Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 17:45
Boko Haram: religion et frontières en Afrique


05.02.2015 notes-geopolitiques.com
 

Secte islamiste, gang criminel ou rébellion ethnique ?

 

En matière d’islamisme radical, les projecteurs sont assez naturellement braqués sur la France, victime des récentes attaques terroristes que l’on sait. Et assez régulièrement, compte tenu des mises en scènes macabres d’exécutions d’otages occidentaux, sur l’Etat islamique en Irak et en Syrie (Daesh). Tel n’est pas le cas de Boko Haram, dont les massacres sans précédent semblent se dérouler dans une quasi-indifférence générale. 

La « secte islamiste » serait pourtant déjà responsable de 13 000 morts et 1,5 million de déplacés selon Samuel Nguembock, chercheur associé à l’IRIS, dans une récente interview à Challenges (21/01/2015).

Si l’appellation de ce groupe est désormais connue, c’est moins le cas de sa nature profonde, de ses objectifs, des risques sécuritaires qu’il fait peser sur une région de plus en plus vaste, aux confins du Nigeria, du Tchad, du Cameroun et du Niger – où sont positionnées les troupes françaises de l’opération Barkhane

Derrière les revendications politico-religieuses – l’édification d’un califat au nord du Nigeria -, de quoi Boko Haram est-il réellement le nom ?

Le 10 janvier 2015 a marqué un nouveau palier dans la campagne de terreur menée par les insurgés islamistes de Boko Haram au nord du Nigeria. Sur le marché de la ville de Maiduguri, l’explosion d’une bombe portée par une fillette de 10 ans, sans doute inconsciente du danger, a fait 20 morts – dont la fillette – et 18 blessés.

Des attaques suicides dans les agglomérations nigérianes s’étaient déjà produites – mais pas encore en utilisant des enfants. L’emploi de telles « bombes humaines », de même que le rapt et l’esclavage de populations entières (cf. l’enlèvement de 276 lycéennes à Chibok en avril 2014), attestent de la volonté de s’inspirer des pratiques les plus violentes qui gangrènent le Proche et le Moyen Orient.

« Les gens de Boko Haram veulent être considérés par leurs pairs comme des jihadistes dignes de ce nom », observe Andrew Pocock, haut-commissaire britannique au Nigeria cité par The Daily Telegraph (10/01/2015).

L’offensive des 7 et 8 janvier en direction de petites villes des rives du lac Tchad, comme Baga, avait déjà été particulièrement meurtrière. Avec 2146 victimes, le mois de janvier 2015 constitue d’ailleurs un pic dans les exactions de Boko Haram.

Les spécialistes attribuent cette flambée de violence à l’approche des élections présidentielle et législatives nigérianes, fixées au 14 février.

Mais aussi à une anticipation d’une réaction militaire régionale, l’objectif du groupe terroriste étant d’élargir et consolider le plus rapidement possible sa base territoriale.

 

Origines et expansion de la secte…

Boko Aram signifie littéralement « le blanc – sa culture – est impur ». Fondée en 2002 par Mohamed Yusuf, un prédicateur né dans les années 1970, cette secte religieuse prône un islamisme radical et rejette « l’impérialisme occidental » – dont le pouvoir central d’Abuja serait un « suppôt ».

C’est en effet à Maiduguri, capitale de l’Etat septentrional de Borno, que Yusuf prêche. Au sein d’un Nigeria fédéral, la constitution permet déjà l’application officielle de la charia dans cet Etat, ainsi que dans huit autres dans le nord du pays à majorité musulmane, essentiellement sunnite.

Trois autres Etats appliquent la charia dans certaines régions à forte population islamique. Ce mouvement d’ »islamisation par la loi » s’est opéré rapidement, en 1999-2000 principalement, mais non sans heurts.

Il a constitué un terreau manifestement favorable à l’apparition de cette secte fondamentaliste.

Mais c’est à partir de 2009, avec la mort de Yusuf, consécutive à une opération militaire, que Boko Haram opère sa mutation. Le groupe est repris par Abubakar Shekau et se radicalise très fortement. Il bascule dans le terrorisme et déborde des frontières du Borno.

En mai 2013, l’état d’urgence est instauré dans les trois Etats de Borno, Yobe et Adamawa. Mais l’armée nigériane, rongée par la corruption et l’incompétence, est incapable d’enrayer l’explosion de la violence. Ni même l’expansion de Boko Haram, qui contrôle aujourd’hui un territoire de près de 50 000 km2 – soit l’équivalent de la Belgique !

David Blair, dans l’article du Daily Telegraph précité, explique que « les combattants de Boko Haram tiennent désormais 11 gouvernements locaux, ce qui représente une population de 1,7 million de personnes. Le domaine de Boko Haram s’étend des monts Mandara, à la frontière orientale avec le Cameroun, au lac Tchad, dans le Nord, et aux rives de la Yedseram à l’Ouest ».

Ce qui permet la réactivation des antiques routes de trafic – y compris d’êtres humains – en direction du Sahara…

 

Une menace sécuritaire de dimension régionale

« Pour prospérer, le mouvement a notamment profité d’une grande porosité des frontières, de l’absence de contrôle territorial et de la corruption qui gangrène l’armée nigériane. Il a ainsi pu capter une part des ressources naturelles de la zone pour se financer de manière autonome en parallèle du soutien d’organisations salafistes.

Par ailleurs, le chaos en Libye, suite à la guerre menée pour faire tomber Mouammar Kadhafi, a permis à Boko Haram de ramener de nombreuses armes », explique Samuel Nguembock, de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) dans un récent entretien au magazine Challenges.

En décrétant, en septembre 2014, l’instauration d’un califat sur le modèle de l’Etat islamique, et en commençant à sévir au Cameroun, Boko Haram est devenu un problème régional, qui concerne également le Tchad et le Niger.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique (175 millions d’habitants) et désormais première puissance économique du continent, garantit en effet la stabilité d’une vaste zone charnière entre Afrique de l’Ouest et Afrique centrale.

Venir à bout de la secte s’annonce difficile, et pourrait nécessiter l’appui de la communauté internationale. « Le plus efficace serait de mettre à profit l’opération Barkhane » menée par les troupes françaises contre les groupes djihadistes armés au Sahel, estime encore Samuel Nguembock. N’Djamena, la capitale tchadienne proche de la frontière avec le Nigeria, est à la fois le siège du QG de la force Barkhane et d’une cellule de coordination pour la lutte contre Boko Haram (Abuja abritant une cellule régionale de fusion du renseignement).

La France « dispose de moyens de renseignements sophistiqués, de drones, d’une aviation militaire et de technologies de pointe qui pourraient être utiles à la mobilisation contre Boko Haram », précise encore le chercheur. Reste qu’un engagement des troupes au sol, c’est-à- dire l’ouverture d’un nouveau front terrestre à l’heure où l’armée est déployée comme jamais sur le sol national, dans le cadre du plan Vigipirate « alerte attentat », apparaît inenvisageable à court terme. D’ailleurs, ici moins qu’ailleurs, la solution ne saurait être militaire – ni même strictement sécuritaire.

 

Fondamentalisme ou insurrection fondamentalement ethnique ?

