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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 08:35
Op HERRICK (Afghanistan) Aircraft Statistics

 

Date: by
 

Defence Statistics and the Air Warfare Centre released a statistics bulletin covering Aircraft sorties, hours and weapons released for Operation HERRICK, Afghanistan.

It makes for some fascinating reading but it is worth repeating pointing to Page 16 before starting, the section on making like for like comparisons or drawing conclusions from bare data.

So, click here to read, but skip to Page 16 first.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 20:30
Chammal : Point de situation au 5 novembre 2015

 

05/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la situation au Levant a été marquée par une évolution des lignes de fronts en Irak, notamment au Nord du pays. Les actions offensives des Forces de sécurité irakiennes (FSI) se poursuivent avec l’appui de la coalition. L’objectif est d’empêcher toute nouvelle manœuvre des combattants terroristes, en exerçant une pression continue sur leurs lignes de défense et leurs approvisionnements.

 

Les FSI ont repris le contrôle de la ville de Bayji. Cette prise revêt trois intérêts : un aspect symbolique qui renforce moralement les FSI ; un aspect économique car elle prive Daech de ressources pétrolifères ; un aspect stratégique enfin car il s’agit d’un point clef du terrain qui permet de contrôler les axes vers Bagdad. Dans le même temps, les unités irakiennes poursuivent leur action en direction de Ramadi dans la vallée de l’Euphrate. Comme ce fut le cas à Baiji, cette action repose sur l’appui permanent de l’aviation de la coalition qui désorganise les éléments de Daech, les FSI pouvant ainsi concentrer leurs efforts pour reprendre les zones tenues.

Entre le 28 octobre et le 4 novembre 2015, la force Chammal a participé à 19 missions (soit 32 sorties) aériennes au-dessus des espaces contrôlés par Daech en Irak et en Syrie, dont 8 missions ISR (10 sorties) et 11 patrouilles de reconnaissance armée (22 sorties). Les aéronefs de l’opération Chammal ont frappé 7 fois et neutralisé 23 objectifs.

Les militaires français participent toujours à la formation des FSI, en particulier celle de l’état-major de la 6e division d’infanterie (DAA6 de Bagdad) régulièrement engagées au combat contre les éléments de Daech à l’ouest de Bagdad. Ils ont pour mission d’améliorer les capacités de commandement et la formation des soldats de cette unité expérimentée d’environ 10 000 hommes. Il s’agit d’une mission de formation sans accompagnement des troupes irakiennes sur le terrain. Le premier mandat (de mars à juillet 2015) a permis de former 150 instructeurs au cours de 17 stages d’une durée de 15 jours. Chaque instructeur étant capable de former à son tour 10 combattants en deux semaines, la 6ème division sera en mesure d’assurer par elle-même la formation de  1500 soldats par mois dans les domaines de la lutte contre les engins explosifs improvisés et le secourisme de combat.

En savoir + : lien vers dossier de référence

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 19:30
British forces have continued to conduct air operations to assist the Iraqi government in its fight against ISIL.

 

5 November 2015 Ministry of Defence

 

ISIL terrorists in Iraq have been struck repeatedly by Royal Air Force air strikes conducted over the past week in support of the Iraqi forces fighting on the ground.

 

Tornado GR4s from RAF Akrotiri, supported by a Voyager air-to-air refuelling tanker, provided close air support to Iraqi troops operating near Bayji on Thursday 29 October. A number of ISIL terrorists were observed manoeuvring towards an Iraqi position, and our aircraft successfully attacked three groups with Paveway IV guided bombs. Later that day, another GR4 flight conducted a strike on a fortified terrorist position near Tal Afar in the north-west of the country, hitting three targets with Paveways.

 

On Friday 30 October, a pair of GR4s again provided close air support to the Iraqi army, on this occasion near the occupied city of Ramadi. Two Paveways successfully disrupted an attempted terrorist attack on an Iraqi unit. The ISIL terrorists then opened fire on the Iraqis with two light anti-aircraft cannons. Despite difficult weather conditions, the highly capable GR4s were able to target the gun positions using a second pair of Paveway IVs, and both terrorist guns were knocked out and the threat to them removed.

 

On Sunday 1 November, an RAF Reaper used a Hellfire missile to destroy a group of terrorists in close combat with Iraqi troops, while a second Reaper, operating over Anbar province, worked in close cooperation with coalition fast jets to assist Iraqi operations to isolate the ISIL terrorists in and around Ramadi. The Reaper provided surveillance support to six coalition air strikes on terrorists manoeuvring in the area, and conducted four highly accurate strikes of its own using Hellfire missiles on groups of extremists as they attempted to reposition themselves against the advancing Iraqi forces. In north-west Iraq, Tornado GR4s were meanwhile supporting Kurdish peshmerga near Sinjar: three Paveway attacks destroyed an armed pick-up truck, a weapons cache, and a sniper position.

 

The following day, Monday 2 November, a Reaper conducted three successful strikes with two Hellfire missiles and a GBU-12 guided bomb against ISIL terrorist positions in western Iraq, including an anti-aircraft gun which the Reaper had located.

 

On Tuesday 3 November, a GR4 patrol again provided support to the Kurdish forces near Sinjar. A Brimstone missile destroyed a terrorist weapons cache, and a Paveway destroyed a mortar position on the top of a building.

On the ground, the coalition effort to train and equip the Iraqi security forces continues apace, with British military instructors playing a significant role, in particular leading the training programme on how to counter the threat from improvised terrorist explosive devices and booby-traps. RAF Sentinel surveillance aircraft play an important part in the coalition’s collection of intelligence on ISIL positions and movements, while Hercules transports provide the essential logistic support to the headquarters and training teams deployed in Iraq and neighbouring partner nations.

