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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 06:45
Mali: l’ONU veut déployer des drones

 

19 juin, 2014 – BBC Afrique

 

Des drones de surveillance devraient être utilisés par les Nations Unies dans le nord du Mali.

 

Le Conseil de Sécurité n'a pas encore voté et confirmé la décision, mais Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l'ONU, a déclaré que ces drones contribueraient grandement à la protection des civils et des soldats.

 

Environ 8000 Casques Bleus ont été déployés pour aider à stabiliser la région, après que les troupes françaises et africaines aient évincé les militants islamistes des principales villes en 2013. Les rebelles séparatistes Touaregs et les militants d’Al-Qaïda restent actifs dans le nord.

 

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a déclaré que le gouvernement souhaitait la mise en service des drones "dès que possible".

 

Après avoir combattu dans la région de Kidal, en mai, trois groupes rebelles Touaregs ont accepté un cessez-le feu avec le gouvernement du Mali. M. Ladsous a souligné l'importance des pourparlers de paix pour la stabilité et le besoin urgent de sécuriser la région de Kidal.

 

"Un processus politique réussi est essentiel", a-t-il affirmé. Malgré des "débuts prometteurs" il y a un an, "le gouvernement et les groupes armés ont fait peu de progrès vers un véritable dialogue de fond. "

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 11:57
Sahel : Premier vol du drone Harfang depuis Cognac

 

20/06/2014 Armée de l'air

 

Le mardi 17 juin 2014, l’équipe de marque drones du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), l’escadron de drones 1/33 «Belfort» et le détachement drones en bande sahélo-saharienne (BSS) ont conduit une expérimentation visant à valider la capacité de pilotage d’un drone Harfang décollé de sa base de déploiement en opérations extérieures, depuis un cockpit en France.

 

Ce vol est une première et valide le concept dit de Reachback ou de Remote Split Operations (RSO). D’une durée d’une heure environ, ce vol expérimental réalisé en condition opérationnelle, a consisté concrètement au transfert des fonctions de pilotage du drone et de mise en œuvre de son capteur principal, depuis le cockpit en BSS d’où il avait été décollé, à celui de Cognac, pourtant situé à près de 5000 Km de distance. À l’issue de ce créneau de vol assuré par le cockpit de Cognac, le détachement du théâtre a repris le contrôle du drone Harfang et terminé la mission.

Cette nouvelle capacité peut offrir des avantages pour la conduite de la manœuvre des drones. Elle permet en effet de disposer de la capacité d’augmenter l’offre ISR (Intelligence, Surveillance, Reconnaissance - renseignement, surveillance, reconnaissance) en cas de surge sur le théâtre sans quitter le territoire national. Elle permet aussi de maintenir une activité aérienne à Cognac dans le cas de contraintes techniques ou météo en France. En fonction de la bande passante et du potentiel disponible, il serait même envisageable de piloter ainsi simultanément deux drones basés à Niamey, un depuis Cognac, un autre depuis Niamey.

 

Cette opération s’est parfaitement déroulée et a pleinement donné satisfaction. Un C4I (Command, Control, Communications, Computers and Intelligence) robuste sur le plan cybernétique, dont le centre nodal pour l’armée de l’air est  le CNOA/JFACC*, assure la connexion entre le théâtre et le territoire métropolitain et a permis de réaliser cette expérimentation sans encombre.

Cette nouvelle capacité prometteuse doit cependant amener à développer les réflexions sur la notion de distanciation et ses conséquences, phénomène rencontré par nos alliés notamment. Dans ce cadre, la doctrine d’emploi de l’armée de l’air demeure le déploiement du plot drones au plus près de l’action et des troupes soutenues, gage d’efficacité et de réactivité.

Cette réussite technique et opérationnelle démontre une nouvelle fois la compétence technique et la maturité opérationnelle des équipages et mécaniciens dronistes de l’armée de l’air.

 

 

* Centre national des opérations aériennes / Joint Forces Air Component Command – Commandement de la composante aérienne des forces interarmées.

 

Le drone Harfang au décollage

Le drone Harfang au décollage

Opérateur de drone aux commandes d'un Harfang depuis la base aérienne de Cognac

Opérateur de drone aux commandes d'un Harfang depuis la base aérienne de Cognac

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 08:55
Patroller photo Peter Bastiaans - Safran

Patroller photo Peter Bastiaans - Safran

 

20.06.2014 Sagem

 

Conçu pour effectuer des missions de surveillance, le système de drone tactique Patroller de Sagem (Safran) bénéficie de vingt ans d’expérience. Jean-Pierre Rayssac, conseiller militaire chez Sagem, revient sur cette expertise aujourd’hui unique en Europe.

 

Quelles sont les caractéristiques du système de drone Patroller ?

Le Patroller est un système de drone tactique multi-senseurs, conçu pour des missions de surveillance terrestre ou maritime et de support d’opérations. Pesant près d’une tonne, il est capable de voler 24 heures, en emportant 250 kg de charge utile et sa boule optronique, fonctionnant de jour comme de nuit. Le décollage et l’atterrissage sont automatiques sur des distances inférieures à 600 mètres. Il ne nécessite pas de dispositif spécifique de freinage, comme des câbles d’arrêt et peut donc être déployé de n’importe quel aéroport, voire d’une simple piste en herbe. Deux mécaniciens suffisent pour le mettre en œuvre. Quant à son pilotage, il est assuré par deux opérateurs qui interviennent depuis une station au sol.


Quelles sont les principales qualités de ce drone ?

Son premier atout est sa modularité. Sagem a conçu un système évolutif multi-senseurs, adapté à chaque mission (voir "En savoir plus" ci-dessous). Autre qualité : sa discrétion. Le Patroller est équipé d’un moteur central, avec un échappement dirigé vers le ciel, ce qui atténue sa signature infrarouge, le rend très discret et surtout très silencieux, un point essentiel dans le cadre d’opérations de surveillance.

 

Quelle est l’expérience de Sagem dans le domaine des drones tactiques ?

Sagem fournit depuis plus de quinze ans des drones tactiques aux forces armées françaises et de pays étrangers. Notre expertise technologique et industrielle, et notre retour d’expérience de neuf ans de support en opération au profit de trois nations nous ont conduits à développer sur fonds propres le Patroller, drone tactique de nouvelle génération. Depuis 2010, nous avons réalisé en France de nombreuses campagnes d’essais pour valider les équipements embarqués et obtenir les autorisations de vol, ainsi que des démonstrations sur le territoire national et à l’exportation.


