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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 16:30
T 90 MBT - photo Rostec

T 90 MBT - photo Rostec

 

15.09.2015 par RFI
 

Moscou est accusée par Washington de renforcer sa présence militaire en Syrie. Selon le Pentagone, depuis quelques jours, des avions russes acheminent du matériel militaire vers Lattaquié, fief du président syrien. Cet armement aurait même été observé sur le terrain : sept chars russes aurait été vus par les satellites américains. Les Etats-Unis saluent justement cet effort de guerre russe contre les jihadistes, mais voient d’un mauvais œil l’aide apportée à Bachar el-Assad.

 

« Nous apprécierions des contributions russes à l'effort de guerre mondial contre le groupe Etat islamique, mais les apports qui continuent à soutenir le régime Assad, particulièrement les efforts militaires, n'aident pas et risquent d'ajouter encore plus d'instabilité », explique le porte-parole du Pentagone, qui a annoncé que sept chars russes T-90 avaient été vus sur un aéroport du nord de la Syrie. Une réaction paradoxale, puisqu’à travers leur offensive aérienne en Syrie contre le groupe Etat islamique, les Américains comme les autres pays de la coalition internationale qui interviennent dans ce pays, aident, de fait, Bachar el-Assad.

 

Des troupes d'infanterie sur place

Mais en réalité ce qui inquiète Washington ce n’est pas cet armement russe livré aux autorités syriennes, mais un éventuel déploiement de soldats sur le terrain. A en croire l’armée américaine, la Russie serait en train d’établir une base aérienne avancée en Syrie avec une capacité d’accueil de 1 500 personnes. Des troupes d’infanterie seraient déjà sur place.

Selon un responsable de l’armée américaine une éventuelle intervention directe des forces russes dans le conflit syrien risque de compliquer la conduite des opérations aériennes menées par la coalition. Moscou rejette ces accusations. Aucun de leurs soldats n’a foulé le sol syrien, affirment les responsables russes. Ces alliés de Bachar el-Assad reconnaissent toutefois lui avoir envoyé de l’armement. 

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 12:40
photo Syrian Arab News Agency

photo Syrian Arab News Agency

 

15 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Douchanbe (Tadjikistan) - Vladimir Poutine a défendu mardi sa stratégie de soutien au régime du président syrien Bachar al-Assad en réponse aux accusations de Washington concernant un déploiement récent de matériel militaire et de soldats russes dans le nord de la Syrie.

 

Dans le même temps, le chef de l'Etat russe a estimé que la plupart des migrants syriens cherchant à se rendre en Europe fuyait les groupes radicaux, notamment le groupe Etat islamique, et non les bombardements de l'armée syrienne régulière. Et si la Russie cessait son soutien à Bachar al-Assad, le flot de réfugiés serait encore plus important, a défendu Vladimir Poutine.

 

Nous soutenons le gouvernement syrien dans sa lutte contre l'agression terroriste, nous lui avons proposé et nous continuerons de lui offrir une aide militaire technique, a déclaré M. Poutine à Douchanbe, faisant référence aux contrats de livraison d'armements signés avec Damas, dont la Russie est un des principaux alliés.

 

Depuis plusieurs jours, Washington accuse la Russie de renforcer sa présence militaire en Syrie, notamment à Lattaquié, un des fiefs alaouites du régime.

 

Des responsables américains ont ainsi estimé que la Russie construisait une base aérienne avancée à Lattaquié et évoqué la construction de préfabriqués, d'une tour de contrôle aérien mobile, l'arrivée de dizaines de soldats, d'artillerie et de chars.

 

Une source anonyme au sein du ministère russe de la Défense citée mardi par le quotidien Vedomosti a affirmé que Moscou reconstruisait l'aéroport parce qu'il est en mauvais état.

 

Officiellement, la Russie n'est présente militairement en Syrie que via ses installations logistiques dans le port de Tartous, un autre fief de Bachar al-Assad.

 

Vladimir Poutine, qui s'exprimait dans le cadre du sommet à Douchanbé de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) regroupant plusieurs ex-républiques soviétiques, a de nouveau appelé à une coalition contre l'EI, qui inclurait la Syrie et l'Irak.

 

La priorité aujourd'hui est la nécessaire union de nos forces contre le terrorisme. Sans cela, il est impossible de résoudre d'autres problèmes urgents, comme le problème des réfugiés, a-t-il déclaré.

 

Si la Russie ne soutenait pas la Syrie alors la situation dans ce pays serait encore pire qu'en Libye et le flot de réfugiés serait encore plus important, a affirmé M. Poutine.

 

Nous ne déstabilisons pas la situation (dans les pays d'où sont originaires les réfugiés). Ce n'est pas nous qui y détruisons et y avons détruit les instances gouvernementales du pouvoir, créé un vide autour du pouvoir qui a vite été occupé par les terroristes, a-t-il accusé.

 

En quatre ans, le conflit syrien a fait plus de 240.000 morts et provoqué la plus grave crise migratoire depuis la Seconde guerre mondiale. Des dizaines de milliers de Syriens, Libyens, Afghans, Somaliens et Érythréens sont arrivés ces dernières semaines en Europe.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 16:30
RAAF’s Air Task Group Completes First Mission In Syria (12 Jul. 2015)

Night vision image of an F-18A Hornet from Australia's Air Task Group refuelling from a Royal Australian Air Force KC-30A Multi Role Tanker Transport aircraft during the first mission of Operation OKRA to be flown over Syria (AUS DoD photo)

 

Sept 12, 2015 defense-aerospace.com (Source: Australian Department of Defence)

 

The Australian Air Task Group (ATG) completed its first operational mission in Syria overnight, retuning to base in the Middle East without incident.

 

No weapons were released during the mission.

 

The mission provided on-call interdiction and dynamic targeting support as part of the international coalition’s effort to disrupt and degrade Daesh.

 

Two Royal Australian Air Force F/A-18A Hornets, a KC-30A air-to-air refuelling aircraft and E-7A Airborne Early Warning and Control aircraft combined during the mission.

