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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 10:45
Combats entre rébellion et armée malienne, deux militaires et un enfant tués dans une attaque

 

29 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bamako - Des combats ont opposé mercredi rebelles et armée malienne, pour la première fois depuis 2014, quelques heures après une attaque surprise tuant deux militaires et un enfant, également imputée à la rébellion par l'ONU et le gouvernement.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé à une cessation immédiate des hostilités, se disant dans un communiqué profondément préoccupé par les graves violations du cessez-le-feu qui ont eu lieu au Mali ces derniers jours, à un moment critique dans le processus de paix.

 

Selon M. Ban, qui mentionne la prise lundi par des groupes pro-Bamako de positions rebelles, mercredi des éléments de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, rébellion à dominante touareg, NDLR) ont attaqué des baraquements de la Garde nationale à Goundam (région de Tombouctou) tuant deux gardes nationaux et un enfant.

 

La veille, le chef de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) Mongi Hamdi avait déclaré le processus de paix en danger après la reprise des hostilités entre les groupes progouvernementaux et la rébellion, qui a fini par annoncer son intention de parapher l'accord d'Alger, près de deux mois après le camp gouvernemental.

 

Dans un communiqué, le ministère malien de la Défense a affirmé que le MNLA, le HCHUA et leurs alliés terroristes, après avoir assassiné ce matin le chef peloton de Goundam, son adjoint et une innocente fillette, viennent de s'attaquer cet après-midi, à visage découvert, aux forces du Mali régulièrement stationnées à Léré (centre), près de la frontière mauritanienne.

 

La CMA avait prévenu mardi soir qu'il ne lui restait d'autre choix que celui d'user de son droit à l'exercice de la légitime défense pour protéger les populations civiles, ses hommes et ses positions après la prise lundi de ses positions à Ménaka (nord-est), près de la frontière nigérienne.

 

Elle incriminait des éléments de l'armée malienne et de ses milices des accusations rejetées par le gouvernement qui a assuré lundi soir avoir appris avec une grande surprise et une forte préoccupation les affrontements à Ménaka.

 

- 'Ni vainqueur ni vaincu' -

 

A Léré, un colonel de l'armée malienne joint par l'AFP a fait état d'une attaque lancée depuis 16H00 (locales et GMT) par les groupes de rebelles touareg armés, précisant que les assaillants étaient arrivés à bord de véhicules par l'ouest de la ville, du côté de la frontière.

 

Un élu local interrogé par l'AFP au téléphone a confirmé les affrontements. Nous sommes sous les balles. Tout le monde est caché à la maison. Les rebelles tirent, l'armée malienne aussi, a-t-il affirmé dans l'après-midi.

 

Les combats avaient cessé dans la soirée, une source de sécurité étrangère indiquant qu'il n'y avait ni vainqueur ni vaincu, les rebelles contrôlant le sud-est de la ville et les militaires maliens plusieurs de leurs positions à Léré.

 

Dans la matinée, deux membres de la garde nationale, ainsi qu'un enfant, ont été tués plus au nord-est, à Goundam, par des assaillants non identifiés lors d'une attaque surprise vers 05H00 (locales et GMT) contre le camp de cette composante de l'armée, selon une source militaire malienne dans la région.

 

Les assaillants seraient venus de l'Est. Il étaient en voiture. Ils ont également enlevé un véhicule dans le camp des gardes, a souligné une source de sécurité au sein de la Minusma.

 

M. Hamdi avait adjuré mardi les protagonistes de ne pas dilapider les fruits de mois de négociations intenses, soulignant avoir rencontré dimanche à Nouakchott les représentants de la rébellion qui ont confirmé leur intention de parapher l'accord d'Alger, avalisé le 1er mars par Bamako et ses alliés.

 

Le nord du Mali est tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.

 

Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, et toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore au contrôle de Bamako.

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 10:30
Forte explosion dans l'est de la Syrie: 25 morts au sein de Daesh

 

30 avril 2015 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Quelque 25 membres du groupe Etat islamique ont été tués par une puissante déflagration survenue dans une usine d'explosifs de la province de Deir Ezzor (est de la Syrie), a indiqué mercredi soir l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

 

L'OSDH a indiqué ne pas connaître pour l'instant la cause de l'explosion, accidentelle ou provoquée par un missile.

 

Une forte explosion a eu lieu ce soir dans une usine d'explosifs de l'EI dans la ville de Al-Mayadine dans la province de Deir Ezzor. Plusieurs autres explosions ont suivi et secoué toute la ville. Vingt-cinq combattants de l'EI sont morts, une vingtaine d'autres ont été blessés, a poursuivi l'Observatoire.

 

L'EI contrôle depuis l'été dernier la quasi- totalité de la province de Deir Ezzor fontaliere avec l'Irak, à l'exception d'une partie de la ville de Deir Ezzor elle-même, ainsi que d'autres petites zones moins stratégiques.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:59
photo ECPAD - Armée de Terre - Marine Nationale - Armée de l'Air

photo ECPAD - Armée de Terre - Marine Nationale - Armée de l'Air


29.04.2015 45eNord.ca (AFP)
 

Face au risque terroriste, l’armée va recevoir près de 4 milliards d’euros supplémentaires sur 4 ans et 7.000 militaires contribueront en permanence à la sécurité nationale, « un effort considérable » dans un contexte financier difficile, selon François Hollande.

 

« La France fait face à de lourdes menaces aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre territoire », a affirmé mercredi le chef de l’Etat après un Conseil de défense qui visait à tirer les leçons des attentats des 7, 8 et 9 janvier (17 morts).

L’opération Sentinelle de patrouilles militaires engagée depuis le début de l’année avec 10.000 hommes sera « pérennisée » avec « 7.000 militaires » affectés à cette mission « de manière durable », a-t-il ajouté.

Le budget de la Défense (31,4 milliards d’euros en 2015) de la France, l’une des premières puissances militaires en Europe avec la Grande-Bretagne, va bénéficier de « 3,8 milliards (d’euros) supplémentaires » entre 2016 et 2019. « C’est un effort important, c’est même un effort considérable », a-t-il estimé.