Les racines du problème posé par Boko Haram s’inscrivent certes dans la résurgence d’un « jihadisme global », dans cette dynamique fontamentaliste et radicale qui travaille l’Oumma. Mais les facteurs propres au Nigeria sont prédominants. S’y ajoute en effet la réminiscence du vieux sultanat Haoussa de Kano, devenu vassal du califat de Sokoto dès 1805, mais absorbé définitivement par le Nigeria qu’en 1967 (cf. note CLES n°143, Le retour des « guerres de religion »?, 16/10/2014).

Il ne faut pas oublier non plus la violence qui caractérise le jeu politique interne du pays, certains politiciens du Nord n’ayant jamais hésité à utiliser voire susciter des groupes d’hommes de main pour éliminer leurs adversaires – quitte à leur mettre sur le dos des actes dont ils ne sont pas les auteurs…

Reste que Boko Haram est devenu une menace militaire sérieuse, avec près de 4 000 combattants parmi ses 30 000 à 40 000 membres. Il est à la fois une branche du jihadisme international, au sein d’un « arc islamiste sahélien » en ébullition, un gang criminel, se finançant par toutes sortes de trafics, de vols et d’extorsions (dont de véritables « raids de négriers »), et le bras armé d’une insurrection de nature tribale (kanuri).

Cette dernière caractéristique, là encore omniprésente dans la politique nigériane, est essentielle pour essayer de comprendre l’évolution de la situation. Pour Bernard Lugan notamment, les fondamentalistes musulmans qui contrôlent le nord du Nigeria cherchent à exacerber la fracture ethnique entre le Nord et le Sud « afin d’imposer l’indépendance du Nord qui deviendrait ainsi un État théocratique » (cf. CLES n°136, La bande sahélo-saharienne en ébullition, 19/06/2014).

Mais « si tout le nord du pays est devenu une immense zone grise, [c'est] en raison des apparentements ethniques transfrontaliers. Les peuples haoussas, fulanis et kanuris s’entraident ou s’opposent au mépris des frontières étatiques ». C’est ce qui fait la force mais également les limites – ethniques, précisément – du groupe Boko Haram.

Autant il peut mener des raids au Cameroun, dont la frontière sépare artificiellement les Kanuris, autant il est bloqué dans ses actions vers le Sud, où sont majoritaires d’autres tribus, au sein des frontières étatiques nigérianes.

Ainsi, « au lieu d’être imposées par les militaires, les frontières du nouveau domaine de Boko Haram seront plutôt tributaires de la mosaïque ethnique du nord du pays », estime David Blair. « Shekau est sûr de pouvoir tenir le territoire où habitent ses frères kanuris, mais son pouvoir est plus faible là où d’autres groupes sont plus puissants.

Il a récemment dû se retirer de plusieurs bourgs dans l’Etat d’Adamawa, peut-être parce qu’ils sont habités par d’autres ethnies que les Kanuris. » Et le journaliste britannique de conclure :

« Boko Haram dispose de transports blindés, de canons antiaériens et de lance-roquettes, autrement dit, des armes lourdes d’une armée conventionnelle. Mais en dépit de toute cette puissance de feu, son expansion pourrait bien être endiguée par les frontières invisibles de l’ethnicité. »

 

A télécharger : Boko Haram: religion et frontières en Afrique

 

Pour aller plus loin:

  • « Boko Haram: une terreur sans limite?« , article de David Blair pour The Daily Telegraph, extraits traduits dans Courrier international n°1263, 14/01/2015 ;

  • « Boko Haram : pourquoi la question d’une action de la France se pose« , interview de Samuel Nguembock à Challenges, 21/01/2015 ;

  • « Le Nigeria au défi de Boko Haram« , in Questions internationales, n° 71, janvier-février 2015.

Partager cet article
Repost0
5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 17:35
A soldier walks out of the Army Public School that was attacked by Taliban gunmen in Peshawar. photo AP

A soldier walks out of the Army Public School that was attacked by Taliban gunmen in Peshawar. photo AP

 

16-01-2015 SEDE

 

Further information Briefing: The Peshawar Army Public School Attack

Partager cet article
Repost0
5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 17:30
Air strikes in Iraq (updated 5 February 2015)

 

5 February 2015 Ministry of Defence

 

British forces have continued to conduct air operations to assist the Iraqi government in its fight against ISIL.

 

British forces have again struck at ISIL, as part of the international coalition’s efforts to support the Iraqi government in its fight against the terrorist organisation.

On the afternoon of Wednesday 4 February, a pair of Royal Air Force (RAF) Tornado GR4s conducted an armed reconnaissance patrol to assist the Iraqi armed forces in their offensive operations against ISIL around Bayji. Two ISIL armoured vehicles were identified in a building and were attacked with two Paveway IV precision guided bombs, scoring direct hits.

Military support is just one part of the UK Government’s contribution to the global coalition strategy to defeat ISIL – we are also taking action to counter the terrorist network’s finances, are restricting the flow of foreign fighters and have provided vital humanitarian relief to help those affected by ISIL’s brutality. The RAF contribution includes Reaper remotely piloted aircraft, which, like the Tornados, provide reconnaissance and close air support to the Iraqi ground forces; a Voyager air-to-air refuelling tanker; a Sentry airborne surveillance and command aircraft; and air transport aircraft as necessary. British military training teams continue to teach infantry and first aid skills to the Kurdish peshmerga, and liaison teams are embedded within Iraqi and coalition headquarters. Having previously provided military equipment to the Iraqi forces, Britain plans to gift Improvised Explosive Device (IED) detectors to help the Iraqi and Kurdish soldiers protect themselves against the numerous improvised explosive devices on which ISIL are increasingly relying as they are forced back by successful offensives. In the Gulf, the Royal Navy’s Type 45 destroyer HMS Dauntless is operating in direct support of the US Navy’s aircraft carrier, USS Carl Vinson, which provides a significant part of the coalition’s air effort.

 

Previous air strikes

2 February: Early on Monday, Tornado GR4s provided close air support to Iraqi army operations approximately 70 kilometres north west of Baghdad, and dropped 2 Paveway IVs on ISIL positions engaged in a firefight with the Iraqi troops.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 13:56
François Hollande n'envisage pas d'augmenter les crédits militaires

 

05/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En dépit des menaces et de la baisse de la déflation des effectifs dans les armées, le président de la République n'envisage pas d'augmenter le budget de la Défense.

 

C'est non. Interrogé sur la nécessité d'augmenter les effectifs et les budgets affectés au ministère de la Défense, après les attentats de début janvier qui ont causé la mort de 17 personnes en France, François Hollande répond qu'il ne l'envisage pas, lors de sa conférence de presse semestrielle au palais de l'Elysée.

"Faut-il, parce qu'il y a des menaces, changer ce que nous avions décidé dans la loi de programmation militaire (LPM) ? C'était quand ? Il y a à peine un an et demi. Est-ce que les menaces avaient été sous-estimées ? Non, nous les connaissions parfaitement: terrorisme, déstabilisation, cyberdéfense... Il y a les menaces qui étaient liées également à l'insécurité sur un certain nombre de lieux de conflit. Donc, les principes mêmes de la LPM n'ont pas à être modifiés", a affirmé le président de la République.

Pourtant, il est question d'une actualisation de la LPM sur la base d'une nouvelle analyse des menaces et des contrats opérationnels des armées. Le ministère de la Défense veut aller vite. "L'actualisation de la LPM doit se faire avant l'été, il faut qu'elle soit au Parlement au mois de juin", explique-t-on au sein du ministère. Et l'Hôtel de Brienne avait de grandes ambitions, que le chef de l'État vient de doucher. "Nous pouvons avancer la livraison de certains matériels, faire des achats d'urgence (...). Tout le monde sait que nous sommes en manque d'hélicoptères."

 

Crédits maintenus à 31,4 milliards d'euros

En dépit des menaces et de la réduction des suppressions d'effectifs (7.500 emplois préservés), le chef de l'Etat n'envisage pas d'augmenter les crédits de la Défense. "Est-ce que les crédits ont à l'être? Jusqu'à présent c'était pour les maintenir, faudrait-il les augmenter ? Je pense que aujourd'hui 31,4 milliards d'euros, somme prévue chaque année pour nos armées, est celle qui doit être sécurisée, sauvegardée, préservée", a expliqué François Hollande.

Pourtant, les 7.500 emplois préservés vont coûter, selon "Les Echos", 1 milliard d'euros au budget de la Défense, dont 200 millions en 2015. "Sur les effectifs, j'ai pris la décision de limiter ce qui était pourtant prévu depuis des années (...), et donc j'ai fait en sorte, compte tenu de ce qui était aujourd'hui la menace, de maintenir un niveau des effectifs qui soit conforme à ce que je pense l'intérêt du pays", a précisé François Hollande. Les suppressions d'emplois dans la Défense ont été décidées et exécutées en deux phases, 48.000 réalisés par Nicolas Sarkozy (2008-2012) et 33.675 décidés par François Hollande (2013-2019).

"On fait beaucoup d'efforts, et je demande beaucoup de sacrifices (...). Je fais en sorte que la sécurité soit préservée, et que nous puissions le faire dans les enveloppes qui ont été prévues", a-t-il assuré. Avant de prévenir : "Mais je vous le dis tout net. S'il y avait des dangers qui apparaissaient, je prendrais mes responsabilités."

 

Modernisation de l'arme nucléaire

Le chef de l'Etat a par ailleurs annoncé jeudi une "modernisation" de la force de dissuasion nucléaire. "J'entends aussi que notre force de dissuasion soit modernisée, autant qu'il est nécessaire, et toujours avec le principe de suffisance, et donc dans la transparence sur les armes nucléaires dont la France dispose", a-t-il affirmé.

"J'aurai également à m'exprimer [sur la dissuasion]. La France est une grande nation, membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU, qui a aussi la capacité nucléaire. Ce débat n'est pas ouvert en France - il l'a été", a -t-il rappelé.

Partager cet article
Repost0
5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 13:30
Chammal : point de situation du 5 février 2015

 

05/02/2015 Sources : État-major des armées  

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 22 missions aériennes au-dessus du sol irakien. Trois d’entre-elles ont abouti à des frappes contre des objectifs de Daech, permettant d’appuyer les forces de sécurité irakiennes dans leurs combats au sol en neutralisant des combattants terroristes ou leurs capacités d’action.

 

Le 4 février, des chasseurs français ont neutralisé, lors d’une frappe d’opportunité, plusieurs véhicules terroristes et leurs occupants.

 

Le 30 janvier 2015 matin, lors d’une mission de reconnaissance armée conduite entre Mossoul, Kirkourk et Baiji, un groupe de 150 combattants de Daecha été identifié en position de combat contre des forces peshmergas irakiennes. Une frappe des forces françaises a permis d’en neutraliser une cinquantaine.

 

Le même jour et dans la même zone, les aéronefs ont également neutralisé une position de tir qui faisait feu sur des forces irakiennes.

 

Le 3 février 2015 après-midi, alors que les chasseurs français intervenaient dans le nord du pays, entre Mossoul et Sinjar, ils ont été chargés de bombarder un groupe de combattants de Daech ainsi qu’un de leur véhicule dans la région de Tal Afar.

 

Dans la soirée, la force Chammal a participé à un raid aérien de la coalition dans la région de Mossoul, visant à détruire une usine servant à la fabrication d’engins explosifs improvisés.

 

Hormis ces frappes, les aéronefs français ont conduit quotidiennement des vols de reconnaissance armée, de renseignement dans la profondeur, ou de ravitaillement, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf Rafale, six Mirage 2000D, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un avion ravitailleur C-135 FR.

Chammal : point de situation du 5 février 2015Chammal : point de situation du 5 février 2015
Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 17:30
Les Émirats ont suspendu fin décembre leurs frappes aériennes contre l’EI

 

4 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les Émirats arabes unis ont suspendu fin décembre leurs frappes aériennes contre l’organisation État islamique en Syrie après la capture du pilote jordanien, exécuté depuis par les djihadistes, a annoncé un responsable américain mercredi.

 

«Je suis en mesure de confirmer que les Emirats arabes unis ont suspendu leurs frappes aériennes peu de temps après l’accident de l’avion du pilote jordanien» le 24 décembre, a déclaré ce responsable à l’AFP sous couvert de l’anonymat, confirmant une information du New York Times.

Les Émirats craignaient que leurs propres pilotes ne connaissent le même sort et ont donc décidé de suspendre leurs raids aériens, ont expliqué des responsables américains.

«Mais laissez-moi vous dire que les Emirats sont toujours un partenaire important et précieux de la coalition», a ajouté le responsable à l’AFP.

Selon lui, les Émirats offrent un accès à leurs bases aériennes aux appareils américains.

La décision des Émirats avait d’abord été rapportée par le New York Times mercredi.

Le jeune pilote, Maaz al-Kassasbeh, a été enlevé le 24 décembre par les djihadistes de l’EI après l’accident de son avion. Mardi les combattants extrémistes ont diffusé une vidéo le montrant dans une cage en train de brûler vif.

Les Émirats ont demandé que les Etats-Unis améliorent leurs efforts en matière de recherche et de sauvetage des pilotes en déployant les V-22 Osprey, des appareils mi-avions mi-hélicoptères, dans le nord de l’Irak, donc plus près des théâtres d’opérations, et non au Koweït où se trouve actuellement le camp de base de la mission aérienne, selon le New York Times.

D’après le quotidien, les pilotes émiratis ne participeront plus aux frappes aériennes tant que les Osprey ne seront pas déployés dans le nord de l’Irak.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 12:30
Counter-Terrorism: Saudi Arabia Builds A Better Fence

 

February 1, 2015: Strategy Page

 

Saudi Arabia is suddenly very alarmed at the vulnerability of their long borders with Iraq and Yemen. For generations the main border problem was smugglers. Since the 1990s the smugglers have been joined by huge numbers of people trying to enter Saudi Arabia illegally. Worse, the smugglers have now added hard drugs (cocaine, heroin and worse) to their inventory. Finally a growing number of the illegal traffic has been Islamic terrorists entering the kingdom with malice in mind. By late 2014 Saudi Arabia had reached the point where it had told its border guards to shoot-on-sight and shoot-to-kill if anyone caught illegally crossing and refusing to stop. This could cause problems with some of the Saudi tribes living near the border, where tribal members have been smuggling for generations and tribal leadership tolerates a lot of it (especially if they are getting a percentage). But the Saudis know that Islamic terrorists will exploit these relationships if they can and the Islamic terrorist threat. Is seen as more dangerous than tribal unrest.

 

The second big decision was the new border fence. There was already a border fence along the Iraq and Yemen frontiers, but it was not much of an obstacle. So it was decided to revive a 2006 plan for a security “barrier” along the Iraqi border that would cost over $13 million per kilometer. This would come to nearly $14 billion for the 900 kilometer Iraq border. Work was supposed to begin in 2007 but didn’t. The fence was to be finished in 2009 and wasn’t. The fence was intended to keep out Sunni Islamic terrorists (mainly al Qaeda) who sought to overthrow the monarchy and establish a Sunni Islamic republic, as well as Shia Islamic terrorists who wanted to establish a Shia Islamic republic under the leader ship of Iran. The fence would also reduce smuggling, which has been rampant along this border since the kingdom was established in the 1920s.

 

Then some government officials, and many ordinary Saudis, complained about the cost. Despite all the oil income Saudi Arabia is still having money problems. A growing population, with too many young people not willing to work as hard as all the imported help, puts an enormous financial burden on the kingdom. Building this fence, as designed, would require a lot more foreign experts and imported technology. So the security people were sent back to the drawing board, and came up with a cheaper solution, that would put more unskilled young Saudis to work. The new design cost only a billion dollars. It consisted of two barbed wire fences and lots of radars, heat sensing devices (infrared “radar”) and other sensors. This would take less than a year to build and would put plenty of people to work setting up 1,800 kilometers of fence, and installing the electronic devices. This new design was believed able to do the job as well as the original 2006 security fence, cost a lot less, and employ lots of Saudis. While completed, the cheap fence lacked many of the sensors (or used ones that were not reliable) and was easy to cut through. When these flaws became obvious enough to a lot of people there were calls for a return to the original design and in 2014 it was agreed to “upgrade” the border fence to standards first proposed in 2006.

 

The original design used lots of sensors, supported by 1,450 kilometers of fiber optic cables. The high-speed fiber optic lines allowed for real time monitoring of fifty radars (able to detect vehicles, pack animals and individual people) along with 78 monitoring towers equipped with optical day and night sensors (digital cameras) with zoom. The monitoring was done from eight command centers. From these centers sensor operators could quickly determine if someone was attempting to breach the border barrier and where. They could then order armed men to the trouble spot from 32 rapid response centers. There are ten vehicles equipped with surveillance equipment that can be sent to areas where trouble is expected, to make sure the trouble, if it shows up, is spotted and identified sooner.

 

Legal traffic goes through 38 crossings, which are heavily guarded and monitored. The foreign consultants that helped design the barrier warned the Saudis that the more effective the new border barrier was the more likely the personnel operating the system would be bribed. So the software used to run the monitoring and control system has safeguards and monitoring routines built in to detect and quickly report possible bribery activity. A similar barrier is being built along the Yemen border and all 5,000 kilometers of land borders will eventually have upgraded border security, now with some kind of fence and sensors.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:45
Cartographie de la drogue en Afrique de l'Ouest - source Africa4 1Aug 2014

Cartographie de la drogue en Afrique de l'Ouest - source Africa4 1Aug 2014

 

January 31, 2015: Strategy Page

 

Despite major defeats in Algeria and northern-Mali Islamic terrorists continue to be active in western Africa. Thanks to over $100 million a year earned from South American drug gangs (and a few smaller local operations) Islamic terrorists have plenty of incentive to remain active in Sierra Leone, Mauritania, Liberia and Guinea-Bissau, Mali, Niger, Algeria and Libya. It is, as one famous bank robber said, where the money is.

 

The Islamic terrorists mainly use bribery to remain free from attack by local security forces and to get across many international borders. If cash doesn’t work they are also heavily armed and will fight anyone trying to interrupt the movement of tons of cocaine from Guinea-Bissau to the Mediterranean coast and Spain. From there the cocaine is distributed to over four million cocaine users in Europe. This traffic has been going on for at least a decade and all efforts to halt it have failed. Local producers of hashish and marijuana or synthetic drugs can also buy passage to the major markets.

 

Efforts to halt this operation, and cut the terrorist supply (of cash) line. Has been going on for nearly a decade.  In 2010 the U.S. cut all military aid to of the African nation of Guinea-Bissau, which was in response to Guinea-Bissau refusing to remove military officers known to be involved with cocaine smugglers. The U.S. had proof that the military there had not only been bought off by drug gangs but that the newly appointed head of the army, general Antonio Indjai, was heavily involved in the drug business.

 

South American drug gangs were using Guinea-Bissau as part of their smuggling route to Europe and the Middle East. Thus West Africa had become a new source of income for al Qaeda. The U.S. tried dealing with the problem in 2010 by putting sanctions on two senior military commanders in Guinea-Bissau. Air force chief of staff Ibraima Papa Camara and former navy chief of staff Jose Americo Bubo Na Tchuto were accused of being "drug kingpins" and key members of a drug smuggling operation that moves cocaine from South America to Europe and the Persian Gulf, via Guinea-Bissau. The sanctions froze any assets the two men had in the United States and prohibited Americans from doing business with the two. This did not stop the pro-drug commanders, who then staged a coup to remove the anti-drug army commander. To further make their point, pro-drug gang troops also briefly arrested the prime minister. Subsequent negotiations convinced the government to let the pro-drug gang officers have their way. The U.S. is still trying to persuade all West African leaders to stay away from the drug trade.

 

Al Qaeda has also been seen operating in Guinea-Bissau as Islamic terrorists for a while. In 2008 two al Qaeda members were arrested and charged with murdering four French tourists in nearby Mauritania. At the time the United States already suspected Qaeda involvement in cocaine trafficking in South America. Then al Qaeda operatives began showing up in Guinea-Bissau. Before long, evidence emerged that al Qaeda was there mainly to facilitate cocaine smuggling, not kill or kidnap Europeans.

 

Since 2008 Algerian police that patrol their southern border have been encountering more and more al Qaeda gunmen escorting drug smugglers. There were four such encounters in 2008, and fifteen in 2009 and the number kept climbing until 2012 when the smugglers realized it was safer to go through chaotic Libya instead. That and more discreet movement of the smugglers made it more difficult to even detect the drug shipments. The most valuable of the smuggled drugs is Colombian cocaine, which is flown into West Africa, and then moved north to Europe and the Persian Gulf (two of the biggest markets). Al Qaeda has been detected working with the Colombian drug cartels to handle movement of the drugs from West African airports to North African ports where local smuggling groups move the drugs throughout Europe.

 

Apparently al Qaeda learned from the Taliban, which began earning huge amounts in the 1990s by partnering with Afghan drug gangs that produce most of the world's supply of opium and heroin. While both the Taliban and al Qaeda officially condemn these drugs, they don't mind handling the supply chain, and even passing them out to their fighters to keep them in the right mood for dangerous operations. Terrorist leaders justify the drug involvement with the "we are using drugs to destroy our enemies" angle. While there is some truth to that, millions of Moslems also become addicts. This does not help the Islamic terror groups in Moslem countries, where these drugs are as destructive as they are in the West.