 

ATG Commander, Air Commodore Stu Bellingham said the Hornets searched points of interest for enemy activity in eastern Syria, reporting to the international coalition’s Combined Air Operations Centre through the E-7A aircraft.

 

“Daesh controls a large amount of territory in eastern Syria that serves as a source of recruitment and oil revenues, and as a base from which it continues to launch attacks into Iraq”, Air Commodore Bellingham said.

 

“The Hornets were also prepared for any short notice high priority tasking which could include surveillance and weapons release,” Air Commodore Bellingham said.

 

The KC-30A provided air-to-air refuelling support to the F/A-18A Hornets throughout the mission.

 

The ATG is part of Operation OKRA, the Australian Defence Force’s contribution to the international effort to combat the Daesh terrorist threat in Iraq and Syria.

 

The Australian ATG will continue to plan and conduct air strikes against Daesh in Iraq and Syria as part of coalition strike operations aimed at disrupting and degrading Daesh strongholds.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 16:30
Basel al-Assad International Airport

Basel al-Assad International Airport

 

September 13, 2015 defense-aerospace.com (Source: Deutsche Welle German radio)

 

A group monitoring the conflict in Syria says Russian forces are expanding a major airport in Latakia province. Russia has reiterated its support for the Syrian regime, but denies it is staging a military build-up.

 

The Britain-based Syrian Observatory for Human Rights said on Sunday that Russian forces were working to extend an airstrip near a military airport in Latakia province, a stronghold of Syrian President Bashar al-Assad and his minority Alawite sect.

"Russian forces are building a long runway capable of accommodating large aircraft near the Hemeimeem military airport in Latakia province," the Observatory said, adding that hundreds of Russian technicians and military advisers had been brought to the site.

It also reported that the Russians were "preventing Syrians, whether military or civilian, from entering the area where they are building the runway."

The Hemeimeem airport, which houses a military base, is the second most important government-controlled airport after Damascus airport. It has come under shelling from rebel militants as they advance through the region.

The Observatory's director, Rami Abdurrahman, said sources had also reported that Russia was extending the Hamadiyeh airport in Tartus province, another regime stronghold, where Russia has a naval facility (photo above).

The Observatory bases its reports on a network of civilian, military and medical sources inside Syria.

 

Washington's fears

The claims come as US officials increasingly voice concerns that Russia is stepping up its military activities within the country, with President Barack Obama warning Moscow against propping up Assad. Washington says Russian aid is helping Assad avoid negotiating a political solution to the conflict.

Moscow, a long-time Assad ally, has freely admitted its support for the Syrian government, but denies any claims of a military build-up in the country, saying it is simply taking part in international efforts to combat the jihadist group "Islamic State" ("IS), which has made large territorial gains in both Syria and Iraq.

 

Continued Russian help

On Sunday, Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said Russia would continue to back Assad's regime in "its efforts to fight terrorism."

He also criticized the West for refusing to cooperate with Syrian forces in the fight against "IS," calling the government armed forces "the most efficient military force in the country."

Syria has been embroiled for more than four years in a civil conflict that began with anti-government protests in March 2011. More than 250,000 people have been killed in the violence, which has seen the government lose considerable swathes of territory to rebels and various jihadist groups such as "IS."

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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 16:30
L’Organisation de la coopération islamique plaide pour une force de paix pour stabiliser la Syrie

 

13.09.2015 45eNord.ca (AFP)

 

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a appelé dimanche l’ONU à mettre en place une force de maintien de la paix pour restaurer la stabilité en Syrie, où la guerre a entraîné la fuite de quatre millions de personnes depuis 2011.

 

À l’issue d’une réunion extraordinaire consacrée à la crise des réfugiés syriens, l’OCI qui compte 57 pays membres a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à lancer d’urgence « une opération de maintien de la paix en Syrie, comme prélude à l’instauration de la sécurité et de la stabilité dans le pays » ravagé par un conflit qui a fait plus de 240.000 morts.

Dans son communiqué, l’OCI se dit « préoccupée par l’instabilité politique continue et le chaos en Syrie, à l’origine de l’exode massif d’un nombre toujours plus grand de Syriens fuyant leur patrie en crise, en quête de statut de réfugié ».

L’OCI, qui se considère comme la voix des musulmans dans le monde, a attribué la responsabilité de la crise humanitaire « aux crimes de guerre commis par le régime en Syrie. »

Plus de quatre millions de Syriens ont fui leur pays depuis le début de la guerre. Cette vague migratoire exceptionnelle a provoqué une crise en Europe, où l’Allemagne s’apprête à accueillir cette année plus de 800.000 demandeurs d’asile. La Jordanie, le Liban et la Turquie en accueille beaucoup plus.

« La réunion a insisté sur la responsabilité collective de toutes les nations, en particulier celle des membres de l’OCI, les invitant à ouvrir leurs portes aux réfugiés syriens comme geste de compassion et de solidarité islamique », a indiqué le communiqué.

L’OCI a par ailleurs salué la « générosité des pays voisins dont la Turquie, la Jordanie, le Liban, l’Irak et l’Égypte pour avoir accueilli des réfugiés syriens en dépit de leurs ressources et capacités limitées ».

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 16:30
Russia to Continue Delivering Military Equipment to Syria

Sergei Lavrov said Russia will continue delivering military equipment to Syria to provide it with the needed defense capabilities.photo Sputnik/ Dmitriy Vinogradov

 

11.09.2015 sputniknews.com

 

MOSCOW (Sputnik) – Russia will continue delivering military equipment to Syria to provide it with the needed defense capabilities, Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said Friday.

 

"I can say yet again that our military personnel is there to service Russian equipment, to help the Syrian army use this equipment… And we will continue to deliver this equipment to the Syrian government to ensure it has the needed defense capabilities to confront the terrorist threat," Lavrov told reporters.

 

The minister underlined that Russia is not supporting Syrian president Bashar Assad, but rather Damascus' fight against the Islamic State. He also called on participants of the international coalition against the extremist group to cooperate with the Syrian army.

