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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 11:50
Asylum flows to the EU: blip or norm? (Jul 2015) - EUISS

 

The numbers of irregular arrivals at the EU’s outer border and mass asylum claims are growing. In May 2015, the EU-28, Switzerland and Norway received the highest number of asylum applications on record: 74,000 in a single month.

This headline figure may yet prove to be somewhat inflated: Afghans and Kosovans in particular tend to claim asylum on arrival at the EU’s border, only to then abscond and claim again at their target destination. Nevertheless, the pressures – particularly on the EU’s southern and south-eastern border-states – are real.

 

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 16:40
Ukraine’s other war

 

Ukraine is fighting two wars simultaneously. The most obvious is the hybrid conflict in the east, fuelled and sustained by Russia. But while the ‘hot phase’ in this arena is over, at least for now, Ukraine is also engaged in a war against itself.

It is locked in a struggle against its own dysfunctionality and endemic levels of corruption which will affect millions, from low-level policemen and fire inspectors to oligarchs and leading politicians. And while Ukraine can cope with the existence of an almost frozen conflict in the Donbas, there is no possibility of accepting the status quo with regard to the latter war.

 

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 11:20
Les grands enjeux des débats sur le budget de défense américain 2016 - DGRIS


14/09/2015 DGRIS

 

La puissance militaire des États-Unis, premier budget de défense au monde, et leur capacité d’action globale les placent, de fait,  au premier rang de nos partenaires stratégiques. Quel que soit le cadre (bilatéral, multilatéral OTAN ou au sein de coalitions ad hoc), la France et les États-Unis agissent ensemble sur les principaux théâtres d’opération (Sahel et Moyen-Orient notamment). Cette coopération tend à se renforcer dans de nombreux autres domaines, dans lesquels la France constitue aujourd’hui l’un des partenaires les plus capables, susceptibles de "partager le fardeau".

Au regard de l’influence des choix stratégiques américains, la connaissance du fonctionnement de l’administration et de ses relations parfois complexes avec les autres acteurs institutionnels, notamment le Congrès, est essentielle. Dans ce contexte, l’Observatoire sur la politique de défense des États-Unis a pour objectif d’améliorer la connaissance des acteurs, structures et processus décisionnels américains. Il doit ainsi contribuer à l’analyse de l’évolution de la politique américaine de défense et ses implications éventuelles sur la politique et la stratégie françaises de défense et de sécurité.

 

Les grands enjeux des débats sur le budget de défense 2016 - Rapport n°2, août 2015

 

La posture de défense des États-Unis en 2015 - Rapport n°1, juin 2015

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 15:55
La France face aux défis du XXIe Siècle - Les Lundis de l'IHEDN

 

source IHEDN

 

conférence-débat La France face aux défis du XXIe siècle de Monsieur Bernard-Henri LÉVY,

 

12 octobre 2015 à 18 h 30 - Ecole militaire

 

pour s'inscrire

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 18:50
Calendrier des Think Tanks à Bruxelles (màj 14 Sept.)- RPFranceUE

 

source rpfrance.eu
 

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

 

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 14 septembre 2015. (961ko)

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 16:55
The Future of Warfare: Afghanistan and Beyond


07/09/2015 IRSEM

 

L’IRSEM a le plaisir de vous convier à sa rentrée académique 2015.

La demi-journée sera ouverte par une conférence prononcée par Theo Farrell, Professor of War in the Modern World au King's College de Londres, sur : The Future of Warfare: Afghanistan and Beyond

 

Cette conférence en anglais se déroulera
le lundi 28 septembre 2015 à 13 h à l’École militaire,
Amphithéâtre Lacoste,
5 place Joffre, Paris 75007.

 

Elle sera suivie d’un forum de la relève stratégique qui se déroulera en deux parties :

  • deux tables rondes seront consacrées aux perspectives professionnelles des docteurs en sciences humaines et sociales traitant des questions de défense.(Amphi Lacoste)

  • un « salon » qui permettra aux doctorants actuellement soutenus par le ministère de la défense de présenter leurs thématiques et travaux de thèses.(Pavillon Joffre)

A partir de 17H00, un cocktail réunissant tous les participants sera servi et clôturera la demi-journée.

 

Inscription obligatoire

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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 11:50
Ship to Shore Logistics – Think Defence

 

August 29, 2015 by Think Defence

 

What started out as a post about Mexeflote’s in 2011 has turned into a 95,000 word Think Defence project on the subject of Ship to Shore Logistics.

 

This is the reason the post rate has dropped recently, sorry about that, but it is now complete.

The Ship to Shore Logistics Project picks up from the multi post series of the same name but this is a refresh and significant expansion, table of contents below.

 

Table of Contents

 

Introduction

 

Case Studies

The Normandy Landings

The San Carlos Landings

Umm Qasr

Haiti

 

Current Capabilities

UK amphibious Doctrine

Survey

Mine Countermeasures

Explosive Ordnance Disposal (EOD)

Amphibious Assault and Logistics

US Amphibious Logistics

Making a Case for Change

 

Increment 1

Requirements

Survey and Initial Operations

Repairing and Augmenting the Port

A Summary and Final Thoughts on Increment 1

 

Increment 2

Requirements

Existing Solutions and Studies

Pierhead

Pier

Shore Connector

Wave Attenuation

Closing Comments

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 14:55
"Questions Stratégiques" - un MOOC sur les grands enjeux de notre époque

 

26.08.2015 source CSFRS

 

Début des cours le 14 septembre 2015

 

Le Conseil Supérieur de  la Formation et de la Recherche Stratégique vous informe de l'ouverture des inscriptions au premier MOOC (Massive Open Online Courses) ou CLOM (Cours en Ligne Ouvert et Massif) portant sur les questions stratégiques. Les cours seront diffusés en partenariat avec le CNAM sur sur la plateforme FUN à compter du 14 septembre prochain et pour une durée de 7 semaines.

 

Ils réunissent une quarantaine de professeurs issus de nombreux horizons de la communauté stratégique. Ils ont pour objectif de sensibiliser les apprenants aux questions stratégiques et de mettre en évidence les facteurs déterminants de l’analyse de situation et de la prise de décision stratégiques. Ces cours sont gratuits, ouverts à tout public et sans prérequis.

 

Vous trouverez ci-dessous le lien permettant d'accéder à une présentation plus détaillée avec notamment les noms des différents intervenants, le programme proposé ainsi qu'un film de présentation.

 

Pour toute autre précision complémentaire

 

Inscrivez-vous !

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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 07:55
Pour les questions stratégiques… Suivez le MOOC !


17/07/2015 SGA/COM

 

L’Observatoire économique de la Défense (OED), au sein de la DAF, intervient dans une 
formation en ligne sur les Questions Stratégiques proposée par le Conseil supérieur de la 
formation et de la recherche stratégique (CSFRS)

 

Dans une volonté constante d’innovation, le secrétariat général à l’administration (SGA) entre de plain-pied dans le monde de la communication 2.0, en prenant part pour la première fois à un MOOC.