Dans l’opposition, des députés UMP ont déploré la faiblesse de l’effort. L’augmentation du budget, « cela fait moins d’un milliard par an. Or ce qui manque à nos armées risque de se chiffrer à beaucoup plus », a jugé sur iTELE Arnaud Danjean, député européen. « De la poudre aux yeux » et ces décisions « ne renforcent en rien nos moyens », a renchéri Philippe Meunier.

Pour Florian Philippot, vice-président du Front national, aucune annonce n’est « à la hauteur de la situation ».

Ces décisions ont été prises « avec la volonté de porter la croissance et l’emploi au plus haut niveau possible. J’ai fait ce choix parce que c’est celui de la France, de sa protection, de sa sécurité. Les Français s’ils veulent avoir confiance dans l’avenir doivent se sentir partout en sécurité, protégés », a fait valoir François Hollande.

L’augmentation des crédits militaires bénéficiera aux personnels et aux équipements dont l’armée a besoin pour s’adapter à la lutte antiterroriste. François Hollande a évoqué la nécessité d’accorder plus de moyens à la cyberdéfense, à l’aéronautique et au renseignement.

Tenant compte des décisions prises ce mercredi, l' »actualisation » de la Loi de programmation militaire 2014-2019, votée en 2013, fera l’objet d’un projet de loi soumis au gouvernement le 20 mai avant d’être transmis au Parlement, a-t-il aussi indiqué.

Ces décisions vont entraîner l’annulation de plus de la moitié des réductions d’effectifs dans les armées prévues par la Loi de programmation militaire 2014-2019.

 

18.500 postes préservés

Ainsi, 18.500 postes seront préservés sur les 34.000 menacés de suppression, a précisé la présidence.

En début d’année, le président avait déjà annoncé le gel de 7.500 suppressions d’emplois prévues en 2015.

Pour concrétiser ses nouvelles décisions, le ministère de la Défense compte faire passer le réservoir de forces terrestres pouvant être déployées sur le terrain de 66.000 militaires aujourd’hui à 77.000.

« Aujourd’hui, on est au-delà du contrat opérationnel tant à l’extérieur qu’à l’intérieur et il faut qu’on reprenne de la marge », note-t-on à la Défense. « On en est à rogner les permissions, voire les phases de réentraînement avant de repartir en opérations ».

En extérieur, 9.000 hommes sont actuellement mobilisés au Sahel, en Centrafrique et dans le Golfe. Depuis les attaques de janvier, 10.000 militaires protègent en France des sites sensibles pour un coût estimé à un million d’euros par jour.

L’armée (Air, Terre et Marine) compte quelque 215.000 personnels militaires et civils.

François Hollande a enfin tiré un trait sur la querelle entre les ministères de la Défense et des Finances sur un trou budgétaire de 2,2 milliards d’euros dans le budget de la Défense 2015.

A l’origine, ce dernier misait sur des recettes exceptionnelles de 2,2 milliards d’euros liés à la cession de fréquences hertziennes de la TNT à des opérateurs privés. Au vu du retard pris dans ce domaine, l’option est abandonnée.

« En 2015, les crédits du ministère de la Défense de 31,4 milliards d’euros sont sanctuarisés et ce seront des crédits budgétaires sans aucun appel à des ressources extérieures », a-t-il dit.

Le projet de « sociétés de projet », des instruments juridiques pour acheter des matériels militaires (avions de transport Airbus A400M, frégates multimissions) avant de les louer à l’armée, est ainsi abandonné. Proposée par la Défense, cette solution était vivement combattue par les Finances.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 16:45
Algerian army kills five militants

 

29 April 2015 defenceWeb (Reuters)

 

Algeria's army killed five militants on Tuesday in the region of Tizi Ouzou east of Algiers, the Defence Ministry said.

 

The militants were ambushed in Akerrou village some 100 km (60 miles) to the east of the capital, the ministry said in a statement. Weapons and ammunitions were seized in the operation.

 

The ministry gave no further details but the region is home to Islamic State's local branch known as Jund Al Khilafa, whose leader Abdelmalek Gouri was killed there in December.

 

Algeria, recovering from more than a decade of violence in the 1990s, is a key U.S. ally in its fight against militants in the Sahel.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 13:55
L'armée française ne peut plus répondre aux exigences de Bercy et François Hollande a dû intervenir. (photo Elysée)

L'armée française ne peut plus répondre aux exigences de Bercy et François Hollande a dû intervenir. (photo Elysée)

 

29/04/2015 latribune.fr

 

Le président de la République a annoncé que le budget du ministère de la Défense sera sanctuarisé en 2015 via des crédits budgétaires. Il a précisé que les crédits de la Défense pour 2015 seraient pérennisés à 31,4 milliards d'euros et 7.000 militaires seront affectés en permanence à la sécurité nationale.

 

Face à la menace terroriste, la France doit pouvoir compter sur son armée. C'est le sens de l'annonce de François Hollande, qui a déclaré mercredi 29 avril que 3,8 milliards d'euros supplémentaires seraient affectés à la Défense d'ici à 2019, dans le cadre d'une loi de programmation actualisée présentée en Conseil des ministre le 20 mai.

Il a précisé que les crédits de la Défense pour 2015 seraient pérennisés à 31,4 milliards d'euros.

"En 2015, les crédits du ministère de la Défense de 31,4 milliards d'euros sont sanctuarisés et ce seront des crédits budgétaires, sans aucun appel à des ressources extérieures", a affirmé le président de la République à l'issue d'un conseil de Défense à l'Elysée.

 

Maintien de 7.000 militaires

Le président de la République a par ailleurs annoncé la pérennisation de l'opération antiterroriste intérieure désormais baptisée Sentinelle, avec le maintien de la mobilisation de 7.000 militaires contre 10.000 jusqu'à présent.

Le gouvernement français va ainsi préserver 18.500 postes sur les 34.000 qui devaient être supprimés d'ici 2019 au sein des forces armées. La Défense faisait valoir lundi que les 18.500 postes dont elle demandait la sauvegarde devaient permettre "d'être en permanence en capacité de déployer sur le territoire national 7.000 soldats" dans le cadre de l'opération Sentinelle.

La suppression de 34.000 postes était prévue dans le cadre de la loi de programmation militaire - l'armée étant le premier service appelé à compenser les hausses d'effectifs dans l'Education nationale et la police-justice.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 11:56
photo ECPAD

photo ECPAD

 

29-04-2015 Par Challenges.fr

 

Face à la menace terroriste, François Hollande a annoncé mercredi une rallonge budgétaire de 3,8 milliards d'euros pour la Défense, où seront préservés plus de la moitié des 34.000 postes qui devaient être supprimés.


 

A l'issue d'un Conseil de Défense, réunissant mercredi 29 avril les principaux responsables politiques et militaires, le président François Hollande a détaillé devant la presse ses décisions pour accroître les moyens des Armées et pérenniser le dispositif mobilisé dans l'urgence des attaques djihadistes de janvier. Voici les points clés de sa déclaration.

 

  • 3,8 milliards d'euros supplémentaires d'ici 2019

"Pour les autres années, les quatre années qui sont celles de la programmation actualisée, la loi de programmation actualisée (ndlr: elle porte sur 2014-2019) sera présentée au Conseil des ministres du 20 mai. Elle prévoira de dégager 3,8 milliards de crédits supplémentaires sur ces quatre années", a annoncé le chef de l'Etat à l'Elysée.

 

  • Poursuite de l'opération Sentinelle

"J'ai décidé ce matin que cette opération, qui prendra le nom d'opération Sentinelle, serait pérennisée ce qui conduira à mettre dans les effectifs prévus 7.000 militaires de manière durable", a déclaré le chef de l'Etat.

 

  • Des crédits pérennisés à 31,4 milliards d'euros

"En 2015, les crédits du ministère de la Défense de 31,4 milliards d'euros sont sanctuarisés et ce seront des crédits budgétaires, sans aucun appel à des ressources extérieures", a affirmé le président de la République. "Cela veut dire que le ministère de la Défense est sûr de pouvoir disposer de ces crédits dans l'année 2015".

Le président a ainsi écarté le recours à des "sociétés de projet" qui auraient acquis des matériels militaires (avions de transport Airbus A400M, frégates multimissions) pour ensuite les louer à l'armée.

 

  • 18.500 postes préservés sur les 34.000 suppressions prévues 

Sur les 34.000 suppressions de postes initialement prévues par la loi de programmation militaire, 18.500 devraient être évitées.

A l'issue de cette réunion, François Hollande a aussi annoncé le maintien "durable" de la mobilisation de 7.000 militaires sur le territoire national contre les menaces d'attentat.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 11:50
Frans Timmermans - photo EU Commission

Frans Timmermans - photo EU Commission

 

28 avril 2015 45eNord.ca (AFP)

 

La radicalisation de jeunes musulmans et les menaces de nouveaux attentats dans l’UE imposent de renforcer la sécurité, mais il n’est pas question de réduire les libertés civiles ni de créer un FBI européen, a affirmé à l’AFP le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans.

 

La stratégie pour la sécurité intérieure proposée par l’exécutif bruxellois prévoit la création d’un centre européen du contre-terrorisme au sein d’Europol pour donner aux Etats « un cadre de coopération », a-t-il expliqué, après les attentats de Bruxelles, Paris et Copenhague.

 

« Il n’est pas question de proposer un +Patriot act+ ni un FBI européen. On ne change pas le droit, ni les traités, ni les compétences », a-t-il assuré. « Pour les Etats, la sécurité est le noyau dur de la souveraineté nationale. Ouvrir un débat sur les compétences serait stérile ». « L’objectif de la stratégie proposée par la Commission est de lever les barrières pour une meilleure coopération », a-t-il insisté.

 

Une des demandes formulées par la France est le renforcement des contrôles aux frontières extérieures de l’espace de libre circulation Schengen, qui réunit 22 des 28 Etats membres.

 

Les membres de Schengen réclament également un fichier européen des données des passagers des compagnies aériennes similaire à celui exigé par les Etats Unis. Le projet PNR est bloqué au Parlement européen, qui réclame des garanties sur la protection des données.

 

L’objectif de ces deux mesures est d’obtenir des informations sur les départs des ressortissants européens soupçonnées de vouloir rejoindre les mouvements djihadistes en Syrie et en Irak, et informer les Etats de leur retour.

 

Les contrôles systématiques des citoyens européens sont interdits par le code des frontières de Schengen. « La France a demandé d’envisager un amendement à cette législation. Ce n’est pas à exclure. Mais pas à l’heure actuelle. Pour le moment, nous devons améliorer ce qui existe », a insisté M. Timmermans.

 

« Il est évident que les Etats ont des informations par leurs services de renseignements, mais ils ne les partagent pas, à cause du manque de confiance qui règne entre eux », a déploré l’ancien ministre néerlandais des Affaires étrangères. « Les services de renseignements pratiquent le donnant-donnant. Et ils se posent toujours la question: puis-je avoir confiance? ».

 

« Le centre européen de renseignement vise à créer un espace de coopération entre les services » au sein d’Europol, a-t-il expliqué. Le Royaume-Uni, comme l’Irlande, Chypre, Malte, la Roumanie et la Bulgarie ne sont pas membres de Schengen, mais Londres ne s’oppose pas à cette coopération, selon lui.

 

Frans Timmermans s’est refusé à donner un calendrier. La feuille de route pour renforcer la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la cybercriminalité est soumise aux Etats et au Parlement. « Nous devons faire mieux, mais je ne suis pas naïf. Cela ne va pas se faire demain », a-t-il reconnu.

 

La tentation est grande dans les Etats de prendre des mesures nationales. La France est en passe de se doter d’une loi sur le renseignement, critiquée notamment par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), inquiète d’une dérive vers une « surveillance généralisée et indifférenciée ». Le gouvernement français récuse cette accusation.

 

Ne souhaitant pas commenter cette législation, M. Timmermans a rappelé que « la Commission protège les droits fondamentaux et assurera cette protection ». « Nous comprenons la nécessité d’augmenter la sécurité en France, mais nous devons vérifier que les mesures sont proportionnelles à la menace pour la sécurité », a-t-il ajouté.

 

« Le choix est entre les mains des Etats. Soit on a un système unique pour tous, soit on a 28 systèmes différents. Pour assurer une meilleur protection, il vaut mieux avoir un système unique européen », a-t-il soutenu. « Nous essayons d’aider les Etats à mieux coopérer. Mais si on peut mener le cheval à l’eau, on ne peut pas le forcer à boire ».

