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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 14:30
USAF F-15C Eagles (493rd Fighter Squadron) with Turkish Air Force F-16C Fighting Falcons - Archives USAF

USAF F-15C Eagles (493rd Fighter Squadron) with Turkish Air Force F-16C Fighting Falcons - Archives USAF

 

16 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - Tous les avions de chasse russes opérant en Syrie ont regagné leur base et tous les drones russes fonctionnent normalement, a assuré vendredi l'armée russe après que la Turquie eut annoncé avoir abattu un aéronef non identifié dans son espace aérien près de la frontière syrienne.

 

Tous les avions russes en Syrie ont regagné la base aérienne de Hmeimim après avoir rempli leurs tâches militaires. Les drones russes, qui surveillent la situation en Syrie et font du renseignement, fonctionnent normalement comme prévu, a affirmé le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, cité par l'agence officielle TASS.

 

Des chasseurs turcs ont abattu vendredi un aéronef, dont le type et la nationalité d'origine n'ont pas été immédiatement précisés, qui avait violé l'espace aérien de la Turquie près de la frontière syrienne, selon un communiqué de l'armée turque.

 

L'aéronef a été abattu par des avions de l'armée turque après avoir été mis en garde à trois reprises, a précisé l'état-major turc.

 

Un responsable turc a ensuite indiqué à l'AFP que l'engin abattu était un drone.

 

La Turquie avait affirmé la semaine dernière avoir détecté plusieurs violations de son espace aérien par des avions de combat russes provoquant des tensions entre Moscou et Ankara.

 

Le 3 octobre, des avions turcs avaient ainsi intercepté un chasseur de l'armée de l'air russe et l'avaient forcé à faire demi-tour, selon l'armée turque. Mais selon Moscou, cette incursion avait été causée par les mauvaises conditions météo.

 

La Russie mène depuis le 30 septembre des frappes aériennes contre le groupe Etat islamique (EI) et les terroristes en Syrie.

 

La Turquie, membre de l'Otan, participe de son côté à des frappes aériennes d'une coalition internationale menée par les Etats-Unis qui visent également l'EI.

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 11:30
Yémen: le martyre d’une « Arabie heureuse »

 

15.10.2015 par JF Fiorina - notes-geopolitiques.com

 

Derrière le conflit religieux, le contrôle de la mer Rouge

« Le Yémen est en train de s’effondrer sous nos yeux ». C’est par ces mots que le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, décrit la situation du pays devant le Conseil de sécurité le 12 février 2015.

On ne saurait mieux souligner l’état chaotique de la transition politique débutée en parallèle des « Printemps arabes », en 2011.

L’instabilité du Yémen, objet de l’attention internationale à la suite de nombreux attentats terroristes perpétrés par Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA), massivement présent sur le territoire yéménite, et plus récemment par l’État Islamique (EI), n’est pourtant pas nouvelle.

Elle puise ses racines dans la fragmentation géographique, sectaire et tribale d’un pays récemment mais superficiellement réunifié (1990).

Elle s’inscrit surtout dans un contexte géopolitique plus large, avec des enjeux régionaux mais également internationaux : l’ancien royaume de Saba, riche d’aromates, d’or et de pierres précieuses au temps du roi Salomon, contrôle le détroit de Bab el-Mandeb dans la mer Rouge et vers le canal de Suez. Une artère vitale pour le commerce international.

État pauvre et « failli » dans un environnement agité, miné par de profondes divisions internes, tribales et religieuses, le Yémen dispose pourtant d’importants atouts géopolitiques. Il est, avec ses 13 millions d’habitants, l’un des pays les plus peuplés de la péninsule arabique.

Il bénéficie de conditions climatiques favorables, la hauteur de ses massifs (culminant à 3400 mètres) lui permettant de disposer de 400 à 600 millimètres de précipitations annuelles.

Les riches terres volcaniques et les conditions climatiques ont ainsi permis l’épanouissement, dès l’Antiquité, d’une civilisation agricole originale, dont la puissance a été rapidement renforcée par sa position privilégiée le long de la mer Rouge, par où transitent les biens les plus précieux de l’époque.

Grecs et Romains ont ainsi qualifié la région d’ « Arabie heureuse » (Arabia Felix). Mais ce qui avait fait la richesse du pays, cette situation stratégique, explique pour une grande part ses problèmes actuels.

 

L’apparence des faits : l’extension du conflit entre chiites et sunnites

Le 26 mars 2015, l’Arabie saoudite lançait une offensive aérienne, nommée « Tempête décisive », contre le Yémen, avec l’aide d’une coalition d’une dizaine d’autres États, soutenue par les puissances occidentales.

Son but affiché : rétablir dans ses fonctions le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, réfugié à Ryad après avoir été chassé du pouvoir par les Houthis chiites.

Une intervention justifiée a posteriori par la résolution 2216 du Conseil de sécurité de l’ONU (20/04/2015), exigeant le retrait des milices houthistes des zones qu’elles ont progressivement conquises depuis septembre 2014.

Avec ses inévitables dégâts collatéraux (4 900 morts et quelque 25 000 blessés, selon l’ONU, à fin septembre 2015), cette campagne militaire est toujours en cours.

Malgré le retour le 22 septembre de Mansour Hadi à Aden, le grand port du sud et la 2e ville du Yémen, elle semble marquer le pas. Le pays s’enfonce indubitablement dans la guerre civile et religieuse.

Pour Didier Bilion, directeur adjoint de l’IRIS, « derrière le conflit local qui fait rage, se profile en réalité le bras de fer entre les États arabes du Golfe, emmenés par l’Arabie saoudite, et l’Iran. L’Arabie saoudite tente, par tous les moyens, de se replacer au centre du jeu régional et de s’imposer comme le leader pour s’opposer à ce qu’elle appelle ‘l’expansionnisme iranien’ » (www.iris-france.org, 23/06/2015).

Appuyée sur le « fantasme de la menace iranienne », réactivé par le « retour éclatant » de Téhéran sur la scène internationale (cf. note CLES n°166, 17/09/2015), la réaction de Ryad ne saurait cependant se comprendre sans la prise en compte du contentieux qui l’oppose, depuis l’origine, au Yémen.

 

Un contentieux ancien entre Riyad et Sanaa

Si la partie méridionale du Yémen, correspondant à l’ancien hinterland britannique formé au XIXe siècle autour du port d’Aden, n’accède à l’indépendance qu’en 1967, le territoire de la « République arabe du Yémen », au nord, se libère de la domination ottomane dès la fin de la Première Guerre mondiale.

Mais dès l’accord de Taef (1934), ce nouvel État doit céder à l’Arabie saoudite la province de l’Asir, dont les contours restent cependant imprécis. Les deux pays se disputent notamment la souveraineté sur les îles se trouvant au large de cette région (archipel des Farassan en particulier).

« La monarchie des Saoud s’est toujours méfiée du Yémen, république soupçonnée de vouloir récupérer les territoires perdus en 1934, c’est pourquoi Ryad a soutenu le mouvement sécessionniste sudiste apparu au Yémen en 1994, expliquent les auteurs de L’Atlas géopolitique des espaces maritimes. La défaite des séparatistes a suscité une nouvelle tension avec Sanaa et des incidents armés ont opposé les deux pays, en 1998, à la suite de l’occupation de certaines îles contestées. »

Il faudra attendre l’accord du 12 juin 2000 pour voir se fixer les frontières terrestres et la délimitation des espaces maritimes entre les deux pays.

Plus fondamentalement, c’est la légitimité politique du Yémen que la monarchie saoudienne, elle-même issue de la défaite ottomane de 1918, et historiquement beaucoup plus frustre que l’antique « Arabie heureuse », semble avoir toujours contestée.

Thomas Flichy de La Neuville le souligne : « Les racines de cette opposition puisent dans une fracture plurimillénaire, interne à la péninsule arabique, entre la riche civilisation agricole des hauts plateaux yéménites et les espaces désertiques du nord, territoires des Bédouins » (L’Obs, 13/04/2015).

C’est ce qui explique le conflit de 1926-1934 entre les deux pays puis l’hégémonie exercée par les Saoudiens sur la République Arabe du Yémen septentrional, depuis leur appui aux monarchistes, opposés aux républicains soutenus par l’Égypte de Nasser lors de la guerre civile de 1962, jusqu’à la réunification qu’ils n’auront jamais cherché à favoriser, bien au contraire.

« L’Arabie saoudite mène de longue date une politique d’affaiblissement de son voisin », rappelle Le Monde (17/04/2015). La faiblesse actuelle du Yémen doit beaucoup à cette sourde hostilité.

 

Une position stratégique sur la route du pétrole

« L’emplacement stratégique du pays au carrefour des routes pétrolières à destination de l’Europe, du bassin méditerranéen, de l’Afrique et de l’Asie en fait un enjeu sécuritaire de taille pour certaines puissances extérieures comme l’Arabie Saoudite, l’Iran ou les Etats Unis », observent Elsa Barbiéri et Marine Matray pour le Diploweb.com.

Quatrième point de passage maritime le plus important au monde en matière de transport de pétrole, le détroit de Bab el-Mandeb, entre Yémen, Erythrée et Djibouti, voit en effet transiter 90 % des seules exportations japonaises et 3,8 millions de barils par jour (chiffres AFP, 2015).

Dès lors, la dégradation de la situation au Yémen représente un facteur potentiel de déstabilisation régionale dont les répercussions seraient évidemment internationales. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si plus de 8 000 soldats occidentaux sont stationnés à demeure à Djibouti, en face d’ Aden.

Si l’ingérence iranienne est souvent montrée du doigt, le degré d’implication de Téhéran reste discuté par les spécialistes. D’autant que les Houtis ne sont que l’une des composantes des groupes chiites zaydites: avec pour objectif la restauration de leur imamat perdu en 1962, ils sont minoritaires au sein des tribus chiites zaydites.

L’engagement des États sunnites du Golfe, soutenus par les puissances occidentales et leurs alliés locaux (Égypte en tête), ne fait en revanche aucun doute. À cela deux raisons. La première s’inscrit dans la lutte d’influence géopolitique à laquelle se livrent le royaume saoudien et la République islamique d’Iran.

Si celle-ci réussissait à s’assurer Sanaa, après Bagdad, Damas et Beyrouth (via le Hezbollah), elle pourrait en effet constituer une sorte de « ceinture chiite » autour des États sunnites de la région ce que ces derniers ne peuvent accepter. Mais l’enjeu n’est pas seulement régional.

Un État pro-iranien installé sur les bords de la mer Rouge donnerait à Téhéran la possibilité de couper deux des principales artères maritimes du pétrole du Proche-Orient, à savoir le détroit d’Ormuz dans le Golfe et celui de Bab el-Mandeb contrôlant de facto le trafic du canal de Suez.

Un risque que les puissances occidentales ne souhaitent pas prendre. Et qui explique, au-delà du soutien à la coalition arabe, la méfiance entretenue dans nombre de chancelleries à l’égard de l’Iran.

À cette aune, le Yémen se présente comme un cas géopolitique exemplaire. Car si, pour les peuples, le facteur religieux et plus largement les enjeux identitaires restent essentiels, c’est bien la question de la puissance, notamment dans ses aspects économiques, comprenant l’accès aux ressources, qui constitue le vrai moteur des relations internationales.

 

Télécharger : Yémen: le martyre d’une « Arabie heureuse »

 

Pour aller plus loin:

  • « Yémen.Vers un échec du modèle yéménite de transition négociée », par Elsa Barbiéri et Marine Matray, Diploweb.com, 25/03/2015 ;
  • « Atlas géo- politique des espaces maritimes », par Didier Ortolland et Jean-Pierre Pirat, Technip, 2e édition 2010, 333 p., 64 € ;
  • « Géopolitique de la mer Rouge », par François Jedaoui, Diploweb.com, 24/01/2015.
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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 10:55
Audition du général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, sur le projet de loi de finances pour 2016

 

8 octobre 2015 Commission de la défense nationale et des forces armées - Compte rendu n° 6

 

Mme la présidente Patricia Adam. Nous sommes heureux de recevoir le général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, pour une audition sur le projet de loi de finances pour 2016.

 

Général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale. Permettez-moi de commencer par vous éclairer sur la fin de gestion 2015. La situation budgétaire que nous connaissons aujourd’hui est moins tendue qu’il y a deux ans : une partie de la mise en réserve, environ 40 %, soit 38 millions d’euros – vient d’être levée, ce qui est essentiel, car notre marge de manœuvre est étroite. Il reste toutefois 51 millions d’euros à débloquer d’ici à la fin de l’année pour payer, notamment, les loyers du mois de décembre dus aux collectivités locales. Le ministre et moi-même sommes pleinement engagés dans cet objectif.

Pour 2016, malgré un cadre général où la nécessité de redresser les finances publiques demeure, le gouvernement a décidé d’accorder des moyens supplémentaires à la gendarmerie. Ce budget me permettra ainsi de mettre en œuvre trois priorités : conserver ma capacité de manœuvre, prendre la mesure des évolutions de la délinquance et de la menace terroriste, enfin adapter nos modes d’action par l’innovation.

Conserver notre capacité de manœuvre. Je voudrais d’abord souligner l’efficacité de notre action depuis le début de l’année. Ainsi, à Dammartin en Goële, c’est bien l’engagement coordonné à l’échelon central des unités territoriales, renforcées par des escadrons de gendarmerie mobile, des réservistes et les forces aériennes qui a permis de déceler les frères Kouachi, les contraignant à se retrancher avant que le GIGN ne procède à leur neutralisation.

En ce qui concerne le drame de l’Airbus A320 de la compagnie Germanwings nous avons conduit une opération extrêmement lourde dans une région d’accès difficile, quasi inaccessible. Nous avons, dans cette opération, coordonné des moyens spécifiques au profit des unités territoriales. L’organisation même de la gendarmerie, fondée sur la complémentarité entre les unités spécialisées et les brigades, a trouvé à s’exprimer pleinement à cette occasion. Sans hélicoptères, la manœuvre n’aurait pas été envisageable. Sans les unités de haute montagne pour encorder les techniciens qui ont fait les relevés d’empreintes, le travail de la police judiciaire aurait été impossible. Et sans techniciens capables de procéder à des prélèvements d’ADN sur le site, l’identification des victimes n’aurait pas pu se faire. Notre système intégré nous a permis de déployer une efficacité saluée par tous. La Chancelière allemande a d’ailleurs été fortement impressionnée par ce modèle permettant de s’engager efficacement dans une zone aussi déshéritée.

En dehors de ces opérations qui relèvent d’un caractère extraordinaire, nous sommes pleinement engagés au quotidien sur 95 % du territoire et au profit de 50 % de la population. Je voudrais rappeler plusieurs réussites marquantes en 2015. Je prendrai par exemple notre priorité, que constitue la lutte contre les atteintes aux biens, en premier lieu les cambriolages. Nous sommes en effet parvenus, au premier semestre 2015, à endiguer ce fléau. Les renforts d’escadrons de gendarmerie mobile et de réservistes dans les départements les plus touchés ont obtenu des succès probants. Nous avons pu garantir un dispositif estival conséquent grâce à l’engagement d’escadrons dans les zones d’activité saisonnière, ce qui a donné des résultats remarquables. Enfin, il y a quelques jours, nous avons pu redéployer des unités de gendarmerie mobile afin de relancer le plan anti-cambriolages dans les départements les plus concernés. C’est donc en manœuvrant que nous obtenons des résultats positifs contre la délinquance.

S’agissant de la lutte contre le terrorisme, il n’est pas aujourd’hui de zones préservées sur le territoire national et des ramifications de réseau peuvent s’implanter quel que soit l’endroit, urbain ou rural. Il nous faut donc travailler, sur l’ensemble du territoire national, à une perception fine des signaux faibles de la radicalisation.

C’est dans ce contexte que, quelques mois après l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier, le ministre de l’Intérieur a décidé de créer un état-major opérationnel capable de rassembler les informations venant de tous les services de police et de gendarmerie pour s’assurer que les individus signalés étaient bien suivis. La gendarmerie est pleinement associée à cet état-major et des officiers sont présents dans cette structure.

Ma deuxième priorité vise à prendre la mesure des évolutions de la délinquance et de la menace terroriste. Le budget 2016 correspond bien à cet objectif. Ma première préoccupation en la matière concerne les créations de postes. La seconde concerne le budget hors titre 2, qui nous permet de fonctionner et d’équiper nos forces.

L’année 2016 sera conséquente en termes de création de postes. D’abord dans le cadre du plan de lutte contre le terrorisme, engagé après les attentats de janvier. La gendarmerie sera renforcée de 210 postes sur la période 2015-2017 dont cinquante-cinq postes au titre de 2016.

Ensuite au titre de l’engagement présidentiel de créer 200 postes opérationnels en 2016, nous bénéficierons de 129 créations nettes auxquelles s’ajoutera le redéploiement de 71 postes de l’administration centrale.

Enfin, récemment, il a été décidé de doter la gendarmerie de 370 créations de postes sur les 900 accordées au ministère de l’Intérieur dans le cadre du plan « Migrants ». Ce sont des postes de sous-officiers de gendarmerie, qui iront renforcer les effectifs des escadrons de gendarmerie mobile, très sollicités.

Au total, 2016 verra donc la création de quelque 500 postes. Cette dynamique nous permettra de mieux faire face aux demandes en matière de sécurité.

S’agissant des moyens, la dotation prévue hors titre 2 atteindra 1,2 milliard d’euros en crédits de paiement, soit une légère augmentation de 17 millions d’euros par rapport à 2015. Ce budget permettra de maintenir le fonctionnement courant des unités opérationnelles au niveau de 2015, soit 208 millions d’euros, et d’acquérir près de 2 000 véhicules, pour un coût de 40 millions d’euros, soit un chiffre identique à celui de 2015 et supérieur à ceux des années 2012 – 900 véhicules – et 2013 – 1 350 véhicules. Nous rattrapons un peu notre retard, même si c’est encore insuffisant, le besoin étant de 3 000 véhicules par an.

Nous poursuivrons notre plan de modernisation en matière d’informatique et d’outils d’aide au commandement, avec l’achat de 16 000 ordinateurs, pour un montant de 8,4 millions d’euros.

Nous améliorerons également l’équipement des forces, avec l’achat de gilets pare-balles, d’armements plus adaptés à nos nouvelles missions et de munitions, en complément des dotations déjà existantes. Tirant les enseignements des attentats de janvier, nous avons pris des dispositions pour durcir nos capacités d’intervention et renforcer notre protection.

La dotation hors titre 2 permettra également, en 2016 comme en 2015, le financement du plan d’urgence immobilier à hauteur de 70 millions d’euros. Ce plan est indispensable au regard de l’état du parc domanial. Compte tenu de l’ampleur des travaux à mener, cet effort devra être poursuivi dans la durée pour permettre la remise à niveau des casernes domaniales.

En ce qui concerne le plan de lutte contre le terrorisme, 23 millions d’euros ont été ouverts en 2015 et cinq millions d’euros de crédits seront ouverts en 2016 pour poursuivre l’achat de matériels destinés à la lutte antiterroriste. Ma troisième priorité vise enfin à renforcer notre capacité opérationnelle par l’innovation dans les techniques et les modes d’action. Je souhaite évoquer dans ce cadre le lancement d’un projet stratégique, baptisé NeoGend, qui vise à doter chaque gendarme d’une tablette numérique pour lui permettre, où qu’il soit, d’être en quelque sorte à lui seul « la brigade qui se déplace ». Le gendarme disposera ainsi, où qu’il se trouve, de toutes les applications « métier » indispensables à l’accomplissement de ses missions. L’outil numérique va donc développer une nouvelle proximité. L’innovation est présente également dans des secteurs extrêmement importants, comme la lutte contre la cybercriminalité ou le renseignement criminel. Comment traiter les informations de masse, ce que l’on appelle le big data ? Et comment, à partir de ces informations, bâtir une forme de renseignement prédictif pour bien orienter les services ? C’est un dossier sur lequel nous sommes très engagés. Enfin, nous poursuivrons nos efforts en criminalistique, notamment dans le domaine de l’ADN. Nous avons d’ailleurs installé, cette année, un remarquable pôle de police judiciaire à Pontoise, où nous avons regroupé ces trois capacités : criminalistique, renseignement criminel et lutte contre les cybermenaces. C’est une remarquable réalisation, essentielle pour notre performance en matière judiciaire, je vous invite à la visiter.

À l’innovation s’ajoute la modernisation du dispositif territorial. Vous le savez, la question sensible du maintien de petites unités dispersées et de faible activité continue de se poser.

 

M. Daniel Boisserie. Cette année, mon général, nous vous avons vu à la manœuvre. Je pense aux attentats de Charlie Hebdo et au crash de la Germanwings, sans oublier la lutte contre les cambriolages. Paradoxalement, c’est cette année qu’il y a eu, dans ma circonscription, une inflation considérable des cambriolages. Cela étant, les statistiques sont globalement excellentes et marquent une baisse de la délinquance dans ce domaine.

Les crédits consacrés à la gendarmerie seront, en 2016, plus que préservés : ils seront revalorisés et atteindront 8,23 milliards d’euros en crédits de paiement. Compte tenu des tensions qui pèsent sur les finances publiques, la gendarmerie s’en sort bien. C’est la sécurité des Français qui en dépend : nous pouvons donc tous nous en réjouir.

Ma première question porte sur la mise en réserve initiale. Comme l’an dernier, elle atteindra 8 % dès le début de la gestion. Cela étant, vous avez dit que 40 millions d’euros avaient été levés au titre de l’exercice 2015. Avez-vous des informations sur cette levée de la réserve initiale pour 2016, la pratique de la réserve bloquant depuis plusieurs années les commandes de la gendarmerie ?

Dans le cadre du plan de lutte contre le terrorisme notamment et au titre du schéma d’emplois pour 2016, nous attendons 184 postes de gendarmes supplémentaires. Les chiffres que vous avez donnés étant supérieurs à ceux que nous espérions, nous ne pouvons, là aussi, que nous en réjouir. Sur ce nombre, combien correspondent à des créations nettes et combien à des réaffectations en unités ? Je pense notamment aux militaires relevant du service du renseignement territorial.

Ces postes devaient être ouverts au sein des unités les plus mobilisées par la lutte antiterroriste. Pouvez-vous nous donner des précisions sur la répartition géographique de ces postes ? Vous avez dit qu’il fallait lutter contre le terrorisme sur tout le territoire, y compris dans les campagnes les plus reculées. Pourrions-nous en savoir un peu plus ?

J’en viens à une question sur un sujet qui m’est cher : la politique immobilière et le casernement. Nous avons hérité d’une situation difficile…

 

M. Yves Fromion. C’est récurrent !

 

M. Daniel Boisserie. Nous avons essayé d’y remédier, mais c’est loin d’être parfait. Dans beaucoup de casernements, on trouve encore des logements insalubres. Un gros effort a été fait, mais il y a des communes qui ne savent pas comment elles vont faire pour financer leurs nouvelles gendarmeries. Pouvez-vous nous donner des informations sur le déroulement du plan de réhabilitation triennal 2015-2017 ?

S’agissant de l’opération Sentinelle, on nous a dit qu’une masse budgétaire serait dégagée selon les unités. La gendarmerie étant concernée par l’opération Sentinelle, la réhabilitation de locaux et le budget qui y est consacré pourraient-ils bénéficier d’un financement interministériel qui ne serait pas affecté uniquement à la gendarmerie ?

En ce qui concerne les tablettes numériques, je crois savoir qu’une expérimentation est en cours au sein du groupement de gendarmerie du Nord. Toutefois, n’y a-t-il pas de problème au niveau du territoire, dans la mesure où il n’est pas entièrement couvert par les opérateurs de téléphonie ?

Parmi les décisions du comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre dernier, la mesure 5 m’inquiète, en tant que citoyen. Il s’agit de l’expérimentation des drones radars. En outre, 10 000 radars leurres vont être installés. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

La réorganisation des pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) est une question qui m’intéresse au plus haut point en zone rurale. Je pense qu’il est possible d’améliorer leur efficacité.

Enfin, à travers les visites que j’ai pu faire dans différentes unités, j’ai constaté que le moral des gendarmes était en hausse, ce qui est extrêmement important. Ils sont très fiers de leur grand chef et pensent qu’ils n’en ont jamais eu de meilleur.

 

M. David Comet. Il y a une « spécificité gendarmique », eu égard aux défis que nous devons relever aujourd’hui. La gendarmerie est une force vieille de 800 ans, qui présentait, selon mon professeur François Dieu, une dualité organique de force militaire et de force publique : force militaire en ce qu’elle assurait à la fois les missions d’une police militaire et la défense du territoire national ; force publique au travers de sa force de contrainte, de son activité policière et de sa participation au maintien de l’ordre.

Certes, c’est le ministère de l’Intérieur qui est maintenant votre autorité de tutelle. Il n’en demeure pas moins que la spécificité gendarmique repose toujours sur un système de valeurs particulier. J’aimerais avoir votre point de vue sur la nécessité d’éviter, à terme, un processus de fusion des forces gendarmiques et policières.

Depuis 800 ans, cette institution a réalisé un maillage territorial complet avec son réseau de brigades territoriales. Force armée chargée d’une mission de police, rattachée aujourd’hui au ministère de l’Intérieur, la gendarmerie s’est développée principalement dans les campagnes. S’adaptant au mouvement de périurbanisation, elle est également présente dans les zones les plus reculées, où elle est le symbole de la présence de l’administration de l’État.

Son utilité est grande en matière de renseignement. Elle participe à la défense du territoire et à la lutte contre le terrorisme au travers de la surveillance générale qu’elle exerce, dans une logique de proximité et de réseau. Pouvez-vous faire le point sur ce rôle de surveillance générale de la gendarmerie au profit de nos concitoyens ?

Peut-on dire que les crises, concernant ses institutions, qui ont secoué la gendarmerie en 1989, puis en 2001, sont aujourd’hui définitivement terminées ? Quid du moral des troupes ?

 

M. Yves Fromion. Mon général, vous avez parlé du rôle de la gendarmerie dans « la perception fine des signaux faibles ». Cette formule admirable me conduit à vous poser une question sur l’évolution du maillage de la gendarmerie sur le territoire, c’est-à-dire la présence des brigades ou des communautés de brigades.

Je suis député d’une circonscription à la fois urbaine et rurale. Quel que soit le Gouvernement, j’ai vu se fermer un certain nombre de gendarmeries. Il est évident que le maillage, qui est la force de la gendarmerie, a perdu aujourd’hui de sa densité, donc de son efficacité.

Quelle politique entendez-vous mener dans les années à venir ? Allez-vous continuer à fermer des brigades ? Les communautés de brigades, qui devaient être la version définitive du dispositif sur le territoire, vont-elles à leur tour être remises en cause ?

L’un de vos prédécesseurs, Pierre Mutz – qui fut par ailleurs mon camarade de promotion à Saint-Cyr – est venu dans ma commune mettre en place une communauté de brigades. Comme on est loin, aujourd’hui, de cette époque ! Dans mon département, il est envisagé des regroupements qui devraient prendre la taille d’une demi-compagnie ! Pendant ce temps, c’est le vide qui se crée tout autour. À l’origine, les communautés de brigades devaient permettre d’accroître la mobilité des gendarmes en évitant qu’ils ne restent derrière un guichet : aujourd’hui, ils manquent de véhicules et de carburant, et, chaque fin d’année, on les voit venir réclamer un peu d’essence aux services techniques de la ville. Il y a donc une contradiction entre le regroupement d’unités et les moyens dont vous disposez.

Que comptez-vous faire dans les années qui viennent pour maintenir le maillage sur le territoire et faire en sorte que la « perception fine des signaux faibles » soit une réalité et pas seulement une formule magique ?

La gendarmerie a la chance d’avoir un dispositif de réserve souvent cité en exemple. On le voit sur le terrain, vos réservistes participent à des missions, qui ne sont pas forcément les missions de sécurité extrêmes. Quels changements le dispositif de réserve va-t-il connaître dans le cadre de l’évolution générale de la gendarmerie et de la sécurité ?

À Saint-Martin-d’Auxigny, chef-lieu de canton de ma circonscription, les élus attendent depuis des mois que la gendarmerie apporte la subvention promise de 400 000 euros pour lancer la construction des bâtiments de la brigade. J’ajoute que les élus de ce territoire seraient ravis que vous veniez poser la première pierre.

 

Général Denis Favier. J’ai déjà été invité par M. Pillet, sénateur du Cher, pour poser la première pierre d’une brigade dans sa commune.

 

M. Yves Fromion. C’est à côté de chez moi ! Ainsi, vous pourriez faire d’une pierre deux coups, si je puis dire ! (Sourires.)

 

Général Denis Favier. Je vous remercie pour vos questions qui montrent tout l’intérêt que vous portez à la gendarmerie et auxquelles je vais répondre successivement.

Vous me demandez si, en plaçant la gendarmerie sous l’autorité du ministère de l’Intérieur et non plus du ministère de la Défense, on a touché à sa militarité. Très clairement non. Je pense même qu’elle est plus importante aujourd’hui qu’elle ne l’était lorsque j’y suis entré il y a une trentaine d’années, à ma sortie de Saint-Cyr. La gendarmerie a vraiment affirmé au sein du ministère de l’Intérieur, peut-être par une forme de réflexe identitaire, son statut militaire.

Y a-t-il un risque de fusion entre la police et la gendarmerie ? Non. Tous les jours, je suis en contact avec le ministre de l’Intérieur et tous les jours il se loue des services de la gendarmerie. Dans une affaire comme le crash de la Germanwings, il faut un corps militaire capable de s’engager jour et nuit dans une zone hostile afin d’aller rechercher les victimes. Dans le cadre des attaques terroristes du début de l’année, une force militaire est très bien adaptée pour conduire un contrôle de zone sur une vaste étendue de jour comme de nuit. Cela correspond bien à nos capacités, et à notre vocation. La pérennité de la gendarmerie sous statut militaire est une garantie pour les gouvernements de disposer d’une force capable d’être engagée dans des conditions très dégradées. Il ne me semble pas possible que cela soit contesté.

Vous m’avez demandé si les crises de 1989 et de 2001 étaient derrière nous. En 1989, je commandais une compagnie de gendarmerie et, en 2001, j’étais commandant de groupement : je peux attester que les problématiques le sont désormais bien mieux prises en compte grâce au dialogue interne qui s’est instauré. Des relations de confiance se sont installées entre les personnels représentant leurs pairs et la hiérarchie. Quant aux associations professionnelles nationales de militaires (APNM), qui font leur apparition, elles auront une place à tenir dans le dialogue. Certes, il faut toujours être prudent dans nos jugements, mais je suis plutôt optimiste et je ne perçois pas de situation préoccupante à l’échelle de l’institution.

Monsieur Fromion, la gendarmerie a pour mission d’être présente dans tous les territoires, car aucun n’est aujourd’hui préservé. Mon intention est bien de capter les signaux faibles sur tout le territoire. Mais dois-je le faire avec le dispositif qui existait au xixe siècle et au début du xxe ? Je ne suis pas efficace avec des brigades dispersées de quatre ou cinq gendarmes car elles n’ont plus la capacité de faire face aux enjeux actuels. En concertation avec les élus, en lien avec le préfet et les autorités locales, j’essaie donc de procéder, chaque fois que cela a un sens opérationnel, à la fermeture de petites unités et d’en regrouper les effectifs et les moyens au sein de brigades plus importantes. Certes, cela augmente les distances à parcourir et nécessite des véhicules, mais je dégage davantage de puissance avec des gendarmes qui sont plus mobiles.

Une fois posé ce principe, je ne peux pas être statique. J’innove donc. En la matière, je crois beaucoup au numérique. La 4G arrivera même dans les territoires les plus reculés. Le gendarme sera beaucoup plus performant grâce à sa tablette numérique. Il sera capable d’enregistrer les plaintes partout, d’interroger des fichiers, de dresser un procès-verbal d’accident de la circulation et d’y intégrer des photographies. Cet outil, NeoGend, nous permettra de mettre en place une nouvelle proximité qui ne sera pas nécessairement territoriale, mais numérique. Ces tablettes numériques sont expérimentées actuellement dans le département du Nord. Nous en avons acheté 1 200 avec toutes les applications « métier ». Les retours que nous avons sont extrêmement positifs et dépassent même ce que j’avais imaginé lorsque le projet a été lancé. Nous tirerons les enseignements de cette expérimentation qui sera ensuite déployée dans les quatre départements de la Bourgogne, dont la Nièvre qui n’est pas parfaitement couverte par la 3G et la 4G. Lorsque nous en aurons dressé le bilan, nous étendrons le dispositif à l’ensemble du territoire.

Je dois offrir également des alternatives à la fermeture des brigades. Par exemple, nous nous abonnons à des maisons de services au public et travaillons parfois avec La Poste en occupant, dans certains villages, par exemple le jour du marché, un local où nous accueillons le public.

Dans certaines brigades, très peu de personnes se présentent à l’unité, il n’y a guère d’appels la nuit. Les gendarmes sont bien présents, mais ils ne produisent pas de sécurité. Aujourd’hui, on ne peut plus raisonner de la sorte.

Cette politique avance pas à pas. Cette année, nous procédons au redéploiement de quatre-vingts brigades. Cela se fait de manière consensuelle. Il n’y a pas eu, dans les territoires, de blocage. Les élus ont naturellement été associés. En définitive, le service de sécurité que nous proposons est de meilleure qualité, en tout cas il est jugé comme tel localement.

 

M. Yves Fromion. Mon général, en tant que responsable de la gendarmerie, vous assumez vos responsabilités au mieux de la perception que vous avez de votre mission. J’appelle votre attention sur des remarques que j’ai très souvent entendues de la part des gendarmes, qui nous disent rencontrer davantage de difficultés aujourd’hui pour capter le renseignement auprès de la population, parce qu’ils sont moins présents, plus éloignés. Je comprends vos arguments, mais la tablette numérique ne remplacera pas les contacts réguliers. Dans la ville dont j’ai été maire pendant vingt-cinq ans, il n’y a plus de gendarmes les jours de marché. Le danger de la politique que vous menez, c’est de couper le gendarme du contact de terrain, et donc du renseignement.

 

Général Denis Favier. Monsieur le député, comme je viens moi-même des territoires, je mesure la portée de ce que vous dites. Il nous faut développer d’autres possibilités de recueil du renseignement. Je pense à la concertation avec les maires qui sont bien informés de ce qui se passe dans leur commune.

Je pense également à la « Participation citoyenne qui s’implante bien. Elle consiste à encourager l’alerte en temps réel et la remontée d’informations venant de la population dès lors qu’un fait anormal se produit.

Il ne faut pas non plus ignorer que la gendarmerie a vu l’organisation générale de la fonction renseignement évoluer autour d’elle et que les personnels, sur le terrain, ont pu avoir le sentiment qu’ils étaient moins sollicités qu’autrefois. C’est donc avec beaucoup d’énergie que nous avons remis l’accent sur le recueil du renseignement. Je suis par exemple très attentif, à l’acculturation rurale des gendarmes issus du milieu urbain, notamment pour aller au contact d’un monde agricole qu’ils méconnaissent parfois.

Je considère que les effectifs de la gendarmerie sont suffisants pour faire le travail sur le territoire national. Encore faut-il que ces 100 000 gendarmes soient bien positionnés, ce qui n’est pas toujours le cas. En quoi est-il utile de maintenir l’enseigne de la gendarmerie devant une caserne quand le service se prend chaque jour à quelques kilomètres de là pour des raisons d’efficacité et de service à la population ? On donne l’impression d’être présent, alors que ce n’est pas vrai.

Quant à la réserve, elle est essentielle à la manœuvre que nous conduisons. Chaque jour, ce sont près de 2 000 réservistes qui travaillent avec nous alors qu’ils ont une activité professionnelle par ailleurs. Ce sont des citoyens qui participent à l’exercice de leur propre sécurité. Je constate que les armées se tournent vers nous car ce dispositif a une excellente image. Cette réserve opérationnelle, forte de 25 000 personnels, est donc un élément précieux. Elle a besoin d’un budget lui permettant de bien fonctionner, ce qui est le cas. Je salue également le rôle de la réserve citoyenne, qui comprend 1 300 personnes. Elle est un relais de la société civile dans de nombreux segments de la vie économique, comme la transition professionnelle, la recherche. Grâce aux deux leviers que sont la réserve opérationnelle et la réserve citoyenne, il existe ainsi un lien très fort entre la gendarmerie et la Nation.

Chaque année ont lieu les assises de la réserve citoyenne de la gendarmerie. Nous recevrons demain, à Pontoise, dans le pôle « Police judiciaire », des cadres d’entreprise, des personnels du monde enseignant, etc. Des partenariats se développent et montrent qu’il y a une véritable communion d’idées en matière de sécurité.

 

M. Yves Fromion. Quel est le coût d’un gendarme réserviste pour une journée ?

 

Général Denis Favier. Tout dépend de son grade. En moyenne le coût est de 80 euros par jour.

Pour 2016, un peu plus de 40 millions d’euros ont été inscrits au budget pour la réserve, ce qui est considérable. La réserve est vraiment utile.

Vous l’avez compris, ce qui me pose problème, c’est la faiblesse de ma masse manœuvrable dans le cadre de la dotation prévue hors titre 2, qui s’élève à 1,2 milliard environ. J’ai des loyers à payer pour 500 millions environ, ainsi que d’autres dépenses obligatoires. Une fois toutes ces dépenses couvertes, il me reste environ 300 millions d’euros de marge manœuvrable pour équiper mes forces. Et c’est sur cette somme-là que la mise en réserve doit être appliquée. Quand le taux est de 8 %, on aboutit à 100 millions d’euros. C’est pour cela que, chaque année, je lutte pour obtenir ces 100 millions, sans lesquels je ne peux équiper la gendarmerie. Si le taux de réserve est de 9 %, ce qui n’est pas impossible, cela nous met dans une position très difficile. Dès le début de l’année, il me faut rechercher avec l’appui du ministre la levée de la mise en réserve.

J’en viens aux effectifs. La gendarmerie bénéficie, au titre du plan de lutte antiterroriste, de 210 postes budgétaires entre 2015 et 2017 répartis de la façon suivante : 100 effectifs en 2015, 55 en 2016, 55 en 2017. Par ailleurs, le président de la République a pris l’engagement de créer 200 postes par an pour la gendarmerie tout au long du quinquennat. Pour 2016, cela se traduira par la création de 129 postes et le redéploiement de 71 postes en état-major de l’administration centrale. Quand on additionne 129 et 55, on aboutit à 184 créations nettes auxquelles il faut désormais ajouter les 370 postes du plan de lutte contre l’immigration irrégulière qui vont venir abonder les escadrons de gendarmerie mobile. Au total, cela nous fait quasiment 500 postes budgétaires. L’année est donc positive.

L’immobilier domanial qui n’était pas budgété depuis plusieurs années à la hauteur du besoin a conduit à la mise en œuvre d’un plan d’urgence de 70 millions d’euros par an. Dans ce cadre, nous avons, cette année, engagé la rénovation de cinq casernes – au Havre, à Bouliac, à Gap, à Metz et à Niort. D’autres opérations moins importantes sont également initiées. Au total, cela permettra de réhabiliter 3 400 logements environ au titre de l’exercice 2015.

 

M. Daniel Boisserie. Sur ce point, je voudrais évoquer un problème récurrent. Aujourd’hui, les promoteurs privés s’intéressent de moins en moins à la construction de gendarmeries en raison d’un problème de loyer d’équilibre. Ce sont souvent les offices départementaux d’HLM qui se chargent de l’opération. Mais ce n’est pas toujours le cas. Les collectivités ne peuvent plus construire de gendarmerie, parce qu’elles n’en ont pas les moyens. Comment peut-on améliorer la situation ?

 

Général Denis Favier. C’est assez difficile. Une solution consiste à travailler directement avec la collectivité. M. Fromion a évoqué la subvention attendue dans sa circonscription. Elle relève du décret de 1993. La masse budgétaire que l’on m’octroie dans ce cadre-là ne me permet pas de financer plus d’opérations.

L’opération Sentinelle ne nous concerne pas au plan budgétaire. Les crédits que vous évoquez ne vont pas abonder la gendarmerie. Ces montants concernent par exemple les infrastructures pour l’accueil des forces des armées. Opérationnellement, il n’y pas non plus d’impact direct de l’opération Sentinelle dans ma zone de compétence, seuls 89 militaires des armées, sur les 7 000 qui sont déployés y travaillent.

Au-delà de l’opération Sentinelle, l’engagement des armées sur le territoire national est une question majeure car nous sommes face à des menaces terroristes importantes sur le territoire national. Le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) doit rendre ses conclusions dans le courant du mois de décembre. Une vraie réflexion dans laquelle nous prenons notre part a lieu sur ce sujet.

 

Mme la présidente Patricia Adam. Nous tenons à ce qu’un débat ait lieu ici.

 

Général Denis Favier. Faire l’économie de l’engagement de l’armée de terre sur le territoire national serait une erreur considérable, ne serait-ce qu’en termes d’apport de capacité de recueil de renseignements. Se posera immanquablement la question de savoir comment coordonner les opérations. Le rôle du préfet est bien sûr primordial.

Monsieur Boisserie, vous évoquez la question de l’utilisation des drones en matière de sécurité routière. Il s’agit en effet de faire face à un véritable fléau face auquel il faut mobiliser toutes les volontés et tous les moyens technologiques. Je dois rendre une première évaluation sur ce thème dans les prochains jours.

À travers le rôle des PSIG, vous évoquez la question des territoires et des limites administratives. Il me semble que l’on peut aller plus loin. Il faut dépasser le cadre du département. Votre circonscription est elle-même située aux confins de trois départements : il existe des options pour renforcer sous plafond le dispositif opérationnel. Mais il s’agit de régions différentes, avec des parquets différents, des cours d’appel différentes. S’ajoutent à cela des blocages administratifs et des questions d’habilitation d’officiers de police judiciaire. L’année dernière, j’ai travaillé sur un cas similaire entre la Lozère et le Cantal, une brigade de Lozère pouvant intervenir plus rapidement dans le sud du Cantal. Nous y sommes finalement parvenus.

 

M. Daniel Boisserie. Il suffirait que le ministère de la Justice et le ministère de l’Intérieur s’entendent. Je pense que l’on peut débloquer les choses assez facilement.

Je comprends mal l’attitude des préfets qui ne tiennent pas à ce qu’il puisse y avoir des PSIG interdépartementaux. Certains mettent en demeure des élus de construire une gendarmerie. Or ce n’est pas leur rôle. Vous serez certainement obligé de ramener certains à la réalité.

 

Général Denis Favier. Cela demandera du temps, mais les choses sont en marche. Ces sujets font débat dans le cadre de la réorganisation régionale. En tout cas, s’agissant des interventions, les limites administratives ne pourront pas perdurer. Demain, grâce à sa tablette NeoGend, on engagera le gendarme qui est le plus proche du lieu de l’opération. Il y a encore trop de barrières, notamment en zone de montagne. Cela n’a pas de sens. Mais la situation va évoluer dans les années à venir. On avance à pas comptés, mais on progresse.

 

M. Yves Fromion. C’est mieux que de fermer des brigades !

 

Mme la présidente Patricia Adam. Général, je vous remercie.

 

Télécharger Audition du général Denis Favier, directeur général de la gendarmerie nationale, sur le projet de loi de finances pour 2016

*

* *

Membres présents ou excusés

Présents. - Mme Patricia Adam, M. Daniel Boisserie, M. David Comet, M. Yves Fromion

Excusés. - Mme Danielle Auroi, M. Claude Bartolone, M. Philippe Briand, M. Jean-Jacques Candelier, M. Guy Delcourt, Mme Marianne Dubois, Mme Geneviève Fioraso, M. Philippe Folliot, M. Yves Foulon, M. Serge Grouard, M. Christophe Guilloteau, M. Éric Jalton, M. Charles de La Verpillière, M. Jean-Yves Le Déaut, M. Frédéric Lefebvre, M. Bruno Le Roux, M. Maurice Leroy, M. Damien Meslot, M. Jean-Claude Perez, M. Alain Rousset, M. François de Rugy, M. Michel Voisin

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 18:45
Barkhane : Point de situation au 15 octobre 2015 *

 

15/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) n’a pas connu d’évolution particulière cette semaine *. Pour autant, la menace terroriste transfrontalière demeure présente.

 

Mardi 13 octobre 2015 en fin de journée, un véhicule des forces spéciales a sauté sur une mine dans une zone située au nord du Mali. Les 3 militaires qui étaient à bord de ce véhicule ont été grièvement blessés. Ils ont été évacués en France hier soir (dans la nuit de mercredi à jeudi). Ils sont désormais  pris en charge par le service de santé des armées à Paris.

 

Les activités de la force Barkhane ont été marquées par la poursuite des opérations aériennes avec 59 sorties depuis le 8 octobre, dont 10 effectuées par les avions de chasse, 21 dédiées aux opérations de ravitaillement et de renseignement, ainsi que 28 aux missions de transport. Par ailleurs, la force a été engagée dans des opérations multipartites, en particulier l’opération transfrontalière Djiguifa. Regroupant 350 militaires, cette opération a été planifiée, préparée et conduite par les forces armées maliennes et nigériennes. Ainsi, du 30 septembre au 11 octobre 2015, 210 soldats des Forces armées maliennes (FAMa), 90 soldats des Forces armées nigériennes (FAN) et 40 militaires Français de la force Barkhane ont été déployés à la frontière malo-nigérienne dans une zone d’action de 11 700 km².

 

La mission des forces partenaires consistait à contrôler les zones de passage susceptibles d’être employées par des groupes armés terroristes. Cette opération a été conduite à partir du poste de commandement tripartite déployé dans le camp des FAMa à Gao. Djiguifa témoigne de la capacité des forces partenaires à se coordonner dans un cadre interallié et transfrontalier.

 

* Note RP Defense : voir Trois militaires des forces spéciales françaises blessés par une mine au Mali

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 18:30
photo EMA / Armée de l'AIr

photo EMA / Armée de l'AIr

 

15/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire en Irak n’a pas connu d’évolution significative.Daech reste en position défensive dans les zones de Baiji et de Ramadi où se porte l’effort des forces de sécurité irakiennes.

 

Le début de la semaine a été marqué par le deuxième raid conduit par les forces françaises contre les positions de Daech en Syrie. Dans la nuit du 8 au 9 octobre 2015, 2 Rafale de l’armée de l’air ont frappé un centre d’entraînement de Daech à proximité de Raqqah.

 

La force Chammal a maintenu un rythme opérationnel soutenu avec 27 missions aériennes réalisées. Les équipages ont poursuivi les missions ISR au-dessus des espaces contrôlés par Daech en Irak comme en Syrie, ainsi que les opérations de ravitaillement en vol. La force Chammal a frappé en Irak des objectifs convoités par Daech, dans les régions de Sindjar, Mossoul et Kirkouk. Au total, 12 frappes ont été effectuées cette semaine, permettant de détruire 20 objectifs.

Chammal : Point de situation au 15 octobre 2015
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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 16:30
Chammal : Inauguration d’une salle de lutte contre le piégeage

 

15/10/2015 Sources : État-major des armées

 

En Irak, lorsqu’ils se replient et abandonnent les positions aux Forces de sécurité irakiennes (FSI), les terroristes de Daech piègent les villages à l’aide d’Engins explosifs improvisés (IED) pour rendre difficile la progression des forces irakienne et retarder le retour à la vie normale pour les Irakiens.

 

Le 6 octobre 2015 dans la région de Bagdad, l’ambassadeur de France en Irak a inauguré un nouvel espace pédagogique comportant une salle de lutte contre le piégeage et un véhicule d’instruction réalisé par le Détachement d’instruction opérationnelle (DIO) 13 au profit des forces de défense irakiennes. Cette action s’inscrit dans le cadre de la formation et du conseil fourni aux FSI par l’opération Chammal.

 

Les militaires du DIO 13 ont débuté une formation au profit de leurs homologues irakiens. Ce stage vise à acquérir les techniques de la lutte contre les engins explosifs improvisés (CIED). Pendant cette formation, tout est mis en œuvre par le détachement français pour réaliser une instruction correspondant aux risques et aux menaces rencontrées par leurs homologues sur le terrain dans les zones contrôlées par le groupe terroriste Daech. À l’issue du stage, les 25 stagiaires irakiens seront engagés en opérations.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et de la FAA Cassard.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 11:57
Trois militaires des forces spéciales françaises blessés par une mine au Mali

 

15 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Trois militaires des forces spéciales françaises déployées au Mali dans le cadre de l'opération Barkhane ont été blessés cette semaine par une mine, a révélé jeudi le ministère français de la Défense.

 

Trois membres des forces spéciales ont été blessés dans le cadre de l'opération Barkhane cette semaine, a déclaré lors d'un point presse le porte-parole du ministère, Pierre Bayle. Ils ont sauté sur une mine dans le nord du Mali mardi en fin d'après-midi, a précisé le porte-parole de l'état-major français, le colonel Gilles Jaron.

 

Le ministère s'est refusé à toute précision sur l'état de gravité des blessés et les circonstances précises dans lesquelles ils ont été touchés.

 

L'opération Barkhane compte 3.000 militaires français, dont environ 1.300 au Mali. Elle est concentrée sur la lutte, notamment transfrontalière, contre les groupes jihadistes.

 

Elle a succédé à l'opération Serval, lancée en janvier 2013 pour traquer les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupaient depuis plus de neuf mois le nord du Mali.

 

Neuf soldats français sont morts au combat au Mali dans ces opérations, le dernier en juillet 2014 dans un attentat suicide.

 

Fin août, un soldat de 23 ans était par ailleurs décédé à la suite d'un tir accidentel effectué par l'un de ses camarades dans l'enceinte d'un camp de la force Barkhane, à Gao.

 

Des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l'année vers le centre, puis à partir de juin au sud du pays.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 11:45
Ex ‎Flintlock‬ '15 Feb 2015 - photo US DoD

Ex ‎Flintlock‬ '15 Feb 2015 - photo US DoD

 

15.10.2015 BBC Afrique

 

Le président Barack Obama a annoncé mercredi le déploiement en cours de 300 militaires américains au Cameroun dans le cadre de la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram en Afrique de l'ouest.

 

Ces forces travailleront à des opérations de renseignement, de surveillance et de reconnaissance aérienne. "Les soldats seront armées pour assurer leur protection et permettre le bon déroulement de ces opérations mais elles ne seront pas sur place dans un rôle de combat", a souligné Josh Earnest, porte-parole de l'exécutif américain. La Cameroun fait partie de la coalition contre les insurgés qui mènent depuis plusieurs mois des attentats sanglants bien au-delà du nord-est du Nigeria, leur fief historique. La secte islamiste sévit aussi dans les Etats limitrophes du bassin du lac Tchad: Tchad, Cameroun et Niger.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 11:45
photo BBC Africa

photo BBC Africa

 

14 October 2015 BBC Africa

 

US President Barack Obama has announced that US armed forces have been deployed to Cameroon to help fight against the Islamist militants Boko Haram.

 

The force, which will be 300 strong, will conduct airborne intelligence, surveillance, and reconnaissance operations in the region. Cameroon and Chad have been targeted by the Islamist militants from northern Nigeria. Mr Obama said the forces would remain in Cameroon until "no longer needed". In a notification to Congress, he said an advance force of 90 troops were sent to the country on Monday. He said all US troops there would be "equipped with weapons for the purpose of providing their own force protection and security".

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 18:45
Barkhane : Relève des Mirage 2000 à Niamey

 

14/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 3 octobre 2015, deux Mirage 2000C de la Base aérienne (BA) 115 d’Orange et deux Mirage 2000D de la BA 133 de Nancy-Ochey ont été convoyés par C135 vers Niamey dans le cadre de la relève du Détachement chasse (DETCHASSE). Les 5 avions se sont rejoints au-dessus de la mer Méditerranée direction Dakar afin d’y faire une courte escale. Au cours de cette mission, les aéronefs ont été ravitaillés à trois reprises par le C135 du  groupe de ravitaillement en vol Bretagne de la BA 125 d’Istres. Moins de 24 heures plus tard, les équipages étaient déployés au Niger – sur base de Niamey, intégrant ainsi le dispositif de la force Barkhane.

 

Les quatre Mirage 2000 déjà sur place ont été remis en configuration pour leur permettre de rejoindre leurs bases respectives d’Orange et de Nancy-Ochey. « Pour nos mécaniciens spécialistes avionique, vecteur et armement la reconfiguration des aéronefs en un laps de temps record constitue un défi de taille pour assurer la permanence et la réactivité opérationnelles » résume le chef du DETCHASSE. Deux jours après leur arrivée, les nouveaux chasseurs de la force Barkhane ont réalisé leur première mission opérationnelle.

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Barkhane : Relève des Mirage 2000 à Niamey
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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 11:45
Lutte contre le terrorisme en mer : L’OTAN ambitionne de renforcer sa coopération avec l’Algérie

 

14 octobre 2015 Karim Aoudia - El MOUDJAHID.COM

 

L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ambitionne de consolider, au mieux, ses liens de coopération avec l’Algérie dans la perspective du renforcer la lutte contre le terrorisme en mer.

 

«Nous sommes prêts à coopérer davantage avec l’Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme en mer », indique en effet Ramazan Kisgin, le commandant du Groupe 2 permanent de contre-mines (Snmcmg2)  de l’Otan  qui  accoste depuis hier dans les eaux algéroises,  dans le cadre de visites qui s’effectuent sur invitation des forces navales algériennes. Lors d’une conférence de presse, le même commandant, d’origine   turque, a animée hier à bord du navire amiral TCG Sokullu Mehmlet Pasa, M. Kisgin n’avait pourtant cessé de répéter que la principale mission du groupe de bâtiments SNMCMG 2 porte essentiellement sur la destruction des mines enfouies en mer depuis les deux guerres mondiales. Toutefois, le même commandant de l’Otan fera  savoir aussi dans ces propos que la sécurité des passages maritimes exige aussi plus d’interopérabilité et des liens de coopération encore plus étroite entre les pays adhérents à cette organisation à même de venir à bout des atteintes terroristes en mer.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 11:30
photo US Navy

photo US Navy

 

October 13, 2015: Strategy Page

 

Questions are being asked, and no answers given, about the aftermath of an American raid in Syria that captured lots of evidence of illegal activities throughout the Middle East and in the West. Five months after the raid the massive amount of intel taken has resulted no one being arrested or prosecuted. This all began on May 18th, 2015, in the eastern Syria (Deir Ezzor province) when American commandos (from the army Delta Force) raided the heavily guarded ISIL compound of Fathi ben Awn ben Jildi Murad al Tunisi (nicknamed Abu Sayyaf), a Tunisian who ran ISIL finances. This included the lucrative trade in stolen oil and any other scams that will bring in revenue. The raiders sought to take Abu Sayyaf alive but he and two other senior ISIL officials died in the brief battle.

 

The raiders did seize many records (most of them electronic) and took away Abu Sayyaf’s wife who was wanted for supervising the enslavement of captured women. Also taken away were a quantity of small (easy to smuggle) antiquities that ISIL was preparing to smuggle out of Syria for sale to wealthy buyers in the Middle East and the West. In late September the United States returned these small antique items to the Iraqi government and that put the May raid back in the news and triggered unanswered questions about the follow-up to the intel taken in that operation. It may be a long time before it is revealed what actually happened here, especially when it comes to the trade in illegal antiquities. The most likely explanation is that the non-terrorists revealed to be involved (as smugglers, middlemen and financiers) of the smuggling operation all agreed to provide information about ISIL and thus are remaining unidentified. That doesn’t explain all the silence, but does account for much of it. Abu Sayyaf was dealing with tens of millions of dollars of illegal transactions each month and the number of operations he had in various stages of completion probably amounted to over $100 million and involved a lot of prominent people who pretended to be honest, upright citizens. That sort of thing rattles a lot of cages and has lot of unpredictable side effects. .

 

The raiders came in at night in special SOCOM UH-60 helicopters and left the same way with all their loot and captives. ISIL was alarmed as the suddenness and success of this raid and suspect one or more traitors supplied the Americans with information. That was because the raiders know where everyone and everything was inside the compound (which contains over fifty buildings) and also seemed to know that most of the security forces had been temporarily called away to take care of an emergency. ISIL is always looking for traitors and being falsely accused of treason is considered an occupational hazard within ISIL. Most of those accused are executed and many are extensively tortured first. ISIL has also made it more complicated to join the inner circle (ISIL management) and now demands extensive background checks. The penalty for failing such a background check is death. The most likely source of the traitorous information was probably local civilians who hate ISIL. 

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:35
Afghanistan: The Kunduz Conundrum

Militant Attack and Support Zones in Afghanistan April-October 6, 2015 - credits ISW

 

October 13, 2015: Strategy Page

 

The sudden increase of Taliban activity in northern Afghanistan, especially the temporary seizure of Kunduz (a city of 145,000), is a new aspect of an old problem; Taliban efforts to make the north safer for smuggling heroin out of the country. Charging into Kunduz on September 28 th was unusual, because it was an expensive operation in that it gets a lot of Taliban fighters killed or captured and is soon undone once the security forces send enough reinforcements to the city. And that’s what happened. It got worse when several similar attacks failed to get into the city they were after.  Such spectacular attacks are mainly for terrorizing the local population, especially politicians and business owners, into being more cooperative. The basic problem for the Taliban and the drug gangs they work for is that they don’t want to run the country but do need free access to keep the drug business going. This is especially true of the north, where the locals have always been more anti-drugs and hostile to the Talban.

 

The northerners must be terrorized into subservience. With the foreign troops gone the drug gangs and the Taliban can operate with a lot more freedom (from interference and heavy losses from air strikes). You can see how the drug gangs are controlling all of this because the locations where the Taliban are most active are the ones most crucial to drug gang profits (which the Taliban share). Thus the smuggling routes to Central Asia, Pakistan and Iran are more frequently the scene of Taliban violence. The official Taliban line is that this is all for the purpose of putting the Taliban back in charge of the country. The reality is that most Taliban are content to make a good living off the heroin trade. That this cripples the economy and hurts the majority of Afghans does not bother members of the drug gangs or the Taliban. This is curse of Afghanistan, where the country has long suffered from a lack of cooperation and efforts to curb the ancient chaos. This is particularly the case in the north, where local warlords (often politicians) is strong and while these guys tend to be anti-drug and anti-Taliban they are definitely not anti-making-money. The impact on Afghanistan can be seen by the fact that unemployment has risen (over a third of Afghans are unemployed) and the number fleeing the country is increasing. About 10,000 Afghans a day are applying for passports, the first step is leaving to legally (or illegally) reaching another country and a new home. Iran reports that about 2,000 Afghans a day illegally enter Iran, often on their way to a more distant country (usually in the West). All this is fine with the Taliban and drug gangs because most of the people leaving are very hostile to the Taliban and drug gangs.

 

Normally the Taliban, or local drug gangs only have a lot of control in a few of the 373 districts (each province is composed of districts) in Afghanistan. The Taliban are active in 10-15 percent of districts, mainly in the south (Helmand and Kandahar, where most of the heroin is produced) and the east (where many Pakistan/ISI supported Islamic terrorist groups operate) and increasingly in the north. The north is always a problem because the drug gangs have to deal with the security forces, local warlords and a strong tradition of local defense militias (except in the cities).

 

Eastern Afghanistan is also the main transit route for drug exports and those drugs (heroin, opium and a few others) generates the cash that keeps the Taliban a major problem. There is also significant Taliban activity in the north, where another major drug smuggling route goes through Central Asia. But the main route is in the east, which goes to the Pakistani port of Karachi and thence the world. Populous or heavily trafficked districts usually have enough police, soldiers or pro-government militias nearby to keep the Taliban out of the towns that serve as district capitals. But in remote, thinly populated districts it is different and a Taliban force can sneak in and take over for a while, grabbing some media attention along the way.

 

The Taliban have other problems and have formed special units to search for and destroy ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) groups operating in eastern Afghanistan. Taliban problems with former Taliban (including most of the non-Afghans, mainly from Central Asia and Chechnya) who have left to form local branches of ISIL have gotten worse over the last year. ISIL groups are using tactics aimed at making the Taliban look bad. For example the ISIL men do not terrorize local villagers and pay for any supplies or services they need. The ISIL men point out that the Taliban have become corrupted by working with drug gangs and are no better than bandits. This resonates with the Pushtun tribesmen but there is fear that ISIL will soon turn to enforcing strict lifestyle rules, something the Taliban have backed away from (because of sustained popular resistance). That has not happened yet and currently ISIL concentrates on staying alive in the face of Taliban and government attacks. The Taliban tries to keep this war with ISIL a secret but the news gets out (often via cell phone) and spreads. ISIL has openly declared war on the Taliban and gains some traction with accusations that the Taliban were created and still work for Pakistan. This is largely true, but the Taliban also work for local drug gangs. ISIL is aware of that but knows that the Pakistani connection is more of an issue to most Afghans. Yet the growing presence of ISIL in Afghanistan is also bad news to many Afghans because ISIL is basically Islamic terrorists who have become even more violent and uncompromising.

 

The defections to ISIL began in late 2014 when a few Taliban leaders (especially field commanders who have armed followers and know how to fight) defected to ISIL and were soon at war with a Taliban they saw as sell-outs and reactionary Islamic radical pretenders. Some of these new ISIL groups appear to have modified their stance on the drug trade as even ISIL fanatics have operating expenses and in a few cases ISIL has replaced the Taliban as drug gang hired guns. ISIL leadership in Syria opposes this and has created a cash pipeline to provide money for operating expenses and make it unnecessary to have any friendly dealings with criminal gangs of any sort. The drug gangs aren’t taking sides in the Taliban/ISIL feud because for a drug lord it is all just business. Now ISIL is using more direct attacks on nearby Taliban factions in what appears to be a sustained effort to replace the Taliban. If the local ISIL can maintain other sources of income they could eventually become a threat to the drug gangs. The drug lords don’t believe it will ever come to that because ISIL in Syria is under growing attack and most governments (and many rival Islamic terror groups) are constantly attacking these ISIL cash pipelines and will eventually cut off the money supply. At that point the Afghan ISIL groups will be vulnerable to destruction or corruption.

 

One thing warlords, the Taliban, drug gangs and ISIL can agree on is the need to halt the American UAV operations and air operations in general. Not only do these persistent UAVs and aircraft constantly search for, and often find, people they are looking for but often quickly fire very accurate and effective missiles. This has become a major problem for leaders of all these criminal or Islamic terror groups. Even if you manage to avoid the missiles you do so by severely restricting your movement, communications and other activities. Because the UAV operations are run solely by the Americans bribes don’t work. Worse, Afghan officials who are not on the payroll often provide the Americans with tips about where potential targets are. In response more cash and threats are used against vulnerable officials to obtain some public protests against the UAV operations. This does not impress locals, most of whom back the UAV operations, but the protests connect with some foreign media and politicians.

 

Another problem the drug gangs currently have is a global heroin price war caused by too much heroin coming out of Afghanistan, Burma and other new sources. Heroin is a lucrative business and more people want market share. This means Afghan drug gangs have to produce and move more opium and heroin in return for less money. That is bad for business on many levels, especially on the retail end (where a lot more users overdose and that discourages potential new users). Afghanistan is still the major (over 80 percent of the market) producer but tribal rebels in northern Burma are expanding production and currently account for about ten percent of the global heroin supply. Other significant (and growing) producers are in in Pakistan, Colombia, Guatemala, and Mexico.

 

While a few large gangs and warlords control the heroin business, there are other illegal enterprises available to local hustlers. One of the most popular of these is illegal mining. There are over 2,000 illegal mines operating throughout Afghanistan and these have grown so numerous that legal mining has declined. The major problem legal mining encounters is poor security and infrastructure which is sustained by lots of corruption. Small, private mines increased production, as did illegal mines. Since 2010 there have been efforts to get large-scale legal mining operations going. While there are believed to be over a trillion dollars of minerals underground, you need an honest and efficient government before foreign firms will invest tens of billions to set up the large mines and build roads and railroads to get the goodies out, and equipment in. These mines generate tremendous revenue for the government and lots of good jobs. That won't happen as long as the drug gangs dominate the south. This is actually old news, as there have been several surveys of the country since World War II and the mineral deposits were, at least among geologists, common knowledge. Some have tried to get large scale operations going and all, so far, have failed. But because of American encouragement in 2010 the Afghan government called for foreign firms to make offers. There was some interest but the mining companies soon encountered the same fate of past efforts (corruption and lack of infrastructure). Meanwhile the small scale mines continue with the expensive assistance of the criminal underground.

 

Afghanistan accused Pakistan of helping plan and carry out the recent Taliban raid on Kunduz. The Pakistanis deny any involvement, but they always do and have a long and proven record of interfering in Afghan internal affairs. Afghanistan also believes that a lot of the recent Taliban violence in Afghanistan was made possible by the thousands of non-Pakistani Islamic terrorists fleeing North Waziristan and moving to Afghanistan. There, many of these foreign Islamic terrorists have joined the Afghan Taliban and provided an infusion of very dedicated and dangerous fighters. Afghan intelligence believes that the Afghan Taliban leadership is still operating from a sanctuary in southwest Pakistan, something Pakistan continues to deny despite lots of evidence showing senior Taliban are in the area (Baluchistan). Pakistan says it is trying to get the peace talks with the Afghan Taliban restarted but many Afghans believe it was the Pakistanis who caused the talks to collapse before they could get started. That’s because the main reason for the collapse of the peace talks back in July was the unexpected revelation that Afghan Taliban leader Mullah Omar had died in a Pakistani hospital in 2013. This revelation caused a split, still not healed, within the Afghan Taliban leadership. To most Afghans it is obvious Pakistan was behind all this. Currently the Afghan government is not willing to reconsider peace talks with the Afghan Taliban until Pakistan cuts its support of, and control over, Islamic terror groups (like the Taliban and Haqqani Network) operating in Afghanistan.

 

October 12, 2015: South of Kabul some 2,000 Taliban, coming from several different directions, tried to rush in and seize control of Ghazni city, which is about the same size as Kunduz. This attack failed with none of the Taliban groups getting any closer than five kilometers from the city. Meanwhile troops and police are still fighting Taliban in some Kunduz neighborhoods.

The Taliban went online and declared war on Tolo and 1TV, two of the major TV networks in Afghanistan because the two networks reported incidences of Taliban raping women when they briefly occupied Kunduz.

 

October 11, 2015: In Kabul a Taliban suicide bomber tried to attack a British military convoy but failed. The bomber was killed and three civilians wounded.

 

October 10, 2015: In the south (Kandahar) the security forces detected the Taliban assembling several hundred men in a rural area of Shurabak, near the Pakistan border. Air strikes were called in, followed by a ground operation. The operations found over a hundred Taliban dead and more than fifty wounded by the attack.

 

October 7, 2015: In Kabul police arrested two Haqqani Network suicide bombers and prevented them from detonating the explosives in the car they were driving. Because of the complexity of the bomb it was decided to evacuate nearby buildings and detonated the car bomb where it was stopped.

 

October 6, 2015: The commander of U.S. forces in Afghanistan ordered all troops under his command to be formally reminded of the ROE (Rules of Engagement). This is a reaction to an October 3rd incident in Kunduz where Afghan forces called in American air support against Taliban who were firing on them from a building in a hospital compound. An American AC-130 gunship responded. Despite the precision of the AC-130 fire the Taliban were operating in the midst of civilians (a favorite tactic to prevent air strikes) and 22 civilians died as well. This became a major news story and the result will be more strict application of the ROE and a lot less U.S. air support for Afghan troops and police. This makes the security forces less effective and the Taliban more so. This sort of thing is no accident. The Taliban and drug gangs have invested a lot in the local media, to make each civilian death, at the hands of foreign troops, a major story. The majority of civilian combat deaths are at the hands of the Taliban or drug gangs, and the local media plays those down (or else). It's a sweet deal for the bad guys, and a powerful battlefield tool. The civilians appreciate the attention, but the ROE doesn't reduce overall civilian deaths, because the longer the Taliban have control of civilians in a combat situations, the more they kill. The Taliban regularly use civilians as human shields, and kill those who refuse, or are suspected of disloyalty. In most parts of Afghanistan, civilians are eager to get the Taliban killed or driven away, as quickly as possible and by any means necessary. The number of civilian deaths, at the hands of NATO/Afghan forces, are spectacularly low by historical standards. The U.S. armed forces have reduced civilian casualties during combat by over 90 percent since the 1970s. This is the result of wider use of precision weapons, better communications and new tactics. The troops know this, some of the civilians know this, but the media doesn't care and the Taliban know that dead Afghan soldiers and police are not news but dead civilians are, especially if it is one of rare incidents where the Taliban was not responsible.

In Kabul police arrested a Haqqani Network suicide bomber and disabled the explosives he was carrying. The man was attempting to attack a police station. The man later admitted that he had been trained across the border in Pakistan (Peshawar).

 

October 5, 2015: Some 400 kilometers northwest of Kabul over 500 Taliban attempted to charge into the city of Maimana (the capital of Faryab province and about half the size of Kunduz). The attack was repulsed with at least 20 percent of the attackers killed or wounded.

In the east (Khost) police arrested a Haqqani Network commander they had long been seeking.

 

October 4, 2015: Security forces completed killing or driving out most of the Taliban in Kunduz. Between today and the original attack on September 28th over 300 Taliban were killed.

In Kabul police detected and killed two suicide bombers before they could reach their target.

 

September 30, 2015: Afghan security forces began moving into Kunduz to clear out Taliban raiders.

 

September 28, 2015: Up north hundreds of Taliban gunmen used surprise and the darkness of night to seize control of Kunduz City. Taliban have been trying to do this since late April. Until now the Islamic terrorists had suffered thousands of casualties and were still stuck in the city outskirts. But this time they managed to move in several large groups of gunmen undetected by Afghan intelligence and pull off a surprise attack. This is part of a decade’s long effort to establish base areas outside the south. These efforts have not gone so well but the Taliban keep trying because control of border areas, and routes to them, in the north (to Central Asia) and east (to Pakistan, the port of Karachi and then the world) are essential for the drug gangs. Most drug sales are outside of Afghanistan and these smuggling routes are essential and must be safe enough to get most of the drugs out without being seized and destroyed. Bribes do most of the work with force being applied as needed. This explains the constant battles in northern and eastern Afghanistan. The fighting in the south is easier to understand because that is where the opium and heroin are produces. The problem in the north is that the Pushtun tribes up there are minorities, and are more concerned about angering non-Pushtun neighbors than in cooperating with Pushtun-run drug gangs from the south. As a result in the north more people are providing information on Taliban movements, and more Taliban are getting caught or killed up there. This time the Taliban presence for months had eliminated untrustworthy civilians and make this attack possible. Kunduz Province has always been the key to the northern smuggling route and Kunduz City (the provincial capital) is the key to controlling the province. Trying to seize control of Kunduz City is risky but a bold move nonetheless. Unfortunately the Taliban offensive came at the same time that a newly elected president came to power and proceeded to keep his campaign promises to dismiss corrupt and ineffective officials. That included a lot of senior people in the defense ministry and northerners blame the sloppy army performance in Kunduz on this housecleaning in the senior ranks of the army. Fortunately the non-Pushtun tribes that dominate the north have militias that were willing to defend Kunduz, as they had back in the late 1990s. Unfortunately pro-government militias are easier to bribe.

 

Taking Kunduz is a big deal for the Taliban and a defeat up there hurts Taliban morale and income. This will make some of the true-believer Taliban consider switching to ISIL as it is clear to most Taliban that the Kunduz operation is mostly about the drugs, not establishing a religious dictatorship in Afghanistan.  Hatred of the drug gangs and the Taliban is most intense in the north, where the non-Pushtun tribes (who are 60 percent of the Afghan population) are very hostile to any Pushtun “invasion”. The battle for Kunduz City is a test of whether drug gang money and hired guns (the Taliban) can overwhelm local hostility. Drug gang bribes have already bought temporary loyalty of many northerners, but can guns and money control the entire province? So far it’s a standoff with Taliban gunmen blocking most roads around the city while the government and local tribes send more reinforcements. ISIL is also active in Kunduz Province and apparently employed by at least one drug gang. So far several hundred thousand civilians have fled the area, fearing that the fighting will escalate before it is over. The danger to the civilians has encouraged the local tribal and warlord militias to go after the Taliban, who are seen as foreign invaders and deserving of no mercy.

 

 

September 24, 2015: Pakistan says that Afghan Taliban are leaving Pakistan after receiving a warning. Afghanistan does not believe this.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:30
photo Russia MoD

photo Russia MoD

 

13 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Le groupe Etat islamique (EI) a appelé au jihad contre la Russie dont l'aviation russe bombarde depuis le 30 septembre les positions de l'organisation jihadiste et celles des rebelles en guerre contre le régime, selon un enregistrement sonore diffusé mardi.

 

La Russie sera vaincue en Syrie, a affirmé le porte-parole de l'EI Abou Mohamed al-Adnani dans cet enregistrement diffusé sur les sites jihadistes.

 

Il a appelé les musulmans en tous lieux à lancer le jihad contre les Russes et les Américains, pour faire face à une guerre des Croisés contre les musulmans.

 

Le porte-parole a accusé les Etats-Unis d'être faibles et impuissants et de faire appel à l'Australie, à la Russie, à la Turquie et l'Iran pour l'aider dans sa guerre contre l'EI en Syrie. Ils sont prêts à s'allier même avec le diable, a-t-il ajouté.

 

Abou Mohamed al-Adnani a affirmé que son groupe se renforce chaque jour et continuera à devenir plus fort.

 

Il a par ailleurs menacé les groupes rebelles qui lui sont hostiles dont la branche syrienne d'Al-Qaïda, le Front Al-Nosra, les accusant d'être des vendus et des laquais et en affirmant que les combattants de l'EI les pourchasseront et les vaincront.

 

Les Etats-Unis sont à la tête d'une large coalition qui bombarde depuis plus d'un an en Syrie et en Irak l'EI, un puissant groupe ultraradical qui contrôle de vastes régions dans ces deux pays, sans parvenir à le neutraliser.

 

La Russie est intervenue le 30 septembre avec son aviation dans le conflit pour venir en aide au régime syrien, son allié, qui était en mauvaise posture après plusieurs revers face aux rebelles. Moscou affirme que ses avions bombardent l'EI et les groupes rebelles islamistes dans plusieurs régions de Syrie.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:30
Syrie : l'ambassade russe à Damas touchée par deux obus

 

13.10.2015 par JDD

 

Deux obus ont atteint mardi l'ambassade de Russie à Damas, en Syrie. Ils proviennent des rebelles islamistes positionnés autour de la capitale, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

 

Deux obus ont frappé mardi matin l'ambassade de Russie à Damas au moment où débutait une manifestation de soutien à ce pays, dont l'aviation apporte une aide aérienne aux forces du régime pour repousser les rebelles. Selon un journaliste de l'AFP, les deux obus sont tombés dans l'enceinte de l'ambassade, créant la panique parmi les quelque 300 personnes rassemblées pour remercier la Russie de son intervention en Syrie. Il n'y a pas eu de blessés parmi les manifestants selon le journaliste, tandis qu'aucune information n'a été donnée sur d'éventuels dégâts à l'intérieur de l'ambassade.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:30
Syrian Opposition Guide (Oct. 7, 2015) - ISW

 

Oct 7, 2015 - Jennifer Cafarella - ISW

 

This reference guide provides a baseline for identifying Syrian opposition groups. The guide aims to permit researchers to track how groups realign as the Russians commence operations. It seeks to inform the development of policies that aim to protect Syrian rebels willing to cooperate with the U.S. in order to defeat ISIS and marginalize al-Qaeda affiliate Jabhat al-Nusra.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:30
Attentats en Turquie: Erdogan admet de probables fautes du pouvoir, pointe du doigt la Syrie

 

13 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - Le Président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a admis mardi de probables fautes du pouvoir dans l'attentat qui a coûté la vie à 97 personnes samedi à Ankara, affirmant que cette attaque, la plus meurtrière de l'histoire de la Turquie, trouvait ses origines en Syrie.

 

Il a dû sans conteste y avoir une faute, une défaillance à un certain moment. De quelle importance ? Ce sera clair après l'enquête, a dit M. Erdogan devant la presse, trois jours après l'attentat le plus meurtrier de l'histoire de la Turquie.

 

Dans ce contexte il a déclaré avoir ordonné une enquête spéciale sur d'éventuels dysfonctionnements au sein de l'Etat.

 

Pour apporter une perspective différente (...) j'ai ordonné une enquête sur cette attaque du Conseil d'inspection de l'Etat (DDK), a déclaré M. Erdogan lors d'un point de presse avec son homologue finlandais, Sauli Niinisto, en visite en Turquie.

 

Une défaillance des forces de l'ordre encadrant les participants d'une marche pour la paix, qui devait débuter devant la gare de la capitale turque où deux kamikazes se sont fait exploser, est évoquée depuis le drame.

 

En outre le parti pro-kurde HDP (parti de la démocratie des peuples), ennemi juré de M. Erdogan, avait accusé l'Etat turc d'être derrière l'attaque.

 

L'homme fort de Turquie a pointé du doigt la Syrie où cette attaque pourrait avoir été planifiée.

 

D'après les renseignements reçus (par la Turquie), cette attaque terroriste trouve ses origines en Syrie, a-t-il souligné tout en indiquant que toutes les options étaient étudiées, évoquant notamment la piste de la rébellion kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

 

Lundi, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait désigné le groupe de l'Etat islamique (EI) comme le principal suspect.

 

La Turquie fait part de la coalition internationale menée par les Etats-Unis pour lutter contre l'EI en Syrie.

 

M. Erdogan qui est sorti de son silence après cet attentat à l'occasion de ce point de presse, a de nouveau condamné un attentat terroriste lâche, exhortant le peuple turc à l'unité.

 

Les responsables seront poursuivis en justice, a assuré le chef de l'Etat turc, estimant que le drame constituait une épreuve que la Turquie devait traverser.

 

M. Erdogan qui dirige la Turquie depuis 2002, d'abord comme Premier ministre et ensuite chef de l'Etat depuis 2014, est accusé par ses détracteurs d'autoritarisme croissant.

 

Il a été interrogé sur ce point par un journaliste finlandais qui lui a demandé s'il était un dictateur.

 

Sèchement il lui a répondu: Si j'avais été un dictateur, vous n'auriez pas pu me poser cette question.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:30
photo EMA

photo EMA

Nous y voici donc. Le piège sémantique s’est refermé. En août 2008, au lendemain des combats de la vallée d’Uzbin en Afghanistan et alors que dix de nos soldats et peut-être soixante-dix ennemis étaient tombés, un journaliste demandait au ministre de la défense si cela signifiait que nous étions en guerre. Hervé Morin, refusant l’évidence, répondit que ce n’était pas le cas et il se trouvait ensuite bien ennuyé pour qualifier les événements. Le politique refusant de prendre ses responsabilités, c’est donc au juge que certaines familles demandèrent d’expliquer pourquoi leurs fils étaient tombés.

Lorsque nous avons commencé à effectuer des frappes en Syrie contre l’Etat islamique, ce qui n’était que la continuité de la guerre que nous menions depuis un an en Irak, nous avons invoqué, pour la première fois semble-t-il (ce fut peut-être le cas lors de la guerre contre la Tunisie en 1961) l’article 51 de la Charte des Nations-Unies, qui autorise la légitime défense. Il n’y avait pas de résolution des Nations-Unies (la Chine et surtout la Russie s’y opposant, même contre Daesh, rappelons-le) autorisant une intervention en Syrie et il n’était pas question, comme en Irak, de se fonder sur l’appel d’un gouvernement avec qui nous n’entretenions plus de relations diplomatiques. Restait donc l’article 51.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:30
Le groupe EI confirme la mort de son numéro deux tué dans un raid américain

 

13 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Le porte-parole du groupe jihadiste Etat islamique (EI) a confirmé la mort du numéro deux de l'organisation jihadiste tué en août dans un raid américain en Irak, selon un enregistrement diffusé mardi sur les sites islamistes.

 

En août dernier, les Etats-Unis avaient annoncé que le numéro deux de l'EI Fadel Ahmad al-Hayali avait été tué le 18 du même mois dans un raid aérien américain près de Mossoul en Irak alors qu'il se trouvait dans un véhicule avec un autre responsable de l'organisation jihadiste.

 

L'Amérique s'est réjoui de la mort d'Abi Moutaz al-Qorachi en le présentant comme une grande victoire, a dit le porte-parole de l'EI Abou Mohamed al-Adnani, en le désignant par un de ses multiples pseudonymes.

 

Je ne vais pas pleurer celui dont le seul souhait était de mourir au nom de Dieu... Il a entraîné des hommes et laissé derrière lui des héros, qui avec l'aide Dieu, vont faire du mal à l'Amérique, a-t-il ajouté sans dire exactement comment le numéro deux avait été tué.

 

A l'époque, la Maison Blanche avait précisé que Hayali était l'un des principaux coordinateurs des transferts d'armes, d'explosifs, de véhicules et d'individus entre l'Irak et la Syrie, deux pays frontaliers où l'EI contrôle de vastes territoires.

 

Elle l'avait présenté comme le principal adjoint du chef de l'EI Abou Bakr al-Baghdadi, en précisant qu'il était en charge des opérations de l'EI en Irak.

 

Le groupe jihadiste avait lancé en juin 2014 une offensive fulgurante en Irak qui lui avait permis de s'emparer de vastes pans du territoire face à des forces gouvernementales en déroute.

 

Les Etats-Unis et leurs alliés bombardent depuis plus d'un an par les airs les positions de l'EI en Syrie et en Irak sans être parvenus à neutraliser ce puissant groupe ultraradical.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:30
photo Russia MoD

photo Russia MoD

 

October 11, 2015: Strategy Page

 

The Russian air support for the Syrian government forces has been effective, mainly because the Russians don’t care if civilians are in the way and get hurt. This is just as well because a lot of the Russian bombs are unguided. Russia does have GPS and laser guided bombs but not a lot of them. There are also many targets that can be destroyed just as easily with dumb bombs, especially if you are not concerned about dead civilians. The Russians are apparently shipping in thousands of unguided aircraft bombs, most (if not all) of them dating back to the Cold War (that ended in 1991). Syria, however is still using locally fabricated bombs and will probably continue to as Syrian helicopters are not equipped to drop aerial bombs. With Russian help the Syrian helicopter force will now increase but helicopters often make effective bombers. Since 2012 the Syrians have been dropping barrels filled with flammable liquids and explosives, rigged to explode when they hit the ground. This sort of thing is not unique to Syria and has been seen for years in Sudan where the government uses “barrel bombs” rolled out of transports and helicopters. These are not precision weapons, but if the target is a village or other residential area, they are accurate enough.  The Syrian barrel bombs have been used frequently against civilian targets like markets, mosques, hospitals, schools and apartment buildings. This has persuaded many anti-Assad Syrians to flee the country which is exactly what the government wants. Now many of these Syrian refugees are forcing their way into Europe, which is another win as far as the Assads are concerned.

 

Russian troops began arriving in late August and by mid-September began launching air strikes. That accelerated on October 9th and will continue to do so as more and more Russian cargo ships arrive with weapons, troops, ammunition and equipment. This increase in Russian military aid to Syria solves several problems for Russia. For one, it prevents the looming collapse of the Assad government, which has been losing territory at an accelerating rate in 2015 and is facing a collapse in morale among its forces and civilian supporters. Russia has been a staunch ally of the Assad dynasty since the 1970s. Iran cannot provide more aid, mainly because despite the July agreement to lift sanctions on Iran that does not go into effect until early 2016 and until then Iran is as broke as ever. But the arrival of the Russian troops does boost Iranian morale and willingness to send in more troops to act as advisors and trainers.

 

Russia is only sending a few thousand ground troops but these are some of the best troops Russia has and ISIL and the other Islamic terrorist rebels will suffer much heavier casualties if they clash with these Russians. All this will boost morale among troops and Syrian civilians in Assad territory and make it more likely that a Russian peace proposal that keeps the Assads in power, even if it means a partition of Syria, will be more acceptable to the world. Russia says it is sending only “volunteers”. This is a policy adopted in Ukraine, and for good reason. While “acting strong” is popular with most Russians, the risk of your own conscripted sons getting sent to Ukraine or Syria and killed or maimed is definitely not popular. To the dismay of Russian leaders it was found that even when young volunteer (“contract”) soldiers get hurt there is popular backlash. This despite government willingness to pay compensation (not a Russian tradition) to families of the dead as well as to disabled soldiers. Thus Russia has an incentive to rely a lot on tech and mercenaries (mainly supplied by Iran) to avoid Russian casualties.  That said the Russian force is not large (because Russian cannot afford a larger force) and they are depending on terror to help out. Russians make no secret of their indifference to civilian casualties and the use of terror against their enemies. ISIL sees this as more of a threat than the more high-tech and civilized Americans.

 

By mid-September Russia had brought in enough warplanes and troops to support and protect the airbase near the coast in Latakia province. Despite Russian talk about it all being about ISIL (al Qaeda in Iraq and the Levant), most of the attacks so far have been against the most immediate threats to the twenty percent of Syria that the Assad forces control. This means rebels who are trying to defeat the Assads and not, like ISIL, seeking to establish a worldwide Islamic religious dictatorship. To placate foreign criticism Russia did hint that a column might be sent east to threaten the ISIL capital Raqqa. That would certainly be possible but even the Russians realize that most of the ISIL gunmen in the east are based among the population outside Raqqa and while these fanatics would die in large numbers they would also be inflicting a lot of unwelcome casualties whoever the Russians had fighting on the ground. Nevertheless the Syrian government and their Iranian military advisors are examining the idea of sending a ground force of Syrian and mercenary (non-Russian) troops to Raqqa, assisted by ruthless Russian air power.

 

Russia wants to carry out a “heroic intervention” to defeat ISIL and earn some positive publicity. That sort of thing is badly needed as Russia is currently seen as a treacherous bully because of its aggression in Ukraine and elsewhere in East Europe. By the end of the year Russia expects to turn that around, even if some depict them as a treacherous and opportunistic hero. Smashing ISIL would nevertheless be praised and appreciated. It would also be seen as a defeat for America and affirmation of Russian might and loyalty to its allies. The main problem Russia faces is doing this with a minimum of Russian casualties. That means inspiring the Syrian military, the Hezbollah militia and Iranian mercenaries to do most of the dangerous work on the ground.

 

Russia admits that it is breaking the UN embargo to supply the Assad government with new weapons. That was clear as Russia announced the sale to Syria of another twelve MiG-29s. Only nine will be delivered by the end of 2016 and the last three will arrive in 2017. The Russia appears determined to immediately do a lot of rebuild what is left of the Syrian Air Force, which has suffered enormous (over 70 percent) losses since 2011. Russia has always provided tech and material (spare parts) support for this largely Russian fleet of warplanes and helicopters but not enough for the Syrians to keep more than 30 percent of the 370 aircraft and helicopters operational. The surge of Russian support will mean the Syrian Air Force can be rebuilt and thus be even more active. The 50 or so Russian aircraft in Syria consist of Su-34 and Su-30 fighter-bombers, Su-24M bombers and Su-25 ground attack aircraft as well as about a dozen armed helicopters. There are also many transport helicopters.

 

Turkey is threatening to shoot down Russian warplanes that continue to slip in and out of Turkish air space. Russia takes that threat seriously and apologized for several recent (October 3rd and 6th) incidents which appear to have been accidental. Russia says bad weather was at fault but the main problem is Syrian rebels operating close to the Turkish border and often crossing it unexpectedly. The Russian pilots will often lose track of the border when going after rebels who may have recently slipped across the border. There is another element in all this. Russia and Turkey are ancient enemies and Turkish public opinion backs using violence against Russian incursions, even accidental ones. Russia is in the process of increasing daily air strikes to a hundred or more a day but pilots are ordered to ensure that every sortie counts. This is especially true because the Russians have a big advantage over NATO here as the Syrian Army has lots of personnel who can speak Russian and are familiar with the procedures for calling in air strikes. So when the Russian pilots get a call for air support they know it is a confirmed target and the morale of the troops down there will soar if the Russian fighter-bombers can get the job done. This is what the Russian pilots are under orders to do. Russia could simply avoid rebels near the border but they know that the rebels would quickly exploit that.

 

In Syria additional Hezbollah, other Shia militia and Syrian Army forces are on the move in the northwest around Homs, Palmyra and Aleppo as well as in the south near the Israeli border. Rebel groups had recently gained territory in all these areas. This sudden counteroffensive is a direct result of the recent Russian intervention in Syria. This was very good news for Hezbollah and the Assad government. The Iran backed Hezbollah militia has been providing thousands of fighters inside Syria for the Iran backed Assad government but this has been increasingly unpopular among Hezbollah members and even more unpopular with Lebanese in general. That’s because Syria considers Lebanon a “lost province” and has always treated Lebanon badly. Hezbollah had to fight in Syria for the hated (by most Lebanese) Assad government because Iran has long been the main financial and military support for Hezbollah and demanded that Hezbollah send fighters to Syria. But Hezbollah leaders eventually told Iran that the Hezbollah operations (and casualties) in Syria were causing serious damage to the unity and effectiveness of Hezbollah in general. In fact, once it became clear that Russia was putting substantial combat forces in Syria, Hezbollah quietly informed Iran and the Assads that by the end of September Hezbollah would cease offensive operations in Syria and confine their participation to fighting Syrian rebel (especially Islamic terrorist groups) attempts to get into Lebanon. Decisions like this are very popular with most Lebanese and especially welcome by Hezbollah fighters, who always thought they had signed up mainly to defend Lebanon in general and the Shia minority of Lebanon in particular. Guarding the border is doing just that and will repair the damage to morale done because of combat operations inside Syria (and several thousand casualties suffered as a result). Now it is clear that Hezbollah, after receiving some additional weapons (including tanks) has been encouraged to do a little more. This appears to be something like pushing Syrian rebels much farther away from the Lebanese border as that would be tolerable to most Lebanese and help the Assad government as well. Putting Hezbollah forces on the Syrian border with Israel is also popular with many Lebanese, as long as the effort does not get a lot of Lebanese killed. Up north Iran is using thousands of foreign Shia volunteers it has armed, trained and paid. With Russian air support, as well as more sorties from Syrian warplanes (because of increased Russian aid) the pro-government forces are advancing. Many of the rebels, except for ISIL, have not experienced many air strikes this year, mainly because the U.S. led coalition aircraft have concentrated on ISIL. The Russians don’t much care about ISIL unless ISIL forces are in the way of the pro-government ground troops. American warplanes have been ordered to stay at least 30 kilometers away from any Russian aircraft and not interfere with Russian operations. This government offensive may not get far but it is off to an encouraging start and that is welcome news back in Iran. That’s largely because it is no secret in Iran that there are over a thousand Iranian trainers and advisors in Syria and these men have played a large role in keeping the Assad government from being destroyed by all the rebel Islamic terror groups constantly attacking since 2012. Officially Iran insists it has no military personnel in Syria, but there is a lot of evidence there, and in Iran, to contradict that claim. It is also widely believed (at least inside Iran) that Iran convinced Russia to intervene. This is in line with the ancient Iranian tradition of wisely using wartime diplomacy to create opportunities and turn defeats into victories. A senior Iranian general (Qassem Sulaimani, head of the Quds Force) is known to have made two semi-secret trips to the Russian capital recently.

 

The Russian intervention in Syria has caused Iraq to openly accuse the United States of being ineffective and unwilling to do what it takes to defeat ISIL. Iraqi leaders pointed out that over a year ago the U.S. and its Arab allies promised sufficient air support and other military assistance to defeat ISIL. That has not worked. Iraq believes the United States lacks the will to get the job done while Iran and Russia do have what it takes. Finally Iraq was considering asking Russia to extend its bombing campaign to attacks on ISIL in western Iraq and Mosul. This would involve allowing Russia to operate from Iraqi air bases. What is meant here but not being said is that Iraq disagrees with the American ROE (Rules of Engagement) which puts more emphasis on protecting civilians than in destroying the enemy. ISIL uses lots of human shields to protect its men and facilities from air attack. Russia and Arab air forces will bomb a target even if there are human shields present.

 

Russia has brought some of its new electronic jamming equipment to Syria and these are being used to jam ISIL and NATO communications. Some NATO radars and satellite signals are also being jammed. NATO is already familiar with some of these jammers, particularly the truck mounted Krasukha-4, which has been encountered in eastern Ukraine (Donbas).

 

Meanwhile Turkey continues to battle rebellious PKK Kurds in southeast Turkey and northern Iraq. The Kurdish government in northern Iraqi tolerates the Turkish air raids on PKK camps in remote areas and publicly denounces the PKK (although many Iraqi Kurds support the PKK goal of a Kurdish state formed from Kurdish populated parts of Iraq, Turkey, Iran and Syria).

 

October 10, 2015: In central Syria (Hama province) Syrian soldiers (assisted by Hezbollah and local Alawite militias) recaptured areas outside the city of Hama. This was aided by Russian and Syrian air strikes. Al Nusra has been fighting government forces in Hama since July in an effort to get into neighboring Latakia province. Latakia is a major center of government support because it is largely Alawites and where the Assad clan comes from.

In the southwest (Quneitra province) government and rebels have renewed their fighting. This is largely the result of the Russian intervention and Hezbollah agreeing to relax its new rule that all its gunmen would remain on or near the Lebanese border. The major target is the Southern Front rebels who are now on the defensive.

Meanwhile to the north ISIL took advantage of the growing Russian and Syrian pressure on al Nusra to attack and take control of some villages outside Aleppo. Russian air strikes on al Nusra forces was, in this case, a direct benefit to ISIL.

American and Russian officials met (via video conference) to work out procedures to avoid conflicts between NATO and Russian aircraft over Syria. These were described as “flight safety” discussions.

In Turkey two bombs went off in the capital near a demonstration by (mostly) Kurds calling for an end to fighting between the PKK (Turkish Kurdish separatist rebels) and Turkish security forces. Nearly a hundred people were killed and nearly 300 wounded. No one took responsibility for this. The Turks suspect either the PKK (that is hostile to Turkey and Kurds who do not support PKK) or ISIL (whose capital, Raqqa, is threatened by another Kurdish offensive by Syrian Kurds). Some Kurds suspect the government planted the bombs because most of the demonstrators were moderate Kurds whose votes in recent elections cost the current government a lot of political power.

 

October 9, 2015: There appeared rumors about a Russian MiG-29 being shot down by Turkish F-16s in northwest Syria after the MiG-29 violated Turkish air space. The rumors persisted over the weekend because no one would confirm or deny them. NATO did say they knew nothing about the incident and there were no pictures of the wreckage. Meanwhile Russia said it had launched 67 air strikes in the last 24 hours, the most in any one day since its forces first arrived in August. Previous to this Russia had been launching about ten air strikes a day. The surge today was mainly directed at targets in central Syria and the northwest (Hama, Latakia and Idlib provinces) as well as Raqqa province in the east.

There were also rumors that turned out to be true about more than twenty explosions in the ISIL capital of Raqqa. These were the result of air attacks by Russian aircraft on Raqqa. The Syrian government wants Russian help to capture Raqqa from ISIL before Syrian rebels (mainly the Syrian Kurds) do so. ISIL considers the Syrian Kurds less of a threat than the Russian backed Syrian military. That’s because the Kurds have Americans providing air support and the American ROE makes the use of civilians as human shields a very effective tactic. But that does not work against the Russians. So while civilians were forced to stay in Raqqa when there was a threat of American air strikes now that the Russian threat seems more likely ISIL is preparing to force civilians out of the city. The ISIL fear is that the city would undergo a siege and in a situation like that the civilians would be a burden, not a form of protection from air strikes.

 

October 8, 2015: In the north (outside Aleppo) a senior Iranian officer (Hossein Hamedani) was killed in combat. Hamedani was a general in the IRGC (Iranian Revolutionary Guard Corps) and apparently in charge of coordination between the Syrian army and Iranian mercenaries (Shia volunteers from Iran and elsewhere who are paid, trained and armed by Iran) fighting for the Assads. Iran officially denies that IRGC personnel are in Syria but the deaths of senior IRGC officers are hard to keep quiet. The Iranian government said that Hamedani was simply visiting Syria.

 

American intelligence analysts believe that at least four of the 26 cruise missiles fired by Russian warships in the landlocked Caspian Sea at targets in Syria crashed in Iran. Both Russia and Iran deny this and insisted that all 26 missiles fired on the 7th hit their targets in Syria and that there were no civilian casualties.

 

Saudi Arabia has increased arms shipments to three Syrian rebel groups (Jaysh al Fatah, the Free Syrian Army and the Southern Front). None of these is known to be associated with al Qaeda or ISIL although these groups will sometimes trade (or surrender, if forced) weapons and ammo to al Nusra or ISIL groups. For this reason the United States is halting its program of training and arming the Free Syrian Army. The American efforts to aid Syrian rebels were always crippled by rules that prohibited aid to any rebels that might cooperate with Islamic terrorist rebel groups (especially those linked to al Qaeda or ISIL). The same criteria was used to select Syrians to train. Because so many Syrian rebels were Islamic radicals or eager to back Islamic terrorists because they were the most effective fighters, few suitable candidates could be found. It appears that the Americans are going to quietly copy from the Arab aid program that concentrates on rebel groups that share a hatred of ISIL. This means more aid for the Kurds, who are not attracted to Islamic radicalism despite being Sunni Moslems. The Kurds attribute this to their not being Arab. Russia is on the other side of this, not caring so much about ISIL right now and intent on destroying Syrian rebels no matter what their views on Islamic terrorism. It is estimated that so far only about ten percent of Russian air strikes have hit ISIL

 

October 7, 2015: Russian troops, operating about a hundred kilometers east of their main base at Latakia, used howitzers and rocket launchers to hit rebel targets outside the rebel held city of Hama. This was the first use of Russian controlled and operated artillery in Syria. About the same time Russian warships in the Caspian Sea launched 26 Klub (Kalibr) cruise missiles at rebel targets in Syria.

A Russian delegation has arrived in Israel for more talks about cooperation and coordination between Russian and Israeli military forces now that Russian troops and warplanes are operating inside Syria. An initial agreement was made on September 21st.

 

October 5, 2015: Several prominent Sunni clerics in Saudi Arabia have called for a jihad (holy war) against the Assad government of Syria as well as Russia and Iran. These conservative clerics have been known to praise Islamic terrorists in the past.

 

October 3, 2015: Local witnesses confirmed that ISIL had destroyed another ancient structure (a Roman Arch of Triumph) near Palmyra. ISIL took this central Syrian site (in Homs province) back in May and since August has been destroying ancient ruins. This was an ancient oasis city that was largely abandoned a century ago and now people live in nearby villages. Palmyra is a major tourist site and it was long feared that ISIL would destroy ruins for being un-Islamic.

 

October 2, 2015: In Iraq the fighting, mostly against ISIL, left 717 Iraqis (security forces and civilians) dead in September. This is about half what it was in August, largely because military operations against ISIL are stalled. On the plus side ISIL activity seems to be stalled as well, in part because ISIL is now more intent on dealing with the new Russian threat in Syria. Still Iraq was a lot less violent than neighboring Syria where the death toll was 76,000 in 2014. That’s over 91,000 dead during 2014 for the two countries where ISIL is most active. The death toll in Syria has risen more sharply than in Iraq. At the same time it is clear that ISIL, while still a threat, is no longer on the offensive anywhere.

 

September 30, 2015: Russia told foreign nations (especially NATO) to keep its aircraft out of Syrian air space. NATO refused and continued air operations over Syria as did Arab members of the American led air coalition. Russian warplanes also began their daily strikes on ground targets today and American aircraft did not interfere.

 

September 27, 2015: Israeli warplanes attacked Syrian Army units just across the border from Israel in Quneitra province because of recent rocket fire that had landed in Israel. These attacks remind Syrian commanders that such attacks have serious consequences. Often these attacks are accidents but when that is unclear, Israel retaliates, just to be certain that the other side understands.

Iraq announced that it had established an intelligence sharing arrangement with Iran, Syria and Russia and invited the United States to join.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 07:20
photo MI SG Dicom A.Lejeune

photo MI SG Dicom A.Lejeune

 

13 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Les juges français ont sollicité les autorités judiciaires américaines pour identifier une personne qui semble avoir donné par mail des instructions à Amédy Coulibaly, l'un des auteurs des attentats de Paris en janvier, a appris mardi l'AFP de source proche du dossier.

 

Des courriels avaient été découverts dans l'ordinateur retrouvé le 9 janvier au supermarché Hyper Cacher, en périphérie de Paris, où Amédy Coulibaly a assassiné quatre hommes juifs avant d'être tué dans l'assaut des forces de l'ordre.

 

Si possible trouver et travailler avec zigotos biens, recommande le mystérieux interlocuteur d'Amédy Coulibaly, selon le contenu d'un de ses mails du 8 janvier, détaillé mardi par la chaîne BFMTV et dont l'AFP a eu connaissance.

 

Ces échanges sont connus des enquêteurs depuis janvier et ont permis d'écarter rapidement la thèse du loup solitaire au profit de celle de possibles commanditaires à l'étranger. Leur teneur avait été partiellement révélée au début des investigations.

 

Le tueur et son interlocuteur échangeaient via le service de messagerie netcourrier, créant quatre adresses le 1er janvier, a précisé la source proche du dossier.

 

Chacun disposant des codes, les messages n'étaient pas envoyés, chacun consultant les brouillons avant de les écraser, selon le système de la boîte morte.

 

Le 8 janvier à 17H21, soit au lendemain de la tuerie au siège du journal satirique Charlie Hebdo commise par les frères Kouachi et quelques heures après le meurtre par Amédy Coulibaly d'une policière municipale en banlieue de Paris, un message est rédigé.

 

Il sera mis à la poubelle deux heures plus tard par Coulibaly, détaille à l'AFP la source proche du dossier qui évoque un message très opérationnel.

 

Pas possible amis, travailler tout seul, préférence au premier truc prévu, écrit l'interlocuteur. Aller au plus facile et plus sûr et plus nombre pour recommencer plusieurs fois, poursuit-il, ajoutant la possibilité d'agir en grande ceinture si problème au centre.

 

Il recommande d'expliquer dans vidéo que toi donner à zigoto les outils. Dans une vidéo de revendication diffusée après sa mort, Amédy Coulibaly expliquera avoir fourni des armes aux deux frères.

 

L'auteur du message semble être à l'étranger, puisqu'il lui demande si possible de parler de ce qui se passe ici en particulier. Coulibaly a évoqué dans sa vidéo la situation en Syrie.

 

L'interlocuteur de Coulibaly donne enfin la marche à suivre pour utiliser une nouvelle adresse mail, celle d'une messagerie éditée par une société située en Pennsylvanie, dans l'est des Etats-Unis, précise la source proche du dossier.

 

C'est pour cette nouvelle adresse que les enquêteurs français ont demandé dès le 29 janvier l'aide des Américains, selon cette source.

 

Ils leur ont demandé le 25 juin de leur transmettre l'ensemble des informations utiles sur ce compte, ouvertures de session, carnet d'adresses, contenu des boîtes... Une requête dont ils ont souligné l'urgence, selon la source qui précise que l'interlocuteur de Coulibaly n'a pour l'heure pas été identifié.

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 22:30
F-16IQ photo Lockheed Martin.jpg

F-16IQ photo Lockheed Martin.jpg

 

13/10/2015 Par Lefigaro.fr (Reuters)

 

L'armée irakienne a commencé à bombarder des positions du groupe Etat islamique (EI) grâce à des informations collectées par le nouveau centre de renseignement établi conjointement avec la Russie, l'Iran et la Syrie, a déclaré aujourd'hui le président de la commission de Défense du Parlement irakien.

 

Ce centre, où travaillent six experts de chaque pays, est opérationnel depuis environ une semaine, a précisé Hakim al Zamili, un membre influent de la communauté chiite. C'est grâce à ces informations que l'aviation irakienne a bombardé cette semaine un convoi de l'EI dans lequel le chef du groupe djihadiste, Abou Bakr al-Baghdadi, aurait pu se trouver.

 

"Les renseignements des Russes nous sont très utiles, même s'ils ne mènent pas de raids aériens (en Irak)", a souligné Hakim al Zamili en référence à l'offensive militaire russe en Syrie. Deux généraux russes sont basés au centre de renseignement de Bagdad, a indiqué un responsable irakien.

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 21:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 13 Oct.. – CJTF-OIR

 

October 13, 2015 by CJTF-OIR Release # 201510013-01

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Oct. 12, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted three strikes using bomber aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 11 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using bomber, fighter, attack, and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Al Hawl, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL fighting position and two ISIL vehicles.

• Near Abu Kamal, one strike destroyed an ISIL crude oil collection point.

• Near Dayr Az Zawr, one strike destroyed an ISIL crude oil collection point.

 

Iraq

• Near Al Huwayjah, two strikes struck two separate tactical units and destroyed six ISIL bunkers and two ISIL fighting positions.

• Near Bayji, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL building and an ISIL vehicle.

• Near Habbaniyah, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL weapons cache.

• Near Mosul, one strike suppressed an ISIL heavy machine gun position.

• Near Ramadi, four strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed five ISIL fighting positions, six ISIL buildings, an ISIL sniper position, two separate ISIL command and control nodes, and denied ISIL access to terrain.

• Near Sinjar, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed two ISIL fighting positions, an ISIL tactical vehicle, and an ISIL heavy machine gun.

• Near Tal Afar, one strike suppressed an ISIL heavy machine gun position.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Canada, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 19:30
Syrie : les djihadistes français en ligne de mire

 

12/10/2015 Par Anne Rovan – LeFigaro.fr

 

INFOGRAPHIE - Six ressortissants français auraient été tués dans un raid mené par l'aviation française en Syrie. Le gouvernement dément se livrer à une politique d'«éliminations ciblées».


Manuel Valls s'est rendu lundi après-midi en Jordanie sur la base secrète d'où ont décollé les Mirage 2000 qui ont mené les raids contre l'État islamique en Syrie dans la nuit de jeudi à vendredi et qui ont «probablement» tué plusieurs djihadistes français. Ce raid contre un centre d'entraînement dans la région de Raqqa, ville de l'est de la Syrie aux mains de l'État islamique, était le second mené par les Français contre un objectif syrien. Une source officielle française a révélé peu avant la visite de Manuel Valls aux aviateurs que des ressortissants français combattant dans les «brigades internationales» de djihadistes étrangers au service de l'État islamique faisaient partie des morts. Le premier ministre, qui après l'Égypte et la Jordanie s'est rendu en Arabie saoudite où il devait rencontrer le roi Salmane, a cependant refusé de confirmer ou d'infirmer l'élimination de ressortissants français.

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 16:30
La question de l’eau au Moyen-Orient : paradoxes et enjeux

Géopolitique de l’eau dans le Golfe Crédits Philippe Rekacewicz (2002)

 

11.10.2015 ANAJ-IHEDN

Région aride par excellence, le Moyen-Orient connaît en plusieurs endroits une situation de stress hydrique qui place l’eau au cœur de nombreux enjeux : accès, contrôle, partage mais aussi enjeux de développement et d’intégration régionale. Pourtant, la question de l’eau est paradoxalement souvent noyée dans le flot d’actualités concernant cette région – terrorisme, printemps arabes ou conflit israélo-palestinien–. Elle ne semble devoir revenir sur le devant de la scène qu’en l’absence d’autres nouvelles alors même qu’elle est inextricablement liée aux évènements régionaux.

 

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La question de l’eau au Moyen-Orient : paradoxes et enjeux

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