Plutôt qu’en temps réel dans une salle, les questions stratégiques seront traitées en ligne dans un MOOC (Massive online open courses) gratuit et accessible à tous. Les vidéos seront disponibles dès le 14 septembre 2015 sur la plateforme FUN (France université numérique).

Parmi les quarante chercheurs, enseignants et personnalités intervenantes – dont entre autres le général (2S) Abrial (ancien CEMAA), Bernard Kouchner (ancien ministre des affaires étrangères) & Eric Danon (ancien ambassadeur) - Jean-Michel Oudot (SGA/DAF) proposera un cours sur l’économie de la défense où il comparera les efforts de défense en France et au Royaume-Uni à travers les arbitrages entre les considérations politiques et économiques.

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 07:55
La Lettre de l'IRSEM


22/07/2015 IRSEM

 

La Lettre de l'IRSEM est une lettre d'information. Chaque mois, chercheurs résidents et invités y présentent un dossier stratégique, des chroniques et points d'actualité.
Vous trouverez dans cette rubrique les liens vers les numéros de chaque collection annuelle.

La Lettre de l'IRSEM n°4 - 2015

Dossier stratégique :
"La conflictualité et la stabilité internationale face aux facteurs économiques" par Océane ZUBELDIA

 

La lettre de l'IRSEM n°3 - 2015
Dossier stratégique : "La Russie et l’Ukraine, un an après l’annexion de la Crimée" dirigé par Céline MARANGÉ

La lettre de l'IRSEM n°2 - 2015
Dossier stratégique : "La diplomatie proactive des pays du Conseil de Coopéra-tion du Golfe au Moyen-Orient" sous la direction de Fatiha DAZI-HÉNI

La lettre de l'IRSEM n°1 - 2015
Dossier stratégique : "Risques et défis internationaux"

 

 

Afin de recevoir par mail notre newsletter mensuelle, la Lettre de l'IRSEM, merci de préciser vos noms, prénoms, grade, fonction, organisme, et adresse mail, à partir du lien ci-dessous :

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 12:50
photo European Parliament

photo European Parliament


08.06.2015 Fondation Robert Schuman

Responsabilité traditionnellement exclusive des Etats, la Défense de la plupart des pays européens est organisée depuis la Seconde Guerre mondiale au sein d'alliances multinationales : de l'OTAN pour la défense collective de leurs intérêts vitaux (territoires et populations) avec le renfort des Etats-Unis et du Canada et de l'Union européenne où ils développent des intérêts communs depuis 60 ans. Mais s'ils ont pu utiliser jusqu'ici ces organisations comme multiplicateurs de puissance, tout en conservant à leur niveau le développement et l'usage des moyens et capacités opérationnelles, le nouveau contexte sécuritaire remet en cause cette situation confortable selon une étude publiée en partenariat avec Eurodéfense-France.

 

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 16:55
Un MOOC à la rentrée sur les questions stratégiques

 

23.06.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Defense Globale


La mode est au MOOC (Massive Open Online Course), une nouvelle façon moderne et puissante de diffuser la connaissance.

Le Conservatoire national des arts et méters (CNAM) en partenariat avec le Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique (CSFRS) présidé par le criminologue Alain Bauer, vont présenter du 14 septembre au 1er novembre 2015 un MOOC, intitulé Questions stratégiques, sur la plate-forme France-Université numérique (FUN). A découvrir.

 

 

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:55
Hackers des mers - De la piraterie au piratage

 

30 Juin 2015 ASP A. Babin, ASP (R) A. Valli - Centre d’études stratégiques de la Marine

 

Mer de Chine : une frégate britannique voit fondre sur elle des chasseurs de l’armée populaire de Libération. Certain d’être en haute mer, son équipage ignorait que son GPS avait été la proie d’un piratage électronique destiné à créer un incident international. La position était faussée, le bâtiment naviguait dans les eaux sous souveraineté chinoise.

 

L’activité maritime face à la criminalité informatique

 

L’ouverture de Demain ne meurt jamais, film de la saga James Bond, semblait tenir de la fantaisie il y a encore une dizaine d’années. Mais plusieurs faits divers récents sont venus démontrer que la fiction était de plus en plus proche de la réalité. L’attaque ou la manipulation de données informatiques concernant les navires et leur cargaison est désormais possible, du fait de leur dépendance croissante à l’électronique de bord connectée en réseaux.

 

Cette intégration des systèmes informatiques et électroniques dans la gestion et l’automatisation des opérations liées aux activités maritimes est appelée « marétique »[1]. Essentielle pour le développement des interfaces portuaires, cette informatisation a permis, pour la seule gestion des porte-conteneurs, un gain de productivité de 7 à 14% au cours des dix dernières années. La mise en réseau des navires, des armateurs et des ports permet une fluidité et une gestion de l’information décisive pour l’efficacité des acteurs du monde maritime. Toutefois, ce progrès technologique ne s’est pas toujours accompagné de l’introduction de mesures de sécurité adéquates. Certains logiciels ne disposent ainsi que d’anti-virus basiques, similaires à ceux vendus aux particuliers, signe que beaucoup d’opérateurs ne sont pas formés à la gestion d’une attaque informatique, voire à sa simple détection. La confiance trop grande accordée à certains matériels comportant une dimension  informatique, comme le GPS, peut aussi, à terme, générer une dégradation des capacités de réaction du personnel en cas de panne provoquée ou de piratage.

 

Cette vulnérabilité s’accompagne de la multiplication d’acteurs malveillants qui voient dans le secteur maritime une cible d’importance du fait de sa place capitale dans les échanges internationaux. Le port d’Anvers, l’un des premiers au monde, a été victime de 2011 à 2013 d’un piratage de son logiciel de gestion des stocks[2]. Des hackers s’étaient introduits dans les registres informatiques à l’aide de simples mails piégés destinés aux employés du port. Une fois effacés des registres, les conteneurs, chargés de drogue en provenance d’Amérique du Sud, étaient récupérés sans contrainte par les narcotrafiquants. L’alerte est donnée en 2011 par les sociétés de transports maritimes qui s’inquiètent de la disparition de certaines cargaisons. Mais il faudra encore deux ans pour trouver la parade à cette cyber-attaque.

 

Les craintes des experts du secteur ne se limitent cependant pas à la criminalité ; si les infrastructures portuaires ou les navires peuvent constituer des cibles, ils peuvent tout autant se muer en arme. En témoigne ce cargo Iranien, le Ramtin, qui en octobre 2013[3] a réussi à temporairement falsifier son identification électronique pour mieux contourner l’embargo sur le pétrole iranien. D’après Patrick Hebrard, expert en cyberdéfense chez DCNS,  rien n’exclut que de telles méthodes ne soient utilisées un jour par des organisations terroristes, afin, par exemple, de détourner ou de prendre en otage le personnel d’un navire[4].

