Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 21:50
photo Thales

photo Thales

 

HENGELO, Netherlands, April 24 (UPI)

 

Thales Nederland reports its APAR multifunction radar has successfully completed its first sea acceptance test on a Danish navy frigate.

 

The Active Phased Array Radar is the first of three systems delivered to Denmark under a 2006 contract. The systems are for Denmark's Iver Huitfeldt class frigates.

 

From January 2011-January 2012 factory acceptance tests for all three radars were performed and they were installed on the frigates.

 

"This SAT demonstrates our capability to maintain the highest possible level of product quality over a long period of time," said Thales Nederland Chief Executive Officer Gerben Edelijn. "We are proud of the excellent relationship with the Royal Danish Navy."

 

"Following this SAT, there will be a harbor acceptance test later this year to test the ship's Anti-Air Warfare and Fire Control capabilities," the company said. "The program is scheduled to end early 2014."

Partager cet article
Repost0
23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 13:35
Défense : Bercy promet-il au ministère de la Défense de la monnaie de singe ?

 

23/04/2013 Michel Cabirol – laTribune.fr

 

Lors du conseil de défense portant sur les crédits alloués à la défense sur les six prochaines années, Bercy a fait état de 1,9 milliard d'euros de ressources exceptionnelles pour compléter le budget de 2014 de l'Hôtel de Brienne. Sauf qu'il y a de grandes chances qu'elles ne soient pas au rendez-vous dès 2014.

 

De la monnaie de singe... C'est ce qu'on pense dans les armées quand on évoque les ressources exceptionnelles (REX) sorties du chapeau du ministère du Budget pour tenter de rogner sur les dépenses des armées lors du dernier conseil de défense le 10 avril. Rappel des faits : le Budget souhaite attribuer à la défense en 2014, un budget de 29,5 milliards d'euros et de le compléter si possible avec 1,9 milliard de REX. Pour le ministère de la Défense, qui pensait avoir gagné l'arbitrage du président de la République, la pilule est dure avaler. Car François Hollande a promis le 28 mars de maintenir le budget de la Défense tout au long de la prochaine Loi de programmation militaire (2014-1019) au niveau de celui de 2013. Soit 31,4 milliards d'euros par an. D'où la colère de Jean-Yves Le Drian. "Le ministre était furax", confirme-t-on à La Tribune.

 

Quelles pourraient être les ressources exceptionnelles ? Bercy évoque des cessions immobilières, la vente de nouvelles bandes de fréquences hertziennes, voire des participations dans les entreprises publiques pour abonder le budget 2014. "Tout le défi est de crédibiliser la LPM et de la sincériser", explique-t-on au  ministère de la Défense. Pour autant, ces opérations de cessions seront très difficiles à mener dans un laps de temps aussi rapide. Comme la Cour des comptes a pu le constater par le passé. Cette ressource est "incertaine dans son montant et dans son calendrier de réalisation, faisant peser un risque sur l'exécution de la loi de programmation militaire dès sa construction", avaient estimé les sages de la rue Cambon à propos de la LPM actuelle. La preuve par quatre : les prévisions de la loi de programmation militaire (LPM) prévoyaient 1,64 milliard d'euros en 2009, 1,26 milliard en 2010 et 570 millions en 2011 de ressources exceptionnelles (cessions immobilières et ventes de bandes de fréquences). A l'arrivée, avec l'exécution des bugdets, la défense a pu récupérer seulement 560 millions (contre 1,64 milliard) en 2009, 200 millions (contre 1,26 milliard) en 2010 et 220 millions contre (570 millions) en 2011. Soit à peine 980 millions d'euros contre un montant attendu de 3,47 milliards.

 

Des cessions très tardives de bandes de fréquences

 

La cession des bandes de fréquence hertzienne devait procurer des recettes de 1,45 milliards d'euros entre 2009 et 2011 (600 millions en 2009, 600 millions en 2010 et 250 millions en 2011) : 1,05 milliard de ventes des bandes de fréquence utilisées par les programmes Felin et Rubis et à hauteur de 400 millions d'euros de l'usufruit des satellites Syracuse dans le cadre de l'opération Nectar, abandonnée en mai 2012. Mais, entre 2009 et 2011, seuls 89 millions d'euros de recettes liées à la cession des bandes de fréquence ont pu être utilisés au profit du ministère de la Défense. Soit un écart de 1,35 milliard d'euros par rapport à la prévision de la LPM. "Le retard pris par le processus de cession des bandes de fréquence a conduit à une absence de recettes en 2009 et en 2010", a rappelé dans son rapport la Cour des comptes. Un processus long et complexe qui ne s'improvise pas.

 

En 2011, les premières recettes générées par la vente des bandes de fréquence du système Rubis ont été engrangées pour un montant de 936 millions. Soit un montant supérieur au montant de 450 millions attendu à ce titre par le ministère de la défense. Toutefois, leur arrivée tardive en fin d'exercice n'a permis leur utilisation que d'un montant de 89 millions d'euros au profit du budget de la défense en 2011, l'utilisation du solde de 847 millions ayant été reportée sur 2012. Au premier trimestre 2012, les bandes de fréquence du système Félin ont été cédées pour un montant de 1,42 milliard, également supérieur à la prévision de 600 millions d'euros. Au total, les cessions des bandes de fréquence des systèmes Félin et Rubis ont permis d'engranger une recette totale de 2,356 milliards d'euros, soit un montant très supérieur à la prévision initiale de 1,450 milliard. Dès 2012, la défense a eu l'autorisation de consommer 1,1 milliard d'euros de recettes exceptionnelles.

 

Des recettes immobilières très incertaines

 

Les recettes immobilières devaient rapporter 2,02 milliards d'euros entre 2009 et 2012. L'examen des données d'exécution montre que le montant qui a pu être utilisé au profit de la défense sur la période s'est limité à 894 millions (560 millions en 2009, 204 en 2010 et 130 en 2011). Ce qui a créé un écart de 1,15 milliard par rapport aux prévisions de la LPM. Selon la Cour des comptes, "l'essentiel des recettes attendues doit provenir de la cession des emprises parisiennes du ministère dont l'horizon a été reporté à 2013 et qui demeure incertaine, tant dans son calendrier de réalisation que dans son montanté. Et de rappeler que "les recettes attendues de la cession de l'hôtel de la Marine ne devraient finalement pas être au rendez-vous, ce bien devant finalement être conservé dans le giron de l'Etat". Enfin, concernant les opérations réalisées en province, certaines cessions ont été effectuées à l'euro symbolique, afin de compenser l'impact territorial des restructurations en cours et de prendre en compte les problématiques de dépollution. D'autres sites ne trouvent pas preneur, ce qui oblige le ministère à continuer à les gérer, même s'ils ne sont plus employés. Sans compter que le ministère de la Défense est prié de participer à la politique en faveur du logement social... en donner certaines emprises.

 

Au 31 décembre 2008, le tableau général des propriétés de l'Etat (TGPE) évaluait les biens immobiliers relevant du ministère de la défense (ce qui comprenait encore la gendarmerie, dont les immeubles ont été transférés au ministère de l'intérieur à compter du 1er janvier 2009) à plus de 330.000 hectares de superficie d'emprise, dont plus de 5.400 hectares de superficie utile, pour une valeur de l'ordre de 16 milliards d'euros hors gendarmerie. Selon les comptes de l'Etat pour 2008, le ministère de la défense représente 43 % de la valeur de marché du parc immobilier contrôlé par l'Etat, telle qu'établie par France Domaine, et 33 % si l'on retient le périmètre hors gendarmerie, loin devant le ministère des finances (13 %) et celui des affaires étrangères (10 % en incluant les biens détenus par l'Etat à l'étranger).

 

La vente des participations de l'Etat à manier avec précaution

 

Pour préserver le budget de la Défense, les sénateurs mais aussi l'Agence des participations de l'Etat (APE) appellent à vendre des participations de l'Etat dans les entreprises publiques de défense. Pour autant, Bercy a fait le plus facile et a donc coupé l'herbe sous les pieds du ministre de la Défense, qui voulait à son arrivée impulser une politique industrielle, en vendant 3,12 % de Safran (448,5 millions d'euros) et 1,56 % d'EADS (482,7 millions). L'Etat actionnaire gère aujourd'hui un ensemble de participations directes - DCNS (63,98 %), SNPE (100 %), Nexter (100 %), Thales, Safran, EADS -  et indirectes - Dassault Aviation et MBDA -, qui s'élevaient au total à 12,25 milliards d'euros au 22 octobre 2012, selon la Cour des comptes.

 

Si l'Etat vend tout ou partie de sa participation dans Thales (27 %), il risque de mettre en péril l'équilibre actionnarial qu'il a conclu avec Dassault Aviation (26 %) dans le cadre d'un pacte d'actionnaires. En revanche, l'Etat peut vendre des actions EADS pour atteindre le plancher de 12 %, un accord conclu avec EADS en décembre dernier. Il peut vendre encore une participation de 1,44 %. C'est peu, trop peu pour boucler les fins de mois du budget de la défense. Le groupe européen vient déjà de conclure un contrat de rachat d'actions avec l'Etat français portant sur l'acquisition d'un bloc de 1,56 % d'actions EADS pour un montant de 482,7 millions d'euros. Reste Safran (27,08 % après la cession des 3,12 %). L'Etat ayant déjà bêtement perdu le contrôle de Safran, il pourrait poursuivre son désengagement. Mais avec quelle stratégie ?

