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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 11:50
Entraînement franco-suisse, deux Super Puma sur la base de Payerne

Entraînement franco-suisse, deux Super Puma sur la base de Payerne

07/06/2013 Armée de l'air

 

Du 3 au 7 juin 2013, l’escadron de transport, d'entraînement et de calibration (ETEC 65) de Villacoublay s’est rendu sur la base aérienne de Payerne, en Suisse. L’occasion de réaliser des entraînements conjoints avec leurs homologues suisses sur leur hélicoptère de prédilection, le Super Puma.

 

Cet échange franco-suisse est une opportunité pour l’équipage du Super Puma français déployé de s’aguerrir au vol en montagnes. «Nos collègues suisses évoluent sur le même hélicoptère que notre escadron, explique le capitaine F., pilote et chef du détachement. Nous avons eu la possibilité de croiser les équipages des deux nations et d’apprendre de nos techniques respectives». Peu habitué à évoluer dans ces conditions, les pilotes d’hélicoptères de l’ETEC ont profité de cet exercice pour réaliser des posers jusqu’à 12 000 pieds.

 

Pour la première fois, les Super Puma de l’ETEC ont intégré le dispositif de l’exercice Joint Warrior, organisé en Écosse, en avril 2013. L’escadron participera de nouveau à la deuxième édition de cet entraînement britannique, en octobre prochain.

Un Super-Puma suisse de la base aérienne de Payerne

Un Super-Puma suisse de la base aérienne de Payerne

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 16:50
L’Armée suisse s’entraîne à surmonter un incident en collaboration avec l’Allemagne et l’Autriche

Berne, 07.06.2013 - news.admin.ch

 

L’exercice « ALPENDREIECK » permet aux troupes sanitaires de trois armées de s’exercer à la collaboration à Kempten (DEU). L’accent est principalement mis sur le personnel, le matériel et les processus engagés. L’Armée suisse prend part à l’exercice qui se déroule du 3 au 14 juin 2013 en engageant 41 spécialistes et trois systèmes.

 

Pour la première fois, les trois domaines sanitaires des armées allemande, autrichienne et suisse ont l'occasion de tester en direct la compatibilité de leurs organisations en matière de gestion de blessés et de soins chirurgicaux d'urgence dans un centre de secours. L'exercice « Alpendreieck » est dirigé par le service sanitaire central de la Bundeswehr allemande.

L'Armée suisse y participe avec 41 personnes, parmi lesquelles se trouvent des médecins, des soldats sanitaires, des chauffeurs et du personnel professionnel militaire. Au niveau du matériel, il est prévu qu'un poste de secours sanitaire (ESM 2), des véhicules sanitaires légers, des chars sanitaires et le gestionnaire de poste de secours sanitaire avec le stylo numérique destiné à la gestion des données des patients soient engagés.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:50
Rafale et Super Etandard français encadrent des F-18 Suisse pendant la Air Defense Week 2013 - photo Cyril Davesne / Marine Nationale

Rafale et Super Etandard français encadrent des F-18 Suisse pendant la Air Defense Week 2013 - photo Cyril Davesne / Marine Nationale

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 16:50
Air Defense Week - photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

Air Defense Week - photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

04/06/2013 Marine nationale

 

Après dix jours d’exercice, l’entraînement Air Defense Week s’est achevé le 31 mai 2013. Cet entraînement interallié et interarmées organisé par le Groupe aérien embarqué et mis en œuvre par la Marine nationale s’est déroulé depuis la Base d’Aéronautique Navale de Landivisiau.

 

Du 21 au 31 mai 2013, Français, Suisses et Britanniques ont eu l’opportunité de développer leurs capacités à évoluer ensemble dans le domaine de la défense aérienne, en particulier dans la défense de forces navales. De nombreux moyens ont ainsi été mis en œuvre dans le cadre de cet entraînement opérationnel qui n’avait pu être organisé depuis 2008 en raison de l’activité du groupe aérien embarqué (GAé).

photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

Au terme de l’entraînement, l’heure est au bilan et de nombreuses satisfactions ont été retirées des dix jours d’entraînement opérationnel.

 

Les britanniques ont pu accélérer la formation de leurs équipages, puisque 4 contrôleurs aériens ont été brevetés à l’issue des vols d’entraînement des deux Seaking. Dans le même temps, les aviateurs suisses ont dépassé leurs objectifs d’entraînement et ont su tirer parti des missions réalisées avec les forces maritimes et terrestres. Les unités françaises ont quant à elles su combiner leur expertise et leur savoir-faire avec les nations alliées pour maintenir à haut niveau leur qualification opérationnelle.

Les F18 suisses stationnés sur de la BAN de Landivisiau durant l’exercice Air Defense Week 2013 - photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

Les F18 suisses stationnés sur de la BAN de Landivisiau durant l’exercice Air Defense Week 2013 - photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

Air Defense Week démontre la capacité des forces participantes à conduire des opérations en coalition, tout en intégrant les composantes Air, Mer et Terre au travers de missions complexes et variées, de jour comme de nuit. Cela démontre la nécessité de la coordination et l’interopérabilité des forces et des équipements dans un environnement stratégique où la coopération interalliée et interarmées est de plus en plus importante.

 

Les vols ont donné lieu à beaucoup d’échanges entre Français, Britanniques et Suisses. Les pilotes suisses ont pu apporter une expertise forte concernant la défense aérienne, leur domaine de prédilection, et retirer beaucoup d’expérience lors des exercices maritimes.

Hawkeye au décollage de Landivisau durant l’exercice l’Air Defense Week 2013 - photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

Hawkeye au décollage de Landivisau durant l’exercice l’Air Defense Week 2013 - photo Frederic Duplouich - Marine Nationale

Témoignages du CV Eric Aymard, commandant du Groupe aérien embarqué et de "Teddy", chef des opérations du détachement Suisse

 

«Réaliser un exercice de cette ampleur permet  une richesse et une variété importante des thèmes tactiques et de complexifier les scénarii d’entraînement. Nous avions programmé 350 sorties et en avons effectué 330, ce qui est un taux de réalisation particulièrement satisfaisant.»

 

«Les vols ont donné lieu à beaucoup d’échanges entre Français, Britanniques et Suisses. Les pilotes suisses ont pu apporter une expertise forte concernant la défense aérienne, leur domaine de prédilection, et retirer beaucoup d’expérience lors des exercices maritimes.»

Air Defense Week - photo Cyril Davesne - Marine Nationale

Air Defense Week - photo Cyril Davesne - Marine Nationale

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 12:50
Ruag nomme Markus Zoller CEO de la division Defence

 

 

03.06.2013 Romandie.com (AWP)

 

Zurich (awp) - Le groupe de technologie et d'armement Ruag a nommé Markus Zoller au poste de CEO de sa division Defence et membre de la direction de groupe. Il prendra sa fonction dans le courant du quatrième trimestre 2013 et poursuivra la stratégie de l'entreprise au niveau de la croissance internationale et des relations avec le client principal, le Département fédéral de la défense (DDPS).

 

Ces dernières années, M. Zoller a occupé diverses fonctions de responsabilité au sein d'entreprises internationales comme ABB, Alstom et Siemens. Dernièrement, il était conseiller indépendant et a, à ce titre, dirigé et développé diverses PME.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 06:50
Réseau informatique militaire suisse : neuf milliards prévus d'ici 2021

03.06.2013 Romandie.com (AWP)

 

Berne (awp/ats) - Le projet Network Enabled Operations (NEO) de l'armée, qui vise la mise en réseau de systèmes informatiques afin d'améliorer les engagements militaires, pourrait coûter cher. Selon le Contrôle fédéral des finances (CDF), des investissements de neuf milliards de francs ont été prévus pour la période 2011-2021.

 

Sur ce montant, quatre milliards devraient couvrir les frais d'exploitation. En outre, une quinzaine de milliards au total pourraient être alloués au projet NEO jusqu'à son terme programmé en 2025. Le rapport du CDF, qui date de juillet 2012, a été publié dimanche par la "Sonntagszeitung" sur son site.

 

Contacté par l'ats, le Département fédéral de la défense (DDPS) n'a pas confirmé ces différents montants. Il a indiqué qu'aucune communication ne sera faite avant la fin de l'année.

 

NEO a pour but "de réaliser une plus-value sur toute la palette des engagements possibles de l'armée afin d'obtenir une efficacité décisive", peut-on lire sur le site Internet du DDPS. Les priorités du projet comprennent la défense de l'espace aérien, la guerre électronique et les opérations spéciales. Sur les neuf milliards prévus, environ 5,5 devraient leur être alloués, précise le rapport.

 

Pour la seule défense de l'espace aérien, les investissements sont estimés à hauteur de 4,6 milliards de francs, contre quelque 2,7 milliards pour l'ensemble des activités au sol. Sur ce dernier montant, quelque 800 millions concernent le "réseau d'engagement Défense", qui vise à connecter tous les systèmes importants d'une infrastructure de télécommunications uniforme.

 

209 MILLIONS PROCHAINEMENT

 

Le Conseil fédéral a demandé fin mai au Parlement de libérer 209 millions pour le "réseau d'engagement Défense". La requête est inclue dans le programme d'armement 2013, devisé au total à 740 millions de francs.