 

"It is necessary, of course, to interact with the ground forces, and the most efficient and powerful ground force fighting the Islamic State is the Syrian army. But coordination is needed to prevent various incidents as well," Lavrov said.

 

Syria has been mired in a civil war since 2011, as government forces loyal to Assad fight several opposition and radical Islamist militant groups, including the Nusra Front and Islamic State (ISIL).

 

Since the beginning of the Syria civil war, the United States and some of its allies have supported the moderate Syrian opposition while calling for Assad's resignation, while Russia recognized Assad as the only legitimate Syrian authority.

 

Russia has been providing Syria with humanitarian aid and military equipment.

 

On Thursday, Kremlin spokesman Dmitry Peskov stated that Russia had been providing aid to the Syrian army because it believed this was the only force capable of confronting the Islamic State jihadist group in the country.

 

On that same day, the Russian Foreign Ministry said Russia have been carrying out weapons deliveries to Syria according legitimate contracts that did not violate international laws.

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 14:30
photo RAAF

photo RAAF

 

11 September 2015 airforce-technology.com

 

The Government of Australia has decided to extend its air strikes against Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL) into Syria, marking the next phase of the country's contribution to the international coalition effort.

 

According to the government, the decision comes as a response to Iraq's request for international assistance to strike ISIL (Daesh) strongholds, and a formal request from the US Government.

 

According to Australian Prime Minister Tony Abbott, the new military development was 'very much in Australia's national interest,' The Guardian reported.

 

Abbott was quoted as saying: "We cannot defeat Daesh in Iraq without defeating Daesh in Syria, too.

 

"I emphasise that our aircraft will be targeting Daesh, not the Assad regime, evil though it is."

 

The latest decision is expected to help protect Iraq and its people from Daesh attacks inside Iraq and from across the border in Syria, the Australian Government stated.

 

With this decision, Australia will join with countries including the US, Canada, France, Arab countries and Turkey in Syria to fight against ISIL.

 

Australia's Air Task Group that deployed to the Middle East region comprises six F/A-18 Hornet aircraft, a KC-30A Multi-Role Tanker Transport and an E-7A Wedgetail Airborne Early Warning and Control aircraft.

 

The decision to expand air operations comes days after France announced its plan to launch airstrikes against ISIL in Syria. France also said that the country would extend the mission to begin airstrikes later.

 

As part of this development, the French Air Force's two Rafale fighter aircraft recently performed more than six hours of flight over Syria, marking the country's first intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) mission.

 

A statement from the French Air Force stated that the mission allowed them to gather intelligence on the ISIL.

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 11:30
Syrie. En cas de raid aérien, la France invoquera la légitime défense

" Si des bombardements aériens sont ordonnés par François Hollande, ils s'effectueront « sur la base de la légitime défense " a expliqué Laurent Fabius mercredi. - photo EMA / Armée de l'Air

 

10 Septembre ouest-france.fr

 

Comme l'ont déjà fait les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, la France invoquera la légitime défense si elle décide de mener des raids aériens en Syrie.

 

Alors que des vols de reconnaissance de l'armée de l'Air française viennent de commencer au-dessus des régions tenues en Syrie par le groupe Etat islamique, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a expliqué mercredi soir devant des étudiants que si des bombardements aériens sont ordonnés par François Hollande, ils s'effectueront « sur la base de l'article 51 de la charte des Nations unies, c'est-à-dire la légitime défense ».

« Dès lors qu'il est avéré qu'à partir du territoire syrien, qui n'est pas entièrement contrôlé par le gouvernement syrien (...) des forces de Daech (acronyme de l'État islamique) menacent des intérêts français, à la fois à l'extérieur et en France, nous sommes parfaitement légitimes à nous défendre », a-t-il insisté.

 

Suite de l’article

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 10:30
Tartus port - Syria

Tartus port - Syria

 

11 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - La France est inquiète face aux informations selon lesquelles la Russie procède à un renforcement de ses moyens militaires en Syrie, a indiqué le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, jugeant qu'il ne fallait pas ajouter la guerre à la guerre.

 

Ça m'inquiète. Mon collègue (russe) Sergueï Lavrov a démenti mais ça m'inquiète car j'ai eu John Kerry (le secrétaire d'Etat américain) au téléphone qui m'a dit qu'il avait des renseignements en ce sens. Ce n'est pas en ajoutant de la guerre à la guerre qu'on va arriver à une solution, a déclaré M. Fabius jeudi soir à la chaîne de télévision France 3.

 

Interrogé vendredi matin sur BFMTV/RMC, le ministre des Affaires étrangères a assuré qu'il allait évoquer le sujet samedi, lors d'une rencontre à Berlin, avec son homologue russe. Je vais en discuter avec M. Lavrov. Ne faisons pas de procès d'intention, on verra ce qui se passe, a-t-il dit.

 

S'il s'agit d'armement, les Russes livrent traditionnellement des armements aux Syriens, a-t-il ajouté. S'il s'agit de personnels, là il faut essayer de comprendre quelle est la finalité. S'il s'agit de défendre la base de Tartous, pourquoi pas, puisque vous savez que les Russes ont une base à Tartous. Mais si c'est dans une perspective offensive, offensive contre qui ?

 

Une rencontre des ministres des Affaires étrangères des quatre pays du format Normandie (France, Allemagne, Ukraine, Russie) est prévu à Berlin samedi, pour discuter de la situation en Ukraine. C'est en marge de cette rencontre que M. Fabius et Lavrov devraient donc évoquer la Syrie.

 

La solution à la crise en Syrie est politique et il faut arriver à un accord avec d'un côté des éléments du régime de Bachar al-Assad, qui ne sont pas des enfants de coeur, et l'opposition, a précisé le ministre, réitérant la position française. Il a souhaité qu'Américains, Russes, Iraniens, etc contribuent positivement à la recherche de cette solution.

 

La Russie a défendu jeudi l'envoi de matériel militaire à la Syrie de Bachar al-Assad, dont l'armée est en grande difficulté à la fois face à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI) dans le nord-ouest et l'est du pays.

 

Mais Moscou a rejeté dans le même temps des accusations américaines faisant état d'un déploiement récent de matériel et de soldats près de Lattaquié, le fief du président Assad.

 

La Russie ne prend actuellement aucune mesure supplémentaire de renforcement de sa présence en Syrie, avait affirmé jeudi M. Lavrov.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 18:30
An-124 - photo Russia MoD

An-124 - photo Russia MoD

 

9 septembre 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Au moins trois avions de transport militaire russes ont atterri en Syrie ces derniers jours, ont indiqué mardi des responsables américains à l’AFP alors que Washington s’inquiète d’un éventuel engagement militaire russe dans le pays.

 

Deux des avions sont des avions cargo géant Antonov 124 Condor, et le troisième est un avion de transport de passagers, selon ces sources.

Selon l’une d’elles, les avions ont atterri sur un aéroport de la région de Lattaquié (nord-ouest), un fief du régime du président Bachar Al-Assad.

Les Russes ont également installé à cet endroit des bâtiments provisoires, pouvant abriter « des centaines de personnes », et de l’équipement d’aéroport.

« Tout ceci suggère l’installation d’une base aérienne avancée », a poursuivi cette source, en précisant qu’elle n’avait « pas d’informations » sur la présence éventuelle d’armes russes sur place.

Le secrétaire d’État américain John Kerry a appelé samedi son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui exprimer ses craintes d’un risque « d’escalade » du conflit, si Moscou s’engageait militairement aux côtés du régime de Bachar Al-Assad, selon le département d’État.

Le régime de Damas a démenti la présence de troupes ou d’activités militaires russes sur le sol syrien, après les inquiétudes américaines sur un éventuel engagement de Moscou dans le pays en guerre.

La Russie a indiqué lundi de son côté que « la partie russe n’avait jamais caché livrer des équipements militaires aux autorités syriennes pour lutter contre le terrorisme », mais n’a pas voulu donner de détails sur l’engagement de Moscou en faveur du régime de Damas.

La Bulgarie a annoncé avoir refusé à des avions militaires russes de traverser son espace aérien, soupçonnant qu’ils devaient transporter autre chose que l’aide humanitaire officiellement annoncée.

Les États-Unis ont par ailleurs demandé à la Grèce de refuser le transit d’avions militaires russes dans son espace aérien, selon Athènes.

 

Moscou réclame des explications

La diplomatie russe a réclamé dans la foulée des explications à Sofia et à Athènes.

 « Si quelqu’un, et dans ce cas il s’agit de nos partenaires grecs et bulgares, a des doutes, alors bien entendu il doit nous expliquer quel est le problème », a déclaré mardi soir le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, cité par l’agence de presse russe Interfax.

 « S’il est avéré qu’ils prennent des mesures restrictives ou d’interdiction à la demande des Américains, alors cela soulève des questions sur leur droit souverain à prendre des décisions sur le passage par leur espace aérien d’avions d’autres pays, comme la Russie », a noté M. Bodganov.

Plus tôt, Vladimir Djabarov, vice-président de la commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération de Russie (chambre haute du Parlement), s’en était pris à la Bulgarie.

 « Le fait que les Bulgares ont été les premiers à répondre (à la demande de Washington, ndlr), ils l’auront sur leur conscience », avait-il déclaré, cité par l’agence de presse officielle Tass.

Il a affirmé que la Russie n’envoyait en Syrie que des « chargements humanitaires », estimant qu’il n' »était pas rentable de transporter des armes par avion ».

 

Inquiétude de l’Otan

À Bruxelles, le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg s’est déclaré « inquiet des informations selon lesquelles la Russie pourrait avoir déployé du personnel militaire et des avions en Syrie », dans un échange de vues organisé mardi sur sa page Facebook, en réponse à une question de l’AFP.

Il a mis en garde contre tout soutien au régime de Bachar al-Assad, propre selon lui à provoquer une escalade du conflit.

La Bulgarie n’a pas précisé combien d’avions russes s’étaient vu interdire en fin de semaine dernière de passer par son espace aérien.

Côté grec, une source au ministère des Affaires étrangères avait déclaré lundi qu’Athènes avait reçu une demande des États-Unis en ce sens et étudiait actuellement cette requête.

Mardi soir, un porte-parole du gouvernement grec a précisé que la Russie avait envoyé une demande de survol il y a 25 jours.

« Le gouvernement a commencé à étudier cette demande, mais entretemps la Russie a décidé d’elle-même d’emprunter un autre itinéraire », a-t-il indiqué à l’AFP.

M. Djabarov a rappelé mardi que la majeure partie des avions russes en direction de la Syrie passaient par le Caucase et l’Iran.

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 16:30
photo SOFREP

photo SOFREP

 

September 4, 2015 SOFREP

According to a September 1, 2015, story in the Washington Post that should surprise no one with even a passing knowledge of U.S. counterterrorism efforts over the last fifteen years, it appears the Central Intelligence Agency (CIA) and the military’s Joint Special Operations Command (JSOC) are using unmanned aerial vehicles to target and kill Syrian-based leaders of the Islamic terrorist group Islamic State (ISIS, also known as ISIL and IS).

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 14:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

08/09/2015 Sources : État-major des armées

 

Les premiers vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie ont débuté le 8 septembre 2015.

 

C’est une patrouille de Rafale qui a décollé depuis son terrain de stationnement dans le golfe arabo-persique pour effectuer la première mission « ISR » au-dessus du territoire syrien. La mission du 8 septembre a duré plus de 6h30 ce qui a été rendu possible grâce au concours d’un avion ravitailleur C 135. Avec leurs pods "RECO NG" accrochés sous l'appareil et permettant la prise de vue à grande vitesse de jour comme de nuit et la surveillance vidéo, les Rafale ont pu acquérir du renseignement sur le groupe terroriste Daech et renforcer la capacité d’appréciation autonome de la situation de la France. Ces missions aériennes sont réalisées dans le cadre de l’opération de la coalition contre DAECH qui mène la mission Inherent Resolve. Elles viennent en complément des vols de l'opération française Chammal sur l'Irak. A l’instar des vols conduits en Irak, les vols français sont intégrés dans l'Air Task Order, le plan de vol de tous les avions de la coalition, élaboré au CAOC (1) d'Al Udeid au Qatar, où sont déployés des militaires français de l'opération Chammal.