 

Terrorist groups in general have always worked with common criminals in order to raise money, and obtain weapons and other gear. Usually, the terrorists stuck to low profile scams like fraud (credit card, mortgage) and smuggling. Drugs were always considered more profitable, but higher risk and bad for the image. In these desperate times, caution is something the terrorists cannot afford. Either they raise money to keep themselves together as an organization, or simply dissolve. This led to greater use of kidnapping and grand larceny, as well as buying, selling and transporting drugs.

 

The situation in Guinea-Bissau, however, is different. If al Qaeda can make themselves sufficiently useful to the cocaine gangs operating there, the country could become a new base for the terrorist organization. That may have already happened.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:45
Boko Haram: les forces tchadiennes au Nigeria

 

03.02.2015 BBC Afrique

 

Les troupes tchadiennes ont lancé mardi une offensive terrestre contre les membres du groupe islamiste Boko Haram dans la ville nigériane de Gamboru, à la frontière camerounaise, dans le Nord-Est du pays.

 

Ces informations sont confirmées par Mike Omeri, porte-parole nigérian en matière de sécurité nationale, ainsi que par des habitants de la ville qui se sont réfugiés dans une ville camerounaise à la frontière avec le Nigeria.

L'offensive a été lancée par la force multinationale censée lutter contre le groupe, qui se compose de troupes des pays qui bordent le lac Tchad.

L’attaque intervient après deux semaines de frappes aériennes et d’artillerie, et d'échanges de tirs nourris avec les insurgés qui avaient pris la ville il y a plusieurs mois.

L'armée tchadienne avait bombardé lundi pour la troisième journée consécutive des positions du groupe islamiste Boko Haram à Gamboru.

L’insurrection de Boko Haram a longtemps été considérée comme un soulèvement contre le gouvernement nigérian, mais ces derniers mois, ce mouvement s’est transformé en crise régionale, obligeant les pays voisins à coordonner leurs efforts militaires.

De son côté, l’armée nigériane affirme que les insurgés seront combattus sur tous les fronts afin de reprendre les zones sous le contrôle de Boko Haram et mettre fin à l'insurrection.

L'Union africaine a pour sa part lancé un appel pour la création d’une force forte régionale de 7 500 hommes pour combattre Boko Haram.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:45
Qui sont les principales forces en présence en Libye?

 

02 février 2015 Antoine Malo - Le Journal du Dimanche

 

La guerre civile oppose quatre groupes armés.

 

L'armée nationale libyenne

Elle agrège à la fois les forces spéciales (Saïqa), les hommes fidèles au général Haftar, et des militaires de l'ancien régime Kadhafi. Certaines milices s'y sont ralliées, comme celle, pro-laïque, de Zintan.

 

L'Aube de la Libye ou Fajr Libya

Coalition de brigades islamistes née durant l'été 2014. Elle contrôle la capitale Tripoli, où elle dispose d'un gouvernement et d'un parlement dominés par les Frères musulmans, et la plupart des villes de l'Ouest libyen dont son fief, Misrata.

 

Ansar Al-Charia

Organisation salafiste djihadiste née en juin 2012 et liée à Al-Qaida. Elle est aujourd'hui présente à Benghazi, Syrte et Derna.

 

Organisation de L'État islamique en Libye

Elle a fait son apparition en Libye à Derna, dans l'est, en octobre 2014. Le groupe Majilis Choura Chabab Al-Islam (Conseil consultatif de la jeunesse islamique) lui a fait allégeance et a établi un émirat. D'autres cellules existent dans le pays, notamment à Tripoli, où l'organisation a revendiqué l'attaque contre l'hôtel Corinthia qui fait 9 morts mardi dernier.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:45
Le Général Khalifa Haftar dans son bureau de la base militaire Al-Marj photo Alfred Hackensberger JDD

Le Général Khalifa Haftar dans son bureau de la base militaire Al-Marj photo Alfred Hackensberger JDD

 

2 février 2015 Antoine Malo, envoyé spécial à Al-Marj (Libye) - Le Journal du Dimanche

 

Le général Khalifa Haftar dirige l’opération Dignité, qui vise à éradiquer les djihadistes libyens et les milices islamistes. Rencontre avec un homme de fer qui appelle les Occidentaux à l’aide.

 

Pour les islamistes libyens, il est l'homme à abattre. Ansar Al-Charia, le groupe djihadiste, lui a promis le même sort que Mouammar Kadhafi. Alors pour rencontrer le général Khalifa Haftar, il faut accepter de suivre certaines règles. À l'entrée du camp où il a établi son QG, on laisse passeport et téléphone portable. Puis, après avoir passé un portique de sécurité, on se plie à une fouille corporelle. Avant de patienter dans une pièce fermée, surveillé par un garde. Il faut dire qu'en juin 2014, le général de 71 ans a échappé de justesse à un attentat à la voiture piégée. L'attaque a tué trois de ses hommes, blessé deux de ses fils. Ces derniers ont quitté la Libye. Lui est resté. De son ton égal, il explique : "Je n'ai pas peur de mourir. Si c'est le prix à payer pour protéger mon pays, alors je suis prêt à le payer."

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:35
AQIS source dhakatribune

AQIS source dhakatribune

 

January 31, 2015: Strategy Page

 

In December 2014 India banned ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) within its borders. Pakistan has not officially banned ISIL but has made it clear that the government is very hostile to ISIL and any of the growing number of local Islamic terrorist organizations that have declared their allegiance to ISIL. Many factions of Pakistani Taliban have pledged allegiance to ISIL. In mid-2014, at the same time ISIL was beginning to show up in South Asia (India, Pakistan, and so on) al Qaeda announced the formation of AQIS (Al Qaeda in the Indian Subcontinent). This has not amounted to much.

 

What the South Asian governments and established Islamic terrorist groups are afraid of is the clever recruiting tactics ISIL has developed. ISIL plays on the appeal of Islamic radicals and their legendary (but never fulfilled) goal of establishing a religious dictatorship that eliminates all the corruption and injustice that cripples most Moslem communities. This sort of idealism is especially popular with young (teenage and 20s) Moslem (and some non-Moslem) men and even a few women. In response many Western nations with Moslem minorities have also banned ISIL. For the rational it just seems like the right thing to do.

 

These bans make it more difficult for ISIL to recruit and raise money, but not impossible. For a Moslem nation it also demonstrates a determination to defeat Islamic terrorism. That’s why the failure of Pakistan and some other Islamic nations to ban ISIL. For many Moslems Islamic terrorism is bad only if it is a personal threat.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:30
source ISW

source ISW

 

February 2, 2015: Strategy Page

 

ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) was seemingly invincible and unstoppable in mid-2014. In July 2014 ISIL had recently taken control of Mosul (the largest city in northern Iraq) and was advancing on Baghdad, the Kurdish north and the capital of western Iraq (Anbar province).  Similar gains were being made in Syria. All that has changed in the last few months. ISIL still holds the cities of Raqqa (the largest city in eastern Syria) and Mosul in Iraq. But both cities are increasingly rebellious and require a growing number of ISIL gunmen to maintain control.  Now ISIL is in retreat in Iraq and Syria. Sunni tribes in Anbar and western Syria are in open revolt and subject to increasingly savage reprisals by ISIL gunmen (often foreigners, which makes the tribesmen angrier). Half the ISIL leadership has been killed by coalition (Arab, NATO and allied) warplanes since August 2014. This air support and a Iraqi soldiers, Kurdish troops, Shia militias and armed Sunni tribesmen have taken back much of the territory ISIL overran in early 2014. American and other Western troops are rebuilding the Iraqi Army and arming anti-ISIL Sunni tribesmen. Iran is training and sometimes leading Shia militias. In Syria ISIL is getting beaten by Kurds, Syrian soldiers and more Iranian trained Shia militias.

