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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 11:45
African order for Horus UAV

 

28 Jul 2014 By: Beth Stevenson - FG

 

Flight Tech has received its first export contract for the Horus FT-100 unmanned air vehicle from an undisclosed African military customer.

The Brazil-based manufacturer will deliver the three aircraft on order in the second half of 2014. The contract also includes options for further deliveries the following year, as well as covering logistical support.

The company’s UAVs were designed in conjunction with the Brazilian armed forces, and this deal marks the first military model to be exported by Brazil.

 

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 11:35
K-Max returns from Afghan deployment

 

25 Jul 2014 By: Beth Stevenson - FG

 

The US Marine Corps’ Lockheed Martin/Kaman K-Max unmanned helicopter has returned from its Afghan deployment, following almost three years in theatre.

The cargo-carrying unmanned air vehicle returned in May, and is now undergoing technical assessment at Lockheed’s Owego facility in New York.

A USMC assessment of assets in theatre concluded that the UAV was no longer required in Afghanistan to support the mission, so the unmanned rotorcraft was subsequently returned, Capt Patrick Smith, programme executive officer for multi-mission UAS, says.

 

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 11:20
US Army to Get New IED Detector Technology

Sandia National Laboratories' highly modified miniature synthetic aperture radar system is being transferred to the U.S. Army to support combat military personnel by uncovering improvised explosive devices. (Photo courtesy of Sandia National Laboratories)

 

04 August 2014 techbriefs.com

 

Detecting improvised explosive devices in Afghanistan requires constant, intensive monitoring using rugged equipment. When Sandia researchers first demonstrated a modified miniature synthetic aperture radar (MiniSAR) system to do just that, some experts didn't believe it. But those early doubts are long gone. Sandia's Copperhead — a highly modified MiniSAR system mounted on unmanned aerial vehicles (UAVs) — has been uncovering IEDs in Afghanistan and Iraq since 2009. Now, according to senior manager Jim Hudgens, Sandia is transferring the technology to the U.S. Army to support combat military personnel.

 

The new technology was developed with the Defense Department's Joint Improvised Explosive Device Defeat Organization (JIEDDO); the U.S. Army Engineer Research and Development Center/Cold Regions Research and Engineering Laboratory (CRREL); the Naval Air Systems Command (NAVAIR); Johns Hopkins University's Applied Physics Laboratory; the Naval Research Laboratory; and Florida-based force protection company AIRSCAN.

 

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18 juillet 2014 5 18 /07 /juillet /2014 16:50
nEuron photo Dassault Aviation - A. Pecchi

nEuron photo Dassault Aviation - A. Pecchi

 

18 juillet 2014 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Furtivité, communications, avionique, capteurs...Ces technologies devront évoluer pour optimiser le drone de combat du futur. Dans un partenariat d'égal à égal, Dassault Aviation et BAE Systems vont mener une étude de faisabilité financée à parité par la France et le Royaume-Uni.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et son homologue britannique Philip Hammond ont profité du salon aéronautique de Farnborough pour signer, le 15 juillet dernier, un accord de financement concernant le système de combat aérien du futur. Une étude de faisabilité de deux ans dotée d'un budget de 150 millions d'euros financé à parité par les deux états, va être lancée. Dassault Aviation et BAE Systèmes, partenaires industriels de référence de ce programme, espèrent un démarrage du contrat cet automne.

 

Premiers essais en 2020

 

Chacun bénéficie de l'expertise fraîchement acquise à travers des démonstrateurs technologiques de drone de combat, le nEUROn pour l'industriel français et le Taranis pour son partenaire britannique. Ils sont respectivement associés à Snecma et Rolls Royce dans le domaine de la motorisation, ainsi qu'à Thales et Finmeccanica–Selex ES dans le domaine des capteurs embarqués. Le calendrier s'étalera sur plusieurs années : le lancement du programme de démonstration est prévu pour 2016, les premiers essais en vol pour 2020, la mise en service estimée vers 2030. "La coopération que nous venons de sceller se traduira par des programmes d’études, qui porteront sur les technologies les plus déterminantes pour le futur de l’aviation de combat : la furtivité, l’avionique, les capteurs, les communications" a précisé le ministre français.

 

Le député Olivier Audibert-Troin présent à la signature du traité franco-britannique de Farnborough, s’est félicité de cette initiative, estimant qu'acquérir des drones de combat n’est plus abordable aujourd’hui pour un seul pays.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 11:45
Mali: les Hollandais ont bien déployé des drones ScanEagle


16.07.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Hervé Ladsous, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l'Onu, était à Gao, le 11 juillet. Il y a rendu visite au contingent onusien sur place. Les Hollandais lui ont présenté leurs Apaches et leurs drones ScanEagle (photo: Marco Dormino).

 

Ces drones sont mis en œuvre par le JISTARC (Joint Intelligence Target Acquisition Surveillance and Reconnaissance Commando), une unité créée en octobre 2010.

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 17:30
Capture d'écran

Capture d'écran

 

15/07/2014 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

La télévision du Hamas a montré des images d'un drone filmé en plein vol à l'aide d'une caméra attachée à l'appareil, sur les ailes duquel on peut voir ce qui semble être des missiles. Ces avions sans pilote sont le fruit de la coopération engagée par le Hamas, ses parrains iraniens et le Hezbollah à la fin de la décennie 2000.

 

La dernière surprise du Hamas s'appelle «Ababil», du nom du premier drone utilisé par sa branche militaire contre Israël. Tôt lundi, Tsahal a dû lancer un missile Patriot pour neutraliser un avion sans pilote au-dessus de la ville d'Ashdod, à 40 km au nord de la bande de Gaza. Ababil a été détecté puis abattu, a aussitôt précisé la radio militaire israélienne, tandis que les médias du Hamas affirmaient que d'autres drones avaient survolé le ministère de la Défense à Tel-Aviv d'où «est dirigée l'agression contre Gaza». L'État hébreu a démenti ces derniers vols.

 

Suite de l’article

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 16:50
FARNBOROUGH: Thales develops new missile for UAVs

 

14 Jul 2014 By: Beth Stevenson - FG

 

Thales has introduced a freefall variant of its precision-guided Lightweight Multirole Missile (LMM) suited for integration on a wide range of unmanned air vehicles (UAVs).

The company partnered with Textron Systems around 18 months ago to perform integration of the 6kg munition on-board an undisclosed UAV, which the partnership is now ready to bring to market.

A 70cm- (27.5in) long, 7.6cm-wide munition with a 2kg (4.4lb) warhead that provides a precision strike – including against armoured vehicles – it utilises an inertial navigation system with optional GPS as well as semi-active laser guidance.

 

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 16:40
Russie/Ukraine: l'OSCE envisage d'envoyer des drones à la frontière

 

MOSCOU, 15 juillet - RIA Novosti

 

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe étudie la possibilité d'utiliser des drones pour surveiller la frontière russo-ukrainienne, a annoncé le président de l'OSCE Didier Burkhalter.

 

Selon un communiqué de presse diffusé par l'organisation lundi soir, M.Burkhalter s'est entretenu de ce sujet avec les chefs des diplomaties russe et ukrainienne Sergueï Lavrov et Pavel Klimkine. Au cours d'un entretien téléphonique, les deux ministres ont approuvé une telle mesure, indique l'OSCE.

 

Ces derniers jours, plusieurs incidents ont été signalés à la frontière entre la Russie et l'Ukraine orientale, théâtre d'intenses combats entre forces loyalistes et brigades populaires des "républiques populaires" autoproclamées de Donetsk et de Lougansk.

 

Samedi 12 juillet, des garde-frontières russes ont été visés par des tirs en provenance du territoire ukrainien. Dimanche, un obus tiré depuis l'Ukraine a touché une maison de la ville russe de Donetsk dans la région de Rostov (à ne pas confondre avec la ville de Donetsk située en Ukraine), faisant un mort et un blessé grave.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 11:40
Innoprom-2014: un drone russe unique en son genre présenté au public

 

MOSCOU, 9 juillet - RIA Novosti

 

Tchirok, un drone unique et innovant de fabrication russe, a été fois présenté pour la première au public au salon international des technologies Innoprom qui a ouvert ses portes ce mercredi 9 juillet dans la ville d'Ekaterinbourg (Oural), rapporte la Corporation unie de construction d'appareils, conceptrice du projet.

 

"Une technologie de pointe – un châssis sur coussin d'air – permet au drone de décoller en l'absence de piste. Cette conception n'a pas d'analogue dans le monde. Il peut décoller et atterrir sur la terre, l'eau, la neige ainsi que sur des terrains marécageux", a indiqué le service de presse de l'entreprise.

 

Le prototype exposé au salon a déjà passé des tests à Joukovski, près de Moscou. Les appareils de ce type ne sont pas produits en série, précise la source.

 

Le drone Tchirok pourrait être utilisé dans la surveillance des zones de catastrophe naturelle et des routes. Dans le contexte militaire, il peut être employé comme drone de combat engagé dans le transport de bombes, de missiles et de projectiles de haute précision.

 

La masse de l'appareil au décollage est de 700 kg pour une charge utile de 300 kg. D'une portée de 2.500 km, ce drone est capable d'atteindre une altitude allant jusqu'à 6.000 mètres. 

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 07:40
First Russian drone presented at Innoprom Trade Fair


July 10, 2014 by Rostec
 

The United Instrument Manufacturing Corporation presented the Chirok aerial drone at the Innoprom Trade Fair in Yekaterinburg.

 

The model has already completed testing at the Central Aerohydrodynamic Institute (City of Zhukovsky). It has no analogues anywhere else in the world, since hovercraft drones are not commercially available. The innovative design – a hovercraft chassis – allows the drone to take off the ground without the need for a runway. The development has no analogues anywhere else in the world.

"Today we have implemented and continue to improve the radioelectronics industry as a whole. Already last year we demonstrated significant results: in 2013 the radioelectronics industry demonstrated significant growth of 14% compared with the previous year," stated Minister of Industry and Trade Denis Manturov. "The creation of vertically integrated structures within the Rostec State Corporation provides the necessary synergy for development that will in turn provide the impetus for creation of new products that can compete on a global scale."

"Russian know-how was used in the creation of the drone, including in both its materials and design. A full-sized UAV will be presented next year at the MAKS International Aviation and Space Show," noted United Instrument Manufacturing Corporation CEO Alexander Yakunin.  

The Chirok UAV may be used in the civilian sphere to monitor and evaluate various situations: monitoring forest fires, disaster areas, traffic along roads, and patrol areas. In its military variant the Chirok is designed for reconnaissance and use as an attack drone capable of carrying bombs, rockets and precision missiles. 

The presented model of the drone is equipped with all of the latest engineering achievements from various fields, including: radioelectronics, aerospace and the chemical industry. The employed technologies have allowed us to construct a truly modern aircraft: lightweight, durable, and with high-performance, despite its impressive dimensions. The wingspan of the Chirok UAV is 10 m, with a maximum takeoff weight of up to 700 kg. The vehicle has an all-composite (carbon) body. The membrane of the air cushion is made of an ultra-modern material that has been developed by Russian specialists. The production technology behind this material is a demonstration of our know-how. 

The maximum takeoff weight of the Chirok is 700 kg, and the payload weight limit is 300 kg. It can carry optoelectronic devices intended for various types of monitoring. The UAV is also capable of carrying precision-guided weapons. The UAV can ascend to an altitude of up to 6,000 meters, and it has a range of up to 2,500 km. Currently specialists at the United Instrument Manufacturing Corporation are working to further improve the technical characteristics of the Chirok UAV.

Another feature of the vehicle design is that its weapons can be installed within the body. Weapons were mounted on brackets on previous models. Such a solution reduces the visibility of the UAV and improves its aerodynamic properties.

OAO United Instrument Manufacturing Corporation is a Russian state corporation that was established in 2014 by the Rostec State Corporation to organize high-tech production of competitive products in the field of technology and communications systems, automated control systems, electronic defense and robotic systems for the Russian Armed Forces and other special units, as well as competitive products for civilian and dual-use. It combines 55 enterprises and scientific organizations in the Russian radioelectronics industry.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 07:20
Export-licensed Predator makes maiden flight

 

09.07.2014 By: Beth Stevenson - FG

 

General Atomics Aeronautical Systems has successfully conducted the first flight of its export-ready Predator XP surveillance unmanned air vehicle.

 

The new aircraft flew a “flawless” 35min sortie on 27 June, an industry source says. It is understood that the company will proceed directly to full production, in anticipation of new international customer orders.

 

The system is derived from the MQ-1 Predator A system that is in service with the USA, Italy, Morocco and Turkey.

 

The second generation of the Predator, the MQ-9 Predator B/Reaper, is renowned for carrying out armed operations in theatres such as Afghanistan by a number of NATO operators of the UAV.

 

The XP is designed to be free from the restrictions covered by the International Traffic in Arms Regulations structure. This means that it will be exported in a "clean" unarmed configuration, broadening the potential customer base for the aircraft to countries in Latin America and the Middle East.

 

It was confirmed in February 2013 that the United Arab Emirates would be the first customer for the Predator XP, under a $197 million Foreign Military Sales deal conducted through the International Golden Group on behalf of the UAE armed forces.

 

The company declined to provide an update on the status of the UAE purchase at the time of the first flight. “We are in discussions with a number of countries, but are not at liberty to report any specific news on those pursuits at this time,” it adds. Kazakhstan has been reported as having shown interest in the platform.

 

Featuring modifications including winglets, the XP-variant UAV offers a flight endurance of up to 35h, and can reach a maximum altitude of 25,000ft, according to General Atomics.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 11:55
Campagne d’essais de drone sur le commandant Bouan

 

9 Juillet 2014 Marine nationale

 

Du 1er au 3 juillet 2014, la Marine nationale a mené en collaboration avec la DGA, une campagne d’essais drone sur le Cdt Bouan.

 

Le principal objectif de ces essais était d’évaluer la récupération par filet d’un mini drone à voilure fixe sur un bâtiment non doté d’une plateforme aviation. Il s’agissait également d’identifier les principales contraintes d’intégration et de mise en œuvre de ce type de système à la mer. Le système de drone utilisé était le DVF 2000 de la société Survey Copter. Les vols ont été réalisés par des opérateurs industriels, sous la direction des centres d’expertises de la DGA (Technique Terrestre et Technique Navale), du CEPA/10S et avec le soutien de l’équipage du Cdt Bouan.

 

Les objectifs ont été atteints, plusieurs récupérations dans le filet en mode automatique ont été réalisées et cela jusqu’à mer 3.

 

Les résultats des analyses de cette campagne d’essais contribueront à alimenter les réflexions menées actuellement par la marine sur le concept d’emploi des drones embarqués. Ils se poursuivront les prochaines années avec d’autres essais à la mer et avec d’autres systèmes de drones.

Campagne d’essais de drone sur le commandant Bouan
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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 20:50
crédits ONERA

crédits ONERA

 

02.07.2014 defnat.fr

 

Tribune par Patrice Mariotte, Président du directoire de la société TELERAD, PME technologique française (systèmes radio utilisés dans le contrôle de la navigation aérienne), et Bruno Grossières, en charge du développement commercial du secteur Défense de TELERAD.

 

L’apparition du premier aéronef sans pilote remonte probablement aux années 1930 avec le DH82 Queen Bee Tiger Moth, avion-cible utilisé par la Royal Navy pour ses exercices de tir anti-aérien. Depuis, les évolutions technologiques ont transformé les drones en outils incontournables pour les coeurs de systèmes stratégiques militaires et civils.

 

Si l’appellation « drone » (bourdon) semble trouver son origine par l’analogie avec le Queen Bee (reine des abeilles) les aéronefs sans pilote sont également connus sous l’acronyme UAV (Unmanned Aircraft Vehicle ou véhicule aérien inhabité). Les termes UAS (Unmanned Aircraft Systems) aux États-Unis ou RPAS (Remotely-Piloted Aircraft Systems) en Europe sont plus particulièrement utilisés pour désigner des systèmes complets (l’aéronef lui-même, associé aux moyens périphériques destinés à le mettre en oeuvre).

 

La population de drones ne répond pas à des normes spécifiques comme le fait l’aviation traditionnelle. Extrêmement hétérogènes (taille, masse, propulsion, technologie), ces systèmes UAS ou RPAS proposent un impressionnant catalogue de possibilités (surveillance, transport, détection, protection d’infrastructures, recherche, etc.). Cependant, leur utilisation est fortement limitée par l’obligation d’évoluer exclusivement en espace aérien approprié, c’est-à-dire « ségrégué » (en zones réservées, restreintes et temporaires).

 

Le succès économique de ce nouveau type d’aéronef dépend donc tout particulièrement de sa future intégration sans restriction dans la circulation aérienne générale, dans un espace non « ségrégué ». Ce qui, à l’heure du « Ciel unique européen », représente un véritable défi. Cette intégration ne pourra être réalisée qu’au moyen de la mise en place de règles de sécurité adaptées, ainsi que grâce au développement de technologies adéquates.

 

En Europe, la SESAR JU (Single European Sky Air Traffic Management Research Joint Undertaking) dont l’objectif est de développer un système européen de gestion du trafic aérien et des standards techniques, a publié en juin 2013 une feuille de route visant l’intégration des RPAS civils dans l’espace aérien libre. Dans le domaine militaire, une feuille de route des systèmes RPAS a également été approuvée en novembre 2013. Par ailleurs, l’Agence européenne de Défense (AED) a établi un cadre programmatique pour développer les technologies nécessaires aux drones militaires, le « Joint Investment Programme on RPAS ».

 

La problématique n’est pas seulement européenne : l’intégration des UAS dans le « National Airspace System » (NAS) est également au coeur de l’actualité aéronautique des États-Unis. Ainsi, une feuille de route a été publiée par la FAA (Federal Aviation Administration) en novembre 2013. Via la PBFA (Policy Board on Federal Aviation) et l’Excom (UAS executive comitee), le Département de la Défense (DOD) travaille en étroite collaboration avec la FAA sur l’accès des drones militaires aux espaces aériens non-ségrégués.

 

Les RPAS civils et le ciel unique européen

 

Le « Ciel unique européen » constitue l’un des projets les plus ambitieux de recherche-développement jamais lancé par la Commission européenne. Le programme SESAR en est le pilier technologique et opérationnel.

 

L’intégration des drones n’était pas explicitement prévue dans les phases initiales de ce programme mais face à une demande croissante de ces nouveaux usagers de l’espace aérien, le Groupe de pilotage européen des drones aériens (The European Remotely Piloted Air Systems Steering Group ERSG) a été mis en place par la Commission européenne en 2012. Ce groupe de pilotage est à l’origine d’une feuille de route, publiée à l’occasion du Salon aéronautique du Bourget en 2013, et ayant pour objectif une intégration initiale dans le système aérien à partir de 2016.

 

Cette feuille de route considère les systèmes drones RPAS civils, quelle que soit leur taille, comme des aéronefs. Cependant, le spectre des applications pour lesquelles les systèmes drones peuvent être utilisés étant plus large que celui de l’aviation commerciale traditionnelle, il est donc nécessaire, pour une intégration en toute sécurité dans les espaces aériens non-ségrégués de mener parallèlement plusieurs niveaux de réflexion. Ainsi, trois volets de travaux ont été identifiés : le volet développement de la réglementation sous la responsabilité de l’EASA (European Aviation Safety Agency), le volet R&D pour l’intégration à l’espace aérien confié à SESAR Joint Undertaking (SJU) et le volet traitant des aspects légaux sociétaux géré par la Commission européenne.

 

L’intégration dans l’espace aérien non-ségrégué sera progressive et établie en fonction des profils de vols typiques à chaque catégorie d’exploitation.

 

Au-dessous de 150 mètres d’altitude

 

Tout d’abord seront établies les conditions d’utilisation des drones à très bas niveau de vol, en dessous de 150 mètres d’altitude. On parle alors de Visual Line of Sight (VLOS) pour une utilisation de drone avec un rayon d’action inférieur à 500 mètres. Au-delà de 500 mètres, apparaissent les notions de RPAS avec l’Extended VLOS (E-VLOS) nécessitant des moyens de contact entre des observateurs et le pilote du drone, ou le Beyond VLOS (B-VLOS) pour les vols nécessitant un soutien technologique additionnel.

 

Au-dessus de 150 mètres d’altitude

 

L’exploitation des drones sera réalisée en espace non ségrégué et donc partagés avec les autres aéronefs. Dans ce cas on distinguera les RPAS « radio lineof- sight », dont la capacité clé sera le « detect and avoid », et les RPAS « Beyond radio line-of-sight » utilisant un lien de communication par satellite pour la commande et le contrôle. Dans tous les cas, le système RPAS doit être capable d’opérer dans un espace aérien mixte, à l’identique des avions pilotés, que ce soit en IFR (Instrument Flight Rules) ou en VFR (Visual Flight Rules). Il ne doit pas avoir un impact sur les autres utilisateurs de l’espace aérien et doit être en conformité vis-à-vis de la réglementation CNS (Communication Navigation Surveillance) selon la classe de l’espace aérien dans lequel il évolue.

 

Afin de prendre en compte la complexité de cette intégration qui nécessite l’émergence de nouvelles technologies et l’étude de nouvelles normes, la feuille de route propose trois sous-niveaux d’intégration pour chaque catégorie : l’exploitation initiale, l’intégration elle-même, puis l’évolution. Suite à ce processus, l’intégration finale des systèmes RPAS au-dessus de 150 mètres en espace aérien non ségrégué se dessine respectivement aux horizons 2023 et 2028 pour les vols IFR et VFR.

 

Dans le contexte de cette intégration des systèmes RPAS en espace multiavions, neufs projets mettant en oeuvre des drones de différents types et de différentes tailles ont été sélectionnés par SESAR JU. Ces projets ont pour objectifs d’explorer la faisabilité de l’intégration au sein d’une communauté d’aviation élargie en 2016 et de se focaliser sur des résultats concrets permettant de combler les écarts opérationnels et techniques. Ils doivent également permettre d’identifier les synergies ainsi que les risques et possibilités offertes vis-à-vis du programme SESAR.

 

Par ailleurs la SESAR JU a annoncé la publication d’un appel d’offre portant sur la phase de définition de l’insertion des RPAS civils dans le système d’aviation européen dans le contexte de l’initiative du ciel unique européen. L’objectif de cet appel d’offre est de détailler un programme R&D, qui sera intégré au calendrier des activités de validation nécessaires dans le cadre du programme SESAR 2020.

 

Les RPAS militaires et le Ciel unique européen

 

L’intégration des drones militaires (Male/Hale – moyenne/haute altitude, longue endurance) dans le ciel unique européen pose deux problématiques principales. La première est liée à la spécificité des missions militaires et à la construction d’un « Ciel militaire européen » permettant à des drones militaires de franchir les frontières. La seconde est l’intégration des drones militaires dans les espaces nonségrégués du Ciel unique européen.

 

Au niveau de la France, la solution actuelle repose sur la gestion de tronçons d’espaces aériens ségrégués qui sont dynamiquement ouverts puis fermés après le passage du drone, en coordination avec le contrôle aérien civil. C’est le concept de « smart segregation » créé par la Direction de la sécurité aéronautique de l’État (DSAE) pour l’utilisation des drones Male.

 

Au niveau européen, l’AED est l’un des principaux acteurs de l’insertion des drones dans le ciel européen. C’est l’interlocuteur privilégié de la SESAR JU en termes de coopération civilo-militaire et permet d’assurer l’implication de l’ensemble de la communauté militaire. Elle apporte son expertise et organise la collecte des résultats nécessaires dans des domaines spécifiques. La problématique d’insertion des drones est traitée dans le projet « EDA RPAS Pioneer Project » qui se décline en quatre piliers :

• Insertion dans le trafic aérien.

• Certification des RPAS.

• Le programme des drones Male européens futurs.

• La coopération militaire européenne.

 

Lors du Comité directeur de l’AED du 19 novembre 2013, les ministres de la Défense ont approuvé une feuille de route sur les systèmes RPAS qui vise à poser les bases d'une solution européenne à l’horizon 2020-2025.

 

En conclusion, véritable défi dans le cadre de la construction du Ciel unique européen, le succès de l'insertion des drones dans la circulation aérienne sera, à terme, un levier de croissance déterminant pour le développement des industries associées à leur production et à leur exploitation.

 

Éléments de bibliographie et liens Internet

 

« Interview du directeur exécutif de la SESAR Joint Undertaking » in La lettre TELERAD Défense, décembre 2013.

Feuille de route européenne « European RPAS Roadmap »

Feuille de route de l’AED

Rôle d’Eurocontrol dans l’intégration des RPAS.

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 16:35
MDA to continue surveillance service for Australian Defence Force

 

RICHMOND, BC, July 8, 2014 /CNW

 

MacDonald, Dettwiler and Associates Ltd., a global communications and information company, today announced that it has been contracted by the Commonwealth of Australia to continue MDA's Unmanned Aerial Vehicle surveillance service for the Australian Defence Force in Kandahar Airfield, Afghanistan until the end of 2014.

MDA has been supporting the Australian Forces by providing critically important real-time intelligence, surveillance and reconnaissance information directly to ground commanders since January 2010.

 

About MDA

MDA is a global communications and information company providing operational solutions to commercial and government organizations worldwide.

MDA's business is focused on markets and customers with strong repeat business potential, primarily in the Communications sector and the Surveillance and Intelligence sector. In addition, the Company conducts a significant amount of advanced technology development.

MDA's established global customer base is served by more than 4,800 employees operating from 11 locations in the United States, Canada, and internationally.

 

Related Websites
www.mdacorporation.com

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 07:50
Germany Mulling Armed UAVs

 

July 2, 2014 defense-unmanned.com

(Source: Deutsche Welle German radio; issued June 30, 2014)

 

Armed Drones - Silent Killers or Necessary Protection?

 

Does the German army need armed drones? That issue remains highly contentious. So far, Defense Minister Ursula von der Leyen has remained mum on the issue, but this could soon change.

 

They are known as Heron, Mikdao, Aladin, KZO or Luna: the 600 drones the Bundeswehr currently employs. None of the remote-controlled unmanned aerial vehicles (UAV) are armed, as they are used for reconnaissance missions. The Bundeswehr does not have any armed drones - yet.

 

The debate about the Bundeswehr buying armed drones has been going on for a while. Defense Minister Ursula von der Leyen said in May the issue needed to be opened up for discussion in society before making a decision, adding: "This societal debate will take place in parliament this summer."

 

Decision to come

 

Experts are talking about questions concerning international law, security policy and ethics that come with the use of armed drones in a public defense committee hearing.

 

A [spokesman] for von der Leyen said she wanted to make a decision based on those talks and announce it in the Bundestag, the German parliament.

 

According to German tabloid newspaper Bild, however, there already is an internal memo in which von der Leyen is calling for the introduction of armed drones.

 

This has not been officially confirmed. But news magazine Der Spiegel claims to have similar information. According to the magazine's sources, the defense minister will publicly speak up in favor of buying armed drones in the Bundestag.

 

Conservative politician Florian Hahn supports this course of action. He expects the minister to "take a clear stand for a European development of a drone that has the capacity to be armed," Hahn told Spiegel.

 

The Green Party on the other hand strongly criticized the plan. They think armed drones are "highly problematic ethically and legally," Katrin Göring-Eckardt, leader of the Green parliamentary group, told Bild am Sonntag, the tabloid's Sunday edition.

 

The director of the German Bundeswehr Association André Wüstner calls for equipping the Bundeswehr with armed drones. "We need armed drones, because in certain situations, they are indispensable for the safety of our soldiers," Wüstner told DW.

 

Contentious issue

 

While von der Leyen's predecessor Thomas de Maizière has publicly spoken in favor of getting armed drones, the current defense minister has held back on the topic. After all, it's a tough subject area to score in politically.

 

De Maizière almost lost his job in 2013 when severe problems with the reconnaissance drone "Euro Hawk" occurred. And Germans are very aware of the questionable missions the CIA has flown with armed drones in Yemen, Somalia or the Afghan-Pakistani border area. An estimated 3,000 people, civilians among them, have died in US drone attacks. Many Germans think of drones as silent killers.

 

Drone-opponents worry that having armed drones at the Bundeswehr's disposal will lower inhibitions to use them, too. There is also the fear that fully automatic drones will at some point be able to make decisions regarding life or death. UAVs can already take off and land by themselves and - once programmed - fly routes without human involvement.

 

Niklas Schörning from the Peace Research Institute Frankfurt (PRIF) is worried about the start of an arms race toward more and more intelligent and autonomous weapon systems. "We see that no country in the world is currently developing a modern manned fighter jet," Schörning says. "So to me, this means that the armed drone that autonomously decides when to use force is already deep-seated in the minds of industry reps and military officers."

 

Strict rules for the use of drones

 

The defense ministry is currently weighing up a US offer from summer 2013 for three unarmed "Predator B" drones. These drones have the capacity to be armed later.

 

Andrej Hunko and Jan van Aken, representatives from the Left Party, filed an official enquiry on this. In the reply, it said that "conceptually, the capacity to be armed is required" for the long-distance drone in question.

 

"When the capacity to be armed is required from the get-go, the people are being consciously mislead," Hunko criticized in a press statement. He calls the defense committee's hearing an "alibi event."

 

Niklas Schörnig expects the German government to clearly explain which scenarios they think merit an armed-drone-deployment. He says that if the decision is made to purchase these drones, political conditions for their use need to be established.

 

"The German deployment rules need to be clearly and restrictively worded and should strongly encourage other states to act the same way," Schörning says.

 

A concrete decision on the acquisition can only be expected after the positions of former state secretary for armament, Stéphane Beemelmans and former head of the armament department, Detlef Selhausen, are filled again. Von der Leyen relieved both of them of their duties earlier this year, because of problems with defense projects.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 07:20
USAF Releases Reaper UAV Accident Report

 

July 1, 2014 defense-unmanned.com

(Source: US Air Force; issued July 1, 2014)

 

MQ-9 Reaper Accident Report Released

 

LANGLEY AFB, Va. --- A series of system malfunctions led to the crash of an MQ-9 Reaper into Lake Ontario, New York, Nov. 12, 2013. The crash occurred approximately 35 miles southwest of Fort Drum, New York according to an Air Combat Command Accident Investigation Board report released today.

 

The mishap aircraft and mishap aircrew were assigned to the 17 4th Attack Wing, Hancock Field Air National Guard Base, New York. The aircraft, valued at $10.6 million, was destroyed on impact; there was no damage to private property.

 

After the MQ-9 departed Wheeler-Sack Army Airfield, New York, for the Oswego

Military Operating area to conduct a routine tra ining mission, control of the MQ-9 was turned over from the launch recovery element (LRE) aircrew to the mission control element aircrew (MCE) at Hancock Field. During the training mission, the MCE aircrew noticed a series of warnings indicating a partial failure in the MQ-9's onboard GPS and inertial navigation system.

 

In response, the MCE aircrew at Hancock Field initiated the appropriate emergency checklist and informed the LRE aircrew of the situation. While the MCE aircrew was in the process of returning the MQ-9 to Wheeler-Sack Army Airfield, the aircraft lost link with the MCE aircrew and began to fly its pre programmed contingency return-to-base flightpath on its own. This pre-programmed flightpath allows the aircraft to return to base via a series of waypoints designed to safely avoid populated areas and potential obstructions.

 

The MCE aircrew followed the checklist instructions and disabled their command link to the aircraft to enable the LRE aircrew to attempt to gain control. While the LRE aircrew was initiating the link through their ground data terminal transmitter, the MQ-9 suffered an additional failure in its GPS and inertial navigation system. A few seconds later, the aircraft began an autopilot turn to the right that inverted the aircraft and eventually led to an unrecoverable flat spin. Shortly thereafter, the MQ-9 impacted Lake Ontario and was destroyed.

 

The accident investigation board president found by clear and convincing evidence that the cause of the aircraft crash was multiple failures within the MQ-9's GPS and inertial guidance system, in conjunction with that system passing invalid flight control data to the aircraft's autopilot system.

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 22:30
MQ-1 Predator armed with an AGM-114 Hellfire missile

MQ-1 Predator armed with an AGM-114 Hellfire missile

 

July 1, 2014 defense-unmanned.com

 (Source: U.S Department of Defense; issued June 27, 2014)

 

Armed, Remotely Piloted Aircraft Patrolling Skies Over Iraq

 

WASHINGTON --- Some of the manned and unmanned aircraft that the United States is flying over Iraq are armed to protect newly arrived American military advisers on the ground, Pentagon press secretary Navy Rear Adm. John Kirby said today.

 

The aircraft are being flown with the Iraqi government’s permission, the admiral said during a regular Pentagon briefing.

 

“The reason that some of those aircraft are armed is primarily for force protection reasons now that we have introduced into the country some military advisers whose objective will be to operate outside the confines of the embassy."

 

There are 90 U.S. service members on six teams assessing conditions in and around Baghdad. Another 90 Americans are setting up the joint operations center in Baghdad.

 

All told, there are around 500 American service members in the country sent by President Barack Obama to help the Iraqi military as it faces advances by Sunni militants from the Islamic State of Iraq and the Levant who have overrun much of the country’s northern and western provinces.

 

The aircraft are flying between 30 and 40 missions a day in and around Baghdad, Kirby said. The information gathered will feed into the team assessments and the information is being shared with Iraqi forces.

 

The president has made no decisions about the use of kinetic force, Kirby said, “but it would be irresponsible for us not to be planning, preparing and thinking and to be ready in case he should make that decision.”

 

Obama has however, decided to ask Congress for $500 million for fiscal year 2015 to help train and equip moderate elements of the opposition battling the Assad regime in neighboring Syria, where the civil war is being blamed for sending Sunni extremists across the border and destabilizing Iraq.

 

“That opposition, mind you, still has to be vetted,” Kirby said.

 

Defense officials say it’s imperative that such aid does not end up arming extremists. “But that doesn't mean that you stop the effort to try to enable and build the capacity of partners in a very tough part of the world,” Kirby said. “You don’t just turn it off because there’s a risk that … some of it may fall into the wrong hands.”

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 21:35
More RAF Reapers Take To The Skies

 

03 July 2014 Royal Air Force

 

The RAF’s newest Reaper remotely piloted aircraft have begun operations in Afghanistan.

 

Pictures released today show additional Reaper aircraft flying from Kandahar Airfield to gather vital intelligence in support of Afghan, UK and ISAF coalition forces on the ground.

 

The deployment of five new Reapers means there are now twice as many in Afghanistan operating alongside the Army’s Hermes 450. These aircraft provide real-time, life-saving video to ground commanders, which will continue to be vital to allied efforts to secure internal security in Afghanistan as we draw down allied forces from the country this year.

 

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 17:20
L'US Air Force met l'accent sur le développement des drones

Le démonstrateur de drone de combat furtif Phantom Ray de Boeing fait la taille d'un avion de chasse.

 

24/06/2014 Par Julien Bergounhoux

 

Dans un document détaillant son programme de développement de drones, baptisé RPA Vector, l'Armée de l'air américaine révèle l'importance que les drones ont acquis au sein de la stratégie militaire au cours des dernières années, et la place proéminente qu'ils auront dans la guerre du futur.

 

L'Armée de l'air américaine travaille à l'élaboration d'une génération de drones constituant une véritable flotte à part entière. A terme, ces aéronefs sans pilote à bord ou avec pilote optionnel seront amenés à progressivement remplacer les avions de chasse traditionnels.

 

Cette stratégie de développement fait suite au rôle grandissant qu'ont tenu les drones lors des conflits armés ces dix dernières années et à l'appui indispensable qu'ils fournissent désormais aux forces armées américaines. Et s'ils restent pour le moment très limités dans leurs capacités par rapport aux chasseurs ou aux bombardiers classiques, cela pourrait bientôt (à l'échelle des projets aéronautiques) ne plus être le cas.

 

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 17:20
An RQ-4 Global Hawk taxies on the flightline as a U-2 makes its final approach

An RQ-4 Global Hawk taxies on the flightline as a U-2 makes its final approach

 

June 25, 2014: Strategy Page

 

The U.S. Air Force has changed its mind about the RQ-4 Global Hawk UAV. The motivation here is the need to cut costs in the face of a shrinking air force budget. So now the air force is asking Congress for two billion dollars to upgrade some RQ-4s so they can fully replace the versatile, elderly and expensive-to-operate U-2 reconnaissance aircraft. The air force is saving a lot of money by retiring entire types of aircraft (like U-2s and A-10s). The A-10s will be completely replaced by F-16s and smart bombs.

 

For years the air force was dissatisfied with the performance and operating costs of the RQ-4, pointing out that the U-2 was cheaper and, because of better sensors, more useful. But the RQ-4 manufacturer brought down the costs and increased reliability. Despite that criticism from the U.S. Air Force, American aircraft manufacturer Northrop Grumman continued to find customers for its RQ-4. In large part that’s because the RQ-4 has been much improved since 2010. The RQ-4 has become more reliable, efficient and flexible. Several of the new customers (like South Korea and Japan) want to use it for maritime reconnaissance, something the U.S. Navy is already doing. The cost of operating the RQ-4 has also been greatly reduced over three years, from $40,600 an hour to $18,900. That happened largely because there were more RQ-4s in service and each was flying more hours. That spread overhead costs over more flight hours. There was also a sharp reduction (by $14,000 an hour) in contractor support costs, largely brought on by improved aircraft reliability. Another factor driving this decline in costs was the air force threat to get rid of many RQ-4s because it was cheaper, per flight hour, to use the much older manned U-2s. Now that is no longer the case and the air force has backed away from dropping its RQ-4s and instead wants to retire the U-2s instead.

 

Back in 2011 the U.S. Air Force very publically gave up on the RQ-4. This came in the form of an air force announcement that they had stopped buying the RQ-4. Not only that but ten of the thirty-one Block 30 models ordered were cancelled. None of the planned Block 40 aircraft were to be built. Global Hawk remained in production because there were other users who were not as displeased as the air force. The U.S. Navy is buying 68 MQ-4C “Triton” BAMS (Broad Area Maritime Surveillance) models plus the two prototypes. Triton is to enter service by 2017.

 

While the RQ-4 has always been hailed as a revolutionary and successful system, most of the recon and surveillance jobs in the last decade were handled by the more reliable, cheaper, and numerous Predator and Reaper UAVs. Meanwhile, the air force was having more and more problems with the RQ-4, and that led to the public denunciation of the RQ-4 and Northrop Grumman. But as the war on terror dies down and the potential opponents include countries with air defenses, the higher flying RQ-4 becomes more valuable.

 

The 2011 decision was the result of the air force and the manufacturer feuding over design, cost, and quality control issues. The last straw was the unreliability of the new Block 30 models. This renewed Department of Defense threats to cancel the program. But manufacturer Northrop Grumman lobbyists have made sure the key members of Congress knew where Global Hawk components were being built and how many jobs that added up to. While that delayed the RQ-4 Block 30 cancellation it did not stop it. The air force was placated for a while when Northrop Grumman fixed some of the problems (some of which the manufacturer said don't exist or didn't matter). The Block 30 was supposed to be good to go, but the air force was not convinced and decided that Block 30 was just more broken promises. Congress was also tired of all the feuding and being caught between Northrup lobbyists and exasperated air force generals. Then there was political decision to cut the defense budget over the next decade. Something had to go.

 

You'd think the RQ-4 would be somewhat perfected by 2011. It was closer to that than many believed and is now considered a lot more reliable. Development of the RQ-4 began in the 1990s, as a DARPA research project. By 2006, per-aircraft costs were twenty-five percent over the original price. By 2007, production schedules had slipped as well. The air force and Northrop Grumman disagreed over what caused these problems. The air force blamed it on poor management. Northrop Grumman said it's all about dealing with complex technology. The air force pointed out that the RQ-4 was not high tech. The sensors often are but they are added to the aircraft after they came off the production line. Northrop Grumman continued to stonewall the air force and showed no signs of making any basic changes. Some air force procurement officials believed Northrop Grumman diverted resources to foreign customers, while taking advantage of the fact that there was no other supplier the air force could go to for long range UAVs. There was a lot of bad blood between the user and the manufacturer, which is not a good thing.

 

There were sixteen of the RQ-4A ("Block 10") aircraft built, fourteen for the U.S. Air Force, and two for the U.S. Navy. The later models were the larger RQ-4B (block 20, 30, and 40). Production has been consistently behind what Northrop Grumman had earlier promised. The air force originally planned to buy over forty Block 30s and wanted to get them faster, and with the reliability problems fixed. That did not work out before the war on terror largely ended and with it the big defense budgets.

 

In 2011, the air force transferred its remaining seven early model (Block 10) RQ-4s to other government agencies. These UAVs began flying nearly a decade ago and each has spent, on average, some three-thousand hours in the air. Some have spent over seven-thousand hours in the air, while others have mostly stayed on the ground. On average, these Block 10 aircraft flew once a week. But some ninety percent of hours flown were in combat operations. Subsequent models (Block 20, 30, and 40) had greater carrying capacity and reliability. Many payloads (various sensors) are designed for the larger models. But the Block 10 is still useful for civilian missions (disaster monitoring, border patrol, and all sorts of research).

 

Things had started off on a more promising note. The RQ-4 was still in development on September 11, 2001, but was rushed into action. The first production RQ-4A was not delivered until August, 2003. Although the RQ-4 could stay in the air for up to forty-two hours, all of them had only amassed about four-thousand flight hours by 2004. But most of those four-thousand hours, which were originally planned to involve testing of a new aircraft, were instead used to perform combat missions. Global Hawk also got to fly under difficult conditions, something an aircraft still being developed would not do.

 

In 2008, an RQ-4A Global Hawk made the first non-stop crossing of the Pacific, flying twelve-thousand kilometers from California to Australia in twenty-three hours. The Global Hawk has previously crossed the Pacific in several hops but it always had the endurance to do it non-stop. In the last decade RQ-4s have flown over fifty-five-thousand hours, most of that combat missions, and many of them from Persian Gulf bases. The latest models can fly twenty hour missions, land for refueling and maintenance, and be off in four hours for another twenty hours in the sky. But the reliability issues with the Block 30 made the longer missions infrequent. Otherwise, the RQ-4 has been very reliable, with aircraft being ready for action ninety-five percent of the time. An RQ-4 can survey about four-thousand square kilometers an hour.

 

The U.S. Air Force pays over $150 million for a fully equipped RQ-4, but only about 35 percent of that is for the UAV itself. Include payload (sensors and communications) and development costs and it nearly triples. The B version is about ten percent larger (wingspan of 42.3 meters/131 feet, and 15.5 meters/48 feet long) than the A model and can carry an additional two tons of equipment. To support that, there's a new generator that produces 150 percent more electrical power. The B version is a lot more reliable. Early A models tended to fail and crash at the rate of once every thousand flight hours, mostly because of design flaws. It was those flaws and delays in fixing them that got the air force so angry. The first three RQ-4Bs entered service in 2006, with some of those flaws still present, and it took over five years to clear that up.

 

At thirteen tons the Global Hawk is the size of a commuter airliner (like the Embraer ERJ 145) but costs more than twice as much. Global Hawk can be equipped with much more powerful, and expensive, sensors than other UAVs. These sensors comprise most of the cost of the aircraft. The spy satellite quality sensors (especially AESA radar) are usually worth the expense because they enable the UAV, flying at over 20,000 meters (60,000 feet), to get a sharp picture of all the territory it can see from that altitude.  

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 07:50
EDA presents its roadmap on Remotely Piloted Aircraft Systems at international conference

 

Brussels - 24 June, 2014 European Defence Agency

 

The 16th UVS Annual Conference is organized within the framework of the European Remotely Piloted Air Systems (RPAS) roadmap.

 

They have proven essential in modern-day operations around the world : Remotely Piloted Air Systems, or RPAS, are now a key priority for the European Defence Agency whose teams are working on several ways to improve Member States’ capabilities in that domain.

Speaking today during the 16th UVS (Unmanned Vehicle Systems) Annual Conference held 23-26 June at the Royal Military Academy in Brussels, and which drew over 200 participants from 30 countries, Jean-Youri Marty, RPAS program manager at EDA, stressed that this domain was recognized a major priority by Heads of States and Government at the last European Council in December 2013. “We know we have the skills and industries in Europe not only to do this but also to become a first class player in the field”, he added.

 

Five pillars

EDA’s work on RPAS in channeled into five main workstrands. The first one focuses on the preparation of a future European Male RPAS programme, based on a Common Staff Target endorsed by Member States in November 2013. Outputs of this ongoing preparation phase are now expected around 2016.

Another area aims at optimizing the operational use of Male (Medium Altitude Long Endurance) RPAS currently in service in Europe. Seven EDA Member States have already decided to set up a dedicated Male RPAS community.

EDA also helps its Member States harmonizing airworthiness certification processes, in collaboration with the European Aviation Safety Agency. In the meantime, the Agency conducts several studies on the critical issue of military RPAS integration insertion in the general air traffic, again in close cooperation with the EASA but also with the European Commission, the Sesar Joint Undertaking and Eurocontrol. Finally, EDA supports its Members states in developing new technological solutions to prepare future RPAS.

 

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 06:20
Tirs de drones contre des Américains: la justice publie un mémo les justifiant

 

24 juin 2014 45e Nord.ca (AFP)

 

Une cour d’appel fédérale a publié lundi des documents secrets autorisant des attaques de drones visant à l’élimination de citoyens américains sans procès, en l’occurrence Anwar al-Aulaqi, imam radical d’Al-Qaida assassiné en septembre 2011 au Yémen.

La cour d’appel de New York a accédé à la demande de l’Union américaine de défense des libertés civiques (ACLU) et du New York Times qui soulignaient, en février 2012, la nécessité de la plus grande transparence possible compte tenu de l’enjeu: le pouvoir de tuer des citoyens américains sans présenter de preuve et sans révéler les critères juridiques qui guident les décideurs.

Le gouvernement Obama s’était opposé à cette publication tout au long de la procédure judiciaire entamée fin 2011 mais a fini par renoncer à faire appel, quand la cour de New York a ordonné, fin avril, la publication du mémo du ministère de la Justice.

Dans ce document daté du 16 juillet 2010, David Barron, qui était alors un responsable du ministère et aujourd’hui juge d’appel, conclut à la légalité des raids ciblant un citoyen américain comme Al-Aulaqi, estimant que sa capture était de toutes les façons infaisable.

 

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 19:50
Le drone de combat X-47B de Northrop Grumman (Northrop Grumman)

Le drone de combat X-47B de Northrop Grumman (Northrop Grumman)

 

23 juin 2014 par Benoît Maraval – 45e Nord.ca

 

Communément appelés « robots tueurs », les systèmes d’armes létaux autonomes (SALA) suscitent de nombreuses interrogations et inquiétudes sur lesquelles l’ONU travaille actuellement.

Une autonomie progressive qui pose question

 

Contrairement aux drones qui restent télé-opérés par l’homme, les SALA doivent permettre, une fois programmés – d’identifier, de sélectionner et d’engager n’importe quelle cible sans intervention humaine.

Si les SALA n’existent pas encore, des armes intègrent déjà des applications dotées d’un certain degré d’autonomie parmi lesquelles :

- “Phalanx” pour le système de combat Aegis (Etats-Unis) qui combine un radar de detection et d’acquisition de cible avec un calculateur de position associés à un canon multitube.

- Le système autonome « Harpy » de détection et de destruction d’émetteurs radars, développé par Israël.

-  Le drone britannique Taranis (toujours en stade de développement)

-  Le drone de combat X-47B de Northrop Grumman

-  Les robots de surveillance Techwin par Samsung, déployés dans la zone démilitarisée entre la Corée du Nord et la Corée du Sud.

La multiplication de l’usage des drones ainsi que la progression de la robotique pourraient donc rapidement faire de ces technologies émergentes une réalité opérationnelle. Or, ces technologies soulèvent de nombreuses problématiques qui restent pour l’instant sans réponse :

-  Aucune définition précise et officielle des SALA n’a été agréée au niveau international

- Bien que de nombreux travaux sont en cours, le stade de développement technique des SALA est incertain

- La compatibilité de ces technologies avec le droit international (notamment avec le droit international humanitaire) est largement contestée

-  L’interrelation homme-machine et les questions éthiques – déjà problématiques dans le cas de l’utilisation des drones – soulevées par le développement des SALA n’a pas non plus fait l’objet d’études approfondies

- Les risques d’un recours à la force accru, d’une dissémination des technologies et d’une prolifération des SALA restent des sujets de réflexion théoriques.

 

Genève au travail

C’est justement pour tenter de répondre à ces questions que les Etats Parties à la Convention sur certaines armes classiques (CCAC) adoptée en 1980, ont décidé fin 2013 d’organiser une réunion d’experts sur le sujet afin de progresser sur ces différents sujets. Cette réunion s’est tenue du 13 au 16 mai dernier au siège des Nations unies à Genève et constituait le premier rassemblement international officiel d’Etats consacré au SALA.

Si toutes les interrogations précitées n’ont bien entendu pas reçu de réponse précise et définitive, certains éléments potentiels d’une future définition ont été évoqués, notamment la nécessité pour l’homme de conserver une forme de contrôle sur le système d’armes. D’un point de vue technique, la question de la marge d’erreur d’un « robot tueur » a également été soulevée.

Sujet de désarmement potentiel, les SALA pourraient également, selon certains responsables militaires invités à s’exprimer, être encadrés par des mécanismes de contrôle des armements – à l’image de certains dispositifs existants : registre des armes classiques des Nations unies, document de Vienne, traité sur les forces armées conventionnelles en Europe (FCE) – ce dernier étant malheureusement loin de représenter un « modèle » comme évoqué dans une chronique précédente.

Le président de la réunion d’experts, l’Ambassadeur Jean-Hugues Simon-Michel, représentant permanent de la France auprès de la conférence du désarmement, doit désormais élaborer un rapport de compte-rendu des débats qu’il soumettra à la prochaine réunion des Etats parties à la CCAC, prévue en novembre prochain.

 

La société civile en première ligne

La réunion a également offert l’occasion aux représentants de la société civile de présenter leurs positions sur les SALA. Outre le comité international de la croix rouge (CICR), de nombreuses autres ONG ont pu faire valoir leurs inquiétudes quant à la perspective de voir ces technologies naissantes être utilisées sur des cibles humaines de manière incontrôlée et imprévisible.

Afin de mieux faire entendre leur voix, 53 ONG venant de 25 pays se sont rassemblées depuis avril 2013 au sein d’une coalition intitulée « Campaign to stop killer robots », répétant ainsi le mode d’action qui a fait le succès de négociations passées sur le désarmement ou le contrôle des armements (campagne internationale pour l’interdiction des mines antipersonnel, campagne « contrôlez les armes », etc.).

Leurs principales préoccupations portent sur le droit international et sur la dimension morale de l’utilisation de « robots » armés dont l’autonomie leur conférerait droit de vie ou de mort sur un individu. Les ONG impliquées craignent également que l’emploi de SALA modifie le rapport des autorités politiques au recours à la force. « Envoyer des robots plutôt que des personnes sur la ligne de feu […] reviendrait à faciliter la décision d’entrer en guerre, générant ainsi davantage de conflits » s’inquiète Ian Kerr, directeur de la Chaire de recherche en éthique, droit et technologie de l’Université d’Ottawa et membre de la coalition « Stop killer robots ». Pour la section canadienne du mouvement, le gouvernement canadien doit prendre une part active dans l’interdiction préemptive des « robots tueurs », notamment en décrétant un moratoire national sur leur utilisation et en s’assurant que les activités liées au développement de SALA respectent le droit international humanitaire.

 

Le droit international au cœur des débats

Le débat juridique et la question des droits de l’Homme sont sans doute les points centraux des discussions en cours et à venir dans la mesure où, en l’état actuel de la recherche, il semble difficile pour un système d’armes automatisé de respecter en toutes circonstances le droit international humanitaire, en particulier les principes de distinction (discrimination entre cible militaire et populations civiles), de proportionnalité et de précaution.

Il y a 11 jours, le Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires des Nations unies a présenté son rapport à Genève dans lequel il préconise au Conseil des droits de l’Homme de « rester saisi de la question des systèmes d’armes autonomes, et en particulier pour ce qui a trait aux droits à la vie et à la dignité », compte tenu du « risque que ces armes soient utilisées en dehors du champ géographique des conflits armés existants. ». En 2013, le Rapporteur spécial avait spécifiquement suggéré la mise en place de moratoires nationaux sur le test, la production, l’assemblage, le transfert, l’acquisition, le déploiement et l’utilisation de SALA.

En tout état de cause, une interdiction totale est sans doute difficilement envisageable. La nature duale de la robotique amène déjà de nombreux Etats à mettre en garde contre toute mesure ou décision trop ambitieuse sur les SALA susceptible de remettre en cause la recherche et le développement d’applications civiles potentiellement révolutionnaires dans les domaines de la santé, des opérations de sauvetage ou de l’agriculture.

Selon les sources, entre 4 et 8 pays développeraient actuellement des SALA ou auraient déjà déployé des systèmes aux degrés d’autonomie divers (Allemagne, Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Inde, Israël, Royaume-Uni, Russie). Rappelons cependant qu’au titre de l’article 36 du Protocole additionnel I aux Conventions de Genève de 1949, un Etat partie à l’obligation de déterminer si l’emploi d’une nouvelle arme est interdit par ces engagements internationaux. L’Iran, le Pakistan et l’Inde, entre autres, ne sont pas tenus par cette obligation.

De son côté, le Canada est le seul Etat partie à la CCAC dont la déclaration liminaire n’a pas été rendue publique lors de la réunion d’experts à Genève. Un éventuel rôle de premier plan du Canada dans les discussions onusiennes mériterait en premier lieu un niveau de transparence accru sur ce sujet.

Nous sommes donc loin d’assister à la réalisation du « complexe de Frankenstein » et les « robots tueurs » restent du domaine du fantasme pour certains, du cauchemar pour d’autres. Sarah Connor peut encore dormir tranquille, mais pour combien de temps ?

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 17:55
Watchkeeper (Thales) - PatroWatchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran) ller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - PatroWatchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran) ller (Sagem Safran)

 

 

20/06/2014 Par France 3

 

Au salon Eurosatory de Paris, l'un des plus grands salons d'armement au monde, les drones tactiques ont la cote. Le ministère de la Défense devrait lancer un appel d'offres à la fin juin.

 

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 11:20
Drone Reaper de l’US Air Force – photo USAF

Drone Reaper de l’US Air Force – photo USAF

 

 22 juin Aerobuzz.fr

 

Au terme d’une année d’enquête, le Washington Post a recensé plus de 400 accidents de grands drones militaires américains depuis 2001. Les journalistes ont épluché plus de 50.000 pages de rapports d’enquête. Il en ressort que les causes essentielles de ces accidents qui ont entraîné la perte des engins sont liées à des problèmes mécaniques, à des erreurs humaines et aux conditions météorologiques. La plupart de ces crashs ont eu lieu lors de missions de guerre. Dans plus d’un quart des événements, l’accident est consécutif à une perte de contact avec le drone. Le ministère américain de la Défense fait remarquer, pour sa part, que le taux d’accident est en recul sensible au fil des ans.

 

Pour le Washington Post, les constructeurs de drones et les militaires ont une série de défis technologiques à relever pour améliorer la fiabilité de ces armes volants sans pilote. L’un des points faibles des drones est leur difficulté à détecter et s’adapter à une menace. Les caméras et senseurs embarqués ne remplacent pas les sens d’un pilote. Piloter un drone ne s’apparente définitivement pas à un jeu vidéo. C’est beaucoup plus complexe, d’où le taux des erreurs humains dans les causes d’accident. Des drones, conçus et fabriqués avec des tolérances moindre qu’un avion, présentent des défauts persistants. Enfin, la télécommunication entre le drone et son pilote demeure trop fragile.

 

Partant de son étude, le Washington Post estime qu’il est trop tôt pour ouvrir l’espace aérien aux drones.

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