 

Il en va de la sécurité informatique de la Confédération et de la protection contre les pirates, avait dit le ministre de la défense Ueli Maurer, précisant qu'une deuxième étape était prévue dans un prochain programme. Le nouveau système, qui sera acquis entre 2014 et 2020, devrait aussi pouvoir augmenter le débit de données et réduire la dépendance par rapport aux exploitants civils.

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 11:35
PHOTOS: IAF Formally Inducts Pilatus Trainers

May 31, 2013 by Shiv Aroor - Livefist

 

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 07:50
Chief Test Pilot VBS armasuisse flies Gripen EF test aircraft Photo Stefan Kalm - saabgroup.com

Chief Test Pilot VBS armasuisse flies Gripen EF test aircraft Photo Stefan Kalm - saabgroup.com

LINKOPING, Sweden, May 30 (UPI)

 

Swedish defense company Saab is conducting meetings with Swiss firms to discuss potential business opportunities.

 

The talks are part of the company's effort to obtain a deal with the Swiss government for the procurement of 22 Gripen-E fighters.

 

The marketing/business opportunities tour involves industrialists in 10 regions of the country.

 

The decision to procure Gripen has not yet been taken by the Swiss government," Peter Kuratli, director of the St. Gallen Office for Economy and Labor said. "However, for any industrial cooperation to be long-term, work has to start early.

 

"I ... welcome the industry in the regions of St. Gallen, Thurgau and the Appenzell region to evaluate the subject and take the decisions that they feel appropriate."

 

Added Beat F. Brunner, member of the board of the industry association Swissmem: "To generate business for the Swiss industrial and technological base must happen in an effective way and as a long-term strategy. This is even more important when it comes to doing business with the defense and security industry."

 

If Switzerland decides to acquire the Swedish fighters, Saab would be required provide Swiss industry with business equal to the value of the Gripen contract.

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 18:35
India: IAF Inducts Basic Trainer Aircraft Pilatus PC 7 MKII
1 june 2013 Pacific Sentinel
 
The IAF’s premier Academy located at Dundigal, Hyderabad on 31 May 2013 witnessed the unveiling of Pilatus, PC 7 Mk II, by the honorable Raksha Rajya Mantri, Shri Jitendra Singh thereby formally inducting the aircraft into the service. Three PC-7 MK II aircraft got airborne in a vic formation led by Group Captain RS Nandedkar to put up a brief display for the audience. This marked the first formal flight of the Basic Trainer Aircraft over the skies at the Air Force Academy in Hyderabad. This was followed by handing over of technical documents of the aircraft by Air Commodore Nagesh Kapoor, Chief Instructor (Flying) to Hon'ble RRM, Shri Jitendra Singh. 
 
After unveiling the new Basic Trainer aircraft, the Hon'ble Raksha Rajya Mantri said, “The induction of PC-7Mk II as Basic Trainer Aircraft in Indian Air Force is a very important landmark in our nation’s quest to modernise its Armed Forces. 
 
As part of the ongoing transformation, IAF is being equipped with cutting edge technology and state of the art aircraft and systems. However, the need to train our ab-initio pilots on modern trainers is crucial to prepare them for the exacting requirements of combat flying. 
 
With unveiling of Basic Training Aircraft (BTA), we usher in a new era. Imparting high quality flying training to our budding pilots will ensure proficient handling of more sophisticated aircraft in their demanding roles. PC-7 MK-II and its associated training infrastructure comprising of simulators and training modules promises higher safety standards while developing the critical skills in military aviation. The aircraft, with its excellent handling characteristics, user friendly onboard instrumentation and modern navigation systems, is ideally suited for IAF’s training requirements. 
 

 

On behalf of the Government, I assure the nation that no effort will be spared to equip IAF with the latest training aids and infrastructure. Funds will never be an impediment and today’s induction is one such instance to prove this”. 
 
Noting the induction of PC7 MK II as IAF’s Basic Trainer Aircraft to be a proud moment, the Air Chief said, “This event is a significant milestone in IAF’s transformation into a modern multi-spectrum strategic force. It is my responsibility to ensure that our pilots and technicians operate the best trainer in the world, the nation can afford. Pilatus will prove to be the ideal platform that will train the ab-initio trainees about the nuances of basic flying and expose them to modern avionics and nav aids. This trainer will provide a solid foundation and facilitate a seamless transition from ab-initio stage through intermediate and advanced stages into full-fledged operational flying for all streams. 
 
I take this opportunity to thank the government and in particular the Hon’ble Raksha Mantri for recognizing IAF’s urgent training requirements and for extending a very prompt response to the same. A special mention to MoD for providing an active interface with all stakeholders and facilitating fruition of the project in record time.” 
 
The PC-7 MK II aircraft would be used for Basic Training of all pilots of the Indian Air Force, in addition to the pilots of the Indian Navy and the Coast Guard. Till now this role was performed by the reliable but ageing workhorse, the HJT-16 Kiran aircraft. Ready to receive the new Basic Trainer that will bring in a much awaited augumentation of IAF’s training capacity, a comprehensive infrastructure upgrade is already underway at the Air Force Academy. 
 
A total of 75 aircraft have been contracted from Pilatus, Switzerland. The procurement of PC 7 MkII was approved by the government in May 2012 and the first batch of PC-7 Mk II arrived at the Academy in February this year as a part of accelerated induction plan. The first batch of Flight Cadets would start their training on PC-7 MK II from July onwards. 
 
Also present on the occasion were service and civil dignitaries including Chief Secretary Andhra Pradesh, Dr PK Mohanty, Ambassador of Switzerland Mr Linus Van Castelmur and Air Officer Commanding-in-Chief, Training Command Air Marshal Rajinder Singh.
 
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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 11:55
Air Raid à Drachenbronn

Air Raid à Drachenbronn

29/05/2013 Armée de l'air

 

L’équipe de la base aérienne 107 de Villacoublay a remporté le challenge Air Raid 2013 organisé par la base aérienne 901 de Drachenbronn (Alsace). Les vainqueurs ont reçu le trophée des mains du colonel Guislain Parsy, délégué aux réserves de l'armée de l'air.

Retour sur l’exercice «Air Raid» 2013

Cet exercice, inscrit au programme des activités d’entraînement des personnels d’active et de réserve, est co-organisé chaque année par l'armée de l'air, l’association nationale des officiers de réserve de l’armée de l’air (ANORAA) et l’association nationale des sous-officiers de réserve de l’armée de l’air (ANSORAA).

Retour sur l’exercice «Air Raid» 2013

Cette année, 200 militaires issus de toutes les bases aériennes de métropole, ainsi que quatre équipes étrangères (Allemagne, Belgique, Canada et Suisse) se sont affrontées au cours des quelque 64 ateliers disséminés sur les 45 km du parcours entre la base aérienne 901, ses alentours et le camp de Bitche. Les participants ont ainsi enchaîné les activités physiques et militaires (course d’orientation, combat, tir, survie, etc.).

Deux militaires canadiens remontent un Famas à l'aveugle

Deux militaires canadiens remontent un Famas à l'aveugle

Un exercice à l'objectif triple

Retour sur l’exercice «Air Raid» 2013

Air Raid permet la validation et la mise en application des acquis militaires du personnel de la réserve opérationnelle. L’exercice favorise et développe les contacts et les échanges entre le personnel d’active et de réserve des différentes armées françaises et alliées. Il répond également aux attentes des jeunes réservistes en proposant des activités de terrain et renforce l’esprit de cohésion et de défense des membres d’associations d’officiers et sous-officiers de réserve.

Air Raid 2013 à Drachenbronn - briefing de nuit

Air Raid 2013 à Drachenbronn - briefing de nuit

La prochaine édition de ce challenge aura lieu sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier du 3 au 5 octobre 2014 . Elle sera associée aux commémorations du centenaire du début de la Première Guerre mondiale.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 15:55
Deux Rafale de la flottille 12F viennent juste de quitter la piste de la BAN de Landivisiau pour le premier créneau d’entraînement de l’exercice Air Defense Week 13 le 21 mai

Deux Rafale de la flottille 12F viennent juste de quitter la piste de la BAN de Landivisiau pour le premier créneau d’entraînement de l’exercice Air Defense Week 13 le 21 mai

28/05/2013 Marine nationale

 

Depuis le 21 mai et jusqu’à la fin du mois, l’entraînement «Air Defense Week» réunit sur la base de l’aéronautique navale de Landivisiau les forces suisses, britanniques et françaises. Air Defense Week est un entraînement interarmées de défense aérienne, de maîtrise de l’espace, de détection et d’attaque autour des frégates française Cassard et britannique HMS Diamond.

 

Premier entraînement de ce type depuis 2008, cet exercice permet d’éprouver la coordination et l’interopérabilité des forces et des équipements, dans un environnement stratégique où la coopération interalliées et interarmées est de plus en plus nécessaire. Les forces armées évoluent dans un environnement lors des engagements réels.

 

La Marine nationale a déployé à cette occasion la frégate anti-aérienne Cassard, le groupe aérien embarqué avec 12 Super Étendard Modernisé, 12 Rafale Marine et 1 Hawkeye et des avions de patrouille maritime Atlantique 2.