 

While still bringing in new recruits from outside of Syria and Iraq, ISIL has lost the propaganda war inside those two counties and the Islamic world in general. History often repeats itself and in the case of Iraqi Islamic terrorists there is, for the second time since 2007, a major dip in Islamic terrorist approval ratings because of the brutality of Iraqi Islamic terrorists. Back in 2007 it was the "Al Qaeda In Iraq" leadership that was out of control. At the time opinion polls in Moslem countries showed approval and support of al Qaeda plunging, in some cases to single digits. This came after the 2003 invasion of Iraq when al Qaeda managed to take itself from hero to zero in less than four years. Al Qaeda has since recovered somewhat but that kinder and gentler approach did not last and by 2013 the Iraqi al Qaeda (now ISIL) was again losing popular support. That was quite visible after June 2014 when ISIL seized control of parts of Iraq and promptly slaughtered captured Iraqi soldiers and police, mainly because these men were Shia. Then ISIL declared the parts of Syria and Iraq it controlled were the new Moslem caliphate.

 

Naturally the ISIL leaders running this new caliphate called on all Moslems to follow them in making the new caliphate work. Most Moslems responded, according to subsequent opinion polls, by expressing greater fear rather than more admiration for Islamic terrorist groups, especially ISIL. This was not a radical change in attitude. Earlier in 2014 al Qaeda leadership condemned ISIL for being completely out of control and not to be trusted or supported. Throughout 2104 opinion polls showed Moslems becoming more hostile to Islamic terrorists, seeing them as a cause for concern not as defenders of Islam. The same thing happened back in 2007. Then as now there continued to be young (teens and twenties) Moslem men who saw all this mindless mayhem as an attraction and kept rushing to join the slaughter (most often of themselves). The Islamic world has not been able to control these violent young men or the older men who encourage and organize this violence.

 

When al Qaeda could not, in 2007, exercise any real control over the parts (mostly Anbar province in the West) of Iraq they claimed as part of the new Islamic State and that claim was the last straw for many Moslems. The original caliphate came apart because the Islamic world was split by ethnic and national differences and the first caliphate fell apart after a few centuries.  Various rulers have claimed the title over the centuries, but since 1924, when the Turks gave it up (after four centuries), no one of any stature has stepped up and assumed the role. So when al Qaeda "elected" a nobody in 2006 as the emir of the "Islamic State of Iraq", and talked about this being the foundation of the new caliphate, even many pro-al Qaeda Moslems were aghast. The key allies of the Iraqi Islamic terrorists (the Sunni minority of Iraq), battered by increasingly effective American and Iraqi (Shia and Kurd) attacks, dropped their support for al Qaeda and the terrorist organization got stomped to bits by the "surge offensive" a year later. The final insult was delivered by the former Iraqi Sunni Arab allies, who switched sides and sometimes even worked with the Americans (more so than the Shia dominated Iraqi security forces) to hunt down and kill al Qaeda personnel.

 

Between then and 2013 al Qaeda in Iraq slowly rebuilt and received a major boost in 2011 when the Sunni Arab majority in neighboring Syria rose up against four decades of Shia dictatorship. While the Sunni Arabs are a minority in Iraq (20 percent of the population versus 60 percent Shia) it is quite the opposite in Syria (15 percent Shia and 75 percent Sunni). The Sunnis are most numerous in eastern Syria and western Iraq which the Sunnis see as one entity divided by artificial political boundaries imposed by Turks and the Western nations that replaced the Turks after 1918. This “Sunnistan” is the northernmost concentration of Sunni Arabs and long subjugated by non-Sunni or non-Arab powers. Turks and Persians (the Indo-European Iranians) have long fought over the area, with the Turks largely in charge since the 16th century. The Turks were Sunni and what is now called Iraq has long been, not surprisingly, a center of the long religious battle between Sunni and Shia sects of Islam.

 

Ever since al Qaeda showed up in the 1990s they were popular to Moslems in proportion to how far away the al Qaeda violence was. Once al Qaeda began killing people nearby Moslems tended to change their mind and actively dislike Islamic terrorists. Thus in 2013 37 percent of Turks were concerned about Islamic terrorism while by 2014it was 50 percent thanks to increased ISIL violence on the Syrian border and some inside Turkey itself. Similar situation further south where 54 percent of the people in Jordan were concerned in 2013 versus 62 percent now. In Lebanon, where the Syrian violence spilled over quickly after 2011 last year 81 percent were concerned in 2013 Islamic terrorism versus over 90 percent today.

 

The hostility towards al Qaeda in the region has tainted all forms of Islamic radicalism, including the Shia ones (especially Hezbollah in Lebanon). Yet once Islamic terrorism disappears again (as it does regularly) many Moslems will get nostalgic for those legendary warriors seeking to defend Islam. This is a cycle many Moslems would like to break, but so far the cycle of violence persists.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:50
EU Commission adopts new measures in Schengen Information System for counter-terrorism purposes

 

29/1/2015 EU source: European Commission Ref: EC15-017EN

 

Summary: 29 January 2015, Brussels - Today, the European Commission has adopted new measures and technical upgrades of the Schengen Information System (SIS) which will allow an accelerated and more targeted information exchange on terrorist suspects amongst law enforcement authorities, state security services and border guards throughout the 28 Schengen States.

 

By this new action SIS will reinforce the efforts of Member States to invalidate personal identification documents of persons who may join terrorist groups outside the European Union. It will substantially contribute to more effective border controls as when checks of travel documents are carried out at the external borders such documents must be seized and the person concerned will be detained. This forms part of the work carried out by the Commission, in close cooperation with the Member States, to reinforce border security within the existing legal framework in response to terrorist threats.

 

Commissioner for Migration, Home Affairs and Citizenship, Dimitris Avramopoulos, is currently in Riga to participate in discussions and present this decision at the informal Justice and Home Affairs Council on countering terrorism.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:30
Jordan vows to avenge pilot's death, as IS 'execution' video emerges

 

4 February 2015 Frank Gardner – BBC MidEast

 

Jordan has vowed to avenge the killing of its air force pilot Moaz al-Kasasbeh by Islamic State (IS) militants.

 

This comes after an IS video appeared to show him being burned alive. Jordan confirmed the death, although the video's authenticity is being checked. Officials told reporters a convicted jihadist Jordan had tried to exchange for the pilot would be executed. The 26-year-old pilot was seized when his plane came down in Syria in December during a mission against IS. Mamdouh al-Ameri, a spokesman for the Jordanian armed forces, said on Tuesday that Lt Kasasbeh had "fallen as a martyr". "His blood will not be shed in vain. Our punishment and revenge will be as huge as the loss of the Jordanians." Jordan's King Abdullah: "It is every Jordanian's duty to stand together" The army also promised an "earth-shattering" response to his death.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:30
Dans le Sinaï, la branche égyptienne de l’EI gagne en puissance

 

2 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les derniers attentats, particulièrement meurtriers, perpétrés dans le Sinaï par des djihadistes liés au groupe État islamique (EI), sont de véritables camouflets pour l’armée égyptienne qui, malgré une offensive sans précédent, peine à enrayer une insurrection de plus en plus violente.