 

Suite de l’article

 

(1) CAOC : Combined Air Operation Centre, centre interalliés des opérations aériennes

photo EMA / Armée de l'Air
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photo EMA / Armée de l'Air

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 16:30
Syrie: l'EI s'empare d'une partie d'un champ pétrolier

 

07 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) s'est emparé d'une vaste partie du champ pétrolier de Jazal, l'un des derniers aux mains du régime, générant un arrêt de la production, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme lundi.

 

L'EI a pris des pans du champ - situé à une vingtaine de km au nord-ouest de Palmyre - mais le régime l'empêche toujours de se saisir du reste, a dit à l'AFP Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH.

 

L'avancée des jihadistes dans ce champ - qu'ils avaient déjà pris et perdu en juin - a entraîné l'arrêt de la production, les employés s'enfuyant à mesure que les combats se rapprochaient, selon lui.

 

L'EI a affirmé dans un communiqué sur Twitter avoir libéré la ville de Jazal, une information confirmée par l'OSDH.

 

Le champ produisait avant la guerre environ 2.500 barils par jour (bpj), et était le dernier grand champ de Syrie encore aux mains du régime, selon M. Abdel Rahmane.

 

La production de pétrole en Syrie a plongé depuis le début de la guerre, en mars 2011. Fin 2014, elle avait chuté à 9.329 bpj contre 380.000 avant le conflit.

 

L'EI a saisi un grand nombre de champs pétroliers, notamment dans la province orientale de Deir Ezzor.

 

Le régime a cependant accès au brut pompé par les forces kurdes qui contrôlent le grand champ de Rmeilan au nord-est et y raffinent du brut.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 13:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

7 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Des vols de reconnaissance seront menés à partir de mardi au-dessus de la Syrie pour y mener des frappes contre l'organisation Etat islamique, a annoncé lundi le président français François Hollande, qui a exclu toute opération au sol dans ce pays.

 

J'ai demandé au ministre de la Défense que dès demain puissent être menés des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie. Ils permettront d'envisager des frappes contre Daech, en préservant notre autonomie d'action et de décision, a déclaré M. Hollande au cours d'une conférence de presse.

 

Aujourd'hui en Syrie, ce que nous voulons, c'est connaître, savoir ce qui se prépare contre nous et ce qui se fait contre la population syrienne.

 

(...) C'est la condition pour que nous puissions disposer de la capacité d'intervenir sous cette forme, et puis ensuite, selon les informations que nous recueillerons, les renseignements que nous aurons collectés, la reconnaissance que nous aurons pu faire, nous serons prêts à faire des frappes, a précisé le chef de l'Etat français.

 

Dans le cadre d'une coalition internationale menée par les Etats-Unis, les Mirage 2000 et les Rafale de l'aviation française bombardent déjà les positions de Daech en Irak. La France avait jusqu'à présent refusé de faire de même en Syrie dans les région contrôlées par l'EI.

 

Il serait inconséquent et irréaliste d'envoyer des troupes françaises en Syrie au sol, a par ailleurs souligné M. Hollande.

 

Irréaliste parce que nous serions les seuls, inconséquent parce que ce serait transformer une opération en force d'occupation. Donc nous ne ferons pas d'intervention au sol, pas plus d'ailleurs que nous n'en faisons en Irak, a-t-il déclaré.

 

En Irak, c'est aux Irakiens de mener ces opérations, et en Syrie c'est aux Syriens qui sont dans la rébellion, c'est aussi aux pays voisins, aux forces régionales, de prendre leurs responsabilités, a poursuivi le président français.

 

La France travaille pour que des solutions politiques soient trouvées car l'issue, elle est politique en Syrie, a estimé M. Hollande.

 

Et donc nous considérons que nous devons parler avec tous les pays qui peuvent favoriser cette issue et cette transition, a-t-il jugé, ajoutant: Je pense aux pays du Golfe, je pense aussi à la Russie, à l'Iran en plus de pays qui sont d'ores et déjà membres de la coalition.

 

En Syrie, rien ne doit être fait qui puisse consolider ou maintenir Bachar al-Assad. Le départ de Bachar al-Assad est à un moment ou un autre posé dans la transition, a-t-il réaffirmé.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 07:30
Syrie: «La France doit aider Assad à combattre Daech»

 

06/09/2015 Par Judith Duportail – LeFigaro.fr

 

Pour le général Jean-Bernard Pinatel, la France ne doit pas intervenir au sol en Syrie mais devrait aider financièrement et logistiquement l'Iran, l'Irak et l'armée d'Assad pour combattre au mieux Daech.

 

Le Figaro. - Selon Le Monde, François Hollande réfléchirait à frapper Daech en Syrie, et selon un sondage Odoxa pour Le Parisien, 61% des Français sont favorable à une intervention de nos troupes au sol. La France doit-elle intervenir militairement en Syrie?

 

Jean-Bernard Pinatel* - La France ne doit pas intervenir au sol en Syrie. Nous devons en revanche fournir un appui logistique, technique et financier à ceux qui combattent déjà Daech sur le terrain, comme le font les Russes. Il faut aider les trois pays en première ligne: l'armée syrienne loyaliste, l'Iran et l'Irak. Oui, il s'agit de dictateurs ou de milices mais ils représentent un moindre mal par rapport au mal absolu qu'incarne Daech. D'ailleurs, en laissant entendre qu'il veut combattre Daech en Syrie, c'est le revirement politique auquel Hollande s'est résolu.