 

Les entraînements, interrompus pour préserver l’environnement riverain de la base pendant le week-end, ont repris dès lundi matin et se poursuivront jusqu’à la cérémonie de clôture, le 30 mai

Briefing opérationnel tri-national de l'entraînement Air Defense Week

Briefing opérationnel tri-national de l'entraînement Air Defense Week

À la fin de la première semaine d’entraînement, le lieutenant de vaisseau Matthieu Boulinguez, responsable opérations de la planification et de la conduite de l’exercice, et «Teddy», chef des opérations du détachement suisse, tirent un premier bilan.

 

(Question au LV Boulinguez) Pouvez-vous nous dire quel était l’objectif de cette semaine du point de vue du GAÉ (groupe aérien embarqué)?

 

«Ce type d’entraînement est capital pour le GAÉ, afin de maintenir un niveau 100 % opérationnel pendant l’arrêt technique actuel du porte-avions. L’opération fait d’ailleurs suite aux exercices d’appui aérien « Gallic Marauder » organisés au pays de Galles en mars par le GAÉ, et au déploiement «Joint Warrior» en Écosse, centré sur la projection de puissance. Cette semaine, nos pilotes se concentrent sur les missions air-air, la protection des forces navales, et les scénarios d’attaque.»

 

Comment se passe l’organisation des entraînements dans le cadre de cette coopération internationale et interarmées?

 

«Au moment de lancer les invitations aux forces suisses et britanniques, nous avons demandé à nos partenaires quels étaient leurs besoins d’entraînement réels. Nous avons organisé ensemble la répartition des forces sur les 4 vols journaliers de niveau de difficulté divers.

Par exemple, il y a des entraînements à 2 contre 2, qui sont parfaits pour les jeunes pilotes, mais aussi des scénarios plus complexes, avec une vingtaine d’avions mobilisés pour simuler une attaque contre une frégate. Nous conservons une grande souplesse pour que chacun et chaque délégation y trouve son compte.»

 

L’armée de Terre prend également part à cet entraînement de défense aérienne. Quelles sont ses activités?

 

«Grâce à la liaison 16 mise en place sur la base de Landivisiau, l’armée de Terre, les chasseurs et les bâtiments bénéficient d’un réseau commun. L’armée de Terre s’est déployée avec ses stations NC1 reliées au radar Martha. Son entraînement est centré sur le maniement des missiles sol/air Mistral, grâce aux aéronefs qui circulent dans leur volume de portée.»

 

Quel bilan tirez-vous des vols de ces premiers jours et quelles sont vos attentes pour la suite?

 

«Le bilan est très positif. Notamment sur la disponibilité globale des appareils et la réalisation des sorties prévues, qui sont excellents. Le retour des flottilles et des bâtiments engagés est également très satisfaisant : chacun a le sentiment de retirer de ces entraînements ce qu’il était venu y chercher.

Concernant le reste de la semaine, nous allons profiter de la confiance consolidée par les premiers vols communs pour renforcer l’interopérabilité et la synergie des forces des différentes armées britannique, suisse et française.»

             

Un F18 suisse se prépare sur la piste alors qu’un Rafale Marine décolle en arrière plan dans le cadre de l’entraînement Air Defense Week

Un F18 suisse se prépare sur la piste alors qu’un Rafale Marine décolle en arrière plan dans le cadre de l’entraînement Air Defense Week

(Question à «Teddy») Teddy, quelles sont les raisons qui ont poussé la Suisse et 7 de ses chasseurs F18 à participer à cette semaine d’exercice?

 

«Tout d’abord, nous avons beaucoup de jeunes pilotes et une volonté de perfectionner notre capacité de défense et de combat aérien dans un profil de vol différent du profil habituel suisse : au dessus de la mer.

Nous avions l’habitude de travailler avec l’armée de l’Air française, mais c’est la première fois depuis 2003 que nous rejoignons des exercices d’une telle ampleur également avec la Marine. L’expérience est fructueuse.»

 

Quel est votre ressenti sur ce début d’exercice et vos attentes pour la suite?

 

«Les premiers jours de vol ont donné lieu à beaucoup d’échanges entre français, britanniques et suisses. Les pilotes suisses peuvent apporter une expertise forte concernant la défense aérienne, leur domaine de prédilection, et retirer beaucoup d’expérience de ces exercices maritimes.

Dans les jours qui suivent, nous allons continuer à améliorer l’interopérabilité et la coordination entre les participants.»

 

Un hélicoptère Sea King du détachement anglais présent sur la base de Landivisiau pour l’exercice Air Defense Week 13 participe au premier créneau d’entraînement le 21 mai

Un hélicoptère Sea King du détachement anglais présent sur la base de Landivisiau pour l’exercice Air Defense Week 13 participe au premier créneau d’entraînement le 21 mai

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 07:50
Suisse : Le Conseil fédéral approuve le programme d’armement 2013

Berne, 22.05.2013 – news.admin.ch

 

Le Conseil fédéral a adopté le message sur l’acquisition de matériel d’armement 2013 ( programme d'armement 2013 ) à l'attention du Parlement. Avec le programme d'armement 2013, le Conseil fédéral propose aux Chambres fédérales de réaliser cinq projets pour un montant de 740 millions de francs.

 

Le Conseil fédéral veut mettre à disposition de l'armée et des organes nationaux de gestion des crises des télécommunications fonctionnant également dans de tels cas, avec le « réseau d'engagement Défense ». Il s'agit par ailleurs de poursuivre l'acquisition d'un « système de pont d'appui » initialisée en 2011, ainsi que celle d'une « nouvelle génération de véhicules ». Les stocks de pièces de rechange pour des systèmes aéronautiques et des systèmes de véhicules seront par ailleurs adaptés en procédant à des « améliorations et optimalisations de la disponibilité des systèmes », et la protection de la troupe sera améliorée avec des « véhicules protégés de transport de personnes » supplémentaires.

 

Réseau d'engagement Défense, 209 mio. Fr.
Les systèmes de télécommunications, d'aide au commandement et d'informatique que met en oeuvre aujourd'hui l'armée sont très hétérogènes et insuffisamment protégés. Le réseau d'engagement Défense ( réseau eng D ) existant doit être renouvelé et complété pour permettre la connexion de tous les systèmes importants pour l'engagement, à l'aide d'une infrastructure de télécommunications protégée et uniforme. Les objectifs consistent à empêcher l'accès au réseau aux tiers non autorisés, à augmenter le débit de données disponible et à réduire la dépendance d'exploitants civils. Avec le réseau d'engagement Défense et les systèmes fixes et mobiles qui lui sont raccordés ( tels que les systèmes de surveillance de l'espace aérien ou les systèmes d'alarme de la population ), l'armée, la Confédération et les cantons disposent d'un système d'aide au commandement et d'informatique interconnecté et résistant aux situations de crise.

source news.admin.ch

source news.admin.ch

Système de pont d'appui 45 m, 86 mio. Fr.
Le retrait du service du char-pont 68 s'est achevé à la fin de 2011. Le pont fixe 69 a également dû être réformé à la fin de 2012 pour des raisons de sécurité. Les troupes du génie ne disposent ainsi plus d'aucun moyen de franchir dans un délai de quelques heures, avec des véhicules à roues ou à chenilles, des obstacles jusqu'à une largeur de 45 m avec un système ne nécessitant pas d'appui intermédiaire.
Les système de pont d'appui 45 m dont l'acquisition est demandée complétera l'acquisition initiale approuvée avec le programme d'armement 2011 et augmentera le nombre de formations pouvant être équipées de ce système.

 

Nouvelle génération de véhicules, 74 mio. Fr.
De nombreux véhicules actuellement en service dans l'armée ont atteint la fin de leur durée d'utilisation économiquement indiquée. La poursuite de l'exploitation n'est possible qu'en prenant en compte des coûts de maintenance élevés et des pannes imprévisibles. Vu le besoin prévisionnel de remplacement jusqu'en 2015, le processus de renouvellement continu initialisé avec le programme d'armement 2010 se poursuit avec les 960 véhicules / systèmes dont l'acquisition est demandée.
Concernant les camions, il s'agit en première ligne d'acquérir 100 véhicules nécessaires à l'accomplissement de tâches-clés et qui permettent, en plus, de couvrir plus efficacement les besoins de transports à l'aide d'une plus petite flotte de véhicules. Les 360 voitures de livraison et 500 remorques à 1 essieu dont l'acquisition est demandée sont destinées à remplacer des véhicules similaires qui ont atteint la fin de leur durée d'utilisation.

 

Amélioration et optimisation de la disponibilité de systèmes, 149 mio. Fr.
L'armée ayant vécu de la substance ces dernières années spécialement dans le domaine de la maintenance, et vu la nécessité d'adapter le stock final de pièces détachées de certains systèmes en raison de la prolongation de leur durée d'utilisation, d'importantes acquisitions de matériel de rechange sont nécessaires aujourd'hui.
Pour pouvoir optimaliser la disponibilité matérielle des avions de combat F / A-18 et garantir l'engagement des véhicules Puch, Duro et Steyr jusqu'à la fin de leur durée d'utilisation, le Conseil fédéral veut adapter les stocks de pièces de rechange. L'amélioration de la sécurité d'approvisionnement, surtout pour les pièces de rechange et les pièces d'usure, garantit durablement la disponibilité requise de ces flottes d'aéronefs et de véhicules pour l'engagement et l'instruction.

