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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:45
photo EMA (archives)

photo EMA (archives)

 

20/05/2015 Par Le Figaro.fr avec Reuters



Le ministère de la Défense vient d'annoncer la mort de quatre "terroristes" dont deux des principaux chefs d'Al-qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et d'Ansar Dine, tués par l'armée française dans le nord du Mali. Un des chefs abattu, "Abdelkrim le Touareg", est lié à l'enlèvement et au meurtre des journalistes de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon à Kidal, en 2013.

L'opération des forces spéciales a été menée dans la nuit du 17 au 18 mai, selon le ministère. "Quatre terroristes ont été tués au cours des combats", indique la Défense française dans un communiqué. "Parmi eux figurent Amada Ag Hama alias 'Abdelkrim le Touareg' et Ibrahim Ag Inawalen alias 'Bana', deux des principaux chefs d'Aqmi et d'Ansar Eddine".

"Ces deux groupes sont responsables de nombreuses attaques terroristes contre les forces internationales, ainsi que d'exactions répétées à l'encontre des populations maliennes", ajoute-t-il.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 16:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

19/05/2015 Sources : État-major des armées

 

L’Adjudant Richard, projeté en Jordanie depuis le 28 mars 2015 dans le cadre de l’opération Chammal, occupe le poste d’adjoint au chef du Centre de Coordination Interarmées des Transports, Transits et mouvements (CCITTM) du détachement chasse en Jordanie.

Son rôle, sur le théâtre, consiste à superviser les activités liées au chargement et au déchargement du fret aérien, terrestre et maritime provenant ou à destination de la métropole. À ce titre, il encadre une équipe de cinq militaires du détachement de transit interarmées aérien (DETIA).

 

Ainsi, dans le cadre des opérations d’acheminement de fret par la voie maritime, comme celles ayant eu cours du 23 au 25 avril 2015, l’Adjudant Richard doit veiller au bon déroulement des opérations de chargement du fret dans les camions acheminés vers Aqaba, l’unique port jordanien situé sur la Mer Rouge. Il doit également, dans la perspective du chargement du navire, procéder à la vérification du dossier douanier du fret militaire transporté, dont l’absence ou le caractère incomplet entrainerait l’annulation des manœuvres de chargement.

 

Lorsqu’il évoque ses fonctions en Jordanie, l’Adjudant Richard relève « la spécificité du transit avec ses différentes voies d’acheminement» et « les défis à relever face aux nombreuses problématiques qui surgissent à chaque mission ». Et c’est cela, dit-il, qui lui plaît dans son métier.

 

Après cinq années passées en tant que militaire du rang, au 1er régiment médical de Metz (1er RMED), dans la spécialité santé au sein de laquelle il a obtenu tous les diplômes requis (brancardier, secouriste, auxiliaire sanitaire, conducteur ambulancier), l’Adjudant Richard a passé avec succès les examens nécessaires pour devenir sous-officier. Ensuite, à sa sortie de Saint-Maixent en 2003, il est retourné au 1erRMED mais est passé dans la spécialité du train. Muté en 2007 au 503èmeRT de Souge, il a alors suivi son régiment à Nîmes Garons en 2011 dans le cadre des restructurations. Aujourd’hui, en métropole, l’Adjudant Richard est chef de peloton au sein de l’escadron de ravitaillement du 503èmeRégiment du train (503èmeRT) à Nîmes.

 

En 16 ans de carrière, il a effectué quatre opérations extérieures, deux missions de courte durée, ainsi que de nombreux détachements. Mais c’est au Mali, en 2013, dans le cadre de l’opération Serval, qu’il découvre le milieu aéronautique : il est alors chargé de la mise en place d’un DETIA au sein d’un bataillon logistique. Cette expérience lui a permis de découvrir le fonctionnement de la logistique relative au fret aérien, et c’est donc tout naturellement qu’il s’est intégré au détachement chasse projeté en Jordanie dans lequel 15% des militaires sont issus de l’armée de terre et des services interarmées.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique2.

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 20:30
RAF Strike on ISIL 17 May

 

19 mai 2015 by Defence HQ

 

RAF Tornado GR4s supported Iraqi army operations in the Bayji area, and safely destroyed with a Brimstone missile a car-bomb which the terrorists had positioned ahead of the advancing Iraqi troops.

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 13:45
photo EUTM Mali (archives)

photo EUTM Mali (archives)

 

19.05.2015 BBC Afrique

 

Trois soldats de l'armée malienne ont été tués durant leur sommeil dans une opération attribuée aux rebelles de la Coordination des mouvements de l'Azawad.

 

L'attaque qui a eu lieu à Bambara Maoudé, localité située à 100 km au sud de Tombouctou, est intervenue trois jours après la signature d'un accord de paix par certaines parties en conflit.

 

Modibo Tandina, coordinateur presse pour le nord Mali, considère que le processus de paix n’est pas menacé par ces attaques.

 

Pour lui, il s’agit seulement de « bandits qui veulent des prendre de nouvelles positions pour pouvoir discuter afin que certaines de leurs conditions soient remplies avant de signer l’accord de paix ».

 

Ibrahim Maïga, chercheur à l'Institut d'études de sécurité de Dakar, estime qu'il y a de nouvelles pistes à explorer pour ramener définitivement la paix au Mali.

 

D’après lui « il faut créer un climat de confiance pour amener les parties à continuer à discuter » et il faut aussi « relancer l’économie dans ces régions pour apporter un meilleur niveau de vie à ces populations longtemps éprouvées ».

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 10:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

18/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 14 mai, en fin de matinée, un convoi de deux pick-up a été intercepté au sud de la passe de Salvador. A l’issue d’un violent accrochage, les forces françaises et nigériennes ont mis hors de combat six individus lourdement armés.

 

Depuis le 9 mai 2015, la force Barkhane est engagée, aux côtés des forces nigériennes, dans une opération de contrôle de zone dans la région de la passe de Salvador située à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Manama. L'opération "Kounama 3", centrée sur une importante zone de transit entre la Libye et le nord du Sahel, visait à déceler les éventuelles infiltrations afin d’interdire la liberté de mouvement aux groupes armés terroristes.

 

Entamée par le largage d’une centaine d’hommes du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) dans la nuit du 9 au 10 mai 2015, cette opération privilégiait une nouvelle fois la surprise, avant que les forces déployées au sol ne soient rejointes par une colonne de véhicules français et nigériens partis de Madama. C’est le deuxième saut opérationnel ainsi effectué par le groupement est de la force Barkhane sur la passe de Salvador, après l’opération conduite dans la nuit du 7 avril 2015.

 

Au total, 200 militaires ont été engagés dans cette opération de contrôle de zone : 150 soldats de la forces Barkhane (parachutistes du 2e REP et du 1er régiment de hussards parachutistes) et 50 soldats des forces armées nigériennes (FAN).

