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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 22:30
Al-Anad base located in Lahj province in southern Yemen (picture credit Google Maps)

Al-Anad base located in Lahj province in southern Yemen (picture credit Google Maps)

 

March 21, 2015 By Katharine Lackey, USA TODAY – Defense News

 

U.S. troops were evacuating a southern Yemen air base Saturday after al-Qaeda seized a nearby town amid growing violence in the war-torn nation, multiple media outlets reported.

 

Military forces, including Special Forces commandoes, were leaving the Al Anad air base near the southern city of al-Houta, the Associated Press and CNN reported citing unnamed officials. About 100 American troops and Special Forces members are stationed there.

 

The troops are the last American forces stationed in Yemen, CNN reported. Al-Qaeda's Yemen branch — considered the terror organization's most dangerous — seized al-Houta on Friday.

 

The evacuation comes amid growing sectarian violence in the mostly Sunni nation under assault from Shiite rebels known as the Houthis, who are the sworn enemies of the Sunni al-Qaeda terrorists.

 

On Saturday, the Houthis called for rebels to battle forces loyal to the nation's president, Abed Rabbo Mansour Hadi, AP reported. Hadi fled to a southern port city of Aden last month after being placed under house arrest by the Houthis and remains the country's internationally recognized president.

 

The call to arms came shortly after Hadi gave a defiant speech, where he declared Aden a "temporary capital" and challenged the rebels to stop tricking the nation's residents in his first address since he fled, AP reported.

 

The Houthis, backed by Iran's Shiite government, took over the capital in September. The rebels control at least nine of Yemen's 21 provinces. They've seized parts of the U.S.-backed government, threatening a key American anti-terrorism partner in the region.

 

The Pentagon has targeted members of al-Qaeda's Yemen branch with drone strikes and supported Yemen's armed forces in their fight against the militants. The base being evacuated Saturday houses American and European military advisors, AP reported.

 

Diplomats from the United States and several European nations fled Yemen in February amid embassy closures resulting from deteriorating security conditions.

 

In the past week, violence in the country has only grown. On Friday, 137 were killed and 357 were wounded after four suicide bombers targeted two Shiite mosques in Yemen's capital of Sanaa, located more than 200 miles north of al-Houta. It was one of the deadliest attacks in the nation's history.

 

A group claiming to be a Yemeni branch of the Islamic State, composed of Sunni extremists who are rivals of al-Qaeda, claimed responsibility for Friday's bombings. The claim could not be verified, but would mark the first attack by the group in Yemen if confirmed.

 

However, officials in Washington raised doubts as to whether the Islamic State even has the operational capability to carry out such an attack in the country.

 

Fighting in southern Yemen has also ticked up. The international airport in the southern Yemeni port city of Aden was forced to close Thursday when forces loyal to Yemen's former president, Ali Abdullah Saleh, waged a gunbattle with security forces loyal to Hadi. That incident left 13 people dead.

 

On Friday, the State Department condemned the violence, including airstrikes that targeted the presidential palace in Aden.

 

"We call upon all Yemeni parties to return in good faith to a political dialogue to resolve their differences," State Department spokesman Jeff Rathke said in a statement. "Political instability threatens the well-being of all Yemenis and denies them the opportunity to live in safety, peace and prosperity."

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 15:30
Syrie: 45 morts dans une attaque anti-kurde imputée à Daesh

 

21 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Le bilan de la double attaque qui a visé vendredi une fête kurde dans le nord-est de la Syrie s'élève à 45 morts, rapporte samedi une ONG syrienne qui pointe du doigt le groupe Etat islamique (EI).

 

Et dans les provinces de Hama et de Homs (centre), au moins 82 membres des forces du régime et des supplétifs ont été tués dans des attaques menées également vendredi par l'EI selon un nouveau bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Il s'agit de l'une des journées les plus sanglantes de l'EI, a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.

 

Les attaques, perpétrées à la veille de Norouz, le Nouvel an kurde, dans la ville de Hassaké, n'ont pas été revendiquées dans l'immédiat, mais selon M. Abdel Rahmane, c'est bien l'EI qui est derrière le double attentat.

 

On compte désormais 45 morts, dont cinq enfants, après les attaques de la nuit dernière, selon le directeur de l'OSDH qui avait fait état vendredi de 33 morts.

 

Beaucoup de personnes se trouvant dans un état critique ont succombé à leurs blessures, a-t-il expliqué.

 

L'une des attaques a été perpétrée par un kamikaze en pleine fête, tandis qu'une autre bombe a visé un autre rassemblement dans la ville, quelques centaines de mètres plus loin.

 

Les Kurdes allumaient des bougies en soirée et il y a beaucoup d'enfants dans la rue, a affirmé M. Abdel Rahmane.

 

Aujourd'hui était supposé être une journée célébrant la liberté, mais les gens ont peur de faire la fête dans la rue, a-t-il ajouté.

 

La fête de Norouz est célébrée dans de nombreux pays qui ont été des territoires ou qui ont été influencés par l'Empire perse. Les Kurdes célèbrent le Norouz durant la semaine de 21 mars et le considèrent comme la fête la plus importante de l'année.

 

Les Unités de protection du peuple kurde (YPG), la milice kurde qui combat les jihadistes dans le nord et le nord-est de la Syrie, contrôlent avec le régime syrien (BIEN avec le régime syrien) la ville de Hassaké mais l'EI a attaqué à plusieurs reprises des localités environnantes.

 

Ban Ki-moon a dénoncé les efforts méprisables de l'EI pour inciter à la violence confesionnellesectaire entre communautés en Syrie.

 

Ces attaques ne resteront pas impunies, a averti pour sa part le commandant kurde Joan Ibrahim sur une page Facebook des YPG.

 

Selon M. Abdel Rahmane, l'EI cherche à à redorer son blason avec des victoires militaires sur le terrain, même limitées, après avoir essuyé des revers dans les provinces d'Alep, Raqa et Hassaké face aux forces du régime et aux combattants kurdes.