 

Véhicule protégé de transport de personnes ( GMTF ), 3e tranche, 222 mio. Fr.
L'armée doit disposer d'un véhicule garantissant la protection, la mobilité et la capacité des chefs à conduire aussi bien dans des situations non militaires qu'en présence de violence militaire ouverte. Le véhicule protégé de transport de personnes ( GMTF ) tient compte de ce besoin.
Dans le cadre du programme d'armement 2008 et du message complémentaire au programme d'armement 2010, le Parlement a approuvé l'achat de 290 GMTF, au total, en complément à la flotte de chars de grenadiers à roues 93. Toutefois, même après leur introduction qui sera terminée à la fin de 2013, il ne sera pas possible de doter simultanément de GMTF ou de chars de grenadiers à roues 93 l'ensemble des 20 bataillons d'infanterie. L'acquisition de 130 véhicules supplémentaires permettra d'augmenter la part des bataillons pouvant en être équipés.

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 11:50
L'Air Defense Week commence ce mardi à Landivisiau (Finistère)

21.05.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

A vos objectifs, spotters du Breizh Spotting Team (et d'ailleurs)! La base aéronavale de Landivisiau accueille l'"Air Defense week". Cet exercice interallié et interarmées est organisé cette année par la Marine française, de ce mardi 21 mai au vendredi 31 mai.

 

La Marine nationale engage plusieurs différents moyens dont la frégate anti-aérienne Cassard. Le groupe aérien embarqué sera composé de 12 Super Etendards Modernisés, 12 Rafale Marine et 1 Hawkeye. Enfin, des avions de patrouille maritime ATL2 et un hélicoptère Caïman Marine compléteront le dispositif mis en place par la Marine.

 

Durant cet entraînement, les Français, Suisses (ça va les changer du lac Léman) et Britanniques développeront leurs capacités à opérer conjointement dans le domaine de la défense aérienne. La Suisse mettra en œuvre sept chasseurs F18 et la Grande-Bretagne deux hélicoptères Seaking et sa frégate de défense antiaérienne HMS Diamond.

 

Premier du type depuis 2008, cet exercice a pour but de confronter les tactiques utilisées par les nations mettant en oeuvre des flottes de premier plan et de développer la capacité des différentes composantes terrestres, aériennes et maritimes françaises à opérer conjointement dans une même opération.

L'Air Defense Week commence ce mardi à Landivisiau (Finistère)

Dans la logique constante de préserver l'environnement autour de la base de Landivisiau, durant les dix jours d'entraînement, les espaces aériens se situeront principalement au-dessus de la mer. Mais il faudra bien prendre l'air et se poser. La Marine a donc prévenu les riverains dont certains continuent de demander le départ irrémédiable des flottilles, ce que le Livre blanc n'anticipe pas.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:50
Ueli Maurer plaide pour une école de recrues de 18 semaines

13 mai 2013 - swissinfo.ch

 

Le ministre de la défense Ueli Maurer souhaite une école de recrues de 18 semaines au lieu de 21 et une armée réduite à 100'000 hommes. Mais une réduction des effectifs signifie en fin de compte une baisse de la sécurité, estime-t-il.

 

Le projet de réduction de la troupe a pour conséquence que la Suisse ne disposera plus d'armée pendant plusieurs semaines par année, a déclaré Ueli Maurer lors d'une rencontre avec les médias à Mägenwil (AG). Du point de vue de la sécurité, on s'aventure sur un terrain glissant, estime-t-il.

 

L'armée de l'avenir devra tout de même être plus mince et plus flexible, selon le président de la Confédération. Dans ce but, l'effectif doit passer d'actuellement 180'000 hommes à 100'000. L'école de recrues durerait 18 semaines au lieu de 21 et le nombre de jours de formation serait réduit à 225 au lieu de 260. Les cours de répétition s'effectueraient en deux semaines au lieu de trois.

 

Places d'armes remises en question

 

Ce redimensionnement fait partie du projet "Développement de l'armée" (DEVA), dont la presse s'est déjà fait l'écho. Des spéculations sur la fermeture de places d'armes ont aussi été lancées.

 

Face à l'ampleur de la réforme de l'armée, ce sont des "détails qui peuvent avoir une importance locale", estime Ueli Maurer, qui n'entend pas spéculer sur l'avenir de l'une ou l'autre place d'armes.

 

Le chef du DDPS s'est en revanche avancé sur le futur concept logistique: les dépôts de matériel seront à nouveau décentralisés afin de pouvoir rapidement équiper la troupe. Les cinq centres de logistique actuels doivent être complétés par plusieurs autres emplacements.

 

Consultation en juin

 

Ces mesures doivent permettre à l'armée de réagir immédiatement aux situations extraordinaires. Pour Ueli Maurer, il s'agit moins de conflits défensifs que de catastrophes naturelles par exemple. Aussi, le soutien à la population civile sera l'une des tâches principales de l'armée du futur.

 

La modification de la loi sur l'armée sera mise en consultation en juin, selon le ministre de la défense. La réforme de l'armée doit débuter en 2016 et se terminer en 2020.

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 20:03
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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 16:40

Gripen EF Photo Stefan Kalm - saabgroup.com SKA0070 355x236

 

Sept. 14, 2012 defense-aerospace.com

(Source: Saab Gripen International blog; posted Sept. 12, 2012)

 

According to a news report in the Swedish daily Business World, Saab’s Head of Gripen Exports Eddy de la Motte says that Saab’s goal is to export at least 300 Gripens within the next ten years.

 

“If this objective is achieved, Saab will have 10 percent of the available market,” he added.

 

Eddy de la Motte also said that Saab’s visions include the establishing of Gripen NG as the world’s leading single engine multirole combat fighter, and to launch a Sea Gripen version for selected markets, within a joint development programme.

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 07:55
Le Gripen, un avion où tout reste à faire

En août 2008, sur les vingt-six vols d’essai effectués par l’armée suisse, le Gripen a atterri quatre fois avec la réserve de fuel en dessous du minimum de sécurité.

 

12.05.2012 Par Titus Plattner (Le Matin)

 

Sur les 98 améliorations exigées par la Suisse, seules 7 ont pu être installées sur le prototype du futur Gripen testé la semaine passée. L’avion pourrait ne pas être livré avant 2023 et ses faiblesses resteront telles qu’elles remettent en question les procédures pour protéger l’espace aérien.

 

La mission du mercredi 13 août 2008 promettait pourtant d’être simple. Un avion au nord des Alpes vole en direction du Tessin et il s’agit de l’intercepter. Pour ce faire, l’équipe d’évaluation a placé le Gripen D immatriculé 39-822 en alerte sur la base militaire de Sion. Le tarmac est sec, il fait grand beau. Aux commandes de l’avion de chasse, le pilote d’essai suisse Peter Merz, alias «Pablo»; derrière lui, celui de Saab, le fabricant du Gripen, pour veiller à ce que tout se déroule bien. Après avoir décollé comme prévu à 15 h 32, l’avion suédois passe en vitesse supersonique pour se stabiliser à Mach 1,42. Mais tout à coup, en pleine phase d’approche: «Bingo Fuel»! Le voyant de l’alarme carburant placé sur la gauche du cockpit montre qu’il faut interrompre la mission et rentrer à la base.

 

Le Gripen est arrivé de justesse au contact du F/A-18 à intercepter, mais n’a pas pu intervenir et a dû se poser à Emmen (LU). Au sol, le chef des Forces aériennes suisses Markus Gygax est stupéfait: exclu d’acheter une telle casserole volante. En comparaison, le Rafale français, testé dans les mêmes conditions deux mois plus tard, a réalisé l’interception, est rentré à Sion, et a encore pu réaliser avec succès un autre exercice. Sur les vingt-six vols d’essai effectués à l’époque par le Gripen, l’avion a atterri quatre fois avec la réserve de fuel en dessous du minimum de sécurité.

 

Heureusement, le ministre de la Défense Ueli Maurer jure qu’il n’achètera pas ce Gripen-là, mais une version améliorée: le Gripen E/F. Son moteur est 33% plus puissant, il dispose d’une électronique de bord entièrement revue, peut emporter davantage d’armes et surtout… 46% de fuel en plus. Pour le conseiller fédéral, il n’y a aucun problème: c’est un peu «comme si on faisait du tuning sur une voiture», aime-t-il à répéter.

 

Des tests pour la galerie Malheureusement, tout n’est pas si simple. «Le Matin Dimanche» a obtenu la liste des 98 améliorations à apporter. Elle nous a été fournie par un whistleblower, employé de la Confédération, et nous l’avons fait valider par trois sources dignes de foi. Contacté, le Département de la défense n’a pour sa part pas souhaité prendre position sur cette liste confidentielle.

 

A ce stade, comme le montre notre infographie, seuls six de ces upgrades ont été testés en vol (vert). Le reste est soit à l’état de prototype (orange), soit encore sur plans (rouge). Le Gripen NG Demonstrator – l’avion censé prouver la faisabilité des améliorations du futur appareil – est certes équipé du nouveau réacteur F414G de General Electric, mais il ne dispose pas des nouvelles ailes. Redessinées à l’ordinateur, plus épaisses de quelques centimètres, elles permettront d’accueillir quelques pour-cent de kérosène supplémentaires, en plus des trois gros réservoirs largables de 450 gallons (1700 litres). Lors des essais en vol réalisés du 2 au 4 mai à Linköping en Suède, la délégation suisse aurait justement voulu tester au moins ces fameux réservoirs. Car ils sont essentiels pour atteindre l’autonomie suffisante à la surveillance d’une zone, tâche que l’armée assume par exemple lors du Forum de Davos. Mais, au final, «les gens de Saab ont refusé», rapporte une de nos sources. Avec les trois réservoirs externes, l’avion aurait été trop freiné. «Il n’était pas nécessaire d’avoir des réservoirs de 450 Gallons pour les missions effectuées», rétorque le porte-parole d’Armasuisse Kaj-Gunnar Sievert.

 

Malgré ce poids en moins, le pilote d’essai d’Armasuisse Bernhard Berset n’a pas réussi à dépasser Mach 1.34, selon notre informateur. Il faut dire que le réacteur, qui doit permettre à l’avion d’atteindre Mach 2.0, n’a pu être poussé qu’aux trois quarts de ses possibilités, les arrivées d’air du Gripen NG n’ayant pas encore pu être agrandies. Les contraintes auxquelles les pilotes suisses ont pu soumettre l’avion étaient limitées sur de nombreux autres points. Et les nouveaux missiles AMRAAM et IRST montés sur l’avion n’étaient en réalité que des attrapes. Les vrais missiles, eux, sont loin d’être opérationnels.

 

«C’est comme si on essayait une nouvelle voiture, mais que le garagiste vous disait que vous n’avez pas le droit de dépasser 80 km/h, ni de prendre des virages trop serrés… et que pour la nouvelle radio avec GPS, il vous faudra repasser dans six ans», se désole l’une de nos sources. Seulement, l’essentiel à Linköping n’était pas de tester l’avion. Il s’agissait plutôt de faire bonne figure face aux médias: une partie des tests qui devaient être menés lors du quatrième vol a même été sacrifiée pour un nouveau shooting photo. Les images prises lors du vol précédent, souffle notre informateur, n’étaient pas assez belles.

 

Des témoignages accablants Le Gripen NG ne dispose pas non plus du nouveau radar, qui alourdirait de 200 kilos l’avant de l’appareil et le ferait piquer du nez. «Pour l’accueillir, il faudra allonger le futur Gripen E/F de 37 centimètres», explique Björn Danielsson, ancien pilote militaire suédois, aujourd’hui consultant chez Saab. En clair, il faut construire un nouvel avion. Du coup, l’exercice n’a plus rien à voir avec le tuning annoncé par Ueli Maurer. «Plutôt que de modifier de vieux Gripen C/D, il est beaucoup plus rationnel de construire de tout nouveaux appareils», a ainsi admis Jürg Weber, chef du projet de remplacement des Tigers (TTE) chez Armasuisse. C’était le 21 février, devant la sous-commission de la politique de la sécurité chargée d’enquêter sur le sujet. Une quinzaine de cadres du Département de la défense (DDPS) s’y sont déjà exprimés. Des procès-verbaux de ces auditions ont circulé au sein de l’administration et «Le Matin Dimanche» a pu les consulter.

 

Ils mettent en évidence les imprécisions du ministre de la Défense, depuis la publication par notre journal des deux rapports confidentiels des Forces aériennes le 12 février dernier, qui dévoilaient les performances insuffisantes du Gripen, même avec ses 98 upgrades. En conférence de presse du 14 février, Ueli Maurer, avait par exemple prétendu que ces documents étaient «complètement datés». Depuis, plusieurs responsables ont contredit cette affirmation pour assurer devant la sous-commission parlementaire que «ces rapports restent les seuls valables». Et que les qualités du futur Gripen sont toujours à démontrer. «On ne trouvera rien dans ces rapports qui pourra soutenir la décision», a par exemple déclaré lors de son audition du 3 avril Gérald Levrat, ingénieur en chef de l’équipe d’évaluation opérationnelle des Forces aériennes. Des Forces aériennes qui, on le sait, ont recommandé le Rafale, avec comme alternative l’Eurofighter. Les auditions devant la sous-commission ont permis d’établir que l’état-major de planification de l’armée, tout comme la direction du projet TTE chez Armasuisse, ont également proposé le Rafale, puis l’Eurofighter. En fait, ce n’est visiblement qu’après d’intenses discussions avec ses subordonnés que Jürg Weber a finalement «décidé d’accepter le Gripen», selon ses propres mots. Prétendre, comme l’a fait Ueli Maurer, que l’ensemble de l’armée fait bloc derrière ce troisième choix ne correspond tout simplement pas à la réalité.

 

Moins bon que le F/A-18 Les performances du Gripen, «y compris dans sa future version E/F», resteront en effet très «moyennes», selon les déclarations de Gérald Levrat devant les parlementaires: «Un peu comme un couteau qui ne coupe pas bien. On peut couper une ficelle, mais si c’est plus dur, on y arrivera plus difficilement.» Lors de son quatrième passage devant la sous-commission, le 24 avril 2012, le chef de projet TTE Jürg Weber, de son côté, a fini par concéder que les faiblesses du Gripen nécessiteraient «peut-être un changement de doctrine d’engagement».

 

Quand, aujourd’hui, un F/A-18 décolle de Payerne et vole à pleine puissance jusqu’à Davos, il lui reste encore assez de fuel pour intervenir sur place. «Avec le Gripen, ça peut devenir serré, a admis Jürg Weber […] Et il faudra peut-être patrouiller en permanence au-dessus de Davos pour pouvoir y intervenir.» Mais, selon lui, on trouvera certainement des solutions pour pouvoir remplir raisonnablement cette mission de police aérienne, «même si ce ne sera pas aussi efficacement qu’avec les autres avions ou le F/A-18».

 

Risques importants Outre des performances en dessous du F/A-18 – vieux de quinze ans –, le Gripen E/F présente un risque industriel très important. L’ingénieur en chef Gérald Levrat, trente ans d’expérience dans le test de matériel aéronautique, l’a expliqué de façon limpide: «En général, le vendeur assure qu’il livrera le meilleur matériel possible. Mais il y a toujours un écart entre ce qu’on voulait et ce qu’on reçoit.»

 

Sur le Gripen E/F, a-t-il confirmé, 70% des composants sont nouveaux. Pendant le développement, des problèmes peuvent survenir. Les exigences peuvent avoir été mal comprises, un bug peut être accidentellement introduit par un programmeur, le fabricant peut refuser certaines modifications pour éviter des dépassements de coûts.

 

«Saab a offert un prix fixe», rétorquent en chœur les responsables du DDPS, affirmant ainsi que le risque financier n’existe pas. Malheureusement, cette garantie n’est pas une assurance tous risques. Pour mémoire, l’avion de transport militaire européen A400M avait, lui aussi, été vendu à un tarif fixe. Mais rapidement, des problèmes de développement sont apparus. Après la renégociation des contrats, le surcoût atteint aujourd’hui 38% et le retard sur le calendrier initial est de quatre ans.

 

Les retards, justement, sont pratiquement assurés avec le Gripen. Selon la planification actuelle, qui vient d’être reportée de deux ans, les vingt-deux jets devraient être livrés dès 2018. Mais au rythme où vont les choses, Saab risque de repousser la livraison du premier Gripen E/F «conforme à ce qui a été demandé, à 2020 ou 2023», a déclaré Gérald Levrat devant la sous-commission parlementaire.

 

Recommencer de zéro Selon Frieder Fallscheer, en charge des systèmes des Forces aériennes à l’état-major de planification, si les engagements devaient ne pas être tenus, «tout le processus de sélection d’un avion de combat pourrait redémarrer de zéro», a-t-il lâché devant la sous-commission.

 

Mais on n’en arrivera certainement pas là. Sur les huit membres de la sous-commission, il n’y a plus que Hans Fehr – un ami d’Ueli Maurer – qui soit toujours convaincu par le choix du Gripen. Lors de la reddition de leur rapport, fin juin, les autres devraient proposer qu’une nouvelle offre soit demandée aux trois avionneurs, pour un montant fixe. Quitte à descendre en dessous du nombre de vingt-deux avions. L’évaluation devrait ensuite tenir compte de l’efficacité opérationnelle de chacun des trois types d’avions. La différence est en effet telle entre les appareils qu’il faut nettement moins de Rafale ou d’Eurofighter pour assurer le même travail qu’avec des Gripen E/F. Environ quinze pour vingt-deux selon des calculs faits en 2009 par l’armée. En mission de police aérienne, par exemple, les deux premiers appareils sont capables de rester 180 minutes en vol, contre 120 minutes pour le futur Gripen. Pour autant que les Suédois parviennent à tenir leurs promesses.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 20:05
photo S. Fort

photo S. Fort

 

14.02.12 LEMONDE.FR avec Reuters

 

La Suisse s'est dite prête, mardi 14 février, à examiner une nouvelle offre de la part de Dassault Aviation dans le cadre de l'appel d'offres portant sur le renouvellement de ses avions de chasse, tout en défendant le choix de l'appareil Gripen du constructeur suédois Saab. "Nous avons demandé au groupe français de nous soumettre une offre vraiment concrète", a déclaré Ueli Maurer, le ministre de la défense suisse, lors d'une conférence mardi.

Le département fédéral de la défense réagissait à un rapport confidentiel, divulgué dimanche par les médias suisses, qui a met en exergue les faiblesses de l'appareil du constructeur suédois Saab, retenu par le gouvernement. Berne avait annoncé fin novembre avoir choisi de renouveler sa flotte d'avions de combat avec les appareils Gripen du constructeur suédois, préféré au Rafale de Dassault Aviation et à l'Eurofighter Typhoon du consortium européen dont fait partie le groupe européen EADS.

 

A la suite de la décision du gouvernement suisse, la presse helvétique avait rapporté les termes d'une nouvelle offre faite par Dassault à la Suisse. L'avionneur français aurait ainsi offert à la République helvétique d'acheter 18 avions de combat Rafale pour 2,2 milliards d'euros, soit 330 millions d'euros de moins que le prix prévu pour 22 avions Gripen suédois. Toutefois, une porte-parole du ministère de la défense avait déclaré fin janvier que la Suisse n'avait pas reçu de nouvelle offre de Dassault.

 

"LE RAFALE RÉPOND À TOUTES LES EXIGENCES"

 

Résumant les résultats de la campagne d'essais réalisée en 2008, le rapport confidentiel divulgué dimanche précise que "le Rafale est le candidat qui répond à toutes les exigences de l'armée de l'air suisse et qui a terminé avec le meilleur score". L'Eurofighter est quant à lui la "meilleure alternative au Rafale", tandis que le Gripen a reçu la mention "insatisfaisant" pour les missions air-air et d'attaque, selon le rapport disponible sur le site internet du journal Sonntagszeitung.

 

En tenant compte des mises à jour techniques jusqu'à la livraison prévue en 2015, "le Rafale a le potentiel d'être opérationnellement effectif et adapté pour les prochaines 40 années", a encore indiqué le rapport, qui a été co-signé par le responsable de l'armée de l'Air, le général Markus Gygax.

Le général Gygax a toutefois expliqué que Saab a proposé une version modernisée, améliorant les performances, et que l'appareil avait prouvé son efficacité en Libye, mais aussi lors de missions de police de l'air dans les pays baltes. Le Gripen "va assurer pendant des décennies de bonnes prestations", a-t-il ajouté.  

 

BERNE JUSTIFIE LE CHOIX DU GRIPEN

 

JAS-39 Gripen source Defence Talk

source Defence Talk

Un avion de chasse de l'armée de l'air suédoise, de type Gripen JAS 39 du constructeur Saab 

 

La Suisse a justifié le choix de l'avion de combat Gripen pour remplacer ses appareils vieillissants. Les responsables ont souligné que Saab avait finalement proposé une version modernisée, ce qui explique pourquoi l'appareil a été finalement retenu.

 

"Le résultat global du Gripen est satisfaisant" et l'avion suédois "convient" à l'armée suisse, a indiqué le ministre de la défense, Ueli Maurer. "L'avion répond aux exigences techniques, même s'il n'est pas l'appareil le plus cher du marché", a-t-il insisté pour justifier l'achat pour 3,1 milliards de francs suisses (2,6 milliards d'euros) de 22 appareils du constructeur suédois.

 

Selon le ministre, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à Berne, "le Gripen représente le meilleur rapport coûts/performance". Si les trois avions en lice répondent aux besoins de l'armée, ce sont donc les aspects financiers qui ont motivé le choix du gouvernement. Berne a insisté qu'il devait "tout mettre en œuvre pour que l'acquisition d'un nouvel avion de combat soit financièrement supportable pour l'armée, à moyen et à long terme".

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 08:55

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/947941-1123067.jpg?v=1329051650

 

12 Février 2012 Jean-Dominique Merchet – Secret Défense

 

Selon un document révélé par la presse suisse, le Rafale était le meilleur avion en compétition. Dassault espère revenir dans le jeu.

 

On s'en doutait, mais maintenant on peut le lire (en anglais) noir sur blanc, grâce au journal suisse Le Matin qui publie un document de novembre 2009 des Forces aériennes suisses. Comme nous l'évoquions déjà sur ce blog, le Rafale était le favori des aviateurs suisses, mais ce que nous ne savions c'est que ceux-ci estimaient que le Gripen était jugé si mauvais... C'est pourtant cet appareil qui a été choisi par le Conseil fédéral (gouvernement) suisse. Etonnanement, c'est même pour la mission de police du ciel (Defence Counter Air) que l'avion suédois obtient les moins bons résultats.

Voici ce qu'écrit le journal suisse sur la base du document militaire confidentiel : "Contre toute attente, c’est justement pour cette mission de police du ciel que le score du Gripen  est le plus mauvais. Il n’a atteint que 5,33 points sur 10, soit bien au-dessous de la limite minimale de 6,0 décidée au début du processus d’évaluation. L’Eurofighter atteint 6,48 et le Rafale 6,98. La note du Gripen s’explique notamment par un temps de réaction pour le décollage d’urgence trop lent («Quick Reaction Alert»: score 4,7), des performances de vol insuffisantes (5,5) et une endurance largement insuffisante (3,8). Pour tous ces domaines, la note minimale de 6,0 avait été fixée en fonction des capacités des F/A-18 helvétiques opérés actuellement. En clair: le nouvel avion dont la Suisse compte s’équiper à partir de 2016 pour 3,1 milliards de francs, et qui doit rester en service jusqu’en 2035 au moins, sera moins performant que le F/A-18, entré en service en 1997 et régulièrement mis à jour. (...) Pour les missions de défense contre avion (DCA) ainsi que celles d’attaque au sol, les capacités du Gripen choisi par le Conseil fédéral ont là encore été jugées insuffisantes, avec des scores de 5,68 et 5,62. «La probabilité que le Gripen  se révèle incapable de mener à bien des missions de DCA est significative, indiquent les évaluateurs des Forces aériennes suisses. Et l’efficacité globale du Gripen MS21 reste insuffisante pour remporter la supériorité aérienne lors des menaces futures, au-delà de 2015."

Dassault-Aviation souhaite revenir dans le jeu, en proposant 18 Rafale pour une somme inférieure au 22 Gripen. (2,24 milliards d'euros contre 2,57), puisque c'est, selon les autorités suisses, la question du prix qui a été déterminante dans ce choix contesté. (Lire l'article bien informé de mon confrère Michel Cabirol sur la tribune.fr) Cette question fait l'objet de vifs débats politiques chez nos voisins.

L'Inde partagera ses évaluations avec le Brésil

Sur un autre marché, on apprend, grâce au Times of India,  que l'Inde a décidé de partager les évaluations de son futur avion de combat MMRCA (c'est-à-dire le Rafale qui a été récemment sélectionné) avec le Brésil.  Cette coopération pourrait relancer le Rafale sur le marché brésilien, surtout si les aviateurs de ce pays lisent la presse suisse !

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 13:40

http://info-aviation.com/wp-content/uploads/2012/02/Saab-Gripen-en-piste.jpg

 

10 février 2012 par Edouard Maire – INFO-AVIATION

 

La firme suédoise Saab est prête à réduire le prix de son avion de chasse Gripen assorti d’une garantie de l’État suédois jusqu’en 2040.

 

Une semaine après que Dassault ait proposé 18 avions Rafale à 2,7 milliards de francs suisse (soit 400 millions de francs de moins que le Gripen), Saab réagit en proposant une diminution du prix du Gripen.

 

« Le prix définitif sera en dessous de 3,1 milliards », aurait précisé Anders Carp, le directeur de Saab Gripen Suisse, au journal Tages-Anzeiger. Le quotidien zurichois évoque, selon des sources internes, une fourchette de prix allant de 2,5 à 2,8 milliards.

 

Pour appuyer cette nouvelle offre, le ministre de la défense suédois Hakan Jevrell, a indiqué au quotidien zurichois qu’en cas de commande suisse, cet achat pourrait jusqu’à bénéficier d’une garantie de l’Etat suédois que tous les avions seront bien livrés à terme. Ceci au cas où Saab devait connaître des difficultés d’ici à 2040, durée de vie approximative des avions. Plutôt qu’avec le constructeur, le contrat serait donc signé avec le gouvernement suédois, pour autant que le parlement suisse donne son feu vert à cet achat.

 

Saab tient également compte du plan d’économies du Conseil fédéral suisse qui vise à consolider et à financer l’armée (PFA 2014). Celui-ci prévoit des coupes à hauteur de 800 millions de francs suisse en deux étapes, notamment dans les secteurs sensibles tels que la formation, la recherche, l’agriculture ou l’aide au développement. Les oppositions à l’acquisition de nouveaux avions de combat risquent donc de s’additionner, à l’heure où le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) et la gauche se disent prêts à lancer un référendum contre le PFA 2014.

 

En novembre 2011, le Conseil fédéral avait préféré acheter 22 avions Gripen pour un 3,1 milliards de francs (2,6 milliards d’euros) au lieu du Rafale de Dassault suite à son appel d’offres pour remplacer la flotte vieillissante de chasseurs F-5.

Le gouvernement suisse doit approuver officiellement la transaction en février avant d’être envoyé aux législateurs pour l’approbation finale plus tard dans l’année.

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 12:30
Comment Dassault aviation a préparé son offensive en Suisse

 

7/02/2012 Par Michel Cabirol – la Tribune

 

Après avoir perdu la compétition fin novembre face au Gripen, le constructeur du Rafale a tenté en janvier de tordre le bras de Berne en faisant une nouvelle offre très attractive. Une contre-attaque menée par le patron en personne.

 

Quand Berne a choisi fin novembre l'avion suédois, le Gripen, Dassault Aviation, qui était encore confiant au début de l'automne dans le succès du Rafale en Suisse, a pris une sacrée douche glacée. Quinze jours avant, le coup de gueule des Emirats arabes unis (EAU), qui ont mis en compétition l'Eurofighter face au Rafale, avait déjà quelque peu ébranlé la confiance - certains parlent d'arrogance - des dirigeants de Dassault Aviation. Malmenés, critiqués, voire brocardés, ils sont alors au fond du trou. Ils viennent de perdre la Suisse, sont complètement « groggy » aux Emirats et sont très pessimistes sur l'Inde. Bref, rien ne va début décembre même si les relations font mine de se détendre avec Abu Dhabi.

 

Charles Edelstenne à la manoeuvre

 

C'est sans compter sur la pugnacité de son PDG, Charles Edelstenne. Une fois l'agitation médiatique retombée, il repart aussi sec à Abu Dhabi dès la fin du salon aéronautique pour renouer le contact et remettre tout à plat avec les autorités émiraties. Avec succès. Mais c'est en Suisse que la contre-attaque sera spectaculaire. Elle sera pilotée et orchestrée en personne par Charles Edelstenne. « C'est lui, et lui seul, qui a imposé de revenir en Suisse avec une offre imbattable et c'est lui qui a décidé de repartir au combat, explique un bon connaisseur du dossier. Il n'a pas voulu baisser les bras ». Pourquoi ? Selon certains, « il est soucieux de l'état dont il va laisser l'entreprise à son successeur. Il avait besoin d'un succès à l'export ». Est-ce que cela peut influer sur sa sortie ? La question reste entière. Selon un connaisseur de la famille, la succession serait réglée. La rumeur évoque Olivier Dassault à la tête de Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD), la société holding, et le directeur financier de Dassault Aviation, Loïc Segalen, l'homme en qui Charles Edelstenne a le plus confiance, aux commandes de l'avionneur.

 

Soupçons d'irrégularité pour "l'avion-Ikéa"

 

De fait, Dassault Aviation a envoyé un courrier aux parlementaires suisses leur proposant l'acquisition de 18 Rafale pour 2,7 milliards de francs suisses (CHF) soit 2,24 milliards d'euros au cours actuel. Le constructeur du Rafale avait perdu en novembre un appel d'offres pour remplacer la flotte vieillissante de F-5 Tiger de l'américain Northrop dont est équipée depuis des décennies l'armée de l'air suisse. Le gouvernement fédéral lui a préféré le Gripen (Saab), l'offre la moins onéreuse, en achetant 22 exemplaires au prix de 3,1 milliards de francs (2,57 milliards d'euros au cours actuel). Le Parlement doit encore donner son aval au contrat et le dossier doit être examinée en commission le 13 février.

 

En outre, concernant le Gripen, des soupçons de manipulations et d'irrégularités lors de l'appel d'offres, comme dans beaucoup de dossiers concernant la vente à l'international de l'avion de combat suédois. Le marché porte sur l'acquisition de 22 appareils (3,1 milliards de francs suisses) selon la presse helvétique, qui a de façon ironique surnommé le Gripen "l'avion-Ikea". Ce n'est pas la première fois que le Gripen est rattrapé par des affaires. Au début des années 2000, des soupçons de corruption ont plané en Tchéquie après la commande avortée de 24 appareils et en Afrique du Sud (26 appareils). Enfin, le Gripen devra aussi convaincre les Suisses. Une votation (référendum) sur l'achat des 22 avions de combat pourrait se dérouler à l'automne 2013. Le ministre suisse de la Défense Ueli Maurer espère encore échapper à ce scrutin.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 21:48
Rafale: Le gouvernement suisse n'a pas reçu de nouvelle offre de Dassault

photo Armée de l'Air

30.01.12 20minutes.fr

La Suisse n'a pas reçu de nouvelle offre du groupe français d'aéronautique Dassault qui serait prêt, selon les presse suisse, à réduire le prix de ses avions de chasse Rafale, a déclaré lundi une porte-parole département fédéral de la Défense.

 

Une meilleure offre que Saab

Selon la presse dominicale, Dassault a offert de vendre 18 Rafale pour 2,7 milliards de francs suisses (2,24 milliards d'euros), un montant inférieur aux 22 Gripen du groupe suédois Saab qui ont été retenus pour 3,1 milliards.

Le gouvernement suisse avait annoncé fin novembre qu'il avait choisi de renouveler sa flotte d'avions de combat avec les appareils du suédois, préféré au Rafale et à l'Eurofighter Typhoon du consortium européen, dont fait partie EADS.

Ce contrat est destiné à remplacer la flotte vieillissante de Northrop F-5E/F Tiger acquis en 1976 et en 1981.

 

La procédure d'attribution relancée ?

Selon la presse, qui cite une lettre de l'avionneur français, Dassault affirme qu'il n'a jamais pu optimiser son offre sur la base des besoins de la Suisse. Il offrait précédemment 22 exmplaires Rafale pour un total de quatre milliards de francs.

La décision du gouvernement suisse n'est pas définitive puisque le parlement doit encore donner son feu vert. Si un rejet est toujours possible, la procédure d'attribution devrait alors redémarrer depuis le début, avec tous les participants mis sur un pied d'égalité, explique la porte-parole.

La semaine précédente, la commission de politique de sécurité du Conseil national avait décidé de constituer une sous-commission afin d'examiner le déroulement de la procédure qui a entériné le choix de l'avion de combat Gripen de Saab.

La Suisse, qui prévoyait initialement de commander jusqu'à 33 appareils, avait lancé son appel d'offres il y a trois ans.

Dassault n'est pour le moment toujours pas parvenu à vendre un seul exemplaire de son Rafale hors de France.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 17:45
Rafale : contre-offre de Dassault en Suisse

Rafale atelier – photo Dassault

30 janvier 2012 par Rémy Maucourt – L’USINE NOUVELLE

La Suisse préfère le Gripen de Saab au Rafale Et si le Rafale remportait sa 1ère victoire en Suisse ? liens sponsorisés

Alors que le gouvernement suisse a choisi en novembre le Gripen suédois, Dassault Aviation adresse le 19 janvier une offre à prix cassé au parlement helvète.

L'appel d'offres suisse est officiellement perdu pour Dassault, mais le français tente une dernière manoeuvre. Le constructeur a envoyé un courrier aux parlementaires suisses pour leur proposer l'acquisition de 18 Rafale pour 2,7 milliards de francs suisses (CHF) soit 2,24 milliards d'euros. C'est le jounal Le Matin Dimanche qui révèle cette information.

Dassault a perdu en novembre un appel d'offres pour remplacer la flotte vieillissante de l'armée de l'air suisse. Le gouvernement fédéral lui a préféré le Gripen, produit par le Suédois Saab, en achetant 22 exemplaires au prix de 3,1 milliards de francs (2,57 milliards d'euros au cours actuel). Mais le Parlement doit encore valider le contrat.

Dassault propose donc aux Suisses un contrat moins onéreux. En comparant avec l'offre de Saab, la nouvelle proposition française coûte 400 millions de francs suisses de moins, mais pour la fourniture de 18 avions contre 22. Argument de Dassault : 18 Rafale peuvent remplir les mêmes missions que 22 Gripen. Un haut gradé de l'armée suisse a confirmé ce point au Matin.

Prochaine étape le 13 février

Cette nouvelle offre de Dassault est soutenue au plus haut niveau de l'état français. En cas d'achat du Rafale, la France s'engage en effet à offrir à l'armée suisse un accès illimité à ses bases aériennes. Les pilotes suisses pourraient ainsi atterrir en France durant la journée mais également y séjourner plusieurs semaines. Cette proposition présente un intérêt bien spécifique : "cette possibilité se révèle surtout intéressante en été afin de limiter les nuisances sonores en Suisse" commente Le Matin.

La commission de la Défense du parlement suisse, qui doit valider la position du gouvernement, se réunit le 13 février prochain. Un des députés qui y siège a confirmé que l'ultime offre de Dassault Aviation serait examinée à ce moment là.