 

Le 14 mai, au sud de la passe de Salvador, un convoi de deux pick-up a été observé progressant à vive allure en direction d’un point de contrôle tenu par les éléments de la force Barkhane. A l’approche du check-point, les occupants des deux pick-up ont tenté de forcer le passage, répondant aux sommations par une ouverture brutale du feu. Au cours de ce combat, trois occupants du convoi ont été tué ; trois autres faits prisonniers ont été remis aux forces armées nigériennes.

 

La fouille des véhicule a permis la saisie de 1,5 tonne de drogue, d’armes de guerre (fusils mitrailleurs de type PKM et Kalachnikov), ainsi que de moyens de communication.

 

L’opération  Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 10:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

18/05/2015 Armée de l'air

 

Dans le fuseau Est de l’opération Barkhane, le 7 mai 215, le détachement air de Niamey a reçu un troisième drone Reaper.

 

Ce troisième drone a été déclaré opérationnel après un vol d’essai de 40 minutes réalisé avec succès le 12 mai 2015.

 

L’armée de l’air dispose donc maintenant de deux Harfang et de trois Reaper pour mener ses opérations dans la bande sahélo-saharienne.

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 07:30
Les djihadistes en Irak et en Syrie de 2013 à aujourd’hui, comment ils ont hissé le drapeau noir

 

18 mai 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Alors que les forces de la coalition minimisent les gains du groupe armé État islamique (EI) qui, inversement, les exagèrent pour mieux servir sa propagande, et au moment où les djihadistes viennent de remporter à Ramadi une victoire symbolique importante pour eux et, inversement, le gouvernement irakien vient d’y subir une défaite lourde de conséquences, il n’est pas sans intérêt de se rappeler comment tout ça a commencé, un 9 avril 2013.

 

Voici donc un rappel de quelques dates-clés dans la progression des groupes djihadistes, dont, bien sûr, l’organisation État islamique (EI) qui contrôle de larges pans de territoires en Syrie et en Irak et dont l’empire, ou plutôt le califat, s’étend maintenant jusqu’aux portes de Bagdad.

 

Le 9 avril 2013: CREATION DE L’EIIL

Le chef d’Al-Qaïda en Irak, Abou Bakr al-Baghdadi, annonce une fusion de son groupe, l’État islamique en Irak (ISI), avec le Front Al-Nosra, qui combat le régime en Syrie, pour former l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL).

Mais Al-Nosra prête allégeance au chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, et décline le parrainage de Baghdadi. L’EIIL sera désavoué par Al-Qaïda début 2014.

 

Le 14 javier 2014: RAQA AUX MAINS DES DJIHADISTES

L’EIIL conquiert la ville de Raqa, dans le nord de la Syrie, après de féroces combats contre des rebelles rivaux. Raqa, premier chef-lieu de province à échapper totalement au contrôle du régime, devient alors son fief.

 

Le 9 juin 2014: L’EIIL S’EMPARE DE MOSSOUL, 2E VILLE D’IRAK

L’EIIL lance une offensive fulgurante en Irak, s’emparant dès le lendemain de Mossoul (nord), 2e ville d’Irak, puis de vastes territoires aux confins du Kurdistan irakien autonome, chassant des dizaines de milliers de membres des minorités chrétienne et yazidie (kurdophone et non musulmane).

Dès janvier, l’EIIL allié à des tribus sunnites hostiles au gouvernement avait pris le contrôle de Fallouja et de quartiers de Ramadi (Al-Anbar, ouest).

 

Le 29 juin 2014: PROCLAMATION D’UN CALIFAT

L’EIIL proclame l’établissement d’un « califat » dirigé par Baghdadi, qui prend le nom de Calife Ibrahim, sur les territoires conquis en Irak et en Syrie et change le nom du groupe en « État islamique » (EI). L’annonce est toutefois rejetée par la majorité des courants islamistes en Syrie, mais le groupe, qui s’apparente à une secte en pleine croissance, peut compter sur des milliers de croyants fanatisés.

 

Le 8 août 2014: FRAPPES AMERICAINES EN IRAK

En Irak, les États-Unis lancent des frappes contre des positions djihadistes, s’impliquant directement pour la première fois depuis le retrait de leurs troupes fin 2011.

 

Le 19 août 2014: EXÉCUTION D’OTAGES PAR L’EI

L’EI met en ligne les images de la décapitation d’un journaliste américain, enlevé en Syrie en 2012, en représailles aux frappes aériennes américaines en Irak.

Depuis, l’EI a revendiqué l’exécution de plusieurs autres otages. Le groupe est accusé de semer la terreur dans ses bastions, où il mène des arrestations, des décapitations et des lapidations.

 

Le 23 sept 2014: PREMIERS RAIDS DE LA COALITION EN SYRIE

Les États-Unis aidés de leurs alliés arabes mènent les premiers raids aériens contre les djihadistes en Syrie.

 

Le 7 octobre 2014: LE CANADA SE JOINT À LA COALITION

Par un vote de 157 pour et 134 contre que les députés canadiens optent pour des frappes aériennes et le déploiement d’un avion CC-150 Polaris, deux avions CP-140 Aurora, un avion de transport CC-130 Hercules et six avions de chasse CF-18, et ce, pour une durée minimale de six mois, renouvelable.

 

Le 26 jan 2015: L’EI CHASSÉ DE KOBANE

L’EI est chassé de Kobané, ville frontalière de la Turquie, après plus de quatre mois de violents combats menés par les forces kurdes avec le soutien prépondérant des frappes de la coalition.

Cet échec intervient le jour même où un responsable militaire en Irak annonce que la province de Diyala (est) est libérée du groupe extrémiste.

 

Le 7 mars 2015: LE SERGENT ANDREW DOIRON: PREMIÈRE VICTIME CANADIENNE

Le sergent Andrew Doiron des Forces armées canadiennes est tué en Irak dans un incident de tir ami quand des membres des Forces d’opérations spéciales sont pris pour cible par erreur par les forces de sécurité kurdes à la suite de leur retour à un poste d’observation derrière les lignes de front.

 

Le 30 mars 2015: EXTENSION DES FRAPPES CANADIENNES À LA SYRIE

Par un vote de 142 pour et 129 contre, les députés de la Chambre des communes à Ottawa ont votent pour prolonger d’un an la mission militaire canadienne contre le groupe armé État islamique et l’étendre de l’Irak à la Syrie.

 

– MARS-AVRIL 2015: CHUTE IDLEB ET JISR AL-CHOUGHOUR

Le 28 mars, l’Armée de la Conquête, coalition composée de groupes islamistes, comme Ahrar al-Cham, et djihadistes, tel que le Front al-Nosra, s’emparent de la ville d’Idleb (nord-ouest), 2e capitale provinciale à échapper au contrôle du régime en Syrie.

Le 25 avril, la coalition s’empare de Jisr al-Choughour (province d’Idleb).

L’EI et le Front Al-Nosra partagent la même idéologie djihadiste mais sont rivaux sur la plupart des fronts en Syrie, même si les deux groupes collaborent dans certains endroits.