 

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 18:50
Cent mille bateaux sous l’oeil des satellites

Simulation du trafic maritime par le réseau de satellites exactEarth couplés au système AIS (Automatic Identification System). Chaque navire emporte sa balise d'identification. Photo ExactEarth

 

05.11.2015 Par Pascale Lorca – Valeurs Actuelles

 

Surveillance. De nouvelles applications permettent de voir depuis l’espace le moindre mouvement des 130 000 navires de tous types qui sillonnent le globe. Un enjeu stratégique majeur, aussi bien commercial que sécuritaire, à l’heure de la lutte contre les passeurs de migrants et les pirates preneurs d’otages.

 

Surveiller le trafic maritime mondial pour localiser jusqu’au plus modeste des bateaux de pêche, c’est désormais possible grâce à la technologie des microsatellites, très en pointe actuellement dans le monde de l’aérospatial. Ils sont vraiment petits : imaginez un cube de 30 centimètres d’arête pour une masse d’une trentaine de kilos. Les entreprises qui les mettent en oeuvre ont pour noms exactEarth (canadienne), Orbcomm (américaine) ou LuxSpace (luxembourgeoise et filiale d’OHB, le groupe allemand qui construit les satellites de navigation européens Galileo). Placés sur une orbite basse, entre 500 et 1 000 kilo mètres d’altitude, une dizaine sont à poste, là-haut. Ils seront plus de vingt au début de l’année prochaine, et ce n’est pas fini.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 18:30
USAF F-15C Eagles (493rd Fighter Squadron) with Turkish Air Force F-16C Fighting Falcons - Anatolian Eagle 15, June 17, 2015, in Turkey - photo USAF

USAF F-15C Eagles (493rd Fighter Squadron) with Turkish Air Force F-16C Fighting Falcons - Anatolian Eagle 15, June 17, 2015, in Turkey - photo USAF

 

05 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Istanbul - La Turquie envisage de lancer dans les prochains jours une offensive militaire contre l'organisation Etat islamique (EI), suspect n°1 du sanglant attentat d'Ankara le mois dernier, a affirmé mercredi le chef de la diplomatie turque Feridun Sinirlioglu.

 

Nous avons des plans pour agir militairement contre eux dans les prochains jours (...) vous allez voir, a déclaré M. Sinirlioglu lors d'une conférence sur l'avenir du Moyen-Orient à Erbil (Kurdistan irakien), cité par l'agence progouvernementale Anatolie.

 

Après des mois de pression de la part de ses alliés de l'Otan, Ankara a accepté l'été dernier de rejoindre la coalition militaire contre l'EI menée par les Etats-Unis, dont des avions décollent de la base aérienne d'Incirlik (sud de la Turquie).

 

L'armée turque, qui s'est engagée l'été dernier dans une guerre contre le terrorisme, a toutefois jusqu'à présent surtout concentré ses opérations sur les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

 

Depuis l'attentat suicide qui a fait 102 morts et plus de 500 blessés devant la gare centrale d'Ankara le 10 octobre, la police turque a toutefois multiplié les interpellations dans les milieux jihadistes en Turquie.

 

Selon le procureur d'Ankara, cette attaque, le plus meurtrière de l'histoire turque, a été commanditée par l'état-major de l'EI en Syrie.

 

Daech (acronyme arabe de l'EI) menace notre mode de vie et notre sécurité, a déclaré M. Sinirlioglu, nous devons tous faire front commun contre ce péril.

 

Même si la progression de Daech a été contenue grâce à l'effort international dont nous faisons partie, la menace est loin d'avoir disparu, a insisté le chef de la diplomatie turque.

 

M. Sinirlioglu n'a pas indiqué dans quel pays cette opération militaire pourrait avoir lieu.

 

Le ministre Sinirlioglu (...) n'a pas utilisé l'expression +opération terrestre+, a tenu à préciser le porte-parole du ministère des Affaires étrangères turc, Tanju Bilgiç, devant la presse, soulignant toutefois que toutes les options peuvent être évoquées.

 

Les propos du ministre interviennent alors que la Turquie doit accueillir les 15 et 16 novembre le sommet annuel des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 à Antalya (sud).

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:45
L'UE et la Tunisie signent un accord pilote dans la sécurité

 

05 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Tunis - L'Union européenne a signé jeudi un accord d'un montant de 23 millions d'euros avec le gouvernement tunisien pour soutenir la réforme et la modernisation du secteur de la sécurité dans ce pays en proie à la menace jihadiste.

 

Ce programme, signé par l'ambassadeur de l'UE Laura Baeza et le ministre de l'Intérieur Najem Gharsalli, revêt un caractère pilote et accompagnera la Tunisie dans la mise en oeuvre de la réforme du secteur de la sécurité, en développant une doctrine sécuritaire en phase avec les valeurs démocratiques, a déclaré Mme Baeza.

 

Depuis la révolution de 2011, la Tunisie fait face à une augmentation des attaques jihadistes, la plupart revendiquées par des mouvements liés à Al-Qaïda, qui ont coûté la vie à des dizaines de militaires, policiers et gendarmes. Elle a en outre été frappée par deux attaques, en mars au musée du Bardo et en juin à Sousse, qui ont fait 60 morts dont 59 touristes et ont été revendiquées par le groupe Etat islamique (EI).

 

L'accord prévoit d'appuyer une réforme des inspections, du recrutement et de la formation des forces de sécurité, dans l'optique de rétablir la confiance des citoyens, selon un communiqué de l'UE. Il comporte ainsi un important volet dédié à la redevabilité, à la probité et à la transparence.

 

Il doit également contribuer à renforcer les capacités dans la lutte contre la criminalité transfrontalière, avec la création d'une cellule de crise interministérielle ou encore de trois centres opérationnels rapides non loin des frontières algériennes et libyennes.

 

Le gouvernement a récemment annoncé que 20% du budget 2016 serait consacré aux secteurs de la sécurité et de la défense.

 

En juillet, un rapport du centre de réflexion International Crisis Group (ICG) a toutefois relevé que l'appareil sécuritaire était, malgré les sommes engagées, globalement dysfonctionnel, appelant à une réforme d'ampleur.

 

Des pays alliés, dont les Etats-Unis, ont annoncé vouloir renforcer leur coopération avec la Tunisie après l'attentat de Sousse. Paris et Tunis ont conclu le mois dernier un accord avec pour domaines prioritaires les forces spéciales et le renseignement, l'engagement financier de la France s'élevant à 20 millions d'euros sur deux ans.

 

La Tunisie pâtit notamment du chaos en Libye voisine et a entrepris la construction d'un mur frontalier de quelque 200 km. Interrogée, une source officielle a indiqué à l'AFP qu'elle était en cours d'achèvement, une quinzaine de km seulement devant encore être érigés.

 

Dans une récente étude, l'ONG Transparency a toutefois déploré la participation de responsables de sécurité tunisiens à la contrebande d'armes, notamment à la frontière libyenne.

 

La police tunisienne, qui entretenait une relation tendue avec la population sous le régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali, reste en outre accusée par des ONG de perpétuer certaines pratiques oppressives.

 

Mercredi, des sit-in ont par ailleurs été organisés par les forces de sécurité intérieure sur tout le territoire. Les manifestants ont réclamé des augmentations salariales, dont une hausse de la prime de danger déjà existante.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:45
G5 Sahel: les chefs d'état-major signent une charte de coopération

 

05-11-2015 Par RFI

 

Les cinq chefs d'état-major généraux des armées du Burkina Faso, du Niger, du Tchad, du Mali et de la Mauritanie (G5 Sahel) étaient réunis à Ouagadougou mercredi 4 novembre, pour réfléchir à la situation sécuritaire dans leur zone. Les travaux de cette quatrième rencontre ont porté sur la coopération bilatérale et multilatérale dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Elle a abouti à la signature d'une charte sur le partenariat militaire de coopération transfrontalière.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:45
Niger: l'aviation a bombardé des positions de Boko Haram dans le Sud-Est

 

05-11-2015 Par RFI

 

L’armée nigérienne a pour la première fois déployé des moyens aériens pour neutraliser des insurgés de Boko Haram dans le sud-est du Niger. Elle n’annonce pas de bilan pour l’heure. Ces frappes ont visé une zone proche du village de Dagaya, où des éléments des forces du Niger sont tombés dans une embuscade avant-hier, embuscade qui a fait un mort dans les rangs des soldats nigériens.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:30
photo Ministère de la Défense - Russie

photo Ministère de la Défense - Russie

 

05.11.2015 Romandie.com (ats)

 

Les Etats-Unis accusent la Russie d'aggraver "dangereusement" le conflit en Syrie par ses bombardements. Sur le terrain, des djihadistes et des rebelles se sont emparés de l'unique localité tenue par le régime syrien sur l'axe nord-sud dans l'ouest du pays.

"Moscou tente cyniquement de faire croire que ses frappes visent les terroristes, mais jusqu'ici 85 à 90% de ses bombardements ont visé l'opposition syrienne modérée", au lieu des djihadistes de l'Etat islamique (EI), a déclaré mercredi devant une commission du Congrès américain la secrétaire d'Etat adjointe chargée du Proche-Orient, Anne Patterson.

"Et en dépit de nos exhortations, Moscou n'a pas encore arrêté la pratique atroce du régime de Damas de bombarder son peuple aux barils d'explosifs", a-t-elle condamné.

Témoignant avec elle, la secrétaire d'Etat adjointe chargée de l'Europe et de l'Eurasie Victoria Nuland a déclaré que les Russes avaient commencé à déployer du matériel terrestre, notamment des pièces d'artillerie, pour appuyer les forces gouvernementales face à l'opposition modérée.

"Depuis le début des frappes russes, au moins 120'000 Syriens ont été déplacés", a par ailleurs ajouté Mme Patterson. L'ONU avait donné les mêmes chiffres la semaine dernière, mais sans montrer Moscou du doigt.

 

Pic migratoire en Grèce

Selon Mme Nuland, "depuis que les opérations de combat de la Russie ont commencé en Syrie, la Grèce a enregistré son flux migratoire hebdomadaire le plus élevé pour 2015, avec environ 48'000 réfugiés et migrants passés de la Turquie à la Grèce".

Selon des responsables américains, près de 4000 soldats russes sont présents en Syrie. Ils ont essuyé des pertes.

Le ministère russe des affaires étrangères a refusé de s'exprimer sur les effectifs présents en Russie et sur les pertes que l'armée a enregistrées. Selon le Kremlin, les soldats russes ne sont pas engagés dans les combats au sol, même si des instructeurs et des conseillers sont présents aux côtés de l'armée syrienne.

Le seul décès reconnu par le gouvernement russe est celui d'un militaire qui se serait suicidé, une version dont doute la famille du soldat.

 

Recul pour le gouvernement

Sur le terrain, des djihadistes et des rebelles se sont emparés jeudi de l'unique localité tenue par le régime de Bachar al-Assad sur l'axe nord-sud dans l'ouest du pays, au terme de plusieurs mois de combats avec des milices progouvernementales.

Le groupe djihadiste "Djound al Aksa et des groupes de l'opposition se sont emparés de Morek après une violente offensive", a souligné l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), proche des opposants modérés au régime de Bachar al-Assad. Djound al Aksa a confirmé s'être emparé de la localité.

"Elle a été complètement libérée ce matin", a confirmé Farès al Bayouch, chef de file du Foursan al Hak, mouvement membre de l'Armée syrienne libre (ASL) et qui a participé aux combats. Un autre chef rebelle a annoncé la prise de la ville.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:30
Crash/Sinaï: Cameron va appeler Poutine pour expliquer ses craintes d'une bombe

 

05 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Londres - Le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé jeudi qu'il allait appeler le président russe Vladimir Poutine pour discuter avec lui de la forte possibilité que le crash d'un avion russe dans le Sinaï en Egypte soit dû à un attentat.

 

M. Cameron a indiqué qu'il allait discuter de tout cela avec le président Poutine et lui expliquer pourquoi nous avons pris ces mesures de suspension des vols entre le Royaume-Uni et Charm el-Cheikh, lors d'une intervention sur la BBC.

 

Le Premier ministre a souligné que ces mesures avaient été prises avant même de connaitre les résultats de l'enquête menée en Egypte en raison de renseignements et d'informations que nous avons reçues qui nous ont fait craindre qu'il était plus que probable qu'il s'agisse d'une bombe terroriste.

 

Le Kremlin a pour sa part qualifié jeudi de spéculations les différentes hypothèses émises autour du crash de l'Airbus A321 dans le désert du Sinaï qui a fait 224 morts samedi.

 

Je pense que nous avons eu raison d'arrêter les vols de nos avions depuis Charm el Cheikh, et de suspendre le retour des gens jusqu'à ce que nous ayons sécurisé l'endroit, a estimé M. Cameron.

 

Il doit également évoquer la situation ce jeudi avec le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi, en visite officielle de trois jours à Londres.

 

Le Royaume-Uni prépare le rapatriement de ses quelque 20.000 touristes de Charm el-Cheikh et a envoyé sur place une équipe comprenant notamment des militaires. Washington a également exprimé ses craintes qu'une bombe soit à l'origine du crash de l'avion russe.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:30
Daech, al-Nosra, Armée de l'Islam : les sept familles du djihad en Syrie

 

04/11/2015 Par Eléonore de Vulpillières – LeFigaro.fr

 

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Des vidéos circulent montrant des terroristes syriens utilisant des civils loyalistes du régime comme bouclier humain. Qui sont-ils ? Quelle est leur stratégie ? Alain Rodier fait le point sur les multiples groupes djihadistes en présence.

 

Spécialiste du terrorisme et de la criminalité organisée, ancien officier au sein des services de renseignement français, Alain Rodier est directeur de recherche au Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R).

 

LE FIGARO. - Selon l'ONG Human Rights Watch (HRW), des groupes de rebelles syriens auraient utilisé des otages civils (alaouites loyalistes au régime) dans la région de la Ghouta, près de Damas, comme boucliers humains en vue de dissuader le régime d'effectuer des raids aériens. Ils n'appartiendraient ni à Daech ni à al-Nosra, mais à l'Armée de l'Islam («Jaich al-Islam»). Quelle est l'importance de cette organisation?

 

Alain RODIER. - Jaich al-Islam (l'Armée de l'islam) est un mouvement salafiste nationaliste, c'est-à-dire qu'il inscrit son combat dans une perspective syrienne et pas internationaliste comme Al-Qaida «canal historique» ou Daech. Il est dirigé par Mohammad Zahran Allouche qui, un temps, dépendait de l'Armée Syrienne Libre (ASL). C'est le groupe rebelle le plus important dans la banlieue de Damas et en particulier dans le quartier de la Ghouta. Le nombre de ses combattants est estimé à 10 000, un certain nombre ayant été libérés des geôles syriennes en 2011 quand Bachar el-Assad a tenté une ouverture vers l'opposition. Jaich al-Islam est soutenu par l'Arabie saoudite et le Qatar. Il a refusé de rejoindre une nouvelle coalition qui s'est formée en octobre 2015 à Damas baptisée Jund al Malahim (les Soldats de l'aventure). Elle regroupe le Front al-Nosra, la branche armée d'Al-Qaida «canal historique» en Syrie, le Ahrar al-Sham (les Hommes libres du Levant) et le Ajnad al-Sham (les soldats du Levant). Lors de sa création, la nouvelle coalition a affirmé que la Oumma (la communauté des croyants) a subi une «attaque féroce» au Levant et partout ailleurs. Les «Russes ont rejoint cette attaque mettant les pieds dans les pas des apostats [les chiites], des croisés et de leurs alliés». Le refus de Jaish al-Islam peut s'expliquer par son souhait d'apparaître comme «modéré» en n'entretenant pas de relations avec le Front al-Nosra.

Parallèlement, Jaich al-Islam appartient au Front Islamique (FI) patronné par Riyad qui unit sept mouvements salafistes dont le Ahrar al-Sham qui lui, dépend aussi du Jund al Malahim et qui a donc des relations avec le Front al-Nosra! Allouche est le chef militaire du FI et Hassan Aboud, l'émir d'Ahrar al-Sham le chef politique…

Suite de l’entretien

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 16:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

05 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - La France va déployer son porte-avions Charles de Gaulle pour participer aux opérations contre le groupe Etat Islamique (EI), a annoncé jeudi la présidence, à l'issue d'un conseil restreint de défense consacré notamment à la situation en Syrie et en Irak.

 

Le déploiement du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a été décidé pour participer aux opérations contre Daech (NDLR: acronyme arabe de l'EI) et ses groupes affiliés, a annoncé la présidence française dans un communiqué.

 

Ce déploiement va plus que doubler le potentiel militaire français dans la région, en s'ajoutant aux six Rafale présents aux Emirats arabes unis et aux six Mirage basés en Jordanie.

 

Le Charles de Gaulle, un navire à propulsion nucléaire qui est le seul porte-avions français, est à quai à Toulon (sud) pour des opérations d'entretien depuis le printemps.

 

Il avait été déployé pendant deux mois, du 23 février à la mi-avril, dans les opérations de la coalition internationale contre l'EI en Irak. En huit semaines dans le Golfe, la vingtaine d'appareils embarqués sur le porte-avions avaient réalisé quotidiennement 10 à 15 sorties de combat, selon l'état-major français.

 

La France participe depuis septembre 2014 à la coalition anti-EI en Irak et a commencé à mener des frappes sur la Syrie un an plus tard.

 

Les chasseurs-bombardiers français ont mené depuis le 19 septembre 2014, dans le cadre de l'opération Chammal d'appui à l'armée régulière irakienne, 1.285 missions aériennes, qui ont donné lieu à 271 frappes et permis, d'après l'état-major français, la destruction de 459 objectifs. Pour l'instant seules deux frappes aériennes ont été effectuées contre des positions de l'EI en Syrie.

 

Outre l'envoi du Charles de Gaulle, Paris a réaffirmé jeudi son soutien au processus de discussions enclenchées à Vienne fin octobre pour tenter de dessiner les contours d'une transition politique en Syrie, tout en excluant à nouveau le maintien au pouvoir du président Bachar al-Assad.

 

Le président François Hollande a souligné l'importance de soutenir le processus de Vienne (...). Il a rappelé que les lignes directrices de tout accord devaient être la lutte contre Daech et l'arrêt des bombardements contre les populations civiles. Bachar El Assad ne peut être en aucune façon l'avenir de la Syrie, selon le communiqué de l'Elysée.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 14:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

05 Novembre 2015 Elysée

 

Le président de la République a réuni un Conseil restreint de Défense consacré à la situation en Syrie et en Irak.

 

Le chef de l’Etat a souligné l’importance de soutenir le processus de Vienne pour progresser vers une transition politique, seule solution pour résoudre le conflit syrien. Il a rappelé que les lignes directrices de tout accord devaient être la lutte contre Daech et l’arrêt des bombardements contre les populations civiles. Bachar El Assad ne peut être en aucune façon l’avenir de la Syrie.

 

Le déploiement du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a été décidé pour participer aux opérations contre Daech et ses groupes affiliés.

 

Le Conseil a examiné l’état de la menace terroriste dirigée contre notre pays et la mise en œuvre des mesures nécessaires à la protection de nos concitoyens.

 

Les conséquences de l’écrasement du vol russe le 31 octobre dans le désert du Sinaï ont été examinées. Toutes les mesures ont été prises à titre préventif pour assurer la sécurité des ressortissants français. Il n’y a d’ailleurs aucun vol direct entre Charm El-Cheikh et la France.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 13:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

05/11/2015 DICOD

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’est rendu à Vincennes le mercredi 4 novembre 2015 pour la première remise des médailles de la protection militaire du territoire à des soldats de la force Sentinelle.

 

Créée par décret du président de la République le 13 juillet 2015, la médaille de la protection militaire du territoire peut être attribuée à tout militaire ayant participé à des opérations militaires de protection du territoire décidées par le gouvernement. L’arrêté du 13 juillet 2015 signé par le ministre de la Défense ouvre le droit à la première agrafe, celle de l’opération Sentinelle, à laquelle pourront prétendre les militaires engagés au minimum 60 jours dans cette opération.

 

Avec le général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, et le général Bruno Le Ray, gouverneur militaire de Paris, Jean-Yves Le Drian a ainsi procédé à la remise des trente premières médailles, avec agrafe Sentinelle, au Fort de Vincennes. A cette occasion, il a salué les « qualités de courage, d’endurance, de sang-froid mais aussi de cœur et d’empathie » des militaires et annoncé qu’il poursuivrait ses efforts afin de garantir à ceux qui participent à cette opération un soutien adéquat, notamment à travers une politique d’hébergement volontariste dans l’agglomération parisienne, où près de 4 000 hommes sont déployés.

 

Cette opération mobilise, de manière durable, 7 000 soldats – et exceptionnellement jusqu’à 10 000 dans le cadre du contrat fixé par le chef de l’État aux armées – pour protéger et sécuriser, en permanence, les lieux publics identifiés comme sensibles. Décidée par le président de la République, François Hollande, au lendemain des événements de janvier 2015, elle vient renforcer le dispositif de prévention Vigipirate afin de lutter, conjointement avec les forces de police et de gendarmerie, contre la menace terroriste sur le territoire national.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:35
Green Berets Train With Indian Counter-Terror Commandos
 

November 3, 2015 - War is Boring

 

U.S. Special Forces troops are in India wrapping up their first exercise with the country’s elite anti-terror commandos. Exercise Balanced Iroquois paired up American Green Berets and members of the Indian National Security Guard’s 51st Special Action Group for three weeks.

American elite troops already train with the Indian Army commandos as part of the annual Exercise Vajra Prahar, and regular troops from both countries train together during the annual Yudh Abhyas. But the recent partnership with the NSG is a sign of growing ties between the two nations in the realm of counter terror.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 19:45
Egypt's Sisi says Britain, other NATO members must do more in Libya

 

04 November 2015 defenceWeb (Reuters)

 

.Britain and other NATO members involved in toppling Muammar Gaddafi must do more to help prevent the spread of Islamist extremism in Libya, Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi told the Daily Telegraph newspaper ahead of a visit to London.

 

Britain took part in 2011 air strikes in Libya, which is now caught up in a conflict between two rival governments and their armed factions, leaving a security vacuum that has allowed Islamic State militants to gain ground.

 

"It was a mission that was not completely accomplished ... Libya was left without the leadership when it needed our help most. Now we have the situation where the will of the Libyan people is being held hostage by militant groups," Sisi, who is due to begin a visit to Britain on Wednesday, told the paper.

 

"We need to stop the flow of funds and weapons and foreign fighters to the extremists. All the members of NATO, including Britain, who took part in the mission to overthrow Gaddafi need to give their help."

 

Sisi said more also needed to be done to tackle the spread of Islamic State militants in Iraq and Syria.

 

"The map of extremism and instability is expanding and not retreating. We need to reassess our priorities," he said.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 15:30
(Archives - photo Ria Novisti)

(Archives - photo Ria Novisti)

 

04 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Damas - L'armée syrienne a brisé mercredi le siège imposé depuis deux semaines par les jihadistes de l'État islamique (EI) aux secteurs gouvernementaux d'Alep, en rouvrant une route reliant ces quartiers au reste de la Syrie, selon la télévision officielle.

 

Nos unités de l'armée ont repris le contrôle total de la route Alep-Khanasser-Ithriya-Salamiyé après avoir éliminé un grand nombre de terroristes de Daech (acronyme arabe de l'EI), a indiqué la chaîne, précisant que la route serait rouverte demain (jeudi).

 

Les opérations ont commencé mercredi à 04H00 (02H00 GMT) et se sont terminées à 11H00 (09H00 GMT). L'armée a chassé de la route tous les gens de Daech, a affirmé un colonel à Khanasser (au sud-est d'Alep), interrogé par la télévision officielle.

 

Selon le correspondant de la télévision, l'armée est en train de terminer de déminer la route et elle devrait rouvrir jeudi.

 

Alep est divisée depuis juillet 2012 en quartiers tenus par les forces gouvernementales dans l'ouest et ceux contrôlés par les rebelles dans l'est.

 

L'autoroute reliant Alep à Homs, la troisième ville du pays plus au sud, étant entre les mains des rebelles, les forces du régime empruntaient depuis 2014 l'axe Alep-Khanasser-Ithriya-Salamiyé, située au sud-est d'Alep, la seule route possible pour ravitailler les quartiers gouvernementaux et y acheminer des renforts.

 

Mais cet axe avait été coupé le 24 octobre près de Khanasser par l'EI, qui a pris le contrôle d'une portion de plusieurs km.

 

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé la reprise du contrôle de la route par les forces gouvernementales mercredi. Des combats ont lieu près d'Ithriya, une localité au sud de Khanasser.

 

Pendant les deux semaines que l'axe a été coupé, près d'un demi-million d'habitants des quartiers d'Alep sous contrôle gouvernemental s'étaient retrouvés pris au piège et les prix des denrées avaient flambé.

 

Le conflit en Syrie a été déclenché en mars 2011 par la répression sanglante de manifestations antigouvernementales pacifiques qui ont dégénéré en révolte armée puis en guerre civile complexe.

 

Forces du régime, rebelles, Kurdes et jihadistes, sans compter les puissances étrangères, sont impliquées dans le conflit, alors que le territoire est de plus en plus morcelé.

 

La guerre a fait plus de 250.000 morts.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 14:30
photos USA DoD - UK France MoD

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November 04, 2015 by CJTF-OIR Release # 20151104-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Nov. 3, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted six strikes using attack, ground-attack, fighter, bomber, and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 19 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using bomber, fighter, attack, ground-attack and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Al Hasakah, two strikes struck two separate ISIL tactical units and wounded an ISIL fighter.

• Near Al Hawl, two strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed four ISIL fighting positions.

• Near Dayr Az Zawr, two strikes destroyed three ISIL cranes, four ISIL rigs, two ISIL excavators, an ISIL front end loader, and two ISIL pipefitters.

 

Iraq

• Near Al Baghdadi, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.

• Near Albu Hayat, two strikes struck two separate large ISIL tactical units and destroyed an ISIL vehicle borne improvised explosive device (VBIED), an ISIL mortar system, an ISIL building, and four ISIL fighting positions.

• Near Bayji, one strike wounded an ISIL fighter.

• Near Mosul, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position.

• Near Ramadi, five strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed seven ISIL fighting positions, an ISIL VBIED, an ISIL weapons cache, an ISIL vehicle, an ISIL building and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, nine strikes struck an ISIL tactical unit and destroyed ISIL IED facility, an ISIL staging facility, three ISIL staging areas, four ISIL weapons caches, an ISIL headquarters location, an ISIL bed down location, 10 ISIL fighting positions, and two ISIL vehicles.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 13:30
photo Russia US DoD

photo Russia US DoD

 

04.11.2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Américains et Russes ont testé avec succès la procédure qui permet à leurs pilotes en opération dans le ciel syrien de se parler directement pour éviter les incidents, ont confirmé mardi chacun de leur côté le ministère russe de la Défense, puis le Pentagone, Moscou présentant l’événement comme marquant et Washington en minimisant la portée.

Un avion de combat américain « a conduit mardi un test de communication planifié avec un avion de combat russe » dans le ciel syrien, a indiqué le capitaine de vaisseau Jeff Davis, porte-parole du Pentagone.

Le test a duré « 3 minutes » et « a rempli ses objectifs », a précisé le porte-parole américain, semblant toutefois vouloir minimiser ce qui ressemble à un geste de coopération militaire avec la Russie, pourtant interrompue après l’invasion de la Crimée en mars 2014, alors qu’au contraire, tant la Défense russe que l’agence officielle Ria Novosti semblaient vouloir donner beaucoup d’importance à l’événement, l’agence titrant même à la une « Russie et USA sont passés à la coopération pratique dans le ciel syrien ».

Mais le responsable américain de la Défense a précisé pour sa part que le test de communication de mardi ne pouvait être assimilé à un « entrainement conjoint », l’expression utilisée par un communiqué sur le même test du ministère russe de la Défense, qui a consacré à l’événement l’essentiel d’une longue conférence de presse menée par le chef des opérations militaires russes en Syrie. Le responsable américain, lui, a tenu à souligner que « Nous avons arrêté toutes les coopérations militaires avec la Russie après l’invasion de la Crimée, et cela reste en vigueur ».

La procédure d’aujourd’hui procédure s’inscrivait dans le cadre de l’accord signé le 20 octobre par Moscou et Washington pour éviter les incidents entre leurs avions de combat respectifs en mission au-dessus de la Syrie.

Le protocole contient un nombre de règles et de restrictions visant à empêcher des incidents entre les avions russes et américains qui effectuent, dans le cadre d’opérations différentes, des frappes aériennes contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI) en Syrie,

Les États-Unis et la coalition internationale qu’ils dirigent mènent en effet depuis septembre 2014 des bombardements contre le groupe État islamique en Syrie, alors que la Russie a lancé à son tour le 30 septembre dernier une campagne de bombardements en Syrie, dirigée officiellement contre les groupes « terroristes » opérant dans le pays, mais qui est surtout destinée à soutenir le régime de Bachar al-Assad, selon les Américains et leurs alliés.

Depuis deux mois, le nombre de bombardements américains et alliés en Syrie a sensiblement diminué par rapport aux mois précédents. Selon le site airwars.org, qui compile les communiqués quotidiens des militaires américains, la coalition a mené 117 frappes en octobre, le plus faible total mensuel à l’exception du mois du démarrage de la campagne.