 

Le monde militaire, partenaire indispensable de la cyber-sécurité

 

De plus en plus d’acteurs du monde maritime comprennent désormais l’enjeu de la sécurisation des systèmes informatiques. La multiplication ces dernières années de rapports publics ou émanant de compagnies d’assurances sur le sujet témoigne d’une prise de conscience sur le nécessaire renforcement de la cyber-sécurité dans son ensemble, et non plus de manière cloisonnée et désordonnée. L’agence européenne pour la sécurité des réseaux et de l’information (ENISA) a ainsi pointé du doigt en 2011 le manque de procédures de sécurité commune entres pays européens, mais également au sein d’infrastructures locales, notamment dans les ports de commerce.

 

Le secteur militaire se penche donc tout logiquement sur le sujet. Fortement informatisées depuis la seconde guerre mondiale – à la fois pour la « liaison des armes » sur un bâtiment, pour le fonctionnement d’une force navale et pour les liens avec le commandement à terre –, les marines de guerre ont toujours été à la pointe en matière de sécurité sur leur réseau électronique. Signes de l’importance que la Marine nationale attache à cette nouvelle forme de guerre : la création l’année dernière d’une chaire de cyber-sécurité à l’Ecole navale de Brest et la désignation d’un officier général pour la cyber-sécurité.

 

Mais les armées ne sont pas seules dans cette lutte. Les agences gouvernementales, telles que l’ANSSI[5], cherchent désormais elles aussi à s’assurer du niveau de protection des acteurs privés du monde maritime et à développer les synergies entre acteurs civils et militaires. Le classement d’industries ou de sites maritimes sensibles en tant qu’« opérateurs d’importance vitale » (désignation regroupant des infrastructures essentielles à la sécurité de la France) pourrait conduire à renforcer les partenariats privés/publics en matière de cyberdéfense.

 

Premier exemple d’une telle collaboration, l’exercice DEFNET 2015 dirigé en mars dernier par le vice-amiral Arnaud Coustillière, officier général responsable de la cyberdéfense. Si cet exercice a essentiellement concerné des ressources militaires, notamment deux BPC de la Marine nationale, il a permis d’entraîner l’ensemble des acteurs de la cyberdéfense (ANSII, EMA et spécialistes interarmées) aux intrusions informatiques, mais également à la protection de sites stratégiques civils sensibles. Un premier pas dans l’intégration du secteur maritime, dans son ensemble, à une politique de cyberdéfense cohérente et réactive.

 

 

[1] Cf « Le livre Bleu de la Marétique » paru en 2012

 

[2] La libre Belgique : Comment Anvers a été piraté et s’en est sorti. Octobre 2013. http://www.lalibre.be/economie/actualite/comment-anvers-a-ete-pirate-et-...

 

[3] Gcaptain : Iranian Tanker Hacks AIS to Disguise Itself Off Singapore. Octobre 2013. http://gcaptain.com/iranian-tanker-hacks-disguise/

 

[4] France Inter, secret d’info : Les cyber-pirates passent à l'attaque. 12 Décembre  2014. http://www.franceinter.fr/emission-secrets-d-info-les-cyber-pirates-pass...

 

[5] Agence Nationale pour la Sécurité des Systèmes d’Informations

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 12:55
Rapport d’alerte - La France peut-elle vaincre Daech sur le terrain de la guerre de l’information?

 

20 mai 2015 par EGE

 

L'Ecole de Guerre Economique publie le Rapport d'alerte "La France peut-elle vaincre Daech sur le terrain de la guerre de l’information?" sous la direction de Christian Harbulot.

 

Le 8 avril 2015, la chaîne française TV5 Monde était victime d’une cyberattaque inédite. Les pirates informatiques se revendiquant du « Cybercaliphate », associé au groupe djihadiste « Daech », ont pénétré les réseaux informatiques de ce média français prenant le contrôle de ses moyens de diffusion télévisuels et sur Internet. Depuis, cet électrochoc a engendré une prise de conscience majeure sur la guerre de l’information qui fait rage contre le groupe terroriste.

Aujourd’hui, ce rapport dresse pour la première fois un constat accablant sur les enjeux colossaux liés à la guerre de l’information contre Daech. Quels sont les moyens déployés par les pirates informatiques sur Internet ? Que revendiquent-ils ? Comment la France peut-elle vaincre Daech sur le terrain de la guerre de l’information ?

Préfacé par Alain Juillet, président du Club des Directeurs de Sécurité des Entreprises (CDSE) et ancien Haut Responsable à l'Intelligence Economique, ce rapport d’alerte constitue une réflexion stratégique essentielle pour mieux comprendre les enjeux liés à la fois à la guerre de l’information et au développement du terrorisme.

 

TÉLÉCHARGER LE RAPPORT

Le communiqué de presse

Le Kit Média

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 09:50
OTAN et PSDC : vers un rapprochement des processus capacitaires


17/06/2015  par Notes de Recherche Stratégique

 

Numéro 20 - 2015 (pdf - 661 ko)
OTAN et PSDC : vers un rapprochement des processus capacitaires
Auteur : Général de division (2S) Maurice de LANGLOIS
Tout État ou organisation s’interroge sur la manière de préparer l’avenir et de faire face aux futurs risques et menaces qu’il aura à affronter. Ainsi l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et l’Union européenne, à travers la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC), se sont attachées à développer une démarche visant à se doter des moyens capacitaires capables de répondre aux nouveaux enjeux.

 

Numéro 19 - 2015 (pdf - 661 ko)
Le rapprochement de la Russie avec la Chine : le triomphe de la stratégie sur la tactique ?
Auteur : Céline MARANGÉ
Au lendemain de l'annexion de la Crimée, nombreux étaient les responsables politiques russes à plaider en faveur d'une "réorientation stratégique" des intérêts de la Russie en Asie...

 

Numéro 18 - 2015 (pdf - 661 ko)
La menace stratégique des États faibles : quand les faits relativisent la théorie
Auteur : Sonia LE GOURIELLEC
Les recherches qui se concentrent sur l’échec de l’État à remplir ses fonctions régaliennes rencontrent un franc succès depuis la fin de la guerre froide et après le 11 septembre 2001. L’une des principales hypothèses est que les États dits faibles ou pire faillis seraient générateurs de conflits : « Most of the security problems of Africa largely hang on the failure of the postcolonial state ».

 

Numéro 17 - 2015 (pdf - 1,9 Mo)
Politiques contre les violences sexuelles dans les armées : le cas des États-Unis
Auteur : LCL Arnaud PLANIOL
Représentant un enjeu pour de nombreuses démocraties occidentales, les questions de harcèlement et violences à caractère sexuel sont prises très au sérieux par le Department of Defense (DoD), qui lutte déjà depuis plusieurs années contre ces comportements déviants, suite notamment à plusieurs affaires emblématiques qui avaient secoué les académies militaires américaines au début des années 2000.

 

Numéro 16 - 2015 (pdf - 1,6 Mo)
La présence de l’histoire dans les relations stratégiques : influence inconsciente ou ressource rhétorique ?
Auteur : Eric SANGAR
La crise en Ukraine semble témoigner d’une réapparition de l’histoire sous plusieurs formes. En effet, dans les tentatives de compréhension des origines de la crise, de nombreux analystes occidentaux se focalisent sur le rôle de l’histoire en parlant d’un « retour » aux conceptions politiques d’expansion territoriale du 19e siècle. Des analogies sont notamment tracées avec les accords de Munich de 1938, ou bien en interprétant la politique russe comme une stratégie de « réparation » de l’humiliation causée par la chute de l’Union soviétique.

 

Numéro 15 - 2015 (pdf - 1,3 Mo)
Oman : future pièce maîtresse de la stratégie américaine dans le Golfe et l’océan Indien
Auteur : Pierre RAZOUX
Si à court terme, l’avenir du sultanat d’Oman est empreint d’incertitudes liées à la crise de succession qu’engendrerait la disparition du sultan Qaboos (malade et sans héritier), la valeur géostratégique d’Oman est indubitablement en forte hausse à moyen et long termes, justifiant une plus grande attention des milieux de la recherche stratégique.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:55
L’impact géopolitique pour le Moyen-Orient d’un éventuel accord formel entre l’Iran et la communauté internationale


16/06/2015 IRSEM

 

L’IRSEM organise le 1er juillet 2015 une conférence-débat autour de Pierre PAHLAVI, professeur agrégé au Collège des Forces Canadiennes de Toronto et directeur du Centre des études sur la sécurité nationale (CESN), sur le thème « L’impact géopolitique pour le Moyen-Orient d’un éventuel accord formel entre l’Iran et la communauté internationale ».

 

Le débat sera animé par Pierre RAZOUX, Directeur de recherche à l’IRSEM.

Le professeur Pierre PAHLAVI en profitera pour présenter son dernier ouvrage intitulé « Le marécage des ayatollahs – Une histoire de la Révolution iranienne » (Perrin, 2015).

 

Cette conférence se déroulera dans l’amphi Louis de l’École militaire, de 16h00 à 18h00.

Inscription obligatoire * : inscription.irsem@defense.gouv.fr

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 07:55
Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ? - IRSEM


11/06/2015 par IRSEM

 

Sous format « livre électronique », l’IRSEM publie dans cette collection ses recherches

stratégiques principales

 

Etude de l'IRSEM n°38 - 2015

Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?

sous la direction d’Aude-Emmanuelle FLEURANT

 

Etude de l'IRSEM n°37 - 2015

Les sanctions contre la Russie ont-elles un effet dissuasif ?

par Céline MARANGÉ

 

Etudes de l'IRSEM 2014

 

Etude de l'IRSEM n°36 - 2014

La stratégie américaine en Afrique

Sous la direction de Maya KANDEL

Synthèse
Abstract (En)

 

Etude de l'IRSEM n°35 - 2014

Approche globale et union européenne :
Le cas de la corne de l'Afrique

Sous la direction du Général de division (2S) Maurice de LANGLOIS

Synthèse
Abstract (En)

 

Etude de l'IRSEM n°34 - 2014

Opinion publique et armées à l’épreuve de la guerre en Afghanistan

Barbara JANKOWSKI

Synthèse
Abstract (En)

 

Etude de l'IRSEM n°33 - 2014

La puissance russe au Moyen-Orient :
Retour ou déclin inéluctable ?
Clément THERME

Synthèse
Abstract (En)

 

Etude de l'IRSEM n°32 - 2014

Les stratégies du smart power américain :
Redéfinir le leadership dans un monde post-américain

Sous la direction de
Maya KANDEL et Maud QUESSARD-SALVAING

Synthèse (Fr)
Abstract (En)

 

Etude de l'IRSEM n°31 - 2014

L'action extérieure de l'Europe à l'épreuve de l'Egypte et de la Corne de l'Afrique

Dr. Chantal LAVALLEE

 

Étude de l'IRSEM n°30-2014
Accès aux espaces communs et grandes stratégies :
vers un nouveau jeu mondial

 

Etudes IRSEM n°30-2014 (En)
Access to the global commons and grand strategies :
a shift in global interplay

 Frédéric RAMEL

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 07:40
La Russie et l’Ukraine, un an après l’annexion de la Crimée - La lettre de l'IRSEM n°3 - 2015


10/06/2015  par IRSEM

 

La Lettre de l'IRSEM est notre lettre d'information. Chaque mois, chercheurs résidents et invités y présentent un dossier stratégique, des chroniques et points d'actualité.
 

La lettre de l'IRSEM n°3 - 2015

 

Dossier stratégique : La Russie et l’Ukraine, un an après l’annexion de la Crimée

 

La lettre de l'IRSEM n°2 - 2015
Dossier stratégique : La diplomatie proactive des pays du Conseil de Coopéra-tion du Golfe au Moyen-Orient

La lettre de l'IRSEM n°1 - 2015
Dossier stratégique : Risques et défis internationaux

2014 - La lettre de l'IRSEM

La lettre de l'IRSEM n°8 - 2014
Dossier stratégique : Sécurité globale et surprises stratégiques en Europe

La lettre de l'IRSEM n°7 - 2014
Dossier stratégique : La Syrie : Quelles perspectives pour une sortie de crise ?

La lettre de l'IRSEM n°6 - 2014
Dossier stratégique : La politique étrangère et de défense de la Chine :  Une nouvelle étape?

La lettre de l'IRSEM n° 5 - 2014

La Lettre de l'IRSEM n°4 - 2014
Dossier stratégique : Quelles stratégies étatiques dans le monde arabe face au jihadisme?

La Lettre de l'IRSEM N°3 - 2014
Dossier stratégique: La Pologne, un acteur de la défense européenne

Version en polonais du dossier stratégique

La Lettre de l'IRSEM N°2 - 2014

La Lettre de l'IRSEM N°1 (2,02 Mo)

 

Afin de recevoir par mail notre newsletter mensuelle, la Lettre de l'IRSEM, merci de nous préciser :
- vos noms, prénoms, grade, fonction, organisme, et adresse mail, à partir du lien ci-dessous :

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 16:30
L’Etat islamique, laboratoire du siècle?

 

11.06.2015 par JF Fiorina - notes-geopolitiques.com
 

La « guerre révolutionnaire » des nouveaux jihadistes

Comment vaincre l’Etat islamique (EI) ? La stratégie à adopter face aux avancées du groupe jihadiste en Irak et en Syrie a été au cœur d’une réunion, le 2 juin 2015 à Paris, des pays de la coalition internationale dirigée par les États-Unis. Malgré 4 000 raids aériens menés en dix mois, l’avancée des extrémistes sunnites n’a pu être contenue.

Pire : ces dernières semaines ont vu tomber entre leurs mains les importantes villes de Ramadi (Irak) et Palmyre (Syrie) – un joyau architectural inscrit au patrimoine de l’humanité. Les raisons de cet échec sont nombreuses.

Le double jeu mené par les autres acteurs sunnites et leurs alliés occidentaux en Syrie, où l’objectif prioritaire reste de renverser le gouvernement de Bachar al-Assad, n’y est pas étranger. Mais c’est sans doute dans le diagnostic de ce qu’est la réalité de l’EI, de ses objectifs et de ses actions qu’il faut chercher les racines de ce cuisant échec.

Car comment combattre une puissance que l’on se refuse à essayer de comprendre ?

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) cité par Le Monde du 02/06/2015, « l’EI, qui contrôle la moitié du territoire syrien, a encore étendu son emprise près de la frontière turque et au sud de la cité antique de Palmyre, conquise le 21 mai ».

Depuis son offensive fulgurante lancée le 9 juin 2014, l’EI s’est emparé de larges pans de territoires érigés officiellement en Califat le 29 juin suivant.

S’il a profité de la guerre déclenchée en Syrie pour y prendre progressivement, depuis 2013, le contrôle de vastes régions, l’EI a pour origine le champ de braises laissé par les Américains en Irak.

C’est ce que rappelle Xavier Raufer, directeur des études du Département de Recherche sur les Menaces Criminelles Contemporaines (DRMCC) de l’Université Paris 2, dans une récente étude publiée sous forme de supplément au n°5 de la revue Conflits (avril-mai-juin 2015).

 

Irak, « le laboratoire du siècle »

Professeur au CNAM, le criminologue Alain Bauer le souligne dans son introduction à l’étude du DRMCC : « Sans compréhension pleine et entière du terrible engrenage irakien, qui va de ‘Mission Accomplished’ à une évacuation sans gloire, la terreur ne saurait se résorber, elle ne pourra que perdurer ».

Un engrenage très directement lié à l’intervention de Washington, justement dénoncée en 2003 par la France (ainsi que par l’Allemagne et la Russie). Pour Xavier Raufer, « l’occupation américaine a transformé ce pays en couveuse à jihadis ; en un laboratoire où ils inventent et perfectionnent leurs techniques de guérilla : véhicules piégés, enlèvements, bombes artisanales et autres terrifiants engins, issus d’une efficace et abordable boîte à outils, employée à grand succès de l’Afghanistan au Mali, en passant par le Yémen ».

L’appellation de « terrorisme » est potentiellement trompeuse : c’est en fait une « guerre révolutionnaire » que les États-Unis ont perdue entre 2006 et 2012, et qui se poursuit aujourd’hui en débordant son cadre initial.

Une guerre révolutionnaire au sens précis où l’entendait son concepteur, Mao Tse Toung, notamment dans son texte De la guerre prolongée (1938), c’est-à-dire un conflit idéologique et total. Idéologique, l’islam remplaçant le communisme qui était au centre de la doctrine maoïste à la fois comme « horizon indépassable » et moyen d’encadrement – y compris par la terreur – de la population.

Conflit total aussi, où la guérilla ne constitue qu’un aspect, voire une phase transitoire de la guerre, l’objectif restant, par un grignotage progressif du territoire ciblé, la « bataille décisive » : celle qui, grâce à un rapport de force favorable, permet de faire basculer la situation en sa faveur.

La puissance, notamment en matériel moderne servi par des soldats aguerris, de l’Etat islamique, de même que sa stratégie de conquête et de renforcement d’un espace géographique viable, confirment cette analogie.

Car l’Etat islamique est d’abord une puissance militaire, de l’ordre de 10 000 à 25000 combattants, dont l’ossature est fournie par d’anciens officiers de Saddam et des milices armées.

C’est pourquoi Daesh ne peut être vaincu par une simple campagne de frappes aériennes, même appuyée par des opérations spéciales. Seule une armée de puissance au moins comparable serait à même d’en venir à bout.

C’est d’ailleurs le calcul des puissances occidentales et de leurs alliés, qu’atteste le choix de renforcer les moyens et la formation des peshmergas puis surtout, désormais, de l’armée irakienne, en charge des combats au sol.

 

Anatomie du nouveau Califat

« L’Etat islamique est la résurgence d’un rêve médiéval qui va bouleverser durablement le Moyen Orient », estiment Olivier Hanne et Thomas Flichy de la Neuville dans l’édition revue et augmentée de leur ouvrage L’Etat islamique, primé par le Festival de géopolitique de Grenoble 2015.

Des causes immédiates sont certes à l’origine de son apparition, puis de son développement. L’invasion américaine, bien sûr, qui a directement provoqué l’insurrection tout en aggravant les failles ethno-religieuses de la société irakienne.

Mais aussi la compétition énergétique, les erreurs politiques du Premier ministre chiite Nûri al-Maliki (2006-2014), l’embrasement de la Syrie à partir de 2011, ou encore l’opportunisme des clans et tribus sunnites.

Créé artificiellement sur les décombres de l’Empire ottoman, l’Irak est naturellement travaillé par des forces centrifuges. C’est pourquoi l’avènement du Califat islamique répond aussi à des causes plus profondes, souterraines, identitaires.

Une grande partie du succès de l’EI tient en effet à sa référence à un passé glorieux, lorsque Damas (avec la suprématie de la dynastie des Omeyyades,VIIe-VIIIe siècles) puis Bagdad (califat abbasside, VIIIe-XIIIe siècles) étaient capitales de l’Oumma.

L’EI ne propose pas seulement « un sunnisme débarrassé du laïcisme et du baassisme » : il impose un islam « pur », rigoriste, capable de « concurrencer les chiites irakiens pour le scrupule religieux ».

Et ce, dans une région où « la présence des mosquées, de l’histoire et des symboles musulmans imprègne la population et suscite le rappel du culte, même auprès des croyants tièdes voire éloignés ».

A l’instar d’Al Qaïda dont il est pour partie issu, et conformément aux préceptes de l’islam, l’EI entend assurer l’avènement d’un califat mondial. Mais en s’assurant au préalable le contrôle d’une base territoriale sûre.

Ce qui fait dire à Alain Bauer, par comparaison avec le communisme, que l’EI suit « la voie stalinienne » de la révolution mondiale.

« Outre un dispositif structuré et internationalisé, l’EI semble avoir pris comme modèle une synthèse entre le Hezbollah, le Baas et le Parti Bolchevik. Organisation véritable et pyramidale, faisant régner la terreur en interne et en externe, rassemblant des brigades aguerries (Libyens, tchétchènes, occidentaux,…), la structure est surtout connue pour sa brutalité, notamment contre ses ennemis les plus proches, les militants restés fidèles au dernier carré de dirigeants de ce qui reste d’Al Qaida » (« Les enfants de Zarqaoui », www.huffingtonpost.fr, 13/06/2014).

 

Quels scénarios pour l’avenir?

Pour les auteurs de L’Etat islamique, toutes les options sont aujourd’hui ouvertes. La première est la victoire de Daesh, parvenant à la tête d’un nouvel « Etat de fait » de quelque 10 millions d’habitants, « financé essentiellement par le pétrole, exploité par des compagnies chinoises ».

Ce qui entraînerait l’éclatement de l’Irak et de la Syrie, avant de menacer directement Israël, mais aussi la Jordanie et l’Arabie saoudite…

Le 2e scénario est celui d’une défaite de Daesh. « Mais la partition ethnico-religieuse de l’Irak a été consacrée » et « plus d’une dizaine de milliers de combattants jihadistes se sont dispersés après la fin de l’EI dans les pays sunnites de la région entraînant une contagion terroriste »

La 3e option voit la défaite de Daesh, mais avec « la pacification »: « Après la mort du calife et l’arrestation des jihadistes, les pressions internationales, associées à la coopération de Bagdad, ont permis une pacification entre sunnites et chiites en Irak, la préservation du cadre national et une meilleure redistribution des richesses pétrolières ».

Le Kurdistan en sort renforcé, mais la Syrie est sauvée, via des accords politiques qui permettent le lancement d’un processus de réconciliation nationale, tandis que le spectre d’une dislocation générale de la région s’éloigne…

En attendant, comme le rappelle le Wall Street Journal dans son éditorial du 22 mars 2015, « le chaos est toujours le meilleur allié du jihadisme ».

L’Etat islamique sera peut-être vaincu, ou au moins circonscrit, à l’avenir. Restent son effet déstabilisateur et les racines de son indéniable dynamisme.

Effet déstabilisateur qui est encore une fois le prolongement de l’aventurisme américain, le colonel René Cagnat, chercheur associé à l’IRIS, observant le retour en force de combattants étrangers en Afghanistan.

Or « le nord afghan où les jihadistes sont en train de s’installer et de recruter nombre de jeunes séduits par leur discours appartient déjà à l’Asie centrale: l’ouverture d’hostilités au-delà de la frontière, en direction d’ex-républiques soviétiques, n’est sans doute plus qu’une question de temps » (www.iris-france.org, 01/06/2015).

Quant aux racines de ce phénomène, Michael Axworthy estime, avec beaucoup d’autres, que « l’extrémisme islamique et le terrorisme de ces deux dernières décennies viennent essentiellement, via des financements et une influence religieuse, de l’Arabie saoudite » (The Guardian, 28/01/2015).

Certains analystes y ajoutent le Qatar. Soit des États qui disposent de très importants moyens financiers et estiment jouer leur survie face aux puissances chiites.

Rien ne laisse présager qu’ils modifient rapidement leurs options géopolitiques. Confirmant ainsi l’analyse d’Alain Bauer : « Désormais, le foyer d’infection, le marigot exsudant l’épidémie est l’Irak en guerre civile. Aujourd’hui au Moyen Orient. Demain ailleurs. »

 

Télécharger L’Etat islamique, laboratoire du siècle?

 

Pour aller plus loin:

  • L’Etat islamique.Anatomie du nouveau Califat, par Olivier Hanne et Thomas Flichy de la Neuville, Bernard Giovanangeli Editeur, 191 p., 15 € ;
  • « Terrorisme: l’Irak, l’origine de tout. Le laboratoire du siècle », supplément au n°5 de la revue Conflits dirigé par Xavier Raufer, 27 p., avril-mai-juin 2015.
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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 07:35
photo GEM

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28.05.2015 CLES : Notes d'Analyse Géopolitique

 

Jean-François Fiorina s’entretient avec René Cagnat *

 

Officier de carrière longtemps en poste dans les pays de l’Est et en Asie centrale, essayiste et écrivain, universitaire et chercheur, grand voyageur devant l’Eternel, René Cagnat est un personnage aux multiples facettes qui connait en finesse les subtilités du monde eurasiatique.

 

A ses yeux, la France a tort de se désengager de cette zone hautement stratégique où elle bénéficie d’un capital de sympathie, qu’elle dilapide en se mettant à la remorque d’intérêts qui ne sont pas les siens. Conjuguant une approche universitaire à un sens aigu des réalités de terrain, René Cagnat nous convie à une balade envoûtante dans les steppes de l’Asie centrale.

 

Géopolitique des steppes

* René Cagnat voit le jour en juin 1942 à Tananarive (Madagascar).

En 1962, il intègre Saint-Cyr. Passionné de montagne, il choisit les chasseurs alpins.

Au cours de ses 37 années de service, René Cagnat va être affecté pendant plus de 15 ans en ambassade et à l’étranger, à Moscou puis Berlin- ouest, en Bulgarie, Roumanie, Ouzbékistan et Kirghizie.

Entre ces différents séjours, René Cagnat poursuit ses recherches en géopolitique.

Ainsi au Secrétariat général de la défense nationale (cabinet du Premier ministre) où il dirige, de 1975 à 1979, le bureau économie des pays de l’Est, puis, de 1988 à1989, auprès du Groupe permanent d’évaluation des situations (cabinet du ministre de la Défense), au Groupe de prospective et d’évaluation stratégique de 1982 à 1984, puis, en 1994, à la Délégation aux affaires stratégiques.

En 1999, il fait valoir ses droits à la retraite comme colonel pour rester en Asie centrale et résider en Kirghizie (consul honoraire de France, 2001-2002). Sa fine connaissance de l’Asie centrale lui permet de mener des missions de consulting au profit de groupes français voulant s’établir dans cette zone, de guider des journalistes et d’organiser des expéditions.

Tout au long de sa carrière, René Cagnat va approfondir ses connaissances géopolitiques. Il passe ainsi une maîtrise de russe (Sorbonne, 1979), se fait breveter de l’Ecole de guerre (1982), puis passe un doctorat en sciences politiques (Institut d’études politiques de Paris, 1983).

Il devient ensuite directeur de séminaire à l’IEP (1983-1985), professeur de français et de civilisation française à l’université américaine de Bichkek et à la chaire militaire kirghize, puis chercheur associé à l’IRIS, Institut de relations internationales et de stratégie (depuis 2010).

Outre les très nombreux articles qu’il signe dans toutes sortes de revues, en sus de ses apparitions dans des émissions et films sur des questions géopolitiques, René Cagnat a connu une carrière littéraire aux multiples facettes.

Voici quelques-uns des titres qui l’ont fait connaître : Le milieu des empires, entre Chine, URSS et Islam, le destin de l’Asie centrale (Robert Laffont, 1981, co-écrit avec Michel Jan, réédité en 1992 et traduit en turc), La rumeur des steppes (Payot 1999 ; Livre de poche, 2000 ; réédité en 2012), Asie centrale, vision d’un familier des steppes (Transboréal, 2001, puis 2003), En pays kirghize, visions d’un familier des monts Célestes ( Transboréal, 2006), Voyage au cœur des empires : Crimée, Caucase, Asie centrale (Editions nationales – Actes Sud, 2009), Afghanistan, les sept piliers de la bêtise (Editions du Rocher, 2012), Il était une France (Editions du Rocher, 2014)…

René Cagnat est Chevalier de la Légion d’Honneur et Officier dans l’Ordre national du Mérite.

Pour en savoir plus : www. rene-cagnat.com

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

04.06.2015  Notes d'Analyse Géopolitique - GEM

 

Economie mondiale et sécurité internationale au risque des crises sanitaires

 

L’Afrique de l’Ouest n’en a pas fini avec Ebola. Plus d’un an après avoir été officiellement déclarée par l’OMS, le 25 mars 2014, la chaîne de contamination n’est toujours pas maîtrisée. Le G7 réuni les 7 et 8 juin prochain en Allemagne y consacrera d’ailleurs une partie de ses travaux.

Si le pire n’est pas advenu, les conséquences de cette épidémie se font toujours sentir. Sa très forte médiatisation est certes liée à son importante létalité, les personnes contaminées trouvant la mort dans 50 à 80 % des cas. Mais aussi au risque qu’elle peut faire peser sur la stabilité des pays touchés.

Elle reflète surtout la place accrue des questions sanitaires dans les relations internationales. Et, en creux, la fragilité potentielle de notre monde globalisé.

L’épidémie de fièvre liée au virus Ebola s’est déclarée en Guinée en novembre 2013. Il a cependant fallu attendre mars 2014 pour qu’elle se déclenche, c’est-à-dire que l’on assiste à l’augmentation rapide de son incidence. Elle se propage dès lors au Liberia et en Sierra Leone, puis dans des pays hors de la zone, comme l’Espagne et les États-Unis.

« Cette fièvre hémorragique s’est ainsi muée en véritable crise de santé publique internationale », observe Jessica Some sur le site les-yeux-du-monde.fr (29/12/2014). « Ses implications sociales, humanitaires mais aussi économiques et sécuritaires ont suscité un vif intérêt des médias, des décideurs politiques et de l’opinion internationale, conduisant à des prévisions plus ou moins erronées. »

Le Center for Disease and Prevention américain va en effet jusqu’à prévoir près de 1,4 million de morts en moins d’un an. Au 23 mars 2015, l’OMS recense 24 842 cas, dont 10 299 mortels. Une mortalité certes tragique, mais concentrée lors du pic de l’épidémie, au 2e semestre 2014, lorsque plus de 1 000 nouveaux cas étaient dénombrés chaque semaine.

Et surtout, d’un niveau nettement inférieur au paludisme, par exemple (qui cause entre 1,4 et 3 millions de morts par an), ou même à la grippe (entre 250 000 et 500 000 morts par an).

 

De la santé à la sécurité internationale

Si la crise a pris une telle proportion, c’est en raison de sa diffusion au-delà de son foyer initial, en Afrique de l’Ouest et jusque dans les pays développés, par l’effet des flux migratoires. Soit un scénario catastrophe pour l’OMS, alors même que le virus Ebola est connu et surveillé depuis plus de vingt ans. Il n’est d’ailleurs pas anodin que les États-Unis décident d’envoyer des militaires sur place, et en nombre: 3000 au Liberia, soit autant que l’ensemble des forces françaises mobilisées face à la menace islamiste dans la bande sahélo-saharienne.

Sur son blog Défense en ligne (10/10/2014), Philippe Leymarie, journaliste au Monde diplomatique, propose cette analyse de la position américaine : « Faisant valoir qu’ en Afrique de l’Ouest ‘les hôpitaux, cliniques, centres de traitement sont dépassés, laissant les gens mourir dans la rue’, et que ‘les systèmes de santé publique sont prêts de s’effondrer’, Barack Obama, devant l’assemblée générale de l’ONU, le 25 septembre [2014], avait appelé l’ ensemble du monde à la rescousse, affirmant que ‘seule l’ Amérique a la capacité et la volonté de mobiliser le monde contre les terroristes de Daesh’, de ‘battre le rappel mondial contre l’agression russe’, et de ‘contenir et anéantir l’épidémie d’Ebola’.‘

C’est un exemple de ce qui se passe quand l’Amérique prend le leadership pour affronter les plus grands défis mondiaux’, avait-il conclu. Un discours aux traditionnels accents hégémoniques, sans doute destiné à convaincre surtout l’opinion américaine (qui avait élu ce président démocrate pour qu’il les tire des mauvais pas internationaux, plutôt que de les y ramener). Mais qui met pour la seconde fois un problème de santé publique au même rang que les grands conflits diplomatiques et militaires du moment. »

La première fois était en 2000, lorsque le Conseil de sécurité de l’ONU avait évoqué pour la première fois les menaces que pouvait générer le sida en Afrique, « avec des conséquences comme l’affaiblissement des armées nationales dans les pays les plus touchés par la maladie (au risque de ne pouvoir assumer leurs responsabilités en matière de surveillance des frontières, de dissuasion, etc.), ou l’impossibilité pour ces derniers de fournir aux forces internationales les contingents de paix promis. »

 

Quand la peur s’empare des économies…

De son côté, la Banque mondiale a très rapidement analysé les conséquences économiques de l’épidémie. Un premier rapport publié le 8 octobre 2014 fait état d’un risque de perte de croissance compris entre 2,2 et 7,4 milliards de dollars pour l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest sur l’année 2014.

Outre de moindres rentrées fiscales, une aggravation des déficits publics et une hausse des prix, « la maladie et la mortalité pèsent à la fois sur les systèmes de santé et les outils de production des pays en amoindrissant la force de travail de manière temporaire ou définitive ». Dans sa dernière note (18/05/2015), la Banque mondiale relève que la crise continue « de paralyser les économies de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone, malgré la baisse significative du taux de contamination constatée dans ces trois pays ».

Selon ses estimations, « le manque à gagner du fait de l’épidémie se chiffrera en 2015 à 1,6 milliard de revenus pour les trois pays ». Pour y faire face, elle a mobilisé un montant total de 1,62 milliard de dollars à l’appui des efforts de lutte contre l’épidémie et de redressement de l’économie des pays les plus éprouvés par Ebola.

D’autant qu’aux effets, réels, de la maladie s’ajoute la peur de la contagion. Contagion locale bien sûr, mais également crainte d’une propagation insidieuse aux populations et donc aux économies africaines, occidentales et asiatiques. Surnommé « l’indice de la peur », l’indice Vix, qui mesure la volatilité des marchés d’actions aux États-Unis, a bondi de 100 % au plus fort de la crise, en octobre 2014.

La société London Mining, deuxième plus important producteur de minerai de fer de Sierra Leone illustre les effets possibles d’une telle crise: après avoir dû revoir ses prévisions d’extraction à la baisse au mois d’août 2014, le cours de ses actions a chuté de 80 % le 8 octobre à la Bourse de Londres, contraignant son conseil d’administration à demander le placement de la société sous tutelle judiciaire.

Son principal concurrent, le géant ArcelorMittal, a renoncé dans le même temps à un projet d’agrandissement d’une mine exploitée au Liberia, qui devait voir tripler sa production de minerai de fer.

De nombreux secteurs peuvent en effet subir de plein fouet une telle crise: extraction minière et agroalimentaire (en particulier les matières premières agricoles comme le cacao), transport et tourisme.

« Sitôt les premiers cas d’Ebola recensés ailleurs qu’en Afrique, les cours de certaines compagnies aériennes ont reculé en Bourse, rappelle le magazine Valeurs actuelles (30/10/2014). Comme ce fut le cas, le 7 octobre [2014], à la Bourse de Londres après la découverte d’un cas en Espagne, qui s’est traduit par un plongeon de 7 % du cours d’International Airlines Group, la maison mère de British Airways et d’Iberia ; comme le 1er octobre aux États-Unis, avec le recul de plus de 3 % des compagnies aériennes Delta Air Lines et American Airlines ».