 

Enfin, DCNS et Nexter, SNPE devant rejoindre le giron de Nexter sous peu. Une éventuelle cession de tout ou partie de la participation de l'Etat dans DCNS impose au gouvernement d'avoir une véritable stratégie industrielle pour ce groupe performant à l'export et de lui offrir une visibilité méritée. D'autant que la majorité précédente a jeté le groupe naval dans les bras de Thales (35 %). Le groupe d'armement terrestre Nexter pourraient intéresser des groupes allemands (Rheinmetall, Krauss-Maffei) mais pas AB Volvo, qui ne veut pas devenir un fabricant de munitions. Quel sera la position de Thales ? Il pourrait être poussé à reprendre Nexter mais le gouvernement devra convaincre la direction du groupe d'électronique et, surtout, Dassault Aviation. 

Partager cet article
Repost0
26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 16:50

Sophie-XF.jpg

 

Feb 26, 2013 ASDNews Source : Thales Group

 

The Federal Office of Bundeswehr Equipment, Information Technology and In-Service Support (BAAINBw) has awarded Thales the contract for the manufacture and supply of ten sets of Sophie XF Type long-range cooled thermal imagers. The order also extends to logistical support, documentation and training. The agreed delivery date is for the autumn of 2013. Sophie XF is designed to complement around 100 previous systems used by the German Armed Forces.

 

Sophie XF is a hand-held, multi-functional thermal imaging device with laser range finder, daylight camera and position sensor (GPS receiver and digital compass). The continuous optical zoom makes the high optical performance capability very easy to utilise. The German Armed Forces will use this long-range imager for surveillance, target acquisition and identification and determining the coordinates of these targets at night and in adverse visibility conditions. What makes Sophie XF distinctive is its multitude of measurement and recording options, low-weight, longer-life batteries and reduced noise generation. "We are delighted with this follow-up procurement order, which will provide the user with an innovative, user-friendly device with a wide range of applications", said Holger Brandt, Vice President Defence & Security Systems Thales Deutschland, commenting on the contract.

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:50

Les-patrouilleur-Zeeland-et-Holland-credits-DAMEN.jpg

 

25/01/2013 Mer et Marine

 

Le Zeeland, second des quatre patrouilleurs hauturiers néerlandais du type OGPV (Ocean Going Patrol Vessel), a reçu son mât intégré. Du type I-Mast 400, développée et réalisée par Thales, l’imposante structure, d’un poids de 52 tonnes et d’une hauteur de 13.6 mètres, a été posée sur le bâtiment par son constructeur, Damen, dans un dry dock couvert où se trouvait également le Holland, tête de série du programme OGPV. Ces bâtiments sont les premiers patrouilleurs à être dotés de ce concept de mâture regroupant l’essentiel des moyens de détection et de communication. L’I-M400 intègre, en effet, un radar de veille-air à longue portée Smile (SeaMaster 400), capable de détecter des aéronefs à  250 km. Disposant de quatre antennes fixes, ce senseur offre une détection permanente à 360 degrés. Il en va de même pour le radar de veille-surface Seastar, optimisé pour la détection de petits mobiles, comme des semi-rigides et des jet-skis. Toujours dans un souci de se prémunir contre les menaces asymétriques, l’I-M400 dispose d’un système électro-optique (vidéo TV et infrarouge) de surveillance et d'alerte Gatekeeper, lui aussi panoramique. Les OGPV bénéficient, grâce à ces équipements, de capacités de détection équivalentes à celles d’une frégate.

 

Le Zeeland reçoit son I-Mast 400 (© : DAMEN)

 

Le Zeeland reçoit son I-Mast 400 (© : DAMEN)

 

Le Zeeland (© : DAMEN)

 

Le Zeeland et le Holland (© : DAMEN)

 

Le Zeeland et le Holland (© : DAMEN)

 

Longs de 108 mètres pour une largeur de 16 mètres, les nouveaux patrouilleurs néerlandais présentent un déplacement de 3750 tonnes en charge. Armés par un équipage d’une cinquantaine de marins, ils mettent en œuvre une tourelle de 76mm et des affûts télé-opérés, un de 30mm (Marlin) et deux de 12.7 mm, toute l’artillerie étant fournie par l’Italien OTO-Melara. Les bâtiments peuvent également embarquer un hélicoptère NH90 et deux embarcations rapides de 11 mètres de type FRISC (Fast Raiding Interception Special Forces Crafts) développées par la société britannique MST.

 

On notera que les quatre OGPV ont été initialement livrés par Damen sans leur mât intégré, qui a été réalisé indépendamment par Thales pour être installés ensuite. Cela a permis de dé-corréler la construction et les essais des bateaux de la fabrication et la mise au point des nouveaux mâts intégrés, sachant que les patrouilleurs disposent en plus de l’IM-400 de deux radars de navigation, suffisants pour leur permettre d’évoluer en mer. C’est d’ailleurs sans son I-Mast que le Friesland, troisième bâtiment de la série, a été admis au service opérationnel cette semaine et va partir pour une mission de plusieurs mois dans les Antilles néerlandaises, où il participera notamment à la lutte contre le narcotrafic. A son retour, il recevra son mât, tout comme le quatrième et dernier OGPV, le Groningen.

 

 

- Voir notre reportage sur le patrouilleur Holland

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 08:55

sofradir-soldat source ForcesOperations.com

 

05/12/2012 Frédéric Rémond, ElectroniqueS

 

Les deux fabricants cèdent leurs technologies infrarouge développées en interne à leur filiale commune.

 

Le fabricant français de capteurs infrarouge Sofradir vient de faire l'acquisition des activités de développements et de fabrication de détecteurs infrarouge développés en interne par Sagem et Thales - rappelons que Sofradir est une filiale commune à Sagem et Thales. L'accord prévoit le transfert à Sofradir de la technologie InSb de Sagem et des technologies QWIP (Quantum Well Infrared Photodetector) et InGaAs du III-V Lab, un GIE dont les membres sont Alcatel Lucent, le CEA et Thales. Déjà spécialisé dans les capteurs infrarouge refroidis HgCdTe et, via sa filiale Ulis, dans les imageurs non refroidis, Sofradir maîtrise ainsi toutes les technologies infrarouge de l'industrie.

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 13:07

Bulle-aeroterrestre.jpg

 

Sissonne, le 29 novembre 2012 sagem-ds.com

 

A l’occasion de la démonstration des capacités en zone urbaine « Decazub » de l’armée de Terre au CENZUB (1) le 29 novembre 2012, le groupement TNS formé par Thales, Nexter Systems, Sagem (groupe Safran) met en avant le résultat de ses travaux réalisés dans le cadre de la préparation du programme Scorpion.

 

A cette occasion, le groupement TNS dévoile en situation réelle le démonstrateur LOCC (Logiciel Opérationnel de Conduite du Combat). Le LOCC a été développé en équipe intégrée (Forces terrestres/DGA (Direction générale de l’armement)/TNS) dans le cadre de la BOA (Bulle Opérationnelles Aéroterrestre). Il permet la mise en oeuvre des fonctionnalités d’un futur système de conduite du combat en vue d’accroître les capacités opérationnelles d’un GTIA (Groupement Tactique InterArmes).

 

Sous l’impulsion de l’armée de Terre et de la DGA, le démonstrateur BOA a été orienté vers la préparation du programme Scorpion. Le groupement TNS capitalise sur ces travaux pour répondre aux exigences du combat collaboratif à partir des technologies de numérisation de l’espace de bataille.

 

Le LOCC a ainsi été expérimenté en 2012 par l’armée de Terre et mis en oeuvre au CENZUB lors de l’expérimentation « Tactic » avec un excellent retour des opérationnels. Ce système est considéré aujourd’hui comme le précurseur des futurs systèmes d’information de l’armée de Terre.

 

Par ailleurs, Thales, Nexter et Sagem sont partenaires de la société commune MARS. Créée en juillet 2010, cette société a pour mission de mettre en commun les compétences des trois maisons mères au profit des enjeux capacitaires des unités au contact, avec le souci de cohérence et de meilleure performance économique - en assistance à la DGA, en tant qu’architecte industriel du programme Scorpion. MARS conduit cette mission en liaison étroite et permanente avec les équipes de la DGA, les états-majors et les forces terrestres dans un cadre coopératif nouveau organisé à la fois en plateau et en réseau, et en constant dialogue avec les différents partenaires industriels.

 

(1) Centre d’entraînement aux actions en zone Urbaine, le CENZUB est implanté dans le camp national de Sissonne (120 km au nord-est de Paris). Decazub comprend une démonstration de combat aéroterrestre numérisée dans le village de combat de Jeoffrecourt. L’exercice permet de mettre en évidence les savoir-faire des forces terrestres, les gains capacitaires attendus du programme Scorpion et le pôle d’excellence que représente le CENZUB.

 

***

 

Thales est un leader mondial des hautes technologies pour les marchés de la Défense et de la Sécurité, de l’Aérospatial et du Transport. Fort de 67 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 13 milliards d’euros. Avec 22 500 ingénieurs et chercheurs, Thales offre une capacité unique pour créer et déployer des équipements, des systèmes et des services pour répondre aux besoins de sécurité les plus complexes. Son implantation internationale exceptionnelle lui permet d’agir au plus près de ses clients partout dans le monde.

Pour plus d’information : www.thalesgroup.com

Suivez nous sur Twitter : @ThalesPress

 

Nexter Systems, grâce à sa maîtrise des systèmes blindés de combat terrestre, a pour vocation de répondre aux besoins des armées de Terre française et étrangères. Son domaine d’activité s’étend à la fourniture de systèmes et de munitions pour les armées de l’Air et de Terre, et la Marine. Le chiffre d’affaires de Nexter s’est établi pour 2011 à 851 M€ et l’entreprise alloue 16% de son chiffre d’affaires aux activités de Recherche & Développement. La gamme de produits proposés par Nexter est notamment composée du char Leclerc, de véhicule multimissionsARAVIS®, véhicule de combat VBCI, système d’artillerie CAESAR® et 105 LG, munition intelligente BONUS, services clients, soutien et revalorisation.

Pour plus d’informations : www.nexter-group.fr

 

Sagem, société de haute technologie du groupe Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle p our les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d’informations : www.sagem-ds.com

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 08:40

Australian Collins-class submarines, HMAS Dechaineux and HM

 

POTTS POINT, Australia, Nov. 14 (UPI)

 

The Australian military has contracted Thales Australia for a significant upgrade to sonar systems on its Collins class submarines.

 

The award, from the Defense Materiel Organization, is worth about $23 million. The update will be physically installed on the first of six submarines in 2014 following trials at sea.

 

"The Collins class submarines have a very capable sonar suite but time has moved on and we are now leveraging advances in technology to deliver an important update that will treat obsolescence and result in substantial space, power and weight savings," said Thales Australia Chief Executive Officer Chris Jenkins.

 

"We have invested over many years and built a significant level of submarine sonar expertise in Australia, starting on the Collins in the 1980s and then leveraging this on other naval platforms.

 

"This is deep technical expertise of international standing. Having this capability in country enables us to provide these kinds of updates economically, quickly and at low risk," he said.

 

The upgrade will enhance the ships' Scylla sonar by replacing existing equipment in the Scylla Signal Processing Cabinets with modern commercial-off-the-shelf components and also re-hosting the software.

 

Upgrade work will mainly be performed at the company's underwater systems facility in Rydalmere, New South Wales.

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 13:00
L'armée française commence à tester le drone Watchkeeper

09 novembre 2012 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

La direction générale de l'armement (DGA) française procède aux premières phases d'expérimentation du drone tactique déjà utilisé par l'armée britannique.

 

L'accord-cadre entre la France et la Grande-Bretagne entre enfin en application. Signé en juillet dernier par le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian et son homologue britannique Philip Hammond, il prévoit une campagne d’expérimentation du drone tactique Watchkeeper, qui a débuté le 22 octobre dernier comme vient de l'annoncer la DGA.

 

Le drone, conçu conjointement par Thales UK et l'israélien Elbit Systems, sera évalué par la France jusqu'à mi-2013 avant d'être acheté ou non par la DGA pour les troupes au sol afin d'observer les zones de conflit. Huit millions d'euros ont été alloués à cette campagne d'expérimentation.

 

"L’évaluation du système britannique Watchkeeper par l’armée de terre française va permettre à nos forces de définir les conditions d’une coopération opérationnelle étroite", a expliqué la DGA lors d'un point presse le 8 novembre.

 

Comme le rappelle le site spécialisé Opex360.com, pour l’armée de Terre, le WK 450 pourrait remplacer le système de drone tactique intermédiaire (SDTI) “Sperwer” de Sagem, qui ne peut voler que 6 heures avec une charge utile de seulement 50 kg.

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 07:15

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/mise-a-l-eau-de-la-fremm-normandie/2040465-1-fre-FR/mise-a-l-eau-de-la-fremm-normandie.jpg

photo Marine Nationale

 

22/10/2012 Michel Cabirol - latribune.fr

 

Au moment où s'ouvre lundi le salon Euronaval, l'avenir de DCNS reste en suspens. Avec qui et comment le groupe naval, aujourd'hui en pleine forme, doit-il poursuivre son cap ?

 

Et vogue DCNS... Depuis quelques années, le groupe naval (2,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2011) est devenu l'un des fers de lance de l'industrie de défense française après avoir joliment réussi sa mutation passant d'un arsenal vieillot vers une société compétitive. Aussi bien à l'export où il a réalisé ces dernières années les plus beaux coups de l'industrie tricolore (quatre sous-marins Scorpène au Brésil pour un montant de 6,7 milliards d'euros dont 4,1 milliards pour la France, vente de deux BPC à la Russie, design des Gowind à la Malaisie...) que sur la qualité reconnue de ses matériels (BPC, frégates multimissions Fremm, sous-marins Scorpène....) et ses performances financières. Son carnet de commandes affichait au compteur 14,2 milliards d'euros à la fin du premier semestre 2012 et représentait plus de cinq années d'activité. Il ne faut pas non plus oublier l'audacieuse diversification de DCNS dans les énergies renouvelable et dans le nucléaire, en bonne voie mais qui reste toutefois à confirmer dans la durée.

 

Le programme Fremm confirmé

 

Le nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, natif de Lorient et qui a grandi à quelques mètres des chantiers de DCNS, ne s'y est pas trompé quand il a confirmé jeudi dans sa ville natale à l'occasion de la mise à l'eau de la deuxième Fremm destinée à la marine nationale (Aquitaine) la poursuite de ce programme emblématique pour DCNS. Le ministre le considère comme "le plus grand programme naval européen" dans un contexte où "l'enjeu maritime est majeur au XXIè siècle". "Au terme du programme, la Marine aura ainsi onze frégates performantes permettant d'assurer une partie significative de ses missions", a-t-il assuré. Ce qui va donner une "visibilité à 10 ans" du site de Lorient, qui emploie quelque 2.000 personnes. En outre, la maritimisation, un sujet très à la mode actuellement,  plaide pour le développement de DCNS "L'enjeu maritime est l'enjeu du XXIe siècle", a estimé Jean-Yves Le Drian. Tout comme tout lBref tout irait dans le meilleur des mondes mais...

 

Deux scénarios pour l'avenir de DCNS

 

Mais DCNS doit, pour continuer à grandir, s'adosser à un industriel ou nouer une alliance stratégique avec un partenaire du secteur. "Les deux scénarios sont sur le bureau de Jean-Yves Le Drian", explique-t-on à "latribune.fr". Le ministre refuse de trancher tant qu'il n'a pas plus de visibilité sur le nom du prochain patron de Thales et sur la recomposition de l'actionnariat du groupe d'électronique, précise-t-on. En tout cas, les deux scénarios passent par la vente par Thales de ses actifs navals à DCNS (Thales Underwater systems et Thales Nederland).

 

Premier scénario, soutenu par DCNS, qui a adressé un courrier à Jean-Yves le Drian. Dans le cadre de la recomposition de l'industrie de défense, DCNS hérite des activités navales de Thales pour devenir un groupe naval majeur en Europe ... avant un rapprochement avec le chantier allemand TKMS après les élections législatives allemandes prévues en septembre ou octobre 2013. DCNS vise la majorité du nouvel ensemble, selon nos informations. Une telle opération sera très compliquée à réaliser au regard des leçons du fiasco du mariage EADS-BAE Systems torpillé par Berlin. "Il y a un tel ressenti contre la France en général, et en particulier contre les groupes détenus par l'Etat français", souligne un observateur. Deuxième scénario, soutenu par Thales. Le groupe d'électronique est d'accord pour céder ses activités navales à DCNS... mais pour mieux se renforcer dans son capital, soit autour de 60 à 70 %. "Thales n'est pas complètement vendeur de ses activités navales", explique-t-on au sein du groupe. Un scénario qui est très dépendant de l'avenir même de Thales...

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 09:55
Les enjeux de la coopération militaire franco-britannique pour l’industrie de défense européenne

photo MinDef FR - Exercice Calfex « Boars head ».

 

11.10.2012 Par Guillaume Goessens (GRIP) - marine-oceans.com

 

Les accords de Lancaster House, signés en novembre 2010, ont donné un nouveau tour à la coopération militaire franco-britannique qui ne sera pas sans effet sur l’industrie de défense européenne. Point de situation.

 

 Depuis la signature du traité franco-britannique de Dunkerque en 1947, et surtout depuis la mise en place d'un système de sécurité et de défense élargi durant les années qui ont suivi (Pacte de Bruxelles en 1948, Traité de l'Atlantique Nord en 1949, Traité sur l'Union de l'Europe Occidentale en 1954), la France et la Grande-Bretagne ont été au cœur des développements dans le domaine de la défense de l'Europe. Ces deux Etats tirent cette position d'un passé prestigieux partagé, d'abord empreint de rivalité, puis finalement marqué par un certain niveau de collaboration, essentiellement depuis l'Entente cordiale de 1904. Cet héritage historique a pour conséquence une certaine similarité entre les deux pays au niveau des budgets de défense, qui, si on les cumule, représentent près de la moitié des dépenses militaires de l'Union européenne (UE). Il est donc logique que chaque rencontre ou sommet bilatéral entre les dirigeants des deux pays touchant de près ou de loin la défense et la sécurité européenne suscite de nombreuses attentes, craintes, ou encore espérances. Le sommet du 2 novembre 2010 durant lequel MM. Nicolas Sarkozy et David Cameron ont engagé leur pays dans une coopération militaire et nucléaire n'a pas échappé à cette habitude. Les partenaires européens de la France et de la Grande-Bretagne se sont en effet montrés tantôt frustrés, tantôt heureux de la relance de la coopération franco-britannique.

 

Les enjeux de la coopération militaire franco-britannique pour l’industrie de défense européenne

Le 2 novembre 2010, le Président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron ont en fait signé deux traités. L'un porte sur une coopération en matière de sécurité et de défense, l'autre sur une collaboration limitée dans le domaine du nucléaire. Le premier traité vise à établir un « partenariat » à long terme entre les deux pays, au niveau de la défense et de la sécurité, dans de nombreux domaines, de la conception de matériel à l’envoi d’une force commune dans des conflits de haute intensité. Schématiquement, trois pôles de coopération peuvent être distingués dans ce premier document. Il s’agit des pôles « opérations et formations », « équipements et industries » et « cyber-sécurité et lutte contre le terrorisme ».