Le Patroller a été développé en France… Pouvez-vous nous en dire plus ?

En effet, ce sont plus de 100 collaborateurs de Sagem qui travaillent en France sur ce programme. Son développement est assuré dans le site d’Éragny, sa construction est réalisée à Montluçon, la boule optronique est assemblée à Dijon, et l’électronique à Fougères. Seule la cellule de l’aéronef a été fabriquée en Allemagne, par Ecarys, spécialiste allemand de cellules performantes en composite. La boule optronique de nouvelle génération, qui équipera bientôt le Patroller, est, quant à elle, le fruit d’une collaboration entre Thales et Sagem, au sein de leur coentreprise Optrolead.

L’offre multi-mission du drone Patroller

En savoir plus

Patroller, un drone multimission

La configuration du drone Patroller peut être déclinée en fonction des besoins des utilisateurs :

  • Pour la surveillance de théâtre d’opérations (opération de guerre électronique, interception et localisation de radiocommunications, détection d’activité, identification de menaces…)
  • Pour la surveillance maritime (détection de l’ensemble de l’activité marine, identification de bâtiments suspects...),
  • Pour la surveillance territoriale des Etats (frontières, côtes, routes, missions de police, protection des événements majeurs ou des sites sensibles, prévention ou gestion des catastrophes naturelles).

Sa conception multi-capteurs lui permet d’être équipé, selon la mission, de deux réservoirs supplémentaires, d’un radar à ouverture synthétique (SAR), d’un radar maritime, d’un télémètre laser, d’un désignateur laser, de capteurs de renseignement ou de guerre électronique (comint, elint), etc. Le drone pourra également être équipé d’un module « voir et éviter » qui lui permettra de s’insérer dans l’espace aérien civil.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014 : Thales prépare son Watchkeeper pour la France

Le Watchkeeper fait l'objet d'une commande de 54 exemplaires par l'armée britannique.

 

17/06/2014 par Gabrielle Carpel – Air & Cosmos

 

Si la DGA n'a pas encore lancé son appel d'offre pour des drones tactiques en remplacement des actuels SDTI (Système de Drone Tactique Intérimaire), trois industriels se préparent d'ores et déjà à y répondre. Ainsi, en parallèle du Shadow M2 d'Airbus Defence and Space et du Patroller de Sagem, Thales avance son drone tactique "Watchkeeper".

 

Développé en partenariat avec l'armée britannique, le Watchkeeper s'appuie sur le "Hermes 450" de l'israélien Elbit Systems mais chez Thales, on insiste sur le fait que le drone est aujourd'hui une propriété britannique. "Le drone a complètement été reconstruit, il y a eu un transfert des technologies mais c'est une toute nouvelle plateforme" explique Pierre Eric Pommellet, directeur général adjoint en charge des systèmes de mission de défense chez Thales.

 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 12:55
Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

 

17.06.2014 20minutes.fr

Le marché a longtemps paru réservé à Thales...

 

Tous les coups sont permis dans la bagarre entre industriels français pour le marché des drones tactiques, qui a longtemps paru réservé à Thales au titre de la coopération franco-britannique.

La France a prévu d'acquérir d'ici 2019 une trentaine d'avions sans pilote pour la reconnaissance du champ de bataille, un marché évalué de source industrielle à entre 200 et 300 millions d'euros.

Il s'agit de remplacer les vieux Sperwer développés par Sagem, une filiale du groupe Safran.

L'affaire semblait gagnée pour Thales puisque le traité de Lancaster House de novembre 2010 sur le rapprochement des défenses française et britannique prévoyait l'acquisition par les deux parties du même drone Watchkeeper, développé par Thales UK pour l'armée de Sa Gracieuse Majesté.

 

Pas de marché gré à gré

Mais Sagem qui développait un nouveau drone Patroller n'a pas voulu laisser la place sans se battre. Il a fait campagne pendant des années pour que le ministère de la Défense ne passe pas un marché de gré à gré avec Thales mais l'ouvre à la compétition.

Quand il a obtenu satisfaction, un troisième larron, Airbus Defence and Space, s'est lancé dans la course. Il a présenté au salon de l'armement Eurosatory, qui se tient actuellement près de Paris, un drone Shadow M2, basé sur une plate-forme américaine mais équipé de ses propres systèmes.

«Nous pensons que le Shadow est substantiellement moins cher que toutes les offres sur le marché. C'est une offre extrêmement attractive en ces temps de disette budgétaire», a déclaré Jean-Marc Nasr, directeur général d'Airbus Defence and Space pour la France.

Thales encore bien placé

Sagem fait valoir qu'une centaine d'emplois sont menacés s'il devait abandonner le segment des drones tactiques, pour lequel il est «le seul industriel européen à posséder toutes les briques technologiques clés», selon Frédéric Mazzanti, directeur de la division optronique et défense.

Il égratigne au passage le Watchkeeper, qu'il présente comme «un drone israélo-anglais», au motif qu'il serait fabriqué sous licence de la société israélienne Elbit, et le Shadow, «drone américain».

L'attaque fait bondir chez Thales. «Elbit est associé à notre projet mais a conçu en Angleterre, dans une joint-venture, un drone nouveau, parce que les Britanniques ont exigé dès le départ la propriété de l'ensemble des éléments y compris la plate-forme», explique Pierre Eric Pommellet, directeur général adjoint des systèmes de mission de défense.

Pour défendre le Watchkeeper, Thales devait présenter mercredi son équipe de sous-traitants français.

Thales semble encore avoir une longueur d'avance. Contrairement à ses concurrents, le Watchkeeper a été certifié en Grande-Bretagne. Il est entré en service et devrait être déployé cette année, en Afghanistan. Les industriels espèrent un appel d'offres avant la fin de l'année.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 07:50
RQ-7 Shadow 200 photo US Army

RQ-7 Shadow 200 photo US Army

 

17/06/2014  par Gabrielle Carpel – Air & Cosmos

 

Mardi 17 juin, Airbus Defence and Space (ADS) a profité du salon Eurosatory pour présenter son nouveau drone tactique pour répondre au futur appel d'offre de l'armée française. Le groupe européen devrait prochainement passer un accord de partenariat avec la société américaine Textron Systems afin de racheter sa plateforme de drone Shadow M2. Il s'agira ensuite pour ADS d'intégrer tous les systèmes du "Tanan", drone à voilure tournante d'Airbus, dans la plateforme afin de présenter "rapidement et pour pas cher" un drone tactique "adapté aux besoins français".

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 16:19
Eurosatory 2014 : Sagem maintient la pression avec le Patroller

Avec le Patroller, Sagem veut assurer la succession de son propre drone, le SDTI –photo  Sagem

 

17/06/2014 par François Julian – Air & Cosmos

 

Pour Sagem, le message est clair : pas question de laisser Thales et son Watchkeeper s'emparer du marché de remplacement des drones SDTI (Système de drone tactique intérimaire) de l'armée de Terre. Pour la filiale de Safran, il ne fait aucun doute que le drone Patroller, actuellement exposé au salon Eurosatory, est le mieux placé pour remporter l'appel d'offres SDT (Système de drone tactique) qui doit être lancé par la DGA d'ici la fin de l'année, et dont le la fiche de caractérisation militaire (FCM) est actuellement en cours d'élaboration.

 

L'objectif fixé par l’actuel LPM prévoit l'acquisition de "10 à 20 drones d'ici 2017", sachant qu'une cible finale de 30 est également évoquée.

 

Le drone Patroller a pour lui quelques arguments qui vont au delà du simple aspect "made in France" (à Montluçon, plus précisement). Certes, il permettra la création de quelques 200 emplois s'il est choisi. Mais Sagem met surtout en avant que son engin non-piloté est mieux adapté aux besoin de l'armée de Terre qui cherche à se doter d'un drone pour des missions de surveillance et de renseignement, ainsi que pour le réglage de son artillerie.

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 15:17
Thales leads the way in the UAS industry

 

17.06.2014 Thales

 

In a video interview recorded ahead of the show, Pierre Eric Pommellet, EVP, Defence Mission Systems, explains why Thales is so well positioned in this rapidly expanding sector.

 

More information

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 11:55
Portes ouvertes et salon du drone au 61e RA, les 28 et 29 juin


17.06.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Dans le cadre de ses Journées Portes Ouvertes, le 61e RA organise une exposition de mini drones civils et militaires les 28 et 29 juin sur le site de Chaumont-Semoutiers (Haute-Marne). Vingt exposants sont inscrits.

 

Trois tables rondes sont prévues le samedi 28 juin:
- 11h30 sur la surveillance intelligente traitement d'image et suivi/traking animée par Pixel Drones
- 14h30 sur la filière drone : un enjeu national animée par le Pôle Astech et Peter Van Blyenburgh
- 17h15

Le dimanche matin à 10h: "Drones et Agriculture"

 

Démonstrations de mise en oeuvre du drone SDTI et vols de mini drones militaires

 

Ouverture le Samedi 28 juin à 10h (entrée par la commune de Villiers-le-Sec). Accès par l'Autoroute A 5 (sortie Chaumont-Semoutiers). Accès train par la Gare de Chaumont

 

Renseignements et inscriptions au 03 25 35 96 53.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 18:30
Drones US pas exclus en Irak

 

16.06.2014 Romandie.com (ats)

 

Les Etats-Unis envisagent des frappes de drones et même de collaborer diplomatiquement avec l'Iran pour freiner l'offensive lancée par les insurgés sunnites en Irak. Ceux-ci se sont emparés lundi de certains secteurs d'une ville du nord-ouest du pays, poussant à la fuite la moitié de la population.

 

Les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) tentaient de prendre la totalité de Tal Afar, une enclave chiite dans la province majoritaire sunnite de Ninive. Stratégique, cette villese trouve à 380 km au nord-ouest de Bagdad sur la route vers la frontière syrienne.

 

Les forces de sécurité irakiennes ont affirmé qu'elles avaient repoussé l'assaut des insurgés, mais plusieurs responsables et un habitant de Tal Afar ont assuré que les jihadistes avaient pénétré dans cette localité. Un responsable du gouvernement provincial de Ninive a même annoncé qu'ils en avaient pris totalement le contrôle.

 

Une autre ville, Saklaouiya, à l'ouest de Bagdad et proche de Falloujah, est tombée dans la journée dans l'escarcelle des jihadistes. Depuis la semaine passée, ils se sont emparés de Mossoul, seconde ville d'Irak, d'une grande partie de sa province, de Tikrit et d'autres secteurs des provinces de Salaheddine, Diyala et Kirkouk.

 

Exil forcé

 

Quelque 200'000 personnes, soit la moitié de la population de Tal Afar et de ses environs, ont fui en raison de l'avancée des jihadistes, selon un responsable municipal, Abdulal Abbas, qui a réclamé une aide internationale.

 

L'EIIL a annoncé avoir massacré 1700 chiites membres des forces de l'armée de l'air irakienne, une affirmation qui n'a pu être vérifiée de manière indépendante, mais qui a provoqué une vive condamnation des Etats-Unis.

 

Dénonçant des actes "abominables", Washington a indiqué que Barack Obama procédait à "un examen minutieux de chaque option à sa disposition", y compris des frappes de drones.

Axe Washington-Téhéran

 

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a indiqué que son pays était disposé à parler avec Téhéran de la crise en Irak.

 

Mais Washington ne souhaite pas avoir de consultations d'ordre militaire avec l'Iran, a précisé dans la foulée le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, qui n'a toutefois pas écarté la possibilité de consultations politiques.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 17:55
Hermes 900 HFE photo Armasuisse

Hermes 900 HFE photo Armasuisse

 

16 juin Aerobuzz.fr

 

La Suisse a finalement opté pour le système de drones Hermes 900 HFE de l’entreprise israélienne Elbit Systems pour remplacer ses drones de reconnaissance ADS 95 Ranger. Ce système de drones de reconnaissance non armés a été préféré au Super Heron de l’entreprise concurrente Israel Aerospace Industries. Le système Hermes 900 HFE est un système de drones de reconnaissance non armés, pouvant être engagé par tous les temps et qui dispose de davantage de flexibilité, d’une meilleure autonomie et d’une plus grande portée que le système actuel, précise la Confédération suisse. La valeur de ce contrat est de 250 millions de francs suisses, soit 205 millions d’euros.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 07:55
Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

 

 

Eurosatory 2014, Paris-Nord Villepinte, June 16, 2014 - Sagem

 

Sagem (Safran) just tested and integrated successfully a new generation optronics multi-sensors suite on its Patroller™ endurance UAS.

Tested in France between April and June 2014, during a campaign of 30 flights, this new optronics suite is based on a Euroflir 410 gyrostabilised turret. It is characterized by extended capabilities for long distance identification, day and night. In addition, this new version of Euroflir 410 is fitted with a very high resolution spooter and a Matis AP infrared camera.

On the Patroller UAS, this new generation imagery chain integrates a high rate data link which is fully compliant with the performance of the high definition sensors of the aircraft, allowing the restitution of the images without degradation. The ground segment encompasses new processing software and new tools to ease mission operations: automatic tracking of mobile targets, activity detection.

The performance level of this new imagery system was demonstrated during several realistic scenarios as recently met by armed forces in operations: intelligence collection, operation support, search and rescue, etc…

Developed by Sagem, the Patroller is a 1-ton class tactical UAS. Because of its modular design, the Patroller drone can carry a payload with capacity of 250 kg in its bay or in pods (optronic, radar, electronic warfare), on flights of 20 hours and over, at an altitude up to 20,000 ft.

Multi-sensors intelligence system, Patroller UAS is designed to meet military or security requirements. Integrating several innovations, it draws on Sagem's extensive experience with its Sperwer tactical drone system, including nine years of feedback from operations in Afghanistan.

Developed and produced in France by Sagem, the Patroller mission system is based on a European cooperation involving Ecarys (Stemme), a German manufacturer which supplies its S15 airframe in order to address French and international needs.

The Patroller drone system is in the outside static display, Safran stand F410.

 

* * *

Sagem, a high-tech company of Safran, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

For more information: www.sagem.com

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:58
Eurosatory 2014 - DroGen

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Drone du génie, un outil de la liberté d'action

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:20
Puma AE photo AeroVironement

Puma AE photo AeroVironement

 

12 juin 2014 Par Ludovic Dupin – Usine Nouvelle

 

Le pétrolier BP va surveiller ses installations pétrolières en Alaska à l’aide d’un drone léger. C’est la première fois qu’une société privée est autorisée à faire voler des véhicules non habités au-dessus du sol.

 

C’est un petit pas pour l’industrie pétrolière, c’est un grand pas pour l’avenir du drone aux Etats-Unis. Pour la première fois aux Etats-Unis, l’Autorité fédérale de l'aviation civile (FAA) a autorisé une société privée à faire voler un véhicule non habité au-dessus des terres américaines. L’heureux élu est le pétrolier BP qui a réalisé son premier vol le dimanche 8 juin.

 

Concrètement, BP va utiliser un drone pour surveiller ses installations et pipelines à Prudhoe Bay en Alaska, l’un des plus grands champs en Amérique du Nord. L’appareil choisi est le Puma AE, construit par la société californienne AeroVironment et originellement conçu pour assurer des vols de reconnaissance à des fins militaires. Il pèse un peu plus de six kilogrammes et mesure 1,3 mètre de long pour une envergure de 2,8 mètres. De conception simple, il se lance à la main à la manière d’un avion en papier.

 

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:55
Drone tactique français : un appel d'offres attendu pour l'été

Watchkeeper, le drone de Thalès, est dérivé du drone israélien Hermès 450 - photo Richard Seymour / Thales

 

11/06/2014 par Gabrielle Carpel – Air & Cosmos

 

C'est un feuilleton qui n'en finit pas. Début 2014, la Loi de programmation militaire (LPM) a commencé à prendre effet. Censée cadrer l'effort de défense français jusqu'en 2019, elle doit lancer une vingtaine de nouveaux projets tout en jouant avec un budget difficile. Entre autres, l'acquisition d'un nouveau drone tactique pour l'armée de Terre en remplacement des actuels SDTI (Système de Drone Tactique Intérimaire).

 

C'est dans ce contexte qu'un appel d'offre de la DGA devrait être lancé cet été, selon Thales, qui souhaite y répondre. L'objectif fixé par la LPM est de disposer d'une quinzaine de vecteurs mobiles, et de quelques stations au sol, à l'horizon 2019.

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 06:20
X-47B UAV To Conduct Test Flights With F-18s


June 3, 2014 by David Pugliese
 

Navy Times has this article on the U.S. Navy’s X-47B which heads to the fleet later this summer for the next step of testing: landing and taking off alongside manned aircraft.

 

More from the article:

 

This summer, the X-47B goes back out to sea with the carrier Theodore Roosevelt to complete takeoffs and landings from a moving carrier with jets in the pattern.

“The next step is to operate the aircraft in the pattern with a manned counterpart,” said Capt. Beau Duarte, Unmanned Combat Air Systems Demonstration program manager for Naval Air Systems Command. “We’ll have a couple of F/A-18s, so we can evaluate the ability to land and clear the landing area, see if we can mimic the time lines that are required for manned aircraft.”

So far, the testing has consisted of perfecting taxi, takeoff and landing routines — first from land, then from a land-based catapult, and now from a catapult on an aircraft carrier at sea.

 

Full story her

 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 16:50
photo Dassault

photo Dassault

 

 

May. 26, 2014 - By ZACHARY FRYER-BIGGS and TOM KINGTON – Defense News

 

BERLIN AND ROME — European countries are in the grip of the ever-expanding thirst for drones, which give them the ability to add reconnaissance and strike capability at lesser cost and risk to service members.

 

But while last week’s ILA Berlin Air Show was filled with a wide range of smaller unmanned machines, European companies have yet to create a workhorse drone that can fit the medium-altitude, long-endurance (MALE) need, filled now by the American-made MQ-9 Predator or Reaper.

 

Three European firms did, however, announce a workshare agreement on the MALE 2020 program.

 

The UK, Italy and France all fly the Predator, Germany’s Air Force is considering buying the Predator when its service contract for Israeli systems expires, and the Dutch have already signed up to purchase a couple of aircraft.

 

With the growing wave of countries working with the Predator have come concerns over the reliance on an American supplier given the export restrictions that can complicate buys and limit access to the technology behind some of the systems. Italy and France continue to sort through the process of arming their Predators, something which US law makes complicated partially because arming UAVs means that the aircraft are categorized as cruise missiles.

 

“The issues at stake include European operational sovereignty and independence in the management of information and intelligence as well as European industrial independence in sustaining key competencies and jobs within Europe,” said a source from the Italian company Alenia Aermacchi. “This is not possible with a non-European made UAV.”

 

Alenia is one of several companies pushing their governments for the development of a new MALE UAV program, including Airbus and Dassault.

 

The three firms are hoping to get commitments from capitals by the end of 2014, the Alenia source said.

 

“The definition phase could lead to a development phase starting in January 2017, provided the early agreement is signed this year in 2014,” he said. That would ready the new UAV by 2020.

 

The three firms envision the definition phase to last about two years, 2015 through 2016, during which governments would set their requirements. One industrial source said the phase would cost about €50 million (US $68 million), with the cost shared by Germany, France and Italy. The three companies also have set up a work share agreement on what is being called the MALE 2020 program.

 

The plan was announced by the companies on May 19, just ahead of the ILA Berlin Air Show, where it was a hot topic. Also that day, German Defense Minister Ursula von der Leyen told the press, “At the moment there is no pressure to make a decision.” Parliamentary and public debates are supposed to take place this summer, which could be a drawn-out process because of public distaste for unmanned systems due to America’s heavy reliance on drones.

 

Europe has thrashed around for several years trying to come up with a viable plan to enter a MALE market already cornered by US and Israeli producers.

 

Anglo-French interest in a collaborative development waned after initial optimism that a program could emerge in the sidelines of the 2010 defense treaty signed by London and Paris.

 

A project study led by BAE Systems and Dassault Aviation was delivered to the two governments in 2012. Since then the plan has been pretty much put into abeyance as the two sides work to pull together a joint unmanned combat aircraft project.

 

A spokeswoman for the British Defence Ministry said options for a MALE UAV as part of its Scavenger project were ongoing.

 

Airbus, Dassault and Finmeccancia all put their names to an open letter published just ahead of the 2013 Paris Air Show urging their respective governments to collaborate in developing Europe's own technology in the sector.

 

Almost 12 months later, industry has refined its offering but governments still appear reluctant to sign up for a program on which to spend their dwindling defense budget resources.

 

“There is plenty of project push from industry and seemingly little requirement pull from the governments,” one British executive said.

 

While public perceptions of unmanned vehicles are likely part of the problem, the large cost of a major development program also plays a role.

 

An Italian defense source said the government is discussing the proposal with Alenia Aermacchi. “Discussions are underway and continuing,” he said.

 

Airbus, Alenia and Dassault would split the work share evenly, although Airbus Defence and Space will lead the definition phase, the Alenia source said.

 

The firms are already focusing on giving the UAV intelligence-gathering capabilities, long range and the ability to maneuver quickly, including fast changes of altitude, which will be key to operating in mixed air space. Propulsion will also be designed to boost safety as the UAV flies over populated areas in Europe.

 

The system would be offered with all possible variants pre-integrated in the basic design, with weaponization among the possibilities, the Alenia source said.

 

“Furthermore, flight into non-segregated airspace over European nations requires a specific definition from the start, leading to a specific type qualification and certification, which a non-European UAV cannot achieve,” he said.

 

That certification issue became a problem with the now-defunct Eurohawk program, with the German government citing concerns over being able to fly the UAV when it canceled the program. Other European UAV programs have flopped, but the basic interest in finding a non-American solution remains.

 

“European sovereignty and independence in the management of information and intelligence through systems being resilient against cyber attacks would be guaranteed,” the Alenia source said. “The program would furthermore be orientated to foster the development of ITAR [International Traffic in Arms Regulations]-free high technologies and contribute to sustaining key competencies and jobs within Europe.”

 

The concerns about ITAR and exportability have affected the sales of the current European go-to, the Predator, said Frank Pace, president of the Aircraft Systems Group at Predator-maker General Atomics. But there is some hope on the horizon, in the form of a more clearly defined UAV export policy that Pace expects will be signed by President Barack Obama in the coming weeks.

 

“One of the things that has been holding things up is there’s this policy going through, and it’s an overarching UAV export policy,” he said. “It would set up boundaries as to what class of airplanes we can export where. Before this nobody knew what they could buy. I think that’s hurting us right now in Europe.”

 

The biggest issue has been which nations can arm their UAVs and which can’t. While the Predator B has become the primary workhorse for Europe, only the UK has permission to arm the drone, with France and Italy engaging in drawn-out negotiations about arming theirs. Pace said once the export rules are clarified, he thinks Denmark, Norway, Spain and Turkey are potential customers and the French and Italians would likely increase their inventory.

 

“Germany, even with public concerns and everything, right now isn’t talking about putting weapons on the airplane, but one day they might,” Pace said. “I think that’s affecting France. It’s definitely affecting Italy.”

 

Pace said he believes it does not make sense for European countries to spend money on a MALE system that would replicate most of what they already have from the Predator.

 

“They already have the Predator, their pilots are already trained on them, they have spare parts already,” he said, estimating that a new program would likely cost more than $1 billion. “These countries shouldn’t build a ‘me too’ Predator B. They should go build a stealth airplane, which they’re not going to be able to import from the US. I think that’s going to be badly needed maybe 10 years from now. That type of program will take maybe 10 years to develop. It’s a logical thing for them to do, to take the next jump and go develop a high-speed low-radar cross-section type of airplane.”

 

Meanwhile, Germany has to figure out what it is going to do when its contract with the Bundeswehr and Airbus to lease three Israel Aerospace Industries’ (IAI) Heron 1 type MALE UAVs that are being used for reconnaissance missions in Afghanistan expires in 2015.

 

On May 21, Airbus Defence and Space and IAI announced a teaming agreement to continue providing unmanned aerial systems to the German military. The two are proposing a solution to bridge the gap until the arrival of a European-developed drone in 2020. Their offer is based on the Heron TP type MALE UAV and there would be a purchase option as well as continuation of the leasing concept.

 

The Heron is the major competitor to the Predator at the moment, but besides the Europeans, others are also trying to market that space. At the Berlin show, Turkish Aerospace Industries displayed its Anka UAV. So far there hasn’t been much of an international market. The company began the process of selling the aircraft to Egypt, only to have to back out of the deal after last year’s change in government.

 

The next year will show whether any other Europeans can become Predator competitors. ■

 

Andrew Chuter in London and Albrecht Müller in Berlin contributed to this report.

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 07:45
Falco photo Léa Lisa Westerhoff - RFI

Falco photo Léa Lisa Westerhoff - RFI

 

 

13 May 2014 defenceWeb

 

The United Nations has shelved plans to deploy surveillance drones as part of its peacekeeping mission in Ivory Coast due to improved security, but is now seeking a company to provide the unarmed aircraft for its peacekeeping mission in Mali.

 

The United Nations wants to expand its use of unmanned aerial vehicles after it successfully deployed the aircraft for the first time in December - to aid U.N. peacekeepers in Democratic Republic of Congo.

 

It has called for companies to submit expressions of interest to provide surveillance drones for Mali, based in the northern towns of Timbuktu and Gao. The deadline is Wednesday, according to the request by the United Nations.

 

"It is expected that contracts will be for a period of 3 years," it said. "UAV capability should provide long endurance and be able to fly long range to a point of interest, loiter on patrol and return to base."

 

Al Qaeda-linked fighters hijacked a rebellion by Tuareg separatists in the Mali's desert north after a 2012 army coup.

 

France began an intervention more than a year ago which scattered the insurgents across Mali and into neighboring countries, but in recent months the Islamist groups have stepped up their operations.

 

A U.N. peacekeeping force, known as MINUSMA, assumed authority on July 1 from a U.N.-backed African force in Mali. But while the U.N. Security Council mandated a 12,600-strong force, there are only some 7,500 troops on the ground.

 

In Ivory Coast the United Nations is gradually reducing the size of its peacekeeping force. The world's top cocoa grower is emerging from a decade of political turmoil that ended in a brief post-election civil war in 2011 when former president Laurent Gbagbo rejected the victory of rival Alassane Ouattara.

 

"The deployment of UAVs in (Ivory Coast) may no longer be warranted due to changed operational requirements and an improved security situation," said one U.N. peacekeeping official familiar with the issue.

 

"Their deployment has been put on hold until further notice and consultations with the government continue," he said.

 

The West African country had asked the United Nations to consider deploying drones along its border with Liberia to offset the planned reduction in peacekeepers. Western Ivory Coast had been the target of deadly raids blamed on supporters of Gbagbo.

 

Ivory Coast's defense minister, Paul Koffi Koffi, told Reuters that a final decision on the deployment of the surveillance drones by the United Nations would likely be made in June.

 

"There were some differences of opinion, but it is still in discussion," he said.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:35
Drones nord-coréens : Pyongyang nie à nouveau tout en bloc

 

SEOUL, 11 mai (Yonhap)

 

Le gouvernement nord-coréen a une nouvelle fois nié complètement ce dimanche son implication dans le déploiement de trois petits drones qui ont été retrouvés écrasés près de la frontière intercoréenne et a demandé également, encore une fois, l’ouverture d’une enquête conjointe.

 

En se basant sur une analyse de données GPS, le ministère de la Défense de Séoul avait récemment conclu que les drones ont été envoyés de la Corée du Nord. Une équipe d’experts sud-coréens et américains ont déterminé que les points de départ et d’arrivée de ces drones se trouvaient au nord de la frontière, avait dit l’armée du Sud.

 

Un drone a été ramassé à Paju, au nord de Séoul, le 24 mars et un autre sur une île en mer Jaune une semaine plus tard. Le troisième a été trouvé dans une montagne de la côte est le 6 avril. Le régime communiste a toujours nié catégoriquement toute implication dans ces incursions et ce depuis les premiers pas de l’enquête du Sud.

 

«Ils veulent nous forcer à croire aux faux drones», a dit un porte-parole non identifié du groupe d’inspection de la puissante Commission de défense nationale du Nord dans un communiqué de presse relayé par l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA). «C’est mieux de croire aux fantômes invisibles», a ajouté le communiqué rédigé en anglais.

 

Pyongyang est allé jusqu’à accuser l’administration Park Geun-hye d’avoir monté de toute pièce cette «affaire de drones» pour tenter de se sortir de la crise causée par le naufrage du Sewol du 16 avril dernier. Séoul cherche aussi à «faire plaisir à son maître américain en créant une confrontation» avec Pyongyang, a poursuivi le papier.

 

«Les autorités sud-coréennes doivent accepter sans aucune plainte la proposition faite par la RPDC (République populaire démocratique de Corée) de mener une enquête conjointe sur l’affaire des drones» avant de répandre de fausses rumeurs sur le Nord, a souligné le communiqué.

 

Le lancement d’une enquête conjointe avait déjà été demandé par Pyongyang, le 14 avril, proposition que le gouvernement sud-coréen continue de rejeter.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
Infotron au salon Eurosatory du 16 au 20 juin 2014

 

source Infotron



Cette année encore Infotron sera présent sur le salon Eurosatory du 16 au 20 juin 2014.
Venez nous retrouver sur le stand HALL 6 - F – 488 pour découvrir le IT180-3ELE, version bi-pack avec 60 minutes d’autonomie.


Retrouvez aussi le drone IT180 sur les stands de ECA, Thales et Ministère de la Défense.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 11:20
X-37B - photo US Air Force

X-37B - photo US Air Force

 

18.04.2014 Johan CORNIOU-VERNET - Portail de l'IE
 

En matière de technologies de demain, les drones tiennent la part belle aux côtés de la robotique et de l’impression 3D. Mais si les drones dits terrestres, utilisés notamment dans l’armée pour la reconnaissance ou les bombardements, alimentent régulièrement les débats, on oublie trop souvent leurs cousins spatiaux.

 

Les informations qui filtrent sur ces « drones aérospatiaux », comme les nomment le Colonel Lefebvre dans son ouvrage Stratégie spatiale, restent limitées, alimentant fantasmes et interrogations.

Point de terminologie. Concrètement un drone spatial ressemble davantage à une navette spatiale miniature qu’aux drones conventionnels. Le point commun principal entre tous les drones réside dans leur automatisation et l’absence de pilote. Mélange de sciences fictions et de technologies innovantes, les drones spatiaux offrent de nombreuses perspectives où les enjeux militaires, scientifiques, économiques mais aussi juridiques sont énormes.

 

Les premières applications qui viennent à l’esprit sont militaires

Le rêve de pouvoir mener des actions ciblées de reconnaissance, d’espionnage de satellites, de bombardement ou de débarquement de troupes depuis l’espace est ancien. Si les Israéliens sont experts en matière de drones, ce sont les Etats-Unis, et ses puissantes sociétés Boeing et Lockheed Martin, qui les premiers, ont marqué une vraie avancée dans cette conquête spatiale.

Issu d’un long programme de recherche hérité de la Guerre froide, le X-37 américain, sous le commandent de l’US Air Force, présenté comme un avion spatial militaire, a ainsi réalisé entre 2010 et 2012, trois missions orbitales pour réaliser des « expériences » classées secret défense. L’armée américaine envisagerait désormais une nouvelle version de son X-37, plus gros, capable de transporter des petits commandos armés.  

Plus impressionnant encore, le projet SR-72, un avion spatial furtif supersonique totalement automatisé. Sa mission : pénétrer à grande vitesse des espaces aériens disputés sur des théâtres opérationnels pour procéder à des bombardements ciblés avec des missiles de nouvelle génération. Ce chasseur furtif orbital commandé par l’USAF pourrait être livré à l’horizon 2030.

Face à cette démonstration de force, la Russie et la Chine tentent de rattraper leur retard et développer à leur tour des technologies militaires orbitales. La Chine aurait ainsi procédé au lancement, ni daté ni confirmé, de son Dragon divin

 

Un statut juridique incertain

Méconnu, car longtemps considéré comme extravagant, le Traité sur l’Espace extra-atmosphérique et les Corps célestes de l’ONU, signé en 1967, pourrait reprendre tout son sens. Ce Traité définit les règles relatives aux activités d’exploration, d’utilisation mais aussi de militarisation de l’espace et des corps célestes comme la Lune. Aucune arme de destruction massive, notamment nucléaire, ne peut être déployée dans ces zones qualifiées de res nullius, c’est à dire biens de l’Humanité. A l’inverse, des armes conventionnelles peuvent être placées en orbite. Il est alors envisageable qu’avec les évolutions technologiques, des drones orbitaux soient équipés d’armes miniaturisées notamment lasers, soniques ou magnétiques. Ces cas ne sont pas pris en compte par le Traité.

Néanmoins, l’élection puis la réélection de Barack Obama marquent un tournant dans la politique d’ « arsenalisation » de l’espace prévue par son prédécesseur G.W Bush. En affirmant sa volonté d’Arms control, notamment nucléaire, dont il a fait une des priorités de ses mandats, le Président Obama pourrait être une force d’impulsion favorable à la mise à niveau des réglementations.

 

Des drones réutilisables, une aubaine économique

Ces bijoux de technologie ont un atour majeur : ils sont réutilisables. Alors que le développement et le lancement d’un satellite coûtent au minimum 200 millions d’euros, une étude réalisée par le Centre d’enseignement supérieur aérien français estime le coût de la conception et du lancement d’un drone spatial entre 20 et 30 millions. De telles économies attisent espoir et convoitise de la part des grands industriels aéronautiques. D’autant plus, qu’à l’inverse des satellites, ces drones pourront être ramenés sur Terre puis renvoyés en orbite.  

L’Union européenne n’est pas en reste dans cette compétition. Malgré un retard relatif, l’Agence spatiale européenne (ESA) a mis en place une initiative innovante participative qui permet, via une application IPhone, aux utilisateurs propriétaires du drone AR. Parrot de simuler une mise à quai de leur drone à la Station spatiale internationale. Les données recueillies serviront pour créer une intelligence artificielle capable de mettre à quai un vaisseau spatial.

La France elle aussi tente de se positionner sur ce marché ultra compétitif, via des pôles de compétitivité et des centres d’innovation à l’instar de Pulseo. Son cluster AETOS, mis en place dans la région Aquitaine-Midi Pyrénées, ambitionne de devenir leader européen à l’horizon 2020 sur le marché des drones. Thales Alenia Space a également présenté son projet de dirigeable autonome, Stratobus. A mi-chemin entre le drone et le satellite, il pourra effectuer en autonomie totale pendant cinq ans une large couverture télécommunication.  

 

Un modèle de développement durable

Dernière innovation et non des moindres, ces drones nouvelle génération sont plus respectueux de l’environnement et des ressources naturelles. Les drones spatiaux sont équipés de cellules solaires et photovoltaïques permettant une large autonomie de fonctionnement géostationnaire. Ces cellules sont plus économiques et durables que les hydrocarbures, et plus simples à miniaturiser qu’un moteur nucléaire. Issues des recherches de ces dix dernières années, qui se sont soldées notamment par le crash du projet Helios en 2003, ces nouvelles sources d’alimentation en énergie sont à la pointe de la technologie et de la fiabilité.  

Afin de mieux protéger l’environnement et trouver une solution durable au problème de la pollution orbitale, ces nouveaux drones spatiaux pourraient également servir de « nettoyeurs de l’espace ». Alors que le tourisme spatial et l’hôtellerie orbitale font partie des grands rêves de l’Homme pour le futur, des projets comme le Space Debris Collector ou le CleanSpace One prendraient une dimension à la fois économique et écologique majeure.

 

Pour aller plus loin :

-       Quelles perspectives de marché pour les déchets spatiaux ?

-       Drones civils ou la naissance d’une opportunité française

-       Impression 3D et marché de l’armement : un mariage à risques ?

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 16:25
Hermes 900 - photo Elbit Systems

Hermes 900 - photo Elbit Systems

 

April 22, 2014 by CESA

 

En dépit de contraintes budgétaires, les forces aériennes latino-américaines s’efforcent aujourd’hui de se moderniser.

 

Le marché des drones apparaît en particulier comme un secteur en plein essor dans la région. Ces vecteurs sont utilisés par les forces aériennes, aux côtés des forces terrestres et de police, pour assurer des missions de surveillance des frontières, de lutte contre le crime organisé et de protection des ressources naturelles.

 

La Colombie, en raison du conflit armé auquel elle est confrontée depuis un demi-siècle, est précurseur dans ce domaine (18 Scan Eagle, 2 Hermes 450 et 1 Hermes 900). Elle est suivie de l’Equateur (2 Heron et 4 Searcher), du Brésil (4 Hermes 450) et du Chili (3 Hermes 900). Le Pérou met en œuvre également des mini-drones (Microfalcon et Orbiter) pour lutter contre le groupe armé du Sentier lumineux.

 

Au vu des besoins croissants, la plupart des pays ont entamé des projets de développement locaux, comme au Brésil (partenariat entre Embraer et Elbit pour adapter l’Hermes 450), en Equateur (projet de drone de haute altitude intégrant un satellite de communication et un radar), au Pérou (drones en cours de tests) et en Uruguay (utilisation d’un drone local léger, le Charrua, dans le cadre d’opérations de maintien de paix à l’étranger et pour lutter contre les incendies).

 

Source : International Defense News, 24 mars 2014, Special report « Latin American defense »

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:50
Normes strictes pour l'utilisation des drones civils

 

source Fondation Robert Schuman

 

La Commission européenne a proposé le 8 avril 2014 de fixer de nouvelles normes strictes pour réglementer les activités des drones (systèmes d'aéronef télépiloté, RPAS) à usage civil. Les nouvelles normes porteront sur la sécurité, la sûreté, le respect de la vie privée, la protection des données, l'assurance et la responsabilité. L'objectif est de permettre à l'industrie européenne de devenir l'un des leaders mondiaux du marché pour cette technologie émergente, tout en assurant la mise en place de toutes les garanties nécessaires...

 

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:45
Un drone réalisé à Oran grâce au partenariat université-industrie

 

 

10-04-2014 letempsdz.com -Sciences

 

Un drone à usage environnemental a vu le jour à l'Université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran (USTO-MB) qui signe sa première réalisation dans ce domaine en partenariat avec le secteur industriel, a indiqué jeudi le responsable du laboratoire compétent de cet établissement d'enseignement supérieur.

 

Porté par une thèse de recherche en post-graduation, ce prototype "made in Algeria" matérialise "la première opération de partenariat avec le secteur économique", a précisé à l'APS le Professeur Bachir Imine, directeur du Laboratoire d'aéronautique et systèmes propulsifs (LASP) de l'USTO-MB.

 

Des appareils de même type ont été déjà produits au niveau de ce laboratoire de recherche créé en 2009, mais le nouveau modèle est "le premier à marquer la contribution de l'USTO-MB au titre de la coopération avec l'industrie aéronautique algérienne", a fait valoir le Pr Imine.

 

Le drone en question a pour vocation essentielle "le vol de reconnaissance pour diverses missions à caractère environnemental", a-t-il expliqué, citant, entre autres applications, la surveillance des forêts (prévention d'incendies), le contrôle de la pêche et les prévisions météorologiques.

 

Grâce aux images transmises par le biais d'une caméra embarquée, cet appareil fournira des informations utiles à la gestion des secteurs cités et d'autres encore comme la régulation du trafic routier et les mesures cartographiques. Ce nouveau prototype qui peut être catapulté à la main du fait de sa légèreté (3 kg) et de sa petite envergure (1,40 m), se distingue également par

ses spécificités techniques lui permettant de voler jusqu'à 400 m d'altitude avec une durée d'autonomie estimée à une heure.

 

En outre, une nouvelle impulsion est escomptée au plan de la recherche à la faveur de la prochaine acquisition, par ce même Laboratoire, d'un équipement de pointe appelé "soufflerie", qui consiste en un canal d'essai permettant d'expérimenter l'effet du vent sur l'appareil.

 

Cette dotation soutenue par la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DG-RSDT) offrira "une meilleure précision des résultats expérimentaux", a souligné le Pr Imine.  Par ailleurs, une équipe de chercheurs de ce laboratoire effectuera un séjour académique en mai prochain à la faculté de l'aérospatiale de l'Université nationale technique de l'Ukraine, au titre d'une convention signée en ce sens en novembre dernier à l'USTO-MB.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 10:55
Première mondiale : Dassault fait voler un drone militaire avec un Rafale et un Falcon - video

 

14/04/2014 Par

 

VIDÉO - Le groupe français a révélé qu'il avait réalisé le 20 mars 2014 un vol en patrouille du nEUROn, le drone de combat furtif, avec un Rafale et un Falcon 7X.

 
Dassault Aviation* a révélé qu'il avait réalisé le 20 mars 2014 un vol en patrouille du nEUROn, le drone de combat furtif, avec un Rafale et un Falcon 7X. C'est la première fois, explique le groupe, qu'un drone militaire effectue un vol en formation avec d'autres appareils, en l'occurence un Rafale et un Falcon 7X et deux autres appareils de prises de vue qui ont permis de réaliser des images. Celles-ci fascineront tous les passionnés d'aéronautique et le grand public. La vidéo mise en ligne montre le ballet des avions qui se côtoient et évoluent en parallèle puis s'écartent. Tous ceux qui ont l'habitude d'admirer depuis le sol les évolutions de la Patrouille de France apprécieront ces images et ces étonnants angles de vue.

«Un tel vol est très complexe à organiser: pour chacune des figures à enchaîner, il faut que se retrouvent dans un même espace de travail, au même moment, des aéronefs venant de points d'attente distincts et affichant des performances de vol différentes» explique le groupe. «Il a fallu se prémunir des risques d'interférences, comme les turbulences aérodynamiques des appareils entre eux, et des risques de perturbation dans les communications entre le nEUROn et sa station de contrôle au sol» ajoute-t-il.

 

Un vol de près de 2 heures au-dessus de la Méditerranée

L'opération au cours de laquelle l'avion sans pilote a évolué avec quatre avions avec des pilotes à bord est un défi technologique. Elle a duré 1 h 50 mn au-dessus de la Méditerranée pendant plusieurs centaines de kilomètres. «Cela illustre notre maîtrise des technologies les plus avancées. Nos compétences dans les domaines civils et militaires s'enrichissent mutuellement pour concevoir et produire des avions d'exception au service des armées et des utilisateurs de Falcon» explique Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation.

Le premier vol de nEUROna eu lieu le 1er décembre 2012 et a ouvert la voie à une campagne d'essais de deux ans. Il a depuis, réalisé plusieurs dizaines de vols. Le premier démonstrateur d'avion de combat sans pilote, conçu par Dassault Aviation en coopération avec plusieurs industriels européens, est le précurseur d'un chasseur de nouvelle génération. Les drones ont vocation à être utilisés seuls ou en formation aux côtés d'avions de combat avec pilote à bord, d'ici à 2030.

 

* Dassault Aviation est une société du groupe Dassault, propriétaire du Figaro.

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