Quant au groupe français Bolloré, il a vu ses actions perdre 18 % de leur valeur en un mois, les investisseurs ayant anticipé une baisse du chiffre d’affaires de sa filiale Bolloré Africa Logistics. L’effet domino est donc évident.

Déjà lors des épidémies de Sras et de grippe H1N1, le trafic aérien mondial avait baissé de 2,6 % et même de 32 % pour le trafic vers l’Asie entre avril 2003 et avril 2002!

 

La mobilisation des pays développés

Certaines ONG ont certes critiqué la lenteur de la réaction initiale de la communauté internationale, et en particulier de l’OMS. Ainsi Médecins sans frontières (MSF), dont le rapport Poussés au-delà de nos limites (mars 2015), qui retrace « une année de lutte contre la plus vaste épidémie d’Ebola de l’Histoire », fustige ceux qui ont « ignoré les appels à l’aide et ont réagi avec retard ».

Il est vrai que, sur le terrain, la situation est rapidement critique. « Présente en première ligne dès sa découverte, explique Le Monde (24/03/2015), MSF s’est vite rendu compte que celle-ci était hors norme, avec une multitude de foyers et une extension hors des zones forestières vers les grands centres urbains, favorisée par les mouvements de populations transfrontaliers. »

Il faut attendre le 8 août 2014 pour que l’OMS déclare que l’épidémie en cours est une « urgence internationale ». Critiquée dans le passé pour avoir diffusé des messages d’alerte ayant suscité une mobilisation et des dons « inutiles », il est vrai que l’organisation internationale s’est montrée prudente.

Mais dès lors, la mobilisation des États s’enclenche, et constitue encore aujourd’hui l’une des plus importantes face à un problème sanitaire.

Et ce sont des laboratoires français, britanniques et américains qui travaillent d’arrache-pied à la mise au point de traitements et vaccins contre le virus.

L’usage des fonds de secours reste toujours sujet à caution: des associations comme l’AGT guinéenne estiment que seuls 3 % des dons pour la lutte contre l’épidémie peuvent être tracés jusqu’aux actions de terrain.

Mais la Banque mondiale s’est engagée à créer un nouveau mécanisme de riposte d’urgence aux pandémies, afin que la communauté internationale soit mieux préparée aux situations d’urgence sanitaire.

Il devrait permettre, le cas échéant, d’acheminer plus rapidement les fonds. Nul doute qu’il soit mobilisé à l’avenir.

Dans notre monde globalisé, en matière sanitaire aussi, s’applique la théorie du chaos : le battement d’ailes d’un papillon peut déclencher une tornade à l’autre bout de la planète…

 

 

Pour aller plus loin:

  • « Ebola, une affaire de sécurité nationale », par Philippe Ley- marie, in Défense en ligne, blog hébergé par Le Monde diplomatique, 10/10/2014;
  • « Ebola. Quand la peur s’empare des économies », par Frédéric Paya, in Valeurs actuelles, 30/10/2014 ;
  • « Ebola : géopolitique d’une épidémie », par Jessica Some, les-yeux-du-monde. fr, 29/12/2014.
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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:50
Calendrier des Think Tanks à Bruxelles (màj 26 Mai)

 

Le calendrier des think tanks, mis à jour chaque semaine, regroupe les conférences et rencontres organisées par les think tanks à Bruxelles.

 

Retrouvez le calendrier de la semaine du lundi 26 mai 2015. (1Mo)

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 16:50
Defence Industry Bulletin, April 2015 (Issue #5)

 

source DefenceIQ

 

Defence Industry Bulletin is the FREE publication designed for professionals in the commercial security and defence sector that need the latest market intelligence and industry news with contributions from the world’s leading defence journalists covering topics from all corners of the industry with news categorised into Land, Sea, Air and Security sections. 

Governments and commercial organisations are becoming increasingly aware of the need to enhance their cyber defences and bolster digital networks to plug vulnerability gaps. The challenge is identifying how best to do that and keeping up with rapidly evolving threats and technology.

In this issue of Defence Industry Bulletin, our expert correspondent assesses the vulnerabilities of critical national infrastructure in the UK and explores how existing challenges may demand a new security strategy. We explore the latest cyber threats and the vital opportunities for public-private security partnerships.

In The Briefing Room, we talk to the Head of Programmes for the Brazilian Air Force, Brigadier General José Augusto Crepaldi Affonso, about the acquisition of Saab’s Gripen E/F fighters and to understand more about the testing of the A-Darter missile.

Also in this issue we bring you insight into the latest developments of open architecture within the defence sector, we take a look at some of the major global procurements of armoured fighting vehicles, examine the rise in urban operations requirements, and we analyse new shock mitigation technology for fast boats.

 

Defence Industry Bulletin, April 2015 (Issue #5). Download your copy now

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:55
Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?


23/04/2015   IRSEM

 

Sous format « livre », l’IRSEM publie dans cette collection ses recherches stratégiques principales.

 

Etude de l'IRSEM n°38 - 2015 : "Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?" sous la direction d’Aude FLEURANT

Etude de l'IRSEM n°38 - 2015

Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?

sous la direction d’Aude-Emmanuelle FLEURANT

 

Etude de l'IRSEM n°37 - 2015

Les sanctions contre la Russie ont-elles un effet dissuasif ?

par Céline MARANGÉ

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:30
Colloque du 21 mai 2015 "Des soulèvements au califat improvisé, les États arabes en question"



06/05/2015 par IRSEM

 

Colloque organisé conjointement par l’Université Paris-Sorbonne, l'Institut universitaire de France et l'IRSEM.

Les soulèvements de la société civile, la multiplication des groupes armés et les récentes évolutions de l’islam politique poussent à une véritable réflexion sur le devenir de l’État dans le monde arabe.

 

Les soulèvements de la société civile, la multiplication des groupes armés et les récentes évolutions de l’islam politique poussent à une véritable réflexion sur le devenir de l’État dans le monde arabe. Du Maghreb au golfe Persique, partout, la question de l’Etat se pose. Elle se pose du point de vue des institutions dans certaines régions (Maroc, Algérie, Tunisie, Liban) ; mais au problème des institutions s’ajoute celui du territoire –sa maîtrise, ainsi que celle de ses frontières– dans d’autres régions (Libye, Syrie, Irak, Yémen).

A travers une approche interdisciplinaire –mobilisant l’histoire, la géographie, le droit, la science politique et la sociologie–, il s’agira aussi bien de questionner la notion d’État que d’analyser les différents cas de figure, aussi bien au Maghreb qu’au Machrek. Si l’Etat n’a pas le monopole de l’organisation de la vie en société, sa disparition laisse souvent place à un chaos qui menace les régions voisines. De ce point de vue, la question dépasse le cadre initial que constitue le monde arabe.

 

Programme (Entrée libre)

Maison de la Recherche
Salle D035
28 rue Serpente
75006 PARIS

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