 

Les enjeux de la coopération militaire franco-britannique pour l’industrie de défense européenne

Le premier de ceux-ci a pour objectif la mise sur pied d’une force expéditionnaire commune interarmées (CJEF), composée de deux contingents de 5000 hommes issus des trois composantes de l’armée, et d’une force aéronavale intégrée. La CJEF devrait être disponible pour des opérations strictement bilatérales, mais également dans le cadre d’opérations menées par l’ONU, l’OTAN ou encore l’UE. Plusieurs exercices conjoints ont eu lieu en 2011 et en 2012, le principal obstacle restant cependant de s’accorder sur la définition du concept d’emploi de cette force. Bien que Nicolas Sarkozy et David Cameron aient souligné la communauté d’intérêts et de valeurs de la France et de la Grande-Bretagne, il n’existe aucune garantie que, le cas échéant, les deux pays tomberont d’accord sur l’emploi de la CJEF.  Malgré l’entente affichée face à la crise libyenne, le risque de voir ressurgir des divergences diplomatiques à l’image de celle de 2003 au sujet de l’invasion de l’Irak pourrait rendre compliquée l’utilisation d’une telle force.

 

Les enjeux de la coopération militaire franco-britannique pour l’industrie de défense européenne

Le problème est le même pour la force aéronavale intégrée qui aurait dû être opérationnelle pour 2020. La réalisation de cet objectif semble de surcroît de plus en plus compromise en raison de la configuration du futur porte-avions britanniques Prince of Wales. Les choix effectués par le gouvernement britannique, notamment au niveau des dispositifs de catapultage des aéronefs, ne devraient pas permettre aux appareils français de décoller du pont de ce bâtiment.  Ce simple fait porte un grand coup à l’interopérabilité franco-britannique dans le domaine aéronaval. Néanmoins, le 17 février 2012, à l’occasion d’une rencontre bilatérale, Français et Britanniques ont introduit l’idée subsidiaire de créer un groupe aéronaval conjoint comprenant des bâtiments des deux Etats.

 

Le second pôle, « équipement et industrie », concerne le développement de plusieurs projets tels qu’un plan de soutien franco-britannique pour l’entretien des avions de transport militaire A400M ou encore l’élaboration d’un démonstrateur de combat aérien. Le développement de la coopération au sujet des drones devrait également s’accélérer. L’utilité de tels équipements, tout comme le retard des européens en la matière, ont une nouvelle fois été démontrés lors des opérations en Libye. Il s’agit donc d’un point crucial du partenariat franco-britannique dans lequel les deux Etats semblent déterminés à accomplir des progrès. L’étude des risques techniques du drone MALE (moyenne altitude, longue endurance) « Telemos » a été confiée au début de l’année 2012 aux groupes Dassault Aviation et Bae Systems. Lors du sommet de février 2012, Nicolas Sarkozy et David Cameron ont également mis sur les rails le projet d’un drone de combat « UCAV », dont un premier prototype devrait aboutir pour 2020. Les deux Etats poursuivent déjà chacun de leur côté l’élaboration d’un nouveau démonstrateur technologique. L’idée serait donc de rapprocher ces deux programmes afin de faire aboutir un démonstrateur franco-britannique.

 

Enfin, les forces françaises se sont montrées très intéressées par l’acquisition de plusieurs drones de reconnaissance Watchkeeper, développé par la branche britannique de Thales et le groupe israélien Elbit System. Cet engin pourrait servir, si les tests sont concluants, à la surveillance maritime. L’éventuelle utilisation du même engin par les forces armées françaises et britanniques est porteuse d’espoir en matière d’interopérabilité.

 

Les enjeux de la coopération militaire franco-britannique pour l’industrie de défense européenne

Au niveau maritime, la coopération franco-britannique est également importante. Les deux partenaires ont réaffirmé leur volonté, en février 2012, de soutenir le développement d’un missile antinavires léger (ANL) par le missilier MBDA. Le coût de ce programme, qui s’élève à près de 200 millions d’euros, serait équitablement partagé par les deux Etats.  La France et la Grande-Bretagne se sont par ailleurs engagées dans une vaste opération de lutte contre les mines maritimes qui devrait débuter en 2013. En revanche, en ce qui concerne les sous-marins, le bilan est plus contrasté. La réalisation commune d’un nouveau sonar semble possible, mais la coopération dans ce domaine devrait se limiter à cet élément. Les deux partenaires se sont néanmoins mis d’accord sur le lancement d’un prototype de drone sous-marin qui pourrait jouer un rôle important dans la lutte contre les mines.

 

En ce qui concerne le pôle « cyber-sécurité et lutte contre le terrorisme », la collaboration franco-britannique semble avoir progressé depuis la signature des accords de Lancaster House au niveau de la cyberdéfense, c’est-à-dire la protection des systèmes d’information français et britanniques. Cette collaboration pourrait s’élargir à la lutte contre le terrorisme au travers d’un groupe bilatéral dédié à cette problématique.

 

Les enjeux de la coopération militaire franco-britannique pour l’industrie de défense européenne

Quant au traité sur la coopération nucléaire, il vise essentiellement à développer des installations communes aux deux Etats. L’une d’elles, l’EPURE, se situera en France, et sera adjacente au site existant de Valduc. Elle serait utilisée pour la modélisation des performances des têtes nucléaires et des équipements associés. La construction de cette première installation ne devrait cependant aboutir qu’en 2016. Un centre de développement technologique « TEUTATES » sera localisé quant à lui en Grande-Bretagne, à Aldermaston. Ce site devrait accueillir dans le futur une machine radiographique franco-britannique. Pour les deux sites, toutes les mesures propres à préserver la confidentialité, la souveraineté et l’indépendance nationale sont prévues par le traité du 2 novembre 2010.

 

Sur un plan purement industriel, la coopération franco-britannique pourrait s’avérer fructueuse. Comme la guerre de Libye l’a démontré à maints égards, les européens souffrent d’un certain retard dans plusieurs domaines cruciaux par rapport aux Etats-Unis : le renseignement, le ravitaillement en vol, les drones, les munitions de précision, les porte-avions,… Selon toute vraisemblance, les accords de Lancaster House ont pour but de ramener à niveau la France et la Grande-Bretagne dans le domaine de ces « multiplicateurs de puissance », pour in fine atténuer la dépendance matérielle vis-à-vis de Washington. Objectif louable, certes, mais qui risque d’irriter fortement les partenaires industriels européens des deux Etats. L’Allemagne, l’Espagne et l’Italie pourraient se sentir totalement exclus, par exemple, du nouveau programme sur un drone de combat, alors que ces pays sont des pions importants sur l’échiquier de l’industrie de l’armement européenne. La probabilité que se développent alors plusieurs programmes rivaux serait d’autant plus élevée. Or, comme le démontre la lutte fratricide entre le Rafale français, le Gripen suédois et l’Eurofighter développé par la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, aucun constructeur ne ressort gagnant dans ce genre de situation.

 

En dépit de nombreux obstacles techniques et politiques, une culture industrielle européenne tend à se développer dans le domaine de la défense et de l’armement. Cependant, il manque  de réelles avancées politiques vers plus d’intégration en matière de politique étrangère et de sécurité européenne. Or, sur ce sujet, la France et la Grande-Bretagne ne semblent pas s’accorder. Londres reste fidèle à son attachement à l’Otan, alors que Paris, malgré certaines ambiguïtés, persiste à se présenter comme le moteur de l’Europe de la défense (une constante depuis la présidence de Charles de Gaulle). Au lendemain des Accords de Lancaster House – que les Britanniques souhaitent strictement bilatéraux – la France a donc relancé ses partenaires allemands et polonais du Triangle de Weimar (1) qui pourrait s’élargir à l’Italie et à l’Espagne. Suite aux élections présidentielles, la nouvelle équipe gouvernementale semble insister dans cette voie. Au début du mois de septembre, Jean-Yves le Drian, le ministre de la Défense français, était en tournée à Bruxelles afin de relancer l’Europe de la Défense. La coopération franco-britannique devrait cependant continuer sur sa lancée, la volonté de la France étant désormais que cette collaboration soit compatible avec l’engagement européen. La parution d’un nouveau Livre blanc sur la défense, auquel sont associés des Britanniques, pour la fin 2012, devrait permettre de mieux comprendre la position française à cet égard.

 

En ces temps de crise, l’attention des Etats européens se détourne quelque peu de la défense européenne. Celle-ci est cependant à un tournant de son évolution. Soumise à la concurrence des nouvelles puissances mondiales, l’Union européenne doit pouvoir se doter d’instruments militaires propres afin d’appuyer sa politique étrangère qui repose essentiellement sur le soft power. C’est une tâche qui incombe à tous les Etats-membres de l’UE. Cependant, dans le contexte de crise actuel, force est de constater que les budgets de défense des Vingt-Sept connaissent un certain recul. Maintenir une coopération franco-britannique strictement bilatérale en dehors du champ communautaire pourrait donc nuire à l’Europe de la défense, et par conséquent à la place de l’UE dans le monde. La Grande-Bretagne et la France restent plus que jamais les maîtres du jeu. Espérons qu’ils ne fassent pas perdre l’ensemble de leurs partenaires.

 


(1) Coopération trilatérale entre la France, l’Allemagne et la Pologne instauré en août 1991.  

 

Guillaume Goessens est chercheur-associé au GRIP

 

 Le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP), créé en 1979, est un centre de recherche indépendant reconnu comme organisation d’éducation permanente par le Ministère de la Communauté française de Belgique. Le GRIP a pour objectif d’éclairer citoyens et décideurs sur les problèmes souvent complexes de défense et de sécurité, et souhaite ainsi contribuer à la diminution des tensions internationales et tendre vers un monde moins armé et plus sûr en soutenant les initiatives en faveur de la prévention des conflits, du désarmement et de l’amélioration de la maîtrise des armements. Le GRIP est composé d’une équipe de 22 collaborateurs permanents, dont 14 chercheurs universitaires, ainsi que de nombreux chercheurs-associés en Belgique et à l’étranger.

 

www.grip.org

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 12:54
Défense : la France prête à s'offrir le drone anglo-israélien Watchkeeper

25/07/2012 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Français et Britanniques ont franchi un nouveau pas dans la coopération en matière de drones. L'armée de Terre devrait s'équiper du drone tactique britannique Watchkeeper. Ils vont préparer en outre la succession des Rafale et Eurofighter en lançant la première phase du programme de démonstration du système de combat aérien futur.

 

Cela reste timide... mais la France a quand même fait un pas dans sa stratégie d'acquisition et industrielle en matière de drones. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et son homologue britannique, Philip Hammond, ont franchi "un nouveau pas dans la coopération franco-britannique en matière de drones", selon le communiqué du ministère de la Défense français. Ainsi, les deux pays ont signé deux accords-cadres (MoU). Le premier lance "la première phase du programme de démonstration du système de combat aérien futur (SCAF)", qui prendra le relais des Rafale et Eurofighter à l'horizon 2030. Soit un contrat d'études de 13 millions d'euros attribué à BAE Systems et à Dassault Aviation

 

Watchkeeper bientôt dans l'armée de terre

 

Le second concerne la coopération sur le drone tactique anglo-israélien Watchkeeper (à partir d'une plateforme israélienne Hermes 450), en coopération entre Elbit et Thales UK, pour remplacer les Sperwer à bout de souffle. L'évaluation de ce système sur une période d'un an (2013) a été confiée aux soins de l'armée de terre française. "En parallèle, les ministres ont évoqué la possibilité d'une coopération militaire entre les unités spécialisées des deux armées qui emploient les mêmes systèmes", a par ailleurs précisé le communiqué.

 

Paris prend son temps pour le MALE

 

En revanche, Paris souhaite prendre son temps pour l'acquisition d'un drone MALE (Moyenne altitude et de longue endurance). "Le temps ne presse pas tant la France a pris du retard dans ce domaine", explique-t-on dans l'entourage du ministre. D'autant qu'il n'y a pas encore de rupture capacitaire, estime-t-on. La rénovation des drones Harfang permettrait de faire la soudure avec une solution intérimaire. C'est là où la décision n'est pas facile à expliquer. Car Paris s'achemine bien vers l'acquisition du drone américain Predator de General Atomics, dont la plate-forme serait ensuite francisée par un industriel tricolore. Ce qui devrait rajouter un coût à un achat simple et sur étagère.

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 09:45

Sophie-MF_Thales.jpg

 

11 July 2012 Thales

 

Thales Australia has signed a contract with prime contractor Rockwell Collins Australia to deliver its market-leading optronics systems as part of a Department of Defence indirect fire support upgrade program.

 

A significant number of Sophie MF long range multi-function binoculars / thermal imagers and TYR laser target designators will be provided as part of the LAND 17 1B program for a Digital Terminal Control System to improve coordination and terminal control of air, naval and land fire support.

 

The Thales optronics sensors will be seamlessly integrated into Rockwell Collins’ Firestorm joint fires targeting system to provide a complete turnkey solution.

 

Thales Australia CEO Chris Jenkins said: "We have worked very closely with Rockwell Collins Australia to provide an advanced solution that will help the Australian Defence Force enhance its offensive support systems to provide greater tactical flexibility and precision targeting capability. The Sophie family of thermal imagers is used around the world, and we have recently upgraded our optronics facilities in Australia to offer an extensive and responsive local support capability for both thermal and laser equipment.”

 

A world leader in the design and manufacture of thermal imagers, Thales’s Sophie family of both cooled and uncooled products meets the full spectrum of observation, surveillance, orientation and fire-control requirements of today’s defence and security forces. Nondetectable due to their passive infrared operation, Sophie systems can be used day and night and under all weather conditions. Since their introduction, over 10,000 Sophie units have been sold to more than 45 countries. There are currently around 300 Sophie units

already in service with the Australian Defence Force, as well as a quantity of TYRs.

 

The Sophie MF is a complete acquisition, identification and location system that weighs less than 3kg. It can be used day or night, with a high resolution stabilised image, plus an eyesafe laser rangefinder, GPS and direction finder.

 

The TYR is a state of the art compact laser target designator that can operate in standalone applications, with forward observation sensor equipment, dismounted soldiers or vehicle mounted platforms. The TYR designates targets and provides both accurate range data and images of the laser spot on the target to allow laser-guided munitions to be accurately deployed.

Partager cet article
Repost0
26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 18:00

article_20541.jpg

 

26.06.2012 par Guillaume Belan (FOB)

 

La première grande expérimentation du programme d’ensemble Scorpion se déroule en ce moment et jusqu’à la semaine prochaine au centre d’entrainement au combat urbain du Cenzub (Sissonne), comme l’annonçait FOB en avril dernier. L’opération a deux objectifs: tout d’abord tester ce que sera le futur de l’action de contact de l’armée de terre, tout en expliquant aux responsables militaires et politiques l’intérêt de Scorpion. L’opération est menée par l’armée de terre, la DGA (Direction Générale de l’Armement) et le regroupement industriel TNS (Thales-Nexter Sagem).

 

Las, la période n’est pas propice aux annonces! Les acteurs de la défense sommés de se tenir à carreau. Et tous attendent les arbitrages budgétaires qui doivent tomber, qui devraient, sans surprise, largement impacter l’armée de terre.

 

Résultat, c’est presque en silence qu’a lieu la première expérimentation grandeur nature de Scorpion…

 

Les enjeux sont pourtant importants. Scorpion, rappelons le, c’est le futur de l’armée de terre, dans sa dimension capacitaire mais aussi budgétaire. A l’heure de la numérisation et de la complexification des systèmes, Scorpion, c’est réfléchir de manière cohérente à demain. Et planifier, afin d’économiser, l’aspect financier nécessaire.

 

Cette expérimentation a été baptisée “démonstration du combat collaboratif” (DCC) et vise donc à valider les fonctions essentielles de ce que sera Scorpion. La démonstration sera menée par un SGTIA (Sous Groupement Tactique Inter-Armes) armé par le 8ème RPIMa, qui œuvrera donc pendant deux semaines à tester les futurs procédés du combat de demain (comme le tir au delà de la vue directe…).

 

Les matériels engagés sont nombreux. Felin, VBCI, VAB, VBL et le char Leclerc bien sûr, mais aussi des drones et des robots, comme le petit Cobra d’ECA qui jouera le rôle du robot du combattant débarqué ou le RCE de Nexter, le robot du combattant embarqué, qui pèse plus d’une tonne et qui doit réaliser des missions de transport ou d’évacuation de blessés.  Sans oublier de très nombreux systèmes de communication, d’information et de commandement, dont le FlexNet de Thales, le système LOCC (Logiciel Opérationnel de Conduite du Combat) de TNS, le SCC (Système de Communication de Contact), le SCIV (Système du Combattant Info-Valorisé), une évolution du Felin de Sagem…

 

Et bien d’autres acronymes barbares derrière lesquels se cachent pourtant des systèmes qui viendront demain apporter aux combattants d’avantage de protection, de polyvalence et de réactivité au combat.

Partager cet article
Repost0
17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 07:10

Hawkei-Source-Thales-Group.jpg

 

Jun 11, 2012 ASDNews Source : Thales Group

 

Thales Australia’s Hawkei vehicle is on display for the first time in Europe at the Eurosatory exhibition in Paris this week, drawing the interest of visitors from around the world.

 

The 7-tonne lightweight vehicle is built for rapid airmobile deployment, and is both modular and scalable, with command, reconnaissance, liaison and utility variants. A compelling choice for operations with limited point-of-entry options, the Hawkei offers operational flexibility across a wide range of mission profiles.

 

A mission-ready combination of survivability, mobility, payload and high levels of protection, the Hawkei features an innovative B-kit armour application that can be installed by troops on operations in less than 30 minutes, without the need for specialist tools. This straightforward and effective approach has been developed with Plasan, a recognised leader in specialized armour solutions, while Boeing Defence Australia is providing overall vehicle through life support services.

 

On board, visitors to the show will see an innovative Vehicle Electronic Architecture (VEA) that is the result of an extensive joint development program between Thales in France, the UK, Switzerland, the Netherlands and Australia. This allows the vehicle to be mission systems configurable, with surveillance, communications and Battle Management System able to be displayed on a single screen and out to meet rapid re-tasking at minimal cost and effort.

 

The vehicle will also be displaying Thales’s SOTAS vehicle communications system, Sophie thermal imager, MBITR radios, as well as Polaris GPS.

 

Hawkei crews will benefit from the vehicle’s Health and Usage Monitoring System (HUMS) which uses touch screens to display vehicle performance data on engine status, systems, power management, weapons and sensors.

 

Chris Jenkins, Thales Australia’s CEO, said: “The Hawkei is a versatile vehicle ideally suited to meet contemporary and future operational challenges. It incorporates high levels of protection in a compact and versatile platform, and builds on our experience with the Bushmaster program and its success on operations in Afghanistan and Iraq against IEDs and small arms ammunition.”

 

“We have also future-proofed the Hawkei in regard to the increased use of networked technologies on operations, and this has driven our development of a supplier-agnostic VEA that can be used to integrate an array of third-party equipment. This gives users genuine choice when deciding which technologies to deploy for any given task.”

