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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 17:30
L'Armée syrienne libre désormais en guerre contre Al-Qaïda

12.07.2013 Romandie.com (ats)

 

Un nouveau front s'ouvre en Syrie après le meurtre par des islamistes liés à Al-Qaïda d'un chef de l'Armée syrienne libre (ASL), composante de l'opposition soutenue par l'Occident. L'ASL considère cet assassinat comme une déclaration de guerre.

 

Kamal Hamami, plus connu sous son nom de guerre Abou Bassir al Ladkani, a été tué jeudi dans le grand port syrien de Lattaquié par des islamistes du groupe de l'"Etat islamique en Irak et au Levant" (EIIL). Il était l'une personnalités les plus en vue du Conseil militaire suprême de l'ASL.

 

"Nous allons les balayer", a déclaré un commandant de l'ASL ayant requis l'anonymat. "Nous n'allons pas les laisser s'en sortir comme cela, vu qu'ils veulent nous prendre pour cible", a-t-il ajouté.

 

D'après ce commandant, les militants liés à Al-Qaïda ont affirmé qu'il n'y avait "pas de place" pour l'ASL dans la région où Kamal Hamami a été tué, dans le nord de la Syrie, près de la frontière avec la Turquie.

 

D'autres responsables de l'opposition ont précisé que Kamal Hamami, qui participait à une réunion avec des activistes de l'EIIL lorsque ceux-ci l'ont tué, avait disputé aux islamistes la maîtrise d'un poste de contrôle à Lattaquié.

 

Attaques plus fréquentes

 

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG proche de l'opposition, fait état de heurts de plus en plus fréquents depuis plusieurs semaines entre l'ASL à l'EIIL.

 

"Vendredi dernier, l'Etat islamique a tué un rebelle de l'ASL dans la province d'Idlib et l'a décapité", a dit Rami Abdelrahman, qui dirige l'OSDH. Des attaques ont eu lieu dans de nombreuses provinces.

 

Les groupes islamistes radicaux, parfois liés à Al-Qaïda, gagnent en influence au sein de l'insurrection syrienne et l'EIIL cherche depuis plusieurs mois à imposer son autorité sur les zones tenues par l'opposition dans le nord de la Syrie.

 

"Zones libérées"

 

Parmi les groupes islamistes, les unités combattantes de l'EIIL ont pris le dessus sur le Front al Nosra, plus local, et grâce à l'aide de riches particuliers des pays du Golfe, ont commencé à imposer dans les "zones libérées" les règles les plus strictes de la loi musulmane.

 

Le porte-parole du Conseil militaire suprême de l'ASL, Louay Mekdad, a déclaré que le chef de file de l'Etat islamique en Irak, Abou Ayman al Baghdadi, avait lui-même abattu Kamal Hamami et son frère à un barrage routier.

 

L'ASL tente d'établir un réseau logistique et de renforcer sa présence dans toute la Syrie alors que les Etats-Unis réfléchissent à livrer des armes aux rebelles.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 07:30
Assad Expected to Receive S-300 Systems

9/7/2013 IsraelDefense

 

According to various reports, Syria will receive the first of the advanced S-300 antiaircraft missile systems in the coming weeks

 

The first of the advanced S-300 antiaircraft missile systems are expected to arrive from Russia to Syria over the course of the next few weeks. The systems will be accompanied by Russian technicians and experts who are meant to turn them operational as soon as possible.

 

Israel is presently preparing for a last diplomatic effort to prevent the arrival of the missiles, which could severely limit the activity of the Israeli Air Force in the region, and may also reach the hands of Iran and Hezbollah.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 07:30
Assad Expected to Receive S-300 Systems

9/7/2013 IsraelDefense

 

According to various reports, Syria will receive the first of the advanced S-300 antiaircraft missile systems in the coming weeks

 

The first of the advanced S-300 antiaircraft missile systems are expected to arrive from Russia to Syria over the course of the next few weeks. The systems will be accompanied by Russian technicians and experts who are meant to turn them operational as soon as possible.

 

Israel is presently preparing for a last diplomatic effort to prevent the arrival of the missiles, which could severely limit the activity of the Israeli Air Force in the region, and may also reach the hands of Iran and Hezbollah.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 07:30
Armes chimiques: Moscou accuse les occidentaux de monter des scénarios bizarres

11 juillet 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK (Nations unies) - La Russie a accusé jeudi les occidentaux de propager des accusations peu crédibles et des scénarios bizarres à propos de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie.

 

L'ambassadeur russe auprès de l'ONU Vitali Tchourkine a réaffirmé devant la presse que Moscou avait la preuve d'une utilisation de gaz sarin par l'opposition armée en mars à Khan al-Assal. Cette attaque a tué 16 soldats syriens, selon Damas qui a demandé une enquête de l'ONU.

 

La Maison Blanche a immédiatement rejeté cette thèse, affirmant n'avoir encore vu aucune preuve qui appuie cette affirmation.

 

La Russie a transmis ses preuves à l'ONU ainsi qu'aux puissances occidentales (Etats-Unis, France, Royaume-Uni).

 

Celles-ci ont de leur côté accusé l'armée syrienne d'avoir eu recours à plusieurs reprises à des armes chimiques contre l'opposition, notamment à Homs (centre) en décembre 2012, et demandent que les experts de l'ONU se penchent aussi sur ces incidents.

 

Tout en admettant que les experts devaient pouvoir enquêter sur toutes les accusations crédibles, M. Tchourkine a vivement critiqué ses collègues occidentaux. Nos collègues occidentaux, a-t-il dit, essaient de produire le maximum d'accusations (contre Damas) avec le minimum de crédibilité afin, semble-t-il, de créer le maximum de problèmes.

 

Il a aussi accusé des diplomates occidentaux, qu'il n'a pas nommés, de vouloir accréditer l'idée que l'incident de Khan al-Assal était dû à une erreur de tir de l'armée syrienne qui aurait touché ses propres soldats, parlant de théorie naïve et de scénario bizarre.

 

Il a répété que selon les experts russes qui ont relevé des échantillons à Khan al-Assal, le projectile et le gaz sarin qu'il contenait n'étaient pas de fabrication industrielle, ce qui tend à prouver selon lui que l'attaque avait été menée par l'opposition et non par l'armée syrienne.

 

Le gouvernement syrien insiste pour que les enquêteurs onusiens se concentrent sur l'attaque de Khan al-Assal, attribuée par Damas à l'opposition, au détriment des autres incidents attribués par Londres, Paris et Washington à l'armée syrienne et qui ont eu lieu à Khan al-Assal ainsi qu'à Homs (centre), le 23 décembre 2012.

 

Cette divergence a empêché jusqu'à présent la mission d'enquête mise en place en mars par l'ONU, et dirigée par le suédois Ake Sellstrom, de se rendre sur place. Pour M. Tchourkine, on a voulu imposer à Damas une formule d'enquête à l'Irakienne, une référence aux accusations sur les armes de destruction massive portées contre l'Irak de Saddam Hussein.

 

L'ONU a accepté mercredi une invitation adressée par le gouvernement syrien au Dr Sellstrom et à Angela Kane, haute représentante de l'ONU pour le désarmement, à venir à Damas pour des discussions sur l'utilisation présumée d'armes chimiques dans le conflit.

 

M. Tchourkine a souligné que Moscou avait joué un rôle dans cette initiative.

 

Selon le porte-parole des Nations unies, Martin Nesirky, l'ONU espère que cette visite aura lieu dès que possible. Il a réaffirmé qu'elle n'avait pas pour objectif d'enquêter mais de mener des consultations sur les modalités d'une éventuelle enquête. Il n'y a pas d'autre solution qu'une enquête sur place pour prouver l'utilisation d'armes chimiques, a-t-il répété.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 16:30
Israel : The Borders Are Burning

July 11, 2013: Strategy Page

 

Most of Israel’s neighbors are undergoing violent upheavals. Lebanon has increasing violence between Sunni and Shia supporters of their respective factions in neighboring Syria. There, the civil war between the Sunni majority and the Shia minority dictatorship has killed over 100,000 people in two years and grinds on. In Egypt the uprising that overthrew the decades old Mubarak two years ago repeated itself when the disappointing and very unpopular Morsi government that replaced Mubarak was shut down by the army.  The 2011 uprising was against corruption and debilitating misrule. Egyptians have noticed that while many other nations have prospered in the last half century Egypt has stagnated. This sense of loss was behind all the Arab Spring uprisings, but most have subsequently suffered from new governments dominated by Islamic conservatives. This was because the dictatorships were able to stifle rival political parties to maintain their rule, but could not shut down what went on in the mosques or religious schools. Here opposition politicians who were Islamic conservatives (or radicals) could survive and reach large numbers of dissatisfied people with the message that Islamic law (Sharia) and politicians who were devout Moslems were the solution. History, both recent and ancient, has shown this to be a false hope but for most Moslems it was the most convenient alternative once the dictatorship was overthrown. In Egypt there had been active Islamic political groups for most of the last century. The main one was the Moslem Brotherhood, which was suppressed by the succession of army dominated governments (that pretended to be democratic but rigged the elections) that began in the 1950s. The Brotherhood split over this, with most of them returning to Mosque based politics and doing what they could to improve the lives of Egyptians. A minority of Brotherhood members went radical and were crushed in the 1990s, after a major outbreak of terrorism. Some of the leaders fled Egypt, and one of them now is the head of al Qaeda. Several of these Moslem Brotherhood leaders (and many followers) helped organize al Qaeda.

 

The 1990s experience left many Egyptians hostile to Islamic radicalism and suspicious of the Moslem Brotherhood in general. This all played out after the Mubarak government fell in early 2011 and the army helped organize the first honest elections seen in Egypt for decades. The Moslem Brotherhood was the only political force that was organized, experienced and allowed to participate (all the pro-Mubarak parties were banned). The Egyptian middle class (small businessmen and those with an education, even if poor) could not organize in time and the generals knew it. For a year after the uprising the army, and its many corrupt officers, ran a caretaker government and because the unrest had caused higher unemployment (because tourists have stopped coming and foreign and local investment has slowed down a lot because of the uncertainty) any new government would have to take quick action to revive economic activity. Fearing that the Islamic conservatives, who won most of the seats in the new parliamentary elections, would prosecute corrupt army officers and dismantle the economic empire the army has built over the last few decades, the military actively attacked demonstrators, journalists and organizations that advised on how to make a democracy work.  The urban democrats were uneasy about the Islamic conservative political parties and the possibility of a religious dictatorship. But Islamic conservatives, especially the Moslem Brotherhood insisted that this would not happen.  The foreign pro-democracy activists were helping Egyptians more effectively demonstrate against the army, and the army struck back. But Egypt depended a lot on foreign aid, much of it going directly to the army. These aid donors did not like seeing their citizens (foreign aid workers) locked up, and pressured the Egyptian generals to let them go. The army did not have to worry because the Moslem Brotherhood dominated government was beholden to other, often more radical, Islamic groups and imposed rules that hurt tourism and hinted at an attempt to establish a religious dictatorship. The military leaders knew that a religious dictatorship had not been good for their contemporaries in Iran and refused to do anything about the growing anti-government demonstrations and collapsing economy.

 

Then the army demanded that the Moslem Brotherhood dominated government resign and allow a new one, not dominated by the Islamic conservatives and radicals to be formed. President Morsi refused and was arrested. This was greeted with cheers by the millions of demonstrators still in the streets. Morsi and the Moslem Brotherhood are held responsible for the economic depression since the Arab Spring began two years ago and for generally ignoring the needs of the people. In practice, Morsi attempts to improve the economy were most often stymied by the wealthy (and largely pro-Mubarak) families that do not favor a real democracy, but rather an oligarchy (government controlled by the wealthiest families). It was these families and the army leadership that have the most to fear from a truly democratic government (that would and could punish the corrupt officials, businessmen and generals who profited the most from supporting Mubarak). The unspoken message to any post-Morsi government is that if you don’t mess with the families or the generals, perhaps we can get the economy going again. But the economy will never get into high gear as long as so much of it is controlled by corrupt factions that care more for their own power and wealth than for the overall prosperity of Egypt.

 

The revolution in Egypt is far from over. While all this unrest next door is uncomfortable for Israelis, it is not a major threat. The Egyptian military does not want war with Israel (which the generals know they would lose, big time, along with billions in American aid), nor do most Egyptians. The Islamic radicals, including Hamas in Gaza, do wish harm to Israel. But the Islamic radicals are anathema to most Egyptians and even the Morsi government was forced to crack down. The problem (or advantage) with Islamic radicals is that tend to turn on those who actually support them and hasten their own demise. Better relations with Israel would be of great economic benefit to Egypt but that is not likely to happen until the malign effects of generations of anti-Israel and anti-Semitic propaganda are tended to. That would take years and Egypt hasn’t even considered going there yet. What any new Egyptian government will have to do is show some economic results, and fast.

 

The Moslem Brotherhood and other Islamic conservative groups that supported the Morsi government are now organizing protests. Some of the more radical Morsi supporters are planning terror attacks. All this will only increase the popular dislike for the Brotherhood and Islamic radicals. There will always be Islamic conservatives in Egypt, but the memories of the 1990s linger, on both sides of this political fence.

 

The ouster of Morsi is bad news for Hamas in Gaza. Because Morsi favored Islamic radical beliefs, Hamas saw Morsi as a friend. Morsi, however, insisted that Hamas help control the Islamic radicals in Gaza who considered Morsi “too moderate.” Hamas was happy to comply, because these radical groups considered Hamas too mainstream as well. With the departure of Morsi, the political winds have shifted and not in favor of Hamas. To be on the safe side Hamas has not criticized the Egyptian Army for overthrowing Morsi and is hoping for the best, while bracing for the worst.

 

Israel has increased military training exercises on the Lebanese and Syrian borders. Reserve units are being prepared for any possible spillover of violence into Israel. On the Egyptian border Israeli cooperation with their Egyptian counterparts improved during the year of Morsi rule and that has not changed with the overthrow of Morsi. Most Egyptians, especially those in the security forces, are hostile to all forms of Islamic extremism.

 

The pro-Islamic government in Turkey was not happy with the overthrow of Morsi, who was not seen as an ally of Turkey, but at least a kindred (Islamic) spirit. Some Turkish Islamic conservatives blame Israel for the fall of Morsi, but then these guys blame Israel for everything bad. Turkey is suffering from anti-government demonstrations. Not because the government has hurt the economy (quite the opposite) but because there is growing fear that the Islamic conservatives that dominate the government are becoming less democratic and more dictatorial.

 

In the last two months anti-Israel violence in the West Bank is down by about two-thirds. Most of the violence consisted of throwing rocks or fire bombs (bottles full of flammable liquid) at soldiers, police and Israeli civilians. After the November 2012 “war” with Hamas in Gaza many Palestinians in the West Bank wanted to start another major wave of violence and the amount of such violence in the West Bank started to climb. But the Israelis identified and jailed most of the leaders and organizers of the increased violence and eventually even the Palestinian government in the West Bank agreed to cooperate as the increased violence and Israeli response (more movement restrictions) angered most Palestinians, who saw nothing good coming from it.

 

July 10, 2013: Although the Egyptian military role in overthrowing the Morsi government was technically a coup (by American definition) and U.S. law bans military aid to any country that suffers such a coup, the U.S. is continuing to deliver military aid to Egypt. The Americans cannot ignore the fact the Morsi was unpopular and his removal was very popular in Egypt. So the American lawyers and politicians are scrambling to create some plausible reason to continue aid to Egypt.

 

The army is using Moslem Brotherhood organized demonstrations and violence as justification to order the arrest of more Brotherhood leaders. The army is doing what it did two decades ago to cripple Brotherhood capabilities.

 

July 8, 2013: The military revealed that it had activated a new military Cyber War units dedicated to monitoring networks for Internet based attacks and organizing a quick response. Photos of the operations center for this new unit were shown.

 

For the first time since the F-16I was introduced in 1998, one suffered an engine failure and crashed. The two man crew ejected and were picked up off the coast. The air force temporarily grounded all its F-16s and F-15s until it could be determined that there was not some common problem at fault.

 

In Egypt the army opened fire on a demonstration by Islamic radicals and Morsi supporters, killing over fifty of the demonstrators and wounding over a hundred. The army said some of the demonstrators opened fire on the soldiers.

 

July 7, 2013: The government repeated warnings to Israelis to stay out of the Sinai Peninsula unless it was absolutely necessary. The government noted that Islamic terrorists are more active in the Sinai, as are Egyptian troops and police trying to control the situation.

 

Hamas revealed that its police had broken up a gang that was counterfeiting Israeli currency and getting it into circulation via Gaza market places. The 100 Shekel ($27.65) notes were good enough to fool some merchants but the counterfeiting was soon noted and the hunt for those responsible was on. The three arrested counterfeiters had already created about $5.5 million worth of these fake notes.

 

July 5, 2013: There was a large explosion at the Syrian naval base at Latakia. Syrian rebels said this was probably an Israeli missile attack on the warehouse holding new anti-ship missiles recently received from Russia. These high-speed P-800/Yakhont missiles have a range of about 300 kilometers and a 200 kg (440 pound) warhead.

 

In the Sinai Islamic terrorists made four attacks on security personnel, killing one soldier and wounding three. The attackers were believed to have come from Gaza, so the main border crossing from Gaza to Egypt at Rafah was closed indefinitely.

 

In Cairo there was a large demonstration by Islamic radicals and Morsi supporters. One demonstrator was killed.

 

The Egyptian military shut down parliament until new elections.

 

July 4, 2013: Explosions were heard near the Israeli city of Eilat (at the northern end of the Red Sea.) It was later discovered that at least one 122mm rocket was fired from the nearby Egyptian Sinai Desert. A week later Israeli troops found 122mm rocket fragments outside Eilat. The last such attack was last April. These attacks are launched by Islamic terrorists operating in the Sinai Peninsula.

 

July 3, 2013: President Morsi was arrested by the army and his government was replaced by military rule until new elections could be held.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 07:30
Syrie: les rebelles rejettent les accusations russes sur le gaz sarin

10 juillet 2013 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - La principale formation de la rébellion armée syrienne a rejeté mercredi les accusations de la Russie qui a affirmé la veille avoir la preuve que les rebelles avaient utilisé du gaz sarin lors d'une attaque le 19 mars près d'Alep (nord).

 

Sur le terrain, des militants anti-régime ont pour la première fois manifesté à Alep pour appeler les insurgés à lever leur siège, qui prive de nourriture les habitants de la zone contrôlée par l'armée syrienne, a affirmé mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Les informations de la Russie sur l'utilisation par les révolutionnaires de gaz sarin sont fausses et montées de toute pièce, a affirmé à l'AFP le coordinateur politique et médiatique de l'Armée syrienne libre (ASL), Louay Moqdad.

 

Il a également assuré que les rebelles ne disposaient pas de telles armes, accusant la Russie, allié clé du régime du président Bachar al-Assad, de chercher à couvrir le régime.

 

Mardi, l'ambassadeur russe auprès de l'ONU Vitali Tchourkine, avait dit que Moscou disposait de preuves de l'utilisation par les rebelles de gaz sarin.

 

M. Moqdad a accusé les forces du régime d'avoir utilisé des armes interdites et pris pour cible au moins 15 endroits en Syrie.

 

Les preuves selon lui ont été recueillies sur le terrain et les corps de victimes, dont certains ont été transférés hors de Syrie et sur des munitions non explosées tirées par des avions de guerre.

 

A l'occasion du début du ramadan, la Coalition de l'opposition a appelé la communauté internationale à faire pression sur le président Assad afin qu'il accepte une trêve à Homs, ville dévastée dans le centre de la Syrie, pour faire cesser l'effusion de sang syrien pendant le mois sacré de jeûne musulman.

 

Cet appel a été lancé lundi à Istanbul par le nouveau chef de la Coalition, Ahmad Assi Jarba, et mis en ligne mercredi.

 

Les troupes loyalistes ont progressé dans le quartier rebelle de Bab Houd à Homs, au 13 ème jour de leur offensive massive contre les quartiers tenus par les insurgés, a indiqué l'OSDH.

 

Selon un militant, des centaines d'habitants manquent de nourriture alors que débute le ramadan.

 

La situation alimentaire était également très difficile dans les quartiers tenus par le régime à Alep (nord), en raison d'un siège imposé par les rebelles, a expliqué l'OSDH.

 

Une vidéo diffusée mercredi par l'OSDH, montre une vingtaine de jeunes rassemblés mardi près d'un barrage séparant Boustane al-Qasr, aux mains des rebelles, de Machariqa, tenu par le régime, scandant notamment à l'adresse des insurgés: le peuple veut briser le siège.

 

Sur une autre vidéo, filmée dans le même quartier, une femme accompagnée d'un enfant tire une poussette chargée de sacs, assuant être venue d'un quartier contrôlé par le régime pour acheter de la nourriture.

 

J'ai quatre enfants dont un malade, dit-elle. Nous n'avons rien, nos enfants meurent de faim.

 

A Damas, après une réunion avec des représentants de l'ONU, un haut responsable du ministère syrien des Affaires étrangères, a affirmé aux journalistes que de l'aide serait envoyée à Alep.

 

Signe que le conflit syrien continue de déborder sur les pays voisins, un groupuscule rebelle syrien peu connu, baptisé Brigade 313 des forces spéciales, a revendiqué mercredi l'attentat à la voiture piégée qui a fait 53 blessés la veille dans la banlieue sud de Beyrouth. Il a dit riposter à l'implication du Hezbollah libanais dans les combats aux côtés du régime en Syrie.

 

L'ASL a néanmoins dénoncé cet attentat comme terroriste.

 

Sur le plan humanitaire, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé à une aide sans précédent au Liban pour l'accueil de centaines de milliers de réfugiés syriens.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 12:30
Syrie: le Congrès US contre la livraison d’armes américaines aux rebelles

MOSCOU, 10 juillet - RIA Novosti

 

L'opposition syrienne ne recevra probablement pas d’aide militaire américaine dans un avenir proche. Du moins officiellement - car les rebelles reçoivent déjà depuis longtemps des armes de l'Otan d'une manière officieuse, écrit le quotidien Rossiïskaïa gazeta du 10 juillet 2013.

 

Les comités pour le renseignement des deux chambres du Congrès américain se sont une nouvelle fois opposés au président Barack Obama en décidant de bloquer son initiative d’aide militaire directe à l'opposition syrienne. Leur argument? Ils n'ont pas envie de dépenser de l’argent pour ça. Leur décision s'explique par une crainte - tout à fait justifiée - de l'avenir de cet armement : ce dernier pourrait facilement tomber entre les mains des terroristes, y compris des combattants liés à Al-Qaïda. Moscou a déjà plusieurs fois prévenu Washington d'une telle éventualité.

 

Les parlementaires ont pris leur décision en fonction d’informations secrètes. Ces informations étaient-elle donc inaccessibles à Barack Obama quand il a annoncé sa volonté sincère d'aider les séparatistes à renverser le régime de Bachar al-Assad?

 

Les experts américains soulignent que ces limitations suffisent pour empêcher les livraisons d'armes en Syrie. Mais il semble évident qu’en jugeant ainsi la situation ils prennent leurs désirs pour des réalités: nul n'ignore l'existence des "caisses noires" de la CIA et d'autres services américains qui ont assez d'argent pour financer plus d'une guerre régionale.

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 07:30
Syrie: des analyses révèlent 13 cas de contamination au sarin

28 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Des analyses effectuées par un laboratoire spécialisé français sur des échantillons ramenés par des journalistes du quotidien Le Monde après une attaque mi-avril à Jobar, en banlieue de Damas, ont révélé 13 cas de contamination au gaz sarin, a indiqué vendredi le journal.

 

Les journalistes du Monde avaient ramené 21 échantillons, qui ont été analysés par un laboratoire dépendant de la Direction générale de l'armement, du ministère français de la Défense.

 

Sept se sont révélés impossibles à analyser ou négatifs. Quatorze échantillons, concernant treize victimes, se sont révélés positifs, mettant en évidence la présence de sarin dans de l'urine (huit fois), des cheveux (deux fois), des vêtements (trois fois), et du sang pour l'une des victimes déjà testée positive sur un habit, a écrit le journal dans son édition datée de samedi.

 

Le sarin est un puissant gaz neurotoxique mortel, inodore et invisible. Outre son inhalation, le simple contact avec la peau de ce gaz bloque la transmission de l'influx nerveux et entraîne la mort par arrêt cardio-respiratoire.

 

Parmi les échantillons récupérés par les journalistes du Monde, des vêtements abandonnés sur la ligne de front et d'autres prélevés dans un centre médical de la proche banlieue de Damas, où ont été traités en avril et mai, des personnes exposées à des attaques chimiques, selon le journal.

 

Cette analyse confirme les résultats, rendus publics le 4 juin par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et par Le Monde, des trois premiers échantillons analysés, souligne le quotidien.

 

Le 4 juin, la France avait accusé le régime de Bachar al-Assad d'avoir utilisé à au moins une reprise du gaz sarin en Syrie. Dix jours plus tard, la Maison Blanche a à son tour accusé clairement le régime syrien d'avoir utilisé du gaz sarin contre les rebelles.

 

D'après Washington, entre 100 et 150 personnes sont mortes dans des attaques à l'arme chimique en Syrie.

 

Les Occidentaux affirment n'avoir eu aucune preuve jusqu'ici d'utilisation d'armes chimiques par les opposants syriens, comme l'affirme Damas.

 

Une équipe d'experts de l'ONU conduits par le Suédois Ake Sellstrom attend depuis trois mois le feu vert des autorités syriennes pour enquêter sur place sur tous les cas suspects d'utilisation de ces armes.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a réclamé à de nombreuses reprises un libre accès au territoire syrien pour ses enquêteurs. Malgré les accusations occidentales, l'ONU affirme que seule cette mission d'enquête pourra apporter des preuves irréfutables en recueillant des indices sur place.

 

Le président de la Commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie Paulo Pinheiro a réaffirmé la semaine dernière qu'il ne pouvait pas dire avec certitude qui avait utilisé des armes chimiques en Syrie.

 

La France a annoncé le 22 juin qu'elle avait livré des traitements anti gaz sarin à l'opposition syrienne.

 

Plus de 100.000 personnes ont été tuées en Syrie, au cours de la guerre qui oppose depuis 27 mois le régime aux insurgés syriens, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG.

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 18:30
Armes chimiques en Syrie : le chef de la diplomatie turque rencontre l'enquêteur de l'ONU

27 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

ANKARA - Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu s'est entretenu jeudi avec l'expert des Nations unies en charge de l'enquête sur l'éventuelle utilisation d'armes chimiques en Syrie, a-t-on appris de source diplomatique turque.

 

Arrivé il y a deux jours en Turquie pour y interroger des médecins qui ont traité des réfugiés syriens, le Suédois Ake Sellstrom s'est entretenu à huis clos avec M. Davutoglu, a indiqué cette source à l'AFP.

 

Lors de sa rencontre avec le chef de la diplomatie turque, M. Sellstrom n'a fait aucun commentaire sur l'état de son enquête, selon la même source.

 

M. Davutoglu a promis le soutien de son gouvernement à l'enquête de l'ONU, parce que cette question n'est pour la Turquie pas politique mais humanitaire, a souligné ce diplomate.

 

Le régime de Damas a formellement demandé à l'ONU d'enquêter après avoir accusé les rebelles d'avoir eu recours à des armes chimiques contre ses troupes.

 

Mais il a refusé d'autoriser l'équipe de M. Sellstrom à entrer en Syrie après que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon eut assuré que le travail de ses enquêteurs viserait les accusations d'utilisation d'armes chimiques dans les deux camps.

 

La Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis affirment détenir des preuves de l'utilisation d'armes chimiques par les troupes fidèles au président syrien Bachar al-Assad. L'équipe de M. Sellstrom a commencé à interroger des réfugiés syriens pour confirmer ces accusations.

 

De son côté, la Turquie a également procédé à des tests sanguins sur des ressortissants syriens réfugiés sur son territoire.

 

Ankara, qui a pris fait et cause pour les rebelles contre Damas, accueille quelque 400.000 réfugiés syriens sur son territoire, parmi lesquels des dizaines d'officiers supérieurs qui ont déserté les rangs de l'armée.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 10:30
Syria : Rebels Confront The Enemies Within

June 26, 2013: Strategy Page

 

Iran’s very public determination to see the Shia Assad government of Syria defeat its Sunni opponents is costing Iran allies and a rapidly growing pile of cash. Iran has long been the Assads main financial backer and that support has now become a matter of life or death for the Assads. In addition to supplying a few million dollars-worth of military equipment and stationing several hundred advisers and technical experts in Syria. Iran has provided several billion dollars of economic aid to keep the government controlled portions of Syria going. Iran is also offering cash bonuses to Lebanese Hezbollah men who agree to fight in Syria. More Iranian cash is being provided to give Syrian soldiers a 50 percent raise. Most of the Syrian Army has deserted or joined the rebels and those left are not terribly enthusiastic or effective. The Iranian trained Hezbollah militiamen are more capable infantry and that bothers the rebels a great deal. Iran is also offering bonuses for Iraqi Shia who volunteer to fight in Syria for the Assads. These guys as not as skilled as Hezbollah, but they are enthusiastic and armed. Iran does not want ethnic Iranians (who are Indo-European and much hated by the Arabs, a Semitic people long abused by the Iranians) fighting in Syria, so cash and other forms of persuasion are being used to get Arabs to help out. Thus rumors of Iran sending thousands of their own troops to fight in Syria are very unlikely.

 

Because Hezbollah gunmen have years of training, and occasional practice, using irregular warfare tactics against Israel, they are better fighters than the rebels or the Syrian Army. But Hezbollah discovered that they had to use their best trained full time troops to make a significant difference against the rebels. At first Hezbollah sent in local (from villages near the Syrian border) Hezbollah gunmen. These guys were part time warriors, there mainly to protect their villages, maintain Hezbollah control of the area and provide recruits for the “elite” (full time) Hezbollah troops. There are only a few thousand of these high-quality Hezbollah fighters and not all of them can be sent to Lebanon, not with Israel threatening to take care of their Hezbollah problem once and for all. So the impact of Hezbollah will be limited, if only because Hezbollah cannot afford the losses of sustained combat with the rebels. Hezbollah has concentrated several thousand men on the Syrian border, in addition to nearly 2,000 inside Syria. Most of these are part-timers now making a full time (and well paid) job of fighting. But Hezbollah has suffered over 500 casualties so far, with nearly a hundred dead during the three week battle for Qusair. A few more “victories” like that and Hezbollah will have to get out of Syria.

 

Hezbollah gunmen are now fighting in Damascus, where rebels have stubbornly held on to several neighborhoods for over a year. Having learned their lesson in Qusair the rebels are adapting to Hezbollah tactics and aggressiveness. Hezbollah has suffered nearly 200 casualties in a week of heavy fighting in Damascus, including at least 40 killed. A similar but less intense battle has been taking place in Aleppo. This reminds the Assads that Hezbollah did not send an army to help, but several detachments of better trained and more resolute fighters that are supposed to inspire the less capable Syrian Army and pro-government volunteers to do better. This does not appear to be working, at least not decisively. The rebels are being hurt more with the arrival of Hezbollah but promises of more military aid from Arab and Western states has bolstered rebel morale. There is also more substantial, and less publicized help arriving. A growing number of the foreign “volunteers” for the rebels are trained professionals from Arab countries. There are also Arab speaking Special Forces from Western nations as well as professional military trainers (who are often civilians, either CIA or contractors). Many of these pros stay on the Syrian border, to train rebel recruits and impart some minimal skills. Without that, these new guys don’t last long in combat. But some of the Arab speaking foreigners are with some of the rebels militias, providing more immediate advice and training.

 

Most of the fighting continues to be sniping, ambushes and just a lot of amateurs shooting at each other without much effect.

 

The West is also believed to be providing the rebel leadership (the FSA or Free Syrian Army) with intelligence and general advice. This is often wasted because FSA does not have much command authority over the various rebel contingents. There are nearly a hundred of them, although fewer than twenty contain most of effective the fighting men. This is especially true with the Islamic terrorist groups (mainly the Syrian led Jabhat al Nusra and the Islamic State of Iraq, the Iraqi led branch of al Qaeda), who often answer only to God. Nusra tries to cooperate with FSA but the Syrian and Iraqi led Islamic terrorists are on the verge of going to war with each other and the Islamic terrorist groups, in general, don’t get along well with anyone. Rebel groups operating near each other often try to coordinate their actions, but orders from FSA are usually treated as suggestions and often ignored. The Assad forces are increasingly taking advantage of this lack of unity and picking off rebel groups one at a time. This is a serious problem for the rebels, who seem unable to fix it by agreeing to a unified command. In this respect the rebel’s biggest obstacle to victory is their own lack of unity. This is not unique in the history of rebellions, but it has also been the main cause of many rebellions failing. That has happened a lot in the past, but these failed rebellions rarely get much attention in the history books.

 

The Arab countries want the West to provide air support while the West does not want to take all the diplomatic and political heat that entails. Suggestions that the Arabs provide the air support are quietly ignored. The problem is lack of unity, which for over a thousand years has hobbled Arab power. For a few generations after Islam appeared the Arabs were united, and unstoppable. Then the old squabbles returned. The Shia branch of Islam is one result of those ancient disputes. Not only do Arabs not get along with each other, but they nurse past defeats for centuries as the Shia have done. Arabs would rather not discuss this openly, because that often leads to finger-pointing and recriminations. It also reminds Arabs that the ability of the Westerners to unite (or at least do it more frequently) is one of the reasons for the West becoming dominant. Despite all that, most rebel supporters are coming to accept that without the air support a lot more Syrians, most of them civilians, will die.

 

Efforts to recruit Iraqi Army troops (most of them are Shia) has got other Arab states threatening Iraq. The threats are credible, for while most Iraqis are Shia, all these Shia are Arabs. In this part of the world blood is thicker than theology. As long as Iran is seen as the ultimate beneficiary of an Assad victory, all Arabs are reluctant to back the Assads. It’s also no secret that Iran is paying these Arab volunteers to go kill other Arabs, which is seen as very wrong by most Arabs.

 

All this backing for Shia Arabs to fight in Syria has intensified the hostility between Sunni and Shia (and Iranians and Arabs) in the region. Iran started this decades ago when they proclaimed the goal of establishing a world-wide religious dictatorship by converting everyone to Shia Islam. This annoyed the Sunni majority (about 80 percent of Moslems) and put fear into most Arabs, because Islam was founded by Arabs and the idea has always been to convert everyone to Sunni Islam under Arab leadership. The Iranians have kept working on their goal and that’s why Syria has long been receiving economic aid from Iran. Not because Syria is Shia (only about 10-20 percent of the population is, most of the rest are Sunni) but because the ruling family (the Assads) are Shia (or Alawite, which is sort-of Shia and that’s close enough Iranian purposes). Iran also financed the growth of the Shia Hezbollah in Lebanon and the Sunni Hamas in Gaza. That last one backfired, with Hamas forced to openly oppose the Assads after their Sunni donors threatened to cut off aid and political support if Hamas did not get in line with other Sunnis and denounce Iran. Hamas spoke out against the Assads but tried to make nice with Iran. Hamas, despite Iran cutting off aid (some $1-2 million a month), is still trying to maintain friendly relations with Hezbollah in Lebanon.

 

Most Palestinians (who tend to be Sunni or Christian) have come out in favor of the Syrian rebels. Hamas has run Gaza since 2007 and Hezbollah has been a major factor in Lebanon for over 25 years. Despite the Iranian connections, both Hamas and Hezbollah are Arabs and both exist mainly to destroy Israel. Iran is being discreet about this but could not afford to ignore open Hamas support for the Syrian rebels. Hamas also admits that a few of its members have unofficially joined to fight alongside Hezbollah inside Syria. Palestinians in Gaza and the West Bank tend to back the rebels. But nearly a million Palestinians in Lebanon and Syria are split, with nearly half of them backing the Assad government in Syria. This has also upset Iran, which has generously supported Palestinians for decades. Iran is finding that Hezbollah is not eager to sacrifice its reputation in the Arab world just to please its patron. So Iran is giving Hezbollah more money and anything else its leadership wants. The Sunni Arab nations in the region are warning Hezbollah that this support for Iran could have dire consequences down the road. For the moment the Hezbollah leadership is remaining loyal to its paymaster. But many rank-and-file Hezbollah are not so sure. Sunni Arab nations are exploiting that doubt, seeking Hezbollah leaders who might be amenable to new leadership for their organization, and new sources of financial support.

 

Food has become a major weapon for both sides as it becomes more difficult to get food and other supplies into Syria. While the UN has tried to get both sides to allow food and medical aid to move freely, both the Assads and the rebels see starvation and general deprivation as effective weapons against the other side’s civilian supporters (who are more than 50 times more numerous than the armed fighters). Neither side will admit to supporting this strategy, but both practice it. The war has killed nearly 100,000 so far, wounded more than three times as many and chased a third of the population from their homes. Most of these refugees are still in Syria, doubled up with neighbors or family or living in bombed out areas the fighting has passed by.

 

The fighting is spreading to Lebanon and Iraq. There has been some government or rebel fire into Turkey and Israel, but all Syrians know that fighting the Turks or the Israelis is a losing proposition. So there is little extended Syrian related violence in those two countries. Lebanon is another matter, with Sunni radicals increasingly taking on Hezbollah and anyone else (usually Shia not associated with Hezbollah) who favors an Assad victory. There have been hundreds of casualties from this in Lebanon this year.

 

Some Iraq border crossings remain under Syrian government control. These crossings are manned by troops who are cut off in a largely Sunni Arab controlled eastern Syria. These border posts take fire from Sunni rebels on the Syrian side and Iraqi Sunni terrorists on the Iraqi side. The Shia dominated Iraqi government supports the Assads mainly because the Assads have been paid allies of Iran since the 1980s (when Sunni lead Iraq went to war with Iran). The Iraqi government helps supply the few remaining Syrian government forces in eastern Syria and also allows convoys of Iranian military aid to pass through Iraq and into Syria. The Iraqis have over 20,000 Shia and Kurd soldiers on the border to help make this work. The rebels thus accuse the Iraqi government of supporting an “Iranian invasion of Syria,” a catchphrase that enflames Sunnis throughout the region. At the same time, attacks on Shia shrines in Syria and Iraq has led to thousands of Iraqi Shia volunteering to fight for the Assad government of Syria. These Iraqi volunteers fly to Damascus where they are allowed to join pro-government militias. Meanwhile a growing number of Syrian Sunni refugees in Iraq (where over 125,000 ended up in the last year as Sunni rebels fought to take control of most of eastern Syria) are returning home. Eastern Syria was always mostly Sunni and that helped drive out Shia controlled government forces. But now there is the threat of invasion by Shia run Iraq. This is not a serious threat, since the other Arab states in the region might react violently.

 

The Syrian Air Force has suffered enormous losses in the last year, with over half its combat aircraft now destroyed or unable to fly. A year ago the air force was ordered to attack the rebel fighters and the civilians believed to be supporting them. The rebels shot back and the air force’s ancient aircraft fell apart from heavy use and a lack of spare parts. Of the 370 usable fixed wing war planes the Syrian Air Force had two years ago, about half are now out of action because of combat losses or wear and tear. Nearly two-thirds of the 360 helicopters are gone, for the same reasons. Part of the problem was that few Syrian air force leaders (and pilots) were not prepared for this kind of war (low level bombing and lots of helicopter flights under fire). Desperate times demanded desperate measures and in the last few months even the MiG-29 fighters have been seen dropping bombs. These are the most modern aircraft Syria has and their pilots were trained to fight Israeli jets, not bomb civilians. But a village or city neighborhood is hard to miss, even for a rookie. Helicopters have also been used to drop bombs, as well as cargo transport aircraft.

 

Russia is letting everyone know that it now has a permanent naval task force in the Mediterranean. The task force now includes two destroyers, a frigate, two amphibious and several support ships.  From 1967 until 1992 Russia maintained a force of 30-50 warships and auxiliary vessels in the Mediterranean. Russia has been building a base in the Syrian port of Tartus but that has been suspended because of the civil war. Nevertheless, ships will be rotated in and out in order to maintain a permanent force of about a dozen ships. The Russian task force is meant to imply Russia would intervene if NATO or anyone else sought to blockade Syrian ports. That’s not a sure thing, but the threat is.

 

Qatar has taken the lead in arranging for large quantities of weapons from Libya (and elsewhere) to be sent to the rebels via Turkey (mainly) and Jordan (increasingly). This is possible because late Libyan dictator Moamar Kaddafi loved to buy military equipment, and he did so constantly and in far larger quantities than Libya required or could even operate. Most of this stuff was never used. For decades there were thousands of armored vehicles and warplanes sitting around in remote bases with no one to maintain them. There were dozens of military bases with locked warehouses full of assault rifles, machine-guns, mortars and portable missiles that were never issued or touched. Some of this stuff was shipped to other African countries, to arm local rebels that Kaddafi supported (usually against local leaders Kaddafi did not get along with) but most of it never left the warehouses. After the revolution two years ago many of these weapons were stolen and ended up on the black market. These are showing up all over the region as smugglers get them out of Libya and to buyers who can pay. Most of the Kaddafi weapons hoard was seized by the new Libyan government (or pro-government militias that did not hand them over to the black market) and many of these are being sold to Qatar and shipped to the Syrian rebels. The weapons shipments are technically illegal because of sanctions against Syria, but Turkey looks the other way as the arms are flown in or come by ship mixed in with relief supplies. Libyan arms dealers approved by the Libyan government are allowed to broker sales of weapons to approved buyers (mainly Qatar and other wealthy Arab oil states who back the Syrian rebels).

 

June 25, 2013: The Friends of Syria group met in Canada and agreed to increase economic sanctions against the Assad government and largely eliminate arms sanctions on the rebels. The Friends of Syria consists of 42 countries plus the Arab League, the European Union. The group supports Syria’s rebel alliance and provides direct support for the rebels.

 

June 23, 2013: In Damascus there were two attacks by suicide bombers. One group that was going after a police headquarters, were intercepted and killed. Another car bomb went off in a Shia neighborhood of Damascus, killing three and wounding many more. In Aleppo a suicide care bomb killed twelve soldiers.

 

June 22, 2013: Arab states meeting in Qatar agreed to provide all necessary support needed by the Syrian rebels to overthrow the Assad government. Iran criticized this by pointing out that many of the rebels are allies of al Qaeda. But this is seen as hypocrisy by Arabs as Iran has long backed its own brand of Islamic terrorism, often against Sunni Arabs.

 

June 21, 2013: The rebels announced that they had begun to receive new weapons, including Russian Konkurs anti-tank missiles, but not any anti-aircraft missiles. The rebel leadership (FSA) has been told they will get anti-aircraft missiles but none have arrived yet.

 

In Jordan a dozen American F-16s recently arrived for training exercises with their Jordanian counterparts. The U.S. announced that the American jet fighters would remain in Jordan after the training exercise. No date for the withdrawal of the F-16s, and their combat experienced pilots, was announced. What the FSA wants more than anything else is air support. It would require more than a dozen American F-16s to make that happen, because unlike Libya, Syria has a larger and better prepared air defense system, so any air support for the rebels would have to be preceded by several days of air operations against Syrian warplanes, radars and anti-aircraft missile systems. Some of these would survive and until the end of the civil war foreign warplanes would have to be alert to the threat of missile attack. Thus for the initial SEAD (suppression of enemy air defenses) phase you really need access to Turkish air bases. Saudi bases would probably be available and would do, although they are several hundred kilometers more distant and would require more aerial refueling. The Turks are distracted at the moment with large scale anti-government demonstrations (that have nothing to do with Syria).

 

June 20, 2013: The recent American announcement that it would became a major supplier of weapons to the Syrian rebels caused a collapse of the Syrian currency (the Syrian pound). Last December, when Iran announced it was giving Syria a billion dollar line of credit, it cost 150 Syrian pounds to buy a dollar (the main currency for international trade). Two years ago it only cost 70 pounds. But since the American announcement the rate peaked at 205 pounds. So the Syrians announced they would begin using the Iranian line of credit to buy Syrian pounds and get the rate down. That worked, for the moment, with the cost of a dollar heading towards a hundred pounds. The problem is that a growing number of Syrians, especially Assad supporters, are losing faith in the ability of the government to defeat the Sunni rebels or to maintain the viability of the Syrian currency. Many merchants will not touch the Syrian pound anymore and demand dollars or some other reliable currency.

 

June 19, 2013:  Unidentified attackers fired on a Jordanian border post at night. One of the attackers was killed and two wounded by return fire. Jordan would not say who the attackers were or if they even knew.

 

In Lebanon the Syrian central bank sold dollars, at the black market rate of 175 Syrian pounds per dollar. The official exchange rate in Syria is 99 pounds per dollar, but the Syrian central bank is trying to reduce the black market rate by increasing demand for Syrian pounds. You do that by offering to buy a lot of them for dollars.

 

A mortar shell from Syria landed in Israel (the Golan Heights) and did no damage.

 

June 17, 2013: The U.S. pledged another $300 million in aid for Syrian refugees. This is in addition to half a billion dollars in aid pledged earlier. Nearly two millions Syrians have fled their homeland, most of them ending up in Turkey, Lebanon and Jordan.

 

June 16, 2013: In Damascus a suicide bomber detonated his explosives at a checkpoint near the military airport.

 

June 14, 2013: Egypt has decided to cut diplomatic relations with the Assad government in Syria and back the rebels. Egypt also called for a no-fly zone over Syria, meaning NATO aircraft taking on the Syrian Air Force, with some token help from Arab air forces. Egypt also condemned Hezbollah for actively joining with Assad troops to attack rebels.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 10:30
Les rebelles syriens reçoivent les armes promises

MOSCOU, 26 juin - RIA Novosti

 

La crise syrienne qui dure depuis plus de deux ans s'est définitivement propagée au Liban. Pendant ce temps l'Onu, les USA et la Russie ont terminé le deuxième cycle de négociations pour la préparation de "Genève 2", la Conférence internationale pour la Syrie, tandis que le conflit continue à prendre de l'ampleur dans la région, écrit mercredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Les vice-ministres russes des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov et Guennadi Gatilov, la sous-secrétaire d'Etat américaine Wendy Sherman et la conseillère par intérim du secrétaire d'Etat Elizabeth Jones ont participé au nouveau cycle de négociations trilatérales avec l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi.

 

Cette réunion de préparation à Genève 2 s'est tenue dans un nouveau contexte politique. Wendy Sherman s'est entretenue avec Bogdanov et Gatilov conformément à l'accord Lavrov-Kerry. Quelques jours plus tôt, les Etats-Unis avaient décidé de livrer des armes aux rebelles syriens ; ils étudient actuellement la possibilité d'instaurer une zone d'exclusion aérienne ; et le secrétaire d'Etat John Kerry condamne la position de la Russie. Lors de la réunion des "Amis de la Syrie" samedi dernier au Qatar, il a accusé Moscou de faire escalader la guerre civile et a appelé les "Amis" à aider les rebelles. Bachar al-Assad ne jouera "aucun rôle" dans le gouvernement de transition qu'il est prévu de mettre en place à l'issue des négociations de paix, annonce le communiqué de Doha.

 

Commentant la tactique contradictoire de Washington, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré : "Nous voudrions comprendre si les USA sont vraiment cohérents quand ils veulent réunir une conférence sur la Syrie".

 

Onze pays membres du groupe des "Amis de la Syrie" promettaient d'accroître leur aide - y compris militaire - au profit de l'opposition syrienne et cinq sont prêts à le faire dès à présent. La Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution attend donc des armes dès la semaine prochaine. "Etant donné que nous ne pouvons pas recevoir d’armes depuis le Liban en raison de la présence du Hezbollah, ni depuis l'Irak, nous espérons recevoir ces livraisons via les frontières nord et sud de la Syrie", a déclaré à la presse turque le représentant de la Coalition de l'opposition en Turquie, Khaled Hoya. La frontière nord est celle de la Turquie et au sud se situe la Jordanie. Les rebelles souhaitent surtout recevoir des armes antichars et des systèmes de défense antiaérienne. Selon le site Damas Post, la première partie des armes qui inclut les tous derniers obus antichars, des missiles à moyenne portée, des armes d'infanterie légère et des fusils à lunette, se trouve déjà à la frontière turco-syrienne. Ces armes de production israélienne ont été envoyées par Tel-Aviv à la demande de Washington.

 

Les opposants syriens n'ont plus de motivation pour participer aux négociations de paix. Le général Salim Idris, commandant de l'Armée syrienne libre (ASL), a confirmé hier que les rebelles ne se rendraient pas à Genève avant le rétablissement de l'équilibre des forces. Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem est convaincu que pour y parvenir l'opposition devra s'armer pendant encore plusieurs années. Par conséquent, les perspectives de Genève 2 sont quasiment nulles. Le conflit syrien s'éternise et se propage dans la région sous forme de guerre religieuse.

 

Le Liban s'est transformé en point chaud du conflit. Après l'appel du cheikh libanais sunnite Ahmed al-Assir, les salafistes ont attaqué les militaires libanais accusés par le cheikh de coopération avec le Hezbollah chiite. Les salafistes ont attaqué plusieurs points de contrôle aux abords de Saïda et les troupes militaires à Tripoli. Ils ont également tenté de s'emparer de la route menant à Beyrouth. Les postes de tir ont été rapidement neutralisés à Tripoli mais plus d'une journée a été nécessaire pour le faire à Saïda. Le tribunal militaire a délivré des mandats d'arrêt contre le cheikh et 123 de ses partisans. Des dizaines de combattants se sont rendus mais le cheikh a réussi à fuir en Syrie. 16 militaires ont péri dans les affrontements et plus de 100 ont été blessés.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 11:30
patriot missile Eager Lion 2013 Jordan

patriot missile Eager Lion 2013 Jordan

WASHINGTON, 22 juin - RIA Novosti

 

700 militaires américains, ainsi que des chasseurs et des systèmes de missiles Patriot, resteront déployés en Jordanie à l'issue des exercices conjoints Eager Lion, lit-on dans une lettre de Barack Obama au Congrès US.

"Le déploiement de ces unités correspond aux intérêts de la sécurité nationale des Etats-Unis ainsi qu'à la nécessité d'assurer la sécurité de la Jordanie et la stabilité dans la région", a indiqué le chef de la Maison Blanche dans son message.

Selon le document, les soldats américains resteront stationnés en Jordanie jusqu'à ce que la situation dans la région soit réglée.

La Jordanie, alliée de Washington au Proche-Orient, est le pays voisin de la Syrie ravagée depuis plus de deux ans par une contestation populaire meurtrière. Le déploiement de chasseurs et de systèmes de missiles US en Jordanie intervient sur fond de rapports faisant état d'une possible instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie.

Auparavant, l'Otan a implanté des missiles Patriot en Turquie à proximité de la frontière syrienne suite à une demande d'Ankara qui avait exprimé son inquiétude face à une éventuelle frappe balistique en provenance de Syrie.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 11:30
Syrie: Moscou déterminé à honorer ses contrats militaires

GENEVE, 25 juin - RIA Novosti

 

Moscou compte remplir l'ensemble de ses obligations prévues dans le cadre des contrats militaires conclus avec Damas, a déclaré lundi soir à Genève le ministre adjoint russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov.

 

"Nous agissons comme un partenaire responsable dans le cadre des contrats conclus, et je n'y vois aucun problème, d'autant que ces livraisons visent en premier lieu à renforcer la défense antimissile de la Syrie et n'ont aucun rapport avec le conflit inter-syrien", a indiqué le vice-chef de la diplomatie russe.

 

"Nous avons signé des contrats qui sont en cours de réalisation (…). Ce procès se déroule conformément aux normes du droit international. Nous ne violons aucune sanction ni interdiction", a expliqué M.Bogdanov.

 

Selon lui, la Russie a toujours apporté son soutien à Damas en matière de renforcement de la défense aérienne de la Syrie.

 

"La signature de contrats avec le gouvernement légitime syrien constitue notre politique cohérente et transparente", a souligné le responsable.

 

Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué que la Russie livrait à la Syrie des armes défensives, notamment des systèmes antiaériens, armes qui ne rompaient pas l'équilibre des forces dans la région et ne donnaient aux autorités syriennes aucun avantage dans leur lutte contre l'opposition.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 16:30
Declaration by the HR on behalf of the EU on the alignment of certain third countries with Council Decision 2013/255/CFSP concerning restrictive measures against Syria

Declaration by the High Representative on behalf of the European Union on the alignment of certain third countries with Council Decision 2013/255/CFSP concerning restrictive measures against Syria

 

Brussels, 24 June 201311533/13 (OR. en) PRESSE 292

 

On 31 May 2013, the Council adopted Decision 2013/255/CFSP (1) concerning restrictive measures against Syria. The Decision applies until 1 June 2014.

 

The Decision concerns restrictive measures against Syria with regard to:

– export and import restrictions with the exception of arms and related material and equipment which might be used for internal repression;

– restrictions on financing of certain enterprises;

– restrictions on infrastructure projects;

– restrictions of financial support for trade;

– financial sector;

– transport sector;

– restrictions on admission;

– freezing of funds and economic resources.

 

With regard to the possible export of arms to Syria Member States committed to proceed in their national policies in agreement with the Council Declaration adopted on 27 May 2013.

The Candidate Countries Montenegro*, Iceland+ and Serbia*, the Country of the Stabilisation and Association Process and potential candidate Albania, and the EFTA countries Liechtenstein and Norway, members of the European Economic Area , as well as the Republic of Moldova and Georgia, align themselves with this Decision.

They will ensure that their national policies conform to this Council Decision.

The European Union takes note of this commitment and welcomes it.

 

(1) Published on 1.6. 2013 in the Official Journal of the European Union no. L 147, p. 14.

* Montenegro and Serbia continue to be part of the Stabilisation and Association Process

+ Iceland continues to be a member of the EFTA and of the European Economic Area
 

http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_Data/docs/pressdata/en/cfsp/137589.pdf

(original version - EN)

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 17:50
Statement by EU High Representative Catherine Ashton on the US statement on Syrian Chemical Weapons Use

Brussels, 14 June 2013 EUROPEAN UNION -  A 320/13

 

The High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy and Vice President of the Commission issued the following statement today:

 

"I saw with great concern the statement released on 13 June by the White House. This presents new indications by the US intelligence services that the Assad regime has used chemical weapons against opposition forces in Syria. This assessment, combined with others that have been circulated, makes even more urgent our repeated calls for an agreement to immediately deploy a UN verification mission to investigate these allegations on the ground.

 

At the same time, these developments can only reinforce the importance of a political solution and should accelerate the efforts of the international community to find a definitive political solution to the conflict. It is urgent to advance the political process, starting with the convening of the planned peace conference on Syria. The EU will contribute to its success in every possible way.

 

The next Foreign Affairs Council will examine the overall situation and recent developments in Syria, of which the alleged chemical attacks are an important factor."

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 17:30
Missiles sol-air Patriot

Missiles sol-air Patriot

MOSCOU, 15 juin - RIA Novosti

 

Un déploiement éventuel de systèmes antiaériens en Jordanie constituerait une violation flagrante du droit international, a déclaré samedi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Il s'agit de déployer des chasseurs F-16 et des missiles Patriot en vue de mettre en place une zone d'exclusion aérienne en Syrie. Selon les médias américains, cette idée est actuellement à l'étude.

"Nul besoin d'être expert pour comprendre que cette démarche constituerait une violation flagrante du droit international. Nous espérons que nos partenaires américains concevront toutes leurs actions compte tenu de l'initiative conjointe américano-russe prévoyant la convocation d'une conférence internationale sur le règlement du conflit en Syrie", a déclaré M. Lavrov à l'issue de négociations avec la chef de la diplomatie italienne Emma Bonino.

Début juin, la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki a annoncé la décision de Washington d'envoyer des chasseurs F-16 et des missiles sol-air Patriot en Jordanie dans le cadre d'un exercice conjoint américano-jordanien. La diplomate a également fait savoir que ce matériel pourrait rester dans ce pays après l'exercice.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 17:30
Syria Rebels source globservateur.blogs.ouest-france.fr

Syria Rebels source globservateur.blogs.ouest-france.fr

14 juin 2013 Guysen News International,

 

La présence de centaines de combattants européens dans les rangs des insurgés provoque de grandes inquiétudes à Paris. Dans l’équation déjà passablement compliquée de la crise syrienne, un acteur essentiel et très préoccupant est venu encore complexifier la donne : les services spécialisés estiment à environ 270 le nombre de Français qui se battent aux côtés des insurgés. Au total, entre 1 500 et 2 000 Européens ont rejoint les rangs de l’opposition armée au régime de Bachar el-Assad. Problème aggravant : ce sont surtout les groupes islamistes radicaux qui recrutent et, par conséquent, bénéficient de ce renfort.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 17:30
Syrie: une aide militaire extérieure inopérante (Ban Ki-moon)

NEW YORK (Nations unies), 14 juin - RIA Novosti


L'octroi d'une assistance militaire à n'importe quelle partie en conflit syrien n'aidera pas à normaliser la situation dans le pays, a estimé vendredi devant les journalistes le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon.
 
"Des livraisons d'armes à n'importe quelle partie n'aidera pas à régler le conflit. Une solution militaire n'existe pas, seul un règlement politique est acceptable pour ce problème", a déclaré M.Ban, commentant la déclaration de Washington sur son intension d'armer les forces antigouvernementales en Syrie.
 
Le secrétaire général a appelé toutes les parties intéressées à contribuer à la mise en œuvre de l'initiative russo-américaine de convoquer une conférence internationale avec la participation de représentants du gouvernement et de l'opposition syriens.
 
La Maison Blanche a revu les paramètres de son soutien à l'opposition syrienne suite à la publication jeudi de données du renseignement américain attestant que les autorités syriennes auraient utilisé des armes chimiques contre leurs concitoyens. Le président Barack Obama a inclus certains types d'armes dans la liste de l'aide militaire destinée à l'opposition syrienne. 
 
 Damas a qualifié les informations faisant état de l'usage d'armes chimiques par le pouvoir syrien de fabriquées de toutes pièces. Moscou a fait remarquer pour sa part que lesdites informations n'étaient pas confirmées par des faits, et que l'approvisionnement en armes de formations illégales risquait de faire monter en flèche la tension en Syrie.
 
Le conflit entre les autorités et l'opposition en Syrie se poursuit depuis mars 2011. Selon l'Onu, il a déjà fait près de 93.000 morts.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 17:30
Plus de 70 officiers de l'armée syrienne ont fait défection en Turquie

15 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

ANKARA - Plus de 70 officiers, dont 6 généraux et 22 colonels, ont déserté les rangs de l'armée fidèle au président syrien Bachar al-Assad au cours des dernières trente-six heures pour rejoindre la Turquie voisine, a-t-on appris samedi de source officielle turque.

 

Cette vague de défection, d'une ampleur inédite depuis plusieurs mois, intervient après la décision jeudi des Etats-Unis de livrer une aide militaire, dont la forme n'a pas encore été précisée, aux rebelles syriens.

 

Les pays occidentaux, soutiens de l'opposition au président syrien Bachar al-Assad, se sont jusque-là refusés à franchir le pas de la livraison d'armes aux combattants rebelles par crainte de les voir tomber entre les mains de ses éléments islamistes les plus radicaux.

 

Mais la récente avancée militaire des forces de Damas, appuyées par le mouvement chiite libanais du Hezbollah, les a contraints à réétudier dans l'urgence cette possibilité.

 

Des représentants des pays qui soutiennent l'opposition syrienne ont rencontré vendredi et samedi à Istanbul son chef militaire le plus important, le général Selim Idriss, pour évoquer de possibles livraisons d'armes à la rébellion.

 

Des dizaines d'officiers supérieurs syriens ont fait défection en Turquie depuis le début de la rébellion en Syrie au printemps 2011. Beaucoup ont rejoint les rangs de la rébellion au sein de l'Armée syrienne libre (ASL).

 

La Turquie accueille quelque 400.000 réfugiés syriens ayant fui les combats dans leur pays, qui ont fait plus de 93.000 morts selon l'ONU.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 16:30
L'aviation syrienne bombarde des poches rebelles de Damas

15 juin 2013 14h53 Romandie.com (AFP)

 

BEYROUTH - L'aviation et l'artillerie du régime syrien bombardaient samedi des poches rebelles à Damas et dans ses environs, où les insurgés maintiennent leurs positions malgré les raids quotidiens, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Des raids aériens ont été menés sur des secteurs de Jobar (...) et de Barzé, des quartiers dans l'est de la capitale syrienne, théâtre de combats quasi-quotidiens entre soldats et rebelles, selon l'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales civiles et militaires.

 

Les forces du régime ont de nouveau bombardé le quartier de Hajar Assouad, dans le sud de la capitale, et elles ont perquisitionné des maisons dans celui de Roukneddine.

 

Parallèlement, des combats ont eu lieu samedi à l'aube à la périphérie du camp palestinien de Yarmouk, dans la banlieue sud de Damas, également cible de bombardements menés par le régime.

 

Près de la capitale, Mouadamiyat al-Cham (ouest) et Sbeiné (sud) ainsi que la région de Wadi Barada (nord-ouest) ont été la cible de bombardements au mortier qui ont fait des blessés et des dégâts matériels, selon l'OSDH.

 

A la périphérie de Mleiha, à l'est de Damas, des combats violents ont fait des victimes des deux côtés, toujours selon l'OSDH.

 

Dans le reste du pays, l'armée a bombardé au mortier et au char des quartiers de Homs (centre) et les villes de Rastane et Ghanto dans la province éponyme.

 

A Alep (nord), les forces loyalistes ont attaqué les quartiers d'al-Achrafiyé et de Bani Zaïd, théâtres de combats et de bombardements.

 

A Minbej, dans la province d'Alep, un accord sur une action commune (..) pour renverser le régime a été conclu entre un groupe kurde et des rebelles, apparemment pour éviter les problèmes survenus entre Arabes et Kurdes dans d'autres zones, a expliqué à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

 

Les relations ont souvent été tendues entre les rebelles et les organisations kurdes, qui essaient d'empêcher les insurgés d'entrer dans leurs régions. Cependant, des combattants kurdes se sont récemment alliés avec les rebelles dans certaines régions.

 

En outre, à Deir Ezzor (est), le Conseil militaire rebelle a chargé deux bataillons de suivre les affaires de sécurité pour empêcher les combats entre communautés, après un incident survenu cette semaine dans le village à majorité sunnite de Hatlah, selon l'OSDH.

 

Mardi, les rebelles avaient pris le contrôle du village, tuant 60 de ses habitants, pour la plupart des combattants, armés par le gouvernement, après une attaque menée lundi par ces villageaois contre un poste de l'opposition.

 

Au Liban, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a affirmé que son puissant mouvement chiite allait continuer de combattre auprès du régime, dans le conflit qui a fait selon l'ONU plus de 93.000 morts.

 

L'appui de centaines de combattants du Hezbollah a permis début juin à l'armée syrienne de s'emparer de Qousseir (centre-ouest), bastion insurgé pendant plus d'un an.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 16:30
Chemical Weapons Charge: Berlin Rules out Arms for Rebels

June 14, 2013 spiegel.de

 

The United States has shifted its course on Syria following chemical weapons revelations, but international support is limited. Germany refuses to arm the insurgents, and Russia is openly critical of President Obama.

 

Washington has said it may soon move to supply weapons to Syrian rebels, a move that has been met with reserve by the international community. Western diplomats also told the news agency Reuters that the US government is considering a no-fly zone in Syria.

 

But despite reports that the regime of dictator Bashar Assad may have used chemical weapons, Germany says it has no plans to deliver arms to the rebels, a government spokesman said on Friday.

 

Steffen Seibert, spokesman for Chancellor Angela Merkel of the conservative Christian Democrats, said Germany would stick with its position of not providing weapons to a country engaged in a civil war for "legal reasons". The opposition had made the same demand. Meanwhile, a spokesperson for the German Foreign Ministry said it had no information of its own about the use of deadly poison gas by the regime in Damascus.

 

Although Germany doesn't intend to provide weapons aid, the country has been providing "non lethal support" since the beginning of June in the form of bullet-proof vests and first-aid kit deliveries to the Free Syrian Army.

 

On Thursday, the United States officially declared it has proof that Assad's forces used chemical weapons, based on blood, urine and hair samples from two rebel fighters. A White House spokesman said that the use of these weapons, including the nerve agent sarin, crosses the "red line" President Obama established early on in the conflict for determining the necessity of Western intervention in Syria's civil war.

 

Speaking in the Bundestag, Germany's federal parliament, on Friday, Foreign Minister Guido Westerwelle called for a meeting of the United Nations Security Council. "We take the indication of the deployment of chemical weapons very seriously," he said. "We are urging a consultation at the Security Council of the United Nations with the aim of coming to a common position." He also confirmed Germany would not deliver weapons to Syria, a line that Berlin has stuck to for some time now despite the expiration at the end of May of a European Union arms embargo against the country. German law prohibits weapons from the country's companies to be supplied to crisis zones.

 

Syria Describes Allegations as 'Caravan of Lies'

 

A representative of the Foreign Ministry in Damascus denied the allegations coming from Washington, saying the US statement on Thursday was a "caravan of lies" and that rebels had deployed the chemical weapons themselves.

 

Moscow also sharply criticized the claims. "I will say frankly that what was presented to us by the Americans does not look convincing," said Yuri Ushakov, foreign policy adviser to President Vladimir Putin. He warned that a US move to arm Syrian rebels would jeopardize joint efforts to convene a peace conference. Earlier, Alexei Pushkov, head of the Russian lower house of parliament's international affairs committee, wrote on Twitter: "Information about the usage of chemical weapons by Assad is fabricated in the same way as the lie about (Saddam) Hussein's weapons of mass destruction (in Iraq)."

 

In Britain, however, where preparations are underway for next week's G8 summit, the government is pleased that Obama now shares the government's position. Prime Minister David Cameron told the Guardian newspaper that Britain shares the "candid assessment" by the US. "I think it, rightly, puts back center stage the question, the very difficult question to answer but nonetheless one we have got to address: What are we going to do about the fact that in our world today there is a dictatorial and brutal leader who is using chemical weapons under our noses against his own people," he said.

 

'Urgent Discussions with International Partners'

 

The British position has been clear for months. Cameron was the first leader of a major country to speak publicly in favor of supplying arms to the Syrian rebels. On Wednesday, British Foreign Secretary William Hague met with US Secretary of State John Kerry in an effort to convince the US to take action. However, a decision on the weapons deliveries envisioned by Washington still hasn't been made in London. "We are in urgent discussions with our international partners," a spokesman for Cameron told reporters on Friday.

 

The delay may be the product of considerable resistance in the House of Commons, where there is opposition to arming the rebels. The House would have to approve any such move, and Cameron's opposition in the Labor Party are opposed. Even within his own liberal-conservative coalition, there are plenty who would prefer that Britain not get involved. "We in the UK do not have to follow the US," John Baron, a member of the foreign affairs committee told the BBC. "Good friends sometimes say to each other, look, you're making a mistake." He warned it could be an error of historic proportions and compared it to the disastrous outcome of arming the mujahedeen in Afghanistan and Saddam Hussein in Iraq.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 22:30
Syrie: Washington envisage une zone d’exclusion aérienne limitée

14/06/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Des responsables militaires américains auraient proposé de mettre en place pour la Syrie une petite zone d’exclusion aérienne qui couvrirait les camps d’entraînement des combattants de l’opposition, selon le Wall Street Journal.

 

La zone d’exclusion proposée s’avancerait d’environ 40 km à l’intérieur de la Syrie et serait imposée à l’aide d’avions volant en Jordanie et armés de missiles air-air et des navires de guerre de la Marine américaine croisant en Méditerranée.

 

Cette «petite zone», évitant tout survol de la Syrie, ne nécessiterait pas l’aval résolution du Conseil de Sécurité des Nations unies puisqu’il n’y aurait pas de violation de l’espace aérien syrien.

 

Cette zone d’interdiction de vol limitée coûterait environ 50 millions de dollars par jour et pourrait être mise en place endéans d’un mois.

 

Toutefois, la «fenêtre d’opportunité» pour la mettre en place est en effet limité. Si la Russie décide de livrer les S-300 missiles antiaériens au régime Assad, faire respecter la zone d’exclusion deviendrait trop dangereux et il faudrait alors, soit abandonner, soit se résoudre à passer à la «vitesse supérieure» et détruire les défenses aériennes de la Syrie comme les forces de l’OTAN l’avaient fait en 2011 pour aider à renverser Mouammar Kadhafi en Libye.

 

Par contre, il n’est alors pas certain qu’il serait facile d’obtenir l’aval de l’ONU. La France a déclaré vendredi qu’il était peu probable pour l’instant que l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne puisse obtenir l’aval de l’ONU en raison de l’opposition de certains membres du Conseil de sécurité.

 

Entre temps, les États-Unis ont déjà déplacé des missiles sol-air Patriot, des avions de guerre et plus de 4 000 soldats en Jordanie la semaine dernière, officiellement dans le cadre de l’ exercice annuel «Eager Lion», mais Washington a clairement fait savoir que les forces américaines pouvaient fort bien rester sur place, même après la fin de l’exercice.

 

Livraison d’armes…mais légères

 

Washington aurait aussi décidé, rapporte cette fois le New York Times, de fournir aux rebelles pour la première fois des armes légères et des munitions, selon des responsables américains.

 

Parmi ces armes, selon le quotidien américain, figureraient des armes antichars, mais pas les armes anti-aériennes que réclame l’opposition.

 

Jusqu’à présent, Washington n’avait livré aux rebelles, du moins officiellement, que de l’équipement non létal.

 

Les rebelles syriens reçoivent déjà des armes légères en provenance d’Arabie saoudite et du Qatar, mais réclament des armes lourdes, y compris des armes antichars et des missiles antiaériens.

 

Les pays européens, la France en tête, ont fait valoir que la solution est de fournir plus d’armes aux rebelles «modérés», marginalisant ainsi les extrémistes.

 

«Nous voulons des armes antichars et antiaériennes», a déclaré George Sabra, leader de la Coalition de l’opposition, à l’antenne de la télévision d’Al-Arabiya: «Nous nous attendons à voir des résultats positifs et un véritable soutien militaire.»

 

Les commandants rebelles syriens, dont le chef d’état-major de l’Armée syrienne libre (ASL), Sélim Idriss, doivent rencontrer des responsables occidentaux et turcs à Istanbul ce vendredi pour discuter de l’aide militaire aux rebelles.

 

Jusqu’à présent, Washington a été profondément réticent à envoyer des armes lourdes, de peur qu’elles finissent dans les mains des islamistes radicaux au sein de la Coalition.

 

Le Kremlin pour sa part a critiqué la décision américaine d’armer les combattants de l’opposition syrienne et déclaré que la preuve de Washington que le régime syrien utilise des armes chimiques n’est pas convaincante, mais a déclaré ce vendredi que Moscou n’en est pas pour autant «encore» à discuter de son intention de fournir des missiles de défense aérienne au régime Assad.

 

Moscou a aussi estimé que ce soutien militaire américain aux rebelles compliquerait les efforts de paix, alors que Washington et Moscou peinent à réunir une conférence internationale.

 

Quant au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, il a déclaré vendredi qu’il s’opposait de son côté à la décision américaine d’envoyer des armes. «Il n’ya pas de solution militaire. Seule une solution politique peut résoudre ce problème de manière durable et, par conséquent, augmenter la «circulation» des armes de chaque côté ne serait pas utile».

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 21:55
Le Premier ministre canadien Stephen Harper et le président français François Hollande à Paris, le 7 juin 2012 (Photo Présidence de la République)

Le Premier ministre canadien Stephen Harper et le président français François Hollande à Paris, le 7 juin 2012 (Photo Présidence de la République)

 14/06/2013 par Nicolas Laffont  - 45eNord.ca

 

Le Premier ministre Stephen Harper a déclaré vendredi être convaincu que le régime du président syrien Bachar al-Assad a utilisé des armes chimiques, et ce, 24 heures après que les États-Unis aient fait valoir que plusieurs attaques ont tué jusqu’à 150 personnes.

 

«Nous partageons le point de vue de nos alliés, fondé sur les preuves que nous avons désormais devant nous, qu’il y a eu utilisation d’armes chimiques en Syrie par le régime [de Bachar al-Assad]», a déclaré M. Harper lors d’une conférence de presse à Paris vendredi.

 

Devant le président français, François Hollande, le Premier ministre canadien a jugé qu’il s’agissait d’un «développement très dangereux non seulement pour la Syrie mais pour toute la région».

 

«La position du Canada sur le régime est clair: nous voulons voir Assad partir et nous voulons voir un régime qui est représentatif de l’ensemble de la population de la Syrie, ce que le régime Assad dans sa forme actuelle ne pourra jamais être», a lancé M. Harper aux journalistes présents.

 

«Cette révélation confirme bien la pression que nous devons exercer sur le régime de Bachar el-Assad», a affirmé le président français, en réaffirmant la nécessité d’une «issue politique» impliquant le départ du président Bachar al-Assad. «Et nous devons aussi exercer une pression, y compris sur le plan militaire», a ajouté le chef de l’État.

 

Stephen Harper a précisé cependant qu’il a encore des réserves sur la livraison d’armes et de munitions aux rebelles syriens.

 

«Je pense que nos inquiétudes concernant les risques des deux côtés sont partagés également par nos alliés», a dit le Premier ministre, faisant référence sur l’intention de l’utilisation de ces armes par l’opposition.

La veille, la Maison-Blanche avait annonçait un soutien militaire aux rebelles syriens, accusant le régime de Bachar al-Assad d’avoir franchi des «lignes rouges » en utilisant des armes chimiques, dont le gaz sarin.

 

Selon l’assistant Conseiller à la sécurité de la Maison-Blanche, Ben Rhodes, entre 100 et 150 personnes, au minimum, ont été tuées dans des attaques chimiques.

 

Il y a dix jours, la France avait déjà reconnue l’utilisation d’armes chimiques. Après avoir fait analyser des échantillons sanguins et d’urine, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dans une déclaration publiée sur le site internet de la diplomatie française, indiquait que «ces analyses démontrent la présence de sarin dans les échantillons en notre possession. Au regard de ces éléments, la France a désormais la certitude que le gaz sarin a été utilisé en Syrie à plusieurs reprises et de façon localisée».

 

 

À lire aussi:

Syrie: Washington annonce un soutien militaire sans en préciser la forme >>

Armes chimiques: les informations de Washington sont des «faux», selon un député russe >>

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:30
source online.wsj

source online.wsj

WASHINGTON, 14 juin - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis ont fourni à la Russie des preuves de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, a déclaré jeudi soir aux journalistes le conseiller adjoint à la sécurité nationale du président américain, Ben Rhodes.

 

"La Russie n'a pas encore accepté le fait que Bachar el-Assad doit partir. Nous avons fourni aux Russes les données dont nous disposons. Nous leur avons déjà transmis nos estimations sur l'usage d'armes chimiques en Syrie. Nous estimons que la Russie ainsi que tous les membres de la communauté internationale doivent être au courant de l'usage d'armes chimiques où que ce soit", a indiqué le conseiller adjoint.

 

La Maison Blanche a déclaré jeudi avoir obtenu de nouvelles preuves de l'usage d'armes chimiques en Syrie par les troupes gouvernementales. Les services américains estiment qu'entre 100 et 150 personnes ont été tuées par de telles armes.

 

A la suite de ces informations, le président américain Barack Obama a inclus certains types d'armes dans la liste de l'aide militaire destinée à l'opposition syrienne.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 12:30
L'Otan demande à Damas de laisser l'ONU enquêter sur l'usage d'armes chimiques

14 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a demandé vendredi aux autorités syriennes de laisser l'ONU enquêter sur le terrain sur l'usage d'armes chimiques alors que Washington a accusé le régime de Bachar al-Assad d'avoir eu recours à des armes chimiques.

 

Il est urgent que le régime syrien laisse l'ONU enquêter sur toutes les allégations faisant état de l'usage d'armes chimiques, a affirmé M. Rasmussen à l'occasion d'une réunion au siège de l'Otan à Bruxelles avec le Premier ministre moldave, Iurie Leanca.

 

La communauté internationale a clairement fait savoir que toute utilisation d'armes chimiques est totalement inacceptable et constitue une violation flagrante du droit international, a affirmé M. Rasmussen, ajoutant que cela était un motif de grande préoccupation. Il salué la déclaration très claire des Etats-Unis à ce sujet.

 

Concernant le rôle de l'Otan, il a indiqué que les missiles Patriot déployés à la frontière syro-turque assureront une protection efficace de la Turquie contre toute attaque de missiles syriens, que le missile transporte des armes chimiques ou non.

 

Quant à une solution à ce problème, je crois toujours que la bonne façon d'avancer est une solution politique, a souligné M. Rasmussen, en réitérant son appel à toutes les parties concernées, le gouvernement et l'opposition syrienne, à assister à la conférence internationale Genève 2.

 

Depuis le début du conflit syrien, l'Otan a toujours affirmé qu'elle n'avait pas l'intention d'intervenir, contrairement à ce qu'elle avait fait en Libye en 2011.

 

La Maison Blanche a déclaré jeudi que le régime syrien avait eu recours à son stock d'armes chimiques dans des attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts, et affirmé que ce développement signifiait que des lignes rouges avaient été franchies. Washington a annoncé un soutien militaire, sans autres précisions, aux rebelles syriens.

 

Selon le renseignement américain, des armes chimiques, dont du gaz sarin, auraient été employées à échelle réduite contre l'opposition à de multiples reprises dans l'année écoulée.

 

Face aux récentes victoires de l'armée syrienne sur les rebelles, une rencontre est prévue vendredi en Turquie entre des représentants de pays soutenant l'opposition et le chef du Conseil militaire suprême de l'armée syrienne libre, Sélim Idriss, pour discuter d'une mise en oeuvre concrète de l'aide à la rébellion.

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