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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:30
Les ressources en oxygène de l’opération Chammal en Jordanie

 

09/02/2015 Armée de l'air

 

Dès le 28 novembre 2014, début de l’opération Chammal, en Jordanie, une citerne de 4200 litres d’oxygène est projetée afin d’assurer les besoins nécessaires aux pilotes engagés dans les missions aériennes quotidiennes. Le 14 décembre, une équipe de trois sous-officiers est projetée pour réaliser un audit des usines locales. Leur objectif ? Trouver des fournisseurs de qualité dans le pays d’accueil afin de limiter les aérotransports de citerne.

 

Le 4 décembre, le département de médecine aéronautique opérationnelle (DMAO) du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) de Mont-de-Marsan, l’équipe d’études techniques des matériels d’environnement du commandement des forces aériennes (EETME 62600) et le pôle des gaz aéronautiques du détachement « Air » 204 Beauséjour, sont mis en alerte pour un départ imminent en Jordanie. Le 14 décembre, une équipe constituée de trois sous-officiers arrivent sur zone à bord d’un Hercules C130. Aidée par le personnel déjà projeté, l’équipe de missionnaires procède immédiatement au transfert et à l’installation du matériel d’analyse de campagne dans les locaux mis à leur disposition. « Pendant le voyage, le matériel a subi quelques accélérations positives à l’atterrissage, ce qui nous a valu quelques inquiétudes quant au fonctionnement de l’IRTF (Infra-Rouge à Transformée de Fourrier), explique l’un des experts. Après réparation et des essais concluants, l’inquiétude a laissé finalement place à la sérénité ».

 

Les ressources en oxygène de l’opération Chammal en Jordanie

Pour les spécialistes, les jours qui suivent leur arrivée sont consacrés à une visite des différentes usines, avec présentation des sites et des procédures de production par les directeurs respectifs.  Les premiers prélèvements par échantillonnages peuvent alors commencer. « À l’issue de cette campagne de prélèvements et d’analyses, nous avons donné l’autorisation à une usine de procéder au remplissage d’une citerne de l’armée de l’air », confie l’un des auditeurs. Les différents moyens existants sur site, pour le transport des gaz par voie routière, ont également fait l’objet d’un examen minutieux avant validation.

 

C’est ainsi que le 21 décembre, la première livraison par un véhicule appartenant au prestataire retenu est réalisée sur une citerne de 4200 litres de l’armée de l’air en présence de ses experts pour superviser les opérations et détecter la moindre anomalie. Le contenu de la citerne a ensuite été échantillonné à son tour puis analysé. L’exploitation des résultats a validé l’ensemble de la chaîne : production, livraison et transfert par voie routière. Cette usine de production jordanienne, avec son moyen de transport précisément identifié, a été conjointement validée par le DMAO et l’EETME auprès des autorités militaires locales et désignée comme source de ravitaillement pour l’armée de l’air.

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:30
Irak : les combattants kurdes font reculer l'Etat islamique près de Mossoul

 

10.02.2015 Le Monde.fr (AFP)

 

L'organisation Etat islamique (EI) a perdu plusieurs positions autour de la ville clé de Mossoul, en Irak, aux mains des djihadistes depuis le 10 juin 2014, a indiqué l'armée américaine, lundi 9 février.

 

Les combattants kurdes soutenus par la coalition internationale conduite par les Etats-Unis ont repris du terrain aux djihadistes et « se sont emparés de trois postes avancés sur la rive gauche du Tigre au nord de Mossoul », précise le commandement américain interarmées qui dirige les raids contre l'EI (CJTF-OIR). L'assaut kurde a été soutenu par quatre raids de la coalition entre vendredi et dimanche, a-t-il ajouté. Des conseillers militaires de la coalition ont aussi fourni aux Kurdes « une aide en matière de renseignements ».

 

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 21:30
UAE F-16 Block 60 aircraft - Photo David Raykovitz

UAE F-16 Block 60 aircraft - Photo David Raykovitz

 

7 février 2015 par 45eNord.ca (AFP)

 

Les Emirats arabes unis ont annoncé samedi qu’un escadron de F-16 de leur armée de l’air serait stationné en Jordanie pour soutenir ce pays frère dans les frappes contre le groupe Etat islamique (EI) qui sévit en Syrie et en Irak.

 

Cette mesure, prise par le prince héritier d’Abou Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, est destinée à soutenir l’effort de guerre des forces armées jordaniennes et leur participation efficace à la coalition internationale contre l’EI, a rapporté l’agence officielle Wam sans donner de précisions sur le nombre d’appareils qui seront basés dans le royaume hachémite.

 

Cette initiative témoigne de la volonté des Emirats de renforcer la coopération arabe dans la lutte antiterroriste et la lutte collective contre ces bandes terroristes, leur idéologie déviante et leurs pratiques sauvages, selon Wam.

 

L’agence ne précise pas si les Emirats arabes unis comptent reprendre leurs raids aériens dans le cadre de la coalition.

 

Le pays avait en effet suspendu ses opérations militaires aériennes en décembre pour protester contre l’enlèvement du pilote jordanien Maaz al-Kassasbeh, brûlé vif par l’EI qui l’avait capturé en décembre après le crash de son avion en Syrie.

 

Mais un haut responsable américain a affirmé vendredi que les Emirats devraient reprendre leur participation aux raids aériens contre l’EI dans les prochains jours.

 

Ce responsable, qui s’exprimait après une rencontre à Munich (Allemagne) entre le chef de la diplomatie américaine John Kerry et des responsables du Conseil de Coopération du Golfe, a ajouté qu’il y avait une forte indignation autour de la table à propos de ce qui était arrivé au pilote et que les Émirats avaient déclaré au secrétaire d’Etat qu’ils devraient reprendre (les raids aériens) dans quelques jours.

 

Les Emirats arabes unis ont également réaffirmé leur engagement dans la coalition menée par les États-Unis pour lutter contre les jihadistes qui se sont emparés de larges parties de territoire en Irak et en Syrie.

 

Un autre responsable américain a déclaré qu’au sein des pays du Golfe, le meurtre du pilote jordanien a été un événement fédérateur qui a renforcé leur détermination à lutter contre Daesh, l’appellation arabe du groupe jihadiste EI.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 21:30
L’ONU veut tarir les sources de financement du groupe Etat islamique

 

7 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait adopter la semaine prochaine une résolution visant à tarir toutes les sources de financement du groupe Etat islamique (EI), qu’elles proviennent du pétrole, du trafic d’antiquités ou de rançons, selon un diplomate.