 

Thales Australia recently signed a contract with the Australian Department of Defence to deliver six prototypes under the LAND 121 phase 4 programme, which will acquire 1,300 new light protected vehicles to replace the current Land Rover fleet.

Partager cet article
Repost0
29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 17:51

thales-cytoon-squire-2010mar26.jpg

 

29 May 2012 by Leon Engelbrecht - defenceWeb

 

The South African Army will this afternoon officially receive its new tactical intelligence system acquired over the last several years under Project Cytoon.

 

The SA Army Tactical Intelligence Corps last year began operational testing and evaluation of the system that was project managed by Thales South Africa. A company spokesman last July said testing had begun in August 2010 and was by September “going fairly well.”

 

Project Cytoon will see the gain 14 Thales Squire ground surveillance radars, 65 Thales Sophie thermal imagers, processors and communications equipment as part of a battlefield surveillance and mobile intelligence processing system. “Thales has teamed up with various local and international partners whose products have also been integrated,” the company said at the Africa Aerospace & Defence exhibition in Cape Town in September. “The system has been designed to address the exclusive intelligence requirements of the SANDF, and in doing so established a unique state of the art intelligence gathering system. Project Cytoon has been completed and is ready for commissioning into the SANDF. Operational field tests are being conducted at this moment where-after the SANDF will receive the system. The system will be complemented soon with the delivery of a training system to support the specific training needs of the South African Army Intelligence Formation.”

 

The cost of the programme is not in the public domain but was at least R137 246 961.00 by July last year.

 

Battlefield surveillance radars are used to detect and classify moving ground targets, typically up to 20km to 30km. Additionally, they assist artillery and mortar units by giving feedback on shell impact. Besides battlefield use, these radars can also be deployed in peacetime to safeguard high-value area assets such as oilfields, power stations and grids, as well as other important potential targets for terrorist or criminal acts.

 

Battlefield surveillance radars also assist in counter-drug operations and monitoring illegal border crossings. As an example, the Thales Squire man-portable system, which was ordered for Cytoon, can plot a pedestrian at 10km, a vehicle at 21km, a tank at 28km, a helicopter at 21km, a boat at 12km and a ship at 48km, Thales avers. Because it uses a frequency modulated continuous wave Doppler radar, the Squire is also virtually undetectable to hostile electronic warfare experts, it adds.

 

Thermal imagers detect radiation in the infrared range of the electromagnetic spectrum. Since most objects emit such radiation, thermal imagers allow their users to "see" their surroundings with or without visible light. The warmer the object, the brighter the object appears in the imager. Humans, with an internal body temperature of 37 degrees Celsius tend to stand out against their surroundings, which are mostly cooler. This also allows thermal imagers to spot camouflaged targets. Many modern thermal imagers include an eye-safe laser rangefinder and pointer, a compass, GPS and digital camera. The Thales Sophie can spot humans at over 4km, tanks at 10km, helicopters at 12km and jet fighters at 16km, Thales says.

Partager cet article
Repost0
29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 07:34

C-130 Hercules source defenceWeb

 

28 May 2012 Thales

 

28 May 2012 – Thales has been successfully selected by the South African Department of Defence, South African Air Force and ARMSCOR (Armaments Corporation of South Africa Ltd) for a five years Through Life Support [TLS] of all Thales avionics equipment on-board several fleets of aircrafts.

 

Under the terms of the multi-year contract signed with Armscor, Thales will support a large variety of avionics equipment on board the aircrafts: TopDeck suite for the C-130BZ Tactical Transport aircrafts, avionics equipment (visualization, navigation and air data computers, …) for the Rooivalk Combat helicopters, TopFlight avionics systems for the Hawk Lead-In-Fighters and avionics suites for the Super Lynx helicopters.

 

Merry Michaux, Vice-President, Military Aerospace Customer Support and Services Managing Director at Thales said: “This program represents another major step for Thales involvement in South Africa. We are very proud to have been awarded this new contract, which demonstrates our understanding of the customer’s requirements and the development of a successful long term logistics support plan for all South African Air Force fleets. Under this extended perimeter contract, Thales will deliver a Global Logistics Support Services Solution to Armscor, encompassing, among other items, management of obsolescence, of strategic stocks of components, technical support and assistance. Such a long term and transverse approach will enable the customer to fully benefit from Thales expertise in the support domain, under a shared mastering of costs and risks.”

Partager cet article
Repost0
23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 08:50
Airspace Integration Slows Watchkeeper

Mar 22, 2012 By Robert Wall - aerospace daily and defense report

 

LONDON — Continued delays in fielding the Watchkeeper unmanned aircraft are linked to clearing the system for use in military and civil airspace, the U.K. Defense Ministry says.

 

After several delays, the military was hoping to field Watchkeeper in Afghanistan last year, but that milestone was only the latest of several missed for one of the U.K.’s flagship unmanned aircraft efforts. Now, Peter Luff, defense minister for equipment, tells Parliament that obtaining the airworthiness certification to fly in both civil and military environments “is taking longer than anticipated.”

 

Luff will not provide a new fielding timeline for the Thales-led program, which is essentially a major upgrade of the Elbit Hermes 450. “Work continues and, until this is complete, it would be speculative to provide a forecast as to when Watchkeeper will achieve release to service or its in-service date,” he says in response to a parliamentary question. Earlier this year, the Defense Ministry was still saying the system would deploy to Afghanistan in 2012.

 

Once Watchkeeper is fielded, it is supposed to allow the Defense Ministry to start reducing the number of Hermes 450 unmanned aircraft being used on a fee-for-service basis in Afghanistan.

Partager cet article
Repost0
22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 12:50
British Army set for operational trials with Watchkeeper UAS

Watchkeeper UAS Thales UK

 

Feb 2012 By Craig Hoyle – Flight Global

 

Thales UK has confirmed it has provided France's DGA procurement agency and army with technical information about the Watchkeeper tactical unmanned air system, as its British Army launch customer prepares to begin operational field trials with the type.

 

French interest in the Watchkeeper system was revealed during a bilateral summit in Paris on 16 February, with a formal evaluation to start during 2012 and conclude next year.

 

UK Prime Minister David Cameron said co-operation between the nations would offer advantages in technical, support and operational terms, and during the development of doctrine and concepts for the equipment's use.

 

"The French army has similar requirements to the British Army and is interested in replacing its SDTI [Sagem Sperwer] system with a high-performance, certified and financially attractive solution," said Thales. It cited the "considerable pedigree" of the Watchkeeper air vehicle (above), which builds on the Elbit Systems Hermes 450 design, which has now amassed more than 60,000 flight hours in support of the UK armed forces in Iraq and Afghanistan.

 

Operational field trials of the Watchkeeper system involving the Royal Artillery's 32 Regiment are "due to start at ParcAberporth shortly", Thales said, adding that more than 100 flights of the aircraft have now been undertaken in the UK. The army assessment had been due to start last October, but was delayed due to "technical issues encountered during software integration and flight trials".

 

The UTacS joint venture company formed by Thales and Elbit began delivering Watchkeeper equipment in late 2011, ahead of the type's phased introduction to use in Afghanistan.

 

"Details of when Watchkeeper will deploy to Afghanistan are operationally sensitive, but the British Army is planning a progressive roll-out in theatre during 2012," the Ministry of Defence said.

Partager cet article
Repost0
2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 08:25
Thales welcomes pragmatic Defence & Security White Paper



01 February 2012 Thales UK

In an era when Government funding is in decline, technologies are evolving at record speeds and Britain aspires to maintain its leading international role, it’s clear that the UK approach to acquisition and technology needs to be brought up to date.

We therefore welcome the clarity that the White Paper brings, and support the use of competition and ‘off the shelf’ acquisition, which is a pragmatic recognition of the approach that Thales has taken on many of its UK programmes. Critical to the delivery of this approach is the Government’s recognition of the importance of UK-based systems integration skills and key technologies that provide the battle-winning edge.

On the ground in Afghanistan, both the military and the Exchequer have benefited from Thales UK’s ability to fit ‘military off the shelf’ solutions to UK forces’ needs. Whether in Armoured Vehicles such as Mastiff or UAVs like the Hermes 450 (which has flown over 50,000 hours in support of operations in theatre) recent experience demonstrates the feasibility of combining an international supply chain with domestic integration skills to deliver battle-winning capability. What matters to the soldier on the ground is not where a piece of kit was manufactured, but whether it delivers the capability he needs.

UK Armed Forces must have unique capabilities which give them an edge in the field, on the seas, in the air and in cyberspace. The challenge going forward, however, is that the specific circumstances of each capability area vary wildly, frustrating one-size-fits-all approaches. We therefore look forward to working with Government to understand how the high level strategy laid out in this Paper will carefully be put into effect in a timely manner in each case.

The Paper also confirms the need to make special arrangements for a specific set of ‘strategic’ technologies, and the inclusion of capabilities like electronic warfare and cryptography highlights how C4ISR technologies are central to delivering ‘operational advantage’ in the 21st century.

Research and Technology underpins all of the UK’s Defence goals – responding to fast-changing threats in an agile way, improving export market share and performance, convergence with Security capabilities, and reorienting the economy towards advanced technology skills and manufacturing. Whilst the White Paper’s commitment to a consistent level of funding provides certainty, it is clear that this level will need to rise significantly above current levels if the UK is to achieve its broader goals.

Exports and strategic relationships are clearly critical in developing future capability and creating economies of scale, and Thales welcomes the commitment to Anglo-French collaboration as a key contributor in realising the UK’s ambitions at a time of constrained budgets.

Similarly, Government’s emphasis on the use of service-based solutions is an effective and pragmatic response to the decline in military headcount. This recognises the benefits generated through Contractor Support to Operations in recent years, and looks forward to the emerging Whole Force Concept where reservists and industry play greater roles supporting the military force.

Victor Chavez
Chief Executive
Thales UK

Partager cet article
Repost0
10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 18:45
Watchkeeper Misses Key Schedule Milestone

Jan 10, 2012 By Robert Wall - AviationWeek.com

LONDON - The U.K.’s flagship unmanned aircraft program, the Thales Watchkeeper, has failed to meet its target for delivering the first air vehicles to troops in Afghanistan.

Watchkeeper is among the ongoing U.K. Defense Ministry procurements with the largest schedule delays, according to the National Audit Office. It was running more than a year behind schedule and also has come under scrutiny at the ministry.

The program only barely escaped being named to the ministry’s “programs of concern” list when it was first issued last year. At the time, the government said another review was expected “around the turn of the year.”

One of the key milestones for the program last year was to begin deliveries to deployed forces in Afghanistan. However, a Defense Ministry official notes that “Watchkeeper has not yet been delivered.” A reason for the delay was not given.

The military was hoping to have sufficient numbers of Watchkeepers fielded to sustain three orbits in April, with the number of orbits to reach six in October. Fifty-four Watchkeepers are being bought under current procurement plans.

The in-service date for the program was initially planned for June 2010.

Once Watchkeeper is fielded, it is supposed to allow the ministry to start drawing down Hermes 450 unmanned aircraft being used on a fee-for-service basis in Afghanistan.

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 07:55

http://www.meretmarine.com/objets/500/39060.jpg

Pose de l'IM400 sur le patrouilleur Holland

crédits : THALES

 

06/12/2011 MER et MARINE

 

Le premier mât intégré produit par Thales a passé avec succès ses essais d'usine avant d'être intégré sur le Holland, tête de série des quatre nouveaux patrouilleurs néerlandais du type OGPV. Développé aux Pays-Bas, l'Integrated Mast IM400 permet de concentrer en un seul mât les différents systèmes électroniques mis en oeuvre par le bâtiment, facilitant l'intégration de matériels toujours plus nombreux. L'IM400 dont est doté le Holland comprend un radar de veille air à quatre faces planes SeaMaster 400 (bande S), dérivé des SMART et APAR. La veille surface est assurée par un radar fixe Seawatcher (également à quatre faces, bande X), qui pourra aussi assurer le guidage de l'hélicoptère embarqué. L'IM400 comprend, par ailleurs, un système électro-optique (IR/TV) de surveillance et d'alerte Gatekeeper. Ce système, avec une capacité de détection à 360 degrés, a été conçu pour traiter les menaces asymétriques, comme les attaques de petites embarcations rapides, de drones aériens ou de nageurs de combat. Le mât accueille enfin l'Integrated Communication Antenna System (ICAS), qui permet l'utilisation de systèmes de communication VHF/UHF et peut mettre en oeuvre une liaison de données tactique (L16), ainsi qu'un système d'identification « Friend or Foe » NR IFF.


En dehors des capacités de cette structure intégrée, on insiste aussi, chez Thales, sur les gains financiers que procure l'I-Mast. Ce dernier permet, en effet, de réduire les coûts d'intégration et de maintenance (il y a notamment une galerie technique à l'intérieur permettant aux marins, en cas d'intervention, de travailler à l'abri). Ainsi, l'électronicien livre la structure en un seul bloc à l'issue du montage et des tests des senseurs. La solution est donc beaucoup moins lourde qu'une intégration progressive des équipements électroniques sur le navire en construction. Certes, le planning initialement prévu a connu un peu de retard avec le Holland, qui a débuté ses essais en mer en mai dernier et vient tout juste de recevoir son mât intégré. Il convient néanmoins de rappeler qu'il s'agit là d'une première et que, comme pour tout « prototype », les glissements calendaires sont fréquents.


(© : THALES)


(© : THALES)

Fabriqué par l'usine Thales d'Hengelo, l'IM400 a été installé sur le Holland au chantier Damen Schelde Naval Shipbuilding de Flessingue, où a été réalisé le patrouilleur et où le mât est arrivé par barge. La structure a ensuite été transférée dans une cale où se situait le bâtiment, puis montée à bord au moyen d'un pont roulant. Le Holland va désormais mener la fin de ses essais en mer avec son mât intégré, avant d'entrer en service au sein de la marine néerlandaise. Destiné au patrouilleur Zeeland, second de la série des OGPV, le deuxième IM400 doit être installé début 2013. Deux autres mâts sont prévus pour les quatrième et cinquième patrouilleurs, un IM400 ayant été commandé à Thales pour équiper le bâtiment logistique Karel Doorman, que DSNS doit livrer en 2014.


(© : THALES)


(© : THALES)


(© : THALES)


(© : THALES)


(© : THALES)


(© : THALES)


(© : THALES)


(© : THALES)


(© : THALES)


(© : THALES)


(© : THALES)


(© : THALES)


(© : THALES)


(© : THALES)


(© : THALES)

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 12:55
DSEi 2011: Thales shows optronics products

 

September 12, 2011 Beth Stevenson,SHEPARD GROUP

 

London - Thales has demonstrated advancements in its ISR capabilities through a series of new products and platform upgrades.

 

At a pre-DSEi briefing on 13 July, Thales introduced the new Orion stabilised panoramic sight, and Video Eyesafe Laser Transceiver (VELT), as well as upgrades to its Catherine and Sophie systems.

 

The Orion is a new armoured vehicle sighting system, fitted with Thales’ Catherine MP IR camera, David Low, head of the vehicles optronics group at Thales said at the briefing.

 

In response to soldier demand for multiple functions to be delivered from one fighting vehicle, it has a gigabit ethernet data and video interface that is ‘easily upgradable and easily integrated’, and the company believes this is a market first in terms of being an all-digital sighting system.

 

‘It is an enhanced capability in terms of its panoramic capability. It is a fully stabilised sighting system, so you have got stabilised line of sight. It provides a full 360o continuous azimuth rotation capability, and is qualified for both tracked and wheeled vehicles,’ Low explained.

 

‘We have developed a number of fairly sophisticated algorithms and processing units that allow us to do automatic target tracking, automatic target detection, and wide area surveillance.’ The system was selected on 8 July as the primary sight for the Scout SV programme.

 

‘It provides what we believe to be one of the longest range surveillance and target acquisition capabilities within the vehicle market,’ Low added.

 

Fitted on the Orion is the new VELT eyesafe laser rangefinder (LRF), which comes in two variants, direct (VELT-D) and indirect (VELT-I).

 

‘We’ve introduced two variants, one for the other sights, the direct view, which has a direct view optical channel, and also a second colour TV,’ Richard French, head of the sensors product group at Thales, explained.

 

‘We have two cameras, both wide and narrow, for wide area surveillance and high performance identification.’

 

Features that distinguish it include: the expansion port for adding other capabilities; the reticle and symbology that is now software generated; the ‘industry leading’ athermal boresight stability; and the high-resolution digital colour video.

 

French said the system has received ‘significant interest from the US marketplace’.

 

The Catherine mega pixel (MP) medium wave (MW) IR camera is a ‘fully configurable’ medium wave and lighter addition to the Catherine MP family.

 

The original Catherine MP long wave camera was launched at DSEi in 2005, and ‘since then we’ve taken the fields of view of that camera from 5o down to 3.5 o in the long wave, and have two long wave cameras on the marketplace’, French commented.

 

‘We’ve introduced three fields of view to give 10o for wide area surveillance, dropping down to 2.3 degrees, to give us class-leading identification.

 

‘This medium wave megapixel camera adds to the already established 5o and 15o and 3.5o and 10o degree variants that we have on the marketplace.’

 

The camera has an extended range, is carried under armour, and has periscopic sight applications.

 

The Sophie UF2 is a long wave, dismounted soldier, handheld, thermal imaging target locator based on the Sophie UF released some three years ago, with Thales having sold some 10,000 of this type of system worldwide.

 

The ‘highly successful’ Sophie UF uncooled target locator has been bought by the British Army and is ‘highly successful’, French said, although soldiers still come back to the issue of how to make it lighter and smaller.

 

‘The message that comes back from the user every time we launch a target locator is “when can I have a smaller and lighter one?”’ French explained.

 

The new platform has the same functionality as the original system, but has dropped from 3.4kg to 2.4kg through better integration.

 

It is used for accurate infantry indirect fire control, ISR, enhanced force protection, and day/night operation.

 

All the Thales systems are at production standard and are available to order.

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 11:55
Watchkeeper flies to new endurance record

Photo Thales UK

 

09/09/11 By Craig Hoyle SOURCE:Flight International

 

Operational trials with the British Army's Watchkeeper unmanned air system (UAS) remain on track to start next month, after the WK450 air vehicle has set a new endurance record in testing.

 

Maj Matt Moore, SO2 UAS for headquarters, Royal Artillery, said a WK450 completed an almost 14h flight in early September from West Wales airport.

 

With current approvals restricting test flights to daylight hours only, the aircraft landed with around 4h of fuel remaining, he said.

 

During the record-breaking UK flight, the aircraft's dual mission payload of an Elop Compass IV electro-optical/infrared camera and Thales I-Master/Viper synthetic aperture radar/ground moving target indication sensor were employed, along with its data link.

 

 The WK450's dual mission payloads, data link and software were tested during the record-breaking sortie

 

The UAS was also taken to its 16,000ft (4,880m) service ceiling and 115km (62nm) away from the airport, Moore told the UK Air Warfare Centre's remotely piloted air systems symposium in Shrivenham, Wiltshire, on 8 September. The aircraft also flew using its operational-standard software, prime contractor Thales UK said.

 

Operational trials with the Watchkeeper will be conducted in October and November, with the first training flights over Salisbury Plain to be made from the Ministry of Defence/Qinetiq Boscombe Down site in Wiltshire in December.

 

Watchkeeper vehicles and equipment will be deployed to Afghanistan from late this year, to deliver one daily "task line" from the first quarter of 2012. A full service using six task lines should be in place within 12 months, Moore said.

 

In addition to continuing flight testing, other Watchkeeper activities currently include preparing modifications - such as the addition of covert lighting - for deployment in Afghanistan, Moore said.

 

Development testing with the WK450 has now passed 230 flights and 320h in the UK and Israel.

 

Thales UK/Elbit Systems joint venture Utacs is responsible for delivering the Watchkeeper system, which will replace an interim service in Afghanistan currently using leased Elbit Hermes 450s.

 

The service has delivered 50,000h of intelligence, surveillance, target acquisition and reconnaissance services for the British Army since April 2007.

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 17:55

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b9/Flag_of_Australia.svg/800px-Flag_of_Australia.svg.png

 

CANBERRA, Australia, Sept. 1 (UPI)

 

Australia's Defense Department hit back at criticism over its MU90 lightweight torpedo purchase from the weapon's French and Italian manufacturers.

 

A written statement by the Defense Ministry said all essential documentation from the manufacturers is in English and not, as reported by Australian media, in French or Italian only.

 

An article in some Fairfax Media newspapers and "more widely reported in the electronic media" contains "information that is wrong and misleading," the ministry said.

 

The Age newspaper in Melbourne, under the headline "Navy at sea over French manual," savaged the government for going out to tender for a translation of the manufacturers' documents despite having spent several hundred million dollars on the much-delayed project.

 

The Age said the deal has dragged on 13 years, will cost $655 million and has been condemned by the government auditor.

 

The article said the Defense Department will pay $110,100 for the translation service and cover the cost of flights and accommodation the tender winner.

 

"Buy flat-pack furniture from a well-known Scandinavian chain store and you can be sure the instructions will be in English," the article said. "But spend hundreds of millions on European-built torpedoes for your navy and apparently that is not the case."

 

 

However, the Defense Department said "as a condition of contract, all key project documentation including technical instructions from the supplier has been delivered in English."

 

What is in need of translation is "additional test data from these countries as a way to reduce costs and minimize the number of formal ship trials for the Australian MU90 program" before the weapon is commissioned, the department said.

 

The statement noted that Australia is getting test-firing data ordinarily not included in such contracts but will save Australian taxpayers a lot of money.

 

"To date the French and Italian navy testing programs have involved the firing of over 200 MU90 torpedoes. It is the reports and data from these tests that is in French and Italian and needs to be translated into English," the Defense Department said in its statement.

 

Apart from Australia, the MU90 anti-submarine torpedo is used by the navies of Germany, France, Italy, Denmark and Poland. It is designed to outperform the U.S.-built Mark 46, torpedo designed by Alliant Techsytems.

 

The MU90 manufacturer, EuroTorp, is a consortium formed in 1993 by French and Italian defense companies specifically to design and build a new generation lightweight torpedoes.

 

EuroTorp companies are Whitehead Alenia Sistemi Subacquei, which has a 50 percent stake, DCN International with a 26 percent stake and Thales Underwater Systems, owning 24 percent.

 

The Defense Department statement also noted that the MU90 contract is an Acquisition Project of Concern. Being on the Project of Concern list -- set up in 2008 -- means the government is aware of escalating costs and lengthening delivery dates and is working with contractors to get the contract back on track.

 

In May, a report by the Auditor General blasted Defense for badly managing the torpedo purchase which, even though signed in 1998, has no firm delivery date.

 

'Planning and management was inadequate,'' the Auditor General said.

 

There had been ''an underestimation of … risk'' even though almost $400 million has been spent.

 

The project ''will not deliver the capability originally sought by the Australian Defense Force (military), with uncertainty surrounding what will be delivered."

 

The audit report said the government knew so little about the torpedo when they bought it, they ''believed the MU90 to be an off-the-shelf acquisition … already in service with the other navies. This was not the case.''

Partager cet article
Repost0
17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 12:55
Le programme PAAMS (principal anti-air missile system)


17/06/2011 DGA

 

Le système PAAMS constitue l’armement principal des frégates anti-aériennes Horizon (réalisées en coopération franco-italienne), et des Destroyers T45 britanniques en assurant des missions simultanées d’autoprotection du bâtiment porteur, de défense locale d’un groupe de bâtiments et de défense de zone à moyenne portée (30 à 100 km).

D’un point de vue technique, le système PAAMS partage de nombreux éléments avec les systèmes de la famille FSAF (famille de missiles sol-air futurs) et en particulier le missile Aster.

Ce système se compose :

- des radars multifonctions intégrés dans une conduite de tir : Empar pour la France et l’Italie, Sampson pour l’Angleterre ;

- du radar de surveillance à longue portée S1850M (ou LRR pour Long Range Radar) ;

- des missiles Aster 15 et Aster 30, capables d’intercepter des attaques saturantes d’avions et de missiles supersoniques manœuvrant ;

-      d’un système de lancement vertical (SLV) ;

-      d’un système de commandement et de contrôle (C2) permettant de suivre la situation tactique, d’évaluer la menace et de gérer la conduite des tirs de missile, intégré au système de combat des bâtiments, ou (en secours) en autonome.

 

Caractéristiques techniques des composantes du système

Munitions Aster

Le missile Aster est conçu pour l’interception aérienne d’avion ou de missile. C’est un missile à deux étages lancé verticalement et disposant d’un système original pif-paf qui associe le pilotage aérodynamique classique au pilotage en force par action de jet de gaz au centre de gravité du missile. Le missile Aster 15 et le missile Aster 30 utilise le même missile terminal mais ont un étage d’accélération (booster) différent

 

  Aster 15 Aster 30
Longueur 4,2 m 4,8 m
Diamètre 180 mm
Masse 300 kg 445 kg
Propulsion Combustible solide / deux étages
Vitesse Fortement supersonique
Portée d’interception > 45* km > 80* km
Mode de guidage

-      pendant toute la durée du vol utilise un guidage inertiel avec recalage intermédiaire de la cible par liaison avec le radar au sol ;

-      en trajectoire finale : autodirecteur électromagnétique actif.

Mode de pilotage pif-paf : pilotage d’interception en force - pilotage aérodynamique fort
Protection sur 360°
Divers

-      tiré à partir d’un tube conteneur qui sert aussi au transport et au stockage ;

-      durci aux contre-mesures électromagnétiques.

* : portée maximale dépendant du type de cible

 

Module de lancement vertical (MLV) Sylver A50 du système de lancement vertical (SLV)

  A50
Configuration 6 modules (capacité de 8 modules/frégate)
Capacité par module 8 Aster (15 et/ou 30)
Masse 8 tonnes
Hauteur 6 mètres
Surface au sol 2,6 x 2,3 m

Le MLV est dérivé du modèle A43 installé à bord du Porte-avions Charles de Gaulle. L’électronique de contrôle du MLV est réalisée à partir de baies navales de gestion des munitions : NGGM.Le système SLV est composé de 6 modules pouvant chacun mettre en œuvre 8 missiles (Aster 15 et/ou Aster 30).

Conduite de tir

La conduite de tir est assurée par des radars 3D longue portée multi-fonctions de type Empar (bande C) ou Sampson (bi-bande E/F). Ces radars ont une rotation d’antenne de 60 tours/minute et offrent des fonctions de : surveillance, météo, discrimination des cibles, acquisition multi-cibles, poursuites combinées multi-cibles...

Radars Multifonctions Empar et Sampson :

Le radar Empar (European Multifunction Phased Array Radar) est un radar bande C, équipant les frégates Horizon. Le radar Sampson est un radar bi-bandes (E/F), équipant les destroyers Type 45. Leur rôle est d’assurer le guidage des missiles Aster et permet entre autre de suivre et d’engager simultanément de nombreuses cibles.

Radar de surveillance S1850M - LRR

Le radar S1850M, plus connu sous le nom « LRR » (Long Range Radar), est un radar de veille longue distance bande D, dérivé du Smart-L de Thales NL, destiné à la détection aérienne et de surface.

 

Organisation étatique et industrielle

Le programme PAAMS est développé par les acteurs majeurs de l’industrie missilière européenne (MBDA, TAD, Selex, BAé) regroupés au sein du GIE Europaams.

Les principaux industriels sont :

- Selex : radar Empar ;

- MBDA Italia : calculateurs Mara VME et console opérateur Magics II ;

- BAé : radar S1850 M ;

- InsyTe : radar Sampson ;

- DCNS : module de lancement vertical Sylver ;

- MBDA-F : munitions Aster ;

- Thales : système de conduite et de contrôle des conduites de tir (partie commune aux versions franco-italienne (PAAMS(E) et britannique (PAAMS(S) : C2 core).

L’organisation étatique du programme se compose d’un bureau trinational (PPO : PAAMS Programme Office) et d’un comité directeur (PSC : PAAMS Steering Committee).

 

Avancement du programme

Le programme a été lancé en juin 1999, la qualification du système devrait être prononcée fin 2011.

La production est pratiquement terminée, les deux frégates françaises et les deux frégates italiennes ainsi que cinq des six  Destroyers T45 britanniques sont actuellement équipés du PAAMS (les 2 premiers Destroyers T45 ont été validés et des tests sont en cours pour les 3 autres).

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories