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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 13:50
photo UK MoD

photo UK MoD

 

03 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Londres - La commission parlementaire britannique des Affaires étrangères s'est prononcée mardi contre des frappes en Syrie, estimant, dans un rapport, que Londres devrait plutôt se concentrer sur les efforts diplomatiques pour y ramener la paix.

 

Nous pensons qu'il ne devrait pas y avoir d'extension de l'action militaire britannique à la Syrie sans une stratégie internationale cohérente qui aurait des chances réalistes de vaincre l'EI et de mettre fin à la guerre civile en Syrie, estiment les membres de cette commission.

 

Simultanément à cette annonce, plusieurs journaux britanniques, dont le Times et le Guardian, assuraient mardi que le Premier ministre David Cameron avait renoncé à soumettre la question à un nouveau vote de la Chambre des Communes, faute d'un soutien assez large au sein de son camp et de l'opposition.

 

Une allégation démentie par les services de M. Cameron. La position du Premier ministre n'a pas changé. Il a répété qu'il y aurait un retour devant la Chambre sur cette question uniquement dans le cas où il y aurait un consensus clair et c'est toujours le cas, a indiqué une source au sein de Downing Street.

 

A la fin de l'été 2013, David Cameron n'avait pas réussi à obtenir l'assentiment du parlement pour des frappes en Syrie. Échaudé par cette défaite, il a depuis toujours dit qu'il ne soumettrait de nouveau une telle proposition au vote qu'en étant sûr du soutien d'une large majorité des députés.

 

Or, le Premier ministre britannique ne dispose que d'une étroite majorité aux Communes. Certains membres de son camp étant opposés aux frappes en Syrie, il sait qu'il ne peut obtenir l'aval de Westminster sans le soutien de l'opposition.

 

Actuellement, l'armée britannique effectue des frappes contre l'organisation Etat islamique (EI) en Irak dans le cadre de la coalition internationale menée par les Etats-Unis. Des frappes que le Premier ministre David Cameron aimerait étendre à la Syrie.

 

Mais pour le député conservateur Crispin Blunt, président de la commission, il existe de multiples engagements militaires non coordonnés émanant d'un grand nombre d'acteurs internationaux en Irak et en Syrie et rendre la situation militaire encore plus complexe nous détournerait du principal objectif qui est de mettre fin aux souffrances et de contrecarrer la propagation de cette idéologie dangereuse, barbare et régressive.

 

Le rapport préconise donc que le gouvernement se concentre sur les efforts diplomatiques visant à parvenir à la paix. Vendredi, dix-sept pays, dont la Russie, les États-Unis, la France et pour la première fois l'Iran, se sont réunis à Vienne pour examiner les possibilités d'un règlement politique de ce conflit, qui fait rage depuis plus de quatre ans et a fait plus de 250.000 morts.

 

Le Royaume-Uni reste déterminé à utiliser tous les outils disponibles pour sauver des vies et créer les conditions pour (rétablir) la paix en Irak et en Syrie, a réagi le ministre des Affaires étrangères Philip Hammond, soulignant que son pays agit à la fois sur les plans diplomatique, humanitaire et militaire.

 

Les frappes de la RAF (Royal Air Force) contre l'EI ne sont pas l'unique solution, mais l'action militaire, en coordination avec nos alliés, a un impact substantiel sur l'EI (...) qui a perdu 30% de son territoire en Irak au cours des douze derniers mois, a-t-il ajouté.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 13:30
Un groupe rebelle syrien accusé d’utiliser des prisonniers comme boucliers humains

 

03.11.2015 Le Monde.fr avec AFP

 

L’ONG Human Rights Watch (HRW) accuse des groupes de rebelles syriens de crimes de guerre d’avoir utilisé des otages civils comme « boucliers humains » en vue de dissuader le régime d’effectuer des raids aériens. Selon l’organisation de défense des droits de l’homme, cette pratique constitue « une prise d’otage et une violation de la dignité humaine, qui sont tous deux des crimes de guerre ». Une vidéo publiée le week-end dernier montre des dizaines de personnes, des soldats et des civils, transportées dans des cages dans la Ghouta orientale, une région située à l’est de Damas, contrôlée par des rebelles et assiégée par les forces gouvernementales.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:55
Crédits DGSE

Crédits DGSE

 

02.11.2015 Par David Revault d'Allonnes LE MONDE

 

C’est une note que le président reçoit chaque semaine sur son bureau, en général le vendredi. Rédigée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), elle est d’abord adressée aux directeurs des cabinets de l’Elysée, de Matignon, de l’intérieur et de la défense. L’équipe de François Hollande lui en transmet ensuite un résumé détaillé, lequel leur revient quelques heures plus tard, en général modérément annoté. Si des remarques y figurent, elles sont le plus souvent laconiques : « Faire attention »,« Surveiller » ou, « Intéressant ». Voire, quand est évoquée une menace sur un individu : « Bien s’assurer de sa sécurité. » (…)

Chaque semaine, le président consulte donc avec intérêt l’inquiétant tableau brossé par la DGSI sur les départs de Français en Syrie. Il peut y lire la liste exhaustive des noms de ressortissants français présumés décédés dans le pays, laquelle s’allonge inexorablement, jusqu’à atteindre 132 en septembre 2015. Il y suit la progression exponentielle du nombre d’individus formellement identifiés, soit 1 738, pour leur implication dans le djihad syrien, en hausse de 48 % depuis le début de 2015. (…)

À quel point fallait-il, dans ce contexte anxiogène, communiquer sur les résultats des services, susceptibles de rassurer l’opinion quant à leur efficacité, mais tout autant de l’alarmer au vu de la gravité des dossiers traités ? (…) Dans un premier temps, la place Beauvau et le gouvernement décident de communiquer sur le chiffre global des départs en Syrie. Après les attentats de janvier, ils vont plus largement rendre publics, non seulement les tentatives d’attentat, mais également les attaques déjouées et les démantèlements d’équipes terroristes. (…)

De bonne guerre médiatique, les services ouvrent donc leurs dossiers à l’opinion. « Beaucoup plus que le GIA des années 1990, les extrémistes palestiniens ou iraniens, les djihadistes d’aujourd’hui utilisent la communication comme une arme, insiste-t-on place Beauvau. Ils font ça pour faire peur. Et notre réponse, c’est qu’on n’a pas peur. La guerre contre le terrorisme est aussi une guerre de communication. » Hollande assume : « Ne pas communiquer, c’est ne pas saluer le travail du renseignement. C’est un doute qu’on ne peut laisser transpirer. Si on pense que notre système de renseignement n’est pas efficace, c’est grave. Et s’il est efficace, il faut le montrer. »

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

01.11.2015 Ministère de la Défense

Barkhane - Fin d'une relève, ultimes réglages de l'armement pour tenir compte des contraintes de l'environnement désertique.

 

+ de vidéos sur www.fb.com/armeefrancaise

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:45
source BBC Afrique

source BBC Afrique

 

03.11.2015 BBC Afrique

 

Le groupe Etat islamique en Afrique de l'ouest ex-Boko Haram a publié des photos qui montrent apparemment une usine de rocket dans le nord-est du Nigeria.

 

Le groupe a utilisé des rockets et des grenades dans le passé. Ce qui a suscité beaucoup d'interrogations sur la provenance de ces engins. Les photos semblent indiquer que les membres du groupe ont la technologie et le savoir-faire pour fabriquer des armes. Les photos ont probablement été prises dans une école de l’Etat du Borno.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 12:40
Crash revendiqué par l'EI, de la "propagande" selon al-Sissi

 

03.11.2015 Romandie.com (ATS)

 

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a fustigé mardi dans un entretien sur la BBC la "propagande" du groupe Etat islamique. L'EI affirme depuis samedi être responsable du crash de l'avion russe dans le Sinaï alors que l'enquête piétine.

M. Sissi a aussi prévenu que l'enquête serait longue pour déterminer les causes du crash qui a coûté la vie à 224 personnes, surtout des touristes russes. "Cela prendra du temps pour clarifier cet incident, voyez le vol de la Pan American qui s'est écrasé en Europe (à Lockerbie en 1988), cela a pris des années avant de trouver la vérité. Nous ne pouvons pas simplement tirer des conclusions hâtives", a déclaré M. al-Sissi selon la traduction de la BBC.

La branche égyptienne de l'EI a assuré samedi avoir "fait tomber" l'appareil en représailles aux bombardements russes en Syrie.

"Il y a cette propagande selon laquelle (l'avion) s'est écrasé à cause de Daech (acronyme en arabe de l'EI, ndlr), c'est une manière de nuire à la stabilité et la sécurité de l'Egypte ainsi qu'à son image", a poursuivi le président égyptien dans cet entretien.

"L'avion était à 35'000 pieds (10'668 m), croyez-moi, la situation dans le Sinaï, en particulier dans cette zone limitée, est totalement sous notre contrôle", a-t-il ajouté. L'Airbus de Metrojet s'est totalement disloqué en vol comme en atteste la dispersion des débris et des corps sur plus de 100 km2, selon certains enquêteurs.

 

Toujours deux hypothèses

D'après des experts interrogés par l'AFP, l'appareil a dû subir un choc extrêmement soudain, quel qu'il soit, au point que le pilote en a instantanément perdu le contrôle.

Tout le monde exclut que l'appareil ait pu être atteint à 10'000 m d'altitude par un missile tiré de l'épaule, du type de ceux dont dispose l'EI dans le Sinaï. Restent deux hypothèses: un problème technique qui provoque une explosion et une dislocation immédiate de l'appareil ne laissant pas le temps au pilote de communiquer, mais ce cas est rarissime, ou alors une bombe apportée dans l'avion par un occupant ou placée à bord par un membre du personnel au sol.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 17:45
photo EMA

photo EMA

 

02.11.2015 Noël Ndong - adiac-congo.com

 

La Grande Muette à Paris, a fait le point sur la situation Barkhane au Mali et Sangaris en Centrafrique, le 29 octobre.

 

Selon le ministère,  à la fin du mois d’octobre, la situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) est restée calme. Au Mali, les discussions en faveur de la paix se poursuivent. Sur le plan opérationnel, les Forces armées des pays du G5 Sahel ( Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad) poursuivent leurs opérations à dominante transfrontalière pour endiguer les capacités d’action des groupes armés terroristes.

 

La force Barkhane conserve un rythme opérationnel soutenu. La semaine, a été marquée par l’achèvement de la montée en puissance de la composante aéromobile. Disposant désormais de 17 hélicoptères (Tigre, Puma, Caïman, Cougar, Gazelle, Caracal ),  cette composante est déployée au Mali, au Niger et au Tchad, où sont respectivement stationnés 2 sous-groupements aéromobiles (Gao et Madama) et un détachement d'hélicoptères de manœuvre à N’Djamena (Tchad).

 

Barkhane dispose ainsi d’un outil lui permettant de s’affranchir des contraintes liées à l’immensité désertique et à l’étendue de la zone d’action, souligne le ministère de la Défense. A cet égard, la composante aéromobile occupe un rôle majeur dans la conduite des opérations.

 

Permettant d’accroître la mobilité et d’inverser le principe d’incertitude, elle confère à la force la capacité de mener, à l’endroit et au moment qu’elle choisit, des actions de feu, de renseignement ou de mouvement, en appui et en complément des troupes déployées au sol. Au total, la composante aéromobile a réalisé 5 000 heures de vol depuis le 1eraoût 2014, date du lancement de Barkhane, explique la Grande Muette.

 

De façon complémentaire, la composante Air a assuré la permanence des actions aériennes. Depuis le 22 octobre, les équipages ont réalisé 73 sorties dont 27 dédiées aux vols de renseignement/surveillance (ISR) et 12 sorties chasses. Le drone Reaper a battu son nouveau record  d’endurance en effectuant près de 25h06 de temps de vol.

 

Leur vitesse de déplacement et la qualité des images prises sont devenues un atout indéniable dans la réalisation des missions d'appui renseignement aux opérations de lutte contre le terrorisme menées par Barkhane, souligne-t-on au ministère.

 

Le précédent record, datant de décembre 2014 était de 24 heures et 30 minutes, a indiqué le lieutenant-colonel Richard qui a participé en tant que pilote à cette mission au profit de la force.  Depuis janvier 2014  dans le cadre des opérations  Serval puis Barkhane,  ces drones opèrent au sein du détachement air de Niamey au Niger pour  renforcer les capacités de surveillance et de renseignement de la force.

 

Afin de s’affranchir de la contrainte géographique liée à l’immensité du théâtre sahélo-saharien, la France a mis en place à Niamey des drones Reaper et Harfang. Leurs capacités « intelligence, surveillance et reconnaissance » s’inscrivent au cœur de la mission aérienne et viennent en appui et en complément des autres capteurs.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 12:50
Hybrid tactics: ISIL & Co.

 

28 October 2015 Florence Gaub Alert - No47 - EU ISS

 

In the Middle East and North Africa (MENA), hybrid warfare differs somewhat from that of state actors like Russia. In this region, it is non-state actors (which often harbour state-like ambitions) that employ hybrid tactics to target governments they deem illegitimate. And, more often than not, their use is determined by resource constraints rather than tactical considerations.

Though hybrid tactics have long been present in the MENA, it was in the summer of 2006 during Hizbullah’s conflict with Israel that they really came to the fore. The Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL), which gained notoriety in the summer of 2014 following its rapid expansion, is taking this regional hybrid trend to the next level of territoriality.

 

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 17:30
Bombardements russes en Syrie: destruction d'une enceinte rebelle le 18 octobre 2015 dans la province de Hama. (ministère russe de la Défense)

Bombardements russes en Syrie: destruction d'une enceinte rebelle le 18 octobre 2015 dans la province de Hama. (ministère russe de la Défense)

 

31.10.2015 45eNord.ca (AFP)

 

La Russie a lancé le 30 septembre une campagne de frappes aériennes pour soutenir l’offensive au sol des forces du régime du président syrien Bachar al-Assad dans différentes provinces. Quel est le bilan un mois plus tard ?

 

La Russie a mené des raids dans 10 des 14 provinces de Syrie, dont celles qui sont des fiefs du groupe djihadiste État islamique (EI) comme Raqa et Deir Ezzor.

 

Mais la majorité des bombardements ont ciblé les provinces de Hama (centre), Idleb (nord-ouest), Alep (nord), Homs (centre) et Lattaquié (ouest) où les forces gouvernementales combattent les rebelles.

 

Selon un décompte AFP établi à partir des communiqués du ministère russe de la Défense et des déclarations du chef de l’opération militaire en Syrie, le général Andreï Kartapolov, l’armée russe a bombardé 969 cibles « terroristes » lors de 1.008 raids aériens.

 

Cette semaine, pour la première fois, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les avions russes ont bombardé la province méridionale de Deraa, élargissant leur champ d’action.

 

Les seules provinces épargnées par les raids russes sont Tartous (ouest) et Soueida (sud) tenues par le régime, Hassaké (nord-est) dont le contrôle est partagé entre les forces kurdes et le régime, et Qouneitra, sur le plateau du Golan (sud), à la lisière de la ligne de cessez-le-feu avec Israël.

 

La Russie possède depuis 1971 une base navale logistique à Tartous mais elle agit principalement à partir de l’aéroport militaire mis à sa disposition par le régime dans la province de Lattaquié. Ces deux bases sont protégées par des centaines de parachutistes et commandos de marine, qui n’interviennent pas sur le théâtre des opérations.

 

Les communiqués du ministère de la Défense russe font référence à des raids menés par des avions de combats Su-24, Su-25, Su-30 et Su-34. Le ministère a indiqué que ses hélicoptères sont présents dans le pays mais ils ne sont pas mentionnés dans les raids.

 

Le 7 octobre, le ministère a indiqué que des bâtiments de guerre croisant en mer Caspienne avaient lancé 26 missiles de croisière contre 11 cibles en Syrie.

 

R: La Russie affirme que ses opérations visent l’EI et les autres « terroristes » mais les Occidentaux lui reprochent de frapper principalement les rebelles modérés et islamistes plutôt que l’EI.

 

Plusieurs provinces visées comme Hama, Lattaquié et Idleb comptent une présence relativement faible de l’EI.

 

Les organisations modérées, soutenues par les États-Unis, ont accusé Moscou de les viser directement. Le groupe Souqour al-Jabal a ainsi affirmé début octobre que les avions russes avaient ciblé son dépôt d’armes dans la province d’Alep.

 

R: L’intervention russe a redonné le moral aux forces du régime qui reculaient face aux rebelles. Elles ont lancé leur première offensive terrestre le 7 octobre dans le nord de la province centrale de Hama. Leur but: reprendre le contrôle de l’autoroute internationale reliant Homs à Alep, la capitale économique du pays. Mais les résultats sont mitigés: après avoir repris plusieurs localités aux rebelles, elles n’ont réussi à en conserver que trois.

 

Dans le Sahl al-Ghab, une plaine située à la jonction des provinces de Lattaquié, Hama et Idleb, le régime s’est emparé de certaines collines mais a échoué à conquérir des positions capables de lui donner un avantage décisif.

 

Dans le sud d’Alep, les forces gouvernementales ont pris le contrôle de six villages et de collines, selon l’OSDH. L’armée dit avoir pris 50 villages et hameaux, soit environ 120 km2.

 

Dans le même temps, l’EI s’est emparé de larges portions de l’unique route tenue par le gouvernement reliant Homs à Alep. Aujourd’hui, les 500.000 habitants des quartiers d’Alep tenus par le régime syrien sont coupés du monde.

 

R: Les frappes menées par la Russie ont fait 595 morts dont deux tiers étaient membres de groupes armés et un tiers des civils, selon l’OSDH. Selon un décompte effectué jusqu’à jeudi, 279 rebelles modérés et islamistes alliés au Front al-Nosra, branche syrienne d’al-Qaïda, ont été tués ainsi que 131 djihadistes du groupe État Islamique (EI). 185 civils dont 46 femmes et 48 enfants ont péri. Moscou dément avoir tué des civils.

 

En comparaison, les raids menés par la coalition conduite par les États-Unis depuis 13 mois ont fait, selon l’OSDH, 3.649 morts dont 3.276 combattants de l’EI, 147 du Front al-Nosra et d’autres groupes islamistes. 226 civils ont été tués -6% des victimes- dont 65 enfants et 40 femmes.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 19:45
Barkhane : Record d’endurance en vol battu par le drone Reaper

 

30/10/2015 Sources : État-major des armées

 

À la fin du mois d’octobre 2015, le drone Reaper a battu un nouveau record d’endurance en effectuant un vol de 25 heures et 6 minutes. Depuis janvier 2014, dans le cadre des opérations Serval puis Barkhane, ces drones opèrent au sein du détachement air de Niamey pour renforcer les capacités de surveillance et de renseignement de la force.

 

Afin de s’affranchir de la contrainte géographique liée à l’immensité du théâtre sahélo-saharien, la France a mis en place à Niamey des drones Reaper et Harfang. Leurs capacités « intelligence, surveillance et reconnaissance » s’inscrivent au cœur de la mission aérienne et viennent en appui et en complément des autres capteurs.

Le drone Reaper MALE (Moyenne altitude, longue endurance) a la particularité de pouvoir effectuer des vols de très longue durée qui permettent d’offrir une capacité de présence aérienne quasi-permanente. Depuis leur arrivée au Niger en janvier 2014, les missions opérationnelles des Reaper se succèdent à un rythme soutenu et permettent la transmission en temps réel des informations renseignement vers les postes de commandement et des forces terrestres déployées au sol.

« Fin octobre, dans le cadre d’une mission où le drone Reaper assure pour la force Barkhane une permanence de vol long sur une zone d’intérêt désignée, ce dernier a battu son record avec plus de 25 heures et 6 minutes de temps de vol - le précédent record, datant de décembre 2014 était de 24 heures et 30 minutes » annonce le lieutenant-colonel Richard qui a participé en tant que pilote à cette mission au profit de la force.

Les trois équipages issus de l’escadron de drones 01.33 Belfort de l’armée de l’air sont composés de personnel navigant, d'officiers renseignement et d'interprétateurs d'images. Très sollicités, ils se relaient aux commandes des trois Reaper qui assurent à tour de rôle la permanence des missions de surveillance aérienne pouvant s’échelonner sur cinq jours.

Dans le cadre de l’opération Barkhane, les drones Reaper ont effectué plus de 5 200 heures de vol. Leur vitesse de déplacement et la qualité des images prises par les capteurs sont devenues un atout indéniable dans la réalisation des missions d'appui renseignement aux opérations de lutte contre le terrorisme menées par Barkhane.

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Record d’endurance en vol battu par le drone Reaper
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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 17:50
Hybrid: what’s in a name?

Security analysts and practitioners have a tendency to coin new terms which capture the challenge(s) they are facing or the mandate(s) they are supposed to embrace. Terms such as ‘low-intensity conflicts’, ‘failed’ or ‘fragile’ states, ‘asymmetrical’ threats or even, for that matter, ‘comprehensive approach’ are all relevant examples. ‘Hybrid threats’ is, potentially, another case in point.

The concept of ‘hybrid threats’ is not new, nor is the idea that it conveys completely original – namely, the combination of conventional and unconventional methods of warfare so as to confuse an adversary. Russia’s hostile actions in Ukraine and the violence perpetrated by the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL) in several areas neighbouring Europe – and within Europe itself – are oft-cited examples of these hybrid threats. It could, however, also be argued that Western countries have resorted to these methods themselves, albeit without calling them ‘hybrid’, and that warfare itself has never been ‘pure’. But what is certain is that the European Union now considers itself a potential target of such threats and feels ill-prepared to respond.

 

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 17:30
L'armée russe a détruit 1.623 cibles terroristes en un mois d'intervention en Syrie

 

30 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - L'armée russe a annoncé vendredi avoir détruit 1.623 cibles terroristes en Syrie depuis le début de son intervention militaire il y a un mois.

 

Au cours du mois écoulé, les avions russes ont effectué 1.391 sorties et détruit 1.623 cibles terroristes dont 51 camps d'entraînement et 131 dépôts de munitions, a annoncé le chef de l'opération militaire en Syrie, le général Andreï Kartapolov.

 

Parmi les cibles touchées par l'aviation russe, qui a entamé sa campagne de frappes le 30 septembre, le général Kartapolov évoque 786 camps militaires, 371 points fortifiés, 249 postes de commandement et 35 ateliers de fabrication de voitures piégées.

 

Il est trop tôt, pour parler d'une victoire sur l'organisation Etat islamique (EI), a toutefois ajouté l'officier.

 

Malgré de lourdes pertes et des désertions considérables, l'EI continue de tenir ses positions en de nombreux endroits, ayant organisé depuis plusieurs années un vaste réseau de tunnels et d'abris souterrains.

 

Cependant, toutes ses tentatives de contre-attaque ont été contrées, a-t-il affirmé.

 

L'aviation russe a augmenté ces derniers jours l'intensité de ses bombardements, ce qu'elle assure être dû à la profusion d'informations issues de divers canaux sur les coordonnées de positions des terroristes.

 

Le général russe assure aussi que le Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, et l'EI ont rassemblé leurs forces dans la région de Hama, pour faire face à l'offensive en cours des forces syriennes.

 

Depuis le début de son intervention en Syrie, la Russie dit viser exclusivement le groupe jihadiste État islamique (EI) et d'autres groupes terroristes à la demande du régime de Damas.

 

Washington et ses alliés affirment que les raids russes sont destinés à sauver le régime du président Bachar al-Assad.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 16:30
12 A-10C Thunderbolt IIs deployed to Incirlik, Turkey AB in support of Operation Inherent Resolve photo USAF

12 A-10C Thunderbolt IIs deployed to Incirlik, Turkey AB in support of Operation Inherent Resolve photo USAF

 

30 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Les Etats-Unis vont déployer en Syrie un petit contingent d'une cinquantaine de forces spéciales pour participer pour la première fois sur le terrain à l'effort de guerre contre le groupe Etat islamique (EI), a indiqué vendredi à l'AFP un responsable américain.

 

Il s'agit d'une décision sans précédent du président Barack Obama qui va envoyer des militaires américains au sol en Syrie --dans un rôle de conseillers--, le chef de l'exécutif américain s'étant jusqu'ici refusé à le faire officiellement et préférant le recours aux bombardements aériens.

 

Le président a autorisé le déploiement d'un petit effectif -- moins de 50 -- de forces d'opérations spéciales américaines dans le nord de la Syrie, a confié un cadre de l'administration américaine.

 

Ces soldats d'élite déployés au sol en Syrie aideront à coordonner les troupes locales sur le terrain et les efforts de la coalition pour contrecarrer l'EI, a expliqué ce responsable, sans être plus précis.

 

Les quelques 50 forces spéciales seront donc cantonnées officiellement à un rôle d'assistance et de conseil aux groupes armés rebelles syriens dits modérés, et ne seront donc pas directement impliquées dans des opérations de combat.

 

Par ailleurs, un autre responsable de l'administration Obama a confirmé que l'armée américaine allait déployer des avions d'attaque au sol A-10 et des chasseurs F-15 sur une base aérienne turque, également dans le cadre de la lutte de la coalition internationale contre le groupe jihadiste EI.

 

Les Etats-Unis pilotent depuis plus d'un an cette coalition de plus de 60 pays qui bombarde des positions de l'EI et autres groupes jihadistes en Syrie et aussi en Irak voisin.

 

Parallèlement, la Russie mène depuis un mois des frappes aériennes en Syrie, officiellement pour lutter contre le terrorisme mais Moscou est accusé de ne pas cibler l'EI et de vouloir en fait renforcer le régime de son allié syrien qui se bat contre la rébellion dite modérée.

 

Les Etats-Unis et la Russie mènent en cette fin de semaine des réunions diplomatiques internationales à Vienne pour tenter de trouver une porte de sortie politique au conflit, qui a fait plus de 250.000 morts depuis son déclenchement en mars 2011.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:45
US Training Niger Army to Resist Boko Haram

 

October 28, 2015  Carla Babb - VOA

 

PENTAGON— American soldiers have begun training units of Niger's army at the edge of the Sahara Desert, in what a U.S. official calls a “new wave” of military support for African states battling Boko Haram militants. More training will follow for national armies in Cameroon, Nigeria and Chad, the official told VOA, speaking on condition of anonymity. Extremists from Boko Haram are based in northeastern Nigeria, but they have carried out notorious attacks throughout the Lake Chad region - Niger, Chad, Cameroon and Nigeria. Training in Niger began on October 19 at Agadez, the largest city in central Niger, once a center for caravans crossing the Sahara. The Niamey government requested the U.S. mission to Niger, U.S. Africa Command spokesman Chuck Prichard told VOA Wednesday.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:30
Intelligence: What Really Makes Armed UAVs Special

 

October 22, 2015: Strategy Page

 

In Syria the U.S. Air Force came face-to-face with differences between targeting (selecting what to hit) from the air (using aerial and satellite surveillance) and using that supplemented with information gathered on the ground. The air force depended on aerial surveillance to find and approve targets to hit in Syria. The CIA, meanwhile, had its own “air force” of armed UAVs that concentrated on key Islamic terrorist personnel. Air force analysts with high enough security clearances could not help but note that the CIA effort was more successful. The key CIA advantage was the network of spies, informants and other specialists they had on the ground. Many of these “assets” were not even Americans and the CIA was able to make deals with foreign nations for valuable target information.

 

Much of these CIA advantages were relatively new. The post September 11, 2001 world dramatically altered the way that U.S. national intelligence services did business. After the 1970s, U.S. intelligence operatives became rare and competent ones even more so. Until 2001 this did not bother the CIA or the U.S. government all that much. But it is a problem when there is an emergency. So, since September 11, 2001, the U.S. has been forced to rely more on contractors for the more personal and tradition forms of espionage.

 

The decline of American spy craft is an aftereffect of the Church Committee. This was an investigative operation sponsored by Congress in the late 1970s that sought to reform and punish the CIA. The reforms were mainly about eliminating CIA spying inside the United States, or doing stuff for the president that Congress did not approve of. There was also a desire to avoid any CIA connection with foreign unpleasantness (like using unsavory people as spies or informants, paying foreign politicians for information, or using contractors to run informant networks). This led to a growing list of restrictions on what the CIA could do overseas and at home. Congress was out to make sure no future president (the CIA works for the president) could use the CIA, as had been done during the Vietnam War and before.

 

The CIA interpreted all this as "no more James Bond stuff." After the 1970s, the CIA relied more on spy satellites and other electronic monitoring for their reports on what was going on in the world. The Church Committee insured that the CIA became a much less interesting place to work for practitioners of traditional (on the ground, up close and personal) espionage. A lot of the most capable people got out over the next two decades. Recruiting competent replacements became difficult. But after September 11, 2001, the CIA was tossed a huge pile of money and told to staff up and get going and save us all from the Islamic terrorists. The Church Committee restrictions were largely, if not completely, ignored. But long lists of things-you-couldn't-do were still on the books. After a decade of doing whatever it took, the rules are being enforced again.

 

One of the more successful operations hurt by this temporary retro thinking was the use of contractors to run Pakistan intel operation. Things were not done by the book, but results were demanded, especially efforts to find Osama bin Laden. Everyone looked the other way while the deed was done. Now Congress is again calling for investigations and “rogue operators” to punish. This sort of thing makes it very difficult to recruit and keep competent spies, even as contractors.

 

But it's not just paper bullets intelligence operatives have to worry about these days. The post-9/11 world dramatically altered the way that national intelligence services do business. For one, the craft of espionage and military intelligence has become inherently more dangerous for case officers and agents in an age of terrorism and insurgency than it was during the Cold War.

 

This is a complete turnaround from the way business was done during the Cold War in the '60s, '70s, and '80s. Many case officers on all sides, whether CIA or KGB, served out their entire 20 or 30 year careers as professional spies without ever having touched a firearm after their initial tradecraft courses. After all, getting into gun battles was not their job. Collecting information was. Furthermore, the case officers themselves, often operating under official diplomatic cover, didn't really have anything to fear if they were caught or their covers blown, except a tarnished career and expulsion from whatever country they operated in. The ones in real danger were always the informants, or "assets", that the case officers recruited, who were liable to face execution if they were found out. Simply put, spying really wasn't that dangerous for the case officers during and immediately after the Cold War.

 

After the War on Terrorism began, the Cold War rules began to rapidly disappear. For one thing, Afghanistan, Pakistan, and Iraq, along with most places that CIA officers operate today, are actual war zones with nothing "cold" about them. During traditional peacetime case officers don't really have to worry about their own safety, just that of their informants. Once you get involved with terrorists or an actual shooting war starts, all of that changes, and intelligence officers (whether CIA, or Army Intelligence) become major high-value targets for terrorist and insurgents. Since 2001, over a dozen (the exact number is classified) CIA officers have been killed in the line of duty. In short, the espionage business has gotten far more dangerous in a very short period of time.

 

This has necessitated a number of dramatic changes in the way the Americans, British, and other professional intelligence services do business where they are needed most (in war zones). For one, the spooks are getting strapped. Case officers working in places like Pakistan, Afghanistan, and even Egypt routinely carry handguns everywhere they go to defend themselves should the need arise. During the Cold War this was unnecessary and generally considered a stupid liability since being caught with a weapon would probably get you booted out of the country you operated in. Not anymore.

 

Besides carrying guns, agencies and case officers are paying extra attention to things like counter-surveillance, disguises, and evasive driving. Carrying a sidearm is necessary for a case officer working in a city like Baghdad, Karachi or Kabul, the truth remains that getting into a gunfight is still the last resort and should be avoided at all costs. Case officers know that the most effective way to avoided being a terrorist target is to avoid following the same routines every day, varying routes to and from work/meetings, never sleeping in the same safe house for too long, and generally making one's life as varied and unpredictable as possible. Experienced spies know that if you can't be found, you can't be a target. The best game plan is to be as invisible as possible. Using contractors to run your informant networks is the best cover of all, unless Congress is looking for someone to prosecute.

 

Russia is different, as the Russians always had the best spies. This was because of superior recruiting, training, and management. A lot of those spies were cut loose after the Soviet Union dissolved in 1991, and some of them offered to talk (if the price was right). What these guys revealed was chilling for Western intel agencies, a decades long tale of successful old-school espionage operations. The KGB was so good that most of these ops were not even suspected. But the new information enabled the U.S. to roll up a number of well-placed Russian agents and moles and provide evidence supporting calls for a return to traditional espionage. Congress was still hostile to that and the September 11, 2001 attacks were one result. The current comedy of errors in Russia is another. There will be more.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 29 Oct.. – CJTF-OIR

 

October 29, 2015 by CJTF-OIR Release # 20151029-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Oct. 28, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Iraq, coalition military forces conducted 13 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using bomber, fighter, and attack aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Iraq

• Near Al Huwayjah, two strikes struck two separate ISIL weapons and staging areas.

• Near Mosul, one strike destroyed an ISIL artillery piece.

• Near Ramadi, two strikes struck a large ISIL tactical unit and destroyed an ISIL recoilless rifle, two ISIL rocket rails, eight ISIL boats, two ISIL fighting positions, an ISIL heavy machine gun, suppressed an ISIL heavy machine gun, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, three strikes destroyed 33 ISIL fighting positions.

• Near Sultan Abdallah, two strikes destroyed an ISIL fighting position and suppressed an ISIL mortar position.

• Near Tal Afar, three strikes suppressed two ISIL mortar positions and an ISIL heavy machine gun position.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 22:45
photo EUTM Mali

photo EUTM Mali

 

29.10.2015 BBC Afrique

 

L'armée malienne affirme avoir tué sept islamistes présumés mercredi dans la région de Mopti, près de la frontière burkinabè.

 

Sept djihadistes ont été tués mercredi soir lors d'affrontements avec l'armée malienne dans la région de Mopti, dans le centre du Mali près de la frontière avec le Burkina Faso. Les affrontements se sont déroulés dans une zone boisée à une trentaine de kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso, la forêt de Tiébanda, où les islamistes tentaient d'installer une base. Aucune information n'a été communiquée sur l'identité des jihadistes et le mouvement auquel ils appartiennent mais depuis quelques mois, des attaques et autres actes de violences perpétrés dans la région de Mopti ont été attribués au "Front de libération du Macina". Ce groupe, apparu en début d'année dans cette région, est dirigé par le prédicateur radical peul Amadou Koufa, recherché par le Mali. Ces affrontements sont intervenus alors que l'armée malienne a déclenché au début de cette semaine une opération d'envergure dans la région de Mopti visant à "traquer" les jihadistes et assurer la sécurité des biens et des personnes.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 20:50
 Credit 'The European Union'

Credit 'The European Union'


28-29/10/2015 Brussels - Council of the EU
 

Main results

The European Union Military Committee met on 28-29 October in chiefs of defence (CHODs) format. Chiefs of defence discussed the EU global strategy, naval operations, training and advisory missions, Ukraine and cooperation with NATO.

 

"We had an important two day meeting. EU chiefs of defence are committed, engaged, and aware of the challenging international situation"

General de Rousiers, Chairman of the European Union  Military Committee

 

EU global strategy

Chiefs of defence were briefed by the EEAS Secretary General, Alain Le Roy, on EU Security and Defence matters. He touched upon the EU global strategy on foreign and security policy, the EEAS review. During the discussion some of the CHODs highlighted their activities within the coalition against Da'esh.

 

CSDP naval operations

The chiefs of defence discussed CSDP military operations and missions with a specific view to their planning and conduct, including force generation, capabilities, support by EDA, crisis cell. CHODs had then an overview of EU actions in the field of migration and an update on ongoing EU naval operations, most importantly EUNAVFOR Med - Operation Sophia and EUNAVFOR Operation Atalanta. They had a discussion on the evolution of both missions. The issue of force generation was addressed as well, as a force generation conference for all of our operations including operation Sophia and Atalanta.

 

CSDP training and advisory missions

In a joint session with chiefs of defence from partner nations contributing to EU CSDP missions, namely Georgia, Moldova, Montenegro, Norway, and Serbia, CHODs had an in depth discussion on the evolution of the EU training missions and EU military advisory missions in Mali, Central African Republic and Somalia. The Commission highlighted the progress achieved with regard to capacity building for security and development. The CHODs discussed the next steps for all of those missions.

 

Ukraine

The 28 EU CHODs had also an exchange of views with General Viktor Muzhenko, Commander-in-Chief of the Armed Forces of Ukraine, on the current situation in the country, with a specific eye on hybrid warfare. General Muzhenko notably highlighted the reorganisation of the Ukrainian armed forces, the needs, and provided his assessment of the situation on the ground.

 

Hybrid Warfare

Chiefs of defence had an in-depth discussion on hybrid warfare. The director of the intelligence centre (INTCEN) highlighted the board range of hybrid threats focusing mainly on Da'esh, Al-Shabab, Boko-Haram and other terrorist organisations. The CHODs recognised the need for collaboration, noting that intensive work is ongoing.

 

EU/NATO cooperation

The Chiefs of defence turned then to EU/NATO cooperation, including hybrid warfare, battlegroups certification, capabilities and the Single European Sky. In this context CHODs were briefed by US AFRICOM Commander, General David M. Rodriguez and Deputy Supreme Allied Commander Europe (DSACEUR) General Sir Adrian Bradshaw. 

As General de Rousiers is due to leave office on 5 November 2015, he introduced and symbolically transferred authority as Chairman of the EUMC to the incoming Chairman General Michail Kostarakos.

 

 

Photos and videos of the event

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 18:45
Barkhane : Point de situation au 29 octobre 2015

 

29/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) est restée calme. Au Mali, les discussions en faveur de la paix se poursuivent.

 

Sur le plan opérationnel, les Forces armées des pays du G5 Sahel poursuivent leurs opérations à dominante transfrontalière pour endiguer les capacités d’action des groupes armés terroristes.

 

La force Barkhane conserve un rythme opérationnel soutenu. Cette semaine, a été marquée par l’achèvement de la montée en puissance de la composante aéromobile.

 

Disposant désormais de 17 hélicoptères (Tigre, Puma, Caïman, Cougar, Gazelle, Caracal),  cette composante est déployée au Mali, au Niger et au Tchad, où sont respectivement stationnés 2 sous-groupements aéromobiles (Gao et Madama) et un détachement hélicoptères de manœuvre à N’Djamena. Barkhane dispose ainsi d’un outil lui permettant de s’affranchir des contraintes liées à l’immensité désertique et à l’étendue de la zone d’action. A cet égard, la composante aéromobile occupe un rôle majeur dans la conduite des opérations. Permettant d’accroître la mobilité et d’inverser le principe d’incertitude, elle confère à la force la capacité de mener, à l’endroit et au moment qu’elle choisit, des actions de feu, de renseignement ou de mouvement, en appui et en complément des troupes déployées au sol. Au total, la composante aéromobile a réalisé 5 000 heures de vol depuis le 1eraoût 2014, lancement de Barkhane.

 

De façon complémentaire, la composante Air a assuré la permanence des actions aériennes. Depuis le 22 octobre, les équipages ont réalisé 73 sorties dont 27 dédiées aux vols de renseignement/surveillance (ISR) et 12 sorties chasse. Fin octobre, le drone Reaper a battu son record le plus long avec près de 25h06 de temps de vol.

 

En savoir + : lien vers dossier

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 18:30
Chammal : Point de situation au 29 octobre 2015

 

29/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Au Levant, la situation est surtout marquée par une évolution des lignes de fronts en Irak, principalement dans la zone nord du pays (région Sinjar – Mossoul – Kirkouk) ou Daech semble adoptée une posture défensive. A Baïdji, les Forces de sécurité irakiennes (FSI) reprennent peu à peu le contrôle de la ville. Dans la vallée de l’Euphrate, à l’ouest de Bagdad, la tension entre FSI et Daech reste toujours aussi forte autour de la ville de Ramadi. Dans ce contexte, la coalition poursuit son appui aérien au profit des FSI partout où leurs éléments sont au contact de Daech.

 

Depuis le 15 octobre 2015, la composante aérienne de la force Chammal a ainsi conduit 42 nouvelles missions, dont 14 missions de renseignement parmi lesquelles 9 au-dessus des zones contrôlées par Daech en Syrie. À Bagdad et Erbil, les militaires français restent par ailleurs engagés dans la formation des FSI, en particulier celle de l’état-major de la 6edivision d’infanterie (DAA6 de Bagdad), ainsi que celle des soldats irakiens de l’Iraki Counter Terrorism Service (ICTS). Cette semaine, les conseillers français ont davantage axé leur formation dans les domaines liés à la conduite des opérations, l’emploi des appuis interarmes et la logistique opérationnelle.

 

En savoir + : lien vers dossier

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:55
10 décembre : colloque annuel du CDSE « Nouvelles menaces, nouvelles réponses »

source Association des entreprises partenaires de la Défense

 

Le 9ème colloque annuel du Club des Directeurs de Sécurité d’Entreprises (CDSE) se déroulera le jeudi 10 décembre 2015 à l’OCDE à Paris et portera sur le thème « Nouvelles menaces, nouvelles réponses ».

 

L’Association des entreprises partenaires de la Défense est heureuse de contribuer une fois encore à la promotion d’un tel événement qui intéresse de très nombreuses entreprises.

 

Au programme notamment :

  • Les entreprises peuvent-elle se préparer aux guerres de demain ?
  • Menaces d’aujourd’hui et de demain. Comment les entreprises peuvent-elles se protéger ?
  • Nouveaux regards sur les métiers de la sécurité.
  • Dans un monde globalisé où les menaces sont de plus en plus polymorphes, quel est et quel devra être le profil des praticiens de la sécurité en 2020 ?
  • Témoignage : Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale : nouvelles formes de crise gérées par les forces de l’ordre.
  • La sécurité en 2020 : comment conjuguer nouvelles technologies et sécurité (drones, imprimantes 3D…).

 

En savoir plus : LIEN

Pour télécharger le bulletin d’inscription : LIEN

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:30
Chammal : La FAA Cassard rencontre les insérés français à Koweït

 

29/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 15 octobre 2015, l’équipage de la frégate anti-aérienne Cassard, déployé dans le golfe Arabo-Persique dans le cadre de l’opération Chammal, a effectué une escale à Koweït. Pendant cette escale, le commandant et une délégation de l’état-major du Cassard ont été reçus par les officiers français insérés au sein du CJTF-OIR, l’état-major opératif qui commande les forces de la coalition de l’Operation Inherent Resolve (OIR).

 

Cet état-major interallié de plusieurs centaines d’hommes issus des différentes armées de la coalition, assure la planification et la conduite des missions de l’opération OIR. Au sein de cet état-major interallié, les officiers français contribuent aux travaux de niveau opératif en apportant leurs expertises et leurs expériences.

 

À l’autre bout de la chaîne de commandement, au niveau tactique, le Cassard agit comme une tour de contrôle responsable d’une partie de la zone aérienne au-dessus du golfe Arabo-Persique. Il surveille et contrôle l’activité aérienne de la coalition. En parallèle, la frégate participe à la protection rapprochée des porte-avions ou porte-aéronefs américains dont les avions opèrent au-dessus de la zone d’opération tous les jours.

 

Les briefings et les entretiens entre officiers d’horizons très différents illustrent la synergie interarmées et le dialogue interallié permanent qui, à chaque niveau de l’opération, garantit la continuité et la cohérence de l’action de la coalition. Les officiers du Cassard ont ainsi pu mettre en perspective l’action de leur bâtiment qui contribue à la lutte contre Daech en Irak et en Syrie.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et de la FAA Cassard.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 12:55
Journée nationale du réserviste 2016

 

09/10/2015 Actualités réserves

 

La Journée nationale du réserviste 2016 aura pour thème : "Une nouvelle réserve militaire pour de nouvelles menaces". Elle se déroulera sur la période allant du 7 mars au 2 avril 2016.

 

Plus d'informations sur la JNR 2016 dans les prochaines semaines.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 12:50
 photo Belga

photo Belga

 

28 octobre 2015 par J.-B. M. - dhnet.be

 

Belgique Le patron de la composante Terre, le général Deconinck, inquiet du coût du déploiement des militaires en rue.

 

La Défense belge mobilise toujours entre 200 et 250 militaires, en faction à proximité des points sensibles ou en appui de cette opération baptisée Homeland. Depuis février dernier et le début du déploiement, le coût de cette opération a atteint les 10 millions d’euros. Ce n’est pas l’unique facture, il en est une autre dont la composante Terre s’acquitte déjà.

 

Laquelle ? Celle des jours/hommes, une unité de mesure employée pour jauger le coût en termes de ressources humaines; depuis le début d’Homeland, 70.000 jours/hommes y ont été investis. Sur 300.000 alloués à la partie terrestre de l’armée belge.

 

À titre de comparaison, les 300 hommes déployés sur les théâtres d’opération extérieure représentent une facture de 100.000 jours/hommes pour cette année. Un quart du budget de l’armée.

 

"Pour l’instant, je peux tenir dans la durée, pour autant que le déploiement à l’étranger reste faible" d’un point de vue quantitatif, nous assurait hier le général Jean-Paul Deconinck, chef de la composante Terre.

 

Toutefois, il prévient : "Je ne pourrais pas tenir un engagement de 1.200 hommes durant des années. On atteint les limites du système." Car pour un militaire engagé sur le terrain, il en est un autre au repos - celui qui vient d’être relevé - et un autre en préparation à la mission - celui qui prendra la relève.

 

"Sachant que je dois entraîner mes gens", ajoute le général Deconinck, qui rappelle la mobilisation de 782 militaires pour l’exercice Otan Trident Juncture, en Espagne, en cours. Un exercice indispensable puisqu’il vise à tester la capacité de la force de réaction rapide de l’Alliance.

 

Le général Deconinck fait ainsi suite au constat déjà posé par la… Défense elle-même, lorsqu’elle a ouvert quelque 700 places pour l’année 2015. Un nombre très faible au regard de l’attrition dans certaines unités et des futurs départs massifs à la retraite.

 

Côté syndical, même son de cloche. Pour Patrick Descy, de la CGSP-Défense, le dispositif Homeland déforce déjà la Défense en puisant dans ses ressources, au détriment de l’entraînement et de potentiels engagements à l’étranger. "La question de la vocation sécuritaire de ce déploiement interne se pose." Du côté de la direction de la Terrestre, on ne s’attend néanmoins pas à un retrait des militaires en rue de sitôt.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 17:45
Nigeria: l'armée annonce avoir libéré plus de 300 otages de Boko Haram

 

28-10-2015 Par RFI

 

338 personnes retenues en captivité dans plusieurs localités du nord Nigéria ont été libérées par l'armée nigériane au terme d'une opération des forces terrestres, contre des bases du groupe djihadiste Boko Haram, c'est ce qu'annonce le service de presse de l'armée nigériane qui affirme avoir tué en outre une trentaine de d'insurgés de Boko Haram.

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