Jusqu'alors la France avait choisi de déstabiliser Assad tout en combattant Daech via des frappes aériennes en Irak. Or on ne peut pas jouer sur ces deux tableaux. Il est temps d'abandonner le rêve du Printemps arabe, le rêve d'imposer la démocratie par les armes en faisant tomber Assad. Il doit être notre ami provisoire car il est aussi l'ennemi de notre ennemi absolu. Sur le terrain, les militaires connaissent leur travail. La France doit aider les Etats syriens et irakiens en leur fournissant les systèmes d'armes, le renseignement, la logistique et la formation dont ils ont besoin. Il faut également améliorer l'efficacité des frappes aèriennes en envoyant en première ligne des forces spéciales pour guider les tirs et éviter autant que faire se peut de tuer les civils dont Daech se sert comme bouclier. Evidemment cette action doit être coordonnée avec tous les acteurs intervenant sur ce théatre d'opérations y compris l'Iran et la Russie. De plus, il faut empêcher Daech de renouveler ses ressources.

 

Suite de l'entretien

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 17:30
Op. ‪Inherent Resolve‬ - SITREP August 28, 2015

 

August 28, 2015 by CJTF-OIR Release # 20150828

 

Military Airstrikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA – On Aug. 27, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted seven airstrikes using bomber, fighter and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 13 airstrikes coordinated with the government of Iraq using attack, bomber, fighter, fighter-attack and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Aleppo, one airstrike struck an ISIL tactical unit.

• Near Ar Raqqah, one airstrike struck an ISIL tactical unit and an ISIL checkpoint.

• Near Al Hasakah, one airstrike struck an ISIL ant-aircraft artillery piece.

• Near Kobani, one airstrike struck an ISIL tactical unit.

• Near Washiyah, three airstrikes struck one large and two small ISIL tactical units and destroyed an ISIL vehicle.

 

Iraq

• Near Bayji, two airstrikes destroyed three ISIL fighting positions, two ISIL vehicles and an ISIL IED.

• Near Habbaniyah, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL light machine gun and an ISIL building.

• Near Haditha, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL building and an ISIL motorcycle.

• Near Kirkuk, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position and an ISIL heavy machine gun.

• Near Kisik, two airstrikes struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL excavator and an ISIL fighting position.

• Near Mosul, two airstrikes struck an ISIL tactical unit and an ISIL mortar firing position and destroyed an ISIL checkpoint.

• Near Ramadi, one airstrike struck an ISIL tactical unit.

• Near Sinjar, two airstrikes struck two ISIL tactical units and destroyed three ISIL fighting positions and two ISIL light machine guns.

• Near Tuz, one airstrike destroyed an ISIL VBIED.

 

Airstrike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted airstrikes in Iraq include Australia, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom and United States. Coalition nations which have conducted airstrikes in Syria include Bahrain, Canada, Jordan, Saudi Arabia, United Arab Emirates and the U.S.

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25 août 2015 2 25 /08 /août /2015 19:30
Op. Inherent Resolve - SITREP August 25, 2015

 

August 25, 2015 by CJTF-OIR Release # 20150825

 

Military Airstrikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA – On Aug. 24, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted five airstrikes using fighter and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 31 airstrikes coordinated with the government of Iraq using attack, bomber, fighter, fighter-attack and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Al Hasakah, two airstrikes destroyed an ISIL bunker, an ISIL fighting position and an ISIL structure.
• Near Al Hawl, one airstrike destroyed nine ISIL fighting positions.
• Near Ar Raqqah, one airstrike struck an ISIL tactical unit.
• Near Washiyah, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL vehicle.

 

Iraq

• Near Al Baghdadi, three airstrikes struck an ISIL large tactical unit and destroyed six ISIL rocket rails, an ISIL artillery piece, an ISIL building, an ISIL heavy machine gun, an ISIL mortar system, an ISIL rocket system, an ISIL weapons cache and an ISIL vehicle.
• Near Bayji, two airstrikes struck one large and one small ISIL tactical units and destroyed an ISIL excavator, an ISIL fighting position and an ISIL vehicle.
• Near Fallujah, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed four ISIL rocket systems.
• Near Kisik, two airstrikes struck an ISIL tactical unit and an ISIL sniper firing position and destroyed an ISIL fighting position and an ISIL heavy machine gun.
• Near Mosul, five airstrikes struck five ISIL tactical units and destroyed an ISIL fighting position and an ISIL vehicle.
• Near Sinjar, four airstrikes struck three ISIL tactical units and destroyed two ISIL fighting positions and an ISIL armored vehicle.
• Near Sultan Abdallah, one airstrike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.
• Near Tal Afar, one airstrike struck and suppressed an ISIL heavy machine gun firing position.
• Near Tuz, 12 airstrikes struck an ISIL tactical unit and six ISIL staging areas and destroyed 57 ISIL fighting positions and three ISIL vehicles.

 

Airstrike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria and the wider international community.

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted airstrikes in Iraq include Australia, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom and United States. Coalition nations which have conducted airstrikes in Syria include Bahrain, Canada, Jordan, Saudi Arabia, United Arab Emirates and the U.S.

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13 août 2015 4 13 /08 /août /2015 12:30
Credits ISW

Credits ISW


Aug 13, 2015 - by ISW

 

Since the publication of ISW's last ISIS Sanctuary Map on June 19, 2015, ISIS has escalated attacks to fix opponents in order to protect its core terrain in Iraq and Syria. ISIS launched a failed offensive on Hasaka City to divert Syrian Kurdish forces after the Kurds seized terrain north of ISIS's stronghold of Raqqa. ISIS also escalated attacks against Syrian rebels north of Aleppo, likely in order to disrupt potential efforts by Turkey to establish an "ISIS-free" zone in the area. In Iraq, the Iraqi Security forces and Shi'a militias experienced limited success between Ramadi and Fallujah, as part of an operation to clear ISIS from Anbar announced on July 13. ISIS is now attempting to draw Shia forces away from Anbar by launching spectacular attacks in Baghdad and Diyala. This map features an updated representation of ISIS's control of populated areas along the northern Baghdad-Mosul highway and near Hawija, which has remained constant since June 2014. 

 

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 10:30
Des preuves que les Turcs ont pactisé avec l’EI découvertes lors d’un raid américain en Syrie

 

30 juillet 2015 par Jacques N. Godbout - 45e Nord.ca

 

Des preuves que les fonctionnaires turcs transigeaient directement avec des membres du groupe armé État islamique (EI) auraient été découvertes lors du raid américain en mai derniersur le complexe qui abritait le «directeur financier» du groupe ultra-radical, rapporte le quotidien britannique de référence The Guardian sous la plume de Martin Chulov.

 

Le responsable de l’EI en question, Abbou Sayyaf, était chargé de diriger les opérations pétrolières et gazières du groupe en Syrie. les experts estiment que le groupe djihadiste gagne jusqu’à 10 millions $ US par mois en vendant du pétrole sur les marchés noirs.

Washington avait alors déclaré qu’Abbou Sayyaf était un haut responsable du groupe djihadiste, qui a déclaré un califat à cheval sur l’Irak et la Syrie, et « a joué un rôle capital dans la supervision des opérations illicites de l’EI dans le pétrole et le gaz, une source clé de revenus qui permet à l’organisation terroriste de poursuivre ses tactiques brutales et d’oppresser des milliers de civils innocents ».

Cette opération au sol, la première revendiquée explicitement par les États-Unis contre l’EI pour capturer un de ses responsables, avait été menée à Al-Omar, l’un des plus grands champs pétroliers de la Syrie, qui se trouve actuellement sous le contrôle de l’État islamique.

Des documents et des clés USB saisis lors du raid auraient révélé des liens « très clairs » et « indéniables » entre la Turquie et l’EI « qui pourraient finir par avoir des implications politiques profondes sur la relation entre nous et Ankara », aurait déclaré un responsable américain, rapporte l’article du Guardian.

Membre de l’OTAN, la Turquie a longtemps été accusée par les experts, les Kurdes, et même le vice-président américain Joe Biden de fermer les yeux sur les vastes réseaux de contrebande d’armes et de combattants qui faisaient transiter matériel et personnel par le territoire turc.

Mais la donne a totalement changé depuis l’attentat du 20 juillet à Suruç, à proximité de la frontière syrienne, qui a fait 32 morts parmi de jeunes militants de la cause kurde.

L’attaque a été attribuée aux djihadistes de l’EI, mais elle a entraîné une réplique immédiate du PKK contre les autorités turques, accusées d’avoir longtemps fermé les yeux ou même encouragé les activités des djihadistes.

Cet attentat a conduit l’armée turque à bombarder pour la première fois des positions de l’EI en Syrie, un engagement vivement salué par les États-Unis qui mènent la coalition internationale antijihadiste.

Aux prises avec le monstre du terrorisme djihadiste après l’avoir vraisemblablement elle-même nourri ou sentant la soupe chaude après la découverte de preuves de son implication dans le trafic pétrolier du groupe djihadiste honni, toujours est-il que la Turquie, après s’être finalement rangée résolument du côté de la coalition anti-djihadiste menée par les Américains, multiplie maintenant les frappes aériennes et a enfin autorisé les avions de la coalition à utiliser ses bases.

Bénéfice non négligeable, avec la bénédiction de la communauté internationale, les Turcs tentent de faire d’une pierre deux coups, s’attaquent aussi aux positions de rebelles kurdes du PKK dans le nord de la Syrie, au risque d’indisposer et même d,écorcher au passage, les Kurdes syriens et irakiens, les alliées les plus efficaces de la coalition dans la lutte à l’EI.

Les opérations militaires menées par la Turquie en Syrie et en Irak ne visent pas les Kurdes de Syrie, a cependant assuré lundi un responsable turc, après des informations faisant état d’un bombardement de chars turcs sur un village tenus par les milices kurdes syriennes.

Cette impression désagréable que les Turcsont joué, jouent et joueront toujours un double jeu en laisse toutefois plusieurs méfiants. Pour reprendre les mots du président français François Hollande, il importe maintenant pour les Turcs de « ne pas se tromper de cible ».

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 12:30
Mi-8 helicopter  Photo Itar-Tass

Mi-8 helicopter Photo Itar-Tass

 

July 27, 2015: Strategy Page

 

Prisoner statements, aerial reconnaissance and electronic communications intercepts indicate that the Syrian Air Force has gotten the most out of its largely Russian built helicopter force, but has lost most of their several hundred choppers in the process. In late 2010, before the civil war began, the Syrian air force had 130 Mi-8/17 transport helicopters and 80 helicopter gunships (32 Mi-24 plus 30 SA-342 and 20 Mi-2a light attack models). Eventually the Syrian Navy had to send its twenty helicopters to support ground operations. Ten of these were Mi-14s, which are naval versions of the Mi-8.  The Mi-24 is also an Mi-8 variant. In all the Syrians had 230 military helicopters available. While Russia supplied a lot of spare parts and some technical personnel since then, Russia sent no additional helicopters. Thus by early 2015 about 80 percent of the 2010 helicopter force was out of actions because of combat damage or simply because they were worn out and could no longer fly, or fly safely.

 

Unlike the “fast movers” (jet bombers and fighters) that came in fast and usually got away before ground fire could hit them, the helicopters came in low and slow. Although the helicopters learned to stay above most small arms (assault rifle and machine-gun) range that was only about 1,600 meters/5,000 feet altitude. This was still close enough for larger caliber machine-guns and portable anti-aircraft missiles. About half the missions flow by these helicopters since 2011 have been for bombing, dropping “barrel bombs” on urban areas.

 

Most of the Syrian helicopters are Mi-8s or variations of the Mi-8. This is a 1960s era design that is often exported as Mi-17. This 12 ton helicopters is about twice the size and weight of the American UH-1, but only hauls about 50 percent more cargo. However, the Mi-8 has a larger interior, and can carry 24 troops, versus a dozen in the UH-1. The UH-1 was replaced by the UH-60 in the 1980s, while the Mi-8 just kept adding better engines and electronics to the basic Mi-8 airframe. The Mi-8 costs about half as much as a UH-60, and the larger interior is popular with many users. For that reason over 3,000 Mi-17s have been exported along with many more Mi-8s and Mi-14s. While the Russian aid for the Syrian helicopters was free, the Russians did take notes on the extensive combat experience of their Mi-8s since 2011. The Syrian use of Russian helicopters in combat was the most intense use of the Mi-8 since the 1980s (Afghanistan and Iraq). Thus the Russians got to see how all the Mi-8 upgrades since the 1980s have worked out.

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 07:30
Une «zone protégée» entre la Turquie et la Syrie

 

27-07-2015 Jérôme Bastion correspondant à Istanbul - RFI

 

Trois jours après le début des frappes aériennes turques contre le groupe Etat islamique en Syrie du nord, la Turquie et Washington ont annoncé s’être mis d’accord sur la mise en place, le long de la frontière turque, d’une zone «protégée», d’où le groupe EI serait totalement absent, et qui pourrait abriter des éventuels réfugiés. Ce projet est la contrepartie de l’ouverture des bases aériennes turques à l’aviation américaine pour aller bombarder les positions des jihadistes.

 

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 07:30
Les Kurdes de Syrie coupent une route stratégique pour les jihadistes

 

27-07-2015 Par RFI

 

Selon l'observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les milices des Unités de protection du peuple se sont emparées de la ville de Sarrine. Cette localité permet de contrôler une route située entre les villes de Raqqa et d'Alep. C'est une nouvelle victoire des forces kurdes syriennes, face aux combattants de l'organisation Etat islamique.

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 12:30
photo USAF

photo USAF

 

24/07/2015 Par Eugénie Bastié – LeFigaro.fr



Des chasseurs turcs ont frappé des positions de Daech en Syrie. Au même moment, une intervention spectaculaire mobilisant 5000 policiers et plusieurs hélicoptères visait à la fois les cellules dormantes de Daech et les militants du PKK à Istanbul. 251 personnes ont été arrêtées.

 

Ankara a décidé de bombarder, tôt vendredi matin, plusieurs objectifs tenus par le mouvement radical État islamique en Syrie, au lendemain d'un accrochage entre l'armée turque et les djihadistes à la frontière. Les trois F-16 ont décollé de Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie, aux premières heures de la matinée, visant deux positions de l'État islamique et un «point de rassemblement» de combattants, avant de regagner leur base. Un tournant dans l'attitude jusque là ambigüe de la Turquie vis-à-vis de l'Etat islamique: le pays pourtant membre de l'OTAN, refusait toujours d'intervenir militairement dans la coalition. Cependant, «les chasseurs turcs n'ont pas franchi la frontière durant l'opération», a dit un responsable turc. Le gouvernement veut pour le moment éviter une «intervention» directe sur le sol syrien, se gardant de traverser la frontière. Des rumeurs diffusées par la presse ces dernières semaines laissaient entendre qu'une intervention d'envergure des forces militaires turques dans le Nord de la Syrie pourrait avoir lieu, afin d'établir une zone tampon pour les réfugiés syriens et empêcher les Kurdes de contrôler la zone. Le président Recep Tayyip Erdogan a autorisé hier les Américains à frapper la Syrie depuis le sol turc.

 

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 07:30
Terrorisme : la stratégie de la pieuvre

 

06/07/2015 Par Jean Guisnel - Le Point

 

Daesh a acquis une dimension que ceux qui l'ont précédé n'ont jamais approchée. Armes lourdes, recrutement, propagande. Le djihadisme 2.0 gagne du terrain.

 

Les conquêtes territoriales de l'Etat islamique feront date dans l'histoire du djihadisme. Sur le plan militaire, ce groupe a acquis une dimension que ceux qui l'ont précédé n'ont jamais approchée. La fameuse mouvance Al-Qaeda a beau avoir mené bien des actions spectaculaires, elle n'est jamais parvenue à se tailler un territoire d'une telle superficie ni à menacer des Etats dans leur existence même - ce que le groupe d'Abou Bakr al-Baghdadi est en passe de réussir en Syrie, en Irak et dans une moindre mesure en Libye.

 

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 12:30
photo UK MoD

photo UK MoD

 

02/07/2015 lorientlejour.com (AFP)

 

Le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon, a appelé jeudi à un consensus au sein des députés de la chambre des Communes pour autoriser des frappes aériennes contre l'organisation Etat islamique (EI) en Syrie.

 

Les députés britanniques avaient autorisé à l'automne dernier des frappes en Irak, se ralliant à la coalition internationale qui lutte contre le groupe extrémiste dans cette région, mais pas contre la Syrie. Jeudi, M. Fallon a souligné "le bien fondé" d'effectuer de frapper également dans ce dernier pays soulignant que l'EI ne connaît lui pas de frontière. Mais "le Premier ministre tient compte des réserves de certains membres de cette chambre et n'y présentera pas de motion en ce sens s'il n'y a pas de consensus", a-t-il dit.

 

En 2013, le Parlement avait infligé un camouflet à David Cameron en votant contre sa demande d'intervention en Syrie, à l'époque contre le régime du président Bachar el-Assad pour son utilisation d'armes chimiques. "Il appartient à tous les membres de cette chambre d'évaluer la meilleure manière de lutter contre l'EI, un califat diabolique qui ne respecte pas de frontières", a ajouté le ministre de la Défense.

 

Il a toutefois souligné que le gouvernement ne consulterait pas le Parlement avant de mener des frappes dans le cas où "l'intérêt national supérieur britannique serait menacé ou pour prévenir une catastrophe humanitaire". Il a aussi fait valoir que "toute action" qui pourra être prise par Londres "n'apportera aucune aide" au président syrien Bachar el-Assad ni à son régime.

 

Un éventuel vote ne devrait pas avoir lieu avant l'automne et la désignation du nouveau leader du parti travailliste le 12 septembre prochain.

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