 

La première mouture de ce texte, élaborée par la Russie, a été complétée après des discussions avec Américains et Européens avant d’être distribuée aux 15 pays membres.

 

Ceux-ci en ont discuté pour la première fois à huis clos vendredi et leur réaction a été « très positive », selon l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine. Il table sur une adoption dès mardi prochain.

 

Son homologue britannique Mark Lyall Grant a indiqué qu’aucun pays n’avait élevé d’objection formelle et que le texte devrait être adopté avant jeudi. « Cette résolution, a-t-il expliqué, n’apporte pas de changement fondamental mais elle montre une nouvelle fois que le Conseil est uni dans la lutte anti-terroriste et est prêt à prendre des mesures pour resserrer l’étau autour de l’EI ».

 

Le texte s’inspire largement d’une série de décisions déjà prises par l’ONU dans le cadre de sanctions (gel d’avoirs, embargo sur les armes notamment) imposées aux organisations et individus affiliés à al-Qaïda.

 

Le Conseil avait aussi adopté en août 2014 une résolution visant à couper les fonds aux djihadistes en menaçant de sanctionner les pays qui leur achèteraient du pétrole. La résolution devait également endiguer le flux de combattants étrangers partant rejoindre l’EI en Irak et en Syrie.

 

Ces obligations imposées aux Etats membres et reprises dans le nouveau texte « sont déjà solides et contraignantes mais l’objectif de la nouvelle résolution est de les étendre et de clarifier ce qu’elles impliquent, en particulier dans le domaine de la contrebande de produits pétroliers », explique un responsable américain impliqué dans les discussions. S’exprimant sous couvert d’anonymat, il prévoit lui aussi l’adoption du texte la semaine prochaine.

 

Il reconnait que faire appliquer dans les faits cette résolution juridiquement contraignante « sera un défi » étant donné la multitude d’intermédiaires qui font affaire avec les djihadistes. « Nous espérons que ces normes et dispositions auront un véritable impact ».

 

L’une des principales nouveautés de la résolution, souligne-t-il, est une interdiction spécifique du trafic d’œuvres d’art et d’antiquités dérobées en Syrie, dont l’EI contrôle une partie du territoire. Une telle interdiction s’applique déjà à l’Irak.

 

« Tous les Etats membres, indique le projet de résolution, devront prendre les mesures nécessaires pour prévenir le commerce de biens culturels irakiens et syriens » qui auraient été sortis illégalement d’Irak depuis août 1990 et de Syrie depuis mars 2011 (début de la crise syrienne) et pour assurer leur retour éventuel dans leur pays d’origine.

 

En ce qui concerne le pétrole, le texte rappelle que les Etats membres sont tenus de ne pas commercer directement ou indirectement avec l’EI. Le Conseil leur demande de signaler à l’ONU lorsqu’ils saisissent du pétrole brut ou raffiné venu de zones tenues par les djihadistes.

 

La résolution souligne que le trafic routier en provenance de zones tenues par l’EI permet également aux djihadistes de faire commerce d’autres richesses comme l’or, les produits agricoles ou de marchandises pillées (produits électroniques, cigarettes). Elle recommande aux Etats voisins des contrôler ce trafic, une disposition qui vise en particulier la Turquie, important point de transit pour ces livraisons pétrolières.

 

Un rapport de l’ONU publié en novembre dernier recommandait, de manière plus radicale, de bloquer les camions citernes en provenance des territoires contrôlés par l’EI. Selon ce rapport, les djihadistes gagneraient de 850.000 à 1,65 million de dollars par jour en vendant du pétrole à des intermédiaires privés.

 

Ces revenus ont toutefois nettement diminué récemment, à la suite des bombardements menés par la coalition et surtout de la baisse du prix du brut sur les marchés.

 

Dans sa résolution, le Conseil recommande par ailleurs aux Etats membres de ne pas verser de rançon en cas d’enlèvement ou de prise d’otages, comme il l’avait fait en janvier 2014.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:35
Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

 

09 février 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kandahar (Afghanistan) - Un ancien commandant taliban soupçonné de s'être rallié à l'organisation Etat Islamique (EI) a été tué par un tir de drone de l'Otan lundi dans le sud de l'Afghanistan, selon des responsables locaux.

 

Le mollah Abdul Rauf Khadim et quatre autres hommes qui se déplaçaient en voiture dans le district de Kajaki de la province de Helmand a été la cible d'un bombardement, a indiqué à l'AFP Mohammad Jan Rasulyar, vice-gouverneur provincial.

 

La mission de l'Otan en Afghanistan a confirmé ce bombardement qui a, selon elle, provoqué la mort de huit rebelles accusés de menacer ses troupes.

 

D'après les services de renseignement afghans (NDS), Abdul Rauf Khadim, libéré en 2007 de la prison américaine de Guantanamo, avait quitté les rangs des talibans pour devenir l'un des premiers commandants rebelles ralliés à l'EI en Afghanistan.

 

Des sources locales ont confirmé cette défection, ajoutant qu'il faisait dernièrement mouvement dans le Helmand avec 300 hommes arborant des drapeaux noirs de l'EI.

 

Abdul Rauf Khadim avait annoncé son allégeance à l'EI, faisant craindre une montée des ralliements à ce mouvement en Afghanistan. L'Etat islamique n'a toutefois pas confirmé en avoir fait un de ses représentants dans ce pays et dans cette région du Helmand, l'un des bastions historiques des talibans.

 

Une dizaine d'ex-commandants talibans afghans et pakistanais ont annoncé ces derniers mois leur ralliement à l'EI, qui a proclamé un califat sur une partie de la Syrie et de l'Irak, et à son chef Abou Bakr al-Baghdadi.

 

Selon une source rebelle pakistanaise, Abdul Rauf Khadim était le principal organisateur de l'unification des factions dissidentes des talibans ralliées à l'EI en Afghanistan et au Pakistan.

 

Il était notamment proche de Shahidullah Shahid, un ancien porte-parole des talibans pakistanais du TTP, renvoyé de ce mouvement après avoir prêté allégeance à l'Etat islamique.

 

Le phénomène du ralliement de talibans à l'EI est resté jusqu'ici limité au Pakistan et en Afghanistan, où les rebelles islamistes sont historiquement proches d'Al-Qaïda, nébuleuse rivale de l'EI sur le front jihadiste international.

 

Ces derniers mois, plusieurs responsables afghans, pakistanais et occidentaux ont exprimé leur crainte d'une contagion de l'EI dans la région, au moment où s'ouvre une période d'incertitudes avec la fin en décembre dernier de la mission de combat de l'Otan en Afghanistan, pays encore très instable et peu contrôlé par l'Etat hors des grandes villes.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:30
Irak: une offensive terrestre majeure se prépare pour contrer l'EI

 

09.02.2015 Romandie.com (ats)

 

Une offensive terrestre d'envergure des forces irakiennes se prépare en Irak pour déloger le groupe Etat islamique (EI) des régions qu'il occupe au nord et à l'ouest de Bagdad. Deux attentats suicide ont fait près de 40 tués en trois jours dans cette région.

La capitale irakienne est à l'abri d'une attaque majeure des djihadistes mais des attaques suicide, souvent le fait d'extrémistes sunnites tels les djihadistes de l'EI, continuent de la secouer, comme celle qui a tué 14 personnes lundi dans un quartier chiite.

Trois jours plus tôt, samedi, un attentat semblable avait tué 23 personnes à Bagdad sans qu'il ne remette en cause la levée le soir même du couvre-feu nocturne en vigueur pendant des années dans la capitale, mesure que les habitants avaient fêté comme une "libération".

Après six mois de pilonnage aérien en Irak, d'abord en août par les Etats-Unis puis par d'autres membres de la coalition internationale, et quelques succès sur le terrain, significatifs bien que géographiquement limités, l'armée irakienne s'apprête à lancer une nouvelle offensive terrestre contre les djihadistes.

"Il y aura une contre-offensive terrestre majeure en Irak", a souligné le coordinateur américain de la coalition, John Allen, à une agence jordanienne.

"Dans les prochaines semaines, quand les forces irakiennes commenceront la campagne terrestre pour reprendre l'Irak, la coalition fournira une puissance de feu importante en soutien", a-t-il dit en balayant les accusations de retard dans la livraison d'armes et l'entraînement de l'armée irakienne.

 

La Jordanie très engagée

L'EI a profité de la guerre en Syrie et de l'instabilité en Irak pour s'emparer de pans entiers de territoire dans ces deux pays, où il commet des atrocités dénoncées comme des crimes contre l'Humanité par l'ONU.

Selon le secrétaire d'Etat John Kerry, la coalition mise en place par Washington avec l'objectif de "détruire" ce groupe ultra-radical, a mené depuis août plus de 2000 frappes en Irak et en Syrie et a permis de reprendre "un cinquième du territoire" à l'EI.

Membre de la coalition, la Jordanie a intensifié ses raids depuis l'annonce le 3 février de l'exécution par l'EI d'un de ses pilotes, capturé en décembre après une frappe en Syrie.

 

Damas est contre

En Syrie voisine, le chef de la diplomatie Walid Mouallem a affirmé que son pays s'opposerait à toute éventuelle offensive terrestre de troupes étrangères contre l'EI. "Nous ne permettrons aucune violation de la souveraineté syrienne", a-t-il dit.

Le régime syrien, dont une partie du territoire échappe à son contrôle, lutte depuis près de quatre ans contre une rébellion qui veut sa chute. Mais le conflit a été éclipsé par la montée en puissance de l'EI. Lundi encore, au moins 15 personnes ont péri dans des raids du régime à Douma, bastion des rebelles près de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), proche des opposants au régime de Bachar al-Assad.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:45
No South African military assets deployed in battle against Boko Haram

 

09 February 2015 by defenceWeb

 

South Africa has not deployed any military assets to assist the Chadian Defence Force in its pursuit of Boko Haram.

 

Siphiwe Dlamini, head of communications for the Department of Defence, said the SA National Defence Force (SANDF) was “dismayed and distances itself from reports claiming the SA Air Force (SAAF) has provided air cover to the Chadian Defence Force”.

 

“The reports are speculative, misleading, baseless and without substance. For the record, the SANDF has not deployed any of its personnel or any of its military assets in that area or region,” he said adding all South African military deployments are “sanctioned and authorised in accordance to (sic) strict procedures guided by our Constitution and government”.

 

The denial follows a call last week by the UN Security Council for central and west African countries to improve regional military co-ordination to more effectively combat Boko Haram militants in northern Nigeria.

 

Boko Haram has become the main security threat facing Nigeria, Africa's biggest economy and top oil producer, and increasingly threatens neighbouring countries.

 

The African Union (AU) has authorised a 7 500 force with troops from Nigeria, Chad, Cameroon, Niger and Benin to fight the Islamist militants.

 

The Security Council welcomed a meeting held in Cameroon last Thursday where details of the African Union force and its deployment and modus operandi were held. Diplomats have indicated once full details of the force, its composition and rules of engagement are known, the AU is likely to request UN Security Council support for it.

 

In another development around the ongoing planning and fighting against Boko Haram, France last week sent advisors to the Nigerian border with Niger to help co-ordinate military action by the regional powers which have committed to fighting the Islamist group. Chad has committed 2 500 soldiers to the battle against Boko Haram.

 

Boko Haram insurgents seek to create an Islamist emirate in northern Nigeria. The group is said to have killed at least 10 000 people last year.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 13:45
Nigeria's Boko Haram has up to 6,000 hardcore militants - U.S. officials

 

09 February 2015 defenceWeb (Reuters)

 

The Islamist militant group, Boko Haram, which is fighting a violent insurgency in northeast Nigeria, has about 4,000-6,000 "hardcore" fighters, U.S. intelligence officials said on Friday.

 

In an assessment of the group, whose five-year uprising has included massacres and kidnappings and spread from Nigeria into neighbouring states, the officials said they did not believe it posed a major threat to Nigeria's oilfields in the south.

 

The officials, who spoke on condition of anonymity, said the militants were believed to be still holding about 300 schoolgirls they kidnapped early last year and had dispersed them to multiple locations.

 

Around 10,000 people were killed in Boko Haram attacks last year. The Sunni Muslim group poses the biggest security threat in Nigeria, Africa's top oil producer and biggest economy.

 

Concern over the insurgency appears to be and one of the main reasons for what appears to be a surge in political support for opposition leader Muhammadu Buhari in a Feb. 14 election.

 

Many Nigerians believe Buhari, as a former military ruler, will be able to bolster the army's hapless efforts to counter the insurgency, and that as a Muslim he may even be able to take some of the wind out of Boko Haram's ideological sails.

 

The officials said the militants had been engaging in both small-scale and larger attacks in recent weeks and they expected this mixed pattern of operations to continue during the election period.

 

The U.S. intelligence officials said the Nigerian military forces were stretched thin in fighting the insurgents, as well as by their involvement in international peacekeeping forces.

 

But military forces in neighbouring Cameroon, Chad and Niger, where Boko Haram had spread its attacks, were taking an increasing active role in combating the group.

 

One official said: "It remains to be seen how much tactical prowess (Boko Haram) have" in fighting regular military forces.

 

Sources in the region say Chad and Cameroon are deploying thousands of troops and Niger has reinforced its border against the militant group, but they face an uphill battle against a group which has rebuffed offensives by the Nigerian military.

 

The officials said over the last year Boko Haram had established a "safe haven" in territory it controlled, which included 30 or more towns and villages.

 

The group, which says it wants to establish an Islamic state, has produced videos praising the Islamic State militants who have taken over parts of Iraq and Syria.

 

But one of the U.S. officials said there was "no known tactical cooperation or leadership contact between the two groups."

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 13:45
Niger forces kill 109 Boko Haram militants in battle

 

09 February 2015 defenceWeb (Reuters)

 

Niger's forces killed 109 fighters from the Islamist militant group Boko Haram on Friday as they repulsed attacks on Bosso and Diffa, two southeastern towns near the Nigerian border, Niger state television said.

 

Four Niger soldiers were killed, 13 were wounded and two are missing after the fighting in Bosso against Boko Haram, whose five-year insurgency is spreading from Nigeria to neighbouring states. Four Niger soldiers were wounded in Diffa.

 

"At around 9 a.m. elements of the Boko Haram terrorist group launched two simultaneous attacks at Bosso and Diffa. At Bosso, Niger's defence forces helped by Chadian troops neutralised the assailants," said the statement by Defence Minister Karidio Mahamadou on state television.

 

Chad deployed war planes to repulse the attack, military officials in Niger said earlier.

 

There was no independent confirmation of the numbers killed.

 

General Yaya Doud, commander of Chadian forces deployed north of Lake Chad, was shot in the stomach in Bosso, a Chadian security source said. He has been evacuated to hospital in N'Djamena for treatment.

 

"The Boko Haram attack from Malam Fatori (in Nigeria) against the town of Bosso and the bridge at Doutchi in the Diffa region has been repulsed. We have Chadian planes bombarding the locality," said a Niger military source.

 

Boko Haram has seized territory in northeastern Nigeria as part of a five-year insurgency for an Islamist state. Around 10,000 people were killed last year and the militants increasingly stage cross border attacks.

 

The insurgency is the worst threat to Nigeria's security as the nation, Africa's top oil producer and biggest economy, heads to a presidential election on Feb. 14.

 

The militants are also increasingly threatening neighbouring Chad, Niger and Cameroon, prompting regional leaders to come up with a joint plan to defeat them.

 

Chad has deployed some 2,500 soldiers to neighbouring Cameroon and Niger as part of this effort. Niger's parliament is due to vote on Monday on a proposal by the government to send its troops into Nigeria to fight Boko Haram.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 13:45
Niger troops and Chad air force fight off Boko Haram attack

 

09 February 2015 defenceWeb (Reuters)

 

Niger troops and Chadian war planes fought off an attack on Friday on the Niger town of Bosso by Boko Haram militants whose insurgency is spreading from Nigeria to neighbouring states, military officials in Niger said.

 

The fighting took place in the southeastern region of Diffa, part of the border area where Chad has sent hundreds of troops to help Niger take on Boko Haram, the sources said.

 

"The Boko Haram attack from Malam Fatori (in Nigeria) against the town of Bosso and the bridge at Doutchi in the Diffa region has been repulsed. We have Chadian planes bombarding the locality," said a Niger military source.

 

A second source said: "There is heavy weapons fire from both sides .... We have at least five injured in our ranks." Later a military source said the attack had failed, calm had returned and there was no hot pursuit operation into Nigeria.

 

Boko Haram has seized territory in northeastern Nigeria as part of a five-year insurgency for an Islamist state. Around 10,000 people were killed last year and the militants increasingly stage cross border attacks.

 

The insurgency is the worst threat to Nigeria's security as the nation, Africa's top oil producer and biggest economy, heads to a presidential election on Feb. 14.

 

The militants are also increasingly threatening neighbouring Chad, Niger and Cameroon, prompting regional leaders to come up with a joint plan to defeat them.

 

Chad has deployed some 2,500 soldiers to neighbouring Cameroon and Niger as part of this effort. Niger's parliament is due to vote on Monday on a proposal by the government to send its troops into Nigeria to fight Boko Haram.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 12:45
France sends advisers to Nigeria border to coordinate Boko Haram fight

 

06 February 2015 defenceWeb (Reuters)

 

France has sent military advisers to Niger's southern border with Nigeria to help coordinate military action by regional powers fighting the Islamist group Boko Haram, a French army official said on Thursday.

 

The deployment was announced as warplanes pounded Boko Haram positions just over the border in Nigeria, a resident in the Niger town of Bosso said, and hundreds of Chadian troops massed at the frontier to prepare an attack.

 

Chad has sent about 2,500 troops as part of efforts to take on the militant group, which has intensified its fight to set up a breakaway Islamist state in Nigeria and has staged cross-border raids. Chadian troops crossed into Nigeria this week from Cameroon, on the southern side of Lake Chad.

 

A French army official told Reuters a detachment of about 10 military personnel had been stationed in Diffa at the request of Niger, its former colony.

 

"It is there to coordinate the armies on the ground in the fight against Boko Haram," the official said.

 

The African Union (AU) has authorised a force of 7,500 troops from Nigeria, Chad, Cameroon, Niger and Benin to fight the militants. It is expected to seek a United Nations Security Council mandate, which could also include logistical support from other countries.

 

A source close to the Niger government told Reuters on Thursday the parliament in Niamey would vote Monday to send its troops to Nigeria.

 

Nearly two years after a French-led operation liberated the north of Mali from al Qaeda-linked rebels, France has headquartered a 3,200-strong Sahel counter-insurgency force, Barkhane, in the Chadian capital N'Djamena, some 50 km (30 miles) from the Nigerian border.

 

It has also been operating reconnaissance missions near the Nigerian border and sharing intelligence with countries in the region, although it has ruled out direct military involvement for now.

 

Speaking at a news conference on Thursday, President Francois Hollande said Paris was also providing logistical and operation support, including by delivering fuel and munitions to countries fighting Boko Haram.

 

However, he said France could not be expected to get involved in every crises around the world and accused other major powers of inaction in Africa.

 

"This is a message to the international community and the biggest countries. Do your work! Stop giving lessons and take action!" Hollande said.

 

"In Africa, we have to help the Africans a lot more to fight terrorism, because if we do not then other countries will be destabilised," he warned.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 12:30
HMS Dauntless (far left) in formation with the US carrier strike group - photo Royal Navy

HMS Dauntless (far left) in formation with the US carrier strike group - photo Royal Navy

 

6 February 2015 naval-technology.com

 

The UK Royal Navy's Type 45 destroyer HMS Dauntless has joined the international military operation against Islamic State (IS), as part of efforts to defend the US Navy's aircraft carrier USS Carl Vinson in the Gulf.

 

With its latest deployment, the Portsmouth-based warship has assumed the duties of HMS Defender.

 

HMS Dauntless commanding officer commander Adrian Fryer said: "HMS Dauntless was designed to protect an aircraft carrier against threats from the air.

 

"Along with our fellow Royal Navy warship HMS Kent, which is supporting the French Navy's aircraft carrier Charles De Gaulle in the Middle East, our support to carrier strike operations against ISIL (IS) reaffirms the UK's commitment to combat terrorism."

 

The vessel's air defence radar and advanced Sea Viper missile system will help protect the strike group from airborne threats.

 

Commissioned in June 2010, HMS Dauntless is a multirole, general-purpose platform aimed at defending multiple assets in an air-threat environment and can be used in both traditional and littoral environments.

 

Capable of accommodating 700 crew members to support a civilian evacuation from war zones or natural disasters, the vessel is armed with an anti-air missile system, as well as Sampson multifunction radar and Sea Viper anti-air missiles.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 11:30
La Jordanie a détruit "20% des forces de l'EI" en 3 jours et promet d'intensifier ses frappes

 

08 février 2015 LaLibre.be (AFP)

 

La Jordanie a promis d'intensifier encore ses raids contre le groupe Etat islamique dans les jours à venir, annonçant dimanche avoir détruit 56 cibles en trois jours de frappes aériennes après l'exécution d'un pilote jordanien revendiquée par les jihadistes.

 

Amman participe depuis septembre à la coalition internationale antjihadistes dirigée par les Etats-Unis. La Jordanie a intensifié ses raids en représailles à l'exécution du pilote militaire, brûlé vif après avoir été capturé dans le nord syrien, où son avion F-16 s'était écrasé fin décembre durant une campagne de frappes. En trois jours, "nous avons détruit 20% des capacités de combat de Daech" (acronyme en arabe de l'EI), a affirmé selon le chef d'Etat major de l'armée de l'air, Mansour al-Jobour, précisant que "19 cibles ont été détruites jeudi, 18 vendredi et 19 samedi".

 

Parmi ces cibles figuraient des camps d'entrainement, des dépôts d'armes et de carburant ainsi que des centres logistiques et résidentiels, a énuméré le responsable militaire sans préciser la localisation des frappes. Le gouvernement jordanien a toutefois annoncé pour la première fois cette semaine que ses avions, qui ciblaient jusqu'alors la Syrie, avaient cette fois aussi frappé en Irak. Le chef de l'aviation jordanienne a réitéré la détermination de son pays à "détruire" l'EI, affirmant que la campagne de frappes s'intensifierait encore dans les prochains jours. Le ministre de l'Intérieur Hussein Majali a estimé dans le quotidien gouvernemental Al-Raï samedi que l'exécution du pilote, annoncée le 3 février, avait constitué "un tournant" dans le combat du royaume hachémite contre les jihadistes.

 

Les avions jordaniens ont effectué 946 sorties depuis le lancement des frappes il y a plus de quatre mois, selon Mansour al-Jobour. "Plus de 7.000 terroristes de Daech ont été tués depuis que la Jordanie participe aux frappes aériennes", a-t-il indiqué. Selon lui, les raids jordaniens ont par ailleurs contribué à affecter les revenus pétroliers dégagés par les jihadistes, qui contrôlent plusieurs champs et infrastructures pétrolières en Irak et en Syrie.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 21:55
Coup de filet anti-djihadiste à Albi et Toulouse

 

08/02/2015 Le Point.fr

 

Cinq personnes ont été interpellées à Albi, une sixième vers Toulouse. Elles sont soupçonnées d'avoir recruté des candidats au djihad.

 

Six personnes soupçonnées d'appartenir à une filière djihadiste ont été interpellées tôt dimanche matin dans les régions de Toulouse et d'Albi. L'opération avait été ordonnée par des magistrats du pôle antiterroriste de Paris, saisis d'une information judiciaire ouverte pour "association de malfaiteurs terroriste et financement du terrorisme". Elle a été menée par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Cinq personnes ont été interpellées à Albi et ses environs, la sixième dans la région toulousaine. Elles sont soupçonnées de transferts de fonds douteux et d'avoir recruté des candidats au djihad. Les enquêteurs cherchent également à vérifier si certaines d'entre elles se sont rendues en Syrie.

 

Proches de Merah

Dans un autre dossier, dit de la filière d'Artigat, du nom d'un village de l'Ariège supposé être la base de repli de candidats au djihad, plusieurs interpellations avaient été effectuées l'an passé, notamment à Toulouse et Albi où gravitent d'anciens proches de Mohamed Merah, qui avait assassiné sept personnes, dont trois enfants dans une école juive en 2012.

 

Mises en examen

Le 19 janvier, le procureur de Paris, François Molins, avait annoncé que 1 280 personnes au total étaient "soit sur le départ, soit sur place, soit sur le retour, soit déjà revenues sur le territoire français". Plus de 100 enquêtes et informations judiciaires sont ouvertes à Paris en lien avec ces départs en Syrie. Il avait indiqué que 125 suspects avaient été mis en examen dans ces dossiers, des chiffres susceptibles d'avoir évolué à la hausse depuis.

"Ce nouveau coup de filet intervient cinq jours après l'interpellation pour des motifs similaires de huit personnes dans les régions parisienne et lyonnaise, dont cinq ont été mises en examen samedi, et quatre écrouées", a rappelé dimanche Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 13:30
La Jordanie promet « d'éradiquer » l'Etat islamique

 

06.02.2015 Le Monde.fr avec AFP

 

La Jordanie a affirmé, vendredi 6 février, que les frappes contre l'Etat islamique (EI) n'étaient que le début de sa « vengeance » pour l'exécution de son pilote. « La Jordanie pourchassera avec toutes ses forces l'organisation [EI] n'importe où », a déclaré le chef de la diplomatie, Nasser Joudeh, à la chaîne de télévision américaine CNN.

« Tout membre de Daech [acronyme arabe de l'EI] est une cible pour nous. Nous les pourchasserons et nous les éradiquerons [...]. Nous sommes en première ligne, c'est notre bataille », a ajouté le ministre, dont le pays participe aux bombardements en Syrie contre l'EI dans le cadre de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Il a affirmé que son pays avait tenté de sauver le pilote Moaz Al-Kassasbeh, capturé en décembre par l'EI en Syrie après le crash de son avion, mais sans fournir d'autres détails.

 

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 12:45
Pourquoi le Tchad s’engage dans la lutte contre Boko Haram

 

6 Février 2015 Par Christophe Châtelot -  LeMonde.fr

 

Le 17 janvier, répondant à l’appel du président camerounais Paul Biya, des troupes tchadiennes franchissent la frontière camerounaise pour combattre le groupe djihadiste nigérian Boko Haram. Puis le 3 février, l’armée tchadienne a pénétré en territoire nigérian pour prendre le contrôle de la ville de Gamboru, rapidement reprise à la secte islamiste.

 

Aux origines de l’engagement tchadien

Depuis plusieurs mois déjà, le président tchadien alertait la communauté internationale sur les risques très sérieux de déstabilisation régionale provoqués par l’extension des violences commises par les djihadistes de Boko Haram dans le nord du Nigeria. Une menace dont l’ampleur semblait alors sous-évaluée, diluée dans l’émoi provoqué par l’enlèvement de plusieurs centaines de jeunes filles, le 14 avril à Chibock, et les vidéos outrancières du chef de la secte, Aboubakar Shekau. Dès 2014, le Tchad avait donc renforcé sa présence militaire aux frontières avec le Cameroun et le Nigeria alors que Boko Haram multipliait les offensives dans le nord-est du Nigeria et au nord du Cameroun.

Mais le facteur déclencheur de l’engagement tchadien correspond à la prise de la ville nigériane de Baga par les djihadistes au début du mois de janvier. Boko Haram met alors en déroute les soldats nigérians stationnés sur place. Symboliquement, les islamistes s’emparent de la base qui devait accueillir la Multinational joint task force (MNJTF) créée en 2014 par le Tchad, le Niger et le Nigeria et destinée à lutter contre Boko Haram. Dorénavant, la secte est physiquement présente à la frontière tchadienne, certes sur l’autre rive du lac Tchad. A une centaine de kilomètres plus au sud, les incursions répétées des djihadistes au nord du Cameroun menacent directement la capitale tchadienne N’Djamena, distante de quelques kilomètres seulement.

 

Les raisons économiques de l’intervention

Au-delà de l’aspect purement sécuritaire, les actions de Boko Haram ont un impact très lourd sur l’économie tchadienne, déjà sévèrement touchée par l’effondrement du prix des cours du pétrole et le chaos chez ses voisins centrafricains et libyens. L’un des objectifs centraux de l’intervention tchadienne consiste donc à dégager les passages frontaliers et les axes de circulation vitaux pour le Tchad.

L’insécurité dans le nord-est du Nigeria a en effet quasiment stoppé, depuis un an et demi, le commerce (exportation de bétail sur pied, importations de biens de consommation) à destination de ce pays. Ces échanges qui passaient par le lac Tchad à bord de grandes pirogues doivent dorénavant emprunter une longue route de contournement par le Niger. L’augmentation des coûts de transport se répercute sur les prix à la consommation. Simultanément, la chute du commerce prive l’Etat d’importantes recettes douanières.

Plus au sud, la propagation de la zone d’influence islamiste au nord du Cameroun menaçait donc le Tchad d’étouffement. Peu avant de passer à l’offensive, N’Djamena redoutait en effet une attaque sur Maroua, la grande ville de l’extrême nord camerounais. Un tel scénario aurait signifié la fermeture de la route transnationale N’Djamena-Kousseri-Maroua, qui relie la capitale tchadienne au port camerounais de Douala, son principal débouché maritime par où transite la majeure partie des approvisionnements destinés au sud du pays.

 

Quelle est la taille du contingent tchadien

Le 17 janvier, des soldats tchadiens, commandés par le général Ahmat Darry Bazine, franchissent la frontière camerounaise à l’appel du président camerounais Paul Biya. N’Djamena ne fournit pas de détails sur la nature de ce déploiement. Mais selon plusieurs sources, il comporterait trois régiments de 800 hommes chacun, appuyés par des hélicoptères de combat MI-24 et 400 véhicules, dont des blindés.

Dans le même temps, plus au nord, le Tchad a massé des troupes (commandées par Mahamat Idriss Déby Itno, le propre fils du président) à la frontière entre le Niger et le Nigeria, à proximité immédiate de bastions de Boko Haram. Selon l’AFP, un contingent d’environ 400 véhicules et des chars est positionné de Mamori à Bosso, deux bourgades de l’est nigérien, qui ne sont séparées du Nigeria que par une rivière, la Komadougou Yobé. Leur mouvement vers le sud permettrait de prendre les islamistes en tenaille

 

Pourquoi le Nigeria a fini par accepter l’intervention du Tchad ?

Après avoir longtemps rejeté toute ingérence étrangère, les autorités nigérianes, qui n’arrivent pas à enrayer seules l’expansion militaire de Boko Haram, estiment dorénavant que la présence de troupes tchadiennes sur son sol ne remet pas en cause « l’intégrité territoriale du Nigeria ». Contrairement au Cameroun, dont les forces protégeant Fotokol depuis des mois sont restées sur leurs positions, le Tchad, étant membre avec le Nigeria et le Niger de la Multinational joint task force (MNJTF), bénéficie d’un « accord de poursuite » de Boko Haram en territoire nigérian. Le président tchadien Idriss Déby Itno a clairement dit que l’objectif est la « libération » de la ville nigériane de Baga, tombée début janvier. A N’Djamena, des sources sécuritaires n’excluent pas de pousser jusqu’aux faubourgs de Maiduguri, l’ancien fief de Boko Haram, cible aujourd’hui d’attaques répétées par les islamistes.

 

La lutte contre Boko Haram se régionalise

A l’issue du sommet d’Addis Abeba des 30 et 31 janvier, l’Union africaine a adopté le principe du déploiement d’une force africaine de 7 500 hommes destinés à combattre le groupe djihadiste. Ce contingent devrait regrouper des soldats du Cameroun, du Tchad, du Niger, du Nigeria et du Bénin. Si le principe de ce déploiement a été retenu, il reste encore à finaliser la stratégie de combat contre Boko Haram, la chaîne de commandement ainsi que le calendrier.

Sans précision sur la date, l’Union Africaine (UA) a par ailleurs annoncé qu’elle saisira ensuite le Conseil de sécurité de l’ONU afin de « conférer à la force la légalité et la légitimité internationales, ainsi que les ressources nécessaires à soutenir ses opérations sur le terrain ». En clair : des financements internationaux.

Sans attendre, le Niger devrait envoyer prochainement des troupes au Nigeria. Pour ce faire, le Parlement doit se réunir, lundi 9 février, pour autoriser l’envoi de troupes dans ce pays voisin. Aucun détail n’a été fourni sur le nombre de soldats mobilisés ni sur la date de leur déploiement.

 

La France aux premières loges

L’armée française est géographiquement aux premières loges dans cette crise. C’est en effet à N’Djamena que Paris a installé, en août 2014, le quartier général de son opération Barkhane. Pourtant, le ministère de la défense rappelle qu’il n’est pas question d’envoyer des soldats au Nigeria. Barkhane, avec ses 3500 hommes, est destinée à lutter contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne pas contre le djihadisme nigérian, rappelle-t-on au ministère de la défense.

Paris soutient cependant l’action tchadienne avec des missions de reconnaissance au-dessus du Tchad et du Cameroun. Une cellule de coordination et de liaison du renseignement a d’ailleurs été créée à N’Djamena. Elle doit permettre aux états-majors du Niger, du Tchad et de la France de partager du renseignement. Par ailleurs, la France participe à la Cellule régionale de fusion du renseignement, mise en place à Abuja le 11 octobre 2014. L’objectif était alors la libération des jeunes otages de Chibok.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 08:45
BTR-4 Infantry Fighting Vehicule source Beegeagle's Blog

BTR-4 Infantry Fighting Vehicule source Beegeagle's Blog

 

04.02.2015 by BBC Africa

 

When Nigeria's militant Islamist group Boko Haram abducted more than 200 girls from a school in Chibok in April 2014, the world woke up to the brutality and strength of its insurgency.

Since it launched military operations in 2009 to create an Islamic state, the group has seized vast amounts of territory in the north-east of the country and caused a humanitarian crisis affecting some three million people, according to the country's officials.

In the run-up to Nigeria's elections on 14 February, Boko Haram has stepped up its attacks. There are also added fears that those living in areas controlled by the group will be unable to vote.

There are many factors that have enabled the rise of Islamic militancy in the country, but the blame for some falls on the Nigerian army. Three expert witnesses offer their insight as to whether this is correct, for the BBC World Service's The Inquiry.

 

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 07:45
Boko Haram: Un général tchadien blessé

 

6 février 2015 BBC Afrique

 

Lors des combats, un combattant de Boko Haram qui a fait semblant d'être tué a tiré sur le commandant des forces tchadiennes déployées au Niger, le général Yaya Daoud, le blessant au ventre.

 

Il été a été évacué d’urgence à l'hôpital de la Renaissance de N'Djamena, où il reçoit des soins. Boko Haram a mené ce vendredi à Bosso sa première attaque au Niger. Le Tchad a déployé un important contingent le long de la frontière avec le Niger dont l’assemblée nationale devrait approuver lundi un engagement de ses troupes au Nigeria. Selon Yacouba Soumana Gaoh, gouverneur de Diffa dans le sud-est du pays, les combats ont débuté vendredi vers 08 heures, mais ‘’tout est rentré dans l’ordre’’. Des témoins ont indiqué que l'attaque a fait plusieurs morts. L'armée tchadienne affirme avoir bombardé ces deux derniers jours, différentes localités nigérianes voisines de Bosso, aux mains de Boko Haram. D’un autre côté, le ministre camerounais de la défense a indiqué que 13 soldats tchadiens ont été tués dans la récente attaque lancée par Boko Haram contre Fotokol, attaque repoussée par les forces tchado-camerounaises.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 07:45
Boko Haram launches first attack in Niger

 

7 February 2015 by BBC Africa

 

The Nigerian Islamist militant group Boko Haram has attacked a town in Niger for the first time, witnesses say.

 

Niger's government said it killed more than 100 of the group's fighters as it repulsed the attack on the border town of Bosso. The group reportedly killed at least 70 people in an attack on the town of Fotokol in Cameroon on Wednesday. The Boko Haram insurgency has left thousands dead and displaced more than a million over the past six years. The militants control a large stretch of land in north-eastern Nigeria. Its neighbours have promised to send troops to help it fight the militants, who are now attacking those countries.

 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 17:30
Le Rafale de retour de reconnaissance armée

 

28 janvier 2015 Crédits : Etat-major des armées / armée de l’Air

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech.

 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 08:49
Photo : Bataillon de Chasseurs Ardennais

Photo : Bataillon de Chasseurs Ardennais

 

 

04/02/2015  Victoria Timmermans –  MIL.be

 

Depuis le 17 janvier dernier, des militaires du Bataillon de Chasseurs Ardennais patrouillaient dans les rues de Bruxelles. Leur mission consistait à surveiller des cibles potentielles d'une menace terroriste. Leur présence dans la rue en a rassuré plus d'un.

 

C'est dans une lettre adressée aux Chasseurs Ardennais qu'une maman de deux enfants, scolarisés à l'école juive, a voulu témoigner de sa gratitude. « Je voudrais exprimer ici ma plus profonde reconnaissance pour le boulot formidable que nos militaires accomplissent chaque jour en ces temps difficiles, en veillant à la sécurité de nos enfants » écrit-elle. Leur présence dans la rue ne passe pas inaperçue et a été saluée à maintes reprises.

 

Cette maman se dit également rassurée de savoir ses enfants protégés quotidiennement. Elle craignait toutefois qu'ils soient impressionnés, voire effrayés par cette présence militaire inhabituelle aux portes de leur école. « Mais cette crainte s'est tout de suite dissipée en constatant combien grande était leur douceur, leur humanité, leur vigilance tranquille et souriante... »

 

Si la vue des uniformes rassure cette maman, cela donne également des idées à son jeune garçon de 5 ans. Dans sa lettre, elle explique que c'est avec des étoiles plein les yeux que son fils espère désormais devenir un Chasseur. En plus d'exprimer sa reconnaissance, elle avoue prier pour que les militaires du bataillon puissent rentrer, sains et saufs, auprès des leurs. « Du fond du cœur, un immense merci à nos Chasseurs Ardennais d'être là » conclut-elle.

 

Outre le fait d'avoir assuré la sécurité, les Chasseurs ont conquis le cœur de plusieurs citoyens. Une mission doublement réussie et une lettre de reconnaissance qu'ils ne devraient pas oublier de sitôt.


 

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 07:50
Les Lanciers prennent la relève des Chasseurs Ardennais

 

05/02/2015 Victoria Timmermans – MIL.be

 

Depuis ce vendredi 30 janvier, les bérets noirs des Lanciers ont remplacé les bérets verts du Bataillon de Chasseurs Ardennais dans les rues de Bruxelles.

 

Quelque 130 Lanciers sont déployés à divers endroits clés de Bruxelles. Leur mission de soutien à la police est la même que celle remplie par leurs prédécesseurs. Ils doivent surveiller, de jour et parfois même de nuit, des lieux qui pourraient être la cible d'une attaque terroriste.

 

Pour cette opération, les militaires travaillent en concertation avec les policiers. Le lieutenant-colonel Hoggart, chef de corps du 1/3 Bataillon de Lanciers, explique que ses hommes représentent un appui pour la police fédérale et locale. « Pour nous, il s'agit uniquement d'une mission statique. C'est la police qui s'occupe des patrouilles et interceptions » précise-t-il. Cependant ce sont bien les militaires qui sont présents dans la rue et qui doivent contacter la police en cas de menace.

 

Une mission de sécurisation que les Lanciers effectueront jusqu'au 9 février prochain. La suite des événements n'est pas encore déterminée. Les responsables doivent se concerter pour savoir si le dispositif de sécurité sera reconduit. Ils devront également réévaluer le niveau de la menace terroriste dans notre pays, actuellement élevé au niveau 3 sur une échelle de 4. Les Lanciers sont pourtant d'ores et déjà prêts à assurer la sécurité jusqu'au 14 février.

 

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 08:56
Opération Sentinelle : trois soldats exemplaires !

 

05/02/2015 Armée de Terre

 

Alors que 10 000 militaires sont toujours engagés dans l’opération SENTINELLE, trois soldats du 54e régiment d’artillerie ont fait preuve des qualités les plus remarquables, propres au soldat de l’armée de Terre. Le 3 février à Nice, alors qu’ils étaient en faction devant un centre communautaire juif, dans le centre-ville, les trois artilleurs ont été brutalement agressés par un individu, qui a sorti un grand couteau d’un sac plastique.

 

Il s’est attaqué au maréchal des logis G., qui en le repoussant a été touché au bras. Le 1re classe M. est intervenu pour appréhender l’individu et a reçu un coup de couteau dans la joue. Le 1re classe K. a alors effectué un geste appris au cour de techniques d’intervention opérationnelles rapprochées (TIOR), pour plaquer l’homme à terre. Ensemble, ils ont commencé à le maîtriser quand le trinôme de relève est arrivé sur les lieux, portant assistance au blessé le plus atteint et achevant d’immobiliser l’agresseur. Les soldats l’ont ensuite remis à une patrouille de la police nationale, arrivée sur les lieux dans les minutes qui ont suivi.

Malgré la brutalité et la soudaineté de l’agression, les trois artilleurs ont conservé leur sang-froid, maintenant la violence à son plus bas niveau et s’appuyant remarquablement sur leurs savoir-faire. L’arrestation de l’agresseur permettra également aux services judiciaires et de police d’effectuer une enquête propice au recueil de renseignements.

Hier, vers 14h30, le préfet des Alpes-Maritimes leur a décerné la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement. L’armée de Terre est fière de ses soldats exemplaires, au service de la protection des Français, dans le cadre de l’opération SENTINELLE.

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 07:55
Terrorisme : ça se précise pour le blocage administratif de sites Web

 

4 février 2015 Clément Bohic - itespresso.fr

 

Le ministre de l’Intérieur a présenté un décret précisant la procédure qui doit permettre d’empêcher l’accès à des sites Internet « faisant l’apologie du terrorisme ».

 

Le 4 novembre 2014, les parlementaires, par un ultime vote au Sénat, adoptaient le projet de loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme.

Porté par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, le texte prévoit la création d’un dispositif permettant d’interdire administrativement la sortie du territoire (article 1) et l’entrée de ressortissants d’un pays membre de l’Union européenne présentant « une menace réelle pour la société » (article 2). Il instaure aussi un renforcement des mesures d’assignation à résidence (article 3) et des dispositions de nature répressive (articles 4 à 8).

Le volet principal de cette loi no 2014-1353 du 13 novembre 2014 concerne le renforcement des moyens de prévention et d’investigations. L’une des problématiques abordées est celle du blocage administratif des sites Internet « provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie ». Ce dispositif entrera en vigueur « dans des délais extrêmement rapides », d’après le ministre de l’Intérieur, qui a présenté un décret d’application ce mercredi 4 février 2015.

Les dispositions en question sont inscrites à l’article 12 de la loi no 2014-1353, qui consiste en fait en une modification de l’article 6 de la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique.

Selon la nouvelle version du texte, lorsque les nécessités de la lutte contre la provocation à des actes terroristes ou l’apologie de tels actes relevant de l’article 421-2-5 du code pénal le justifient, « l’autorité administrative [gendarmerie, police administrative, ndlr] peut demander à toute personne […] de retirer les contenus qui contreviennent à cet article« .

Dans la pratique, l’autorité administrative devra adresser à l’éditeur du site ou à son hébergeur une demande formelle de retrait du contenu incriminé. En l’absence de réaction dans un délai de 24 heures, elle pourra transférer la liste des URL ciblées aux FAI ; lesquels devront « empêcher l’accès sans délai » et rediriger l’internaute vers une page d’information.


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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 18:45
Chad says it killed 200 Boko Haram militants in Nigeria

 

05 February 2015 by defenceWeb (Reuters)

 

Chad's army said it had killed more than 200 militants from Boko Haram on Tuesday in a battle in the northeastern Nigerian towns of Gambaru and Ngala, which are near the border with Cameroon. Nine Chadian soldiers were killed and 21 others were wounded in a battle with Boko Haram militants in the northeastern Nigerian towns of Gambaru and Ngala, Chadian state television said on Wednesday.Chad has deployed 2,500 troops as part of a regional effort to take on the militant group, which has been fighting for five years to create an Islamist emirate in northern Nigeria. An estimated 10,000 people died in the region last year. Chad's army also destroyed more than a dozen vehicles equipped with heavy weapons in the battle, and 100 motorcycles used by the militants, the army high command said in a statement on Wednesday. There was no independent confirmation of its claim.

 

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