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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 12:45
 source Sénat r12-72011

source Sénat r12-72011

 

16/02/2015 Par Frédéric Saint Clair  - Figaro Vox Monde

 

Dans une vidéo diffusée ce week-end, l'État islamique revendique la décapitation de 21 coptes égyptiens sur une plage proche de Tripoli. Pour Frédéric Saint Clair *, l'intervention française en Libye ne doit cependant pas être militaire mais diplomatique.

 

La question d'une potentielle intervention militaire française en Libye se pose à nouveau. Elle se posera encore, probablement dans tous les pays où l'implantation d'organisations terroristes est engagée et se développe. Cette volonté d'intervenir est compréhensible, car la nature et l'ampleur des massacres perpétrés suscitent une indignation telle qu'il est difficile de n'être pas tenté de réagir. A plus forte raison dès lors qu'est acté le principe d'une guerre contre le terrorisme, c'est-à-dire dès lors que l'approche stratégique prend le pas sur l'approche diplomatique, comme c'est le cas désormais. Et pourtant, rien n'est plus contraire à la fois à nos intérêts et aux intérêts des pays concernés. Pourquoi?

Le Général De Gaulle, en 1965, rappelait la position de la France en ces termes: «Nous faisons le nécessaire pour n'être […] intégrés dans aucune guerre qui ne serait pas la nôtre». Disons-le donc clairement: Ces guerres ne sont pas les nôtres; et pourtant, de façon incompréhensible, nous nous positionnons constamment en première ligne. Ceux qui croient se revendiquer du gaullisme en donnant faussement à la France une position de premier plan sur les théâtres d'opérations extérieures de Lybie, de Syrie, d'Irak, etc., et en engageant une guerre sans fin contre un soit-disant État islamique, lequel n'a d'ailleurs aucune des caractéristiques d'un État, se trompent lourdement. Ils ne grandissent pas la France mais l'affaiblissent. Cela ne signifie pourtant pas que nous devions demeurer inactifs.

La clef de l'influence internationale n'est pas tant stratégique que diplomatique. Les États-Unis, dont la tendance est bien souvent de vouloir gendarmer le monde par la force armée, semblent en avoir perdu la notion. Et pourtant la victoire peut-être la plus emblématique de la diplomatie sur la stratégie militaire brute a été celle de JFK en 1962 dans le cadre de la crise des missiles de Cuba. La leçon à tirer était celle-ci: quel que soit l'opposant, aussi déterminé soit-il, aussi idéologisé soit-il, il est possible de trouver, en combinant des approches diplomatiques différenciées et subtiles, un réseau d'intérêts à même de faire taire les armes. Nous n'en avons pas tiré les leçons. Les États-Unis n'en ont pas tiré les leçons, et plus particulièrement les républicains, dont l'attitude va-t-en-guerre n'est plus à démontrer. Depuis plus de dix ans, les bombardements aériens et les déploiements de forces terrestres sont les seules réponses occidentales apportées aux problématiques moyen-orientales. Cela ne peut plus durer.

Par notre volonté d'établir, par les armes, la démocratie au Moyen-Orient et au Maghreb, nous avons contribué non seulement à déstabiliser la région, mais également à favoriser le développement de groupes islamistes terroristes et à placer notre pays en première ligne en matière de représailles. Le claquement des kalachnikovs dans les rues occidentales est en partie la conséquence de notre inconséquence en matière stratégique. Si l'intention de prévenir les troubles dans ces régions était louable, si l'intervention militaire se devait d'être envisagée, la façon dont nous nous sommes positionnés était dépourvue de toute prudence et de tout pragmatisme; elle a été contraire à nos intérêts et probablement aussi contraire à l'intérêt des populations locales. Si, pour reprendre le slogan des «neo-cons» américains, choc des civilisations il y a, alors nous l'aggraverons en ne tenant pas compte des enjeux locaux et des spécificités culturelles régionales.

Ces régions sont fragmentées, culturellement, politiquement et religieusement. C'est donc la proximité culturelle, religieuse et politique qui doit servir de base à une compréhension nouvelle de la manière d'intervenir, y compris militairement, mais pas seulement. Cette triple proximité implique obligatoirement une proximité géographique. Si l'armement aveugle de factions opposées n'est jamais une solution, l'implication des acteurs locaux demeure un préalable à toute intervention -de second plan- de l'Occident. Si la diplomatie échouait -comme cela a déjà été le cas- à susciter l'intérêt des pays directement concernés par ces conflits, c'est qu'elle ne serait pas allée assez loin, et l'option militaire n'en deviendrait pas pour autant envisageable. Il faudrait alors redoubler d'efforts, sortir de nos conceptions limitées et étroites des enjeux régionaux et internationaux, et remettre sur la table des propositions politiquement plus offensives et mieux adaptées. Ainsi les interventions stratégiques deviendraient de plus en plus ponctuelles, coordonnées et donc efficaces.

 

* Frédéric Saint Clair est mathématicien et économiste de formation. Il a été chargé de Mission auprès du Premier ministre pour la communication politique (2005-2007). Il est aujourd'hui Consultant Free Lance.

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 17:30
Enduring freedom : Fin de mission pour la FLF Guépratte

 

17/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le vendredi 13 Février, la frégate légère furtive Guépratte a franchi le canal de Suez au côté de la frégate antiaérienne Jean Bart, en direction de la Méditerranée, mettant ainsi fin à sa participation à l’opération Enduring Freedom, après plus de deux mois d’activité en zone océan Indien.

 

Le Guépratte, patrouillant dans ces eaux pendant plus de deux mois, a envoyé plusieurs fois son équipe de visite à bord ou à proximité de navires suspects, mené des rencontres avec des navires d’intérêt, fait parvenir de l’eau et des vivres à trois bâtiments en détresse, et réalisé dans le golfe d’Aden l’évacuation médicale d’un marin indien grièvement blessé.

 

Ces patrouilles exigeantes, qui assurent une présence permanente et dissuasive dans ces eaux sensibles, ont requis un engagement constant de la part de l’ensemble de l’équipage : la veille renforcée des équipes passerelles, les vols fréquents du Panther, la mise à l’eau des embarcations et le déploiement de l’équipe de visite ont rendu l’activité particulièrement intense.

 

Les marins du Guépratte rentrent à présent en France, fiers du travail réalisé au cours de ce long déploiement. Après un entretien nécessaire du bateau pour reprendre la mer, celui-ci repartira dès le mois d’avril.

 

L’opération Enduring Freedom, mise en place par les Etats-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001, rassemble une coalition de nations dont la mission est de lutter contre les trafics liés au terrorisme dans une vaste zone allant de la mer rouge au golfe d’Oman en passant par le golfe d’Adan et la mer d’Arabie.

Enduring freedom : Fin de mission pour la FLF Guépratte
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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:50
photo Sedeyn Ritchie - Mil.be

photo Sedeyn Ritchie - Mil.be

 

13.02.2015 Liesbeth Bardyn ––  MIL.be

 

Le Premier ministre Charles Michel a remercié les militaires qui ont effectué des tâches de surveillance et de sécurité pendant un mois. Le vendredi 13 février, il se rendait dans l'après-midi à Marche-en-Famenne, accompagné du ministre de la Défense Steven Vandeput, afin de rencontrer les militaires des trois bataillons qui sécurisaient des lieux cruciaux dans notre capitale.

 

Il y a un mois, le gouvernement fédéral décidait de déployer des militaires pour des missions de surveillance. Ceux-ci renforçaient la police afin qu'elle puisse se concentrer sur d'autres tâches. Depuis, des militaires sont présents aux synagogues, aux palais de justice et à d'autres endroits susceptibles d'être la cible de terroristes.

 

Répartis à Anvers, Bruxelles, Huy et Verviers, trois cents militaires sont répartis de jour comme de nuit. L'un d'eux est sergent au Bataillon 12e de Ligne Prince Léopold - 13e de Ligne. « J'étais à l'intérieur du Palais de justice de Verviers en tant que chef de section, » raconte-t-il. « C'était une expérience très positive parce que nous travaillons dans notre propre pays. Être parmi la population locale et faire son travail est complétement différent que surveiller un poste de garde en Afghanistan ou au Mali. »

 

Photos: Ritchie SedeynPhotos: Ritchie SedeynPhotos: Ritchie Sedeyn
Photos: Ritchie SedeynPhotos: Ritchie Sedeyn

Photos: Ritchie Sedeyn

Depuis le 17 janvier, trois bataillons d'infanterie se sont relayés : le Bataillon de Chasseurs Ardennais, le Bataillon 12e de Ligne Prince Léopold - 13e de Ligne et le 1/3 Bataillon de Lanciers. Le Premier ministre Charles Michel a vivement exprimé sa gratitude. « J'aimerais profiter de cette occasion pour vous remercier de votre engagement » a-t-il déclaré, lors de son discours, aux soldats rassemblés. « Vous défendez des valeurs de liberté, de tolérance et de respect. »

 

Les militaires seront dans les rues jusqu'au 23 février prochain. Ensuite l'Organe de Coordination pour l'Analyse de la Menace (OCAM) examinera s'il faudra réévaluer son niveau. Mais tant que celle-ci reste au niveau trois, notre pays pourra compter sur l'engagement des militaires belges.

 

Vidéo: DG COM

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
Contre Boko Haram, la CEEAC s'organise

Boko Haram, né au Nigeria, est désormais une préoccupation pour plusieurs pays, notamment de l'Afrique Centrale.

 

16 février 2015 BBC Afrique

 

Six chefs d'Etat de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC) sont réunis à Yaoundé au Cameroun pour une session extraordinaire consacrée à l'insécurité liée à l'activité du groupe islamiste nigérian, Boko Haram.

 

Les présidents de la CEEAC ont exprimé dans leurs discours respectifs la nécessité d'unir leurs efforts pour éliminer le groupe islamiste. Le Cameroun et le Tchad sont déjà en guerre ouverte contre le mouvement dont le berceau est le nord du Nigeria. Actif depuis 2009, Boko Haram veut instaurer un Califat au Nigeria et sous-tend ses offensives par un rejet idéologique de l'éducation occidentale. Selon le correspondant de la BBC à Yaoundé, la présence des six chefs d'Etat de la CEEAC sur les dix qui étaient attendus est un signe que la menace de Boko Haram est sérieusement une préoccupation pour l'Afrique Centrale. Toujours selon notre correspondant, il ressort de la réunion que les chefs d'Etat sont plus que jamais déterminés à jouer "collectif" contre Boko Haram. "On a convenu que la réponse militaire est insuffisante; il faut désormais ajouter une réponse économique," indique-t-il. Les chefs d'Etat veulent initier des tractations aux Nations Unies pour faire adopter une résolution par le Conseil de Sécurité en vue de donner une envergure internationale à leurs efforts contre la secte islamiste.

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 10:45
How Egypt sees the IS threat in Libya

 

16 February 2015 by Jane Kinninmont Senior research fellow, Chatham House  - BBC Middle East

 

Egypt will have extensive support in the West for its actions against the Islamic State in Libya this week, in response to the killing of Egyptian Christians there.

 

Its wider policies towards Libya are more controversial, however. Egypt has been intervening in Libya for months, backing one of the two rival coalitions that claim to represent the country's legitimate government. As militants in both countries develop closer ties, Egypt has become increasingly concerned about instability in Libya spilling over to its own Sinai peninsula. Support for Egypt from European countries was underscored this week when Egypt announced it had concluded a deal to buy 24 Rafale fighter jets from France, at an estimated cost of $5.9bn (£4bn). And the US has been keen to emphasise the role of Sunni Arab nations like Egypt in combating jihadists in the region.

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 10:45
Abdel Fattah al-Sisi

Abdel Fattah al-Sisi

 

16 February 2015 by BBC Middle East

 

Egypt has called on the international community to intervene against Islamic State (IS) militants in Libya.

 

President Abdel Fattah al-Sisi said that what was happening in Libya was a threat to world peace and security. His remarks came as Egyptian jets bombed IS targets in response to a militant video of the apparent beheadings of 21 Egyptian Christians. Libya has been in chaos since 2011, with militias battling for control of territory and two rival governments. But the BBC's Jim Muir says there is little international appetite for military involvement and the emphasis remains on trying to find a political and diplomatic solution to the country's problems.

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 10:45
L'Egypte a bombardé Daesh en Libye

Des avions de combats F-16 ont pris pour cible des camps d'entrainement et des dépôts d'armes de l'EI.- photo Egyptdailynews.com

 

16 février 2015 BBC Afrique

 

L'aviation égyptienne a bombardé lundi des positions de l'Etat islamique (EI) en Libye après la revendication par les djihadistes de la décapitation d'un groupe de chrétiens coptes égyptiens.

 

Sur la vidéo diffusée sur internet, des hommes portant des combinaisons de couleur orange sont alignés sur une plage les mains liés dans le dos, avant que leurs bourreaux ne les décapitent au couteau. Selon l'armée, des avions de combats F-16 ont pris pour cible des camps d'entrainement et des dépôts d'armes de l'EI. Un porte-parole du premier ministre libyen Abdullah al-Thinni a indiqué que les huit raids sur Derna, fief des djihadistes, ont été mené en coordination avec le gouvernement libyen. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait convoqué d'urgence dimanche soir le Conseil national de défense et juré de punir les "assassins" de la manière "adéquate".

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 08:45
Roberta Pinotti, ministre italienne de la défense, plaide pour une action en Libye

 

15 février 2015 Liberation.fr

 

C’était son ancienne colonie et elle connaît le terrain. «L’Italie est prête à guider en Libye une coalition de pays de la région, européens et d’Afrique du Nord, pour arrêter la progression du califat, qui est parvenu à 350 kilomètres de nos côtes», a affirmé, dimanche, la ministre de la Défense Roberta Pinotti, du gouvernement de centre gauche de Matteo Renzi. L’hypothèse de l’instauration d’un califat en Libye alarme Rome.

