également demandé un budget défense de 5 milliards de francs.

 

Les délégués de la Société Suisse des Officiers (SSO) ont voté samedi unanimement en faveur de la loi sur le fonds d'acquisition des Gripen. "Le peuple aura la possibilité le 18 mai de choisir le niveau de sécurité qu'il souhaite", indique le communiqué de la SSO.

 

"Depuis le début, la SSO a soutenu le remplacement de la flotte obsolète des Tiger, car une armée crédible est un système global qui doit disposer de moyens et d'équipements adaptés pour mener à bien sa mission constitutionnelle que lui a confiée le peuple", a déclaré le président de la SSO Denis Froidevaux.

 

Le financement choisi permet de réaffirmer les compétences de l'armée de l'air. De plus le recours à un fonds offre l'avantage de financer les Gripen par le budget ordinaire de l'armée sans devoir chercher un financement spécial qui obligerait à réaliser des économies dans d'autres départements, a ajouté M. Froidevaux.

 

L'assemblée, qui s'est déroulée en présence du ministre de la Défense, Ueli Maurer, et de son homologue suédoise, Karin Enström, a également réitéré son exigence de voir le budget militaire fixé à 5 milliards de francs dès 2016.

 

Le brigadier Froidevaux a rappelé les quatre critères non négociables pour la réforme de l'armée. Ce sont un effectif minimal de 100'000 hommes, un budget de 5 milliards, le principe d'une armée de milice et le respect de la mission de l'armée dans ses trois dimensions, terre-air-cyberspace.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 15:51
Adoption, par le Conseil fédéral, du message sur l’acquisition et la réforme de matériel d’armement 2014

 

Berne, 07.03.2014 - news.admin.ch

 

Le Conseil fédéral propose aux Chambres fédérales d'allouer un crédit d'engagement de 771 millions de francs, au total, pour la réalisation de quatre projets d'armement. Il prévoit en outre de réformer des systèmes principaux dont la poursuite de l'exploitation n'est plus défendable sur les plans militaire et technologique de même que du point de vue de l'économie d'entreprise.

Avec le « Centre de calcul 2020 du DDPS / de la Confédération, architecture et infrastructure informatiques », le Conseil fédéral a l'intention de combler des lacunes de disponibilité et de sécurité informatique des centres de calcul du DDPS. L'acquisition du « simulateur de tir au laser pour le char de commandement 6x6 et le véhicule protégé de transport de personnes » a pour but de garantir une formation réaliste au comportement au combat et à l'engagement de la tourelle. Le Mercedes-Benz G 300 CDI 4x4 remplace le Steyr Daimler Puch 230 GE, qui arrivera prochainement au terme de sa durée d'utilisation. Le nouveau « véhicule léger tout-terrain » sera utilisé, à l'avenir, pour les transports de personnes et de matériel. Avec le nouveau « système de pose de ponts », l'armée disposera de la capacité de garantir la mobilité sous le feu adverse et de fournir un appui aux autorités civiles en cas de catastrophe naturelle.

La garantie de la capacité de l'armée à fournir des prestations nécessite qu'elle dispose d'armements remplissant les exigences de notre temps. Cela signifie aussi que le matériel désuet et excédentaire doit être liquidé ou, si nécessaire, remplacé par des systèmes et équipements modernes, c'est pourquoi le Conseil fédéral entend réformer l'ensemble du solde de la flotte de F-5 Tiger au plus tard jusqu'à la mi-2016, puis la part excédentaire des chars 87 Leopard et des obusiers blindés M109 d'ici à 2020.

 

Projets d'acquisitions

 

Centre de calcul 2020 du DDPS / de la Confédération, architecture et infrastructure informatiques, 120 millions de francs

Les systèmes informatiques actuels de l'armée et de l'administration sont réalisés à partir de concepts différents sur les plans de la technique, de l'exploitation et de l'organisation. Pour uniformiser l'infrastructure de la technologie d'information et de communication ( TIC ) et accroître simultanément sa sécurité, l'ouvrage « FUNDAMENT », dont la construction a été accordée avec le message sur l'immobilier du DDPS 2013, doit être équipé de nouvelles infrastructures TIC et être intégré dans le Réseau national de conduite. Il sera ainsi possible de couvrir des besoins actuels et de garantir la capacité de l'exploitation à tenir sur la durée ainsi que la résistance aux situations de crises, au profit de l'armée et du gouvernement national. Les capacités du centre de calcul pourront être étendues avec des étapes ultérieures, parallèlement à l'accroissement du besoin.

 

Simulateur de tir au laser pour le char de commandement 6x6 et le véhicule protégé de transport de personnes, 32 millions de francs

La formation réaliste à la technique de combat lors de l'engagement du char de commandement 6x6 et du véhicule protégé de transport de personnes utilisés par l'infanterie nécessite de disposer de simulateurs de tir au laser. L'instruction au tir à l'aide de simulateurs est efficace et financièrement avantageuse. L'usure du matériel, la consommation de munitions et les bruits de tirs sont réduits.

Le projet dont la réalisation est demandée comporte 16 simulateurs de tir au laser pour le char de commandement 6×6 et 100 simulateurs de tir au laser pour le véhicule de transport de personnes, de même que le matériel logistique correspondant.