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 10:55
Conseil de défense (archives) - photo Elysée

Conseil de défense (archives) - photo Elysée

 

29.04.2015 par valeursactuelles.com

 

Réorganisation. Avec la menace terroriste qui plane sur la France, François Hollande a annoncé ce mercredi une augmentation du budget de la Défense, qui n’était initialement pas prévue.

 

18.500 postes sauvés

Depuis les attentats meurtriers de janvier, les hommes du plan Vigipirate sont plus mobilisés que jamais (10.000 hommes et 7.000 dans la durée). Alors que le budget de la Défense prévoyait une suppression de 34.500 postes, le président François Hollande a annoncé ce mercredi, à l'issue du Conseil de Défense, sauver 18.500 emplois, ce qui devrait coûter quelques centaines de millions d’euros par an, pour un budget total de la Défense de près de 31 milliards d’euros

 

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 09:45
 [Documentaire] Serval, une brigade au combat


29 avr. 2015 Ministère de la Défense

 

Pendant 52mn, une plongée au cœur de l'opération Serval au Mali.
Près de 5 000 hommes, des centaines de véhicules blindés, des dizaines d'avions de combat et de transport, d'hélicoptères d'attaque et de manœuvre se lancent à la reconquête du territoire malien pour détruire les groupes armés terroristes. Début 2013, la brigade Serval a mené durant quatre mois un combat intense.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 08:55
Face au défi terroriste, l'Armée de Terre se réorganise

 

29/04/2015 Par Alain Barluet, Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - Pour faire face aux multiples engagements extérieurs et intérieurs et à l'évolution des menaces, l'armée de Terre française a revu notamment tout son modèle opérationnel.

 

«On ne peut plus se satisfaire d'une armée qui adapte sans cesse ses structures à une réalité changeante. Il faut un modèle d'armée qui permette, en lui-même, de suivre l'évolution accélérée des opérations», estime le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Jean-Pierre Bosser. D'où une structure en huit «piliers», comme autant de métiers qui peuvent être engagés, à la demande, selon les besoins opérationnels. Parmi les «piliers» incontournables, les Forces spéciales (FS). Elles seront renforcées par des groupes d'appui dotés de compétences spécifiques (unités cynophiles, déminage, lutte antinucléaire, bactériologique et chimique), leur permettant d'intervenir, y compris sur le territoire national, en cas, par exemple, de prises d'otages de masse. La chaîne de commandement est simplifiée, en trois niveaux (conception, mise en œuvre, exécution). Au total, le «modèle» devrait prévaloir durant les vingt années à venir.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 11:45
 Sautez sur la Passe de salvador au Niger, avec les légionnaires parachutistes du 2e REP

 

18 avr. 2015  Ministère de la Défense

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 10:59
photo ECPAD

photo ECPAD

 

27 avril 2015 Par Anne-Sophie Bellaiche – Udsine Nouvelle

 

Aujourd’hui les employeurs civils sont tenus de libérer leurs salariés membres de la Réserve Militaire 5 jours par an. Face aux enjeux d’effectifs cruciaux que pose désormais la surveillance du territoire national, le ministère de la Défense envisage de doubler cette période minimum pour monter à 10 jours par an.

 

 

Pour faire face aux obligations accrues en matière de défense, tant dans les opérations extérieures que sur le territoire national, de grandes discussions sont en cours entre Bercy et le ministère de la Défense. La question des crédits est clé et toutes les options sont sur la table car les militaires doivent  gérer un vrai sujet de ressources humaines en particulier pour maintenir le programme Sentinelle qui consiste à surveiller les sites sensibles en France (médias, édifices religieux, etc…).

Au-delà des arbitrages sur les crédits budgétaires et le niveau de réduction des effectifs propre à l’armée, le gouvernement a le projet de mobiliser plus largement les réservistes. Les employeurs civils qui ont l’obligation de libérer leurs salariés membres de la Réserve Militaire au moins 5 jours par an pourrait désormais les libérer un minimum de 10 jours.

 

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 10:55
L'armée française ne peut plus répondre aux exigences de Bercy, Hollande intervient

L'armée française a engagé près de 10.000 soldats sur des OPEX, et 10.000 dans l' OPINT Sentinelle. (photo ECPAD - Armée de Terre - Marine Nationale - Armée de l'Air)

 

27/04/2015 latribune.fr

 

Alors que Bercy exige de nouvelles économies, l'armée française tire la sonnette d'alarme. D'après elle, ses différentes missions, sur les théâtres extérieurs ou intérieurs sont menacés par les réductions d'effectifs et la baisse des investissements. Le président de la République doit rendre ses arbitrages mercredi.

 

Alors que la France a multiplié les opérations impliquant ses forces armées, il est demandé à celles-ci de nouveaux efforts budgétaires. Cette fois, le ministère de la Défense a choisi l'affrontement avec Bercy. François Hollande reprend donc le dossier en main et va rendre des arbitrages mercredi.

Le gouvernement est coincé entre ses initiatives de sécurité prises au lendemain des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Casher en janvier dernier, et sa loi de programmation militaire (LPM) engagée fin 2013 et qui prévoit la baisse des effectifs de l'armée française de près de 34.000 personnes.

 

Opération Sentinelle

Sauf que, outre les opérations extérieures qui mobilisent près de 10.000 soldats sur différents théâtres (Centrafrique, Mali...), l'armée française a engagé près de 10.000 soldats dans le programme Sentinelle. Ce programme qui a pour vocation de surveiller et défendre les différents lieux de culte et les endroits sensibles à travers le pays.

Face à cette réalité, François Hollande avait déjà décidé de sauver autour de 7.000 postes sur les 34.000 prévus par la LPM. Mais, pour l'Etat-major de l'armée, cela ne suffira pas, il faut en sauver encore 11.000 pour assurer toutes ces missions.

L'armée estime également que, compte tenu des opérations extérieures, les troupes risquent de manquer de matériels car celui-ci s'use. L'investissement pour maintenir le niveau d'équipements des troupes est estimé entre 5 et 10 milliards d'euros d'ici à 2019.

 

Faible inflation et baisse du pétrole

Pour Bercy, des économies sont possibles grâce à la baisse des cours du carburant, mais également en vertu d'une inflation ralentie.

Le ministère de l'Economie estime que l'armée peut économiser entre 3 et 4 milliards d'euros sur ces deux leviers. La Défense répond que, même si le prix du carburant a baissé, la consommation a fortement augmenté en raison de la multiplication des opérations extérieures.

François Hollande rendra ses arbitrages mercredi 29 avril.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 10:55
Budget : l'offensive du ministre de la Défense

 

28/04/2015 ladepeche.fr

 

François Hollande doit rendre demain des arbitrages délicats sur les effectifs et le budget de l'armée, très sollicitée sur le sol national depuis les attentats de janvier malgré les baisses d'effectifs en cours.

 

Le chef de l'Etat réunira plusieurs ministres et responsables militaires pour un Conseil de défense censé inscrire dans la durée le rôle de l'armée dans la protection du territoire national, en plus de lourdes opérations extérieures.

 

Depuis les attentats jihadistes de début janvier, l'armée mobilise 10 000 hommes pour protéger des sites sensibles dans l'hexagone, notamment des lieux de culte juifs, pour un coût estimé à un million d'euros par jour.

 

Sur le long terme, il a prévu de fixer à 7 000 hommes la capacité de déploiement de l'armée de Terre pour protéger les sites et la population en France, sans donner de détails sur les moyens pour atteindre cet objectif.

 

Alors que 9 000 hommes sont déployés sur les théâtres d'intervention extérieure (Sahel, Centrafrique, Golfe…), les réductions d'effectifs prévues dans le cadre de l'effort budgétaire national paraissent de plus en plus difficiles à tenir.

 

D'autant plus que la loi de programmation militaire prévoyait des recettes exceptionnelles de 2,2 milliards d'euros liés à la cession de fréquences hertziennes de la TNT à des opérateurs privés.

 

Or cette vente a pris du retard et les 2,2 milliards manquent cruellement. Pour s'en sortir, le ministère de la Défense a proposé de créer des «sociétés de projet», des instruments juridiques qui achèteraient des matériels militaires (Airbus A400M et frégates) pour les louer à l'armée.

 

Mais le ministère des Finances, qui trouve cette solution coûteuse et inutile, ne l'entend pas de cette oreille. François Hollande devra donc trancher.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 10:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

23 avr. 2015 Crédit : État-major des armées / ECPAD

 

Opération Barkhane : Ravitaillement en vol de 3 Rafale par un C-135FR
 

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 10:45
Aérolargage au niveau de la passe de Salvador


22 avr. 2015 Crédit : État-major des armées / ECPAD

 

EMBARQUEZ à bord d'un Hercules pour un aérolargage au profit de militaires parachutés quelques jours avant au niveau de la passe de Salvador

 

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 17:30
photo EMA  / Marine Nationale

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24/04/2015 Sources EMA

 

Le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a quitté le golfe arabo-persique en franchissant le détroit d’Ormuz le 18 avril 2015. Il a ainsi mis un terme à huit semaines de contribution aux opérations aériennes conduites dans le cadre de l’opération Chammal.

 

Débuté le 23 février dernier, l’engagement du GAN dans l’opération Chammal s’achève après huit semaines de contribution aux opérations aériennes de la coalition, aux côté des avions et des pilotes de l’armée de l’Air française qui poursuivent leur mission d’appui aux forces de sécurité irakiennes.

En quittant le golfe arabo-persique, le GAN poursuit sa mission Arromanches 2015. Comme le souligne le contre-amiral Chaperon : « Notre départ de la zone n’est pas une fin mais bien le début d’une nouvelle phase. »

Le GAN se dirige désormais vers Goa, en Inde, afin de conduire avec le groupe aéronaval indien l'édition 2015 de l’exercice Varuna. Pour cette nouvelle phase de la mission Arromanches 2015, le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et le pétrolier-ravitailleur Meuseont été rejoints par la frégate anti sous-marine Jean de Vienne qui est venue relayer le HMS Kent.

 

- 8 semaines d’opérations intensives -

Pendant huit semaines, en parfaite complémentarité avec les avions de l’armée de l’Air française, le groupe aérien embarqué (GAé) a réalisé quotidiennement 10 à 15 sorties de combat depuis le porte-avions Charles de Gaulle, afin de participer à l’appui des forces de sécurité irakiennes engagées au sol contre les terroristes de Daech. Les 12 Rafale , les 9 Super Etendard Modernisé et le Hawkeye du (GAé) ont participé à des missions d’appui aérien, de reconnaissance et de contrôle du trafic aérien au-dessus de la zone de conflit. Dans cette mission de contrôle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul a également tenu une place essentielle.

Au cours de cette période, le groupe aéronaval et ses 2 600 marins ont parcouru 15 000 nautiques. « En apportant un volet aéromaritime à cette lutte et en mettant en avant le pavillon français dans une zone stratégique, nous avons une fois de plus répondu aux besoins militaires de notre pays, et au-delà à ceux d’une coalition internationale » souligne le contre-amiral Chaperon, commandant la Task Force 473.

 

- Un haut niveau d’interopérabilité -

La présence du GAN dans le golfe arabo-persique aura également été l’occasion de confirmer le haut  niveau d’interopérabilité entre la Marine nationale et les marines américaines et britanniques, dans un contexte hautement opérationnel et dans un espace restreint où la navigation commerciale est très dense et les plateformes pétrolières nombreuses. Le GAN a ainsi été engagé au sein de la Task Force aéronavale conduite par le porte-avions américain Carl Vinson et une frégate britannique, le HMS Kent, a assuré aux côtés de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et de plusieurs escorteurs américains, la sécurité du groupe

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 18:45
photo EMA / Armée de Terre

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16/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine, trois opérations ont pris fin dans la bande sahélo-saharienne, mettant en œuvre la gamme totale des moyens des armées et permettant d’entretenir l’incertitude sur les lieux d’intervention de la force et sur sa stratégie d’action contre les groupes armés terroristes.

 

Au nord de Tessalit quinze points stratégiques ont été contrôlés du 8 au 10 avril dans une zone de 5 000 km2, permettant de confirmer l’absence de nouvelles caches sur ces points.

