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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:30
Daesh: alliance avec le Mouvement islamique d'Ouzbékistan

 

MOSCOU, 6 octobre - RIA Novosti

 

L'organisation terroriste Mouvement islamique d'Ouzbékistan a rejoint le groupe Etat islamique qui agit en Irak et en Syrie, a annoncé lundi un représentant de la police ouzbèke.

 

"Nous avons reçu des données vidéo et audio confirmant la participation du Mouvement islamique d'Ouzbékistan aux opérations militaires menées par l'Etat islamique", a indiqué le responsable.

 

Selon lui, le Mouvement islamique d'Ouzbékistan, basé en Afghanistan, recrute activement des combattants et organise des camps d'entraînement dans les régions pakistanaises et afghanes proches de la frontière avec l'Ouzbékistan, obligeant les services secrets ouzbeks à prendre des mesures antiterroristes renforcées.

 

Les médias ont annoncé fin septembre la mort en Syrie de 17 ressortissants ouzbeks qui avaient combattu dans les rangs des combattants de l'Etat islamique.

 

Les forces de l'ordre ouzbèkes interpellent régulièrement des membres présumés du Mouvement islamique d'Ouzbékistan mis en place en 1996 par les activistes des partis politiques interdits en Ouzbékistan, qui s'étaient installés en Afghanistan. Cette organisation est étroitement liée avec le mouvement des talibans et Al-Qaïda. La Russie, les pays d'Asie centrale et les Etats-Unis ont reconnu le Mouvement islamique d'Ouzbékistan comme une organisation terroriste.

 

L'Etat islamique (EI), appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait auparavant principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, acquérant la réputation de l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak en s'emparant d'importants territoires. Fin juillet, l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle.

 

Depuis le 8 août, l'armée américaine porte des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'EI en Irak.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:30
Paris, Espace-Bernanos, 8 octobre, 19h : "L'Etat islamique", un dessein politico-religieux

 

source  libertepolitique.com
 

Le dessein de l'organisation "Etat islamique en Irak et au Levant", auto-rebaptisé "Etat islamique", est d'établir un califat. Son projet est bien politico-religieux. Celui-ci se présente comme une structure eschatologique dans l’islamisme : les sujets du calife seront les annonciateurs du Jugement.

Prétendre ainsi comme John Kerry que l'organisation "État islamique" n’a rien de religieux n’a aucun sens. Ou, comme Manuel Valls, que "Daech est une insulte à l'islam".

Quelles sont donc les explications historiques et religieuses de ce projet, qui tente de se construire dans d'innommables atrocités ? Pourquoi les chrétiens sont-ils un obstacle à cette guerre entre musulmans ? Comment le combattre ? Les musulmans ennemis de l'EI peuvent-ils être des alliés ? Si le califat est un rêve puissamment ancré dans les mentalités, même manipulées, ce ne sont pas des bombes qui le neutraliseront...

 

AVEC LES ANALYSES DE :

 

Henri de Saint-Bon,
ancien officier de l'Armée de terre,
spécialiste de l'islam,
auteur de Catholique/musulman, je te connais, moi non plus (FX. de Guibert, 2006),
et de L'Islam à la lumière de la foi chrétienne (L'Oeuvre, 2012).

 

Thomas Flichy de La Neuville,
professeur de géopolitique à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr,
auteur de L'Iran au-delà de l'islamisme (Ed. de l'Aube) et de L'Etat islamique, anatomie du nouveau califat (BG Editions, à paraître),

 

ET LE TEMOIGNAGE DE :

L'équipe de SOS Chrétiens d'Orient,
Charles de Meyer et Charlotte d'Ornellas,
de retour d'Irak.

 

 

***

Lieu : Espace Bernanos, 4 rue du Havre Paris IXe
Date : 08/10/2014
Adresse :
Participation aux frais suggérée : 5 €
Horaires : De 19:00 h à 21:00 h
Type d'entrée : Entrée libre
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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 19:30
détroit de Bab el Mandeb - photo NASA

détroit de Bab el Mandeb - photo NASA

 

06 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Sanaa - Tout en confortant leur emprise sur Sanaa, la capitale du Yémen, les rebelles chiites d'Ansaruallah cherchent à étendre leur influence jusqu'au détroit stratégique de Bab al-Mandeb à l'ouest et aux champs pétrolifères de l'est, selon des sources concordantes.

 

Plus de deux semaines après leur entrée sans résistance à Sanaa où ils ont pris le contrôle des principaux bâtiments publics et militaires, les rebelles armés se sont substitués à la police et font la loi dans la ville, selon des habitants.

 

Leurs hommes armés tiennent des points de contrôle sur les principaux artères de la capitale. D'autres y patrouillent à bord de véhicules surmontés de pièces d'artillerie.

 

Un accord de paix, signé le 21 septembre sous le parrainage de l'ONU et prévoyant la nomination d'un nouveau Premier ministre et le retrait des rebelles armés de la capitale, est jusqu'à présent resté lettre morte.

 

Les rebelles, agissant sous le nom de comités populaires, veulent en revanche avoir un droit de regard sur les finances du pays: ils surveillent et fouillent les cadres du ministère des Finances et de la Banque centrale, ont indiqué des fonctionnaires.

 

-Une justice parallèle-

 

En outre, une justice parallèle se met en place à l'initiative des rebelles, qui viennent d'ouvrir dans un quartier de l'ouest de Sanaa un office des plaintes, sorte de tribunal religieux. Ce dernier est supervisé par Abdel Karim Emireddine Badreddine al-Houthi, l'un des neveux du chef de la rébellion, Abdel Malek al-Houthi, selon un responsable local.

 

Avant leur offensive sur Sanaa, les rebelles, également appelés houthis, étaient restés cantonnés à Saada, leur fief du nord du Yémen habité majoritairement par des zaïdites, une branche du chiisme.

 

Mais ils ont récemment mis le cap sur Hodeida, sur la mer Rouge, où ils ont ouvert la semaine dernière une permanence.

 

Hodeida est une première étape avant qu'ils étendent leur présence, par le biais des comités populaires, tout au long de la bande côtière jusqu'à Bab al-Mandeb, le détroit à l'embouchure de la mer Rouge et du Golfe d'Aden, a déclaré à l'AFP une source militaire proche d'Ansaruallah qui a requis l'anonymat.

 

Selon une autre source militaire, les houthis comptent déjà quelques milliers d'hommes armés à Hodeida et leur ambition est de contrôler Bab al-Mandeb ainsi que Dhubab et Al-Makha, deux régions côtières par où transitent tout genre de trafics, dont celui des armes.

 

Sur un autre front, les rebelles cherchent à s'aventurer dans la province de Marib à l'est, avec l'espoir de pouvoir, avec l'aide de leurs alliés tribaux, contrôler les gisements de pétrole et de gaz mais aussi la principale centrale électrique qui alimente la capitale, a indiqué une source proche de la rébellion.

 

Mais ce projet se heurte à la résistance des tribus de Marib qui sont hostiles aux houthis, notamment celles d'Abida et de Mourad, qui ont mobilisé leurs hommes armés, a expliqué un dignitaire tribal, rappelant que les Abida et Mourad s'étaient rangées aux côtés des tribus d'Al-Jawf (au nord de Marib) dans les combats qui les opposent depuis trois mois aux houthis.

 

- Infiltrer l'armée -

 

Une progression des rebelles chiites dans Marib est de nature à provoquer des accrochages avec Al-Qaïda, très actif dans la région et les autres provinces du sud et du sud-est du Yémen, indique-t-on dans les milieux politiques à Sanaa.

 

Dans un message de voeux à l'occasion de la fête musulmane du Sacrifice, célébrée ce week-end, le chef d'Ansaruallah a d'ailleurs implicitement évoqué ce risque en dénonçant des complots qui se trament contre certaines provinces, dont le Hadramout, principal bastion d'Al-Qaïda.

 

Dans le même temps, le blocage du processus politique persiste et les rebelles en profitent pour infiltrer l'armée et la police.

 

Les houthis négocient l'intégration de quelque 20.000 de leurs combattants dans l'armée, les forces de sécurité et les services de renseignement, a indiqué un responsable des services de sécurité.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 16:30
source dailymail.co.uk

source dailymail.co.uk

 

04/10/2014, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l’état islamique détient un véritable arsenal de guerre: 3.000 4x4 Hummer, 60.000 armes individuelles, 50 chars lourds, 150 blindés légers et du matériel antichar. Et beaucoup, beaucoup d'argent.

Impressionnant... Ce que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a révélé lors de son audition à l'Assemblée nationale sur l'arsenal militaire et financier de l'Etat islamique (Daesh) est tout simplement impressionnant. "Daesh disposerait aujourd'hui, notamment, de 3.000 4x4 Hummer américains récupérés à Mossoul, de 60.000 armes individuelles, de 50 chars lourds, de 150 blindés légers et de matériel antichar notamment. Peu d'armement sol-air, constitué de canons antiaériens", a-t-il expliqué mi-septembre devant les parlementaires de la commission de la Défense de l'Assemblée et du Sénat.

Pour le ministre, qui s'exprimait alors juste avant la première frappe aérienne française contre les djihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak, "Daesh reste un acteur puissant et déterminé. Il utilise à la fois les moyens classiques du terrorisme et des moyens conventionnels. Ses capacités de recrutement et de communication sont redoutables et il a su s'assimiler des alliés d'opportunité. Ses forces s'élèveraient de 25.000 à 30.000 hommes, sachant qu'une partie de ceux-ci est présente par opportunité ou sous la contrainte".

 

Terrorisme et pilonnage

Dans la banlieue ouest de Bagdad, Daesh a mené "des attaques par des engins explosifs improvisés, des tirs indirects de mortiers ou des coups de main, ce qui contribue à renforcer le climat d'insécurité", dans la ville a expliqué Jean-Yves Le Drian. Le ministre de la Défense a souligné que des forces iraniennes, "d'environ 2.000 à 3.000 hommes, dans la région de Bassora" combattaient Daesh. Pour autant, Téhéran n'a pas souhaité participer à la conférence de Paris.

En Syrie, Daesh a rapatrié d'Irak "des équipements très supérieurs à ceux détenus par l'opposition traditionnelle au président Assad. Il consolide ses positions à l'Est - à Deir ez-Zor -, renforce sa mainmise sur la zone de Raqqa, au centre, et menace désormais Alep, avec de violents combats qui l'opposent au nord et à l'est aux groupes insurgés, dont le Front islamique", a souligné le ministre. Au-delà, il recueille "l'allégeance de nombreux groupes jusque-là rattachés pour partie au Jabhat al-Nosra. Il suscite des émules jusqu'à Boko Haram, qui a proclamé le 24 août son califat, et menace explicitement le Liban, la Jordanie et la Palestine. Ni l'opposition syrienne ni même le régime ne semblent capables de récupérer le terrain aujourd'hui conquis par lui".

 

450 millions de dollars volés dans une banque à Mossoul

Sur le plan financier, Daesh a récupéré à Mossoul "450 millions de dollars dans les banques". En outre, les ressources de Daesh, lequel vend du pétrole à des prix défiant toute concurrence, ne reposent pas que sur la vente d'or noir. "Il perçoit dans certaines grandes villes 7 % des recettes des commerces et de l'ensemble des acteurs économiques, auxquels s'ajoutent le produit de la drogue et les rançons", a précisé Jean-Yves Le Drian. Du coup, ce dernier affirme qu'il s'agit "donc d'un groupe très dangereux, structuré et disposant de moyens d'une ampleur inédite".

Des experts estiment que l'EI contrôle sept champs pétroliers et deux raffineries dans le nord de l'Irak, et six des dix champs en Syrie. Quelle quantité de pétrole produisait l'EI avant les frappes aériennes de la coalition qui ont ciblé les raffineries détenues par l'EI? Il produit plus de pétrole que le gouvernement syrien. Le ministère syrien du Pétrole estime que les jihadistes extraient 80.000 barils/jour tandis que la production gouvernementale s'est effondrée à 17.000 b/j. Cependant, selon Valérie Marcel, chercheuse associée à l'institut Chatham House de Londres, l'EI produit seulement 50.000 b/j en Irak et en Syrie.

 

Poursuite de l'opération française "Chammal" en Irak

Jean-Yves Le Drian, qui était aux États-Unis les 2 et 3 octobre, a rencontré son homologue, Chuck Hagel, puis la conseillère à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Susan Rice. Au cours de ces entretiens, la lutte contre les groupes djihadistes au Sahel et les questions stratégiques liées aux opérations en cours en Irak contre Daech ont été abordées.

Sur le terrain, la France a mené cette semaine quasi-quotidiennement des missions de reconnaissance armée dans les régions de Bagdad et Mossoul, pour acquérir du renseignement et soutenir les forces armées irakiennes. Le 25 septembre, une deuxième frappe a été effectuée dans la région ouest de Bagdad, à proximité de Fallouja. Deux Rafale ont détruit quatre hangars militaires utilisés par Daech. Le 28 septembre, un avion de transport A400 M Atlas a acheminé 18 tonnes de matériel au profit des forces françaises engagées dans l'opération Chammal.

Conformément à la déclaration du président de la République, le dispositif de l'opération sera renforcé dans les jours à venir avec trois Rafale, une frégate anti-aérienne, et des officiers qui seront insérés dans les états-majors de nos alliés.

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 12:45
Amisom et armée somalienne sécurisent Barawe, calme, après son abandon par les shebab

 

Mogadiscio, 6 oct 2014 Marine et Oceans (AFP)

 

L'armée somalienne et les troupes de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) sécurisaient lundi la localité portuaire de Barawe, "capitale" de fait des islamistes shebab, reprise dimanche.

 

C'est la première fois que la ville est sous contrôle d'une autorité centrale somalienne depuis 1991 et la chute du régime autoritaire du président Siad Barre qui a plongé le pays dans le chaos et l'a livré aux milices de chefs de guerre, aux gangs criminels et aux groupes islamistes.

 

"Les shebab ne sont plus à Barawe", a déclaré lundi aux habitants Abdirisak Khalif Elmi, un des chefs de l'armée somalienne, les appelant à soutenir le gouvernement somalien.

 

Des tanks et des véhicules blindés patrouillaient dans la ville lundi, selon des habitants. Les combattants shebab avaient commencé à évacuer Barawe dès vendredi face à l'avancée de l'armée somalienne et de l'Amisom.

 

Certains soldats ont fouillé les maisons à la recherche d'armes, tandis que le gros des troupes installaient leurs bases à la sortie de la ville, selon le gouverneur de la province de Basse-Shabelle, Abdukadir Mohamed Nur.

 

"Les opérations pour assurer la sécurité sont en cours", a-t-il déclaré à l'AFP par téléphone.

 

Selon Ali Nurow, un habitant, des "tanks et d'autres véhicules blindés sont entrés ce (lundi) matin et des maisons ont été perquisitionnées, ils ont visé des maisons où vivaient des chefs shebab".

 

"La situation est calme et il n'y a pas de combat, seulement des tirs intenses en l'air de la part de troupes somaliennes et de l'Amisom, quand ils sont réentrés dans la ville", lundi, a déclaré de son côté à l'AFP un autre habitant, Isak Mohamed.

 

La prise de Barawe est un nouveau coup dur pour les shebab, un mois après la mort de leur chef suprême Ahmed Abdi "Godane", tué début septembre par une frappe américaine. Outre l'aspect symbolique de la prise de leur "capitale" de fait, les shebab perdent avec le port de Barawe, plateforme d'où ils exportaient du charbon de bois vers les pays du Golfe, l'une de leurs principales sources de revenus.

 

"La Somalie s'éveille à un futur plus radieux", a estimé le représentant spécial de l'ONU, Nick Kay, sur Twitter.

 

Barawe était l'objectif principal avoué de l'opération "Océan Indien", lancé fin août par l'armée somalienne et l'Amisom et qui a déjà permis de reprendre une dizaine de localités du centre et du sud de la Somalie aux shebab.

 

Selon l'Amisom, dont les effectifs ont été portés en janvier à 22.000 hommes, Barawe est tombée dimanche, "sans grande résistance" de la part des shebab, qui confrontés à une puissance de feu supérieure de l'Amisom, ont abandonné sans combattre l'essentiel de leurs bastions du sud et du centre de la Somalie.

 

Depuis qu'ils ont été chassés de Mogadiscio en août 2011, les islamistes ont essuyé une série ininterrompue de défaites militaires face à l'Amisom. Ils ont abandonné le combat conventionnel pour les actions de guérilla et les attentats, parfois spectaculaires notamment à Mogadiscio ou au Kenya et à Djibouti qui fournissent des troupes à l'Amisom.

 

Ils contrôlent néanmoins toujours de larges zones rurales et des axes routiers reliant les localités aux mains de l'Amisom et de l'armée somalienne, et restent une sérieuse menace pour la sécurité de la Somalie et de la région, selon les experts.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:30

 

05 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Suruc (Turquie) - Un obus de mortier a fait 5 blessés en tombant dimanche sur le territoire turc, à quelques kilomètres de la ville syrienne de Kobané où les combats font rage entre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et les combattants kurdes, a-t-on appris de sources médicales.

 

Ce tir d'origine indéterminée a frappé une maison des faubourgs de la ville frontalière de Suruç, à quelque 2 km à l'intérieur du territoire turc, ont ajouté ces sources, précisant qu'aucune des victimes n'avait été sérieusement touchée.

 

Depuis lundi, plusieurs obus de mortiers ont visé le territoire turc, faisant plusieurs blessés. L'un d'entre eux a notamment visé ce matin une colline d'où de nombreux journalistes observent les combats qui se déroulent autour de Kobané.

 

L'armée turque, qui a déployé de nombreux renforts le long de sa frontière face à Kobané, n'a pas immédiatement riposté à ces tirs, selon une journaliste de l'AFP.

 

Par précaution, les forces de sécurité turques ont procédé à l'évacuation de deux petits villages, Kucukkenderli et Buyukkenderli. Elles ont également interdit pour les mêmes raisons les abords immédiats de la frontière à la presse, selon la journaliste de l'AFP.

 

Le gouvernement islamo-conservateur turc a obtenu jeudi de son Parlement l'autorisation d'engager l'armée en Syrie et en Irak pour combattre l'EI mais n'en a jusque-là pas pris la décision.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 16:30
En Syrie, les Etats-Unis confrontés aux limites des frappes aériennes

 

05 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Washington - La bataille de Kobané, troisième ville kurde au nord de la Syrie assiégée par les jihadistes du groupe Etat islamique, illustre les limites de la campagne de frappes aériennes menée par les Etats-Unis et leurs alliés.

 

Les avions de combat et drones de la flotte la plus puissante du monde ont mené près d'une quinzaine de raids cette semaine sans pouvoir apparemment changer le cours de l'assaut jihadiste sur cette région frontalière avec la Turquie lancé depuis le 16 septembre.

 

La prise de cette ville, où il ne resterait plus que quelques milliers de civils, permettrait au groupe extrémiste de contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire frontalière de la Turquie.

 

Selon des experts et d'anciens responsables militaires américains, la résistance désespérée des Kurdes qui mènent, avec l'appui des rebelles syriens, une lutte disproportionnée contre les combattants de l'EI, montre bien les limites d'une intervention exclusivement aérienne sans appui au sol pour guider les frappes et assurer la présence d'alliés bien organisés sur le terrain qui puissent tirer avantage des raids aériens.

 

Les combattants kurdes sont loin de former une armée bien organisée et ils sont sous-équipés, affirme Seth Jones, un ancien conseiller auprès des forces spéciales américaines.

 

Les Kurdes font face à des combattants de l'EI bien organisés et bien équipés, explique-t-il. Il s'agit d'un problème plus large qui concerne toute la Syrie où l'intervention américaine n'est pas vraiment bien coordonnée avec des forces sur le terrain, en partie à cause du nombre pléthore de groupes rebelles.

 

Les frappes aériennes autour de Kobané, la plus petite des trois régions du Kurdistan syrien, ont été jusqu'ici relativement limitées dans leur nombre et leur puissance si l'on compare avec d'autres lieux, ce qui reflète, selon des experts, le manque d'informations dont disposent les renseignements.

 

Sans appui terrestre aux frappes aériennes à Kobané, les pilotes de chasse ont sans doute du mal à distinguer les alliés des ennemis, d'autant plus que les jihadistes se mêlent aux civils pour dissimuler leurs positions, selon Ben Connable, un ancien agent de renseignement dans le Corps des Marines.

 

Nous n'avons probablement pas suffisamment de bonnes sources nous permettant d'identifier les prochaines cibles, suggère cet expert aujourd'hui auprès du groupe de réflexion RAND corporation.

 

Même avec des caméras ultra-sophistiquées et des capteurs dont sont équipés les avions américains, ajoute-t-il, il est difficile d'identifier des cibles ennemies notamment par mauvais temps.

 

-Trop prudent-

 

Des responsables kurdes et américains accusent le président Barack Obama de pêcher par excès de prudence. Ils affirment que des frappes aériennes américaines à pleine puissance pourraient mettre un terme à l'avancée des islamistes.

 

Le lieutenant général David Deptula, aujourd'hui à la retraite, estime que la campagne aérienne est freinée par des lourdeurs administratives notamment pour approuver des frappes.

 

Sur le terrain, on a le sentiment qu'il y a trop de personnes qui tentent de s'immiscer dans la gestion des frappes aériennes, affirme ce haut responsable, qui a dirigé des campagnes aériennes en Irak et en Afghanistan.

 

A Kobané, appelée Aïn al-Arab en arabe, on a besoin d'une surveillance 24 heures/24 et à chaque fois que des troupes, véhicules ou des armes appartenant à l'EI sont repérées il faut être en mesure de frapper immédiatement, dit-il.

 

Or le processus d'approbation des frappes remonte à la guerre en Afghanistan où l'armée américaine a pris des précautions extrêmes après une série de bavures qui ont coûté la vie à des civils.

 

Mais selon lui, la guerre en Syrie et en Irak est bien différente puisque les cibles sont le plus souvent des combattants à bord de camions et en mouvement.

 

Le secrétaire à la Défense Chuck Hagel a balayé ces accusations, soutenant que le chef du Commandement central pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale (Centcom), le général Lloyd Austin, avait toute autorité pour diriger la campagne des frappes.

 

L'idée selon laquelle la guerre est dirigée depuis la Maison Blanche est fausse. Le général Austin a toute l'autorité dont il a besoin, a affirmé un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat.

 

Le Pentagone a suggéré vendredi que les frappes aériennes en Syrie n'étaient pas forcément destinées à changer le cours de telle ou telle bataille mais visaient à perturber l'approvisionnement en hommes et en matériel afin d'aider l'armée irakienne à combattre l'EI de l'autre côté de la frontière.

 

Je souligne une fois encore que l'objectif en Syrie est d'éliminer le sanctuaire et le refuge dont ils disposent, a affirmé le contre-amiral John Kirby. En Irak, il s'agit de se concentrer sur une assistance des forces de sécurité irakiennes et des forces kurdes au sol.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 15:30
Les militants de Daesh cherchent des informations sur des soldats et leurs familles sur les réseaux sociaux

 

05-10-2014 par Laurent Lagneau - opex360.com/

 

Il y a deux semaines, le porte-parole de l’État islamique (EI, ou Daesh) a menacé les pays qui participent à la coalition mise en place sous l’égide des États-Unis contre les jihadistes actifs en Syrie et dans le nord de l’Irak.

« Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen – en particulier les méchants et sales Français – ou un Australien ou un Canadien, ou tout (…) citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l’État islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n’importe quelle manière. (…) Tuez le mécréant qu’il soit civil ou militaire », avait en effet affirmé ce cadre de l’EI dans un message audio diffusé le 22 septembre.

Suite à cette menace, des pays ayant rejoint la coalition ou étant sur le point de le faire ont pris des mesures qu’ils ont rendues publiques ou non. Ainsi, au Pays-Bas, il a été recommandé aux militaires de voyager en tenue civile dans les transports en commun.

Si l’attention se focalise sur les individus qui cherchent à rejoindre l’EI pour combattre en Syrie ou en Irak, d’autres peuvent tout aussi bien se livrer à des actions dans les pays où ils habitent. Et ils peuvent chercher à s’en prendre aux militaires, ainsi qu’à leurs familles.

« Ne pensez pas que les soldats de l’État islamique sont seulement en Irak et en Syrie, au contraire, il y en a proches de vous », a même averti un des jihadistes français via son compte Twitter.

Les militants de l’EI utilisent massivement les réseaux sociaux. Que ce soit pour communiquer, faire de la propagande ou bien encore menacer les pilotes saoudiens et le  commandant Mariam al-Mansouri des forces aériennes émiraties, qui ont pris part aux frappes aériennes en Syrie. Mais pas seulement.

Ainsi, selon l’Army Threat Integration Center (ArTIC), « l’EI a appelé ses militants isolés aux États-Unis à utiliser les pages jaunes, les sites de médias sociaux comme Facebook, Lindedin et Twitter pour trouver les adresses de soldats, se présenter à leur domicile et les abattre ».

« Selon le gouvernement des États-Unis jusqu’à 300 Américains se battent avec ISIL. … Il est à craindre que ces Américains pourraient retourner aux États-Unis et perpétrer des attaques en utilisant les compétences qu’ils ont acquises à l’étranger », prévient l’ArTIC dans un document publié le 25 septembre.

Ce qui est valable pour les Américains l’est aussi pour les Français. D’autant plus qu’il y a déjà eu des précédents, avec l’affaire Merah et l’agression d’un soldat en mission Vigipirate au quartier de La Défense. Mais la menace décrite par l’ArTIC va encore plus loin puisqu’il est question d’attaques possibles de maisons ou d’appartements où sont logés les militaires, et donc, leurs familles.

« Dans les conflits modernes, nos ‘ennemis’ scannent régulièrement le web (réseaux sociaux, blogs, forums, sites personnels…) à la recherche d’informations sensibles et pour détecter nos vulnérabilités. Il convient donc d’être extrêmement vigilant. Compte tenu de la rapidité de la circulation de l’information, la sécurité des opérations prend une importance jamais atteinte », avait expliqué le ministère français de la Défense dans un document détaillant la conduite à tenir pour les militaires sur les réseaux sociaux.

Plus que jamais, donc, ces recommandations, dont certaines conseillent de revoir les paramètres de confidentialité et d’accepter dans ses contacts que des personnes connues sont d’actualité.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 15:20
photo US Army

photo US Army

 

Oct. 3, 2014 – Defense News

 

Soldiers and their families should be warned the Islamic State is calling on its followers in the United States to use social media sites to “find the addresses of service members, show up [at their homes] and slaughter them,” according to the Army Threat Integration Center.

“ISIL [Islamic State of Iraq and the Levant] has called on lone offenders in the U.S. to use the “yellow pages,” social media sites like Facebook, Linkedin and Twitter to find the addresses,” states the ARTIC special assessment published Sept. 25.

The warning is “based on a law enforcement bulletin citing a jihadist tweet,” ARTIC states.

After U.S. began air strikes in Iraq in August and Syria in late September, IS supporters launched a Twitter campaign threatening to retaliate with violence in the U.S., according to the report.

“A recent audio message from an ISIL spokesman called, for the first time, for lone offender attacks in the Homeland in retaliation for U.S. military operations in Iraq and Syria,” the ARTIC report states. “According to the U.S. Government as many as 300 Americans are fighting with ISIL. ... There is concern that these Americans could return to the U.S. and commit attacks using the skills they learned overseas.”

Even before the U.S. airstrikes began, ARTIC said, Twitter posts showed Islamic State supporters in front of the White House and other spots in the U.S. states with the message “We are in your state, We are in your cities, We are in your streets” and “we are here #america near our #target…sooooooooooooon.”

The attacks may be “small scale” and targeting individuals with little advance planning or advance warning, rather than large-scale terrorist events, the report cautioned.

That means it’s important to watch out for any signs of surveillance or planned attack, and to take precautions online and particularly on social media, according to ARTIC, which advises taking these steps:

 

Social media precautions

■Think before you post and assume everyone in the world will be able to see what you are posting, or tweeting, even if the site limits your posts to your friends and family.

■Limit who can view your social media sites; but do not trust these settings as absolute.

■Avoid posting your home or work address and phone numbers; and any government or military affiliation.

■Avoid providing detailed accounts of your day (e.g., when you leave for or return from work).

■Never allow applications to geolocate your location.

 

At home

■Always lock doors, windows and garages.

■Make sure home entrances are well-lighted, and minimize bushes where intruders can hide before their ambush.

■Use the peephole before opening the door to anyone. Don’t use the chain latch to open the door part-way. Don’t open the door to solicitors or strangers.

■Install solid-core doors, heavy-duty locks and window security systems.

■Establish a safe haven.

■Hold a family meeting to work out home security plans.

 

What to watch for

■Unusual interest in sensitive information about security measures, personnel, entry points, peak days/hours of operation, and access controls such as alarms or locks.

■Someone engaging in overtly suspicious actions to provoke and observe responses by public safety personnel.

■Discreet use of cameras or video recorders, sketching, or note-taking consistent with surveillance.

■Observation of, or questions about facility air conditioning, heating, and ventilation systems.

■Repeated visits by the same subjects, including attempts to disguise appearance from visit to visit.

■Attempted or unauthorized access to rooftops or other sensitive areas.

■Observation of or unusual questions about security measures, such as staffing, barriers, restricted areas, cameras, and intrusion detection systems.

■Multiple false alarms or fictitious emergency calls to the same locations or similar venues.

■Unusual interest in speaking with building maintenance personnel.

■Observation of security reaction drills or procedures.

■Attention to or avoidance of surveillance cameras.

■Garments not appropriate for weather/seasons.

If you notice suspicious activity, report it to the appropriate authorities, ARTIC says. Report criminal threat information and suspicious activity to local law enforcement authorities and your chain of command.

According to ARTIC, its special assessment was a collaborative effort with Army CID Command Intelligence Operation Center (CIOC), and the Army CI Center (ACIC), and “does not represent the coordinated views of the U.S. Army.”

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 21:45
Mali: recherches en cours des auteurs de l'attaque contre la Minusma

 

04 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Bamako - L'armée malienne et la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) poursuivaient samedi leurs recherches pour retrouver les auteurs d'une attaque ayant fait la veille au moins neuf morts parmi des Casques bleus nigériens, a indiqué à l'AFP à Bamako un haut responsable militaire malien.

 

Suite à l'attaque du convoi nigérien, les forces armées maliennes ont renforcé leur dispositif de lutte contre le terrorisme sur le terrain. Nos partenaires de la Minusma ont également envoyé des patrouilles sur le terrain, a déclaré ce haut responsable joint par téléphone.

 

L'attaque a ciblé un convoi du contingent nigérien de la Minusma vendredi matin alors qu'il se déplaçait vers Indelimane, sur l'axe Ménaka-Ansongo, dans la région de Gao (nord-est), selon la Minusma.

 

Un bilan provisoire fait état de 9 morts, avait-elle indiqué vendredi, soulignant qu'il s'agit de l'attaque la plus meurtrière perpétrée contre des Casques bleus depuis le début du déploiement de la mission en juillet 2013. Elle n'avait fourni aucune indication sur les assaillants.

 

Le responsable militaire malien joint samedi par l'AFP a parlé de deux motocyclistes ayant participé à l'attaque et qui étaient en fuite.

 

Nous continuons à (les) rechercher. (...) Les jihadistes utilisent des motos pour contourner les dispositifs en place. Ils s'infiltrent aussi par le canal des groupes armés en présence dans la zone, a ajouté le même responsable, sans citer de nom.

 

Jusqu'à samedi soir, aucune source n'avait pu être au sein de la Minusma.

 

Vendredi, une source militaire nigérienne jointe à Niamey avait indiqué que l'attaque a visé une patrouille de ravitaillement d'un contingent de l'armée nigérienne et a été lancée par des hommes circulant à moto.

 

D'après un officier nigérien de la Minusma, il s'agissait d'une embuscade tendue par les islamistes du Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest).

 

Le Mujao, lié à Al-Qaïda, fait partie des groupes jihadistes qui ont contrôlé le nord du Mali pendant près d'un an, entre 2012 et 2013. Ils en ont ensuite été chassés, pour la plupart, par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France et toujours en cours.

 

Dans un communiqué reçu samedi par l'AFP, le gouvernement malien a dénoncé l'attaque contre la Minusma, parlant d'une embuscade lâche et criminelle.

 

Le gouvernement du Mali reste déterminé à oeuvrer avec ses partenaires dans la lutte contre le terrorisme. Il prendra toutes les mesures en rapport avec les partenaires pour poursuivre et traduire en justice les auteurs et les complices de ces crimes ignobles, a-t-il affirmé dans ce texte daté de vendredi.

 

De même source, en plus des neuf Casques bleus tués, l'attaque a également fait plusieurs blessés dans les rangs du contingent nigérien.

 

Vendredi, le président nigérien Mahamadou Issoufou avait assuré qu'en dépit de l'attaque, les forces de sécurité de son pays n'allaient pas reculer au Mali dans le combat contre le terrorisme.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'en était déclaré scandalisé par ces évènements, les qualifiant de grave violation des lois internationales tandis que le Conseil de sécurité avait évoqué un crime de guerre au regard des lois internationales.

 

La semaine dernière, l'ONU s'était inquiétée de la résurgence incontestable des jihadistes dans le nord du Mali, où plusieurs Casques bleus ont été tués - au moins 30 - depuis juillet 2013, dont dix Tchadiens dans une série d'attaques en septembre.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 21:30
Syrie: frappes de la coalition contre les jihadistes près de Kobané

 

04 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - La coalition internationale menée par les Etats-Unis a effectué des raids aériens dans la nuit de vendredi à samedi contre les jihadistes de l'organisation Etat islamique (EI) qui assiègent la ville kurde de Kobané en Syrie, selon une ONG et un militant local.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les coalisés ont frappé au moins quatre zones vendredi soir sur les fronts sud et sud-est à l'extérieur de cette troisième ville kurde de Syrie, frontalière de la Turquie.

 

Ces raids ont détruit du matériel militaire appartenant à l'EI, selon l'ONG basée en Grande-Bretagne, qui dispose d'un large réseau de sources civiles, médicales et militaires à travers la Syrie.

 

Un militant de Kobané interrogé par l'AFP fait état, lui aussi, de raids aériens. Ils (la coalition) ont principalement frappé le front est la nuit dernière, a indiqué Mustafa Ebdi.

 

Ces frappes sont intervenues à la fin de la pire journée de bombardement sur Kobané depuis le début de l'assaut jihadiste sur la région le 16 septembre, selon l'OSDH, qui a parlé d'au moins 80 obus de mortier tirés vendredi sur la ville.

 

Selon Mustafa Ebdi, les forces kurdes qui défendent la ville avec l'appui de rebelles syriens sont parvenues à contenir une attaque de l'EI vendredi soir mais les combats continuaient samedi, surtout sur le front sud-ouest d'après l'OSDH, et les obus continuaient de pleuvoir sur la ville, appelée Aïn al-Arab en arabe.

 

Les combattants de Daesh (acronyme de l'EI en arabe) disaient qu'ils feraient leurs prière de l'Aïd (al-Adha) à Kobané mais pour l'instant ils ne sont pas entrés dans la ville, a souligné M. Ebdi, faisant part d'un certain optimisme de la part des forces qui défendent la ville.

 

La fête du sacrifice, l'une des plus importantes de l'année pour les musulmans, a commencé samedi.

 

La prise de Kobané permettrait au groupe extrémiste de contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire frontalière de la Turquie.

 

Depuis le déclenchement de l'offensive jihadiste dans ce secteur, l'OSDH estime qu'environ 300.000 personnes ont été déplacées. Selon Ankara, plus de 186.000 personnes ont passé la frontière pour se réfugier en Turquie.

 

L'OSDH et l'agence officielle syrienne Sana ont par ailleurs fait état de frappes de la coalition dans la province d'Hassaké, dans le nord-est du pays.

 

Selon Sana, les raids ont visé des installations de l'EI autour de la ville de Shadadi, dans le sud de la province, ainsi que des raffineries de pétrole de la région.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:50
ISIS' Threat: Chemical and Biological

 

28/9/2014 Ronen Solomon – Israel Defence

 

Intelligence researcher Ronen Solomon analyzes the reports of ISIS' threats to commit attacks in the subway in Paris and New York. What really drives the West to act against the Islamic State organization?

 

The real threat ISIS poses is mass attacks in aerial transportation and subways using chemical and biological weapons.This is the real concern that brings the Western intelligence services to act firmly against ISIS, not just the horror videos.

 

The emerging concern is that ISIS activists holding western nationalities will be able to lay their hands on unconventional weapons (chemicals and biological toxins) from Syrian stockpiles and possibly smuggle them into Europe in order to carry out attacks in subways, similar to the use of sarin gas (organophosphorus compound) in March 1995, in which thousands of people were injured on the subway in Tokyo.

 

This assessment is now also joined by an announcement by the Iraqi prime minister, who said Thursday that the intelligence of his country has revealed a plan by ISIS to conduct a terror attack in subways in the United States and Paris.

 

Syria has one of the world's largest stockpile of sarin, and Israeli intelligence sources estimate that, in spite of the disarmamentagreement signed with the West, some of these stockpiles are still in hiding in Syria.

 

On September 18, "Reuters" revealed Israel believes that Syria has maintained its chemical weapons caches ready for use – despite the fact Assad's regime previously gave away the raw materials used to manufacture such weapons. "Reuters" was basing on the words of a senior Israeli defense official, who expressed concern that the fighters of the Islamic State in Syria will try to put their hands on chemical weapons. The source revealed that Israel knows that the Syrians kept for themselves combat warheads, air-to-ground bombs and anti-tank missiles containing toxic gases such as sarin.

 

The same source estimated that ISIS can get grenades or missiles armed with sarin gas, and that Israel has already operated to prevent such scenarios when these kind of concerns were raised. Western diplomats have expressed concern that along with chemical threat Syria also has research and development facilities designed to produce the poison ricin.

 

Nightmare Scenario

 

In the morning of March 20, 1995, during rush hour in the subway in Tokyo, when thousands of people were on their way to work, terrorists of the Japanese religious cult "Aum Shinrikyo" released sarin compound on five train cars in three different lines at the same time.

 

Members of the cult, known to be extremists, had previously committed acts such as murder, kidnapping, torture, and other acts of terrorism.

 

The release of the sarin gas was timed so that it would happen as the trains meet under the government offices.

 

12 infusion bags containing approximately 300-500 cc of sarin each were hidden in lunch boxes and drink containers. At the designated time, the terrorists punctured the bags with a sharp tool and the sarin began spreading in the train cars and stations. 16 stations were contaminated, causing the deaths of 12 and 5,500 casualties with various degrees of injury who were evacuated to 50 different hospitals throughout Tokyo.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 20:30
Arab Leaders Attack IS With Intel, Theological Challenge

A US Navy F-18E Super Hornet receives fuel from a KC-135 Stratotanker over northern Iraq after conducting air strikes in Syria. (Staff Sgt. Shawn Nickel/US Air Force)

 

Oct. 4, 2014 - By AWAD MUSTAFA – Defense News

 

DUBAI — As the international coalition’s military operations against Islamic State (IS) militants have ramped up, Arab leaders also have begun waging an intellectual war while providing intelligence to guide airstrikes.

According to retired Maj. Gen. Anwar Eshki, an adviser to the joint military council of Saudi Arabia, the coalition operations will continue for some time because it is being structured as a NATO-style force.

“It will either be an extension of NATO or a NATO-style coalition because the US wants this coalition to include the Middle East joining Eastern Europe,” he said. “It will continue for many years to destabilize terrorism in the region and weaken it,” he added.

In addition, Saudi Arabia will be training Syrian rebel forces and has received its first 5,000 recruits, he said, with an expectation to train a total of 15,000 soldiers.

Increased Intelligence Cooperation

Intelligence operations, according to military officials, are heavily dependent on satellites, drones and surveillance flights to pinpoint targets and assess damage.

Intelligence networks developed by coalition governments inside Syria and the Iraqi government’s intelligence corps also are providing aid.

“Jordan has significant human intelligence assets in Syria,” a Jordanian security official said.

The official said the airstrikes carried out by the Arab coalition and the US were based partly on the intelligence collected on the ground by Jordanians.

Jordanian armed forces have also used a network of surveillance and monitoring radar systems placed in the Ajloun mountain in the north to collect intel and track movements, he said.

In Iraq, coalition forces rely on the Iraqi military and intelligence services, although insight into Islamic State-controlled territory is limited. However, according to Eshki, efforts by the Iraqi government to collect support from Sunni groups formerly backing the IS militants have been successful.

Upscaled Information Warfare

Leaders of the gulf states increased their information warfare operations against IS. In his first-ever interview as the emir of Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad al-Thani defended his country against allegations of funding terrorism and pledged support to fight IS for the long haul.

“We don’t fund extremists,” the emir told CNN during the United Nations General Assembly. “If you talk about certain movements, especially in Syria and Iraq, we all consider them terrorist movement.

“I know that in America and some countries they look at some movements as terrorist movements. ... But there are differences. Some countries and some people [believe] that any group which comes from Islamic background are terrorists. And we don’t accept that.”

Despite the Qatari government long being criticized for hosting and financing Islamic extremists, the rich gulf nation has become a key opponent of the Islamic State in Syria, contributing two Mirage 2000 jet fighters during the first raids in Syria, according to a Pentagon official’s statements to US press.

The country also hosts one of the largest American military bases in the Middle East, al-Udeid airbase, where operations are being coordinated.

Mohammed Bin Rashid al-Maktoum, UAE vice president, prime minister and ruler of Dubai, released an op-ed to major newspapers around the world stating that an intellectual fight has to be fought against Islamic extremists.

“We must acknowledge that we cannot extinguish the fires of fanaticism by force alone. The world must unite behind a holistic drive to discredit the ideology that gives extremists their power, and to restore hope and dignity to those whom they would recruit,” he wrote.

But military containment is only a partial solution.

“Lasting peace requires three other ingredients: winning the battle of ideas, upgrading weak governance and supporting grassroots human development,” he wrote.

Former Saudi Arabian ambassador to the US, Prince Turki al-Faisal, appearing on US television, stated that Saudi Arabia would commit ground troops in Syria to defeat the Islamic State and even remove President Bashar al-Assad. He told CBS that he hopes the airstrikes, which include Saudi planes, are the first step in ultimately removing Assad.

“You can’t simply deal with ISIS and not deal with Assad,” Faisal said. “We do not consider ISIS to be Muslim because they brought more harm to Islam,” he added.

Adding weight to the operations, 120 Muslim scholars, including the Grand Mufti of Egypt, the dean of Sharia and Law at al-Azhar University, director of the Fiqh Council in the US, and the Grand Mufti of Jerusalem published an open letter to IS leader Abu Bakr al-Baghdadi decrying his state’s un-Islamic behavior in three languages: Arabic, English and German.

“This work is a savvy counterpunch that demonstrates an intellectual call to arms from the Sunni world is now underway,” said Dubai-based information warfare operations analyst Stephen Fallon. “In the accompanying 24-point analyses using recent sermons given by Baghdadi, the writers critique him on numerous errors in a paper that is theologically detailed.

“Charges leveled against Baghdadi as caliph include: purposeful de-contextualizing of Koranic exegesis and legal theory; misunderstanding/misappropriation of nuanced theological Arabic terms; over-simplification and cherry picking of religious texts; killing of innocents; killing of emissaries, in this case journalists; illegitimate jihad; mistreating people of the Book,” he said.

“Non-Muslim states should share this document and distribute it widely letting it speak for itself,” he said.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 17:30
Frappes de la coalition en Syrie, un Britannique décapité par Daesh

 

04 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Mursitpinar (Turquie) - Les forces kurdes appuyées par des frappes de la coalition internationale résistaient samedi aux attaques de jihadistes contre une ville clé en Syrie, après l'indignation internationale suscitée par la décapitation par le groupe Etat islamique (EI) d'un quatrième otage occidental.

 

Le Premier ministre britannique David Cameron a parlé d'un acte odieux et les Etats-Unis ont promis de continuer d'agir pour affaiblir et à terme de détruire l'EI, à la suite de la diffusion vendredi par le groupe jihadiste d'une vidéo montrant l'exécution d'Alan Henning en représailles aux frappes britanniques en Irak.

 

Dans ce dernier pays, les Etats-Unis sont aidés dans les raids contre l'EI par les avions britanniques et français. En Syrie voisine, ils sont rejoints par leurs alliés arabes qui frappent ces jihadistes notamment aux portes de Kobané (nord), à la frontière turque.

 

Les frappes ont surtout visé les fronts sud et sud-est à quelques km de Kobané (Aïn al-Arab en arabe), la troisième ville kurde de Syrie que l'EI tente de prendre depuis le 16 septembre, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

Au moins cinq jihadistes ont été tués dans ces raids, a indiqué l'ONG. Trente autres ont péri dans des frappes dans la province de Hassaké, plus à l'est, à la frontière irakienne.

 

Les combats se concentrent sur le front au sud de Kobané où l'EI tente de s'emparer d'une colline stratégique qui leur donnerait accès à la ville défendue par les Unités de protection du peuple (YPG, la principale milice kurde) et des rebelles syriens, a ajouté l'OSDH.

 

Les obus continuent en outre de pleuvoir sur la ville, selon un militant sur place, Mustafa Ebdi.

 

- 'Prière de l'Aïd à Kobané'? -

 

Les jihadistes disaient qu'ils feraient leurs prières de l'Aïd (al-Adha) à Kobané mais pour l'instant ils ne sont pas entrés dans la ville, a ajouté le militant, en allusion à la fête musulmane célébrée de samedi à mardi.

 

La prise de Kobané permettrait à l'EI de contrôler sans discontinuité une longue bande de territoire à la frontière turque.

 

Du poste-frontière turc de Mursitpinar tout proche, une journaliste de l'AFP pouvait voir les tirs d'obus sur la ville.

 

Près de ce poste-frontière, les forces turques ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser quelque 200 manifestants kurdes venus témoigner de leur solidarité avec Kobané.

 

Nous avons des proches là-bas, c'est pour cela que nous sommes là. Bien sûr, on ne peut pas faire grand-chose mais nous voir ici leur remonte le moral, lance Mahmut Cokmez, alors que le bruit des obus était clairement entendu.

 

Pour Saleh Ay, les frappes de la coalition arrivent trop tard. On ne voit aucun résultat sur le terrain.

 

Des soldats turcs se sont déployés sur les collines, certains dirigeant leur fusil vers la ville syrienne, d'autres scrutant l'horizon avec des jumelles.

 

Après le feu vert donné par le Parlement turc pour une intervention militaire contre l'EI en Syrie et en Irak, le président Recep Tayyip Erdogan a menacé de représailles si l'EI attaquait le tombeau d'un dignitaire ottoman situé à 25 km à l'intérieur du territoire syrien, sous souveraineté turque.

 

Dans une nouvelle vidéo réalisée selon le même scénario que les trois précédentes décapitations d'otages occidentaux, l'EI a annoncé vendredi la décapitation du travailleur humanitaire Alan Henning, 47 ans, enlevé en Syrie.

 

A la fin de la courte séquence intitulée Nouveau message à l'Amérique et ses alliés, l'EI présente un autre otage américain, Peter Kassig, et menace de le tuer.

 

- 'Organisation barbare' -

 

(...) Nous allons utiliser tous nos moyens (...) pour vaincre cette organisation impitoyable, insensée et barbare, a martelé David Cameron à la sortie d'une réunion de crise, alors que plusieurs centaines de manifestants ont protesté à Londres contre les frappes en Irak.

 

L'Union européenne a elle aussi condamné l'exécution d'Alan Henning comme une nouvelle illustration de la stratégie de terreur de l'EI, qui a déjà décapité depuis la fin août deux journalistes américains et un humanitaire britannique enlevés en Syrie.

 

En Irak, où les frappes américaines ont commencé le 8 août, l'armée aidée des tribus sunnites et des milices chiites a gagné du terrain face aux jihadistes au nord de Bagdad en reprenant 80% de la ville de Doulouiya. Mais elle a perdu du terrain à l'ouest de la capitale.

 

Fort de dizaines de milliers d'hommes recrutés sur place et à l'étranger notamment en Occident, l'EI a profité de la guerre civile en Syrie et de l'instabilité en Irak pour s'emparer de larges pans de territoires dans ces deux pays.

 

Accusé de crimes contre l'Humanité et de nettoyage ethnique, ce groupe est responsable de multiples exactions -viols, rapts, exécutions, persécutions- dans le califat qu'il a proclamé à cheval entre la Syrie et l'Irak.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 20:30
Turkish Air Force F-16 Fighting Falcon - photo UK MoD

Turkish Air Force F-16 Fighting Falcon - photo UK MoD

 

03 octobre 2014 Romandie.com ( AFP)

 

Istanbul - La Turquie fera tout ce qu'elle peut pour empêcher les jihadistes de groupe de l'Etat islamique (EI) de prendre le contrôle de la ville frontalière syrienne de Kobané (Aïn al-Arab en langue arabe), a promis le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

 

Nous ne voulons pas que Kobané tombe. Nous avons tendu la main à nos frères de Kobané, a déclaré M. Davutoglu dans un entretien accordé à la chaîne de télévision A Haber-ATV diffusé tard jeudi soir.

 

Nous ferons tout ce que nous pouvons pour que Kobané ne tombe pas, a-t-il insisté.

 

Le Parlement turc a voté jeudi soir à une large majorité un projet de résolution du gouvernement islamo-conservateur d'Ankara qui autorise son armée à intervenir en Syrie et en Irak contre l'EI et à accueillir sur son territoire des troupes étrangères qui participeraient à une opération militaire.

 

Les autorités turques n'ont toutefois jamais clairement dévoilé leurs intentions, notamment sur son éventuelle participation à des opérations militaires.

 

Aucune décision n'a été prise sur une éventuelle action militaire lors de la réunion de sécurité conviée jeudi soir, a déclaré M. Davutoglu.

 

Le chef du gouvernement a également semblé écarter l'idée d'une opération militaire imminente pour sauver Kobané.

 

Si les forces armées turques entrent à Kobané et que les Turkmènes de Yayladag (une autre minorité turcophone de Syrie) nous demandent +pourquoi est-ce que vous ne nous sauvez pas ?+, il faudrait alors que nous intervenions là-bas aussi, a-t-il plaidé.

 

M. Davutoglu a toutefois indiqué que son pays ne pouvait se contenter d'une approche passive. Nous ne pouvons laisser le sort des populations d'Irak et de Syrie entre les mains d'une coalition internationale à laquelle nous ne participerions pas, a-t-il ajouté.

 

Aucun autre pays (que la Turquie) ne peut peser autant sur les événements en cours en Syrie et en Irak. Aucun autre pays ne serait d'ailleurs plus affecté que nous par ces événements, a plaidé M. Davutoglu.

 

Le Premier ministre a également une nouvelle fois plaidé pour l'instauration d'une zone-tampon et d'une zone d'exclusion aérienne dans le nord du territoire syrien pour protéger les territoires tenus par l'opposition syrienne modérée.

 

Faute d'une zone d'exclusion aérienne, les forces du président syrien Bachar al-Assad vont profiter du départ des frappes de la coalition contre l'EI pour, à leur tour, bombarder en représailles Alep et Rakka, a-t-il pronostiqué, et 3 millions de personnes vont fuir vers la Turquie.

 

Les combats ont fait rage vendredi aux portes de Kobané, cible des tirs de mortier des jihadistes, a constaté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque distante de quelques kilomètres.

 

L'offensive lancée il y a deux semaines par l'EI sur la région de Kobané à majorité kurde a provoqué l'exode d'au moins 186.000 réfugiés vers la Turquie, selon le dernier chiffre cité par M. Davutoglu.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 12:30
Combattante kurde de Ras Al-Ayn. photo Hamid Mesud

Combattante kurde de Ras Al-Ayn. photo Hamid Mesud

 

03.10.2014 Romandie.com (ats)

 

Les combattants kurdes tentaient toujours de repousser vendredi l'assaut de l'Etat islamique (EI) contre la ville syrienne kurde de Kobané, près de la frontalière turque. Sur place, la population parle d'un "massacre" en cours. Cela fait deux semaines que cette ville est assiégée.

De son côté, la Turquie ne veut pas que la ville tombe entre les mains des jihadistes. Ankara va faire tout ce qui est en son pouvoir pour l'éviter, a déclaré vendredi le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.

La Turquie a rassemblé d'importantes forces près de la frontière syrienne, mais a jusqu'à présent rechigné à s'impliquer dans le conflit en expliquant qu'une telle intervention ne servirait à rien si elle ne s'accompagne pas d'un départ du président syrien Bachar al-Assad.

Le Parlement turc a cependant approuvé jeudi un dispositif permettant au gouvernement d'intervenir militairement en Irak et en Syrie pour lutter contre l'EI..

 

Fumée noire

Les combats faisaient rage vendredi aux portes de Kobané (Aïn al-Arab en arabe), d'où s'échappait une épaisse fumée noire. Les tirs de mortiers se succédaient à intervalles réguliers, a constaté une journaliste de l'AFP depuis la frontière turque distante de quelques kilomètres.

"Les Unités de protection du peuple (YPG) ont détruit ce matin deux véhicules blindés de l'EI à moins de deux kilomètres au sud-est de Kobané", selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, une ONG basée à Londres. Il n'a pas fait état de nouvelles frappes de la coalition internationale contre les positions de l'EI aux alentours de Kobané.

Le dernier communiqué du commandement américain fait état de quatre frappes mercredi et jeudi en Syrie, dont une près de Kobané, avec l'aide des Emirats arabes unis.

Les YPG sont une milice kurde dont les hommes sont moins bien équipés et bien moins nombreux que les jihadistes qui ont pris depuis le 16 septembre l'assaut pour le contrôle de Kobané.

 

"Le monde reste silencieux"

Selon l'OSDH, il ne resterait que quelques milliers de civils à Kobané, après la fuite en Turquie de 160'000 habitants de la ville et des localités environnantes devant la progression des jihadistes. L'EI contrôle déjà de vastes régions dans le nord et l'est de la Syrie ravagée par plus de trois ans de guerre civile. Il occupe également de vastes pans de territoire dans l'Irak voisin.

"C'est un massacre commis sous les yeux du monde entier", a déclaré vendredi un témoin des combats à Kobané. "Le monde reste silencieux alors que les Kurdes sont massacrés", a poursuivi ce témoin auprès de l'AFP. "Nous assistons avec tristesse à l'oeuvre meurtrière d'EI", a déclaré un Kurde turc, lui aussi témoin des bombardements depuis le poste-frontière turc de Mursitpinar. "Nos frères sont dans une situation très difficile, c'est très violent", a-t-il indiqué.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 11:30
Syrie: frappes de la coalition sur les jihadistes aux portes d'Aïn al-Arab

 

01 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - La coalition menée par les Etats-Unis menait mercredi des frappes aériennes contre les positions des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) qui sont arrivés aux portes de la ville syrienne kurde d'Aïn al-Arab, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

 

La coalition américano-arabe a mené au moins cinq frappes aériennes contre les positions jihadistes sur la ligne de front qui les opposent aux Kurdes, à l'est et au sud-est de Kobané (nom kurde d'Aïn al-Arab), a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.

 

L'ONG n'a pas fait état de morts dans l'immédiat.

 

Les extrémistes de l'EI ne sont plus qu'à 3 km à l'est de cette troisième ville kurde de Syrie, d'après l'OSDH qui dispose d'un large réseau de sources civiles, médicales et militaires à travers la Syrie.

 

Des combats acharnés opposaient mercredi les jihadistes aux forces kurdes aux portes de cette ville frontalière de la Turquie et que les Kurdes défendaient farouchement, d'après l'ONG.

 

Au moins neuf combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) et un jihadiste de l'EI ont péri dans les combats durant la nuit de mardi à mercredi, selon l'OSDH.

 

Bien qu'inférieurs en nombre et en armement, les combattants kurdes refusent de se retirer et défendent farouchement leur ville, selon M. Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. C'est pour eux une question de vie ou de mort, ajoute-t-il.

 

Des centaines de combattants kurdes font face à des milliers de combattants jihadistes, qui disposent en outre de chars, d'artillerie lourde et des lance-roquettes multiples de 220 mm, précise l'ONG.

 

Les Kurdes eux sont armés de kalashnikovs, de mitrailleuses lourdes soviétiques DShK et de lance-roquettes RPG, précise M. Abdel Rahmane.

 

S'ils faisaient sauter le verrou d'Aïn al-Arab, les jihadistes contrôleraient une longue bande territoriale continue au nord de la Syrie, le long de la frontière turque.

 

Leur assaut a entraîné un exode massif de la population, au moins 160.000 personnes ayant traversé la frontière pour se réfugier en Turquie depuis la mi-septembre.

 

Des miliciens du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont alors fait le chemin inverse pour aller prêter main forte à leurs frères syriens assiégés.

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 18:45
Frenchman's murder puts Algeria back on the shifting map of jihad

 

30 September 2014 defenceWeb (Reuters)

 

When a little-known group of Algerian militants beheaded a French tourist last week, they were not only lashing out at the West, but also staking an unmistakable claim in the shifting ground of jihadist power politics.

 

Herve Gourdel's murder by the Caliphate Soldiers, ostensibly to punish France for Western military strikes on Islamic State forces in Iraq, was testament to the pull now exerted by the al Qaeda-offshoot in the battle for the loyalties of jihadists.

 

A week before Gourdel was kidnapped and killed, the Soldiers' Algerian commander Abdelmalek Gouri, also known as Khalid Abu Suleiman, had split with al Qaeda's North African wing to support Islamic State, whose battlefield successes and declaration of a "Caliphate" in Iraq and Syria have stolen al Qaeda's thunder.

 

"It seems the mother organisation Al Qaeda in the Islamic Maghreb has taken a wrong turn, we can no longer follow their guidance," the Caliphate Soldiers announced.

 

By executing a Westerner under the "new shield" of Islamic State, Gouri was challenging al Qaeda's ageing leadership under Ayman al-Zawahri, and specifically the AQIM chief Abdelmalek Droukdel, for recruits and support.

 

"This was a message to Droukdel: 'Your territory of influence and operations from now on will be ours'," said Algerian security analyst Khalifa Rekibi.

 

Droukdel's AQIM issued a statement calling for an end to divisions, but his authority had already been undermined by the veteran militant Mokhtar Belmokhtar, whose splinter group "Those who Sign in Blood" last year brazenly attacked Algeria's Amenas gas complex, where 39 foreign contractors were killed.

 

"Abu Suleiman is a well known AQIM commander. He wanted to follow Belmokhtar's path to set up his own armed group," said another Algerian security analyst, Anis Rahmani. "Sources say he clashed with Droukdel over how to pursue the fight."

 

VETERAN OF ALGERIAN WAR

 

Belmokhtar, an Algerian veteran of jihadist battles in Afghanistan who security analysts believe may be sheltering in southern Libya, has yet to declare his hand on the ascendancy of Islamic State.

 

Gouri is a former head of AQIM's central region who began his militant career in Algeria in the 1990s, in the war that followed the government's cancellation of an election that appeared certain to be won by the Islamist FIS party.

 

He was a member of the Armed Islamic Group, known by its French initials GIA: the most extreme of the Islamist guerrilla groups that sprang up to fight the army-dominated state.

 

Noted for attacking civilians whom it considered to be collaborating with the government, the GIA was blamed for massacres such as one in the village of Sidi Youssef, when at least 50 men wielding knives and machetes attacked homes, dragging people into the streets and slashing their throats.

 

But even with his GIA history, little is known about Gouri, or the size of his following, or the ability of his Caliphate Soldiers to carry out any sustained campaign.

 

Security experts say the group may number as few as 15 to 20 men from the core of AQIM, who have hardly had time to formulate a strategy and looked to benefit from Islamic State's rise.

 

Gourdel's abduction just two days after he arrived in Algeria to go trekking in the mountains, and the rapid release of a poor quality video and subsequent execution, suggest that Gouri's men had to react fast after perhaps getting a tipoff.

 

With Algerian helicopters, troops and gendarmerie flooding in to hunt for Gourdel, in what one local resident said looked like a "military invasion", the Caliphate Soldiers knew they would have little time to act.

 

"The video's quality and its mawkish symbolism seem to indicate a hasty gesture to jihadi Islam: Gourdel was a 'target of opportunity'," said Geoff Porter, a North Africa security analyst and researcher at the Countering Terrorism Center at the U.S. military academy at West Point.

 

"It will be important to watch the evolution of the quality of future communiques and the group's use of imagery in order to gauge the group’s development."

 

JIHADI RIVALRIES

 

For years, men like Gouri have held out in the inaccessible forested mountains east of Algiers, known during GIA's years of blood in the 1990s as the "Triangle of Death", refusing government amnesty offers and living off the kidnapping of businessmen for ransom.

 

But reviving any significant jihadist campaign in Algeria will be extremely tough for a small splinter group, given the army's deep experience in fighting Islamist militancy.

 

Against them is also a history of deadly infighting among Algeria's jihadist guerrilla groups that allowed the security forces to infiltrate their ranks and break them up.

 

That should be little consolation, however, to governments across North Africa and elsewhere being harried by rising Islamic militancy.

 

For one thing, the Caliphate Soldiers' high-profile act of slaughter may prompt an AQIM attempt to reclaim authority with attacks of its own.

 

"Competition will increase between both organisations," said Rekibi.

 

And then, by raising the profile of Islamic State at al Qaeda's expense in North Africa, already a major source of jihadist fighters travelling to Syria and Iraq, the Caliphate Soldiers' act could boost recruitment still further.

 

Neighbouring Tunisia is already fighting against Ansar al-Sharia and other Islamist militants holed up in the Chaambi mountains bordering Algeria. Both Tunisia and Algeria have seen several militant attacks on security forces in recent months.

 

"We knew that after the American intervention, we may face more kidnappings and maybe attempts on embassies," said one Tunisian security official. "Terrorists will try and give new life to their followers and try spectacular attacks."

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 09:30
photo EMA

photo EMA

 

25/09/2014 Par Alexandre Devecchio - LeFigaro.fr

 

FIGAROVOX/ENTRETIEN - La France poursuit ses frappes contre l'Etat Islamique, au lendemain de l'exécution d'Hervé Gourdel. Pour le député européen Arnaud Danjean, la coalition doit éviter de reproduire les erreurs de l'intervention américaine de 2003.

 

Lire l’entretien

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 05:30
Attaque de la coalition contre le principal complexe gazier de Daesh

Two U.S. Air Force F-15E Strike Eagle aircraft fly over northern Iraq Sept. 23, 2014, after conducting airstrikes in Syria - photo US Air Force

 

29.09.2014 Romandie.com (ats)

 

Les forces de la coalition dirigée par les Etats-Unis ont procédé tard dimanche en Syrie à des frappes contre le principal complexe gazier aux mains de l'Etat islamique. L'attaque "n'a pas fait de morts chez les jihadistes, mais quelques blessés", a annoncé une ONG.

 

"La coalition internationale a attaqué pour la première fois l'entrée et la salle de prières de l'usine Coneco", a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Cette usine, "sous le contrôle de l'EI, est la plus grande de Syrie", a ajouté l'ONG proche des rebelles syriens.

 

Selon l'OSDH, cette attaque avait pour but de pousser les militants de l'EI à abandonner ces installations. L'usine Coneco se trouve dans l'est de la Syrie, dans la province de Deir Ezzor, riche en pétrole et proche de la frontière irakienne.

 

Les Etats-Unis et un groupe de pays arabes, principalement du golfe Persique, ont commencé mardi à lancer des raids contre des positions jihadistes en Syrie, un mois et demi après le début des attaques contre l'EI dans l'Irak voisin.

 

Jusqu'à ce dimanche, les bombardements ont principalement visé des bases jihadistes et des raffineries artisanales utilisées par leurs militants, dans le dessein de tarir leur principale source de financement.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 14:30
Opération Chammal : deuxième frappe française en Irak  (video)

 

26 sept. 2014 Crédits : État-major des armées / armée de l'Air

 

Le 25 septembre 2014, au cours d’une nouvelle mission d’appui aérien effectuée au profit des forces armées irakiennes, deux Rafale français ont détruit quatre hangars contenant du matériel militaire utilisés par Daech, dans la région ouest de Bagdad, à proximité de Falloujah.

 

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 12:30
source BBC MidEast

source BBC MidEast

 

26 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Damas - Les avions de combat américains et arabes ont bombardé vendredi pour le 3e jour consécutif des raffineries contrôlées par les jihadistes de l'Etat islamique (EI) en Syrie, alors que la Grande-Bretagne est sur le point de rejoindre la coalition contre ce groupe en Irak.

 

Dans le même temps, les Etats-Unis et la France ont maintenu la pression en Irak sur ce groupe extrémiste sunnite responsable d'atrocités, en menant des raids jeudi contre ses positions dans ce pays.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG s'appuyant sur un vaste réseau d'informateurs et de militants, les Etats-Unis et leurs alliés arabes ont lancé jeudi soir et vendredi matin de nouvelles frappes contre les installations pétrolières prises par l'EI dans la province de Deir Ezzor (est), près de la frontière avec l'Irak.

 

Des raids ont en outre visé vendredi un centre de commandement de l'EI dans les environs de la ville d'al-Mayadine dans la même province, ainsi que des installations pétrolières et une base de l'EI dans la province de Hassaka (nord-est), a précisé l'OSDH.

 

Les Etats-Unis et leurs alliés arabes d'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis avaient frappé mercredi soir, pour la première fois, des raffineries contrôlées par l'EI en Syrie, avec l'objectif d'assécher l'une de ses principales sources de revenus.

 

Les jihadistes, qui contrôlent plusieurs raffineries en Irak et en Syrie, revendent le pétrole en contrebande à des intermédiaires des pays voisins, tirant selon des experts des bénéfices pouvant aller de 1 à 3 millions de dollars par jour.

 

- Vote du Parlement britannique -

 

Depuis leur début mardi, les frappes de la coalition en Syrie ont tué 141 jihadistes, dont 129 étrangers, selon l'OSDH, qui n'était pas en mesure de dire si les frappes de vendredi avaient fait des victimes. Parmi les étrangers, 84 étaient affiliés à l'EI.

 

Alors que le président américain Barack Obama a appelé mercredi le monde à se joindre au combat contre le réseau de la mort, le Parlement britannique s'apprête à voter en faveur d'une participation à la campagne aérienne en Irak, menée par les Etats-Unis et la France.

 

En convoquant les députés en session extraordinaire, le Premier ministre David Cameron les a appelés à ne pas être pétrifiés de peur à l'idée de commettre la même erreur qu'en 2003, lorsqu'ils avaient approuvé l'engagement britannique dans la guerre en Irak auprès des Etats-Unis, toujours très controversé.

 

Le texte qui sera soumis au vote autorise l'usage des frappes aériennes dans le cadre d'un soutien requis par le gouvernement irakien et précise que Londres ne déploiera aucun soldat britannique dans les zones de combat.

 

La fille de l'otage britannique David Haines, enlevé en Syrie et décapité par l'EI, a apporté son soutien à la participation des forces britanniques. L'EI doit être éradiqué, a déclaré Bethany Haines.

 

Son père avait été exécuté après la décapitation de deux journalistes américains, James Foley et Steven Sotloff, également enlevés en Syrie, dans des vidéos diffusées par le groupe extrémiste sunnite.

 

- Le meurtrier identifié -

 

Le FBI a annoncé avoir identifié le meurtrier des trois hommes, montré dans la vidéo et qui s'exprimait avec un accent britannique, sans révéler son nom.

 

Ces exécutions ont révulsé le monde et poussé M. Obama à annoncer le 10 septembre une stratégie pour détruire l'EI dans le cadre d'une vaste coalition regroupant une quarantaine de pays.

 

La mise en scène de l'exécution des trois otages occidentaux a été répétée par un groupe jihadiste lié à l'EI, Jund al-Khilafa, qui a diffusé mercredi une vidéo de la décapitation de l'otage français Hervé Gourdel, enlevé dimanche en Algérie.

 

Mais Paris a refusé de céder au chantage et a poursuivi ses frappes en Irak, alors que l'Algérie a mobilisé 3.000 militaires pour tenter de retrouver le corps de Hervé Gourdel et de neutraliser les assassins.

 

Plusieurs pays européens ont annoncé une plus grande participation à la coalition anti-jihadiste, comme les Pays-Bas et la Belgique qui ont mis des avions de combat F-16 à sa disposition. L'Australie a aussi déployé 600 militaires aux Emirats et livre du matériel militaire aux Kurdes d'Irak.

 

Selon les renseignements américains, plus de 15.000 combattants étrangers venus de plus de 80 pays ont rejoint ces groupes en Irak et en Syrie ces dernières années.

 

Alors que les pays occidentaux craignent de voir les jihadistes, une fois aguerris, revenir sur leur territoire pour organiser des attentats, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mercredi à l'unanimité une résolution imposant aux Etats, sous peine de sanctions, d'empêcher leurs citoyens de s'enrôler dans des groupes extrémistes.

 

Accusé de nettoyage ethnique et de crimes contre l'Humanité, l'EI est responsable de multiples exactions -viols, rapts, exécutions, crucifixions- dans le califat proclamé sur les régions qu'il a conquises en Irak et en Syrie.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:55
Conseil de défense du 25 septembre 2014

 

25 Septembre 2014 Elysee.fr

 

Le Président de la République a réuni le 25 septembre un Conseil restreint de défense consacré à la sécurité du territoire national et à la protection des ressortissants et des intérêts français à l’étranger ainsi qu’à l’évolution de la menace que représentent le groupe terroriste Daech et les groupes qui se réclament de lui.

 

La France toute entière est en deuil après l’exécution barbare de notre compatriote Hervé GOURDEL. Ce crime ne saurait rester impuni. Dans ces circonstances tragiques, l’unité nationale est un impératif. A des individus et à des groupes qui cherchent à nous affaiblir en nous divisant, nous devons opposer la force de notre cohésion et la réaffirmation de nos valeurs.

 

Les mesures de prévention contre les risques terroristes mises en œuvre sur le territoire national vont être renforcées dans les lieux publics et dans les transports. La loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme en cours d’adoption au Parlement permettra, dans le respect des libertés, de contrer plus efficacement encore la menace des combattants étrangers.

 

Afin d’apporter une réponse efficace et coordonnée à la menace terroriste, la France est en contact constant avec ses partenaires européens et internationaux. Elle sait pouvoir compter sur la solidarité, leur soutien et leur mobilisation. Le Président de la République a salué la qualité de la coopération avec les autorités algériennes qui ont immédiatement mis en œuvre des moyens importants dès l’annonce de l’enlèvement d’Hervé GOURDEL et qui se sont engagées à retrouver les auteurs de son assassinat.

 

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à l’unanimité une résolution importante afin de renforcer la cohérence de l’action internationale contre les combattants étrangers. La France est prête à apporter son soutien à tous les Etats qui en feraient la demande afin de permettre la mise en œuvre rapide des mesures nécessaires.

 

Le groupe terroriste Daech poursuit ses actes de terreur en Irak. En Syrie, des dizaines de milliers de personnes ont dû fuir face à une nouvelle offensive.

 

Dans le cadre d’une coalition de plus en plus large, la France poursuivra son action en soutien des autorités irakiennes dans le cadre qui a été fixé afin d’affaiblir le groupe Daech et permettre le retour à la stabilité et à la sécurité dans le pays. Elle poursuivra également et intensifiera son soutien aux forces de l’opposition syrienne qui combattent aujourd’hui les groupes jihadistes.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:50
Intervention en Irak: une mission qui va prendre des années

 

 

26 septembre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Londres - Le Premier ministre britannique David Cameron a déclaré vendredi que l'intervention du Royaume-Uni en Irak, si elle est autorisée par le parlement britannique, prendrait des années.

 

Cela va être une mission qui ne va pas prendre des mois mais des années mais je pense que nous devons nous préparer pour cet engagement, a dit M. Cameron devant la Chambre des Communes qu'il a rappelé en session extraordinaire pour voter le ralliement à la coalition contre l'organisation de l'Etat islamique (EI).

 

Les caractéristiques de cette campagne seront la patience et la persévérance, a-t-il ajouté, martelant qu'il n'y aurait pas de troupes britanniques ou occidentales qui occuperaient l'Irak.

 

Je crois que nous devons faire plus en Syrie, a-t-il également appelé de ses voeux, alors que le parlement se prononce vendredi uniquement sur la possibilité de participer à des frappes aériennes en Irak.

 

Désavoué il y a 13 mois quand la chambre des Communes a mis son veto à des représailles militaires contre le régime syrien de Bachar al-Assad accusé d'avoir eu recours à des armes chimiques, David Cameron devrait cette fois-ci obtenir une majorité de voix lors d'un vote qui devrait intervenir en fin d'après-midi.

 

Les frappes des six tornados britanniques déployés dans la région pourraient intervenir dès vendredi soir.

 

Vendredi matin, les Etats-Unis et leurs alliés arabes ont lancé de nouvelles frappes aériennes contre les jihadistes de l'EI en Syrie, notamment contre des installations pétrolières sous contrôle du groupe, selon une ONG syrienne.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:00
Explosion d'une voiture piégée en Irak – photo US Navy

Explosion d'une voiture piégée en Irak – photo US Navy

 

25 septembre 2014 Par Olivier Cognasse - Usinenouvelle.com

 

Les entreprises françaises présentes dans les zones dangereuses doivent respecter les règles les plus strictes de sécurité. Explications avec Charles Pellegrini, le conseiller spécial du président d’Amarante, société spécialisée dans la sécurité, et ancien patron de l'Office central de répression du banditisme.

 

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