 

Le 17 mai 2015: L’EI VICTORIEUX A RAMADI, REPOUSSÉ A PALMYRE

En Irak, l’EI affirme avoir pris le contrôle total de Ramadi, capitale de la province d’Al-Anbar. Le Premier ministre irakien, Haider al-Abadi, ordonne à ses troupes de « tenir leurs positions » face aux jihadistes. Les combats ont fait environ 500 morts en deux jours.

En revanche, en Syrie, les djihadistes de l’EI sont repoussés par les forces syriennes à la périphérie de la ville antique de Palmyre. La bataille de Palmyre, notamment dans ses environs, a fait plus de 310 morts en quatre jours.

 

Et le reste de l’histoire est en train de s’écrire alors que les haut-gradés des États-Unis qui mènent la coalition contre le groupe extrémiste, comme le chef d’État-major interarmées Martin Dempsey ou le brigadier-général Thomas Weidley, commandant sur le théâtre d’opération en Irak et en Syrie, ne cachent pas que la victoire contre l’EI n’est pas pour demain et peut-être pas pour après-demain non plus. Et c’est sans compter les autres groupes djihadistes.

De plus, il semble qu’on parle plus des combattants de l’État islamique aujourd’hui qu’on a jamais parlé jadis les talibans, même au cœur de la guerre en Afghanistan, ce qui n’est sans doute pas pour déplaire au groupe ultra-radical qui se nourrit de la publicité qu’on lui fait, qui l’aide puissamment à recruter des combattants.

Vraisemblablement, le drapeau noir des djihadistes, qu’il soit brandi par le groupe l’État islamique ou une autre organisation radicale et violente, va continuer à flotter encore longtemps sur les terres musulmanes. Peut-être qu’il serait temps de songer à transporter la guerre sur le front idéologique, comme ont su si bien le faire avant nous les groupes extrémistes.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 19:45
Barkhane : Point de situation au 13 mai 2015

 

13/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Dans le fuseau Ouest, la force Barkhane a maintenu un contact régulier avec les forces armées partenaires et les populations locales au travers de nombreuses patrouilles, et de projets d’aide au développement.

 

Le 5 mai, le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tessalit a inauguré la mise en place d’une pompe à eau dans le village d’Amachache. Le DLAO de Tombouctou a quant à lui effectué plusieurs patrouilles et réunions pour recenser, avec les organisations internationales et non gouvernementales stationnées sur place, les projets d’aide au développement prioritaires. Ces actions contribuent au renforcement des liens entre les militaires français et la population dans leur zone d’opérations.

 

Dans le fuseau Est, le 7 mai 215, le détachement air de Niamey a reçu un troisième drone Reaper. Il a été déclaré opérationnel après un vol d’essai de 40 min réalisé avec succès le 12 mai.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 19:30
Chammal : point de situation au 13 mai 2015

 

13/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le 7 mai, la force Chammal a poursuivi quotidiennement ses vols de reconnaissance armés et de renseignement, contribuant au recueil d’informations sur le groupe terroriste Daech, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région. Ainsi, cette semaine, la force Chammal a procédé à 18 sorties aériennes vers l’Irak, dont 4 ont abouti à des frappes d’opportunités, neutralisant 8 objectifs.

 

En parallèle, à terre, les actions de formation au profit des militaires de l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS) et de la 6ème division d’infanterie irakienne se poursuivent.

 

Le 12 mai 2015, le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, a franchi le canal de Suez dans le sens Sud-Nord. Son arrivée en mer Méditerranée marque son entrée dans la dernière phase du déploiement Arromanches, démarré le 13 janvier dernier. Son retour à Toulon est prévu d’ici la fin du mois.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 17:45
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

13/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de l’opération Barkhane, le lieutenant-colonel Marcel est chef du soutien opérationnel (CSO) du détachement air (DETAIR) de Niamey. Ancien navigateur sur Mirage IV et réserviste depuis quelques années, il apporte son expérience acquise dans le civil, avec une approche différente dans les missions qui lui sont confiées.

 

Entré à l’école des pupilles de l’air en 1976, le lieutenant-colonel Marcel est devenu sergent navigateur trois ans plus tard, avant d’intégrer l’école militaire de l’air pour accéder au corps des officiers. Sa « première carrière », comme il aime à l’appeler, qui s’est faite sur avion Mirage IV, lui a permis de participer à de nombreuses opérations et missions, aussi variées qu’enrichissantes. Parmi les plus marquantes, le colonel cite son passage dans le domaine de la formation en qualité d’instructeur, mais aussi la première mission opérationnelle du Mirage IV au-dessus d’un théâtre d’opération extérieure. Une « seconde carrière » l’a amené à Ramstein en Allemagne, où il assume la fonction d’officier de liaison au centre d’opération, avant de rejoindre la base de Metz comme CSO, puis la direction de la protection et de la sécurité de la défense en 2002. A son départ de l’armée d’active en 2008, il est devenu responsable de la sécurité d’un grand centre commercial à la frontière luxembourgeoise.

 

Par la suite, la réserve opérationnelle s’est imposée à lui comme une suite logique : « en tant que militaire, il m’a paru normal de me porter volontaire pour assurer les fonctions dans mon domaine de compétences n’importe où, n’importe quand ». Sans jamais avoir perdu le contact avec le monde opérationnel de l’aéronautique, il est ainsi venu renforcer les rangs de la base aérienne de Mont de Marsan pour, de façon ponctuelle, prendre tour à tour les fonctions de CSO, chef des opérations, directeur des vols, ou encore chef du champ de tir de Captieux, avant de rejoindre le Niger en mars 2015.

 

A Niamey, sous l’autorité du commandant du DETAIR, le chef des services opérationnels est principalement chargé d’assurer, en liaison avec le chef du soutien technique aéronautique (CSTA), le chef du soutien médical, ainsi que les commandants des unités navigantes, le suivi de la gestion de la plateforme aéronautique, pour assurer la mise en œuvre des aéronefs. « Ce poste me permet de voir tous les jours le résultat de notre travail. En effet, partir en opération extérieure (OPEX) a toujours été la finalité de notre métier de militaire, et cela l’est encore aujourd’hui pour moi. Je ne ressens pas de différence entre la mission de réserviste et celle d’active, je me considère avant tout militaire, prêt à renforcer les forces armées en effectuant la mission qui m’est confiée. J’espère cependant apporter un éclairage nouveau à travers ma double expérience dans les mondes militaire et civil. Cette dernière me permet en effet de prendre du recul et de me remettre en permanence en question, ce qui fait la force de notre métier selon moi. »

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:30
Terrorisme: Kerry veut de meilleurs accords de sécurité entre les pays du Golfe et les Occidentaux

 

13 mai 2015  Romandie.com (AFP)

 

Antalya (Turquie) - Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a réclamé mercredi de meilleurs accords de sécurité entre les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), les Etats-Unis et les Occidentaux pour combattre le terrorisme, à quelques heures d'un sommet avec le CCG à Washington.

 

Je pense que tous les Etats membres (de l'Otan) sont très conscients que définir un meilleur accord de sécurité entre le CCG, d'autres pays amis et les Etats-Unis sera essentiel pour les aider à repousser le terrorisme, a indiqué M. Kerry avant une réunion des chefs de la diplomatie de l'Otan à Antalya (sud-ouest de la Turquie).

 

Ce genre d'accord de sécurité peut aussi aider à combattre certaines activités qui se déroulent dans la région et qui sont perturbantes pour tous ces pays, a ajouté M. Kerry, faisant allusion à la rébellion des Houthis au Yémen qui a déclenché une campagne de frappes meurtrières d'une coalition de pays arabes emmenée par l'Arabie saoudite.

 

Barack Obama doit accueillir mercredi à la Maison Blanche les dirigeants du Golfe avec un message visant à rassurer: les Etats-Unis, engagés dans des négociations avec l'Iran sur son programme nucléaire, restent vigilants face aux activités déstabilisatrices de Téhéran.

 

En l'absence - remarquée - du roi Salmane d'Arabie saoudite, qui a décliné l'invitation à la dernière minute, le président américain devait s'entretenir dans le Bureau ovale avec le prince héritier Mohammed ben Nayef, ainsi qu'avec le fils du roi et ministre de la Défense, le prince Mohammed ben Salmane.

 

Ce sommet débute quelques heures après l'entrée en vigueur au Yémen d'une trêve humanitaire, mardi soir.

 

Washington et les États du Golfe doivent mettre au point un nouvel ensemble de mesures de sécurité au Proche-Orient. Mais l'exécutif américain est resté évasif sur le type de résultats auxquels il espère aboutir à l'issue de ces deux journées.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:20
Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Jeh Johnson (Homeland Security)

Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Jeh Johnson (Homeland Security)

 

10 mai 2015 par 45eNord.ca (AFP)

 

Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Jeh Johnson, a estimé dimanche que la maîtrise des réseaux sociaux par les djihadistes du groupe État islamique (EI) accentuait les risques d’attentats sur le territoire américain.

 

« Nous sommes entrés dans une nouvelle phase de la menace terroriste globale, avec la possibilité que ce qu’on appelle un loup solitaire frappe à tout moment », a expliqué Jeh Johnson sur la chaîne ABC.

 

« Nous nous trouvons vraiment dans un nouvel environnement à cause de l’utilisation par l’EI des réseaux sociaux et d’Internet, qui leur permet d’atteindre les gens sur notre territoire », a-t-il dit.

 

« À cause d’internet, il est possible que nous n’ayons aucun avertissement ou peu d’avertissement avant qu’un acteur indépendant ne tente de frapper. C’est pourquoi les forces de l’ordre au niveau local doivent être plus vigilantes que jamais », a ajouté le ministre.

 

Aux États-Unis, les forces de police dépendent des autorités locales (Etats, villes, comtés…) mais l’État fédéral a un rôle de coordination et d’information, notamment via le FBI et le département de la Sécurité intérieure.

 

Vendredi le directeur du FBI, James Comey, et Jeh Johnson se sont ainsi adressés à des milliers de responsables policiers locaux par vidéoconférence pour évoquer ces questions.

 

Jeh Johnson a aussi insisté sur la nécessaire implication des communautés locales pour lutter contre la propagande jihadiste.

 

« Cela doit venir de l’intérieur de la communauté. Cela doit venir des leaders islamiques, qui, franchement, peuvent mieux trouver les mots que l’Etat fédéral », a dit Jeh Johnson.

 

Les États-Unis ont renforcé vendredi d’un cran la sécurité de leurs bases militaires par précaution, face à une éventuelle menace djihadiste.

 

Jeudi, James Comey a reconnu que les autorités s’inquiétaient des incitations de l’EI via internet à agresser « des militaires en uniforme et des agents des forces de l’ordre ».

 

Il y a « des centaines, peut-être des milliers » de personnes aux États-Unis qui ont reçu des messages de recrutement de la part des jihadistes, s’inquiétait-il.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:56
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

12/05/2015 Economie et technologie

 

Le centre interarmées de défense NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) a organisé son 1er forum «100 ans de la défense NRBC» dans les locaux des écoles militaires de Saumur. Du 5 au 7 mai 2015, les débats animés tournaient autour des questions de l’évolution du NRBC depuis un 1 siècle, l’histoire et les prospectives, etc.

 

Ce forum s’est déroulé sous la présidence du général Klotz, adjoint au sous-chef plans programmes de l’Etat-major des armées , en partenariat avec le groupement d’intérêt économique NBC.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 16:46
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

12/05/2015 Sources : EMA

 

Le 7 mai 2015, l’armée de l’air a reçu un troisième drone de type Reaper. Il a été directement projeté à Niamey, au Niger, auprès de la force Barkhane.

 

Ce Reaper vient compléter le dispositif déjà en place composé de 2 drones Harfang et de 2 drones Reaper, mis en œuvre par l’escadron de drones 1/33 Belfort de Cognac. Depuis leur arrivée sur le théâtre, les drones Reaper ont effectué plus de 4 000 heures de vol.

 

Ce dernier appareil devrait être opérationnel dans les jours à venir.

 

Les drones MQ-9 Reaper MALE - Moyenne altitude, longue endurance - sont arrivés sur le théâtre sahélo-saharien en décembre 2013. Indispensables sur un théâtre aussi vaste que l’Europe, les drones Reaper démontrent leur utilité et leur performance dans la réalisation de toutes les opérations et missions d'appui renseignement aux opérations de la force. Complémentaire aux autres moyens aériens, il permet notamment d’assurer, durant des périodes pouvant aller jusqu’à près de 24h, une présence aérienne permanente.

 

Alternant opérations planifiées et d’opportunité, les drones sont présents à chaque phase des opérations pour appuyer les actions des forces terrestres et aériennes. Les précieux renseignements qu’ils fournissent permettent aux unités d’appréhender l’environnement sur lequel ils vont évoluer ainsi que les menaces auxquelles ils devront faire face.

 

Plus d’informations sur le site de l’état-major des armées.

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photo Armée de l'Air

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

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05/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 28 avril 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane, s’est tenue la cérémonie de clôture du détachement d’instruction opérationnelle maintenance et logistique (DIO LOG) au camp Kosseï, à N'Djaména, en présence du général Seid Mahama, chef d'état-major de l'état-major général des armées tchadiennes, du colonel de Mesmay, attaché de défense français au Tchad, et du colonel Dumortier, commandant du Groupement de soutien opérationnel (GSO) de l’emprise française.

 

Ce sont une quarantaine d’officiers et de sous-officiers tchadiens qui ont bénéficié, du 31 mars au 30 avril 2015, de nombreuses séances d’instruction sur la maintenance, le soutien pétrolier, le soutien de l'homme, l’organisation du ravitaillement, le soutien munitions et le transport. Menée par le détachement logistique (DETLOG) du fuseau Est de l’opération Barkhane, cette formation consistait à faire partager les savoir-faire français en matière de logistique. Elle a également été l’occasion de nombreux échanges entre Français et Tchadiens sur les différentes procédures de leurs armées respectives. L'implication de toutes les parties prenantes a permis d'obtenir d'excellents résultats et a renforcé les liens qui unissent les deux forces armées.

 

Basé à N'Djaména, le DETLOG du GSO est commandé par le chef d'escadron Hugues du 121erégiment du train (RT). Armé par le 121e RT, le 8e régiment du matériel et un grand nombre d'autres unités logistiques, il a pour mission d'assurer le soutien logistique de toutes les unités qui se trouvent dans le fuseau Est de l'opération Barkhane.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

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11/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 27 au 30 avril 2015, le Groupement tactique désert ouest (GTD-O) de la force Barkhane a mené une opération bipartite, en appui des Forces armées maliennes (FAMa), au Sud de Gao, dans la région d’Ansongo-Ménaka.

 

Au cours de cette opération, le GTD-O a mené différentes actions conjointement avec ses homologues maliens. L’objectif consistait à contrôler la zone, interdire toute présence terroriste dans la zone, mais aussi à rassurer la population. Il s’agissait également de marquer et d’appuyer la présence de la force Barkhane et des forces partenaires, notamment à travers des rencontres avec la population et les chefs coutumiers des différents villages traversés.

 

Ainsi, la section malienne et l’ensemble du détachement de liaison et d’appui opérationnel 3, situé à Ansongo, ont effectué un contrôle de zone permettant de renseigner sur la situation sécuritaire de l’axe Ansongo-Amalaoulaou, jusqu’à la frontière du Niger.

 

D’autre part, au-delà de cette action, ces quatre jours ont permis de mettre en place des actions d’Aide médicale à la population (AMP) locale. Une équipe médicale, composée de deux médecins, deux infirmiers et deux auxiliaires sanitaires, a ainsi mis à profit ses compétences et savoir-faire au service de la population locale, qui ne peut bénéficier quotidiennement d’un accès aux soins. Les FAMa, appuyés par les militaires de la force Barkhane, ont également sécurisé les villages de Tin-Ahama et de Fafa, afin de permettre à la population de bénéficier de ces consultations. Près d’une centaine de personnes ont été auscultées durant ces deux phases d’AMP.

 

Barkhane mène quotidiennement des missions avec les FAMa, que ce soit dans le cadre de patrouilles, ou d’opérations de plus grande envergure comme celle de l’opération Gamounan menée en mars 2015, ou encore Ariège, au mois de mai 2015.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 12:45
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07/05/2015 Céline Limousin  - DICoD

 

Jeudi 7 mai 2015, Opération Serval, notes de guerre – Mali 2013 sort en librairie. Son auteur, le général Bernard Barrera, commandait les 4 000 hommes de la composante terrestre de la brigade Serval venue libérer le Mali de la menace terroriste. Durant les cent premiers jours de cette opération, il a tenu un journal de guerre, dans lequel il décrit les combats sans merci, les embuscades, les enfants-soldats… Rencontre.

 

Dans votre livre Opération Serval, notes de guerre*, vous racontez les 100 jours de libération du Mali sous la forme d’un carnet de notes. Pour quelles raisons ?

J’ai voulu écrire cette histoire sous la forme d’un carnet de bord qui collait à la réalité pour expliquer ce qu’il s’est passé sur le terrain. Tous les jours, pendant mes quatre mois d’opération, j’ai tenu à écrire brièvement les événements importants et des histoires d’hommes. Quand l’idée d’écrire ce livre a germé, je me suis dit que la meilleure solution était de l’écrire au présent, en simplifiant les explications pour rendre cette opération accessible à tous et faire découvrir au lecteur le quotidien des soldats, leurs doutes, leurs difficultés, leurs joies, pour expliquer aussi ce que ressent un chef militaire, comment il vit avec ses hommes, comment il raisonne (sans trahir de secret évidemment). Je l’ai écrit pour témoigner, rendre hommage à mes soldats et faire découvrir une extraordinaire aventure humaine et opérationnelle vécue ensemble, loin de notre pays.

 

Pouvez-vous nous parler de l’opération Serval ?

L’opération Serval a eu lieu en Afrique, au Mali. Elle a été déclenchée en janvier 2013, lorsque les terroristes sont partis du Nord Mali pour foncer vers Bamako. Ils ont été arrêtés, dans un premier temps, par l’armée de l’Air et les forces spéciales à partir du 11 janvier. Très rapidement, les forces terrestres, arrivées de France et des bases africaines, ont protégé Bamako et ont pris l’offensive pour libérer le pays, la boucle du Niger d’abord (Tombouctou, Gao), puis les confins du Nord (Tessalit, Aghelok, Kidal) et de l’Est (Ménaka) jusqu’aux frontières algériennes et nigériennes. Après les premières libérations, nous avons connu une période de recherche de l’ennemi début février, l’heure des harcèlements par roquettes et des premiers kamikazes, l’heure du « brouillard de la guerre » dans un pays grand comme deux fois la France. Nous les avons finalement trouvés dans leurs sanctuaires éloignés, surchauffés et bien préparés pour des combats défensifs, dans le massif minéral de l’Adrar des Ifoghas au Nord, dans les grands oueds d’épineux à l’Est de Gao et autour de Tombouctou. Il s’en est suivi deux mois de combats, de février à début avril, sur trois zones éloignées chacunes de plus de 500 km.

 

le général Bernard Barrera - photo MinDefFrle général Bernard Barrera - photo MinDefFr

le général Bernard Barrera - photo MinDefFr

 

Serval est-elle l’opération la plus importante depuis la guerre d’Algérie ?

Cette opération est intervenue alors que nos armées terminaient le repli d’Afghanistan. Serval a été une opération nationale, déclenchée en quelques jours à peine, une « entrée en premier » aussi appelée « ouverture de théâtre » mettant en œuvre toutes les capacités interarmées et interarmes pour libérer un pays, détruire l’ennemi et permettre le retour à un processus démocratique. L’action des forces terrestres que je commandais a été menée en liaison étroite et permanente avec les forces aériennes, les unités maliennes disponibles, la force d’intervention tchadienne et les contingents africains qui rejoignaient le Mali au fil des semaines. Dans les états-majors, Serval est considérée comme l’opération la plus importante depuis l’Algérie en termes d’effectifs et de capacités engagées.

 

Comment s’est déclenchée l’opération Serval ?

Début janvier, je commandais la 3e brigade à Clermont-Ferrand, une des 8 brigades interarmes de l’armée de Terre. Composée de 5 000 hommes, elle était d’alerte Guépard pour une durée de six mois. Guépard est un dispositif français unique qui consiste à projeter sur un très court préavis jusqu’à plusieurs milliers d’hommes pour contrer une menace majeure. À ce titre, ma brigade a été projetée pour devenir la composante terrestre de l’opération Serval, avec son poste de commandement (PC), ses bataillons et les nombreux compléments de l’armée de Terre. L’opération était commandée depuis Bamako par le général Grégoire de Saint-Quentin et la composante Air par le général Jean-Jacques Borel depuis son PC de Lyon Mont-Verdun.

 

De quels moyens disposiez-vous ?

Au plus fort de l’engagement en février, je disposais d’environ 4 000 hommes, de deux PC de brigade, de cinq bataillons, de plusieurs centaines de véhicules blindés, des camions, des pièces d’artillerie, d’une trentaine d’hélicoptères. Cet ensemble aéroterrestre était appuyé en permanence par des chasseurs bombardiers, des drones de l’armée de l’Air, des patrouilleurs de la Marine nationale. Je travaillais également en liaison avec les forces spéciales, et quotidiennement avec nos amis africains, principalement les forces maliennes qui ont libéré le pays avec nous, et les forces tchadiennes durement engagées dans le Nord du Mali. Articulée autour de la Brigade Monsabert (la 3ebrigade légère blindée), la brigade Serval était en fait un concentré d’armée de Terre, comprenant en plus de son PC et de ses Africains le PC allégé de la 11e brigade parachutiste, de son 2e régiment étranger de parachutistes (REP) renforcé de rapaces du 1e régiment de chasseurs parachutistes (RCP) et d’autres  paras, mais aussi d’unités colos et légionnaires des 6e et 9e brigades, des pilotes d’hélicoptères et des combattants des brigades spécialisées, du renseignement, de la logistique, des transmissions, sans parler des soutiens extérieurs et indispensables : services de santé, des essences, d’infrastructure, du commissariat pour ne citer qu’eux. À l’exception des chars Leclerc, pratiquement toutes les capacités de nos forces terrestres étaient représentées et utilisées, tous unis sans guerre de clochers. Dans l’adversité, celle de l’ennemi, de la chaleur, des conditions de vie difficiles, nous étions terriblement soudés, décidés et fiers de mener cette campagne exceptionnelle.

 

Un fait vous a-t-il particulièrement marqué ?

La libération de Tombouctou est un des faits marquants de cette campagne, car elle s’est traduite par une explosion de joie. Enfant, j’avais lu les aventures de René Caillé jusqu’à Tombouctou. Je m’étais promis d’y aller un jour, mais jamais je n’aurais imaginé libérer cette ville à la tête d’une brigade après un raid de 1 000 km. Jamais, je n’aurais pensé y entrer de nuit entouré de commandos parachutistes pour découvrir la maison de l’explorateur, applaudis par des femmes et des enfants terriblement reconnaissants. Ces petites histoires, que j’ai vécues pendant 4 mois avec mes hommes, méritaient d’être racontées, d’être connues du grand public. Des histoires heureuses, des histoires malheureuses aussi comme la perte de nos camarades, la découverte des enfants-soldats, des combats très durs pour libérer le pays, mais aussi des histoires plus anciennes qui permettent de bien comprendre notre Armée et ses hommes à travers les opérations qu’elles mènent depuis un siècle.

 

Que retiendrez-vous de cette opération ?

Nous avons une armée qui sait se battre, des hommes courageux et généreux, des chefs qui commandent, des unités unies derrière leurs colonels, leurs capitaines, aguerries par les dernières opérations, notamment en Afghanistan. Nos matériels sont vieillissants, mais certains récents nous ont permis de faire la différence (VBCI, Caesar, Tigre, réseaux numérisés), malgré une logistique tendue à l’extrême. Cette campagne n’avait rien à voir avec la Guerre Froide de mes premières années d’officier en Allemagne. Notre armée s’est sans cesse adaptée pour battre « ceux d’en face », des blindés du pacte de Varsovie aux Djihadistes du Sahel, et pourtant nos valeurs sont les mêmes. Pour ma part, cette opération a été l’occasion de restituer 30 ans d’études, de commandement, d’expériences et de convictions sur le combat interarmées et interarmes. Elle a renforcé ma certitude dans la primauté de l’approche capacitaire dénuée de tout dogmatisme et de tout corporatisme, l’importance du feu, de la manœuvre, de la surprise et de l’imagination. Elle m’a confirmé la puissance des forces morales, le rôle des chefs, la cohésion, lorsque loin de tout, il faut poursuivre les attaques et les assauts malgré les pertes humaines.

Je retiendrai la joie des Maliens libérés, le courage des Tchadiens, la fraternité d’armes avec nos camarades africains, la capacité d’adaptation et le professionnalisme de nos unités et de nos PC tactiques, les appuis (Artillerie, Génie) qui écrasent l’ennemi et qui sauvent la vie des fantassins, la précision de nos « anges gardiens » les pilotes de l’armée de l’Air et de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), le dévouement de nos tringlots, maintenanciers, transmetteurs, l’esprit de corps, l’esprit de famille de nos régiments, la dignité des familles face à la mort. Comme mes capitaines, je retiendrai tout cela et surtout cette lueur de Victoire qui brillait au fond des yeux de leurs hommes fatigués, déshydratés mais vainqueurs, la Victoire, symbole des Africains depuis la libération de 1944, symbole de la brigade Serval et de nos forces armées.

 

*Opération Serval, notes de guerre – Mali 2013, Editions du Seuil, préface du général Henri Bentégeat, ancien chef d’État-Major des armées, 448 pages

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:46
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08/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 5 et 6 mai 2015, le CEMA était présent au Mali.

 

 Il a tout d’abord rencontré le président malien, M. Ibrahim Boubacar Keïta, avec lequel il a échangé sur la situation sécuritaire dans le pays, avant de l’assurer de la détermination des armées françaises à poursuivre leur combat contre les groupes armés terroristes aux côtés des partenaires du « G5 Sahel ».

 

Le général d’armée Pierre de Villiers s’est ensuite rendu à Gao, puis à Tessalit où il a retrouvé les militaires de la force Barkhane engagés au cœur des opérations. Il a pu mesurer le courage et la détermination de ceux qui participent une véritable « défense de l’avant » contre la menace terroriste.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:45
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07/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la conduite de deux opérations bipartites et simultanées au Mali, du 27 au 30 avril 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane. Elles visaient toutes deux à entraver les flux logistiques terroristes.

 

La première a été menée sur l’axe Ansongo-Menaka, pour effectuer un contrôle de zone jusqu’à la frontière nigérienne. Simultanément, une mission de reconnaissance a été conduite sur les rives du lac Faguibine, dans la région de Tombouctou. Ces deux opérations, menées conjointement avec les forces armées maliennes (FAMa), ont permis d’affirmer la présence des forces de sécurité maliennes sur leur territoire dans un contexte marqué par des tensions intérieures. Du reste, un seul point logistique terroriste a été découvert dans la région Nord de Tombouctou au cours de ces reconnaissances.

 

Les 5 et 6 mai 2015, le CEMA était présent au Mali. Il a tout d’abord rencontré le président malien, M. Ibrahim Boubacar Keïta, avec lequel il a échangé sur la situation sécuritaire dans le pays, lui rappelant la détermination des armées françaises à poursuivre le combat contre les groupes armés terroristes aux côtés des partenaires du G5 Sahel et des forces multinationales. Le général d’armée Pierre de Villiers s’est ensuite rendu à Gao et à Tessalit où il a retrouvé les militaires engagés au cœur des opérations. Il a pu mesurer le courage et la détermination des militaires engagés sur l’avant dans la lutte contre le terrorisme.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:30
photo EMA / Armée de l'Air

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07/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Chammal du 7 mai 2015

 

Cette semaine, la force Chammal a procédé à 20 sorties aériennes, dont 6 ont abouti à des frappes d’opportunité dans les régions de Baïji, Fallujah, Sinjar et Ramadi. Ces frappes ont permis la destruction de positions de tirs, de matériels logistiques, d’un bâtiment et de plusieurs groupes de combattants du groupe terroriste Daech.

 

En parallèle, à terre, les actions de formation au profit de 300 stagiaires ICTS se poursuivent. De plus, de nouvelles formations dispensées par la 3e brigade légère blindée ont débuté en avril au profit de la 6e division d’infanterie irakienne. Celles-ci sont orientées sur les besoins identifiés et exprimés par cette division irakienne, à savoir dans le domaine du secourisme de combat, de la lutte contre les engins explosifs improvisés, et de la mécanique sur matériel roulant.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale.

photo EMA / Armée de l'Air

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 10:30
Rafale survolant le théâtre irakien en opération Chammal - photo Marine Nationale

Rafale survolant le théâtre irakien en opération Chammal - photo Marine Nationale

 

07/05/2015 Sources : Marine nationale

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014 à la demande du gouvernement irakien et dans le cadre de la coalition internationale, l’opération Chammal, a conduit la France à assurer un soutien aux forces de sécurité irakiennes contre le groupe terroriste Daech. Ainsi, le groupe aéronaval (GAN), déployé en mission Arromanches depuis le 13 janvier 2015, a participé du 23 février au 18 avril à l’opération Chammal depuis le Golfe arabo-persique. Pendant huit semaines, les aéronefs du GAé ont participé, à partir du porte-avions Charles de Gaulle, aux opérations aériennes au-dessus du territoire irakien aux côtés des aéronefs de l’armée de l’Air. Intégré dans une coalition internationale, le GAé a utilisé au mieux les capacités de ses avions pour mener efficacement  10 à 15 sorties opérationnelles quotidiennes. Mettant à profit son entrainement, le GAé s’est immédiatement adapté aux spécificités du théâtre Irakien.

 

Le Groupe aérien embarqué

Structuré en trois flottilles (11F sur Rafale Marine, 17F sur Super Étendard modernisé et 4F sur Hawkeye), d’un détachement de la flottille d’hélicoptère (35F) et un centre d’expertise, le groupe aérien embarqué est constitué de 450 marins. Chaque jour, les techniciens, pilotes et soutiens du GAé ont mis en œuvre les Rafale Marine, Super Etendard modernisés et le Hawkeyeafin de remplir les missions confiées.

La flottille 11F a mis en œuvre 12 Rafale Marine (RFM), avion de dernière génération qui a une nouvelle fois montré tout son potentiel. Doyenne des flottilles de chasse (93 ans), la Furieuse est équipée du RFM depuis 2011. L’Irak est donc son premier engagement majeur avec cet appareil. Omni-rôles, les chasseurs ont rempli plusieurs missions : surveillance des zones d’intérêt grâce aux capteurs du RFM, frappes d’opportunité au sol (Close Air Support) en soutien des troupes Irakiennes ou Peshmerga, frappes  planifiées (« deliberate ») (, reconnaissance et cartographie de l’adversaire (prise de photos d’objectif notamment grâce au POD reco), ainsi que nounou mission (ravitaillement d’un avion de chasse par un autre au départ de la mission). Avec la liaison de données L16 offrant une excellente compréhension de l’environnement tactique, ses armements permettant des frappes air/sol de précision (guidage laser ou GPS), le Rafale a permis à ses pilotes de remplir efficacement leurs différentes missions, notamment l’appui aérien, surveillant, identifiant et frappant si nécessaire.

Dernière flottille équipée de Super Étendard modernisés, la  Glorieuse17F a également assuré de nombreuses missions de combat. Le doyen des avions de combat français n’a pas failli à sa réputation et a contribué aux efforts de la force française et de la coalition en conduisant quotidiennement les multiples missions d’appui des forces de sécurité en Irak grâce à un armement parfaitement adapté au conflit. Equipés  de pods ATLIS et Damoclès, de bombes GBU 49 guidées GPS utilisables par tous les temps, et de bombes GBU 58, les pilotesont mené des missions à des distances inédites du Charles de Gaulle aux commandes d’un aéronef exigeant et performant qui combine une cellule ancienne et une modernisation à la pointe de son système d’armes. Après avoir soufflé ses quarante bougies, le SEM a assuré ses missions air/sol avec une efficacité toujours renouvelée.

Le GAé a également mis en œuvre le Hawkeyede la flottille 4F, les « yeux de l’Irak ». Non armé, sa vocation est de veiller et de coordonner l’action des moyens aériens. Plate-forme aéroportée dotée d’un radar, de liaison de données radios et satellite, le Hawkeye (ou E2C) s’est distingué dans sa mission AB3C (Airborn Command, Control and Communication). Quotidiennement, il a contrôlé en moyenne une cinquantaine d’avions de chasse et d’avions ravitailleur de toutes nationalités. Grâce aux systèmes de communication variés de l’E2C, les tacticiens aéronautiques faisaient le lien entre les patrouilles et les états-majors afin de reporter en temps réel la situation aérienne sur le théâtre, permettant ainsi de réduire le délai des prises de décision.

Assurer les missions au-dessus du territoire irakien aux cotés des aéronefs de la coalition, tel était le véritable challenge de cette opération. Un rendez-vous que n’ont pas manqué les marins du GAé qui ont assuré avec un grand professionnalisme les missions ordonnées dès leur arrivée sur la zone.

 

Nécessité de s’adapter au théâtre

Les chasseurs Rafale et SEM ont dû s’adapter au terrain irakien qui s’est montré particulier par bien des aspects. Les avions ont opéré à de grandes distances du porte-avions durant des vols éprouvants de 5 à 7 heures, de jour comme de nuit, prouvant leur grande autonomie et augmentant à la fois les contraintes pour les pilotes et le nombre de ravitaillements en vol. Ces ravitaillements, phase délicate (notamment en raison de conditions météorologiques parfois très difficiles avec des turbulences fortes) mais indispensable à mission, se sont effectués sur des tankers français et internationaux de la coalition (canadien, italien, américain,...). « L’interopérabilité lors de cette phase opérationnelle a été très forte », explique le commandant de la flottille 17F. « Les échanges permanents avec les membres de la coalition et leurs états-majors au niveau tactique, ont été un facteur déterminant dans le succès des sorties aériennes du GAé ». Cette coopération internationale était renforcée à bord du Charles de Gaulle par la présence de deux officiers de liaison de l’US Navy et un officier de l’armée de Terre affecté au Centex GAé (Centre d’expertise du GAé) afin d’affiner la connaissance des pilotes sur les opérations terrestres avant chaque vol.

 

Un gain d’expérience et un succès opérationnel

 « Le théâtre irakien ne ressemble en rien à ce que j’ai pu vivre en Afghanistan ou en Libye. Chammal a été pour le GAé un énorme gain d’expérience en terme d’opérations aériennes », confie un pilote expérimenté, « mais également en terme de gestion du potentiel aéronautique. Nos techniciens nous ont permis d’avoir une disponibilité des avions exceptionnelle sans laquelle nous n’aurions pas pu mener les opérations à un tel niveau d’efficacité ».

Les aéronefs des trois flottilles 11F, 17F et 4Font effectué, dans le cadre de l’opération Chammal, au-dessus du territoire hostile, et engagé l’ennemi à de nombreuses reprises. Comme le rappelle le commandant du GAé, le capitaine de vaisseau Jean, « les marins du ciel peuvent être fiers du travail accompli main dans la main avec tous les marins du GAN. La mission a été éprouvante, le défi de taille, mais à chaque étape, le remarquable professionnalisme de chacun a permis de voir tous les avions accomplir leur mission avec succès». Mais au-delà, «l’expérience acquise en Irak vient s’ajouter à l’héritage des opérations en Afghanistan et Libye; cela est précieux pour les jeunes générations».

Le Hawkeye ou E2C, apponte sur le porte-avions - photo Marine Nationale

Le Hawkeye ou E2C, apponte sur le porte-avions - photo Marine Nationale

Catapultage d’un SEM qui part pour une mission au-dessus de l’Irak. - photo Marine Nationale

Catapultage d’un SEM qui part pour une mission au-dessus de l’Irak. - photo Marine Nationale

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 16:30
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie

 

04/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la matinée du 25 avril 2015, dans le cadre de l’opération Chammal, 111 tonnes de fret militaire ont été chargées à bord du MN Tangara, sur le port militaire d’Aqaba, en Jordanie.

 

En amont de l’opération, des camions avaient été chargés sur la base aérienne accueillant le détachement chasse français, sous la direction du personnel du Centre de Coordination Interarmées des Transports, Transits et mouvements (CCITTM) œuvrant sur le théâtre d’opération, puis acheminés vers Aqaba. Rassemblé en convoi et escorté  par un détachement prévôtal ainsi que par la police militaire jordanienne, dans le cadre d’un accord de coopération entre la France et la Jordanie, l’ensemble des camions avait parcouru des centaines de kilomètres à travers le désert pour rejoindre le port d’Aqaba.

 

Après avoir accosté sur le quai de la base navale jordanienne, l’équipage a ballasté le Tangara, relevant ainsi l’arrière du navire, afin de rendre la rampe latérale accessible. Dès lors, grâce à la collaboration des militaires du CCITTM de l’opération Chammal, de l’officier responsable de l’affrété (un aviateur inséré au 519 e  Groupe de Transit Maritime de Toulon) et de l’équipage du navire, l’opération de chargement a pu être effectuée. Elle a nécessité des moyens externalisés de la base navale jordanienne et la grue de bord.

 

Le Tangara, navire de la marine marchande, a été affrété par le Ministère de la Défense via le Centre du Soutien aux Opérations et des Acheminements (CSOA). Sur sa route, il a fait escale dans les ports de Beyrouth, Aqaba, Djibouti, Abu Dhabi, Mayotte et la Réunion. Cet arrêt à Aqaba a eu lieu sur le trajet retour vers la France. Ce mouvement logistique est indispensable pour réinsérer dans la chaîne logistique des matériels dont la régénération technique est essentielle pour la poursuite des opérations.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale.

Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
Chammal : chargement de fret militaire à Aqaba en provenance du détachement chasse déployé en Jordanie
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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 06:45
Deux islamistes armés tués en Algérie

 

03 mai 2015 Romandie.com (AFP)

 

Alger - Deux islamistes armés ont été tués par l'armée à Ain Defla, à une centaine de kilomètres à l'ouest d'Alger, et Bouira, 100 km à l'est d'Alger, a annoncé dimanche le ministère de la Défense.

 

Un détachement de l'ANP (Armée nationale populaire) a abattu un terroriste ce matin du 3 mai 2015, au niveau de la localité de Sidi Khlifa (préfecture de Ain Defla), affirme le ministère dans un communiqué publié sur son site internet.

 

L'opération a permis de saisir un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et trois chargeurs de munitions, selon le communiqué.

 

Cette opération fait suite à une autre déclenchée samedi par l'armée dans la même localité, et qui avait permis d'éliminer un terroriste et de récupérer un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et deux chargeurs de munitions.

 

L'armée, citée par l'agence APS, a annoncé dimanche soir avoir tué un second islamiste armé à Bouira, à l'est d'Alger, dans une autre opération.

 

Les violences impliquant des islamistes armés, qui ont ensanglanté l'Algérie durant la guerre civile des années 1990, ont considérablement baissé mais des groupes restent actifs notamment dans le centre-est du pays, où ils s'en prennent généralement aux forces de sécurité.

 

Depuis le début de l'année, l'armée a tué 31 islamistes armés en incluant ceux de dimanche.

 

Plus de 100 islamistes armés ont été tués durant l'année 2014, selon l'armée.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:45
photo EMA / Armée de Terre

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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire autour de Gao reste particulièrement tendue. Les groupes armés terroristes, réduits par l’action des forces internationales, cherchent à mener des actions d’éclat à l’encontre de la population pour marquer les esprits et poursuivre leur politique de terreur. 

 

Du 15 au 27 avril 2015, une opération tripartite de reconnaissance de la frontière nigéro-tchadienne a été menée au Sud-Est de Madama, au Niger. L’objectif était d’affirmer la présence des forces armées nigériennes et tchadiennes à leur frontière commune, de dissuader toute action terroriste dans la zone, ainsi que de favoriser le travail conjoint des forces armées régionales.

 

Cette opération aura été marquée par l’excellence des relations et la qualité du travail collaboratif des représentants de chaque nation. Pour cette opération, la force Barkhane était impliquée à hauteur de 100 militaires, alors que les forces partenaires (Niger et Tchad) étaient majoritaires avec plus de 200 soldats engagés.  Sur le terrain, les unités mixtes déployées ont contrôlé 50 véhicules légers et 700 personnes, démontrant ainsi l’intensité du trafic routier entre le Niger et le Tchad. Au bilan, 38 fûts d’essence ont été détruits,  une centaine de munitions et un pick-up saisis.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:30
photo EMA / Armée de l'Air

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30/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a procédé à 22 sorties aériennes dont 7 ont abouti à des frappes d’opportunité dans les régions de Baïji, Ramadi et Sinjar/Mossoul. 13 objectifs ont été neutralisés.

 

Actuellement, l’avancée des forces de Daech est contenue en Irak, mais ces dernières conservent une liberté d’action. Elles restent capables de mener des actions de combat violentes contre les forces de sécurités intérieures. L’opération Chammal a pour vocation d’apporter un appui aérien, dans le cadre de la reconquête du territoire iraquien, et plus précisément en ce moment dans les régions de Baïji et Ramadi. Ces opérations sont complexes et s’inscrivent dans le temps long.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

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