 

Du 4 au 12 avril, dans le Tigharghar, au Nord du Mali, une autre opération a été menée afin de poursuivre la pression exercée sur les groupes armés terroristes, suite aux opérations conduites au mois de mars. Utilisant principalement le vecteur aérien, cette opération a permis la destruction de quatre caches et d’un camp d’entraînement.

 

Enfin du 7 au 13 avril, dans la région des « trois frontières » au Nord du Niger, la force Barkhane a mené une opération de reconnaissance offensive, lancée par une opération aéroportée sur la passe de Salvador. Les 90 parachutistes infiltrés ont été rejoints par une cinquantaine de militaires français ainsi qu’une trentaine de militaires nigériens en provenance de Madama. Plusieurs plots logistiques ont été découverts (25 fûts d’essence vides, nourriture, etc.) et trois individus capturés par les forces armées nigériennes.

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 18:30
photo EMA - Ministère de la Défense

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16/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 51 sorties, dont 12 aboutissant à des frappes, dans les régions de Ramadi, Baiji, et Sinjar. Dix-sept objectifs ont ainsi été neutralisés, incluant des positions de tir, check points, postes de combat, véhicules, bâtiments et combattants du groupe Daech. Deux autres frappes ont aussi été effectives sur des combattants dans la région Karmah. Depuis la mer, le porte-avions Charles de Gaulle a assuré du 12 au 16 avril la permanence aéronavale de la coalition, permettant au porte-avions USS Theodore Roosevelt de prendre, hors du golfe, la relève de l’USS Carl Vinson qui rentre à son port de base.

 

En parallèle, au sol, les activités d’instruction conduites à Bagdad au profit de l’ICTS se poursuivent. Les 300 stagiaires arrivés la semaine dernière continuent leur formation initiale.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 07:55
Attaque contre TV5Monde : le ministère de la Défense dément la publication de documents confidentiels le concernant

 

10/04/2015 - ministère de la Défense

 

Dans la soirée du mercredi 8 avril, la chaîne de télévision TV5Monde a subi une attaque informatique. Les attaquants ont perturbé ses moyens de diffusion et ont pris le contrôle de son site Internet et de ses comptes Facebook et Twitter. Des messages de propagande ont alors été diffusés. Parmi ceux-ci figuraient des menaces proférées contre les militaires français et leur famille. Des documents prétendument confidentiels ont été mis en ligne.

 

Après un examen minutieux de l’ensemble de ces documents par la chaîne de cyberdéfense des armées, les services du ministère de la Défense et ceux du ministère de l’Intérieur, il s’avère qu’aucun de ces documents ne mentionne l’identité de militaires français ni de leur famille. Le ministère de la Défense dément ainsi catégoriquement que les individus s’en étant pris aux moyens de diffusion de TV5Monde aient publié des documents confidentiels le concernant.

 

S’agissant des activités sur les réseaux sociaux et plus généralement sur Internet, le ministère réitère ses appels à la vigilance à l’ensemble de la communauté de Défense. La menace exercée par les groupes terroristes à l’encontre de notre pays et de nos ressortissants demeure en effet à un niveau élevé

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 14:55
Terre information magazine de mars en ligne

 

10/04/2015 Armée de Terre

 

Le 262e numéro du magazine de l’armée de Terre est en ligne. Fidèle à sa ligne éditoriale, la vie et l’activité des unités y sont détaillées.

 

Au programme ce mois-ci : une immersion au cœur des forces françaises en Côte d’Ivoire, le bilan des exercices en Laponie et au Canada, le témoignage d’un militaire déployé dans le cadre de la mission Vigipirate et une multitude d’informations pratiques.

 

Le TIM, première source d’information pour l’armée de Terre.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:45
Barkhane : Point de situation au 9 avril

 

09/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 6 avril, les forces spéciales, avec l’appui de la force Barkhane, ont conduit une opération au Nord-Est du Mali, qui a permis la libération vers 5h00 (heure de Paris) d’un otage néerlandais.

 

Lors de cette intervention, deux terroristes ont été tués lors des combats et deux autres se sont rendus. Cette opération a également permis la récupération d’armes et de matériels. L’otage, libéré et en bonne santé, a alors été évacué puis mis en sécurité sur une base française au Mali, avant d’être pris en charge par l’ambassade néerlandaise.

 

Les forces françaises de l’opération Barkhane, déployées pour appuyer les forces de sécurité des Etats du Sahel et la mission des Nations Unies au Mali, poursuivent la traque des groupes armés terroristes responsables de la déstabilisation de la bande sahélo-saharienne.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 07:30
photo EMA

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09/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 61 sorties, dont 10 aboutissant à des frappes. Celles-ci ont permis la destruction de quinze objectifs, incluant principalement des matériels logistiques, des positions de tirs et une usine de fabrication d’engins explosifs.

 

En parallèle, au sol, les activités d’instruction conduites à Bagdad au profit de l’ICTS se poursuivent. Une cinquantaine de stagiaires ont déjà été formés au cours des quatre dernières semaines lors d’un stage orienté sur le combat urbain dans un environnement de danger IED. Depuis le 4 avril, les instructeurs français ont reçu 300 nouveaux stagiaires pour un stage de formation initiale d’un mois.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion de contrôle aérien E3F, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 16:45
Vers un Etat islamique en Afrique du Nord ?

 

09.04.2015 CLES : Notes d'Analyse Géopolitique

 

Le chaos en Libye menace directement l’Europe

 

Moins de quatre ans après le renversement par l’OTAN du régime de Mouammar Kadhafi, l’heure n’est plus à la désillusion, mais à la franche inquiétude. Instabilité politique et affrontements armés entre factions rivales ont plongé la Libye dans un indescriptible chaos.

La sécurité publique ne cesse de s’y dégrader, et le pays semble plus que jamais au bord de l’implosion, tandis que le ralliement de groupes armés à l’Etat islamique fait craindre le pire, comme le souligne une étude publiée dans la dernière lettre bimensuelle géostratégique La Vigie (28/03/2015).

Déjà fragilisées, les frontières méridionales de l’Europe sont directement menacées. La question n’est plus de savoir s’il va falloir de nouveau intervenir, mais quand, comment, et surtout pour quelle solution politique. Pour ne surtout pas reproduire l’erreur de 2011.

« Toute réflexion quant à l’avenir de la Libye nécessite de revenir sur les événements ayant conduit à la disparition de Kadhafi », prévient dans Le Monde diplomatique Patrick Haimzadeh, diplomate français en poste à Tripoli de 2001 à 2004.

« Huit mois d’un conflit fratricide, doublé de l’implication directe d’une coalition étrangère, ont abouti à l’écroulement du régime. Cette chute, seul objectif politique consensuel des insurgés de l’époque, peut au mieux être qualifiée d’‘issue révolutionnaire’. Mais aucun ordre sociopolitique stable ni à plus forte raison aucun État n’a pu émerger. Cela tient au retour en force des ‘identités primaires’, façonnées et définies par les appartenances locales et les particularismes propres à chaque groupe, ou sous-groupe, ethnique ou tribal ». Comment réunir de nouveau ce qui a ainsi explosé, métastasé ?

 

Un « pays mosaïque » au bord de l’explosion

Pour l’envoyé spécial des Nations unies pour la Libye, Bernardino Leon, l’objectif est d’aboutir à une réconciliation entre les deux principales coalitions politico- militaires: « Aube de la Libye », d’une part, qui tient Tripoli et son parlement, s’inscrivant dans l’héritage de la « Révolution » anti-Kadhafi, et d’autre part le gouvernement réfugié à Tobrouk, reconnu par la communauté internationale et proclamant sa volonté d’éradiquer les « milices extrémistes et terroristes ».

Le général Khalifa Haftar, un ex-officier du régime de Kadhafi entré en dissidence à la fin des années 1980, soutenu par l’Egypte voisine, domine l’appareil militaire du gouvernement de Tobrouk, dont il souhaite faire l’embryon d’une force authentiquement nationale, à même de désarmer les milices et autres gangs qui sévissent dans le pays depuis l’intervention occidentale.

Vue sous cet angle, la situation se bornerait à une querelle de légitimité politique, à la gestion de ce que les Américains nomment le Nation Building. Ce serait oublier, non seulement la dynamique jihadiste à l’œuvre, ainsi que l’ancienneté de l’ancrage islamiste, mais aussi la fragilité intrinsèque de la « nation » libyenne.

Lorsqu’elle accède à l’indépendance en 1951, la Libye regroupe trois grandes régions historiquement et culturellement très hétérogènes. La Cyrénaïque, colonisée par les Grecs dès leVe siècle av. J.-C., qui a longtemps appartenu à l’Egypte hellénistique avant d’être rattachée à l’Empire romain, et regarde naturellement vers Le Caire. La Tripolitaine, anciennement romaine et de nouveau italienne en 1912 puis de 1923 à 1943, dont l’ouest (Zentan et jebel Nefusa) reste dominé par les Berbères.

Le « Grand Sud » enfin, avec notamment le Fezzan, où Touareg et Boutou contestent l’autorité des Arabes de la côte… Les Frères musulmans, établis dans le pays depuis 1935, sont particulièrement influents, en particulier autour de leur fief de Benghazi. Soutenu par Londres, c’est d’ailleurs le chef de la confrérie qui est intronisé à l’indépendance sous le nom d’Idriss 1er.

Parvenu au pouvoir à l’issue d’un coup d’État militaire en 1969, qui dépose Idriss, Kadhafi met en place une structure étatique d’apparence moderne. Mais elle ne repose en fait que sur des alliances temporaires avec les principales tribus du pays.

« En échange de leur fidélité, il leur octroyait des postes au sein de l’armée, de l’administration et leur redistribuait une partie des ressources d’hydrocarbures », expliquent Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville dans une analyse publiée par la La Vigie (28/03/2015).

« L’État libyen se superposait en réalité sur les appartenances tribales qui avaient l’essentiel du pouvoir. En 27 ans de pouvoir, la base de soutien tribal de M. Kadhafi s’est progressivement réduite. En intervenant militairement en 2011, la coalition dirigée par la France et le Royaume-Uni a fait s’écrouler ce fragile équilibre tribal et a contribué à relancer l’opposition islamiste radicale muselée par M. Kadhafi. »

 

La menace islamiste

Dans une récente tribune pour Le Monde (31/03/2015), Jean-Marie Guéhenno, PDG de l’International Crisis Group et Issandr El Amrani, son directeur de projet pour l’Afrique du Nord, soulignent « la réalité d’un enjeu stratégique de premières importances »: « Si l’État libyen n’est pas préservé, c’est un croissant jihadiste, de Boko Haram au Nigeria à l’Etat islamique en Syrie qui se dessine aux portes de l’Europe ».

Et d’estimer que « diplomatie, retenue militaire et patience sont les seuls remèdes pour la Libye », avec l’engagement de négociations politiques sous l’égide de l’ONU. Sauf que, loin de s’apaiser, la situation ne cesse de se dégrader sur le terrain.

Les deux auteurs n’écartent d’ailleurs pas le risque que l’EI, qui ne représenterait aujourd’hui qu’un millier de combattants autour de quelques villes (Derna, Benghazi, Syrte et Sabratha), « puisse attirer des individus en mal de protection, d’autres groupes islamistes, des criminels, des anciens fidèles de Kadhafi ou des membres de tribus qui ont perdu leur influence après 2011. Des combattants étrangers se sont réfugiés dans des villes comme Derna, où des campements d’entraînement jihadistes ont été implantés. Des groupes radicaux venus des pays du Sahel ont été repérés au sud-ouest de la Libye. »

Le danger est de voir s’opèrer une jonction entre les combattants de l’EI, au Nord, et ceux d’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), implantés aux confins du Niger et de l’Algérie, et dont l’action vers le Sud est pour partie entravée par le déploiement de la force militaire française Barkhane.

Sachant que bien d’autres bandes « islamo-mafieuses » à recrutement tribal opèrent sur le territoire, comme le Groupe islamique de combat libyen (GICL), fondé en 1995 par des moudjahidins de retour d’Afghanistan, ou Ansar al Charia, proche d’Al Qaida.

La « Libye utile » étant concentrée sur la côte, c’est dans cette région que se joue pour une bonne part l’avenir du pays. Notamment en Cyrénaïque, devenue « à la fois le point d’aboutissement de tous les trafics transsahariens et la plaque tournante de leurs exportations à destination de l’Europe, dont celui de la cocaïne qui, venant d’Amérique du Sud, transite désormais par le Bénin et le Nigeria avant d’être transportée vers le Nord par les islamistes de Boko Haram puis par les jihadistes qui tiennent le sud libyen. Ces mêmes réseaux islamo-mafieux contrôlent le flux de l’immigration clandestine qui aboutit à Malte et à Lampédusa » (L’Afrique réelle n°50, 02/2014).

 

Vers une nouvelle intervention militaire…

Vaste et sous-peuplée (1759540 km2 pour 6,5 millions d’habitants), à 90 % désertique, la Libye est un couloir traditionnel d’échanges entre l’Afrique subsaharienne et la Méditerranée. Ce sont en particulier les enjeux migratoires qui avaient permis au régime khadafiste de renouer avec l’Europe (accord de lutte contre l’immigration irrégulière avec l’Italie en 2003, instauration d’un visa libyen pour les étrangers en 2007…).

L’afflux de migrants sur les côtes italiennes depuis la chute de Kadhafi (231314 ces 7 dernières années, dont 170000 rien qu’en 2014, et encore 3 528 pour le seul mois de janvier 2015), les drames qui en résultent souvent, témoignent de l’urgence à agir.

« À la question sécuritaire des islamistes s’ajoute celle, centrale, du trafic transsaharien, notamment dans le couloir entre Niger et Libye », confirment Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville.

La situation est d’autant plus explosive que les puissances régionales interfèrent déjà dans les conflits tribaux et religieux. La Turquie et le Qatar soutiennent le gouvernement de Tripoli. Le Soudan est soupçonné de livrer des armes à l’Etat islamique et aux Frères musulmans.

Et l’Egypte arme le gouvernement de Tobrouk pour sécuriser sa frontière. Elle est d’ailleurs déjà intervenue militairement le 16 février 2015, à la suite de l’assassinat de 21 Coptes égyptiens par l’EI.

En cas d’échec de la médiation de l’ONU, la dégradation de la situation sécuritaire au nord de la Libye rend pratiquement inévitable une intervention étrangère. Vraisemblablement via une coalition régionale (Niger, Tchad, Égypte, Algérie) soutenue par des États occidentaux (France, Royaume-Uni, Italie, États-Unis).

Reste qu’une telle intervention nécessite la définition préalable d’une solution politique acceptable, tant par les Libyens que par les puissances régionales aux intérêts divergents. « Si une personnalité consensuelle n’était pas trouvée, le pays risque immanquablement d’éclater en plusieurs morceaux, préviennent Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville. L’Égypte aura alors tout intérêt à créer une zone tampon en Cyrénaïque, de même que l’Algérie dans sa zone frontalière, tandis que la côte de Tripoli à Syrte risquera de se transformer en un émirat islamiste de non-droit sur le modèle de la Somalie. »

Et pouvant fédérer des groupes islamistes jusqu’alors antagonistes, réalisant le risque que toutes les puissances cherchent à éviter.

 

Vers un Etat islamique en Afrique du Nord ?

 

Pour aller plus loin :

  • « Quelle solution à la crise libyenne ? », par Gregor Mathias et Thomas Flichy de La Neuville, note du groupe Synopsis publiée par La Vigie n°13, www.lettrevigie.com, 28/03/2015 ;
  • « En Libye, ce n’est pas le chaos, c’est la guerre », par Patrick Haimzadeh, Le Monde diplomatique, avril 2015 ;
  • « Libye : Jusqu’où peut aller la dissociation territoriale ? », L’Afrique réelle n°50, février 2014.
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:30
La France prend le commandement de la Task Force 150

 

9 Avril 2015 Sources : État-major des armées

 

Le 6 avril 2015, le capitaine de vaisseau René-Jean Crignola a pris le commandement de la Task Force 150, succédant ainsi au commodore canadien Brian Santarpia. La passation de commandement entre les états-majors canado-australien et français s’est déroulée à bord du bâtiment et de ravitaillement (BCR) Var, au large de Manama, au Royaume de Bahreïn.

 

La cérémonie était présidée par le vice-amiral d’escadre John Miller, commandant la 5ème flotte américaine et les Combined Maritime Forces (CMF), en présence des ambassadeurs français et canadien à Bahreïn. Pour la neuvième fois depuis sa création en 2001, la France assurera le commandement de la TF 150, avec un état-major embarqué à bord du BCR Var.

 

Au sein de l’opération Enduring Freedom, la TF 150a pour mission principale le combat contre les trafics illicites en Mer Rouge, dans le golfe d’Aden, en océan Indien et autour de la corne de l’Afrique. Ces trafics, qui financent le terrorisme mondial, sont une source d’instabilité dans ces régions traversées par de grandes routes commerciales.

 

Durant son mandat, la France sera à la tête d’une force navale multinationale répondant à cette mission. Dans ce cadre, les bâtiments militaires placés sous son contrôle participeront à la surveillance de la zone, à la collecte de renseignements sur les trafics et conduiront des opérations de sécurité maritime. La France est aussi la seule nation à assurer le commandement de la force depuis la mer. Le capitaine de vaisseau René-Jean Crignola a rappelé au cours de la cérémonie de passation : « L’une de nos principales préoccupations doit être d’assurer la sécurité et la protection des voies de communication maritimes stratégiques contre de potentielles attaques terroristes. La Task Force 150 assure cette mission avec succès depuis plus d’une décennie, et la France y apporte une contribution récurrente. »

 

L’opération Enduring Freedom, mise en place par les Etats-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001, rassemble une coalition de nations dont la mission est de lutter contre le terrorisme et le trafic d’armes. Les différents Etats membres de la coalition fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission. La TF 150est l’une des trois Task Forces de la coalition Combined Maritime Forces (CMF), sous commandement américain. La première, la TF 151,concerne la lutte contre la piraterie, et la deuxième, la TF 152, la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition dont dix-huit participent à la TF 150.

La France prend le commandement de la Task Force 150
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