 

Les attaques du principal groupe armé Ansar Beït al-Maqdess sont de plus en plus sophistiquées, grâce notamment au savoir-faire de combattants de l’EI revenus de Syrie ou d’Irak, estiment les experts. Visant quasi-exclusivement les forces de l’ordre, elles se sont espacées mais ont laissé place à des attentats coordonnés et apparemment bien planifiés, beaucoup plus meurtriers.

Et les frappes et bombardements de l’armée dans la péninsule du Sinaï (nord-est), qui durent depuis plus d’un an à une échelle inédite dans l’histoire récente de l’Egypte, sont loin d’avoir mis un terme aux violences des jihadistes.

Ansar Beït al-Maqdess (Partisans de Jérusalem, en arabe) est né en mars 2011 avec comme objectif revendiqué alors de s’en prendre à Israël, frontalier du Sinaï, et d’empêcher la coopération égypto-israélienne.

Mais, il s’en prend systématiquement au nouveau pouvoir égyptien depuis que l’armée a destitué en juillet 2013 le président islamiste Mohamed Morsi, assurant frapper les forces armées en représailles à la sanglante répression menée contre les pro-Morsi.

Depuis qu’il a fait allégeance à l’EI en novembre 2014, le groupe a adopté un nouveau nom, « Province du Sinaï », pour bien marquer que son bastion fait partie du « Califat islamique » proclamé par l’EI sur les territoires qu’il occupe en Syrie et en Irak.

« Ils accélèrent clairement le rythme de leurs opérations, ce qui suggère un renforcement de leurs capacités, probablement grâce à des financements supplémentaires de l’EI » et à son expertise, analyse Aaron Reese, un chercheur de l’Institute for the study of war, basé à Washington.

 

‘Conquête territoriale’

Jeudi, malgré un couvre-feu drastique dans certaines régions du nord du Sinaï, les djihadistes ont mené une série d’attaques audacieuses contre des installations de la police et de l’armée, faisant 30 morts, en majorité des soldats.

Ils ont notamment pris pour cible un périmètre ultra-sécurisé au coeur d’Al-Arich, chef-lieu du Nord-Sinaï, au moyen de pièces d’artillerie volées à l’armée lors d’une attaque en octobre, a dit à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Hani Abdel Latif, qui appelle à ne pas sous-estimer « l’important armement » dont dispose le groupe.

Le 24 octobre, 30 soldats avaient été tués dans l’attaque également très sophistiquée d’un campement militaire près d’Al-Arich, l’assaut le plus meurtrier depuis des années.

Pour Mathieu Guidère, spécialiste français des mouvements jihadistes, Ansar Beït al-Maqdess est passé d’une logique de « ciblage d’individus » à une stratégie de « conquête territoriale ».

« Il y a probablement un ou deux chefs de l’EI qui sont revenus dans le Sinaï pour structurer et organiser le groupe, » explique ce professeur d’islamologie et de géopolitique à l’Université de Toulouse en France.

 

Sympathiser avec les djihadistes

La tâche de l’armée dans le Sinaï est rendue encore plus ardue par la nature géographique de la péninsule désertique et montagneuse, qui permet aux djihadistes d’échapper facilement à l’armée.

Également, ces derniers se fondent dans une population qui leur est en partie acquise ou est terrorisée, dans les villages reculés du nord-Sinaï, se déplaçant rapidement d’une localité à l’autre lorsque l’armée lance ses opérations.

Pour les experts, la stratégie de l’armée pousse en outre une partie de la population, victime collatérale de sa guerre à outrance « contre le terrorisme », à sympathiser avec les djihadistes.

Après l’attentat d’octobre, un état d’urgence et un couvre-feu ont été imposés dans une partie du nord-Sinaï, près de la frontière avec la bande de Gaza palestinienne. L’armée a aussi entamé la construction d’une zone tampon le long de cette frontière, ce qui a entraîné l’expulsion de plus d’un millier de familles et la destruction de centaines de maisons.

Pour les autorités, la zone tampon devrait permettre d’isoler les « terroristes » dans un secteur désertique et éliminer les tunnels clandestins vers Gaza, qui seraient utilisés pour le trafic d’armes et le passage des jihadistes.

« Les pertes civiles causées par les représailles de l’armée, la démolition des maisons, malheureusement tout cela provoque la colère contre le gouvernement et encourage le recrutement des groupes djihadistes, » estime M. Reese.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:30
(Archives - photo USAF)

(Archives - photo USAF)

 

February 2, 2015 David Pugliese

 

The Canadian Forces/DND has updated what is going on in Iraq as far as its operations.

On January 30, while taking part in coalition missions in support of Iraqi security forces ground northwest of Baghdad, CF-18 Hornets bombed an ISIL mortar, according to the Canadian Forces.

The day before CF-18s bombed two ISIL fighting positions and two vehicles.

Partager cet article
Repost0
4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 06:45
Cameroun: soulagement à Fotokol

 

04.02.2015 BBC Afrique

 

Les forces tchadiennes et camerounaises ont en effet repris la ville de Gambaru délogeant ainsi Boko Haram qui en avait fait une de ses places fortes.

 

Selon notre correspondant, le stress et l'angoisse ont cédé la place aux effusions de joie et à une certaine euphorie dans et autour de la base militaire de Fotokol qui abrite aussi bien les soldats camerounais que leurs homologues venus du Tchad.

 

Cette ville est juste séparée de celle de Gambaru d'où ont été chassés les islamistes de Boko Haram par un pont.

 

Selon des sources sécuritaires contactées par la BBC ,il est désormais possible de se déplacer dans cette région pour le Nigéria,le Cameroun ou le Tchad via Fotokol.

 

Ces sources précisent toutefois que pour l'instant seuls les véhicules militaires sillonnent la zone.

 

Aux dires d'un responsable militaire camerounais, les combats qui ont duré 24 heures ont fait 8 soldats tchadiens tués et 12 blessés . Chez les islamistes l'on parle de centaines d'éléments "neutralisés" et d'importants équipements militaires recupérés.

Partager cet article
Repost0
3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 22:30
L'Etat islamique tue un pilote jordanien et menace encore la France

 

3 février 2015 Gaël Vaillant - leJDD.fr (AFP)

 

Le groupe Etat islamique (EI) a diffusé mardi une vidéo d'un homme en train d'être brulé vif dans une cage et a affirmé qu'il s'agissait du pilote jordanien capturé après le crash de son F-16 en Syrie le 24 décembre dernier. Dans une autre vidéo, l'organisation a menacé de s'en prendre aux millions de personnes ayant défilé le 11 janvier après les attaques djihadistes.