Véhicule léger tout-terrain, 1re tranche, 440 millions de francs

Les frais d'entretien et de réparation de la flotte de véhicules Steyr Daimler Puch 230 GE, qui date de 25 ans, dépassent la limite économiquement raisonnable, et l'approvisionnement en pièces de rechange se révèle difficile. Par conséquent, il est prévu d'acquérir avec le programme d'armement 2014 une première tranche de véhicules légers tout-terrain en mesure de couvrir une vaste palette de besoins et de remplir de nombreuses tâches.

L'acquisition demandée porte sur 3'200 voitures combi à 5 portes du type Mercedes-Benz G 300 CDI 4×4, pour le transport de personnes et de matériel.

 

Système de pose de ponts, 179 millions de francs

Le système de pose de ponts dont l'acquisition est demandée permet de franchir rapidement des obstacles jusqu'à une largeur de 25 m avec des véhicules à roues d'un poids maximum d'environ 84 t et des véhicules chenillés de 73 t au maximum. Il remplace le char-pont 68 / 88 réformé en 2011. Grâce à sa mobilité également en dehors des routes et des chemins consolidés, le système de pose de ponts fournit une aide précieuse aussi dans le cadre du soutien aux autorités civiles.

L'acquisition proposée prévoit 12 véhicules porteurs et de pose, de même que des jeux de ponts, des modules de ravitaillement et du matériel supplémentaire pour l'utilisation civile ainsi que du matériel logistique.

 

Réformes

 

F-5 Tiger

Les avions de combat F-5 Tiger encore en service sont à l'origine de coûts élevés et ne peuvent plus assister qu'avec des restrictions les F / A-18 pour contribuer à la protection de l'espace aérien en fournissant des prestations de service de police aérienne et de défense aérienne. Ils ne peuvent être engagés que de jour et par beau temps et ne remplissent plus les exigences actuelles d'un intercepteur, notamment s'il s'agit de combattre des avions et des missiles modernes.

Sur les 110 avions de combat du type F-5 Tiger initialement acquis, les Forces aériennes en possèdent encore 54. Il s'agit de procéder maintenant à leur réforme d'ici à la mi-2016, y compris la logistique et les infrastructures connexes. L'exploitation du F-5 Tiger cessera même si l'acquisition du Gripen E devait être refusée lors de la votation populaire du 18 mai 2014, le rapport coûts / utilité en excluant la continuation.

 

Char 87 Leopard en configuration A4 et obusier blindé M109 KAWEST

Vu la décision du Conseil fédéral d'augmenter la capacité de l'armée à fournir sur la durée des prestations au bénéfice des autorités civiles, la direction départementale du DDPS a décidé, dans le cadre de l'étape de développement 2008 / 2011, de procéder à la réforme de plusieurs systèmes principaux. Il s'agit notamment des chars 87 Leopard et des obusiers blindés M109 excédentaires, actuellement désaffectés. Il est maintenant prévu de lever la désaffectation et de réformer d'ici à 2020 96 chars 87 Leopard en configuration A4 ainsi que 162 obusiers blindés M109 KAWEST.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 15:50
Programme d'armement: le gouvernement (suisse) veut 771 millions de francs

 

 

07.03.2014 Romandie.com (ats)

 

Le Parlement est invité à débourser 771 millions de francs pour l'armée. Le Conseil fédéral lui a remis son programme d'armement 2014. La part du lion est destinée à l'achat de 3200 véhicules tout-terrain. Le gouvernement annonce aussi la mise hors services de 54 avions et 258 chars.

 

Le programme d'armement est légèrement supérieur à celui de l'an dernier, qui s'élevait à 740 millions. Avions de combat Gripen mis à part, il faut remonter à 2008 pour retrouver une facture élevée (917 millions).

 

Cette année, le poste le plus important (440 millions) est destiné à l'achat de 3200 voitures combi 4x4 Mercedes à 5 portes. Il s'agit d'une première tranche en vue de remplacer la flotte de Steyr Daimler Puch 230 GE datant de 25 ans.

 

Selon le Conseil fédéral, les frais d'entretien et de réparation des véhicules actuels dépassent la limite économiquement raisonnable. L'approvisionnement en pièces de rechange est en outre difficile.

 

Ponts

 

Le ministre de la défense Ueli Maurer veut aussi acquérir douze véhicules porteurs et de pose de ponts pour 179 millions. Cette somme doit aussi couvrir l'achat de jeux de ponts, de modules de ravitaillement, de matériel supplémentaire pour l'utilisation civile et de matériel logistique.

 

Ce système permettra de franchir des obstacles larges d'au plus 25 m avec des véhicules pesant jusqu'à 84 tonnes. Il doit remplacer le char-pont 68/88, abandonné en 2011.

 

Calculs et tirs au laser

 

Le programme 2014 contient aussi un crédit de 120 millions pour l'achat d'un centre de calcul qui doit combler les lacunes en matière informatique (disponibilité et sécurité). Cette nouvelle infrastructure sera intégrée dans le Réseau national de conduite. Les capacités pourront être étendues avec des étapes ultérieures.

 

Enfin, le Conseil fédéral demande 32 millions pour 106 simulateurs de tir au laser. Selon lui, il est plus efficace et plus avantageux d'instruire la troupe des simulateurs. L'usure du matériel, la consommation de munitions et les bruits de tirs sont réduits.

 

Mises hors service

 

Parallèlement à ces nouvelles acquisitions, l'armée va procéder à la mise hors service de toute une série d'armes jugées dépassées, comme les avions Tiger, mais aussi 96 chars Léopard et 162 obusiers blindés M109.

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:50
Swiss Air Force's FA 18 Hornet during its flight. Photo Peter Gronemann

Swiss Air Force's FA 18 Hornet during its flight. Photo Peter Gronemann

 

18.02.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

 

La presse en fait ses choux gras : Le vol ETH 702, un 767-300 d’Ethiopian Airlines reliant Addis Abeba à Rome et détourné par le copilote le 17 février, a finalement atterri à Genève, escorté par deux Eurofighter italiens et deux Rafale français, et non pas des F/A-18 de l’armée de l’air helvète.

 

Le 17 février au soir, le ministère français de la Défense a publié un déroulé de la situation côté armée de l’air. On apprend ainsi que le CNOA (Centre national des opérations aériennes, situé sur la BA 942 de Lyon Mont-Verdun) a été alerté vers 4h10 du détournement de l’avion. Dans le cadre de la posture permanente de sûreté aérienne, la Haute autorité de défense aérienne décide alors d’envoyer un Mirage 2000C de l’EC 2/5 « Île de France » de la BA 115 d’Orange, alors en permanence opérationnelle. Celui-ci prend le relai des deux Eurofighter italiens à 5h12 et confirme cinq minutes plus tard que le 767 met le cap sur la Suisse. Un second Mirage 2000C du même escadron relève le premier et le Boeing d’Ethiopian Airlines finit par se poser sur l’aéroport de Genève à 6h02.

 

A la question de savoir pourquoi ce ne sont pas les chasseurs suisses qui ont décollé, la réponse est simple : L’armée de l’air suisse possède certes une capacité de surveillance qui fonctionne 24h/24, mais ne peut intervenir qu’aux horaires de bureau, soit de 8h à midi et de 13h 30 à 17h, comme l’a ouvertement précisé le 11 février dernier le ministre de la Défense Ueli Maurer lors d’une conférence de presse pour le lancement de la campagne en faveur du Gripen. Pour pallier ce manque, la Suisse a ainsi dû passer des accords avec les pays frontaliers, qui peuvent ainsi assurer la mission de police du ciel pour le compte de leur voisin.

 

La situation paraît incongrue vue de France, qui possède une capacité de permanence opérationnelle, en alerte 24h/24 et 365 jours par an. Le ministère en a d’ailleurs profité pour rappeler qu’un exercice franco-italien avait eu lieu le 21 janvier dernier, simulant le détournement d’un avion de ligne et mettant en œuvre les centres de commandement et de décision italiens et français ainsi que des Mirage 2000C français et Eurofighter italiens. Un coup du destin… et une occasion de rappeler l’importance de la caractéristique essentielle d’une permanence opérationnelle.

 

Du côté suisse, l’affaire pourrait prêter à sourire, si elle ne mettait pas en avant le déficit de capacités de réaction immédiate des forces aériennes helvètes. Une situation qui pourrait presque jouer en faveur de l’acquisition du Gripen. Ironie du sort, le ministre de la Défense Ueli Maurer avait martelé le 11 février dernier que le Gripen était une garantie pour le pays de pouvoir intervenir et assurer sa sécurité « 24h/24, sept jours par semaine, 356 jours sur 365 ». Cet aveu de faiblesse dans les capacités de défense aérienne, une semaine avant le détournement, aurait presque pu passer pour un avertissement, une preuve supplémentaire que oui, la Suisse a besoin du Gripen.

 

Pour la défense de la Suisse, la chaîne de décision a finalement bien fonctionné. Et le pays n’est pas prêt à déléguer sa mission de police du ciel afin de conserver sa « souveraineté », ainsi que l’a répété Ueli Maurer.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 22:50
[Armée de l'air] suisse : tout est question de timing

 

18 Février 2014 valeursactuelles.com

 

Pas trop vite. Le détournement hier matin d’un avion de ligne éthiopien, qui a dû se poser en urgence sur le tarmac à Genève, a soulevé de nombreuses questions. Parmi elles: pourquoi les armées françaises et italiennes sont intervenues pour résoudre cette urgence, et non l’armée suisse ? La réponse est surprenante.

 

Un problème de timing

 

L’[armée de l'air] suisse n’est pas intervenue car elle ne travaille pas 24 heures sur 24. En effet, l’[armée de l'air] suisse n’est opérationnelle qu'entre 8h30 et midi, puis de 13h30 à 17h00. L’avion éthiopien a été détourné à 6h05, soit 2h25 trop tôt…Cette lacune opérationnelle surprend d'autant plus que le service militaire est obligatoire en Suisse pour tous les hommes de 20 ans à 34 ans.

 

Le porte-parole des forces aériennes suisses a tenté de se justifier : «Nous n’avons pas les moyens d’assurer un service de piquet 24 heures sur 24». Il a également assuré qu’un service militaire aérien effectif 7 jours sur 7 est prévu pour 2020 !

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 12:50
Détourné en dehors des heures de bureau, l'avion a dû être escorté par des forces étrangères

 

 

17.02.2014 RTS.ch

 

Le détournement d'avion de lundi à Genève ayant eu lieu hors des heures de bureau, les forces aériennes suisses n'ont pu l'escorter vers Cointrin et ce sont des forces étrangères qui ont dû oeuvrer.

L'avion éthiopien qui a été détourné lundi matin par son copilote a été escorté par des appareils militaires italiens puis français jusqu'à son atterrissage à Genève, car les forces aérienne suisses n'étaient pas en service à cette heure-là.

L'aéroport de Cointrin a été fermé durant plus de 2 heures après l'arrivée de l'avion, détourné par le copilote de l'appareil, qui souhaitait demander l'asile à la Suisse  (lire le compte-rendu détaillé des faits: L'auteur du détournement d'avion à Genève-Cointrin était le copilote). L'homme a été maîtrisé et personne n'a été blessé.

 

Intervention française et italienne

Le Boeing d'Ethiopian Airlines a été accompagné par deux Eurofighter de l'armée italienne dans l'espace aérien italien, a indiqué lundi le porte-parole des forces aériennes suisses, Laurent Savary. Deux Mirages 2000 de l'armée française ont ensuite pris le relais dans l'espace aérien français, jusqu'à Genève, où l'appareil détourné a atterri à 6h02.

Les forces aériennes suisses ne sont pas intervenues, car elles ne sont opérationnelles que dans les heures de bureau, entre 8h et 12h et de 13h30 et 17h.

Cette limitation des interventions de l'armée aux heures de bureau est surtout due à des questions financières: un service de piquet et l'engagement de pilotes seraient nécessaires pour assurer des opérations en tout temps. Lancé par le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports, le projet Ilana devrait remédier à cette situation, mais pas avant 2020.

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:50
Le PDC renonce à diriger la campagne pour les Gripen

Le PDC reproche au ministre de la défense Ueli Maurer un manque de clarté dans sa stratégie.

 

15.02.2014 24heures.ch

 

Le PDC renonce à diriger la campagne en faveur de l'achat des Gripen, en votation le 18 mai. L'ingérence de la Suède, du constructeur Saab et d'Ueli Maurer dans la campagne sont en cause.

 

Dans un communiqué diffusé samedi, le PDC évoque aussi «le manque de clarté qui subsiste au sujet du financement de la campagne». La campagne référendaire est gérée par l'Association pour une Suisse en sécurité (ASeS). Le PDC, en accord avec les présidents des autres partis bourgeois, s'était déclaré d'accord d'en assumer la conduite.

 

Le PDC reproche au ministre de la défense Ueli Maurer un manque de clarté dans sa stratégie. Le Département fédéral de la défense (DDPS) et l'ambassade de Suède à Berne ont collaboré étroitement pour préparer la votation sur l'achat des avions de combat Gripen, selon la radio publique suédoise.

 

Actions promotionnelles

 

Les documents publiés par Radio Sweden sont accompagnés de listes d'activités prévues avant la votation. Parmi les actions promotionnelles envisagées figurait le survol de la course de ski du Lauberhorn (BE) ou même une visite en Suisse de la princesse Victoria. Le survol du Lauberhorn avait été abandonné car l'armée de l'air suisse s'y était opposée.

 

La parade aérienne sera rattrapée à la mi-mars lors de la finale de Coupe du monde de ski alpin à Lenzerheide (GR). Selon le département de la défense, elle aura lieu dans le cadre d'un entraînement commun des armées de l'air des deux pays, prévu de longue date.

 

Contacté par l'ats, le ministre suédois des affaires étrangères Carl Bildt avait réagi mercredi en affirmant que le gouvernement suédois ne participait pas à la campagne, mais qu'une «coordination entre la Suède et la Suisse sur un sujet aussi important était tout à fait normale».

 

Mardi, en lançant sa campagne, Ueli Maurer avait annoncé que le constructeur Saab se tiendra en retrait et ne versera plus un centime d'ici la votation. Les pro-Gripen ont rendu les 200'000 francs versés par l'entreprise suédoise.

 

Surprise et incompréhension

 

La décision du PDC a fortement surpris Denis Froidevaux, vice-président de l'Association pour une Suisse en sécurité (ASeS) et président de l'Association suisse des officiers (SOG), qui n'était pas au courant de l'information. Il juge la décision «ni responsable, ni très courageuse».

 

«Les arguments invoqués ne se fondent sur aucun fait établi», a décalré à l'ats Denis Froidevaux, après lecture des arguments du PDC. Le vice-président de l'ASeS n'a pas eu connaissance d'une quelconque ingérence de la Suède.

 

Quant à la critique des démocrates-chrétiens sur le manque de clarté du financement de la campagne, elle «étonne doublement» le brigadier vaudois. Au départ, il avait certes été question que Saab participe à son financement. «Cette option a été très rapidement écartée et il n'en est maintenant plus question», a-t-il assuré.

 

Pour lui, cette décision cache une autre raison, estime-t-il, sans savoir vraiment quoi.

 

Discussion avec les autres partis

 

A présent, la conduite politique de la campagne pourrait être assumée par le PLR ou le PBD. Ou par l'UDC si on accepte de changer les règles, car il n'est en principe pas autorisé que ce soit le parti du ministre de la défense qui assume aussi la campagne politique.

 

Le président de l'association, le conseiller national Jakob Büchler (PDC/SG), contactera la semaine prochaine les partis pour régler cette question. Il a pris connaissance de la décision du PDC «avec regrets», a-t-il dit à l'ats. Il ignore à ce stade si un autre parti prendra le relais.

 

Le 18 mai, le peuple se prononcera sur les 3,126 milliards de francs destinés à l'acquisition de 22 Gripen, qui remplaceront les 54 Tiger vieux de plus de 30 ans. La votation ne portera pas sur l'achat lui-même, mais sur la loi instituant un fonds qui sera alimenté via une ponction moyenne de 300 millions de francs chaque année et pendant dix ans dans le budget de l'armée. (ats/Newsnet)

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 18:50
Gripen: la Suisse appelle Saab à la retenue

 

 

08.02.14 arcinfo.ch (ats)

 

La Confédération appelle Saab à la retenue avant la votation. La vente des Tiger F-5 de la Confédération intéresse divers repreneurs notamment le département de la défense des Etats-Unis.

 

Le fabricant suédois Saab devrait faire preuve de retenue pendant la campagne de votation sur l'achat des Gripen, estime le Département fédéral de la défense (DDPS). La population n'apprécie pas l'ingérence d'un acteur étranger, selon Christian Catrina, chef de la politique de sécurité au DDPS.

 

Dans une premier temps, Saab "voulait toujours en faire plus que ce que nous estimions utile", a dit Christian Catrina dans une interview publiée samedi dans le journal "Nordschweiz". La démocratie directe est un terrain tout à fait nouveau pour le groupe suédois: "des erreurs ont ainsi pu être commises ". Mais elles ont pu être corrigées rapidement, selon le chef de la politique de sécurité.

 

Des politiciens bourgeois ont aussi appelé le groupe suédois à ne pas intervenir pendant la campagne. Car à peine la date du vote sur l'acquisition du Gripen était fixée que Saab était présent à la mi-janvier à Wengen (BE) avec un "stand d'information" dans le très médiatisé cadre des courses de ski du Lauberhorn. Une affiche grand format montrait l'avion surmonté de l'inscription "Gripen E - Le jet de combat intelligent pour une défense intelligente".

 

Répartition importante

 

Christian Catrina s'est aussi exprimé sur la clé de répartition régionale. Si la Suisse acquiert vraiment le Gripen, le fabricant suédois Saab s'est engagé à conclure des contrats avec des firmes suisses pour plus de 2,5 milliards de francs. Le contrat d'achat des 22 Gripen se monte à 3,1 milliards de francs.

 

Saab avait promis que 30% des 2,5 milliards iraient à l'industrie romande. Cette clé de répartition est certes "sacro-sainte", mais uniquement à condition que des entreprises de toutes les régions du pays soumettent des offres concurrentielles.

 

"Si nous nous en tenons de manière rigide à cette clé de répartition, cela signifie que Saab serait obligé de retenir aussi des offres qui ne sont pas concurrentielles, et cela, nous ne le voulons pas", a ajouté M. Catrina. "Mais nous sommes confiants que cela fonctionnera".

 

"Pour mieux diriger là où des investissements devraient affluer, nous réfléchissons actuellement à considérer différemment certaines affaires", souligne en outre le responsable du DDPS.

 

"Disons que l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich reçoit un mandat pour 20 millions de francs: au lieu de l'estimer à 20 millions, nous pourrions le coter à 30 ou à 40, s'il s'agit d'un mandat qui rapporte beaucoup", explique-t-il. "En retour, le total des affaires compensatoires baisserait."

 

La Marine américaine s'intéresse aux Tigers

 

Si le peuple se prononce le 18 mai pour l'achat des 22 Gripen suédois, les anciens avions de combat devront faire place nette. La Confédération a déjà reçu des offres pour le tiers de ses Tiger F-5, assure Christian Catrina.

 

"Les premiers 18 appareils pourraient être vendus encore en 2014", précise-t-il. Les 36 autres devraient être mis hors-service d'ici au plus tard mi-2016.

 

Au premier plan des acheteurs potentiels, la Marine américaine. "Une partie des Tiger pourraient aussi être revendus à des sociétés privées américaines, qui souhaitent utiliser les avions de combat à des fins de formation". La Confédération peut tirer environ un demi-million de francs par appareil.

 

D'après le chef de la section Politique de sécurité, "il est improbable de ne trouver aucun acheteur". Dans ce cas toutefois, les avions seraient détruits en Suisse.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 12:50
Traité sur le commerce des armes: le Conseil fédéral suisse approuve le message

 

Berne, 29.01.2014 – news.admin.ch

 

Le 29 janvier 2014, le Conseil fédéral a approuvé le message concernant l’approbation du Traité sur le commerce des armes (TCA), qui sera soumis aux Chambres fédérales. Ce traité est le premier à fixer des normes contraignantes sur le plan du droit international public destinées à réglementer et à contrôler le commerce international des armes classiques.

 

Le TCA concourt à un commerce international des armes responsable et contribue à lutter contre le commerce illicite, l'objectif étant de réduire la souffrance humaine causée par l'utilisation abusive des armes.

 

Le TCA a été adopté le 2 avil 2013 par l'Assemblée générale de l'ONU, au terme de plusieurs années de négociations, et signé par la Suisse le 3 juin suivant. La Suisse, qui a participé activement aux négociations, a réservé un bon accueil à la conclusion du traité. L'adhésion au TCA ne nécessite aucune adaptation du droit interne.

 

A ce jour, le TCA a été signé par 116 Etats, dont plusieurs des principaux pays exportateurs d'armes classiques comme les Etats-Unis, l'Allemagne ou la France, et ratifié par neuf Etats. Il entrera en vigueur trois mois après la date de dépôt du 50e instrument de ratification. Cela devrait se produire vraisemblablement vers la fin de 2014 eu égard à la dynamique qui s'est installée sur ce front.

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 22:50
Sûreté aérienne : coopération franco-suisse pour le sommet de Montreux

 

28/01/2014 Sources : EMA

 

A l’occasion du Sommet international sur la Syrie qui se déroulait du 21 au 23 janvier à Montreux en Suisse, les armées ont contribué au renforcement de la posture permanente de sûreté aérienne (PPS air).

 

Compte-tenu du caractère transfrontalier de l’espace aérien concerné par les restrictions de survol de la zone du sommet international, les autorités suisses ont sollicité les autorités françaises pour la mise en place d’un appui en matière de surveillance aérienne. La France a ainsi mis en place des moyens de l’armée de l’air dédiés ou partagés certaines capacités employées dans le cadre du dispositif permanent visant à l’application des mesures de sûreté aérienne au-dessus du territoire national.

 

Cette demande intervient au titre de l’accord de coopération franco-suisse, déjà mis en œuvre par le passé, afin de sécuriser, par exemple, les sommets du G8 à Evian (2003), de la francophonie à Montreux (2010), ou encore l'Euro 2008.

 

Le dispositif aérien français a été déployé de 19 au 24 janvier à Lugrin en Haute-Savoie. Il était composé de 30 aviateurs et 9 fusiliers commandos. En vol au sein de l’espace aérien français, un avion E-3F AWACS de la base aérienne d’Avord assurait le relais radio, ainsi qu’une capacité de détection complémentaire aux centres de détection et de contrôle. Par ailleurs, 2 hélicoptères Fennec appartenant à l’Escadron Alpilles de la base aérienne d’Orange étaient en alerte depuis la base de Lugrin, en mesure d’intervenir à l’encontre de tout aéronef hostile (mesures actives de sécurité aérienne : faire appliquer une obligation, une restriction ou une interdiction à tout aéronef suspect pénétrant dans la zone surveillée ; et si besoin l’avertir par des tirs de semonce ou le détruire).

 

La PPS est une mission permanente de surveillance de l’espace aérien national confiée au commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), sous l’autorité du Premier ministre.

 

Lors d’événements particuliers comme les sommets internationaux ou les commémorations, le CDAOA met en œuvre à la demande du cabinet du Premier ministre un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA), cela consiste à engager des moyens de détection et d’intervention supplémentaires, afin d’augmenter le niveau de protection aérienne sur une zone géographie particulière. Il s’agit donc d’une adaptation de la PPS s’appuyant sur les moyens de l’armée de l’air.

 

Une autre posture peut être également envisagée : le renfort PPS. Celui-ci fait l’objet d’une demande du CDAOA auprès du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) de l’Etat-major des armées afin d’obtenir des moyens complémentaires pour renforcer le dispositif de protection.

 

La contribution de l'armée de l'air au dispositif suisse de sécurisation de la Conférence Genève II illustre à la fois le dynamisme et la qualité de la coopération militaire bilatérale et le caractère incontournable de la coordination transfrontalière en matière de police du ciel.

Sûreté aérienne : coopération franco-suisse pour le sommet de MontreuxSûreté aérienne : coopération franco-suisse pour le sommet de Montreux
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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 17:50
Le Gripen de Saab dans les turbulences d'un référendum en Suisse

 

 

21/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les Suisses vont voter le 18 mai prochain contre le financement de l'avion de combat suédois. Un vote qui pourrait annuler l'achat controversé du Gripen par Berne.

 

C'est un très beau succès des opposants en faveur de l'achat d'un avion de combat par la Suisse. Près de 100.000 Suisses, soit environ le double des 50.000 signatures requises, ont signé en trois mois en faveur d'un référendum contre l'achat d'un nouvel avion de combat et leur demande a été déposée le 14 janvier auprès du gouvernement, le référendum pouvant se tenir le 18 mai prochain. Cette procédure vise à empêcher l'achat de 22 Gripen du constructeur suédois Saab, un projet décidé par le gouvernement en 2011 et validé l'année dernière par le parlement.

 

Du fait de la décision parlementaire, les opposants, des membres de la gauche, des verts et des anti-militaristes ne pouvaient s'opposer directement à la commande. Ils ont donc choisi de rejeter la loi prévoyant son financement, en moyenne 300 millions de francs suisses (245 millions d'euros) ponctionnés sur le budget de l'armée pendant 10 ans, pour une facture totale annoncée de 3,12 milliards de francs suisses. Les opposants dénoncent également le fait que la version du Gripen retenue est encore en cours de développement et n'existe pas.

 

Saab dans la campagne ?

 

L'alliance anti-Gripen n'a pas manqué d'épingler la "nervosité" des milieux favorables au nouvel avion de combat qui acceptent que Saab s'immisce dans la campagne. Les dons d'une entreprise d'armement étrangère n'ont rien à faire dans une campagne de votation suisse, d'après le comité "non aux milliards pour des avions de combat".

 

Au total, 166 Gripen sont déjà en service dans le monde, dont 100 en Suède, 26 en Afrique du Sud où des soupçons de corruption planent encore, 14 en République Tchèque, 14 en Hongrie et 12 en Thaïlande, selon des chiffres communiqués par le constructeur. Des appareils pour la plupart prélevés dans les stocks de l'armée de l'air suédoise (Hongrie, République Tchèque et Thaïlande) et dont certains ont fait l'objet d'un contrat de leasing (jusqu'en 2026 pour la Hongrie et jusqu'en 2015 pour la République Tchèque).

 

De nouvelles ventes d'occasion ?

 

La Suède disposerait d'environ une cinquantaine d'appareils de première génération (JAS 39A) en stock qui sont proposés sur le marché export, notamment en Malaisie (leasing) ou en Thaïlande (six appareils supplémentaires). Ce serait aussi le cas en Bulgarie (16 appareils), en Hongrie (10 appareils supplémentaires), en République Tchèque (12 appareils supplémentaires) et en Croatie (12).

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:50
Gripen suisse : Le référendum populaire aura lieu le 18 mai

 

20.01.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le Conseil fédéral suisse a annoncé le 17 janvier dernier qu’une « votation populaire » se tiendrait le 18 mai prochain, soumettant notamment aux citoyens suisses le mécanisme de financement des 22 Gripen E que le pays souhaite acquérir.

 

Ce processus fait l’objet d’une loi fédérale qui prévoit la constitution d’un fonds spécial, le fonds Gripen. Celui-ci serait alimenté directement par le budget de l’armée, ponctionné de 300 millions de francs suisses (243 millions d’euros) jusqu’en 2024. Le Conseil fédéral précise toutefois que 50 000 signatures citoyennes sont nécessaires pour que cette loi soit proposée au referendum populaire.

 

La Suisse s’était décidée le 30 novembre 2011 pour l’acquisition de 22 Gripen E, afin de remplacer ses F-5E Tiger vieillissants. Le chasseur du constructeur suédois avait été préféré au Rafale de Dassault Aviation et à l’Eurofighter Typhoon. Le contrat est évalué à 3,1 milliards de francs suisses (2,6 milliards d’euros). Les livraisons sont attendues entre 2018 et 2021. Après des retards dus à des blocages politiques, le Parlement a fini par approuver cet achat le 27 septembre dernier.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:50
Remise du brevet par le général Roos, représentant le CEMAA

Remise du brevet par le général Roos, représentant le CEMAA

 

19/12/2013 Adjudant Jean-Laurent Nijean - armée de l'air

 

Mercredi 11 décembre 2013, une cérémonie de « brevêtation » (terme suisse désignant le macaronnage) s’est déroulée à Brünnen, petite localité de Suisse centrale dans le canton de Schwytz.

 

Macaronnage made in Suisse

 

« J’ai été agréablement surpris par le cadre magnifique. Brünnen est  une ville nichée au bord du lac des Quatre-Cantons, au milieu des montagnes », s’enthousiasme le capitaine Vincent Burgart, premier élève-pilote formé selon le cursus en vigueur dans les forces aériennes suisses. Pour l’occasion, le général Philippe Roos de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air a représenté le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). Cette cérémonie a marqué la fin d’une formation de deux ans. « Les Suisses sont très attachés aux traditions et à la famille. Lors de la cérémonie, chacun d’entre nous a remis une rose à sa mère. Elles ont également été mises à l’honneur lors du discours d’ouverture », rappelle le jeune breveté qui vient de poser ses valises à l’escadron de chasse 1/7 « Provence » de Saint-Dizier.

 

Un aviateur formé à l’heure suisse

 

La première phase, d’une durée de dix mois, s’est déroulée sur l’avion d’entraînement Pilatus PC-7. Lors de la seconde phase, les futurs pilotes de chasse sont formés à bord du Pilatus PC-21, un turbopropulseur à hélice. « Cet avion, qui possède un Mission Computer évolué, présente un système d’arme personnalisé en fonction de l’avion de chasse que nous piloterons, détaille le capitaine Burgart. Lors de nos entraînements, nous pouvons simuler le tir air-air et le tir air-sol. »

 

La formation prodiguée en Suisse au capitaine Burgart permet à l’armée de l’air d’obtenir des éléments d’appréciation qui lui serviront dans la définition du futur syllabus d’entraînement en France.

 

Vers une réforme de l’entraînement du pilote de chasse

 

Pour faire face à la réduction du format de l’aviation de combat à l’horizon 2016, le général Mercier s’oriente vers la différenciation de l'entraînement mise en place au travers du projet Cognac 2016. « La refonte de l'entraînement et de la formation des pilotes de chasse dans le cadre du projet Cognac 2016 est fondamentale, a déclaré le CEMAA lors d’une allocution au Sénat. Ce projet s'appuie sur l'acquisition d'avions d'entraînement turbopropulsés de dernière génération. Il permettrait en outre de diminuer significativement les coûts de fonctionnement de la flotte école de l’armée de l’air. Ils nous permettront de mieux former nos jeunes pilotes et de mettre en œuvre le principe d'un entraînement différencié qui garantira notre aptitude à assurer les missions les plus exigeantes et à soutenir les opérations dans la durée, malgré la diminution de nos formats. »

 

Les réflexions menées prévoient de réduire le nombre de phases et de les étendre. La base aérienne de Cazaux accueillera toujours l’ultime phase de la formation du pilote de chasse.

 

Un point sur la différenciation de l’entraînement

 

La différenciation vise à constituer, au sein de l’aviation de chasse, deux cercles : un « cœur » constitué de 240 pilotes appelés à voler sur Rafale et à exercer toutes les missions, et un deuxième cercle, d’une cinquantaine d’aviateurs, dont l’activité sur Rafale sera réduite mais compensée par des heures de simulateur et de vols sur des avions d’entraînement turbopropulsés de dernière génération. Les pilotes de ce deuxième cercle exerceront les fonctions d’instructeur et pourront, à la suite d’une remontée en puissance programmée, rejoindre les pilotes du premier cercle pour participer à certains types de mission.

 

Premier pilote de chasse français formé en SuissePremier pilote de chasse français formé en Suisse
Premier pilote de chasse français formé en SuissePremier pilote de chasse français formé en Suisse
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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:25
RUAG livre 10 avions au Venezuela

 

18.12.2013 Romandie.com (AWP )

 

Berne(awp) - Le groupe de défense RUAG va livrer dix avions Dornier 228 au Venezuela, a-t-il indiqué mercredi. Les appareils relieront des villages isolés à des centres régionaux du pays. Le montant de la commande n'a pas été dévoilé.

 

La commande se compose de 8 avions neufs et de deux appareils d'occasion Dornier 228-212. Le contrat, signé à Caracas, comprend la vente des avions, mais également la formation et la fourniture de pièces détachées et d'équipements de soutien au sol.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 13:50
Thales EC635 helicopter simulator for Swiss Air Force achieves Level D certification


13/12/2013 thalesgroup.com
 

Thales is pleased to announce that the EC635 helicopter Full Flight Mission Simulator (FFMS) delivered to the Swiss Air Force has achieved JAR FSTD-H* Level D certification issued by Switzerland’s Federal Office of Civil Aviation (FOCA).

The Thales simulator, which is in service at Emmen Air Base, Switzerland, has therefore achieved the highest possible level of FSTD certification. Used to train EC635 helicopter aircrews, this latest-generation simulator meets the Swiss Air Force's specific pilot instruction and training requirements, improves operational effectiveness, raises levels of crew and operator safety and reduces environmental impacts.

The Thales simulator offers an extended range of capabilities, from ab-initio to tactical training, and allows pilots to train for emergency situations and more than 280 different types of equipment failures. It can be used to train aircrews for a broad array of missions including cargo and personnel transport, search and rescue and forest firefighting. Pilots train under highly realistic flight conditions in varied natural settings, including mountain regions. The simulator can reproduce whiteout and brownout situations, terrain-induced turbulence, very low-level flight and complex landing approach profiles.

Night flying conditions with or without night vision goggles can be realistically simulated. The simulator software also incorporates Thales's computer-generated forces application to simulate a broad range of tactical environments.

The projection system offers a field of view of 240 degrees horizontally and 90 degrees vertically. The ThalesView image generation software and associated database enable pilots to train with realistic views of any area in Europe. The whole of Switzerland can be reproduced extremely realistically from a high-resolution aerial imagery database containing details of buildings, roads, power lines and other structures for the entire country.

The EC635 simulator can be coupled to the AS532 Super Puma/Cougar simulator in service with the Swiss Air Force, also developed by Thales, providing pilots with unlimited scope for training exercises involving formation flying and tactical operations.

"This latest-generation simulator, which is now certified to the highest possible level, supports the training of Swiss Air Force EC635 helicopter pilots, offering them an extended array of state-of-the-art and highly realistic training capabilities."
Jean-Jacques Guittard, Vice President for Thales's Training & Simulation business

Thales has delivered more than 110 helicopter simulators to customers in 25 countries around the world.

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