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 22:15
La contre-offre de Dassault: des avions à prix cassés

 


Battu au Conseil fédéral, le constructeur français a écrit une lettre aux parlementaires suisses pour leur proposer 18 Rafale pour 2,7 milliards de francs. Plus modernes, ils feraient mieux que 22 Gripen. La proposition française est de 400 millions de francs moins chère que les Gripen

29.01.2012 Par Titus Plattner - lematin.ch

Si la France ne vend pas ses Rafale, la chaîne de production risque d’être arrêtée, a récemment dit le ministre de la Défense, Gérard Longuet.

La méthode est cavalière, mais l’enjeu est faramineux. Dans une lettre adressée le 19 janvier aux présidents des Commissions de la politique de sécurité, le constructeur français Dassault propose 18 Rafale pour 2,7 milliards de francs. Selon lui, cette solution serait à la fois plus efficace et moins chère que les 22 Gripen. Le 30 novembre dernier, le Conseil fédéral avait décidé d’acheter ces derniers pour 3,1 milliards de francs. «Ce n’est pas le meilleur appareil du monde, mais c’est celui qui présente le meilleur rapport qualité-prix et qui correspond le mieux à nos besoins», s’était alors justifié le ministre de la Défense Ueli Maurer.

Dans le courrier d’une page, auquel «Le Matin Dimanche» a eu accès, Dassault affirme n’avoir jamais eu l’opportunité d’optimiser le rapport coût-efficacité. «J’ai bien reçu cette lettre», confie Hans Hess qui en discutera avec ses collègues de la commission du Conseil des Etats le 13 février. Le libéral-radical obwaldien ne se souvient toutefois plus très bien des chiffres qui y figuraient. «Nous avons bien écrit une lettre à la commission», se borne à confirmer de son côté le service de presse de Dassault. Le constructeur réserve ses commentaires à la commission si elle le désire.

Selon nos informations, l’offre française concerne les mêmes avions et les mêmes investissements en Suisse. Par rapport à l’offre évaluée en novembre par le Conseil fédéral, le nombre d’appareils a été réduit de 22 à 18. Ceux-ci ont été optimisés, afin de mieux correspondre aux besoins de la Suisse. La capacité air-sol a ainsi été légèrement réduite, en renonçant par exemple aux pylônes d’attache pour les grosses bombes. L’avionique (équipements électroniques, électriques et informatiques) reste en revanche la même. «Et la capacité opérationnelle des Rafale pour assurer une permanence aérienne est rigoureusement identique», assure notre informateur.

Selon les Français, ces 18 avions rempliraient largement la tâche de 22 Gripen. «C’est exact», confirme un haut gradé suisse sous couvert de l’anonymat. Le module qui avait évalué la capacité de chacun des constructeurs à maintenir sur la durée différents types de mission, explique-t-il, arrivait à un rapport de 3 Rafales ou 3 Eurofighter pour 5 Gripen.

Concessions maximales

Cette différence s’explique notamment par la plus faible autonomie de l’avion suédois. Plus un avion doit retourner souvent à la base pour faire le plein de carburant, plus il faut engager de pilotes et d’avions pour maintenir une zone d’exclusion aérienne, comme c’est par exemple le cas ces jours-ci au-dessus de Davos.

Pour convaincre les parlementaires suisses, les Français comptent aussi sur leur paquet «coopération militaire», qui était lui aussi sorti en tête lors de l’évaluation, comme nous le confirme une source chez Armasuisse.

La France a ainsi offert un accès 24 heures sur 24, été comme hiver, à toutes ses bases aériennes. Du point de vue des Forces aériennes suisses, cette possibilité se révèle surtout intéressante en été afin de limiter les nuisances sonores en Suisse. D’autant que les pilotes suisses peuvent aller pour la journée sur ces bases et rentrer chez eux le soir. Mais l’accord que propose la France leur permet aussi d’y rester plusieurs semaines durant. L’utilisation des zones de tir et des zones d’entraînement supersonique au-dessus de la mer Méditerranée est également prévue. Tout comme un accès aux simulateurs de vol et la possibilité de profiter de la logistique française lors des exercices internationaux.

Ueli Maurer prêt à recommencer

Mais ce qui distingue la proposition de la France de celles de ses concurrents allemands et suédois, c’est l’accès aux satellites militaires pour la reconnaissance Hélios 1 et 2. Ainsi que la possibilité d’obtenir les données radars des Awacs. «Ces offres ont été approuvées au plus haut niveau», par la présidence de la République, explique notre haut gradé suisse.

En novembre, les Français étaient convaincus de remporter le marché, tant ils avaient marqué des points lors de l’évaluation. Ils pensaient aussi pouvoir vendre leurs avions au prix fort. Aujourd’hui, avec un coût par appareil de plus de 15% meilleur marché, ils redeviennent compétitifs. Cette concession gigantesque s’explique par leur difficulté à conclure des ventes au Brésil, en Inde et aux Emirats arabes unis. Mais la concession vient un peu tard.

A moins qu’au mois de juin le Parlement ne rejette l’achat des Gripen proposé par le Conseil fédéral. «Dans ce cas, explique aujourd’hui le ministre de la Défense, Ueli Maurer, dans une interview à la SonntagsZeitung, il faudrait recommencer l’évaluation au début, afin de mettre tout le monde sur un pied d’égalité.»
 


2,7 milliards

C’est le montant en francs formulé par Dassault dans sa lettre aux Commissions de politique de la sécurité. Il inclut 18 Rafale, l’armement et les équipements qui vont avec. Ce chiffre est à comparer aux 3,1 milliards pour les 22 Gripen suédois décidés par le Conseil fédéral en novembre. Dassault, qui proposait alors 22 Rafale pour 4 milliards, a drastiquement revu son prix à la baisse.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 12:30
La Suisse opte pour le JAS39 Gripen au détriment du Rafale de Dassault

La Suisse a finalement préféré de JAS39 Gripen de Saab au Rafale de Dassault - photo Forces Aériennes Suisses

 

6 décembre 2011 par Rédaction – Aerobuzz.fr

 

La Suisse a choisi de doter ses forces aériennes du JAS39 Gripen suédois de Saab. Après la Corée du sud, le Maroc, Singapour, la Libye, les Emirats Arabes Unis, c’est au tour de la confédération helvétique d’écarter l’avion de combat français Rafale.

 

C’était pourtant bien parti. Les forces helvètes qui cherchent depuis des années à remplacer leurs vénérables F5E Tiger II par 22 avions modernes avaient d’emblée éliminé les avions d’origine américaine et russes pour diverses raisons. Ne restaient alors que le JAS 39 Gripen et le Typhoon face à un Rafale au mieux de sa forme.

 

Depuis des mois Dassault n’avait pas ménagé ses efforts pour séduire les autorités suisses. L’enjeu pour le constructeur français était toujours de trouver un premier client export pour son biréacteur et réitérer le succès français des années 60 avec le mirage III. Or, contre toute attente c’est le monoréacteur suédois qui a été choisi.

 

Cette fois encore n’en déplaise aux mauvaises langues, le Rafale n’est pas à mettre en question, puisque les autorités suisses reconnaissent bien volontiers que le JAS39 Gripen et le Typhoon avaient reçu une note de 6,2 contre 8,2 pour le Rafale lors des évaluations technico opérationnelles. Non le choix est plutôt d’ordre politique. Le Parlement suisse qui ressent la nécessité de faire des économies préfère le petit monoréacteur suédois, bien moins cher mais aussi moins performant que ses deux concurrents. Pour la Suisse, le point fort du JAS39 Gripen réside avant tout dans son prix bien sûr, mais aussi dans sa facilité à s’accommoder facilement des infrastructures existantes. En choisissant la solution suédoise, la Suisse sait qu’elle fait un choix douloureux.

 

Le JAS39 Gripen suédois dont la conception fait appel à de nombreux composants américains comme le moteur est certes moderne, maniable, puissant et bien équipé, mais il n’est pas au niveau de ses concurrents mondiaux en termes de polyvalence, de performance pure et de capacité d’emport. Son rapport prix/performances imbattable le positionne au niveau de ce que fut le F5E en son temps, et c’est précisément l’avion qu’il s’agit de remplacer [1].

 

Allez soyons beaux joueurs et reconnaissons que la France a perdu en s’étant bien battue sur le plan commercial et marketing. A la fin, c’est le client qui décide. Néanmoins, il est difficile de ne pas évoquer les tensions franco suisses nées de la volonté française d’obtenir une plus grande transparence des banques helvétiques. Des tensions qui auront pesé lourd sur un choix crucial pour Dassault, toujours en manque de client export pour son avion de combat.

 

Les réussites du JAS39 Gripen à l’export démontrent que de nombreux pays qui recherchent un successeur au MIG21, F5E Tiger II ou encore aux F16A/B, aux Mirage III/V/50 et F1 sont prêts à signer pour un avion polyvalent et économique tels que le JAS39 Gripen ou le F16 block 52/60. Dès lors on peut s’interroger sur le choix par la France de ne pas avoir poursuivi la lignée du Mirage 2000. Un delta élégant et économique qui moyennant une motorisation plus puissante et un radar à antenne active pourrait encore damer le pion à des concurrents low cost présents tels que le JAS39 Gripen aujourd’hui, et le JF17 chinois demain…

 

Pour le Rafale, désormais les échéances à venir sont indienne et brésilienne…

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