 

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:45
Statement by HR/VP Federica Mogherini on the beheading of 21 Egyptian Coptic Christians in Libya

 

16/02/2015 EEAS

 

"The EU stands in solidarity with the people and the government of Egypt in the wake of the beheading of 21 Egyptian Coptic Christians. I convey my heartfelt condolences to the families and friends of those massacred by terrorists in Libya.

 

I will meet Foreign Minister Sameh Shouky in Washington later this week and I will convey to him personally my condolences. We will also discuss the challenges ahead together with other leaders of the region and US Secretary of State John Kerry.

 

This act of terror is also a stark reminder of the plight of civilians in Libya – whether they are Libyans or migrants and whatever their faith.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 08:30
Après la décapitation de 21 Chrétiens, l'Egypte bombarde l'Etat islamique en Libye

 

16/02/2015 Par lefigaro.fr, AFP, AP, Reuters Agences

 

Tôt lundi matin, les avions de combat de l'armée de l'air égyptienne ont visé des camps, des sites d'entraînement et des arsenaux du groupe terroriste, situés à proximité de la frontière avec la Libye.

 

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait averti: les «assassins» seront punis de la manière «adéquate». Moins de 24 heures après la diffusion d'une vidéo montrant la décapitation de 21 Egyptiens coptes revendiquée par l'Etat islamique (EI), des avions de combats de l'armée de l'air égyptienne ont bombardé tôt lundi matin des positions de Daech en Libye. Dans le viseur de l'armée: des camps, des sites d'entraînement et des arsenaux de l'EI situés à proximité de la frontière avec la Libye.

Dimanche, la branche libyenne du groupe terroriste a mis en ligne une vidéo montrant la décapitation de 21 Egyptiens de confession chrétienne copte, récemment kidnappés en Libye. Sur cette vidéo de 5 minutes, des hommes portant des combinaisons oranges, semblables à celles d'autres otages exécutés ces derniers mois en Syrie, sont alignés sur une plage les mains menottées dans le dos. Un homme habillé en treillis militaire s'exprime en anglais avec un couteau à la main alors que les autres bourreaux, un derrière chaque prisonnier, sont intégralement vêtus de noir et silencieux. Tous sont masqués.

 

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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 12:35
Islamic State Goes Official in South Asia

 

05 February 2015 Pacific Sentinel
 

Although its prospects in the region are likely limited, IS could bring further death and destruction to South Asia.

 

The group that describes itself as the Islamic State (IS, also known as ISIS or ISIL) has formally entered the fray in South Asia, recently announcing the formation of a wilayah(province) in the region.

IS is positioning itself as a competitor to the Afghan Taliban and al-Qaeda in South Asia. It is unlikely to supplant the two groups. Still, the establishment of a wilayah in the region raises the risk of an increase in sectarian attacks not just against Shias in Pakistan and Afghanistan, but also against fellow Sunnis. It may also complicate the Kabul government’s efforts at reconciliation with the Afghan Taliban and give IS an opportunity to use the region to attack Shia Iran.

On January 26, Abu Muhammad al-Adnani, the IS spokesman, officially recognized the wilayah of Khurasan – a region that encompasses Afghanistan, much (if not all) of Pakistan, and parts of neighboring countries. IS commanders in Khurasan control little terrain, and so the wilyah is more notional than physical. But, importantly, IS has formed a single group operating on both sides of the Durand Line. In contrast, al-Qaeda has largely worked through Taliban groups operating separately in Afghanistan and Pakistan. IS has yet to identify the boundaries of Khurasan, and so it’s unclear whether this wilayah includes all of Pakistan, or whether the provinces of Punjab and Sindh fall outside of its orbit.

Read the full story at The Diplomat

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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 12:30
Iraq: Another Defeat For Islamic Terrorism

 

February 12, 2015: Strategy Page

 

 While the Iraqi government talks about retaking Mosul Kurdish forces have managed to surround the city on three sides and taken control of several key roads and bridges. At the moment the Kurds say they do not intend to try and capture the city itself. There are two reasons for that attitude. First, fighting inside the city against fanatic ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) defenders would cost the Kurds a lot of casualties. The Kurds, more than the Arabs, are sensitive about their casualties. Second, while many Kurds believe Mosul (and its nearby oil fields) should be Kurdish. Mosul was long the capital of the Turkish Mosul province which was considered part of the Turkish homeland even though it was largely Kurdish. After World War I the victorious allies took Mosul province away from Turkey and used it to form Iraq (combining it with former Turkish possessions Baghdad, Anbar and largely Shia Basra provinces). Most Kurds and many Arabs are willing to let the Kurds keep nearby Kirkuk (and its many oil wells) as a reward for their aid in defeating ISIL. Kirkuk is a smaller city and always had more of a Kurdish majority.

 

But Mosul is seen as a bit much, especially if the Arab government in Baghdad decides that the Kurds deserve nothing for their effort against ISIL and attempts are made to take Kirkuk back. The Kurds took control of Kirkuk in June 2014 after ISIL took Mosul and successfully defended Kirkuk against several major ISIL assaults. Meanwhile there was supposed to be a referendum in Kirkuk in 2007 to decide if it should become part of the Kurdish autonomous areas or remain “Arab”. Kirkuk is about 83 kilometers south of the current Kurdish capital Erbil and nearly 300 kilometers north of Baghdad. The Arab controlled national government kept delaying the referendum in Kirkuk because they thought they would lose. That’s because for over a decade Saddam Hussein had deliberately driven Kurds from Kirkuk and brought in poor Sunnis from the south the take the place (and homes) of the departed Kurds. After 2003 the displaced Kurds returned and there has been violence between Kurds and Arabs in Kirkuk ever since. Many of these recent Arab migrants left and Kirkuk is believed to be a majority Kurd city again. Most of the non-Kurds in Kirkuk would rather be ruled by the more efficient and less corrupt Kurdish government of the north than the Arab dominated national government. The Shia Arab government in Baghdad is not happy with the fact that it does not control the Kurdish north but despite the ISIL threat still stalls in giving the Kurds their share of oil revenue and foreign military aid. This has led more Western nations to send Kurds weapons directly (despite protests from the Iraqi Arabs) and are more sympathetic to allowing the Kurds to freely pump, ship and sell the oil on their territory (which, technically, the national government in Baghdad controls). In the past the Baghdad bureaucrats have used that legal status to block Kurdish attempts to sell their oil. Now more Western countries are willing to ignore the protests from Baghdad and do business with the Kurds in the north.

 

Meanwhile foreign military trainers and advisors are working hard to prepare the Iraqi security forces for the effort to liberate Mosul. This would be a major campaign and the current plan is to get it started around June. By then The Kurds will nearly have the city cut off from the surrounding countryside. The Arab Iraqi advance from the south would complete the siege and trigger a major response from ISIL. Iran, Western nations and Arab allies of Iraq have all agreed that the Battle of Mosul must be fought, at least on the ground, by Iraqi troops alone. So success depends on how well Iraq can shape up their ground forces in the next few months.

 

The Kurdish advance south has had other side effects. As Kurds and other minorities follow this advance to reclaim their homes they often seek revenge against Sunni Arab neighbors who collaborated with ISIL. Some of the neighbors had little choice (ISIL has a “collaborate or die” policy for fellow Sunnis) but still this has caused some ugly incidents and growing fear among Iraqi Sunnis that they will be made to pay for the ISIL atrocities. Another thing making Sunni Arabs uneasy is the growing number of incidents where some Shia militias slaughter Sunni Arab civilians when they recapture an area. Then there is the growing trend for minorities (especially Turks, Christians and Yazidis) to form armed self-defense militias. The government and its military advisors (at least the Western ones) believe some of these militias could be a problem after ISIL is defeated. Private armies have been a staple in this part of the world for thousands of years, but they are more of a problem when armed with modern weapons and Internet access.

 

While the Kurds have been moving towards Mosul ISIL keeps attacking targets around Kirkuk and trying to get suicide bombers into the three northern provinces the Kurds have ruled for over two decades. ISIL has not been very successful in that but has some more success using suicide bombers against Kurdish troops. Front line checkpoints are particularly vulnerable and drivers have learned to be very attentive and obedient when dealing the Kurdish troops manning these checkpoints. Shooting suicide vehicle bombers before they get too close is a matter of life or death and ISIL has been losing more and more of these suicide volunteers at checkpoints with nothing to show for it except more anger from Sunni Arab civilians because Sunni Arabs killed in these failed attacks on the Kurds. ISIL has had more success in using their suicide bombers against Sunni tribal leaders who have turned against them.

 

ISIL has, for the second time in a decade managed to turn the majority of Arabs against Sunni Islamic terrorists by committing an outrageous atrocity against Moslems. This time it was burning to death a Jordanian F-16 pilot, and then compounding that by keeping quiet about that for nearly a month as they lied to pro-Islamic terrorist Sunni Arab clerics negotiating with them for the release of a female al Qaeda suicide bomber captured in 2005 in Jordan and condemned to death (her suicide bomb failed to function and her husband, also wearing a bomb best, told he to flee while he set off his explosives and killed 35 Jordanians at a wedding). She was captured and confessed her guilt. When the Jordanians refused to do the deal without proof the Jordanian pilot was alive ISIL broke off negotiations, released the “burning alive” video and that was the final straw for most Arabs who were not happy with the growing number of Moslem civilians ISIL was murdering in outrageous ways (stoning, crucifixion, beheading and now burning alive). A decade ago the atrocity that did it was carried out at a wedding (and two other locations) in Jordan by al Qaeda in Iraq (what ISIL grew out of). After that bit of mass murder (over 60 dead) opinion polls showed Arab support for al Qaeda plunging everywhere. This was critical because then, as now, many if not most Arabs believe Al Qaeda and ISIL are Western inventions, created as an excuse for the West to attack Islam. This seems absurd to most Westerners, except for those that work in the Middle East and have to live with that attitude up close all the time. Conspiracy theories like this are much more popular in the Arab world than in the West and are a major, but little discussed problem encountered while trying to eliminate Islamic terrorism. This time Jordan, as it did in 2005, got really, really angry and make a much more vigorous effort against ISIL (including executing the female suicide bomber ISIL wanted set free). This was the same pattern seen in 2005 and will have the same end result (another defeat for Islamic terrorism but not the elimination of the attitudes that keep it coming back.)

 

Iraqi leaders keep pressing the United States and the other nations supplying air support to do more in the fight against ISIL. The Iraqis are particularly upset at the disproportionate number of air strikes provided to the Kurds defending the Syrian town of Kobane and are not pleased when they are told the reasons why. The Kurds get more air support because they are better and more dependable soldiers (despite the fact that most of them are part-time militia). Most of the Kurds at Kobane have been trained, often by American soldiers over the last two decades and that training stuck. Some of the Kurds at Kobane are recent volunteers with a few days or weeks of training but they have the same attitudes. The Kurds will follow orders and their officers, who were also trained, usually by Americans, are dependable and, unlike their Iraqi Arab counterparts, not corrupt and prone to run away when things get rough. Because of the greater effectiveness and reliability of the Kurds the U.S. trusts them to look after American air control teams sent to work with them, or to provide accurate and reliable information to warplanes overhead when there are no air controllers available. Thus the Kurds provide more verifiable and justified targets for air strikes.

 

All this is in contrast to most Iraqi troops, and especially Iraqi officers. The Iraqi government now admits that corrupt officers and corruption in general was the cause of the Iraqi Army collapse in June 2014 that led to the loss of Mosul (and much of northern Iraq) to ISIL. The Iraqi leadership even admits now that cleaning out all the corrupt and inept officers is still underway and training new, more reliable officers, will take time. But too many of the Iraqi leaders still fail to understand that the sorry state of their officers is a very real and practical reason why Iraqi troops cannot get more air support. Moreover these same leaders will protest loudly is some of their inept officers are the reason why a smart bomb hits Iraqi soldiers or civilians. That sort of protest is expected and there is still a belief that the Americans have some kind of magical power they can unleash if pressured or persuaded enough.

 

ISIL was seemingly invincible and unstoppable in mid-2014. In July 2014 ISIL had recently taken control of Mosul (the largest city in northern Iraq) and was advancing on Baghdad, the Kurdish north and the capital of western Iraq (Anbar province).  Similar gains were being made in Syria. All that has changed in the last few months. ISIL still holds the cities of Raqqa (the largest city in eastern Syria) and Mosul in Iraq. But both cities are increasingly rebellious and require a growing number of ISIL gunmen to maintain control.  ISIL has become increasingly paranoid and vicious in their treatment of real or suspected “traitors.” Public executions are more common and these subjects of ISIL (including most Sunni Arabs) are not happy at all with ISIL rule. The paranoia even extends to ISIL leadership with the growing use of spies and informants to track daily activities of ISIL leaders and report any suspicious moves. This is driven by the growing fear that their enemies (especially anti-ISIL countries) have contacted some ISIL leaders (or other key people) and turned them into spies. This would account for the increasingly frequent air attacks against ISIL leaders and key facilities.

 

What is not imaginary is the fact that ISIL is in retreat in Iraq and Syria. Sunni tribes in Anbar and western Syria are in open revolt and subject to increasingly savage reprisals by ISIL gunmen (often foreigners, which makes the tribesmen angrier). Half the ISIL leadership has been killed by coalition (Arab, NATO and allied) warplanes since August 2014. This air support and Iraqi soldiers, Kurdish troops, Shia militias and armed Sunni tribesmen have taken back much of the territory ISIL overran in early 2014. American and other Western troops are rebuilding the Iraqi Army and arming anti-ISIL Sunni tribesmen. Iran is training and sometimes leading Shia militias. In Syria ISIL is getting beaten by Kurds, Syrian soldiers and more Iranian trained Shia militias.

 

February 11, 2015: Iran announced it would begin training Iraqi Army officers, a task the United States and NATO previously had a monopoly on.

 

February 9, 2015:  The United States is building a new base in the Kurdish north to house logistical, maintenance and other support activities for NATO troops and aircraft operating out of the Kurdish controlled north. This new base was not given any publicity but it was difficult not to note all the construction and the men working on the base knew what it was for.