Le Pentagone a toutefois nié tout lien avec le début de l’intervention russe, estimant qu’il s’agissait de « fluctuations » typiques d’une campagne militaire. De fait, les frappes de la coalition se sont de nouveau accélérées depuis le 30 octobre et le secrétaire à la Défense américain Ashton Carter a annoncé la semaine dernière une « intensification » de la campagne aérienne contre les djihadistes de l’État islamique.

 

Le communiqué russe

Dans le cadre de l’interaction avec la coalition antiterroriste internationale et les États de la région visant à la prévention des incidents aériens et à assurer la sécurité des vols dans l’espace aérien de la Syrie, le ministère russe de la Défense développe avec succès la coopération avec ses collègues américains.

Comme il a déjà été signalé, le ministère russe de la Défense et le ministère américain de la Défense ont signé le protocole correspondant il y a une semaine.

Aujourd’hui à 11h00 (heure de Moscou), une formation conjointe a eu lieu entre les équipages des forces aériennes américaine et russe sur les actions en cas de proximité dangereuse des aéronefs [les aéronefs russes et ceux de la coalition menée par les États-Unis, ndlr].

Au cours de la formation, ont été abordées et pratiquées les questions de mise en garde, l’organisation de l’interaction et l’échange d’informations entre les états-majors des groupes opérationnels et les centres de contrôle de la force aérienne russe à la base aérienne Hmeymim et du Centre des opérations aériennes de la US Air Force (US Strategic Air Operations Center) au Qatar ainsi que l’information mutuelle des activités militaires dangereuses dans l’espace aérien de la Syrie.

Les équipages des aéronefs de la Force aérienne de Russie et de la coalition internationale ont effectué une approche à la distance minimale de 3 miles nautiques ((5.500 mètres,ndlr), établi un contact à la fréquence définie à l’avance et ont échangé des messages concernant les paramètres de vol de leur avion en langues anglaise et russe.

Après que le retour des [deux]appareils à la base, les centres de contrôle des forces aérospatiales russes à Hmeymim en Syrie et de l’US Air Force au Qatar ont tenu un examen conjoint via un canal de communication directe.

Le grand jeu de Moscou

Le général Andreï Kartapolov, chef des opérations militaires russes en Syrie, a aussi rappelé en conférence de presse aujourd’hui le travail conjoint avec Israël pour assurer la sécurité des vols. Une ligne directe 24h sur 24 est établie depuis mi-octobre entre le centre de contrôle à la base aérienne Hmeymim et le centre de commandement de l’Armée de l’Air israélienne pour l’échange d’informations concernant la situation aérienne sur la Syrie.

Et des «entraînements se sont déroulés pour que les états-majors des deux aviations se familiarisent avec cette «ligne directe», a même déclaré il y a quelques semaines le ministère russe de la Défense.

En outre, l’armée russe a annoncé lors de cette conférence de presse avoir pour la première fois bombardé des «cibles terroristes» en Syrie grâce à des informations données par ce qu’elle présente comme «des représentants de l’opposition» syrienne.

«Nous avons créé un groupe de coordination dont la composition (…) ne peut pas être rendue publique», a déclaré à cette conférence le chef des opérations militaires russes en Syrie, évoquant seulement une «coopération étroite» permettant d’unifier les efforts de l’armée loyale au président Bachar al-Assad et de «forces patriotiques syriennes» ayant été auparavant dans l’opposition.

Campagne militaire russe sans complexe et très médiatisée en Syrie, les Américains obligés de se coordonner avec l’aviation russe pour éviter un incident dans le ciel syrien, la multiplication des initiatives diplomatiques en vue d’un règlement politique sauvegardant ses intérêts au Moyen-Orient, Moscou sort le grand jeu.

De plus en plus, en amenant les divers intervenants en Syrie à passer par Moscou, les Russes tentent de devenir les maîtres du jeu, sauvant le régime de leur allié Assad et leur ancrage au Moyen-Orient, et marquant ainsi avec éclat leur retour sur la scène internationale après l’isolement qui avait suivi la crise ukrainienne.

Et c’est fort vraisemblablement dans cette perspective que chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov va aussi recevoir mercredi à Moscou l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, « pour progresser dans l’établissement d’un « dialogue réel » entre Damas et l’opposition syrienne ».

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 12:45
Militaires maliens à l'entraînement. Photo Master Sgt. Ken Bergmann USAF

Militaires maliens à l'entraînement. Photo Master Sgt. Ken Bergmann USAF

 

04-11-2015 Par RFI

 

Au Mali, la vaste offensive de l'armée malienne dans le centre du pays se poursuit. Elle va durer trois mois. Ce mardi, alors que l'armée malienne arrêtait de présumés jihadistes, l'attaque d'une pirogue, attribuée à des combattants islamistes, a fait un blessé.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre


4 nov. 2015 par Armée de Terre

 

L'armée de Terre crée depuis quelques mois de nouvelles compagnies en vue de porter les effectifs de sa force opérationnelle à 77 000 hommes. Elles sont désormais une réalité opérationnelle permettant de faire face à l'accroissement de ses missions dans la durée.

Pour exemple, le 2e régiment étranger d'infanterie (2e REI) a accueilli avant l'été une 5e compagnie de combat. Quelques mois après sa mise en place, elle était déjà engagée à Paris dans le cadre de l'opération SENTINELLE. Une mission assurée par des légionnaires entraînés et motivés, fiers "d'être au contact de la population et de servir la France" .

Forte de ces nouveaux effectifs, l'armée de Terre réalise ainsi parfaitement sa mission opérationnelle, en opération extérieure comme sur le territoire national.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 11:55
photo EMA

photo EMA

 

02/11/2015 Ministère de la Défense

 

A situation exceptionnelle, dispositif exceptionnel. En janvier 2015, le lancement de l’opération Sentinelle, s’est traduit par le déploiement d’un volume sans précédent de forces sur le territoire national. Il s’agissait alors de réagir au plus vite face à la menace. Ce dispositif de protection étant appelé à durer, l’état-major des armées a décidé de prendre les dispositions matérielles visant à renforcer la qualité du soutien. Comme dans toutes les opérations, l’idée est de s’inscrire dans la durée, une fois passée la phase d’urgence. En avril 2015, le CEMA a décidé de mettre en œuvre un plan d’actions destiné à améliorer rapidement les conditions de vie des militaires.

 

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:50
Le gouvernement Cameron présente un projet de loi sur le renseignement

 

03.11.2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le gouvernement britannique présente mercredi un projet de loi sur le renseignement destiné à actualiser les techniques d’interception des communications, déjà rebaptisé « Charte des fouineurs » par ses détracteurs.

 

Ce texte devrait à terme octroyer de nouveaux pouvoirs aux agences de renseignement britanniques pour obtenir les données personnelles d’internautes, et notamment celles provenant de plateformes populaires comme Facebook ou WhatsApp.

« Il s’agira d’un des plus importants textes de loi de cette législature, parce qu’il va résolument au coeur du devoir du gouvernement de protéger les Britanniques », a déclaré mardi le Premier ministre David Cameron.

Ce nouveau dispositif intervient dans un contexte d’inquiétude au Royaume-Uni face à la menace d’attaques de groupes comme l’organisation Etat islamique (EI), qui utilisent massivement internet et les réseaux sociaux, notamment pour tenter de recruter des jihadistes.

Baptisé « Loi sur les pouvoirs d’enquête », le texte permettrait au renseignement britannique d’intercepter les communications, de voir qui a échangé avec qui et quand, mais sans avoir toutefois accès dans un premier temps au contenu.

Les opérateurs internet devraient conserver les échanges ainsi que l’activité sur les réseaux sociaux pendant un an, et les autorités pourraient se voir contraintes d’obtenir un mandat d’un juge pour accéder à ces données dans le détail et lire les messages. Actuellement, ces mandats sont délivrés par le ministère de l’Intérieur.

Selon les médias britanniques, le gouvernement pourrait aussi interdire les techniques de chiffrement impénétrables.

Avant même la présentation du projet de loi, les organisations de défense des libertés individuelles ont exprimé leur préoccupation quant aux éventuels abus que pourraient entraîner ces nouvelles prérogatives.

Ainsi pour l’organisation Liberty, le débat parlementaire à venir et les garde-fous qui seront, ou non, instaurés seront « cruciaux pour le respect de la vie privée » des Britanniques.

Face aux critiques, l’exécutif s’est engagé à mettre en place une série de mesures pour « prévenir un usage abusif », avec, entre autres, la création d’une « nouvelle infraction » en cas d’excès de la part des autorités publiques.

« Les informations sur les communications constituent parfois la seule manière d’identifier des criminels », a souligné un responsable du gouvernement.

« Mais il est important que les gens comprennent que ces informations sont utilisées seulement d’une manière nécessaire, proportionnée et en rendant des comptes. C’est pourquoi le projet de loi comporte des garde-fous renforcés », a-t-il assuré.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:30
Café-défense sur le "Phénomène Daesh: de l'Irak à la Libye"


La Mission Lille Eurométropole Défense et Sécurité vous invite au prochain café-défense (12 Novembre) sur le "Phénomène Daesh: de l'Irak à la Libye" avec le colonel Jean-Luc Theus, Chef du Centre d'exploitation du renseignement terrestre au Commandement des Forces Terrestres.

Cette rencontre sera l'occasion de faire un point de situation sur l'évolution de cette organisation depuis son apparition en 2006.

18h / Université Catholique de Lille / Amphithéâtre St Louis.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:30
Airbus A321 (EI-ETJ) – MetroJet photo by Pedro Aragão (2013)

Airbus A321 (EI-ETJ) – MetroJet photo by Pedro Aragão (2013)

 

03/11/2015 Par latribune.fr (AFP, Reuters)

 

Le renseignement américain a exclu que l'avion a été abattu par un missile, mais le flash de chaleur observé par le satellite "suggère qu'un événement catastrophique - y compris peut-être une bombe - s'est produit en vol", indique la chaîne de télé CNN.

 

Un satellite militaire américain a détecté samedi un flash de chaleur venant de l'Airbus russe de Metrojet qui s'est écrasé peu après dans le désert du Sinaï en Egypte, affirme la chaîne de télévision CNN.

La chaîne américaine, qui cite un responsable américain anonyme, ne donne pas d'autre détail sur ce qui a été observé par les instruments du satellite. Les enquêteurs ont commencé mardi 3 novembre à analyser le contenu des boîtes noires de l'Airbus, qui pourrait permettre de déterminer la cause du crash qui a fait 224 victime

     | Lire Crash en Egypte : grande confusion autour de l'origine de l'accident

 

Le tir de missile exclu

Le renseignement américain a exclu que l'avion a été abattu par un missile mais le flash de chaleur observé par le satellite "suggère qu'un événement catastrophique -y compris peut-être une bombe- s'est produit en vol", indique CNN, tout en soulignant que les experts examinent d'autres possibilités.

Pour l'heure aucune explication officielle étayée par les analyses de l'épave et des enregistreurs de bord n'a été avancée. Le groupe Etat islamique a affirmé samedi, dans un communiqué, avoir "fait tomber" l'Airbus A321 en représailles aux bombardements russes en Syrie. Une revendication qualifiée de propagande par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

 

Aucune preuve que l'avion s'est disloqué en vol

Pour l'heure, rien ne permet, d'après le ministère égyptien de l'Aviation civile, d'affirmer que l'avion de ligne russe s'est disloqué en vol, comme l'ont avancé des responsables russes.

Le porte-parole du ministère, Mohamed Rahmi, a toutefois confirmé que l'équipage n'avait pas lancé d'appel de détresse avant que l'Airbus A321 ne s'écrase.

"Aucune communication des pilotes n'a été enregistrée par les centres de contrôle aérien à quelque sujet que ce soit", a-t-il déclaré.

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