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5 mars 2015 45eNord.ca (AFP)
Les pays du Maghreb semblent surpris par l’expansion du groupe État islamique (EI) en Libye mais commencent à se mobiliser pour éviter un naufrage complet de ce pays, craignant qu’il ne serve de tremplin régional aux djihadistes.
Le Maroc doit accueillir jeudi une réunion entre les deux Parlements rivaux libyens, tandis que des responsables politiques des différentes parties du conflit ont été invités la semaine prochaine en Algérie, selon la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul).
Cette activité diplomatique illustre la prise de conscience de la récente aggravation de la crise libyenne, qui s’est internationalisée avec l’entrée en jeu des djihadistes de l’EI combattant déjà en Syrie et en Irak.
« La proximité géographique augmente évidemment les risques » pour la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, relève Jamil Sayah, président de l’Observatoire tunisien de la sécurité globale.
Il est donc nécessaire que ces pays définissent « une stratégie commune pour étouffer l’EI dans les frontières libyennes », selon lui.
L’Algérie, en général muette sur ces questions, semble la « mieux armée » pour définir un cap « car elle a déjà connu une guerre de cette nature » en combattant les groupes djihadistes dans les années 1990, précise l’expert.
Chez ses voisins, la priorité jusqu’à présent semble avoir été de juguler le flux de combattants en partance pour la Syrie, l’Irak et la Libye: quelque 2.000 à 3.000 Tunisiens et 1.500 Marocains seraient ainsi partis, selon Tunis et Rabat.
Le ministère marocain de l’Intérieur a d’ailleurs constaté « clairement » le danger, alors que l’EI « ne cesse de proclamer son intention de s’étendre dans les pays du Maghreb arabe via la Libye ». Le royaume a dès lors renforcé à l’été 2014 les contrôles des voyageurs soupçonnés de vouloir rejoindre les rangs jihadistes.
Confusion
La Tunisie assure aussi avoir empêché des milliers de départs et surveiller constamment ses 500 ressortissants rentrés au pays.
Mais la porosité de sa frontière avec la Libye rend la lutte en la matière extrêmement difficile. Un Tunisien a d’ailleurs participé, selon l’EI, à l’assaut contre l’hôtel Corinthia à Tripoli qui a fait 9 morts en janvier, et un autre a mené un attentat-suicide à Benghazi.
Des Tunisiens combattant avec l’EI ont par ailleurs menacé leur patrie ces derniers mois.
La situation est d’autant plus complexe que l’enjeu est aussi socio-économique, le Sud tunisien vivant largement depuis des décennies de trafics en tous genres avec la Libye. Le dilemme est donc de taille pour Tunis qui risque l’explosion sociale si la frontière devait être fermée ou si les contrôles devenaient trop minutieux.
Mais les autorités ne semblent pas suivre de ligne claire.
« Le terrorisme se nourrit de la contrebande et la contrebande cohabite avec le terrorisme », a martelé cette semaine le ministre de l’Intérieur Najem Gharsalli. « Cela doit prendre fin ».
À l’inverse, le ministère de la Défense jugeait quelques jours plus tôt que « ce n’est pas la peine de s’inquiéter » parce que « les différentes parties (libyennes) se combattent les unes les autres. La Tunisie, pour elles, n’est pas une priorité ».
Néanmoins, avec l’ouverture de deux consulats, Tunis tente de reprendre pied en Libye en s’orientant vers l’établissement de liens directs avec le cabinet installé par les milices de Fajr Libya à Tripoli, outre ses relations avec le gouvernement reconnu par la communauté internationale installé dans l’est libyen.
« On n’a pas l’impression qu’il y ait une stratégie claire, plutôt des tâtonnements », résume M. Sayah.
‘Déradicalisation’
L’approche essentiellement sécuritaire adoptée par les États du Maghreb ne peut apporter de solution définitive car « les facteurs qui produisent ce phénomène sont toujours présents », souligne Mohammed Masbah, chercheur au centre Carnegie, en citant « la vulnérabilité économique, sociale mais aussi émotionnelle des jeunes ».
« L’État doit repenser le développement régional, mettre le paquet dans les régions en souffrance », plaide cet expert des mouvements islamistes.
La question de la « déradicalisation » est un autre défi de taille pour ces pays. M. Masbah suggère « une approche d’intégration » qui donne l’opportunité à ceux allant faire le djihad « de revenir vers la société en gardant leurs idées radicales, sans les appliquer par la violence ».
L’Algérie a récemment proposé d’accueillir un atelier sur la déradicalisation en arguant de « son expérience avérée dans ce domaine ».
4 March 2015 Ministry of Defence
British forces have continued to conduct air operations to assist the Iraqi government in its fight against ISIL.
The ISIL terrorist network has again been struck by Royal Air Force (RAF) aircraft in Iraq.
On the morning of Monday 2 March, a pair of RAF Tornado GR4s led other coalition aircraft in an attack on a series of ISIL fortified positions south of Kirkuk. These bunkers posed a potential threat to offensive operations by the Kurdish peshmerga, who have also benefitted from equipment and extensive training provided by British and coalition military instructors.
Meanwhile, in western Iraq, RAF Reapers provided close air support to an Iraqi Army offensive in Anbar province. The retreating ISIL terrorists sought to hold up the Iraqi advance with numerous improvised explosive devices. One vehicle-borne bomb posed a particular obstacle to the Iraqi ground forces, so a Reaper destroyed the vehicle with a Hellfire missile. Later that night, another Reaper assisted Iraqi troops who had come under fire from the terrorists, carrying out an attack with a Hellfire missile on the ISIL position.
Le Secrétaire d'État américain, John Kerry, se rend avec le ministre des Affaires étrangères d'Arabie saoudite Saoud al-Fayçal, à laréunion du Conseil de coopération du Golfe le 5 mars à Riyad (U.S. Department of State)
5 mars 2015 45eNord.ca (AFP)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères a estimé jeudi que la coalition internationale contre les djihadistes du groupe État islamique (EI) devrait relever le défi au sol, lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d’État américain John Kerry.
Évoquant les actions de cette coalition, conduite par les États-Unis, en Syrie et en Irak, le prince Saoud Al-Fayçal a déclaré: « Le royaume saoudien souligne l’importance de favoriser les moyens militaires nécessaires pour relever ce défi au sol ».
Le ministre saoudien, dont le pays participe aux opérations de la coalition en Syrie, a déploré l’implication en Irak de l’Iran, son rival régional aux ambitions hégémoniques selon Ryad.
Il a cité notamment le rôle de l’Iran et des milices chiites dans l’offensive menée depuis lundi par les forces irakiennes pour reprendre à l’EI Tikrit, une ville clé au nord de Bagdad.
« Tikrit est un excellent exemple de ce dont nous nous inquiétons. L’Iran est en train de prendre le contrôle du pays », a commenté le prince Saoud Al-Fayçal.
« L’offensive de Tikrit marque l’implication iranienne la plus manifeste en Irak depuis 2004, avec de l’artillerie et d’autres moyens », a déclaré mardi le général américain Martin Dempsey, chef d’état-major inter-armées, devant la commission des forces armées du Sénat.
05/03/2015 Sources : Etat-major des armées
Cette semaine, dans le fuseau Ouest de la bande sahélo-saharienne, la force Barkhane a neutralisé le 2 mars un groupe armé terroriste au sud de Tessalit suite à un renseignement d’opportunité. Quatre terroristes ont été neutralisés au cours de cette action qui s’inscrit dans le cadre des opérations menées quotidiennement par les forces françaises.
Dans le fuseau Est, la force Barkhane a conduit une opération bipartite avec les forces armées nigériennes du 17 au 27 février, à l’extrême Nord du Niger. Cette opération a permis de reconnaissance et le contrôle de la zone allant du plateau du Mangueni jusqu’à la passe de Salvador, constituant un véritable carrefour de transit et de trafic pour les groupes terroristes, située à la frontière de la Libye, l’Algérie et le Niger. La force Barkhane, en appui aux forces armées nigériennes, a ainsi pu stopper le flux logistique terroriste en provenance de Libye et à destination du Nord-Mali. Les forces y ont découvert deux plots logistiques qui abritaient une dizaine de futs contenant ou ayant contenu de l’essence.
Au Mali, un sixième Groupement Tactique Interarmes (GTIA) malien, portant le nom d’ « Al Farouk », a achevé le 21 février sa formation auprès de la mission EUTM Mali. La mission de l’Union européenne, à laquelle contribuent encore soixante militaires français, a déjà permis de former cinq bataillons maliens axés sur cinq régions militaires dont ils portent les noms symboliques ou totémiques. Depuis, tous ces bataillons ont déjà été, à un moment ou un autre, déployés en opérations.
L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.
05/03/2015 Sources : Etat-major des armées
Cette semaine, la force Chammal a réalisé 61 missions aériennes au-dessus de l’Irak, dont cinq ont abouti à des frappes au sol.
Le 27 février, une frappe d’opportunité a été réalisée sur deux bâtiments abritant des combattants de Daech dans la région d’Al Baghdadi. Une seconde frappe a été réalisée dans cette même région par les aéronefs français le 2 mars. Dans la même journée, les aéronefs ont ciblé un groupe de combattants qui avaient pris position dans une palmeraie dans la région d’Al Assad, tandis qu’une frappe planifiée dans la région de Bashiqa a visé des miradors postés près d’un repère de Daech entre Mossoul et Erbil
February 25, 2015 David Pugliese
Insurgents have used a variety of ways to “deliver” improvised explosive devices against targets. In Iraq, IEDs were sometimes hidden inside dead animals on the sides of roads. In Afghanistan they were strapped onto donkeys. And of course in both wars, IEDs could be outfitted in cars and motorcycles.
In Iraq, members of the Islamic State of Iraq and the Levant took things a step further. They outfitted a captured Iraq Army M113 armoured troop carrier as a rolling IED.
U.S. officers were pointing to that battlefield improvisation as an example of what might wait Iraqi forces when they are ready to take Mosul.
05/03/2015 Le Point.fr (AFP)
Ankara concourt à la coalition internationale anti-djihadiste en envoyant du matériel militaire aux forces armées irakiennes qui tentent de reprendre Tikrit.
La Turquie ne participera pas aux combats contre le groupe État islamique (EI) en Irak mais soutiendra l'administration de ce pays dans sa lutte contre les djihadistes, a déclaré son Premier ministre Ahmet Davutoglu, cité jeudi par la presse. "La Turquie ne sera pas partie prenante à un conflit armé en Irak ou en Syrie. Nous soutiendrons l'offensive à Mossoul (Irak) mais nous n'entrerons pas directement dans les combats", a dit M. Davutoglu aux journalistes qui l'accompagnaient à New York pour des entretiens avec les milieux financiers.
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25.02.2015 Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant) – LeMonde.fr
Lettre de Bruxelles. La Belgique, qui « fournit », proportionnellement à sa taille, le plus de combattants aux groupes terroristes de Syrie et d’Irak – 440 selon les derniers chiffres de l’International Center for the Study of Radicalization, à Londres –, a découvert avec stupéfaction que certains de ces militants sont passés par son armée.
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05/03/2015 Sources : État-major des armées
Du 17 au 27 février, dans le cadre de l’opération Barkhane, les forces armées nigériennes (FAN) et les forces armées françaises ont mené une opération bipartite à l’extrême nord du Niger.
L’objectif de la mission était, dans le cadre du partenariat élargi entre le Niger et la force Barkhane, la reconnaissance de la passe de Salvador, carrefour de transit et de trafic pour les groupes terroristes, située à la frontière de la Libye, du Niger et de l’Algérie.
Les deux forces armées ont entamé un raid de dix jours à Madama, emmenées par les forces nigériennes et le Détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Dirkou, et le convoi de blindés composé de la 1ère compagnie du 2e Régiment Etranger Parachutiste, commandé par le poste commandement tactique du GTD-Est « ALTOR ».
Dans des conditions climatiques difficiles, les éléments ont gagné la région de la passe de Salvador, avant d’être ravitaillés par un largage par air. Un contrôle de zone a été réalisé dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres, permettant entre autres, la découverte et la destruction de deux plots logistiques.
Cette opération aura permis d’affirmer la présence de l’armée nigérienne dans une zone instable, tout en renforçant l’interopérabilité des deux forces ainsi que la connaissance de la zone. C’était aussi la première opération menée dans cette zone par le groupement tactique désert « ALTOR » depuis son arrivée début février.
L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.
04.03.2015 Le Monde.fr
La Compagnie nationale de pétrole libyenne (NOC) a déclaré mercredi 4 mars « l'état de force majeure » dans onze champs pétrolifères du centre du pays, après la multiplication des attaques contre les sites pétrolifères de cette région. L'état de « force majeure », invoqué dans des circonstances exceptionnelles, permet une exonération de la responsabilité de la NOC en cas de non-respect des contrats de livraison de pétrole.
La NOC a évoqué dans un communiqué les attaques perpétrées ces derniers jours notamment contre les champs d'Al-Mabrouk et Al-Bahi, situés à 200 kilomètres au sud de Syrte. Après deux jours de combats, des miliciens islamistes ont pris mardi leur contrôle.
« L'état de force majeure » concernent Al-Mabrouk, Al-Bahi, Al-Dahra, Al-Joufra, Tibesti, Al-Ghani, Al-Samah, Al-Baïda, Al-Waha, Al-Dafa, Al-Naqa. La NOC a menacé par ailleurs de « fermer tous les champs et ports pétroliers » du pays si la sécurité ne s'améliorait pas sur les sites
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4 mars 2015 Marc SEMO - liberation.fr
La chercheuse Myriam Benraad analyse l'enjeu de la présence iranienne aux côtés de l'armée irakienne et des milices dans la reconquête de Tikrit, contrôlé par l'Etat islamique.
Depuis trois jours, les forces gouvernementales irakiennes ont lancé une vaste offensive dans les environs de Tikrit, une ville à mi-chemin entre Bagdad et Mossoul tombée en juin aux mains de l’Etat islamique. Appuyées par des miliciens chiites et des tribus sunnites, les forces armées, composées d'environ 30 000 hommes, étaient à plus d’une vingtaine de kilomètres de la ville mercredi.
Spécialiste de l’Irak et du monde arabe, la politologue Myriam Benraad, chercheuse associée au CERI-Science-Po de Paris vient de publier Irak, la revanche de l’histoire (éd. Vendémiaire). Elle analyse les enjeux de cette offensive et de la présence de l'Iran aux côtés des Irakiens.
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04/03/2015 Par LEXPRESS.fr (AFP)
Au moins 34 personnes sont mortes dans l'attaque contre un QG des services de renseignements de l'armée de l'air à Alep.
Une violente attaque à Alep. Des rebelles syriens ont lancé une offensive contre le QG des services de renseignement de l'armée de l'air dans cette ville divisée. Les combats ont fait au moins 34 morts, 20 membres des forces gouvernementales et 14 rebelles. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé en Grande-Bretagne, les rebelles ont déclenché une puissante charge explosive souterraine contre le bâtiment, avant de lancer un assaut. Dans la soirée, les insurgés n'étaient pas parvenus à prendre le contrôle du bâtiment, alors que des combats se poursuivaient.
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04/03/2015 Par Eric Pelletier - L'Express.fr
Sur le modèle de la cellule de crise mise en place au moment des attentats de janvier, Bernard Cazeneuve préside désormais deux fois par mois une "réunion d'état-major élargie" aux représentants de la police judiciaire, du renseignement territorial et parisien et de l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste.
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03 March 2015 defenceWeb (Reuters)
When battle-hardened Chadian troops overran a Boko Haram camp in northern Nigeria last week, they wanted to press deep into territory controlled by the Islamist group but Nigeria refused to let them.
Having defeated al Qaeda in Mali two years ago, Chad's military believes it could could finish off Boko Haram alone. It has notched up victories that have pushed the Nigerian militants back from the Cameroonian border.
But with presidential elections this month, Nigeria is keen to press ahead with its own military campaign against Boko Haram, aiming to push it out of major towns before the March 28 ballot.
In a country proud to be a major African power, it would be an embarrassment to President Goodluck Jonathan as he seeks reelection for a smaller nation to tackle Nigeria's security problems, diplomats say.
In their forward base in the town of Gambaru on the Nigeria-Cameroon border, Chadian soldiers displayed dozens of guns seized from Boko Haram and a burnt-out armoured vehicle painted with black and white Arabic script.
"We turned back because Nigeria did not authorise us to go any further," army spokesman Colonel Azem Bermandoa said.
Nigeria's spokesman for operations in the northeast, Mike Omeri, said cooperation between Chadian and Nigerian forces has brought some major military successes and any issues would be resolved via existing command structures.
But the Chadians say there have been no joint operations between the two forces. Chad's offer to join a Nigerian offensive to capture Baga, site of one of Boko Haram's worst atrocities in January, was rebuffed, Bermandoa said.
Officials from Chad, Niger and Cameroon say lack of cooperation from Nigeria has for months hampered efforts to put together a regional taskforce against Boko Haram. Chad was compelled to take unilateral action in January, under a deal that allows it to pursue terrorists into Nigeria, after Boko Haram violence started to choke off imports to its economy.
With Niger and Cameroon deploying thousands of troops on their borders, blocking escape routes for Boko Haram, the tide may be turning. In what Nigeria has branded a sign of desperation, the Islamist group has carried out wave of suicide attacks and threatened to disrupt the election.
Francois Conradie, analyst with South African-based NKC Research, said that if the current offensive can be sustained, Boko Haram could quickly be driven out of the remaining towns it holds. It would, however, remain a deadly rural guerrilla force.
“All of this is good news for stability and will probably be to Mr Jonathan’s electoral advantage,” he said.
OPPOSITION CRITICISES RELIANCE ON CHAD
Many in Nigeria ask why it took so long to act. Boko Haram killed thousands last year and kidnapped many more in its six-year campaign for an Islamist emirate in Africa's largest oil producer.
Niger, Cameroon and Chad say Nigeria neglected the uprising in its economically backward northeast, an opposition stronghold. Borno state is home to two percent of Nigeria's 170 million people.
But in recent months, Muhammadu Buhari, a former military ruler who is running as the presidential candidate for the opposition All Progressives Congress (APC), has gained popularity with voters desperate for tough policies both on corruption and Boko Haram.
Amid pressure from the ruling People's Democratic Party (PDP), Nigeria's electoral commission announced a six week postponement to the Feb. 14 election, to allow the army to tackle the security situation in the northeast so voting could go ahead there.
Ernst Hogendoorn, Crisis Group's Africa deputy programme director, said the government appeared to have engineered the delay in the hope the APC would slip up or the military could boost Jonathan by defeating Boko Haram.
"Boko Haram has certainly suffered a strategic setback ... Clearly this improves Goodluck Jonathan's chances somewhat," said Hogendoorn. "The question is do any of these forces have the ability to maintain this tempo, particularly the Chadians and to a lesser degree the Nigerians?"
With Chad already squeezed by a slump in the price of oil, its main export, the government says it can only sustain the offensive in Nigeria for a short time, diplomats say.
Buhari, however, has already criticised Jonathan for relying on Chad to push back Boko Haram, saying his government would tackle the problem alone. Many in the military and the government are keen to limit foreign involvement on Nigerian soil, diplomats say.
When Chadian forces last month entered the town of Dikwa, they were told to leave by Nigeria's military, which said it was planning air strikes, Bermondoa said.
After Nigeria's army retook Baga last month, Army Chief Major General Kenneth Minimah said his soldiers would recapture a handful of remaining towns before the elections, listing Dikwa as one of them. “The war is almost ended," he said.
TENSIONS HAMPER REGIONAL FORCE
Boko Haram was long regarded by neighbouring countries as an internal Nigerian problem, but attacks in Cameroon and Niger last year prompted the regional response. Niger, Nigeria, Chad, Benin and Cameroon agreed in May to join forces against the militants.
Since then, however, distrust and misunderstandings have stymied preparations for the force, due to take effect by the end of this month. Nigeria initially sent low-level representatives to planning meetings, angering its allies.
Cooperation between Cameroon and Nigeria has been dogged by long-running border tensions, while Niger accused Nigerian troops of cowardice.
"Nigeria must get involved and honour its promise of providing between 2,500 and 3,000 to the multinational force," said Cameroon's defence spokesman Colonel Didier Badjeck.
Cameroon has stepped up its activities since July, when Boko Haram attacked Kolotafa, the hometown of its deputy prime minister, killing dozens and kidnapping his wife.
The government has boosted its security forces in northern Cameroon from 700 to around 7,000.
"We have to do whatever it takes to make sure the sect does not occupy any town in Cameroon," said Colonel Joseph Nouma, in charge of Operation Alpha, the mission against Boko Haram.
However, Nouma said he has orders not to enter Nigeria, and Cameroon has denied Nigerian troops the right to pursue insurgents into Cameroon.
Along its 400 km (250 miles) border with Nigeria, Cameroon has created 14 new bases, with heavy artillery batteries. It has also deployed surveillance drones, a senior intelligence officer said.
Another senior Cameroon military figure said they were attempting to choke off Boko Haram's revenues, including the trade in fuel with Cameroon, Chad and Niger.
"All of this looks to be paying off," the officer said, with no incursions since mid-February.
4 Mars 2015 par ileridefense
BAGHDAD — Tensions between Iraq and the United States over how to battle the Islamic State broke into the open on Tuesday, as Iraqi officials declared that they would fight on their own timetable with or without American help, and as United States warplanes conspicuously sat out the biggest Iraqi counteroffensive yet amid concerns over Iran’s prominent role.
On Monday, Iraq launched a politically sensitive operation to oust Islamic State militants from Tikrit, the birthplace of Saddam Hussein, without seeking American approval, officials said. Even as Iraq was taking a first step into a bigger battle to oust the Islamic State from the northern city of Mosul, it was also signaling that its alliance with the United States might be more fraught than officials had let on.
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04/03/2015 Le Point (AFP)
L'"alerte attentats" pour l'Ile-de-France et les Alpes-Maritimes ainsi que la "vigilance renforcée" pour le reste de la France sont prolongées jusqu'au 10 avril.
Les niveaux actuels du plan Vigipirate, "alerte attentats" pour l'Ile-de-France et les Alpes-Maritimes et "vigilance renforcée" pour le reste de la France, sont déjà prolongés jusqu'au 10 avril au moins et le seront pour "plusieurs mois", a-t-on appris mercredi de source gouvernementale. Ces niveaux d'alerte relevés après les attentats de janvier, qui sont en théorie prolongés chaque semaine, ont d'ores et déjà été prolongés jusqu'au 10 avril et vont l'être pendant "très longtemps", c'est-à-dire "plusieurs mois", a indiqué cette source. Sollicité sur cette information, Matignon, qui a la main sur le dispositif Vigipirate, a simplement confirmé que "le dispositif est prolongé" et que "le niveau des effectifs est prolongé aussi longtemps que nécessaire". "Tous les sites sensibles restent protégés", a également indiqué le cabinet de Manuel Valls.
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03/03/2015 Sources : EMA
Le 25e régiment du génie de l’air (25e RGA), est présent depuis janvier 2013 à Niamey au Niger dans le cadre de l’opération Barkhane. Il est chargé de la réalisation et du maintien en condition des plateformes aéronautiques de protection du détachement air (DETAIR).
Sa mission est de réaliser les travaux de réfection du taxiway militaire, de remettre en état le parking avion de la base aérienne nigérienne, de créer un plot temporaire pour le Boeing C135, ainsi que quatre plots définitifs dédiés aux avions de transport tactiques (ATT).
Les unités d’appui au déploiement (UAD) produisent des capacités opérationnelles au profit du système de combat de l’armée de l’air : la base aérienne. Ainsi, le 25e RGA assure l’infrastructure horizontale (pistes et aires aéronautiques). Parmi les autres UAD, le groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) est en charge de l’infrastructure verticale (installations opérationnelles, eau, électricité…) et le groupement tactique des systèmes d’information et de communications aéronautiques (GTSICAéro) est garant de l’infrastructure SIC pour assurer les liaisons opérationnelles intrathéâtre et vers la métropole.
Pour en savoir plus sur ce sujet, ne manquez pas le numéro de mars 2015 d’Air actualités. Il vous propose un dossier complet sur les unités d’appui au déploiement.
2 mars 2015 par Laurent Touchard - CONOPS
Parmi l'ensemble des documentaires ou reportages que j'ai choisi de regarder sur Arte depuis qu'existe la chaîne, j'ai très rarement été déçu. Malheureusement, pour la première fois, un documentaire m'a laissé dubitatif : « Daech, naissance d'un état terroriste ». La réalisation a beau être globalement encensée, même en admettant le format très limité d'à peine une heure, je ne vois qu'un travail bâclé. Quand je lis l'Express évoquant une « (…) enquête précise bourrée d'intervenants éclairés et d'images tétanisantes » je suis conforté dans mon regard critique. Car il y a un problème de taille : les images tétanisantes ne font pas la qualité d'un « doc » si le commentaire qui les accompagne est truffé d'erreurs, d'approximations, d'omissions, de simplifications outrancières. Au bout du compte, la qualité dudit documentaire est très hétérogène : contestable au cours des deux premiers tiers, un peu meilleur dans le dernier tiers notamment grâce aux propos de Romain Caillet, Jean-Charles Brisard1, d'Hubert Védrine ou encore d'Athil al-Nujaifi, gouverneur de Mossoul. Au bilan, l'ensemble est médiocre. Évidemment, il ne s'agit pas de tirer gratuitement à boulets rouges sur cette réalisation de Jérôme Fritel. J'étaie ma critique dans le long développement qui suit en apportant les éléments qui manquent fâcheusement pour véritablement comprendre la naissance de l’État Islamique2 (EI ; Dawlat al-Khilifa).
NB : pour une lecture plus fluide (en particulier en ce qui concerne la multitude de notes), je recommande le téléchargement en pdf du document, via ce lien.
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3 March 2015 Thomas Fessy BBC News
At last, Nigeria and its neighbours - Chad, Niger, Cameroon and Benin - seem to have a plan for their Multi-National Joint Task Force (MNJTF) to fight Boko Haram's Islamist militants. This plan should be approved by the African Union through a vote on Tuesday.
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3 March 2015 By Nafiseh Kohnavard BBC Persian, Beirut
As Iraqi and Shia militias try to recapture the city of Tikrit from Islamic State (IS), the key role of Iran in the campaign is becoming clearer.
Shia militia sources in Iraq have confirmed that Gen Qasem Soleimani, the commander of the Iran's Islamic Revolution Guards Corps (IRGC) Quds Force is personally taking part in leading the operation. Tikrit, 150km (95 miles) north of Baghdad, has been occupied by IS for more than eight months and an offensive to recapture it was declared by Iraqi Prime Minister Haider al-Abadi on Sunday. The Iraqi army and security forces along with Shia militia groups who call themselves Popular Mobilisation units are pushing into Tikrit from several directions. As sources on the ground have told BBC Persian, a number of IRGC officers were involved at a command level before the operation was officially launched. Iranian authorities are yet to comment officially but Iran's Fars news agency, considered to be very close to the Revolutionary Guards, has extensively reported on the role of Gen Soleimani in the operation.
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Les Etats membres de la coalition contre Daesh – credits Jérémie Baruch Le Monde.fr
03.03.2015 Le Monde.fr (AFP, Reuters)
L'Australie a annoncé mardi 3 mars l'envoi de 300 soldats supplémentaires en Irak, où ils participeront avec les forces néo-zélandaises à une mission de formation des militaires irakiens qui luttent contre les djihadistes de l'Etat islamique (EI).
Le premier ministre Tony Abbott a précisé que son pays répondait à une demande officielle de Bagdad et Washington. « Je voudrais souligner que nous n'avons pas pris cette décision à la légère. Au bout du compte, c'est l'Irak qui doit mettre à genoux le culte de la mort [EI] mais nous ne voulons pas laisser les Irakiens tout seuls. »
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Defence Secretary Michael Fallon meets US Commander of the Combined Joint Task Force Lt General James Terry - photo UK Gov
2 March 2015 Ministry of Defence and The Rt Hon Michael Fallon MP
In Kuwait today, the Defence Secretary met the senior military figures overseeing the international coalition’s response to the ISIL threat.
Michael Fallon met with the US Commander of the Combined Joint Task Force Lt General James Terry and the UK Deputy Commander Major General Bob Bruce at Camp ‘Arifjan, the Headquarters for anti-ISIL operations.
During talks, Mr Fallon received an update on operational activity against ISIL. He emphasised the UK’s position that ISIL must be defeated in both Iraq and Syria and reaffirmed the UK’s intention to contribute to a US-led programme to train the Syrian Moderate Opposition at training sites across the Middle East.
Mr Fallon also discussed the UK’s significant contribution to the international coalition’s air campaign and the training and assistance provided to the Iraqi military.
Defence Secretary Michael Fallon said:
I came here to review progress in the campaign to defeat ISIL with Lt General Terry and Major General Bruce and to consider what more we can do counter its violent ideology.
This is a fight that ultimately can only be won on the ground and we are making a major contribution to assist Iraqi forces. Our aircraft have conducted around 160 strikes and provided vital refuelling capability; and the recently deployed E3-D aircraft will boost the coalition’s command and control and surveillance capabilities.
But ISIL must be defeated in both Iraq and Syria. Our actions and surveillance capabilities are freeing up other countries to strike in Syria. I reiterated today that Britain intends to contribute to the coalition’s training of moderate Syrian opposition.
Mr Fallon travelled to Kuwait as part of a wider Gulf visit as UK air activity over Iraq increased significantly recently, with RAF Tornados attacking a number of ISIL positions threatening Iraqi ground operations over the weekend. The trip will focus on how countries in the region can continue to tackle extremist groups. He met with the Kuwaiti Prime Minister His Highness Sheikh Jaber Al Mubarak Al Hamad Al Sabah and Defence Minister Sheikh Khaled al-Jarrah al-Sabah to welcome Kuwait’s contribution to anti-ISIL efforts and to reiterate the strength and importance of relations between the two countries.
En route to Kuwait, Michael Fallon also met with His Majesty King Abdullah II and the Chairman of the Joint Chiefs of Staff, General Mashal M. Al-Zaben in Jordan to reinforce the UK’s commitment to the Jordanian Armed Forces and to explore the country’s vision for countering the treat of ISIL to the region.
03-03-2015 Par RFI
Le Niger a subi une nouvelle attaque de Boko Haram, dimanche soir. Cette fois, la secte islamiste s'en est pris à des villages insulaires sur le lac Tchad. Le bilan est encore provisoire, mais selon des témoignages d'habitants sur place, au moins 19 personnes auraient péri.
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02.03.2014 Par V.A.
Terrorisme. De la Syrie et l’Irak à l’Europe, une nouvelle génération de combattants se prépare. Avec des profils inédits et des capacités décuplées. Nos services ont classé la menace en trois cercles.
Les nouvelles menaces djihadistes contre les grands centres commerciaux occidentaux obligent les services antiterroristes à renforcer leur vigilance. Ils savent que de nouvelles actions se préparent, au-delà de celles menées à Paris les 7, 8 et 9 janvier ou à Copenhague, le 14 février. Convaincus que les tueurs qui ont agi en France et au Danemark sont presque une avant-garde, ils discernent une relève plus redoutable, avec des capacités supérieures. Ils répartissent ces nouveaux djihadistes en trois cercles.
Les plus dangereux sont les infiltrés. C’est la génération Khorasan, du nom d’un groupe islamiste jeune (son chef a 33 ans), dont l’ambition est de réussir un attentat spectaculaire en Occident. Bénéficiant des savoir-faire de membres “historiques” d’Al-Qaïda, Khorasan regroupe des volontaires bien formés, parfois même des spécialistes “pointus” comme le Français David Drugeon. Artificier de Khorasan en Syrie, Drugeon a échappé aux salves de missiles américains Tomahawk tirés dans la nuit du 22 au 23 septembre 2014 dans la région d’Alep.
Khorasan recrute en priorité des Occidentaux, pour mieux les réinfiltrer dans leur pays d’origine. Sa technicité inquiète. Ce groupe mène des reconnaissances discrètes et précises, dans la durée, sur des objectifs à haute valeur (l’Élysée, la tour Eiffel, un grand magasin, un lieu très touristique). Il sait infiltrer des opérationnels en utilisant de faux documents d’identité. Il dispose de lieux sûrs et discrets pour préparer ses attentats, avec les informations de dernière minute, comme la présence d’une cible particulièrement visée ou l’heure de densité maximale d’une foule...Lire la suite...