 

February 8, 2015: The government has lifted the midnight to 5 AM curfew that has been in force in Baghdad since 2003.

 

The UAE (United Arab Emirates) resumed air attacks against ISIL after halting them until the United States increased its SAR (Search And Rescue) forces in the area (especially basing a unit in northern Iraq). The UAE saw the December 24th capture of a Jordanian pilot as largely due to insufficient SAR forces being available to rescue him. The American SAR units contain commando type rescue personnel and support specialists who can quickly direct combat aircraft to where the downed pilot is in order to keep hostile troops away. It is still unclear if a more vigorous SAR response would have prevented the capture of the Jordanian pilot, but the UAE believed it would and the U.S. had to respond to get UAE warplanes back in the air over Iraq and Syria.

 

February 7, 2015: Five ISIL bombs went off in Baghdad leaving 37 dead. This was apparently the ISIL response to government plans to life the curfew. Most of the bombing victims were Shia.

 

February 5, 2015: Jordanian media gave lots of coverage to a larger and more vigorous bombing campaign against ISIL targets in Syria and Iraq.

 

February 4, 2015: Jordan executed two Islamic terrorists who had been convicted and condemned to death. This was part of the response to ISIL murdering a captured Jordanian F-16 pilot. Jordan says it will execute more convicted and condemned Islamic terrorists (who were not killed because many Arabs still saw these killers as heroes).

 

February 3, 2015: ISIL released a video (via the Internet) of the killing of a captured Jordanian pilot by burning him alive. This killing apparently took place on January 3rd. The pilot was captured on December 24th after his F-16 crashed because of equipment failure. The pilot parachuted to the ground safely but he was in ISIL territory and was soon captured. Jordan immediately opened negotiations with ISIL to get the pilot back and it was believed that these talks would succeed. But ISIL leadership was under tremendous internal pressure to “strike back” against the nations that were killing so many (apparently thousands) of ISIL members with these air attacks. The pilot was beaten a lot and paraded around in the week after his capture but at least one unsuccessful commando raid to rescue him apparently persuaded ISIL to kill the pilot in a spectacular way and video the act. The video was not released right away because it appeared Jordan was willing to release some convicted Islamic terrorists that ISIL wanted in return for the now dead pilot. ISIL was unable to scam the Jordanians and thus released the burning alive video.

 

In Mosul ISIL blew up a historic al-Tahra church in the center of the city. There are several ancient (over 1,500 years old) Christian churches in Mosul that are apparently on a list of “un-Islamic” things to be destroyed. This includes taking all non-Arabic books from libraries and burning them. 

 

February 1, 2015: Japan vowed revenge against ISIL after the release of the video showing ISIL beheading the second of two Japanese ISIL held. ISIL had demanded $200 million ransom for the two men.

 

January 29, 2015: In the north the head of a Yazidi militia has called on Israel to provide weapons and training so the Yazidi and Israel can better fight their common enemy ISIL. Many Moslems, and some Christians, consider the Yazidi pagans and devil worshipers. The Yazidi are Kurds who practice a pre-Christian religion related to the pre-Islamic Zoroastrian religion common in Iran (and now only found in India). The Yazidis are considered pagans by ISIL and to Moslems pagans must either renounce their beliefs or die. Israel is always willing to work with persecuted religious minorities, who can often provide useful information and other services in return. This puts these minorities in more danger in the Middle East, but that has always been the case because Islam is one of the most violently intolerant religions on the planet and has been that way from the beginning. Israel has worked with the Kurds for decades, but keeps this cooperation quiet in order to placate the Arab Moslems (Kurds are mostly Sunni Moslem). Israel has also quietly sent aid to other persecuted minorities in Iraq. Some believe this is in memory of past help these minorities provided to get Jews out of Iraq (where their families had lived for thousands of years) in the 1940s and 50s. Whatever the case, if Israel arms the Yazidis they won’t issue press releases or leave any evidence that they did it.

 

January 26, 2015: The government announced that after months of hard fighting they had finally expelled all ISIL forces from Diyala province. Located north of Baghdad Diyala has long been home to a lot of Sunni Arabs, including many who supported Saddam Hussein and Islamic terrorism. But the locals there quickly became disenchanted with ISIL and aided the largely Shia soldiers and militiamen who came in to drive ISIL out.

 

January 24, 2015: Near Mosul an American UAV used missiles to kill several key ISIL personnel travelling together in a vehicle. One of the victims was the much-wanted Saddam era chemical weapons expert who had joined ISIL. The death of this man is expected to derail or delay ISIL efforts to build some chemical weapons.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:45
Diffa: le futur tremplin franco-nigérien pour lutter contre Boko Haram?


13.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'aéroport nigérien de Diffa (1800 m de long et 45 de large), avec sa piste en dur, deviendra-t-il un futur point d'appui temporaire français si Paris décide de s'impliquer un peu plus dans la lutte contre Boko Haram.

Pour l'heure, comme l'a rappelé le président Hollande début février, le soutien français aux pays de la région du lac Tchad se résume à un soutien "logistique et opérationnel": fourniture de carburant et de munitions à l'armée tchadienne, survol des frontières du Nigeria pour "faire du renseignement", participation à la cellule de coordination mise en place à N'Djamena, au Tchad...

A Diffa même, actuellement, la présence française se limite, selon l'EMA, à une quinzaine de membres de la cellule de liaison et de contact. Cette cellule a toutefois été renforcée par des "éléments de protection" dont ni le volume ni la provenance n'ont été précisés.

La détérioration de la situation locale (attentats et raids de Boko Haram contre Diffa, fuite de milliers de civils, incapacité du Nigeria à régler le problème) risque de forcer Paris à s'engager davantage. Des forces spéciales de Sabre (au Burkina) pourraient ainsi être amenées à jouer un rôle accru à Diffa, siège de la 5e Région militaire.

 

A lire ici une analyse de Marc-Antoine Pérouse de Montclos parue, le 11 février, sur le site de la Fondation Jean-Jaurès. Elle s'intitule Boko Haram. Les enjeux régionaux de l'insurrection.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 12:35
Resolute Support - photo Nato

Resolute Support - photo Nato

 

12.02.2015 Le Monde.fr

 

La Chine est prête à jouer les intermédiaires entre les talibans et Kaboul, a annoncé jeudi 12 février le ministre des affaires étrangères chinois, Wang Yi. Pékin est un acteur économique majeur en Afghanistan, notamment dans les mines. Il y est cependant resté jusqu'ici politiquement effacé. L'annonce a été faite non à Kaboul, mais au Pakistan, qui abrite les bases arrière et les principaux dirigeants des talibans afghans.

« Nous soutiendrons le gouvernement afghan dans sa recherche de réconciliation avec plusieurs factions politiques, y compris les talibans », a dit M. Wang, qui s'exprimait à Islamabad au côté du conseiller à la sécurité pakistanais Sartaj Aziz. M. Wang a également annoncé que le président chinois, Xi Jinping, effectuerait sa première visite au Pakistan « bientôt cette année ».

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 11:21
Chammal : point de situation du 12 février

 

13/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 18 missions aériennes au-dessus du sol irakien. Deux d’entre elles ont abouti sur des frappes contre des objectifs de Daech, permettant la destruction d’un ensemble de ligne de défense fortifiées.

 

Le 8 février, une mission a été conduite par les avions de chasse dans le secteur de Mossoul, permettant notamment la destruction d’un poste de commandement et la neutralisation de combattants de Daech.

 

Plus tard dans la nuit, les avions français ont participé à un raid aérien au sud-ouest de Kirkourk aux environs de Tal Ward. La mission visait à détruire un ensemble de lignes de défense fortifiées de Daech. Les aéronefs de la force Chammal ont ainsi permis la destruction de tranchées faisant office de première ligne de défense de Daech, au moyen notamment de bombes AASM.

 

Depuis le lancement de l’opération Chammal, ce sont près de 370 missions aériennes qui ont été réalisées par l’ensemble des avions français engagés dans la mission. Parmi celles-ci, les actions de frappe ont permis la destruction d’environ 80 objectifs au sol, incluant bâtiments, véhicules, complexes logistiques ou neutralisation de combattants du groupe Daech.

 

A la demande du gouvernement irakien, les armées françaises se sont engagées courant janvier dans des actions ponctuelles de formation au profit des forces irakiennes. Deux détachements d’instruction opérationnelle (DIO), armés par des militaires spécialistes du génie, sont en cours de projection à Bagdad et Erbil afin de former les forces irakiennes (Peshmergas et Iraqi Counter Terrorism Service, ICTS) au domaine du « contre-IED » et du génie de combat.

 

En complément, la coalition prépare une mission de conseil et d’assistance des forces de sécurité irakiennes, la mission « Advise and Assist », à laquelle les forces françaises participeront à hauteur d’une vingtaine de mentors. Il s’agit d’une mission de conseil d’état-major, dont l’objectif est d’aider les forces irakiennes à planifier et conduire leurs propres opérations depuis les postes de commandement de niveau division / brigade. Ils seront chargés d’assurer la formation de l’état-major de la 6èmedivision irakienne (environ 5 000 hommes).

 

Tous ces DIO seront assurés par des militaires en provenance de différentes brigades interarmes.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR et un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

Chammal : point de situation du 12 févrierChammal : point de situation du 12 février
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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:55
Chaînes d'infos sanctionnées par le CSA: pourquoi les dérapages sont inévitables

 

12/02/2015 Par FIGARO Vox Medias

 

FIGAROVOX/ENTRETIEN- Le spécialiste des média, Arnaud Mercier *, revient sur les sanctions prises par le CSA contre les chaînes de télévision après le traitement de la traque des terroristes .

 

FIGAROVOX: Le CSA a condamné le traitement des attentats et de la traque des terroristes par les chaînes d'information continue. Que vous inspirent ces condamnations symboliques?

 

ARNAUD MERCIER: Ces sanctions font suite à un séminaire du CSA regroupant, le 15 janvier, tous les acteurs des médias concernés. Donc l'enjeu pour le CSA est d'essayer d'arriver à une prise de conscience collective de l'ensemble du monde de l'information de la nécessité de faire plus attention, pour l'avenir, aux modes de traitement de l'information concernant des actes terroristes. Le fait de prolonger ce séminaire de réflexion par une condamnation est donc symbolique, au sens où il vient «enfoncer le clou», marquer officiellement qu'il existe des limites à ne pas franchir en matière de couverture audiovisuelle des faits de violence terroristes.

Certes, on peut toujours douter de l'efficacité immédiate d'une telle décision, puisque la mise en demeure n'a qu'une valeur d'avertissement à vocation pédagogique. Attention toutefois! La mise en demeure est aussi l'étape préalable indispensable pour infliger ensuite des sanctions, en cas de «réitération d'un manquement de même nature que celui ayant fait l'objet d'une mise en demeure» comme l'explique le CSA. Autrement dit, le CSA vient de se donner les moyens de sanctionner, à l'avenir, toute incartade déontologique du même type. Les sanctions pouvant être pécuniaires ou toucher aux autorisations d'émettre. Les chaines auraient donc tort de prendre l'avertissement par dessus la jambe.

 

Suite de l’entretien

 

* Arnaud Mercier est professeur de communication politique à l'Université de Lorraine, à Metz, et responsable de l'observatoire du Webjournalisme.

 

La rédaction du Figaro vous conseille :

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 08:30
How Iraqi Hezbollah Acquired an American M1A1 tanks?


28.01.2015 defense-update.com
 

A video recently aired on YouTube shows an alarming situation happening in Iraq, where heavy equipment delivered by the U.S. To the Iraqi Army reaches extremist groups in the country – some are jihadists fighting against the government (ISIS and its supporters) and others are Iranian backed extremist groups presently supporting the Iraqi Forces.

 

The convo shown in this video shows a long group of vehicles, comprising mainly pickup trucks, but also various vehicles provided by the USA to the Iraqi Forces, including M1A1 main battle tanks, transported on standard US Army Heavy Equipment Transporter (HET), M113 Armored Personnel Carriers and M151, military trucks hacked with rocket launchers to become mobile rocket launchers. Unlike tanks shown by ISIS, that were damaged in battle, this equipment seems intact, and may have been taken by the Hezbollah from Iraqi storage of abandoned by military units.

According to The Long War Journal, Kata’ib Hezbollah, receives funding, training, logistics, guidance, and material support from the Iranian Qods Force, the external operations wing of the Iranian Revolutionary Guard Corps. The radical militia has joined the fight against the Islamic State in Iraq. In addition, other Iranian-supported Shia militias, such as Asaib al Haq, Badr Organization, and Muqtada al Sadr’s Promised Day Brigades have played a prominent role on the battlefield.

Despite this, the group was unofficially assisted by US airstrikes when Iraqi and Kurdish forces broke the siege of Amerli in Salahaddin province, although, according to US announcements, the call for fires were at “the request of the Government of Iraq” and “in support of an operation to deliver humanitarian assistance to address the humanitarian crisis and protect the civilians trapped in Amerli.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:30
L'ONU cherche à bloquer le financement de l'Etat islamique

 

12.02.2015 Le Monde

 

Le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies cherche à asphyxier les groupes djihadistes comme l'Etat islamique (EI) ou le Front Al-Nosra. Jeudi 12 février, il a adopté à l'unanimité une résolution visant à bloquer leur financement, issu notamment de la contrebande de pétrole, du trafic d'antiquités et de rançons réclamées à la suite d'enlèvements.

 

Ce texte, présenté à l'initiative de la Russie, alliée de Damas, a été coparrainé par trente-sept pays, dont les principaux protagonistes du conflit syrien (Syrie, Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Irak, Iran et Jordanie notamment). Il demande aux Etats de geler les avoirs de ces groupes qui combattent le régime syrien, de ne pas commercer directement ou indirectement avec eux et de contrôler le trafic de camions passant notamment par la frontière turque. La résolution étend à la Syrie l'interdiction de faire commerce de biens culturels volés, qui s'appliquait déjà à l'Irak. Les contrevenants s'exposent, en principe, à des sanctions.

 

Lire notre analyse (édition abonnés) : L'or noir, arme stratégique de l'Etat islamique

 

UN MILLION DE DOLLARS PAR JOUR

Selon des experts, le groupe Etat islamique tirerait près de un million de dollars par jour de la vente de pétrole à de nombreux intermédiaires privés. Mais ces revenus ont été amenuisés sous l'effet des bombardements de la coalition internationale, qui ont détruit des raffineries, et surtout par la baisse du cours du brut.

Cette initiative accroît la pression sur les djihadistes, qui, selon des responsables américains, ont commencé à perdre du terrain en Syrie et sont menacés d'une offensive terrestre en Irak.

 

Lire : L’Etat islamique sort-il affaibli de la bataille de Kobané ?


 
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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 06:55
Intervention du GIGN à Dammartin-en-Goele photo MI SG Dicom

Intervention du GIGN à Dammartin-en-Goele photo MI SG Dicom

 

12/02/2015 Par Amélie Cochet – L’Express.fr

 

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a adressé ce jeudi 21 avertissements à des télévisions et des radios coupables de "manquements graves" lors de la couverture des attentats de janvier à Paris.

 

Un peu plus d'un mois après les attentats qui ont secoué la France, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a publié jeudi son bilan des manquements des radios et des télévisions dans leur couverture de ces événements. Il a ainsi adressé 21 mises en demeure - niveau d'avertissement le plus grave qui n'entraîne toutefois pas de sanction, sauf récidive - et 15 mises en garde. 

Le gendarme de l'audiovisuel relève notamment que 13 médias "ont annoncé en direct que des affrontements avaient éclaté entre les forces de l'ordre et les terroristes à Dammartin-en-Goële", ce qui "aurait pu avoir des conséquences dramatiques pour les otages de l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes". Le preneur d'otages de Paris, Amedy Coulibaly, avait en effet demandé la libération des frères Kouachi retranchés à Dammartin. 

Les 13 médias concernés sont BFMTV, Euronews, France 2, France 24, i-TELE, LCI, TF1, Europe 1, France Info, France Inter, RFI, RMC, RTL. France 5, Canal + et France 3 ont fait l'objet, eux, de simples "mises en garde". 

 

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 06:30
Ain al-Asad base source libertynews

Ain al-Asad base source libertynews

 

13 February 2015 BBC Middle East

 

Islamic State (IS) militants have launched an attack on a town in Iraq's Anbar province, close to an airbase that is home to some 300 US marines.

 

The militants attacked the town of al-Baghdadi, 5km (three miles) from the Ain al-Asad base, where the US forces are training Iraqi troops.

Heavy fighting was reported around the town, west of Anbar's capital, Ramadi.

The US is spearheading an air campaign against the militants, who seized large parts of Iraq and Syria last year.

The US military says its aircraft carried out several strikes on IS positions in Iraq on Thursday, mostly concentrated around the Iraqi towns of Mosul and Kirkuk.

IS militants advanced upon al-Baghdadi early on Thursday, according to Reuters news agency, sparking fierce clashes with Iraqi government forces.

A Pentagon spokeswoman, quoted by Reuters, said there had not been any direct attack on the nearby air base.

It is unclear if the militants are in control of al-Baghdadi.

The London-based Al-Sharqiyah News channel reports that IS militants were repelled in the area by Iraqi security and tribal forces, backed by US jets.

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 05:50
Schengen Area as of 1 july 2013

Schengen Area as of 1 july 2013

 

13.02.2015 Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) - Le Monde.fr

 

S’il n’y avait eu les négociations sur la guerre en Ukraine et la résurgence de la crise grecque, c’est le dossier de la lutte contre le terrorisme qui aurait essentiellement occupé les chefs d’Etat et de gouvernement réunis jeudi 12 février à Bruxelles. Il s’agissait initialement, lors de ce sommet informel, de publier une déclaration commune rappelant « les valeurs, la liberté et la tolérance des Européens, ainsi que leur unité », comme le soulignait une source diplomatique française.

 

Le texte publié jeudi rappelle dès lors les grands principes et fixe des objectifs : une meilleure détection et une meilleure identification des terroristes ; une lutte accrue contre le financement des réseaux ; une politique de prévention censée endiguer la radicalisation — notamment sur Internet — ; une meilleure coordination des actions locales et nationales dans les prisons et les écoles ; des contacts accrus avec les pays tiers du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord, du Sahel ou des Balkans, etc.

Au-delà des principes, des problèmes politiques concrets étaient posés. La France insistait notamment sur la nécessité de permettre le contrôle « systématique » de toutes les personnes entrant ou sortant de l’espace européen sans passeport de Schengen, ressortissants de pays tiers ou de l’Union. Paris demande en conséquence une révision du code Schengen, même si celui-ci permet déjà des contrôles renforcés dans certaines situations. La Commission est réticente, craignant une remise en cause du principe de la liberté de circulation et estimant que les dispositions actuelles sont suffisantes.

 

 

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 20:30
Yémen: Al-Qaïda s’est emparé d’un camp militaire et de grosses quantités d’armements

 

12 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

La milice chiite des Houthis, au pouvoir à Sanaa, a dénoncé jeudi la fermeture d’ambassades et s’est déclarée prête à remettre des véhicules américains saisis, alors qu’Al-Qaïda s’est emparé d’un camp militaire et de grosses quantités d’armements.

 

Des combattants d’Al-Qaïda ont conquis le camp de la 19e brigade d’infanterie à Baihan, une ville de la province Chabwa, dans le sud, après de violents combats qui ont fait au moins sept morts, dont trois soldats, selon un responsable local.

 

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 19:30
Obama: la coalition est à l’offensive et l’EI sera vaincu

 

12 février 2015 45eNord.ca

 

Barack Obama a demandé mercredi au Congrès américain d’avaliser la guerre contre le groupe Etat islamique en Irak et Syrie pour trois ans, tout en promettant que les Etats-Unis n’enverraient pas leurs soldats combattre dans une opération terrestre d’envergure.

 

Le président américain, dans une déclaration, a engagé une offensive politique pour convaincre des élus sceptiques de soutenir sa stratégie pour vaincre les djihadistes de l’EI.

«Se débarrasser de ces terroristes va prendre du temps, surtout dans les zones urbaines. Mais notre coalition est à l’offensive. L’EI est sur la défensive et l’EI va perdre», a-t-il lancé.

Barack Obama souhaite pouvoir engager les forces spéciales, mais il veut rassurer les Américains qu’aucune «nouvelle intervention terrestre d’envergure au Moyen-Orient» ne sera lancée, écartant ainsi le spectre d’une nouvelle guerre d’Irak après celle qui a coûté la vie à près de 4.500 soldats américains entre 2003 et 2011.

Il avait transmis peu avant une requête au Congrès, sous la forme d’une résolution «pour autoriser l’usage limité des forces armées américaines contre l’Etat islamique en Irak et au Levant», un document que le Congrès devra amender et, espère la Maison Blanche, adopter à la plus grande majorité possible dans les prochains mois.

Barack Obama n’a évidemment pas attendu l’autorisation parlementaire pour commencer cette guerre contre les jihadistes. Les avions américains les bombardent depuis le 8 août en Irak, et depuis le 23 septembre en Syrie. Selon le président américain, plus de 2.000 frappes aériennes ont été menées. Environ 1.830 militaires assistent déjà les forces irakiennes sur le terrain.

Six mois d’opérations militaires conduites en vertu des pouvoirs de commandant en chef de Barack Obama, et fondées officiellement sur les autorisations votées par le Congrès contre l’Irak (2002) et Al-Qaïda (2001), un lien pour le moins ténu.

Depuis six mois, de nombreux élus, démocrates et républicains, dénonçaient une guerre illégale et exhortaient le Congrès à assumer son rôle constitutionnel de déclarer les guerres. La dernière déclaration de guerre formelle date de la Seconde Guerre mondiale, mais le Congrès a depuis autorisé l’usage de la force à plusieurs reprises, notamment au Liban (1983) et en Irak (1991).

Le nouveau document abrogerait l’autorisation de 2002 contre l’Irak, et donnerait une base juridique à la guerre contre l’EI, en fixant les paramètres suivants:

– l’autorisation courrait trois ans;

– elle vise le groupe EI et «les forces et personnes associées»;

– elle ne comporte par de contraintes géographiques, reconnaissant le fait que l’EI «a annoncé son intention de saisir plus de territoires» que la Syrie et l’Irak;

– elle interdirait des «opérations durables de combats terrestres offensifs».

Les forces spéciales pourraient ainsi être ponctuellement déployées, par exemple «si nos renseignements font état d’une rencontre entre des dirigeants de l’EI et nos partenaires n’ont pas la capacité de les viser», a expliqué Barack Obama.

C’est cette clause, trop vague pour les uns et trop restrictive pour les autres, qui devrait être la plus débattue au Congrès.

 

«Ne pas répéter les erreurs du passé»

 

Les républicains, traditionnellement attachés à l’idée d’un exécutif fort, sont majoritairement hostiles à toute restriction concernant le déploiement de troupes au sol, pour ne pas informer l’ennemi des plans militaires américains et afin de parer à toute éventualité dans un conflit qui s’annonce long.

«Toute autorisation d’usage de la force militaire doit donner à nos chefs militaires la flexibilité et le pouvoir nécessaires pour réussir et protéger notre peuple», a déclaré John Boehner, le président républicain de la Chambre des représentants. «Je suis inquiet que la demande du président ne remplisse pas cette condition».

Barack Obama «doit expliquer pourquoi il cherche à lier ses propres mains en limitant des pouvoirs qu’il a déjà clamés», a dit Mac Thornberry, président de la commission de la Défense de la Chambre.

A l’inverse, de nombreux démocrates traumatisés par la guerre d’Irak, que beaucoup avaient approuvée avant de le regretter, souhaitent interdire strictement le déploiement de troupes de combat.

«Nous avons la responsabilité d’agir contre l’EI», a indiqué le sénateur démocrate Patrick Leahy, «mais nous devons le faire sans répéter les erreurs du passé, et sans voter d’autorisation illimitée, qui pourrait se transformer en justification légale pour de futures actions contre des ennemis inconnus, dans des endroits inconnus, à une date inconnue».

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 18:45
BSS : point de situation du 12 février

 

12/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 1er février 2015, trois Mirage 2000D ont quitté la base aérienne 133 de Nancy pour rejoindre la plateforme aéronautique du Détachement ait (DETAIR) de Niamey. Ces trois avions de chasse appartiennent à la 3ème escadre de la base aérienne 133 de Nancy et remplacent les trois précédents aéronefs arrivés sur le théâtre au mois de septembre dernier.

 

Dans quelques jours, après une très rapide mise en condition opérationnelle, ils participeront à la lutte contre le terrorisme dans l’opération Barkhane. Ils effectueront notamment des missions d’appui aérien au profit des troupes engagées sur le terrain et de bombardement d’objectifs préétablis ou d’opportunités.

 

Du 5 novembre 2014 au 26 janvier 2015, une équipe de l’action civilo-militaire de la force Barkhane a travaillé dans plusieurs villes du nord du Niger, pour y restaurer des pompes et permettre aux populations de reprendre une activité agricole.

 

Des militaires nigériens ont assisté la force française durant toute la durée des opérations, matérialisant le partenariat noué entre les deux armées. Des contacts ont été pris, puis développés avec les chefs coutumiers et religieux de la région afin de maintenir à long terme le dialogue avec la population.

 

Du 1erau 7 février 2015, près de 120 militaires de la force Barkhane ont conduit une opération de reconnaissance dans la région de Tessalit. Ils ont reconnu les points hauts et les éventuelles zones de départ de tirs indirects des groupes armées terroristes, permettant la découverte et destruction de deux têtes de roquettes de 122 mm. Le DLAO 5 a poursuivi cette action par un contrôle de zone bipartite aux côtés du bataillon tchadien de la MINUSMA à proximité d’un point d’accès de la ville de Tessalit.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

BSS : point de situation du 12 févrierBSS : point de situation du 12 février
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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 17:35
Les talibans afghans de plus en plus impliqués dans des trafics

Les talibans d’Afghanistan se comportent «de plus en plus comme des parrains plutôt que comme un futur gouvernement». (Archives/45eNord.ca)

 

10 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les talibans afghans ont resserré leurs liens avec des réseaux criminels actifs dans le trafic de drogue, l’exploitation minière illégale ou les enlèvements crapuleux, indique un rapport d’un comité d’experts de l’Organisation des Nations unies (ONU) publié lundi.

 

«Ils se comportent de plus en plus comme des parrains plutôt que comme un futur gouvernement», souligne le rapport.

 

Il détaille en particulier l’implication des talibans dans les mines de lapis-lazuli de la province du Badakhchan (nord-est) où ils extorquent aux mineurs près de 1 M $US par an en les menaçant.

 

Les talibans gagnent aussi entre 240 000 et 360 000 $US par an en rançonnant les chauffeurs de camions qui transportent les pierres précieuses depuis les mines.

 

Ils empochent également les deux-tiers des revenus des mines de chrome de la province de Paktika (sud-est) et 16 M$ US par an provenant des mines de rubis de Jegdalek, à l’est de Kaboul, indique le rapport.

 

Les enlèvements contre rançon, en hausse depuis 2005, leur rapportent désormais 16 M $US par an, ajoute le document. «L’ampleur de cette coopération est une nouveauté et se fonde sur des décennies d’interaction entre les talibans et d’autres individus impliqués dans des activités criminelles, expliquent les auteurs du rapport.

 

Ils craignent que cette situation ne rende plus difficile la réconciliation en Afghanistan car les talibans ont désormais peu d’avantages économiques à faire la paix.

 

Les experts recommandent que le Conseil de sécurité de l’ONU utilise davantage le régime de sanctions qui visent les talibans pour s’attaquer à leurs liens avec le crime organisé.

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