 

Ailleurs en Syrie, la guerre fait toujours rage entre régime et rebelles. Dans la province méridionale de Deraa, berceau de la révolte syrienne, l'armée de l'air du régime a lâché 12 barils d'explosifs sur les quartiers rebelles de la localité de Bosra al-Cham, selon l'OSDH qui n'a pas fait état de victime dans l'immédiat.

 

Le président Bachar al-Assad a démenti l'utilisation par ces troupes de cette arme meurtrière, malgré les preuves apportées par des ONG internationales et les condamnations de l'ONU.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 09:50
EUROSUR - photo Frontex

EUROSUR - photo Frontex

 

21.03.2015 Romandie.com (ats)

 

Le coordinateur de l'UE pour la lutte contre le terrorisme a appelé vendredi l'agence européenne de contrôle des frontières Frontex à la vigilance. Il a sensibilisé l'organisme au risque d'infiltration en Europe de djihadistes se faisant passer pour des réfugiés.

"Nous devons être vigilants. Il est relativement facile de pénétrer dans l'Union européenne quand on se mêle au flux de migrants", a déclaré Gilles de Kerchove en marge d'une réunion ministérielle à Vienne.

Plus d'un demi-million de personnes, dont 20% de Syriens, ont demandé l'asile politique dans l'UE en 2014, a indiqué vendredi l'Office européen de statistiques (Eurostat). Ce chiffre record est en hausse de 44% par rapport à 2013.

M. de Kerchove, qui s'exprimait auprès de l'agence autrichienne APA, a souligné avoir jusqu'à présent évité d'évoquer le risque d'infiltration par les voies humanitaires, "car il ne faut pas tout confondre".

 

Bruxelles met en garde face aux djihadistes parmi les réfugiés

Main migratory routes into the EU - land & sea - credits Frontex

 

Attentats d'ampleur

"Aujourd'hui je le dis: nous devons être vigilants", a-t-il déclaré, en appelant à une sensibilisation accrue des forces Frontex, en particulier face aux flux venant de Syrie et d'Irak, mais aussi de Libye.

Le coordinateur belge a par ailleurs estimé que si l'Europe était principalement visée aujourd'hui par des attaques à petite échelle commises par des individus se réclamant du groupe Etat islamique, le continent n'était pas à l'abri d'un attentat de forte ampleur qu'Al-Qaïda pourrait commettre "pour montrer qu'ils sont toujours là".

M. de Kerchove était l'invité d'une réunion de ministres des Balkans, d'Autriche et d'Italie. Cette rencontre était destinée à améliorer la coopération internationale dans la lutte contre les flux de djihadistes originaires des Balkans ou transitant par cette région.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 08:30
Op. IMPACT: point de presse du 20 mars 2015


20 mars 2015 par 45eNord.ca

 

Point sur les opérations en Irak avec le capitaine de vaisseau Paul Forget du COIC.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 17:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale


20.03.2015 Crédits : Etat-major des armées / Marine nationale

Lancée depuis le 19 septembre 214, l’opération Chammal mobilise 3 000 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval.

 

Voir le reportage photos

 

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 16:55
Renseignement électronique : la France muscle son arsenal intrusif

Sécurité "Aujourd'hui, seul un individu sur deux qui arrive en Syrie a été préalablement détecté avant son départ", selon Manuel Valls "

 

19/03/2015 Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

Le gouvernement a présenté ce jeudi son controversé projet de loi sur le renseignement. Il est censé donner les moyens accrus aux services pour lutter contre le terrorisme.

 

Au-delà du débat légitime lancé par le projet de loi sur le renseignement, notamment s'agissant des libertés publiques et la vie privée, ce texte, présenté jeudi matin en conseil des ministres, doit  permettre aux services de renseignement français "d'augmenter le taux de détection et de judiciarisation" des terroristes ou d'apprentis terroristes, assure-t-on dans l'entourage de Matignon. Il vise également à "renforcer la surveillance des individus partis en Syrie et en Irak", précise-t-on également. Car, comme l'a révélé jeudi le Premier ministre, Manuel Valls, "aujourd'hui seul un individu sur deux qui arrive en Syrie a été préalablement détecté avant son départ". Ce qui veut dire que l'autre moitié ne l'a pas été.

Au total, 1.900 individus sont recensés en France dans les filières terroriste, dont 1.450 pour la filière Syrie et Irak. Parmi ces derniers, 770 sont allés sur place et 89, dont un adolescent de 14 ans - le plus jeune -, ont été tués, "parfois en voulant s'enfuir", comme l'a précisé Manuel Valls. "En 15 mois, le nombre de départs a été multiplié par 2,5", a-t-il fait observer. Enfin, de 1.000 à 1.200 personnes évoluent dans la "djihadosphère", affirme-t-on au sein du gouvernement. Soit un peu plus de 3.000 personnes dangereuses, dont 120 sont revenues de Syrie et d'Irak, que "le gouvernement veut surveiller tout en identifiant de nouvelles personnes pas encore détectées", précise-t-on dans l'entourage de Matignon. Clairement, ce projet de loi doit servir à "trouver de nouveaux djihadistes".

 

Resserrer les mailles du filet

Pour Manuel Valls, il est donc un devoir urgent "de resserrer les mailles du filet de la surveillance des individus radicalisés et dangereux", qui ont une façon bien précise de communiquer. D'où la volonté de réactualiser et de muscler la loi de 1991, qui portait déjà sur sur les interceptions de sécurité, en l'étendant aux nouveaux réseaux sociaux notamment avec la coopération si possible des opérateurs tels que les géants d'internet comme Facebook, Google... lorsqu'une correspondance suspecte passe par la France. "La loi s'applique à eux également, a-t-on insisté au sein du gouvernement. Ils devront donner des données déchiffrées". De nouveaux algorithmes basés sur les façons de communiquer d'anciens terroristes, devraient permettre d'en identifier de nouveaux. "Ces façons de communiquer sont extrêmement signantes", explique-t-on.

Plus précisément, le gouvernement a donc souhaité légiférer sur certaines techniques de renseignement utilisée sur le territoire national pour "doter les services de moyen d'agir" pour anticiper les menaces. Notamment, le nouveau projet de loi, avec l'autorisation du conseil d'État, augmente le délai de conservation des correspondances enregistrées de 10 à 30 jours s'agissant de la prévention du terrorisme. Les correspondances seront détruites à l'issue des 30 jours, à l'exception de la retranscription. Si un besoin de déchiffrement est nécessaires, elles seront conservées "plus longtemps, s'il le faut six mois". En principe,  "chaque demande devra être individualisée pour accéder aux données et la cible clairement identifiée", a-t-on précisé. Sauf exception : personne suspecte non identifiée dont les services connaissent uniquement le numéro de téléphone, le domicile ou le véhicule...

 

Quels sont les nouveaux moyens accordés aux services

Concrètement, le projet de loi reprend les dispositions existantes en matière d'interceptions de sécurité et d'accès aux données de connexion. Il transpose dans le domaine de la prévention des techniques de recueil de renseignement déjà permises dans un cadre judiciaire (balisage de véhicules ou d'objets, sonorisation ou captation d'images dans des lieux privés, captation de données informatiques). "Plus les techniques touchent à la vie privée, plus les contraintes sont fortes et plus les durées autorisées limitées", a expliqué Manuel Valls.

En outre, le projet de loi permet, par un accès encadré aux réseaux des opérateurs de télécommunication, un suivi plus efficace des individus identifiés comme présentant une menace terroriste, pour détecter en amont leurs projets. Enfin, il fixe un cadre juridique aux mesures de surveillance internationale auxquelles procèdent les services à l'étranger pour assurer la protection des intérêts de la France et de la sécurité des Français. D'une manière générale, Manuel Valls s'est engagé "solennellement" à ce que ce projet de loi ne soit "en aucun cas" la mise en œuvre "de moyen d'exception ou une surveillance généralisée des citoyens". D'autant que le Premier ministre engage sa réputation puisque c'est lui qui autorise la mise en œuvre d'une opération de renseignement en France.

 

Un contrôle indépendant

Pour contrôler les services de renseignement, le gouvernement a souhaité créer une nouvelle autorité administrative indépendante, la commission nationale de contrôle
des techniques de renseignement (CNCTR), héritière de l'actuelle CNCIS. Elle aura notamment pour mission de formuler un avis préalable à l'octroi de l'autorisation d'agir, sauf dans un nombre limité de cas (urgence aboslue), de contrôler l'opération pendant sa mise en oeuvre de la technique et à la fin.

Elle sera composée de neuf membres, dont quatre magistrats ou anciens magistrats, d'une personnalité qualifiée pour sa connaissance en matière de communications électroniques et enfin quatre parlementaires issus de la majorité et de l'opposition. "Cette autorité indépendante est la clef de voute du dispositif de régulation et de contrôle de l'utilisation des techniques d'accès à l'information mis à la disposition" des services de renseignement, a-t-on précisé.

Enfin, en cas de crainte d'une opération de surveillance illégitime, Manuel Valls a prévenu que "toute personne pourra directement saisir l'autorité indépendante, puis le Conseil d'Etat le cas échéant. Toute personne aura donc l'assurance de pouvoir faire vérifier sa situation par des instances à qui le secret de la défense nationale ne sera pas opposable". Saisi d'un recours, le Conseil d'État aura le pouvoir d'annuler la décision litigieuse, d'indemniser le requérant, d'ordonner la destruction des données collectées et de saisir le Procureur de la République s'il estime qu'une infraction a été commise. Cette intervention du juge dans la fonction de contrôle de certaines activités de renseignement représente ainsi une avancée substantielle dans la protection des droits des citoyens. En outre, le Conseil d'État peut être saisi par au moins deux des membres de la CNCTR en cas de désaccord avec le gouvernement.

- - -

>> Lire aussi Loi sur le renseignement : les « points durs » du projet du gouvernement, par Delphine Cuny

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 13:50
«Sans l’armée française, l’UE serait sans défense»

 

19 mars 2015 lessentiel.lu

 

Au lendemain de l’attaque qui a fait au moins 19 morts à Tunis, le président de la Commission européenne a salué le rôle de la France qui assurait quasiment seule la défense de l’Union européenne.
 

Jean Claude Juncker s’est dit «terrifié, interpellé par le fait que justement cette attaque meurtrière se soit déroulée en Tunisie, berceau du Printemps arabe. «Je voudrais dire à quel point nous sommes tunisiens», a confié le Luxembourgeois à Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, jeudi matin. «Je me suis senti très tunisien». Et quand le journaliste lui demande si l’Europe est consciente du danger, Jean-Claude Juncker rétorque, «l’Europe n’est pas en danger mais en alerte, car nous appuyons notre action sur un cortège de valeurs sûres et certaines», concédant toutefois que ces valeurs étaient menacées.

«Je crois que nous sommes en face d’un risque de guerre polymorphe et donc la menace terroriste doit être prise en compte quand nous discutons des moyens de défense de l’Europe». Il y a quelques jours, il plaidait pour une armée européenne. Une idée qu’il a réaffirmée, «l’armée française sauve très souvent l’honneur de l’Europe», citant le Mali. Et de constater que «sans l’armée française, l’Europe serait sans défense». Pour soulager la France de ses dépenses militaires lourdes, Juncker espère à l'avenir «une prise en charge plus collective de l’effort de défense».

 

«La France est un pays que nous admirons»

Sur le plan économique, Jean-Claude Juncker a par ailleurs indiqué qu’il avait confiance en la France pour résorber son déficit et qu’en tant qu’«amoureux» de la Grèce», «il fallait tout faire pour permettre au pays de sortir de l’impasse». «Les Grecs ont fait beaucoup d’efforts (…) on n’a pas le droit de dire que c’est un peuple de feignants». Au chapitre fiscal, le Luxembourgeois a affiché son soutien aux propositions faites mercredi par le commissaire européen, Pierre Moscovici. «L’équité fiscale est une valeur que nous devons activement rechercher».

Interrogé sur la montée de l’extrême droite en Europe et notamment en France, Jean-Claude Juncker a invité à «engager un dialogue conséquent car l’extrême droite pose parfois de bonnes questions mais donne toujours les mauvaises réponses». «La France pour un Luxembourgeois que je suis est un pays que nous admirons mais pas de loin mais de très près». Avant de conclure qu’il souhaitait que les «forces démocratiques et vertueuses, résolument tournées vers l’avenir, prenant en compte les droits de l’homme, respectant l’autre et ne détestant pas l’étranger continuent de diriger la France».

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 13:45
Algeria’s army: on jihadist alert

 

20 March 2015 by Florence Gaub Brief - No6 - EUISS

 

Algeria remained largely untouched by the political turmoil which struck several of its neighbours in 2011 – but it is now gearing up to fight what it sees as the fallout of the Arab Spring. Rising security risks in Tunisia – as highlighted by the recent terrorist attack on a museum in the capital – and the possibility of total implosion in Libya are now combining with threats from the Sahel zone to its south. Algerian decision-making circles have come to the conclusion that the country is facing its most acute security challenge since the end of its dark decade in 2000.

The Algerian military, which was always at the epicentre of the country’s politics, is thus preparing for what it expects to be yet another crucial battle against terrorism. It is making use of the three C’s which it successfully employed during its fight against terrorism in the 1990s – containment, conflict, and conciliatory measures – and has added a new one: cooperation with partners.

 

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 12:35
Xinjiang Uyghur Autonomous Region - source orientalreview.org

Xinjiang Uyghur Autonomous Region - source orientalreview.org

 

March 20, 2015: Strategy Page

 

China is placing increasing pressure on nearby countries like Pakistan, Thailand, Burma (and so on) to arrest and return Chinese Uighur Turks who show up illegally. China accuses these Uighurs of being Islamic terrorists. While a few are most are economic refugees fleeing Chinese oppression in their homeland that has the misfortune of being part of China. Northwest China has long been the home of the Uighur Turks but in the last few decades China has encouraged Han (ethnic Chinese) to migrate to the area (Xinjiang province). Most Uighurs are found in Xinjiang province. There the nine million Uighurs are now less than half the population and most of the rest are Han Chinese. Chinese officials have been publicly urging soldiers and police to be more aggressive against uncooperative Uighurs.

 

The Uighurs are increasingly aggressive in attacking the growing Chinese presence among them. In Xinjiang province what angers the Uighurs is growing pressure from Han Chinese soldiers and intrusive Han government officials. Because of that many Uighurs continue to support anti-Han activity and this makes it possible for Islamic terrorists to survive and operate. The government accuses Uighur activists of endangering state security and tries to keep the unrest out of the news. The same thing is happening in Tibet, where the government is using the same tools to keep everyone under control.

 

While China is obsessed with the few Islamic terrorists fleeing Xinjiang most of these Uighurs are simply fleeing China. Many are showing up in Turkey, via smugglers who specialize in getting Uighurs out and as far away from China as possible. Turkey refuses Chinese demands to return any of these Uighurs unless they are caught engaging in Islamic terrorist activities.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 11:45
Barkhane : Point de situation au 19 mars

 

20/03/2015 Sources : État-major des armées

 

La force Barkhane a achevé le 10 mars une opération tripartite de contrôle de zone aux côtés des forces armées maliennes et mauritaniennes dans la région de la forêt d’Ouagadou. Plus de 700 militaires mauritaniens et près de 500 militaires maliens ont ainsi mobilisé leurs efforts dans cette zone aux côtés de la quarantaine de militaires français déployés en appui.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:55
Projet de loi : l'extension du domaine du renseignement

Le gouvernement compte étendre le domaine d'action des services de renseignement, de la surveillance par caméra à l'utilisation du «big data».

 

19 mars 2015 Pierre ALONSO et Amaelle GUITON - Liberation.fr

 

Face à l'opacité du projet de loi encadrant les services de renseignement, les inquiétudes tant éthiques que techniques se multiplient.

 

Encadré par deux photos des manifestations monstres du 11 janvier, Manuel Valls a tenu jeudi matin une conférence de presse pour présenter son projet de loi sur le renseignement. Et répondre aux inquiétudes qui commencent à poindre. Tant les défenseurs des libertés publiques que les professionnels du numérique se disent préoccupés par le texte, censé légaliser, tout en les encadrant, les activités des services de renseignement.

 

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:45
Le gouvernement libyen appuie ses rivaux dans leur combat contre Daesh

 

19 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le ministre libyen des Affaires étrangères Mohamed Al-Dayri s’est félicité jeudi des combats livrés par ses rivaux au sein des milices de Fajr Libya aux jihadistes du groupe Etat islamique (EI) dans l’est du pays.

 

Il s’agit de la première réaction du gouvernement reconnu internationalement aux combats qui opposent depuis une semaine par intermittence des miliciens de Fajr Libya à la branche libyenne de l’EI dans la région côtière de Syrte, à 450 km à l’est de Tripoli.

Livrée aux milices, la Libye est plongée dans le chaos où deux autorités se disputent le pouvoir: un gouvernement et un Parlement reconnus internationalement siégeant dans l’est du pays, et un gouvernement et un Parlement parallèles installés à Tripoli après la prise en août de la capitale Tripoli par la coalition de milices de Fajr Libya.

S’adressant à des journalistes dans son lieu de résidence dans la ville d’Al-Bayda (est), le chef de la diplomatie libyenne a dit accueillir favorablement la direction prise par des factions de Fajr Libya qui combattent la branche libyenne de l’EI à Syrte.

Cette position renforce l’une des principales bases du consensus national auquel nous aspirons (…) et qui est la lutte contre le terrorisme, a-t-il ajouté.

Après l’entrée en février des jihadistes de l’EI à Syrte, Fajr Libya, une coalition de milices notamment islamistes, avait envoyé des renforts pour défendre la ville. Les combats se déroulent dans l’est de Syrte et dans des localités situées à proximité.

Selon des responsables à Tripoli, l’EI s’est allié avec des partisans du régime de Mouammar Kadhafi, renversé par une révolte en 2011, pour l’aider à s’emparer des secteurs dans cette région où se trouvent des champs pétroliers.

Fajr Libya et le gouvernement reconnu tentent de contrer l’influence de l’EI, qui a revendiqué ses premières attaques en Libye en janvier avec un assaut spectaculaire contre un hôtel à Tripoli (neuf morts), puis en février avec la décapitation de 21 chrétiens, la plupart égyptiens.

La déclaration du ministre libyen est intervenue avant la reprise au Maroc d’un nouveau round de pourparlers prévu vendredi, sous l’égide de l’ONU, entre délégations des deux Parlements rivaux pour tenter d’arracher un accord sur un gouvernement d’unité nationale.

Des membres des deux Parlements rivaux sont depuis jeudi soir à Skhirat, station balnéaire proche de la capitale marocaine Rabat, ont constaté des journalistes de l’AFP.

L’émissaire onusien Bernardino Leon doit faire un point vendredi matin sur l’état d’avancée des négociations. Un premier round de ces pourparlers s’était déroulé début mars.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

19/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 117 sorties aériennes, dont dix ont abouti à des frappes au sol. Plusieurs véhicules armés et logistiques ont été détruits par les aéronefs français, ainsi qu’un véhicule suicide dans la région de Kirkouk. Les avions français ont également ciblé des combattants à plusieurs reprises ainsi que du matériel d’artillerie.

 

Parallèlement, un avion E-3F Awacs a rejoint Al Udeid, au Qatar, dimanche 15 mars, avant de réaliser sa première mission trois jours plus tard. Sous contrôle opérationnel américain et en collaboration avec les pays alliés, il assure des fonctions de Command and Control au sein de la coalition. Il s’agit du deuxième déploiement de cet aéronef qui a déjà été engagé dans l’opération Chammal de fin octobre à mi-novembre 2014.

 

Concernant le volet terrestre de l’opération Chammal, les actions de formation ont débuté le 7 mars au profit d’une cinquantaine de stagiaires de l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS).

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 3 200 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliées de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale et six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval et de son groupe aérien embarqué (douze Rafale Marine, neuf Super Etendard modernisés et un Hawkeye).

photos EMA
photos EMA
photos EMA

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 08:30
USS Carl Vinson & FS Charles de Gaulle in the Northern Arabian Gulf photo US Navy

USS Carl Vinson & FS Charles de Gaulle in the Northern Arabian Gulf photo US Navy

 

19-03-2015 Par Sami Boukhelifa - RFI

 

L’opération Chammal dans laquelle est engagé le porte-avions français, le Charles-de-Gaulle se poursuit en Irak. Chaque jour une vingtaine de chasseur-bombardiers tricolores survolent le territoire irakien. Des frappes peuvent être menées mais l’objectif principal reste le renseignement, essentiel pour aider les troupes irakiennes, qui luttent au sol contre les jihadistes. RFI a pu embarquer cette semaine sur le navire amiral français.

 

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 17:45
L’AP-OTAN affirme sa solidarité avec la Tunisie contre le terrorisme

 

Paris / Bruxelles, 19 mars 2015 - nato-pa.int

 

Après l’attentat meurtrier au musée du Bardo mercredi 18 mars, l’Assemblée parlementaire de l’OTAN a exprimé aujourd’hui sa solidarité avec la Tunisie par la voix de Gilbert Le Bris, président du Groupe spécial Méditerranée et Moyen-Orient.


« Je condamne fermement l’attentat odieux qui a frappé Tunis hier. Mes pensées et celles de tous mes collègues de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN vont aux victimes, aux blessés, à leurs familles et à leurs proches.

 

 

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 13:57
Budget : pas de rallonge pour la défense en 2015 ?

Défense Le ministère de la Défense a "les moyens de faire face en 2015 à des dépenses supplémentaires", sans rallonge budgétaire, a expliqué le ministre des Finances Michel Sapin

 

19/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En dépit des dépenses supplémentaires décidées par le président de la République, notamment l'opération Sentinelle qui va va coûter entre 240 et 250 millions d'euros en 2015, le ministère de la Défense n'aura pas de rallonge budgétaire, a expliqué le ministre des Finances, Michel Sapin. Ce qui est un coup de canif à l'esprit de la loi de programmation militaire.

 

Quand l'armée mobilise plus de 10.000 soldats en seulement trois jours pour protéger la population française après les attentats de janvier (opération Sentinelle dans le cadre de Vigipirate), tout le monde applaudit, y compris le ministre des Finances. Mais quand l'armée présente la facture (1 million d'euros par jour), Michel Sapin ne se mobilise pas et explique que le ministère de la Défense a "les moyens de faire face en 2015 à des dépenses supplémentaires", a-t-il expliqué ce mercredi à l'Assemblée nationale. Pas question donc pour Bercy d'octroyer une rallonge budgétaire et de préciser que "s'il y a des dépenses supplémentaires en 2015, elles pourront être gagées par des économies".

"Le ministère de la Défense a les moyens de faire face en 2015 à des dépenses supplémentaires, qui ont été annoncées depuis le 1er janvier, je pense en particulier à la nécessité de maintenir à un haut niveau la mobilisation de nos armées. Ce qu'elles font dans des conditions exceptionnelles pour la protection de notre territoire indépendamment de ce qui concerne les interventions extérieures. Donc de ce point de vue, s'il y a des dépenses supplémentaires en 2015, elles pourront être gagées par des économies".

 

Opération Sentinelle : un surcoût entre 240 et 250 millions en 2015

Par ailleurs, la moindre déflation des effectifs ne sera pas financé non plus par des crédits budgétaires supplémentaires, a donc laissé entendre Michel Sapin. Ce qui pourrait compliquer terriblement la gestion du programme 146 (Équipement des forces), qui sera essentiellement touché par des baisses de crédits. Car le ministre de la Défense devra couper dans ces crédits pour faire face à l'envol des crédits de fonctionnement liée aux surcoûts des opérations intérieures (OPINT) décidées par le président et validée par le gouvernement. Bref, les nouvelles missions coûteuses demandées aux armées ont pour conséquence de perdre l'esprit de la loi de programmation militaire (LPM) votée il y a à peine un peu plus d'un an.

Une position qui n'est pas celle du ministère de la Défense. L'Hôtel de Brienne travaille actuellement sur une évaluation précise des surcoûts en 2015 des OPINT, des opérations extérieures (OPEX) et d'une moindre déflation des effectifs. Selon nos informations, le surcoût de l'opération Sentinelle devrait s'élever autour de 240-250 millions d'euros tandis que celui des OPEX devrait à nouveau dépasser le milliard. Tout comme le surcoût de la moindre déflation des effectifs, celui des OPEX n'est pas encore tout à fait stabilisé. En tout état de cause, le ministère de la Défense est prêt à avoir une discussion franche avec Bercy. Car pour lui, il n'est pas question de financer l'ensemble de ces surcoûts par des économies.

 

Les opérations extérieures financées par les crédits gelés

En revanche Michel Sapin a promis de faire payer la part des surcoûts des OPEX, qui n'a pas été provisionnée par le ministère de la Défense dans son budget (450 millions d'euros en 2015) par un financement interministériel comme les années précédentes. Mais comme le rappelle régulièrement la Cour des comptes, l'hôtel de Brienne finance toutefois 20% du dépassement OPEX dans le cadre de la solidarité interministérielle. D'ailleurs, Michel Sapin souhaite "rehausser le niveau" de cette provision.

"S'il y a des dépenses supérieures en termes d'OPEX, elles feront l'objet cette année comme l'année dernière d'un financement, principalement par la mise en œuvre (décret d'avance) de crédits gelés de l'ensemble des ministères. On le fait tous les ans. Et évidemment, il en sera de même cette année. On ne sait pas exactement où sera le niveau de ces dépenses mais nous y ferons face exactement de la même manière".

 

Les sociétés de projet, une proposition parmi d'autres

Bercy ne désarme jamais. En dépit d'un arbitrage du président de la République, le ministre des Finances a remis à nouveau en cause mercredi la solution des sociétés de projet préconisée par le ministère de la Défense pour financer la majeure partie des ressources exceptionnelles (REX) en 2015 (2,2 milliards d'euros sur un total de 2,3 milliards). "Une des propositions qui a été faite et qui peut être une solution, ce sont les sociétés de projets, a-t-il précisé aux députés de la commission des Finances. Il peut y avoir d'autres solutions pour répondre aux mêmes préoccupations et de la même manière. Il y a d'autres solutions. Il n'est pas interdit d'y réfléchir".

Toutefois, Michel Sapin estime qu'il est toujours possible que ces REX soient financées par la vente des vente des fréquences hertziennes comme il était prévu initialement. Ou il fait "semblant d'y croire pour gagner du temps et donner le moins possible aux armées", comme le pense un député. Bref, le ministère de la Défense joue gros sur ce dossier vital pour la bonne exécution de la LPM.

"Il y a dans le financement du budget de la défense (31,4 milliards d'euros), 2,2 milliards qui sont dues aux recettes de la vente d'une fréquence hertzienne. Toucherons-nous cette année ces 2,2 milliards? Moi je fais tout pour que nous les touchions dès cette année. La deuxième interrogation légitime est de ne pas savoir si ces 2,2 milliards seront touchés en 2015. Je le comprends tout à fait cela. Donc il faut présenter à nos armées des schémas qui permettent de faire face à l'absence éventuelle de ces 2,2 milliards pour qu'elle puisse faire face - ce qui est parfaitement légitime - aux commandes, qu'elle a elle-même souhaité programmer avec les grands industriels de l'armement".

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 13:55
Dans la tête des terroristes islamistes - Profils psychologiques et ingrédients de la terreur

 

19.03.2015 Soukaïna BRAHMA, Membre du Comité Moyen-Orient de l’ANAJ-IHEDN

 

L’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à sa prochaine conférence sur le thème :

 

Dans la tête des terroristes islamistes : profils psychologiques et ingrédients de la terreur

 

Asma GUENIFI*, Psychologue clinicienne à l’Association française des Victimes du Terrorisme. Auteur d’une étude sur les profils psychologique des islamistes radicaux

 

Jeudi 2 avril 2015 19h30 à 21h00

Ecole militaire - Amphithéâtre Desvallières
 

 

Chaque semaine ne passe sans que les mots Jihad, terrorisme, islamiste, salafiste, martyrs, Al Qaïda, Daech ne retentissent dans les médias. Ces mots sont utilisés par tous sans véritablement une analyse et une étude poussée de qu’il s’y trouve comme signification et origines.

Pour comprendre les origines du « terrorisme salafiste », il faut remonter très loin dans l’histoire des communautés chiites. En effet, il s’agit d’une pratique très lointaine qui prend ses sources au sein d’un conflit de pouvoir au temps des califats.

Nous ne les appelons plus « terroristes », « islamistes » ou « intégristes », c’est un vocabulaire obsolète. Pour la grande majorité, ils se présentent eux-mêmes comme salafistes. On ne naît pas salafiste, on le devient. Comment, quand et pourquoi ? La dimension psychoculturelle joue un rôle prédominant et permet de mieux expliquer le profil du salafiste.

Lors de cette conférence, Asma Guénifi reviendra sur les différents profils psychologiques des islamistes radicaux, et particulièrement sur les salafistes.

sinscrire

* Asma GUENIFI naît à Constantine (Algérie) d’un père cinéaste et d’une mère militante, féministe et humaniste. C’est donc tout naturellement qu’Asma commence à militer pour les droits de l’homme auprès de sa mère à l’âge de 16 ans. La vie d’Asma bascule le 6 juin 1994 lorsque son frère, Hichem GUENIFI, ingénieur du son, est assassiné à l’âge de 21 ans en Algérie par les islamistes du Front islamique du Salut (FIS). S’ensuit un exil en France pour fuir la guerre civile de la « décennie noire » où la famille entame un long processus de reconstruction.

Psychologue clinicienne à l’Association française des Victimes du Terrorisme, Asma Guénifi est l’auteur d’une étude sur les profils psychologique des islamistes radicaux. Elle a choisi le suivi psychologique de trois salafistes français repentis pour les besoins de ses travaux. Elle est également l’auteur d’un livre paru le 16 juin 2011 aux éditions Riveneuve, « Je ne pardonne pas aux assassins de mon frère

Diplômée de psychologie clinicienne de l’université Paris VIII. Elle a exercé en tant que psychologue au centre médico-psychologique d’Antony, psychologue & créatrice du pôle psychologique pour les femmes en difficultés au sein de l’association  « Ni Putes Ni Soumises ». Asma a travaillé sur les troubles psychiques consécutifs à des actes terroristes, en contact direct avec des victimes de l’intégrisme islamiste. En 2014, elle pilote le Projet Papillon, le premier séjour thérapeutique pour jeunes victimes du terrorisme en France avant de concevoir le Projet Phoenix, programme similaire destiné à des adultes, prévu pour mai 2015.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 13:45
source Challenges.fr

source Challenges.fr

 

18 mars 2015 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

C’était hier, hier à peine. Le gouvernement tunisien annonçait avoir démantelé quatre cellules de recrutement de djihadistes pour la Libye. Une trentaine de personnes étaient également arrêtées mardi soir. L’attention montait depuis des  semaines. Les candidats tunisiens au Djihad sont le premier contingent de provenance en Irak et en Syrie. Et depuis quelques mois, ils s’arrêtaient désormais en Libye, profitant du chaos qui règne aux portes de la Tunisie, pour s’entraîner. Sous les ordres d'Abou Iyadh, chef d’Ansar al-charia, un Tunisien recherché par la justice de son pays et réfugié en Libye depuis 2012.

 

    Selon les déclarations récentes d’un ministre libyen du gouvernement de Tobrouk, plusieurs milliers de Tunisiens s'entraînaient en Libye, avec pour but de mener des actions dans leur pays natal. Précisément à Sabratha, Zaouia, Syrte, Zliten et Derna. Ils en ont reçu l'ordre de leur compatriote réfugié en Libye depuis 2012, le chef d'Ansar al-Charia, qui comptait en effet puiser dans ce vivier pour lancer des attaques en Tunisie. C’est chose faite, manifestement. Il aurait même demandé aux chefs de Fajr Libya, la coalition de milices qui contrôle Tripoli, de ne plus envoyer d'aspirants jihadistes tunisiens en Syrie. Selon des sources proches du ministère de la Défense, à Tunis, Fajr Libya disposerait de quelque deux cents chasseurs-bombardiers stationnés à 150 km de la frontière entre les deux pays.

 

    La Tunisie a renforcé sa présence militaire à la frontière libyenne pour faire cesser les infiltrations de djihadistes en Tunisie et en Libye, a déclaré lundi soir le Premier ministre  Habib Essid. Depuis sa prise de fonction début février, 400 djihadistes ont été arrêtés. Jeudi dernier, l'armée tunisienne a mis la main sur deux importantes caches d'armes près de la frontière avec la Libye. Mais les terroristes qui ont frappé au Bardo étaient déjà manifestement passé à travers les mailles du filet sécuritaire.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 12:45
Thomas Fessy joins French patrols stepping into the Sahel region's main militant hotspot

Thomas Fessy joins French patrols stepping into the Sahel region's main militant hotspot

 

19 March 2015 by Thomas Fessy – BBC Africa

 

France has set up a military base in Niger, just south of the Libyan border, hoping to cut off trafficking and supply routes, on which militant groups like Islamic State rely to spread their influence around the region, as Thomas Fessy reports.

 

Paratroopers from the Foreign Legion are receiving last-minute instructions before they climb in their armoured vehicles. Engines roaring, they are on the move before the first light. This morning, they will advance through a searing and bitterly cold desert wind. The temperature sinks to 4C (39F) overnight and at 05:30, the mercury of the thermometer has not started to rise. These soldiers' mission is not the easiest; they are searching for clues amidst the emptiness.

 

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 12:44
Al-Shabab fighters outside Mogadishu, Somalia (Archive)

Al-Shabab fighters outside Mogadishu, Somalia (Archive)

 

18 March 2015 BBC Africa

 

The US defence department has confirmed that it has killed an al-Shabab leader, Adan Garar.

 

The Pentagon says the militant was hit by a drone equipped with Hellfire missiles in southern Somalia last Friday. Garar was a suspect in the 2013 Westgate Mall attack in Nairobi that left 67 people dead. The US believes Garar was overseeing operations that "target US persons and other Western interests". He was a member of the security and intelligence wing and a "key operative responsible for coordinating al-Shabab's external operations", according to the Pentagon.

 

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 12:35
Murphy's Law: We Are Shocked, Shocked

 

March 18, 2015: Strategy Page

 

 It was recently revealed (during the American trial of an al Qaeda leader) that the CIA provided 20 percent of the $5 million ransom paid for an Afghan diplomat kidnapped by al Qaeda in Pakistan in 2008. This was not intentional. The American money was part of cash provided to the Afghan president each month to keep him in a cooperative mood (in other words, a bribe). The use of bribes in Afghanistan is not news as it was admitted during late 2001 that cash bribes were paid to persuade some tribal leaders to rise up against the Taliban in support of a quick campaign to overthrow the Taliban government by the end of 2001. That use of bribes was not a surprise in 2001 because during the 1980s when the U.S. supported the Afghan tribesmen fighting the Russian troops in Afghanistan it became widely known that cash (for tribal leaders) as well as weapons were required to keep  the anti-Russian resistance going. That was not a surprise in the 1980s because anyone who has even had dealings with the Pushtun tribes (going back to Alexander The Great some 2,500 years ago) reported the same thing. Outsiders consider this rampant use of bribery a major problem but so far no one has come up with a cure.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:45
France/Tunisie: une coopération dans la lutte contre le terrorisme à construire

 

19-03-2015 Par RFI

 

L'émotion reste vive en Tunisie après la fusillade, mercredi, en plein centre-ville de la capitale. Au moins 21 personnes ont été tuées, dont 20 touristes étrangers d'après le dernier bilan du ministère de la Santé. C'est la première fois que le pays est touché en plein de coeur de la capitale avec une telle violence. Le pays lutte depuis des années contre le terrorisme et les services français et tunisiens collaborent en matière de renseignement, mais la coopération militaire française reste très réduite.

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 18:30
Officials: US Bombs ISIS Drone in Iraq

 

March 18, 2015 Defense News (AFP)

 

WASHINGTON — US warplanes have bombed a small drone used by Islamic State extremists in Iraq, marking the first time American-led forces had targeted an unmanned aircraft flown by the jihadists, officials said Wednesday.

 

The strike took place on Tuesday near the western city of Fallujah, destroying "a remotely piloted aircraft" and a vehicle with the IS forces, according to a statement from the US military command overseeing the campaign against the group.

 

The drone, used for battlefield surveillance, was "small-scale" and not a sophisticated aircraft equivalent to some US-made robotic planes that can fly at high altitudes or launch missiles, US defense officials said.

 

After flying the drone for a short period, Islamic State militants placed it on a vehicle. American aircraft then struck the vehicle near Fallujah, officials said.

 

The United States relies heavily on its own fleet of drones for air operations in Iraq and Syria, using them to bomb targets as well as provide intelligence on IS movements on the ground.

 

The Syrian regime said Tuesday it had shot down an American drone near the coastal province of Latakia and Pentagon officials acknowledged that a robotic aircraft had lost contact in the area.

 

The airstrike on the IS drone was among 11 carried out by US-led aircraft in Iraq and two conducted in Syria on Tuesday and Wednesday morning.

 

The strikes included five air raids near the western town of Ramadi in Iraq, with two IS-held bridges targeted along with a sniper position, an excavator and an IS "tactical unit," the military statement said.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:45
Foreigners train Nigerian troops as 'final onslaught' hits Boko Haram

 

18 March 2015 defenceWeb (Reuters)

 

Foreign private security personnel from South Africa, Russia and South Korea are on the ground in northeast Nigeria to train Nigerian troops and are not engaged in frontline combat against Boko Haram, the government said on Tuesday.

 

According to security and diplomatic sources, Nigeria has brought in hundreds of mercenaries to give its offensive against the Islamist militant group a shot in the arm ahead of the March 28 presidential elections.

 

But government spokesman Mike Omeri said foreigners on the ground were only engaged in training Nigerian troops.

 

"There are trainers on the ground to assist in the handling of equipment," Omeri told Reuters on the sidelines of a news conference in London. "They simulate, they teach. These are the things they do."

 

Asked if they were directly involved in fighting, he said: "I am not aware of that."

 

Africa's most populous nation and top energy producer has been plagued by the Boko Haram insurgency since 2009, when insurgents intensified efforts to establish an Islamic caliphate in the northeastern Borno state.

 

However, this year Nigeria and its neighbours have launched a series of offensives to recapture territory, turning the tide against Boko Haram in the run-up to the hotly contested presidential poll.

 

Omeri would not confirm how many foreigners were involved but said they had come from the same countries that had provided military equipment. He cited South Africa, Russia and South Korea.

 

"Acquisition of recruitment and military hardware is done through a number of processes. There are government-to-government exchanges and there are those who also come through contractors," he said.

 

The contractors' stay in Nigeria would end when local troops had become proficient at handling the equipment, he added.

 

"This is training on site and maybe this is why the people on the ground have been described as mercenaries."

 

He declined to predict how long it would take for the military to regain full control.

 

"We have started the final onslaught," he said. "This is the road to the finish and we are on it already."

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 13:56
Antiterrorisme : le gouvernement s'attaque aux paiements en liquide

 

18.03.2015 lemonde.fr

 

Le gouvernement a annoncé, mercredi 18 mars, une batterie de nouvelles contraintes sur les paiements et les transferts financiers de faibles montants dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme. Objectif, selon Michel Sapin, ministre des finances : combattre « le terrorisme à bas coûts ».

Citant les attentats de janvier en France et les moyens de financement très communs qui semblent avoir été mis en œuvre pour les organiser, M. Sapin, a estimé que « ce terrorisme à bas coût se nourrit de fraudes, de blanchiment, de petits trafics ». Une référence à l'auteur de la prise d'otages de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes, à Paris, Amedy Coulibay, qui s'est équipé grâce à des paiements en liquide.

« La première volonté, c'est de faire reculer le cash et l'anonymat dans l'économie française. Nous avons besoin de pouvoir tracer les opérations suspectes très en amont, a détaillé le ministre. Il faut resserrer les mailles du filet. »

 

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