 

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 21:45
En Libye, face aux djihadistes de Benghazi

 

01.02.2015

 

REPORTAGE - Quatre ans après le printemps libyen réprimé par Kadhafi et l'intervention occidentale, qui mit fin à sa dictature, le pays est plongé dans une guerre civile qui menace  la sécurité de ses voisins. Notre reporter a pu retourner dans le berceau de la révolution aux mains d'Ansar Al-Charia.

 

Au téléphone, Mohamed Salama avait prévenu. "La Benghazi que vous avez connue n'existe plus", avait lancé le reporter libyen, l'un des derniers à y travailler encore. La voiture filait alors vers l'ouest, sur la bande d'asphalte qui longe la mer et les marais salants pour rejoindre la capitale de l'Est libyen. Une route coupée tous les 20 km par des barrages de l'armée nationale libyenne. L'un de leurs officiers, basé à Al-Marj, à une centaine de kilomètres au nord-est, avait découragé toute visite au-delà du dernier barrage. "Il y a encore des combats et les djihadistes sont toujours là. Et, s'ils vous attrapent, vous savez ce qu'ils font : ils coupent les têtes…"

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 21:30
Islamic State builds on al-Qaeda lands

 

30 January 2015 Analysis by BBC Monitoring

 

The Islamic State (IS) group has forged links with militants across North Africa and the Arabian Peninsula, embracing regional franchises that have pledged allegiance to the group.

 

The latest branch was announced in the Afghanistan-Pakistan region, on 26 January. The first new branches beyond the group's strongholds in Syria and Iraq were announced by IS leader Abu-Bakr al-Baghdadi in November when he accepted pledges of allegiance from jihadists in Egypt, Libya, Algeria, Yemen and Saudi Arabia. Some of those pledges came from existing groups which went on to re-brand themselves as new IS "provinces", or wilayat, such as the Egyptian Ansar Bayt al-Maqdis and Algeria's Jund al-Khilafah. The most prolific branches have been those in Libya and Egypt, which have tapped into the IS media network to publish a steady flow of propaganda, highlighting attacks and publicising their attempts at governance. Others have maintained a shadowy presence. For example, the IS Yemeni and Saudi provinces have yet to claim any activities or establish propaganda channels. But the impact of the IS expansion has nevertheless been felt by its jihadist rivals in al-Qaeda, which has branches in many of the areas IS has moved into.

 

Read more

Partager cet article
Repost0
3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 21:30
Le Hamas, une "organisation terroriste" en Egypte

 

31 janvier 2015 BBC Afrique

 

L’Egypte interdit désormais la branche armée du Hamas dans son territoire et la considère comme une organisation terroriste.

 

Le Hamas est un mouvement islamiste palestinien constitué d'une branche politique et d'une branche armée. Il est surtout actif à Gaza. Les autorités égyptiennes ont récemment déclaré que des armes ont transité de la bande de Gaza au nord du Sinaï, où l’Egypte tente d’éradiquer une insurrection armée. Elles ont fait cette déclaration après que des islamistes armés ont tué au moins 30 personnes dans une série d’attaques perpétrées dans cette partie du territoire égyptien.

Partager cet article
Repost0
3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 20:55
Communiqué conjoint - agression d'un militaire à Nice

 

3 février 2015 Ministère de la Défense

 

Communiqué de presse de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur

 

Aujourd’hui, peu après 14 heures, un individu a violemment agressé à l’arme blanche un militaire du 54ème Régiment d’Artillerie, en faction devant un centre communautaire juif à Nice, le blessant au visage.

Deux autres militaires du même régiment, également présents dans le cadre de la mission VIGIPIRATE, sont immédiatement intervenus aux côtés du soldat attaqué pour maitriser l’agresseur. Un deuxième soldat était à son tour blessé au bras, avant que l’agresseur soit interpellé par les forces de police arrivées en renfort.

Les militaires blessés ont été évacués vers le service des urgences de l’hôpital Saint-Roch. Leur pronostic vital n’est heureusement pas engagé.

L’auteur des faits, âgé d’une trentaine d’années et originaire de la région parisienne, est très défavorablement connu des services de police.

Jean Yves le Drian, ministre de la Défense et Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, condamnent avec la plus grande fermeté cette attaque commise contre les forces armées. Les ministres adressent leurs vœux de rétablissement aux soldats lâchement blessés et réitèrent leur détermination à assurer la protection de notre territoire et de nos compatriotes.

L’enquête conduite sous l’autorité de la section antiterroriste du parquet de Paris permettra d’établir les motivations et les circonstances de cet acte criminel.

Partager cet article
Repost0
3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 20:45
African Union backs plan for regional task force to fight Boko Haram

 

30 January 2015 by defenceWeb (Reuters)

 

The African Union has endorsed a West African plan to set up a regional task force of 7,500 to fight Islamist Boko Haram militants, a senior official said on Thursday, a vital step towards securing U.N. Security Council backing.

 

Neighbours Nigeria, Cameroon, Niger, Chad and Benin agreed earlier this month to call on the African Union (AU) to seek U.N. Security Council support for their plan to take on insurgents who are fighting to create an Islamic state in northern Nigeria.

 

Boko Haram has made incursions into neighbouring Cameroon and threatens the stability of a region that includes Niger and Chad. Benin lies on Nigeria's western border.

 

"We are thinking of a force of 7,500 women and men. The next step is to submit (approval) to the U.N. Security Council," Smail Chergui, the commissioner of the AU's Peace and Security Council, told reporters on the sidelines of an African summit in Addis Ababa. Tackling Boko Haram was top of the agenda at the meeting of African leaders and officials.

 

"Hopefully now with this concept, this force will be better organised and we can achieve the goal that we are looking for, that is to really stop the killing and these barbaric acts of Boko Haram," Chergui said.

 

A U.N. mandate could help draw international assistance for the African regional force.

 

The African group plans to meet next week in Cameroon to draw up a "concept of operations" to cover strategy, rules of engagement, command and control, and related issues, Chergui said.

 

Senior officials have told Reuters that each of the five nations would contribute a battalion and each contingent would be based within its national borders with operations coordinated from Chad's capital N'Djamena.

Partager cet article
Repost0
3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 20:45
Chad army says kills 120 Boko Haram militants in Cameroon

 

02 February 2015 by defenceWeb (Reuters)

 

Chadian forces have killed 120 militants from Boko Haram in a battle in the north of neighbouring Cameroon that began when the insurgents attacked its troops, the army said in a statement on Saturday, adding that three of its soldiers were killed.

 

Boko Haram has recently launched cross-border attacks from Nigeria into Cameroon and Chad as part of its five-year drive for an Islamist state in the northeast of Nigeria.

 

Chad and Cameroon have stepped up troop deployments to fight the militants and on Saturday Chad's army said it bombarded Boko Haram militants.

 

The African Union (AU) has authorised a force of 7,500 troops from Nigeria, Chad, Cameroon, Niger and Benin to fight the militants and the nations will meet in the Cameroon capital next week to decide on its command structure, Ghana President John Mahama told journalists on Saturday.

 

"When they meet in Yaounde the rules of engagement will be agreed by the nations constituting the force. It will allow them to move across borders because Boko Haram does not recognise borders," Mahama said on his return from an AU summit.

 

Chad has a reputation as one of the region's best militaries and it helped French forces drive al Qaeda-linked Islamists from northern Mali in 2013. But previous efforts to create a regional force to fight the militants have faltered.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories