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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 07:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale


12.02.2015 LesEchos.fr

 

Selon les médias russes, la France pourrait finalement autoriser la livraison de deux navires Mistral, suspendue en novembre dernier. Une information démentie par le chef de l’Etat à l’issue du sommet européen.

L’accord de paix trouvé jeudi matin à Minsk ne va pas pour autant débloquer la livraison des navires Mistral à la Russie, comme l’ont indiqué jeudi les médias russes. Une information démentie par François Hollande, qui a jugé lors du sommet européen que « les conditions ne sont toujours pas réunies ». « Les conditions ne sont toujours pas réunies. Elles le seront je l’espère un jour », a-t-il déclaré à l’issue du sommet européen. « Il est clair que si tout se mettait en place » pour le règlement de la crise ukrainienne, « des mesures seraient prises au niveau européen pour alléger les sanctions » et « la France pourrait s’inscrire dans ce processus », mais « nous n’en sommes pas encore là », a dit le président.

En novembre dernier la France avait décidé de suspendre la livraison du Mistral en représailles des actions menées par Moscou en Ukraine. Hollande avait alors imposé deux conditions nécessaires à la livraison : un cessez-le-feu observé par tous et une preuve tangible d’un règlement politique sur le conflit en Ukraine. Pour mémoire, le contrat avait été signé sous la présidence Sarkozy en 2011 et prévoyait la fourniture de 2 porte-hélicoptères pour 1,2 milliard d’euros.

Cette suspension avait été sans précédent pour l’industrie militaire française depuis une décision du général de Gaulle au détriment d’Israël en 1967. La Russie a-t-elle réclamé des compensations ? Ce n’est pas très clair. En novembre, Moscou avait indiqué qu’il ne comptait pas poursuivre la France « pour l’instant » auprès d’une cour d’arbitrage internationale. En décembre, François Hollande avait également semblé vouloir apaiser les relations et avait plaidé pour une « désescalade » des sanctions européennes contre la Russie.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 18:40
Jason Kenney , Ministre de la Défense Nationale - photo TW

Jason Kenney , Ministre de la Défense Nationale - photo TW

 

12 février 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

Le nouveau ministre de la Défense nationale a affirmé mercredi que le Canada pourrait décider de se joindre aux États-Unis dans la formation de forces ukrainiennes.

 

Jason Kenney a fait écho aux commentaires du premier ministre Stephen Harper, disant en entrevue au réseau anglais de Radio-Canada que «toutes les options étaient sur la table» en ce qui a trait aux actions contre l’intervention russe dans l’est de l’Ukraine.

 

«S’il y a consensus que nous pourrions jouer un rôle en matière de formation, alors nous serions ouverts à le faire», a dit le ministre Kenney, tout en ajoutant qu’«aucune décision n’avait encore été prise».

 

Le commandant de l’armée américaine en Europe, le lieutenant-général Ben Hodges, a affirmé mercredi, lors d’une visite sur la base de l’OTAN de Szczecin, dans le nord-ouest de la Pologne, qu’un bataillon de soldats américains entraînerait trois bataillons d’Ukrainiens à Lviv, une ville de l’ouest.

 

La formation ne commencera pas avant mars, mais M. Hodges a indiqué qu’ils allaient «les entraîner à des tâches de sécurité, à des missions médicales, (leur montrer) comment opérer dans un environnement où les Russes brouillent (les communications) et comment se protéger de l’artillerie russe et rebelle».

 

«Il est absolument évident, sur la base des quantités de munitions et du type d’équipement, qu’il y a une intervention directe de l’armée russe dans le secteur de Debaltseve», a souligné le général, évoquant la localité stratégique située entre Donetsk et Lougansk où de violents combats ont lieu. «S’ils prennent Debaltseve, je crains qu’ils ne se tournent vers Marioupol», a-t-il ajouté.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 10:40
Accord sur un cessez-le-feu en Ukraine


12.02.2015 par LeFigaro.fr (AFP)

Au terme de plusieurs heures de négociations à Minsk, les présidents ukrainien, russe, Angela Merkel et François Hollande se sont mis d'accord sur un cessez-le-feu à partir du 15 février et le retrait des armes lourdes le long de la ligne de front.

 

Les dirigeants européens et les présidents ukrainien et russe ont trouvé un «accord sur l'essentiel», notamment un cessez-le-feu le 15 février, à minuit, et le retrait des armes lourdes le long de la ligne de front, a annoncé aujourd'hui le président russe Vladimir Poutine.

Des propos confirmés quelques instants plus tard par François Hollande qui évoque «un règlement politique global». «Un espoir sérieux même si tout n'est pas encore accompli», tempère le président de la République qui participe aux négociations entamées hier à Minsk avec les dirigeants russe, ukrainien, et Angela Merkel.

 

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:40
Sommet de Minsk : les pièges à déminer pour un accord

 

11/02/2015 Par Isabelle Lasserre – LeFigaro.fr

 

Vladimir Poutine, Petro Porochenko, François Hollande et Angela Merkel doivent se retrouver mercredi soir à Minsk. L'une des dernières chances de trouver une porte de sortie au conflit en Ukraine.

 

● Quels sont les enjeux du sommet de Minsk?

 

Il s'agit de remettre sur la table les accords de Minsk, signés le 5 septembre 2014 mais jamais respectés, et surtout d'obtenir rapidement un cessez-le-feu pour mettre fin aux combats qui ont fait plus de 5 500 morts dans l'est de l'Ukraine depuis dix mois. Pourquoi la réunion dans la capitale biélorusse a-t-elle lieu maintenant? Inquiet des voix qui s'élèvent aux États-Unis pour armer les Ukrainiens, Vladimir Poutine, sans doute aussi préoccupé par l'effondrement de l'économie russe, a proposé aux Européens de relancer les négociations, à ses conditions initialement. Parce qu'ils craignent que la situation sur le terrain ne dégénère en guerre totale, parce qu'ils ont compris que les sanctions n'avaient pas atteint leur but politique - un recul de l'offensive prorusse en Ukraine -, François Hollande et Angela Merkel, au nom de l'Europe, ont saisi la perche du Kremlin. «Mais aujourd'hui, c'est sur notre papier que l'on discute», assure un diplomate français. Cette nouvelle initiative est présentée comme l'une des dernières chances diplomatiques de régler la crise. «On ne peut pas discuter indéfiniment», affirment les responsables français.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:50
photo MinDefFR

photo MinDefFR

 

05.02.2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

Les ministres de la Défense de l'OTAN, réunis ce jeudi [5 fev.] après-midi à Bruxelles, ont annoncé en fin d'après-midi le renforcement, pas seulement symbolique, de la défense de l'Alliance à l'est. Une nouvelle force " fer de lance " de 5 000 hommes va voir le jour en 2016, ainsi que six " centres de commandement ". Suffisant pour contenir et impressionner l'ours russe, considéré comme agresseur en Ukraine ?

 

" C'est une réponse aux actions agressives de la Russie de la Russie qui a violé la loi internationale et annexé la Crimée ", a résumé le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, avant même la réunion des ministres. Ce renforcement remonte au sommet de septembre au Pays-de-Galles et voit son prolongement logique face au défi russe.

La nouvelle force " fer de lance " (spearhead) comptera autour de 5 000 hommes au sein de l'alerte NRF (Nato Response Force) qui va passer de 13 000 à 30 000 soldats. Sous appellation contrôlée OTAN, elle sera nommée VJTF (Very High Readiness Joint Task Force), soit en bon français Force interarmées à très haut niveau de préparation (et d'exécution).

Elle sera capable de se déployer sur très court préavis (une critique de la NRF actuelle), " en particulier à la périphérie du territoire des pays de l'OTAN ", précise-t-on sur le site Internet otanien.

 

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:50
L'UE reporte ses sanctions contre la Russie

 

09.02.2015 Romandie.com (AFP)

 

L'UE a reporté lundi la mise en oeuvre de nouvelles sanctions contre la Russie, à l'approche d'un sommet attendu à Minsk sur un plan de paix visant à mettre fin à dix mois de guerre en Ukraine. Barack Obama a lui déclaré ne pas avoir décidé de livrer des armes à Kiev, Angela Merkel prévenant que ce conflit menaçait la paix en Europe, alors que les combats ont fait lundi au moins 20 tués

A la Maison-Blanche, les deux dirigeants ont mis en garde la Russie sur le fait qu'elle ne pouvait pas "redessiner" par la force la carte de l'Europe. Mais il ont souligné que, dans le même temps, Washington ne cherchait pas à "affaiblir" Moscou dans cette crise, la plus grave entre les deux puissances depuis la Guerre froide.

Pour aider l'Ukraine, la livraison "d'armes défensives (à Kiev) est l'une des options envisagées. Mais je n'ai pas encore pris de décision", a dit M. Obama.

Son administration semble encline à livrer des armes à Kiev, au contraire de l'Allemagne et de la France qui y sont hostiles.

 

Initiative de paix franco-allemande

Cette question épineuse entre les Etats-Unis et l'Europe a été au coeur des discussions entre Barack Obama et Angela Merkel. La chancelière allemande a exposé également au président américain l'initiative de paix franco-allemande, présentée ces derniers jours aux présidents ukrainien et russe, Petro Porochenko et Vladimir Poutine.

Mme Merkel n'a pas caché son inquiétude sur le maintien de la "paix en Europe", l'année du 70e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale qui avait ravagé le Vieux continent.

 

"Laisser de la marge aux efforts diplomatiques"

Lundi, si l'UE a confirmé le principe de nouvelles sanctions, elle a reporté au 16 février leur entrée en vigueur. Cette mesure a été décidée "pour laisser de la marge aux efforts diplomatiques", a expliqué une porte-parole de la Commission européenne.

Cette décision est intervenue à deux jours du sommet "de la dernière chance" sur l'Ukraine auquel prendront part à Minsk, la capitale du Bélarus.

Selon des médias et des sources diplomatiques occidentales, le plan, pas dévoilé dans sa totalité, vise à faire appliquer les accords de paix conclus il y a cinq mois à Minsk et prévoit une plus large autonomie des régions rebelles. Il retiendrait la ligne de front actuelle et prévoirait une zone démilitarisée de 50 à 70 kilomètres de large le long de celle-ci.

Mais les autorités ukrainiennes ont maintes fois jugé inacceptable de retenir l'actuelle ligne de front. Les séparatistes occupent 500 kilomètres carrés supplémentaires par rapport à celle de septembre, lorsque avaient été signés les accords de Minsk.

 

Nouvelles victimes

Sur le terrain, le bilan des hostilités ne cesse de s'alourdir avec vingt nouveaux tués dont 11 civils, selon les chiffres donnés séparément lundi par Kiev et les rebelles.

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:40
Obama n'a pas décidé s'il armait l'Ukraine, Merkel craint pour la paix en Europe

 

09 février 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Le président des Etats-Unis Barack Obama a déclaré lundi ne pas avoir décidé de livrer des armes à l'Ukraine, aux prises avec des séparatistes prorusses, la chancelière allemande Angela Merkel prévenant que ce conflit menaçait la paix en Europe.

 

Lors d'une conférence de presse commune à la Maison Blanche, les deux dirigeants ont mis en garde la Russie qu'elle ne pouvait pas redessiner par la force la carte de l'Europe, mais que, dans le même temps, Washington ne cherchait pas à affaiblir Moscou dans cette crise la plus grave entre les deux puissances depuis la Guerre froide.

 

Pour aider l'Ukraine, la livraison d'armes défensives (à Kiev) est l'une des options envisagées. Mais je n'ai pas encore pris de décision, a dit M. Obama devant la presse, après une semaine de débats publics à Washington sur l'opportunité ou non de fournir des équipements de défense létaux aux forces armées ukrainiennes qui se battent dans l'Est du pays contre des rebelles accusés d'être armés par la Russie.

 

Notre objectif n'est pas d'équiper l'Ukraine pour qu'elle poursuive des opérations offensives mais simplement pour qu'elle se défende, a fait valoir le président Obama, dont l'administration semble encline à fournir des armes à Kiev, au contraire de l'Allemagne et de la France qui y sont hostiles.

 

Cette question épineuse entre les Etats-Unis et l'Europe a été au coeur des négociations entre Barack Obama et Angela Merkel qui se rencontraient lundi à Washington. La chancelière allemande a exposé également au président américain l'initiative de paix franco-allemande, présentée ces derniers jours aux présidents ukrainien et russe, Petro Porochenko et Vladimir Poutine.

 

Mme Merkel n'a pas caché son inquiétude sur le maintien de la paix en Europe, l'année du 70e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale qui avait ravagé le Vieux continent.

 

Pour quelqu'un qui vient d'Europe, je peux simplement dire que si nous renonçons au principe de l'intégrité territoriale, nous ne serons pas en mesure de maintenir l'ordre de la paix en Europe, a mis en garde la dirigeante allemande très impliquée au côté du président français François Hollande pour la recherche d'une solution diplomatique entre l'Ukraine et la Russie.

 

Le président Obama a renchéri en prévenant Moscou qu'elle ne pouvait pas redessiner les frontières de l'Europe par la force des armes. Il a toutefois assuré que Washington continuait d'encourager une résolution diplomatique de la crise ukrainienne.

 

Nous ne cherchons pas l'échec de la Russie (...) ni à ce qu'elle soit affaiblie, a martelé M. Obama, les relations entre Washington et Moscou étant au plus bas depuis la fin de la Guerre froide. Les deux puissances continuent toutefois de coopérer sur des dossiers internationaux tels que le nucléaire iranien ou l'Afghanistan.

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 08:40
Schiebel Camcopter S-100 being used by OSCE to monitor ceasefire in eastern Ukraine.

Schiebel Camcopter S-100 being used by OSCE to monitor ceasefire in eastern Ukraine.

 

6 Feb 2015 By: Beth Stevenson - FG

 

The Organization for Security and Co-Operation in Europe has lost contact with a Schiebel S-100 Camcopter unmanned air vehicle that was carrying out surveillance missions over Ukraine. The OSCE confirms that on 3 February the Ukrainian Special Monitoring Mission lost contact with the vehicle 16km (10 miles) north of Mariupol – 96km south of the Russian backed rebel-held Donetsk region – which it is still in the process of locating.

 

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 17:40
L’AN-70 au salon du Bourget 2013 - photo RP Defense

L’AN-70 au salon du Bourget 2013 - photo RP Defense

 

4 février Aerobuzz.fr

 

L’avion cargo ukrainien Antonov 70 n’en finit pas de mourir et de ressusciter. L’An-70 a été lancé dans les années 90, il s’agit d’un appareil de transport militaire quadrimoteur de la classe de l’A400M. Selon Antonov, l’AN-70 présenté lors du dernier salon du Bourget est plus grand et capable de transporter plus de charge que son concurrent européen. Il est propulsé par des moteurs à hélices rapides contrarotatives D27 améliorés et doté d’une avionique occidentale.

 

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 08:40
Les États-Unis envisagent à nouveau d’envoyer des armes à Kiev

De nouveaux véhicules blindés ont été livrés á l'armée ukrainienne le 5 janvier 2015 à Ghytomyr, à 40 km de Kiev, par le président Petro Porochenko - (photo présidence d'Ukraine )

 

2 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le commandement militaire de l’OTAN et des responsables de l’administration américaine étudient la possibilité de fournir aux forces ukrainiennes des armes et des équipements défensifs, rapporte dimanche le New York Times. Parmi elles figurent notamment des missiles antichars et des drones.

 

Le président américain Barack Obama n’a pas encore pris de décision sur l’envoi d' »aide létale », mais son administration évoque le sujet en raison d’une recrudescence des combats entre Kiev et les séparatistes soutenus par la Russie, ajoute le quotidien.

Le commandant en chef de l’OTAN, le général américain Philip Breedlove, est désormais favorable à l’envoi d’armes défensives aux forces ukrainiennes, et le secrétaire d’Etat est ouvert à la discussion, selon le « Times ».

Les États-Unis ont accusé la Russie de mener une guerre par procuration en Ukraine, mais ont exclu jusqu’à présent de fournir des armes aux autorités de Kiev. La Maison-Blanche limite le soutien américain à de l’aide « non létale », qui inclut des gilets pare-balles, de l’équipement médical et des radars pour détecter des tirs de mortier.

 

Un rapport indépendant

« Bien que nous restions concentrés sur la recherche d’une solution via les moyens diplomatiques, nous évaluons sans cesse d’autres options afin de créer un espace pour une solution négociée de la crise », a déclaré au quotidien la porte-parole du conseil de sécurité nationale, Bernadette Meehan.

D’après le Times, le général Martin Dempsey, plus haut gradé américain, chef d’état-major interarmées, est également ouvert à de nouvelles discussions, de même que la conseillère de Barack Obama sur les questions de sécurité, Susan Rice.

Le quotidien affirme encore qu’un rapport indépendant, qui doit être rendu public lundi, incitera les Etats-Unis à envoyer à l’Ukraine pour trois milliards de dollars d’armes défensives et d’équipements.

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 21:50
"Armer l'Ukraine pour qu'elle se défende, pourquoi pas?"

 

1 février 2015 Arnaud Danjean - Le Journal du Dimanche

 

OPINION - Arnaud Danjean est membre (Parti populaire européen) de la sous-commission Sécurité et Défense du Parlement européen. Il appelle à un rééquilibrage du rapport des forces entre l'Ukraine et la Russie.

 

Depuis qu'un avion de ligne commercial a été abattu dans l'Est ukrainien l'été dernier avec ses 298 passagers à bord, chaque mois qui passe nous confirme que l'intensité du conflit ukrainien s'aggrave au lieu de la fameuse "désescalade" espérée. À chaque nouvelle étape, on réalise que la détermination et l'implication militaire russes sont sous-estimées. Jusqu'à l'automne, on pensait que l'annexion de la Crimée constituerait une prise "suffisante" pour Moscou, et qu'ils continueraient de souffler le chaud et le froid ponctuellement dans l'Est de l'Ukraine comme gages de négociation avec le gouvernement de Kiev.

 

Ils ne se contentent pas de tenir leurs bastions, ils grignotent aussi du territoire, kilomètre par kilomètre, ville par ville, jusqu'à viser Marioupol sur la mer d'Azov, ce qui permettrait d'avoir une continuité géographique de la Crimée jusqu'à la Russie. Aujourd'hui, les séparatistes appuyés par des milliers d'hommes des forces russes disposent théoriquement de suffisamment de leviers pour négocier un compromis avec les autorités de Kiev. Mais comme l'armée ukrainienne n'est pas en mesure de résister à leurs attaques, ce déséquilibre dans le rapport de forces installe les prorusses dans une logique d'impunité jusqu'au-boutiste. Où s'arrêteront-ils? À Kiev?

 

Il faut rééquilibrer le rapport de forces

 

La question se pose donc pour les Européens et l'Otan de savoir s'il faut aider les Ukrainiens à rétablir un équilibre dans le rapport de forces. J'y étais opposé l'an dernier, je pensais que la logique diplomatique pouvait prévaloir et également que l'armée ukrainienne avait, techniquement, davantage besoin de réformer son organisation interne minée par la gabegie et les dysfonctionnements.

 

Dès lors qu'il ne peut y avoir d'issue militaire à ce conflit et qu'il doit être réglé politiquement, il faut rechercher un compromis. Or celui-ci est impossible tant que les Russes et leurs sbires ont une telle supériorité militaire. Il faut donc rééquilibrer le rapport de forces pour empêcher l'effondrement de l'armée ukrainienne et pour que Kiev puisse négocier sans être soumis au chantage permanent de la poussée militaire russe.

 

Je ne suis pas certain que la France, si elle veut conserver avec l'Allemagne une capacité de dialoguer avec les Russes, soit la mieux placée pour livrer des armes aux Ukrainiens. En revanche, la Pologne et d'autres pays d'Europe centrale le souhaitent. L'Otan, avec laquelle l'Ukraine entretient un modeste partenariat, pourrait même auditer l'état-major ukrainien.

 

Ne risque-t-on pas d'alimenter ainsi l'argumentaire de Poutine selon lequel l'Occident veut la perte de la Russie? Cette mythologie qu'il a créée existe déjà et l'aide que nous devons à l'Ukraine n'y changera pas grand-chose. Rappelons que la Russie, au titre des traités internationaux, dont le mémorandum de Budapest, était censée, au même titre que d'autres puissances occidentales, être la garante de la sécurité et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine… La violation flagrante de cet engagement permet difficilement à Moscou de s'offusquer d'un éventuel soutien européen à Kiev.

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 08:40
L'Amérique de retour au chevet de l'Europe

 

01/02/2015 Par Laure Mandeville – LeFigaro.fr

 

Washington a compris qu'une solution politique en Ukraine n'était plus à portée de main face au Kremlin.

 

L'Amérique commence enfin à prendre la mesure du danger que représente la puissance agressive de la Russie de Poutine pour le futur de l'Europe. Cela a pris du temps. En 2009, malgré la guerre de Géorgie, Barack Obama pensait encore pouvoir «travailler avec Moscou». Même après l'annexion de la Crimée et la guerre déclenchée en sous-main par le Kremlin en Ukraine orientale en 2014, elle a continué d'espérer qu'un mélange de sanctions économiques et de négociations permette de résoudre la crise sans trop de casse. Elle sous-estimait le danger russe, qualifié de «régional». Plus maintenant.

 

Poker menteur

Avec l'enterrement du processus de Minsk dans les décombres de l'aéroport de Donetsk et des attaques menées par les séparatistes d'Ukraine prorusses à Marioupol, la Maison-Blanche comprend qu'une solution politique est «loin d'être à portée de main» et que dans la partie de poker menteur qu'il a engagée pour réaffirmer son emprise sur son ex-empire et diviser l'Europe et l'Alliance atlantique, Poutine est décidé à augmenter sa mise sans ciller. Jusqu'où? L'Administration américaine se le demande avec anxiété. Elle réalise que ses espoirs de gérer la crise à travers un arsenal de sanctions économiques dissuasives ont au contraire conduit Vladimir Poutine à redoubler d'agressivité. La bataille idéologique visant à discréditer l'Occident bat son plein à Moscou et à travers l'Europe.

Du coup, une immense inquiétude et un profond désarroi étreignent Washington sur une question russe qu'elle croyait disparue des écrans radar. Sur un certain nombre de points, l'Amérique a commencé à réagir. L'Administration a décidé notamment de renforcer les sanctions économiques, qui ont déjà provoqué un effondrement du rouble et de l'économie russe. Les navettes entre Washington et l'Europe ont repris, la priorité d'Obama étant de préserver un front uni. En phase avec Berlin pour durcir le ton, l'Amérique s'est efforcée de rallier Paris, la France ayant envisagé à haute voix la fin possible des sanctions en cas de concessions russes suffisantes, à la suite d'une rencontre entre François Hollande et Vladimir Poutine à l'aéroport Cheremetievo. Paris est depuis revenu à une position plus dure…

 

Renforcer les déploiements de l'Otan

L'autre souci va être de renforcer les déploiements Otan à l'est de l'Europe (notamment en installant «de nouveaux commandements» dans six pays d'Europe de l'Est), au cas où la Russie aurait idée de vouloir tester la solidité de l'article 5. Autre axe majeur: le renforcement de l'Ukraine. L'entourage d'Obama estime avoir à Kiev «le gouvernement le plus compétent et réformiste» depuis l'indépendance et appelle à débourser 15 milliards de dollars à brève échéance pour aider l'Ukraine «à réussir sa transformation sur les 93 % du territoire qu'elle contrôle». John Kerry sera à Kiev vendredi, pour exprimer ce soutien.

Mais ira-t-il jusqu'à apporter aux Ukrainiens le soutien militaire qu'ils réclament? Pas sûr. Ce lundi, le think-tank Atlantic Council, très en pointe sur ce dossier, doit publier un rapport préparé par plusieurs grands noms de la politique étrangère qui appellent à la fourniture d'une aide militaire d'un milliard de dollars à l'Ukraine. Mais à la Maison-Blanche, si «on réfléchit à nouveau à cette éventualité», l'hésitation reste très forte en raison de «la peur de l'escalade».

 

Test de l'Occident

L'Administration craint que Poutine, qui a récemment qualifié l'armée ukrainienne de «légion étrangère de l'Otan», ne voie là une déclaration de guerre et ne fasse monter les enchères en pratiquant «l'escalade» pour tester l'Occident. Selon une source proche du renseignement américain, Washington aurait intercepté un texte d'un général russe appelant à exercer une frappe nucléaire tactique préventive contre l'Ukraine, en cas d'invitation à entrer dans l'Otan. N'excluant pas une fuite délibérée, visant à intimider, les services américains notent toutefois que de tels messages reflètent l'imprévisibilité d'une Russie prête à tout «pour garder l'Ukraine». Les Américains s'inquiètent aussi grandement du déploiement d'armes nucléaires tactiques en Crimée et de la «spectaculaire modernisation» de l'arsenal atomique russe…

Pour les experts avertis, pas de doute: Poutine «fait monter les enchères, pour que des choses qui semblaient il y a peu inacceptables puissent être mises sur la table», note le vice-président de l'Atlantic Council, Damon Wilson. Le chef du Kremlin, note le stratège Walter Russell Mead, «pense que l'engagement de l'Amérique en Europe est tellement faible que les États-Unis ne réagiront pas à temps ou avec suffisamment d'efficacité, alors que la Russie s'efforce de changer l'ordre européen». «Nous pouvons prouver qu'il a tort, estime-t-il, mais il va falloir augmenter notre mise. Les décideurs américains vont devoir repivoter vers un engagement en Europe.»

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 08:40
Des voix s'élèvent à l'Ouest pour armer Kiev

 

01/02/2015 Par Isabelle Lasserre – leFigaro.fr

 

Face à l'aggravation de la situation sur le terrain et à l'inefficacité des sanctions, les Occidentaux s'interrogent sur leur politique à l'encontre de la Russie.

 

Face à l'impasse diplomatique et à l'intransigeance de Vladimir Poutine, la question de fournir des armes à l'armée ukrainienne, longtemps mise sous le boisseau par les capitales occidentales, ressurgit. «Le temps presse. L'Ukraine a besoin de l'aide de l'Occident maintenant», plaident Strobe Talbott et Steven Pifer, deux responsables de la Brookings Institution, dans une tribune publiée par le Washington Post. Même son de cloche chez le sénateur républicain John McCain, qui déplore sur Twitter: «Le massacre continue, mais toujours pas d'armes pour l'Ukraine». Pour ses partisans, un transfert d'armes défensives aux forces ukrainiennes, en restaurant la dissuasion conventionnelle, permettait de rééquilibrer le rapport de forces entre les belligérants et d'éviter l'effondrement du pays. En rendant le prix de l'offensive militaire suffisamment coûteux pour que Moscou accepte un compromis politique, il pourrait ralentir les combats, voire les faire cesser.

 

 

Comme jadis en Bosnie, où les combattants serbes étaient épaulés par la Serbie voisine, les rebelles de l'est de l'Ukraine sont équipés et soutenus par Moscou. La Russie a «envoyé des centaines de pièces d'armement», des chars, de l'artillerie lourde et des véhicules blindés aux séparatistes, dénonce Samantha Power, l'ambassadrice américaine aux Nations unies. L'armée ukrainienne, qui ne s'était pas préparée à la guerre, ne peut répondre qu'avec un équipement vétuste et insuffisant. «Vladimir Poutine ne s'arrêtera pas là. Les armes qui arrivent de Russie sont de plus en plus sophistiquées. Il faut fournir à l'Ukraine les moyens de résister à l'agression», plaide un diplomate ukrainien.

Pendant longtemps, le sujet n'a guère été en vogue dans les capitales occidentales. «Il n'y a pas de solution militaire» à la guerre, affirment à l'unisson les responsables européens et américains, qui ne veulent pas «nourrir le conflit» en fournissant des armes supplémentaires. Ils ont peur d'être entraînés dans une guerre avec la Russie et misent depuis le début sur un règlement politique du conflit. Les États-Unis ont certes fourni une assistance militaire aux forces ukrainiennes, mais uniquement non létale.

Comme en Syrie, où certains pays ont tardivement décidé de soutenir militairement l'opposition dite modérée, la dégradation de la situation en Ukraine pourrait bien remettre le sujet sur la table. Au niveau militaire, la «désescalade» espérée et annoncée n'a pas eu lieu. Le cessez-le-feu de Minsk, signé en septembre, n'a jamais été respecté. «Vladimir Poutine a utilisé les accords de Minsk pour faire une pause dans les combats et assoupir les Occidentaux avant de reprendre l'offensive», analyse le diplomate ukrainien. Après quelques semaines de trêve, les combats ont repris de plus belle à l'est de l'Ukraine. Après l'aéroport de Donetsk, les rebelles, épaulés par des troupes de Moscou, ont lancé une offensive contre la ville stratégique de Marioupol, sur la mer d'Azov, dont la prise permettrait d'assurer une continuité territoriale entre la Crimée annexée en mars et la Russie. Les combats ont fait plusieurs dizaines de morts en quelques jours. Les pourparlers organisés à Minsk, en Biélorussie, samedi entre Ukrainiens et séparatistes prorusses ont échoué.

 

 

Au niveau diplomatique, les sanctions imposées par les Occidentaux n'ont pas produit l'effet escompté. Elles ont contribué à la dégringolade de l'économie russe, mais n'ont eu aucun impact sur le rapport de force sur le terrain. Elles n'ont pas conduit Vladimir Poutine à changer de politique. Certains estiment qu'elles ont même produit l'effet contraire, favorisé la fuite en avant militaire et renforcé la popularité du président russe, qui se présente, auprès des siens mais aussi de ses alliés étrangers, comme une victime des Occidentaux.

Ajoutée aux doutes qui traversent les capitales européennes sur la politique à mener vis-à-vis de la Russie, la victoire électorale du parti prorusse Syriza en Grèce a encore élargi les fissures au sein de l'Union. La nouvelle donne européenne rend désormais très difficile un nouvel alourdissement des sanctions.

La décision de livrer des armes au pouvoir réformiste et proeuropéen de Kiev appartient à chacun des États membres de l'UE. Elle échappe donc à la règle du consensus en vigueur pour les sanctions. La Pologne et les pays Baltes ont déjà dit qu'ils étaient pour. La France, qui aimerait jouer le rôle d'un pont entre l'Europe et la Russie, n'a jamais été très favorable à cette solution. Absorbés par la menace djihadiste, les États européens sont désemparés face à l'attitude russe.

Faute d'avoir agi au début du conflit, les forces de l'Otan avaient dû se résoudre à intervenir militairement contre les Serbes en Bosnie (1995), puis au Kosovo (1999). L'engrenage, c'est ce que redoutent aujourd'hui Talbott et Pifer: «Si l'Occident ne fait pas reculer la Russie aujourd'hui, il devra affronter de sa part, ailleurs, des défis plus grands et même des défis armés, qui exigeront des réponses plus coûteuses.»

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 17:40
Ukrainian Armed Forces to use AN-70 military transport aircraft

The AN-70 is designed for aerial delivery and air transportation of troops and tangible assets, among other missions. Photo Antonov.

 

27 January 2015 army-technology.com

 

The Ukrainian Ministry of Defence (MoD) has signed an order to induct the AN-70 medium military freighter aircraft into service.

 

The decision is reportedly based on results obtained from joint state tests of the AN-70 and allows Antonov to start serial production of the aircraft and develop different modifications.

 

Powered by four Ivchenko Progress D-27 three-shaft propfan engines, the AN-70 is a short take-off and landing aircraft, and can be used for aerial delivery, air transportation of troops and tangible assets, as well as the provision of manoeuvres and troop activity.

 

Ukrainian Armed Forces state scientific test centre test pilot Mr Pakholchenko said: "The AN-70 is easy to be piloted at all difficult flight areas, including short take-off and landing.

 

"Optimal ergonomic decisions, applied in the crew cockpit, allow teaching an average pilot flying rather easy."

 

Antonov president general designer Mr Kiva said the company performed a modernisation of the AN-70 board equipment and power plant, before the final stage of joint state tests.

 

Developed as the AN-70T, AN-70TK and AN-112KC, the aircraft is scheduled to replace the Ukrainian military's obsolete AN-12 military transport aircraft fleet.

 

To date, Ukraine has received two AN-70 prototypes.

 

In addition to the Ukrainian Armed Forces, the aircraft has been ordered by the Russian Air Force. Volga-Dnepr has also signed a memorandum of understanding to purchase up to five commercial-standard AN-70Ts, as reported by Flightglobal.

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 08:40
L'armée russe aurait envahi l'Est de l'Ukraine

 

21 janvier 2015 par JDD

 

Plus de 9.000 soldats russes seraient déployés dans l'Est de l'Ukraine, a annoncé mercredi le président ukrainien Petro Porochenko, en visite en Suisse.

 

Les combats s'intensifient dans l'Est de l'Ukraine. A tel point que le président du pays, en déplacement au Forum économique mondial à Davos (Suisse), a dû convoqué un point presse dans l'urgence mercredi. Plus de 9.000 soldats russes sont déployés dans les régions séparatistes, a accusé le chef d'Etat Petro Porochenko, qui a également évoqué "plus de 500 tanks, pièces d'artillerie lourde et véhicules de transport de troupes".

"Je promets qu'il y aura une situation claire et stable en Ukraine si la Russie applique ce point (des accords de paix de Minsk signés en septembre, Ndlr) : la fermeture de la frontière (russo-ukrainienne) et le retrait des troupes étrangères de mon territoire", a-t-il énoncé avant d'insister : "La solution (au conflit) est très simple : arrêter de fournir des armes, arrêter de fournir des munitions, retirer les troupes et fermer la frontière. C'est un plan de paix très simple.

 

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 17:40
Les sanctions contre la Russie ont-elles un effet dissuasif ?


21.01.2015 par Céline MARANGÉ - IRSEM

 

Depuis l’annexion de la Crimée, en mars 2014, la Russie a été l’objet de plusieurs vagues de sanctions. Décidée le 12 septembre 2014, la dernière faisait suite à l’entrée de troupes et de véhicules blindés russes en Ukraine. Les sanctions européennes et américaines visent à isoler la Russie sur la scène internationale, à affaiblir le système de pouvoir du Président Poutine en touchant son entourage proche, et à porter atteinte aux sources de revenus de l’État russe en ciblant le secteur énergétique, le secteur bancaire et financier et l’industrie de la défense.

 

Conjuguées à une baisse soudaine et continue du cours du pétrole, les sanctions occidentales ont aggravé les difficultés économiques que la Russie rencontrait depuis la crise financière mondiale de 2008. Le budget et la balance commerciale dépendant étroitement de la capacité des grandes compagnies énergétiques russes à exporter du gaz et du pétrole, l’État russe voit ses ressources s’effondrer et ses réserves fondre. L’économie russe traverse une situation périlleuse, ce dont témoigne la dégradation des principaux indicateurs macro-économiques. Le rouble a subi une forte dépréciation par rapport aux devises de référence, perdant près de 50% de sa valeur vis-à-vis du dollar et de l’euro en quelques mois. La dévaluation de la monnaie nationale renforce le poids de la dette et fragilise les grandes compagnies russes, qui sont, pour certaines, très endettées. Par ailleurs, la réorientation des intérêts économiques en Asie, promise au printemps 2014, s’avère moins prometteuse que prévu. La Chine ne constitue pas un marché de substitution pour les hydrocarbures russes. En plus des effets économiques, les sanctions ont des effets politiques. L’annexion de la Crimée a modifié l’équilibre des forces au sein de l’establishment russe. Elle a renforcé le camp des « siloviki », les représentants des principales structures de force, tout en avivant leurs dissensions. Ces tensions politiques entravent la recherche d’un consensus au plus haut niveau de l’État. Elles empêchent l’élaboration d’une politique budgétaire cohérente, adaptée aux défis du moment. La baisse des dépenses publiques ne suffira pas à tirer le pays de la récession, d’autant que les sanctions s’accompagnent d’une fuite massive des capitaux et d’une crise de confiance des milieux d’affaire et qu’elles donnent lieu à des logiques de prédation et de privatisation des ressources de l’État.

 

Les sanctions occidentales ont d’ores et déjà des effets destructeurs sur l’économie et le régime russes. Sont-elles pour autant dissuasives ? On observe, à cet égard, des signes contradictoires, donnant de prime abord l’impression d’une politique erratique, qu’il s’agit de décrypter. Le Kremlin assignait plusieurs objectifs à l’annexion de la Crimée. Il a remporté un franc succès politique, en renforçant son assise et sa popularité à l’intérieur du pays, mais il a essuyé un cuisant échec sur les plans économique et stratégique. Les dirigeants russes ont commis plusieurs fautes d’appréciation. Ils ont notamment sous-estimé le degré de cohésion et la capacité de réaction des « Occidentaux », ainsi que leur attachement au droit international et aux principes de sécurité collective en Europe. Ces fausses perceptions, ajoutées à des convictions idéologiques, les ont conduits à prendre des décisions précipitées. A posteriori l’escalade de la violence dans l’Est de l’Ukraine, qui, d’après le témoignage d’acteurs russes directement concernés, a été organisée par les services secrets russes, apparaît comme une erreur stratégique majeure. Non seulement elle a entrainé un renforcement des sanctions, mais elle porte atteinte aux positions géopolitiques de la Russie en Europe et implique des risques de déstabilisation en Russie. Or le Président russe a atteint un point de non retour. Il a engagé son pays dans un processus de radicalisation et d’auto-isolement dont il est désormais lui-même en partie prisonnier pour des raisons de politique interne.

 

Isolé sur la scène internationale, écartelé entre différents groupes d’intérêts, confronté à des défis économiques d’envergure et à des incertitudes militaires majeures, le régime russe voit sa marge de manoeuvre se réduire. Pour faire valoir ses vues et défendre ses intérêts, il dispose de plusieurs leviers de pression qui, tous, comportent des risques politiques pour l’Ukraine et les pays européens. L’étude présente et discute chacun de ces paramètres, lesquels peuvent permettre à la France et à l’Europe d’imaginer des possibilités d’action susceptibles de dénouer cette crise.

 

Etude de l'IRSEM n°37 - 2015

 

 

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 08:45
Ukraine delivered T-72AV tanks and BTR-4E APCs to Nigeria

BTR-4 Infantry Fighting Vehicule source Beegeagle's Blog

 

January 4, 2015 Denys Kolesnyk - info-news.eu
 

Ukraine Industrial, referring to Nigerian source “Beegeagle’s Blog”, published information about the delivery of Soviet-made T-72AB tanks and modern Ukrainian BTR-4E APCs.

Previously there was no information about contracts on delivery of such armaments to Nigeria. However, the information about the repair works of T-72AV at State Enterprise “Lviv Armor Repair Plant” appeared in September 2014. Concerning the BTR-4E, it seems that small part of 42 BTR-4E APCs batch designed for Iraq, was sold to Nigeria, after Iraq refused to accept them.

On March 26, 2014, Ukraine’s ex-PM Yulia Tymoshenko asked the Security Service of Ukraine to investigate the sale of military equipment to foreign states during the time of Russian military aggression against Ukraine. She also noted, that she had the information about the preparation of delivery of T-72 tanks and BTR-4E APCs to Nigeria.

Valeriy Heletey, then-Defense Minister of Ukraine, refuted some part of Tymoshenko’s statements, while confirmed the existence of a sales contract between Ukraine and Nigeria. “The contract was signed during the presidency of Viktor Yanukovych, and in case of inability to fulfill this contract, Ukraine will be obliged to pay the penalties.” – said Mr. Heletey.

According to unofficial information, in 2014, the Democratic Republic of Congo received a batch of modernized T-64B1M tanks in the framework of sales contract for 50 such tanks. However, 12 T-64B1M from that batch were delivered to the National Guard of Ukraine.

Source: Ukraine Industrial | Beegeagle’s Blog

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 08:40
BTR-4 received slight modernization

 

19.01.2015 by Denys Kolesnyk - info-news.eu

 

Ukrainian BTR-4 APC was slightly modernized, taking into account its combat experience in Iraq and Eastern Ukraine. The engineers upgraded its defense capabilities, extending its real life time in combat.

In Iraq this APC took part in the fight against the Islamic State, while in Eastern Ukraine – against the pro-Russia terrorists and Russian regular troops. In both armed conflicts BTR-4 showed itself from a positive side, however, some weaknesses were also spotted during its exploitation by the National Guard of Ukraine. The drawbacks concern the defense capabilities of the machine.

The specialists and designers installed new anti-mine “skirt”, increasing the protection of the vehicle from improvised explosive devices (IEDs). The ‘Parus’ (Sail) battle module was equipped with the cage armor, increasing the protection from an RPG hit. Some other upgrades are planned as well.

Source: Ukraine Industrial

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 08:50
La lutte antiterroriste au menu des ministres européens des Affaires étrangères

 

19 janvier 2015 Libération.fr (AFP)

 

Réunis à Bruxelles ce lundi, ils aborderont notamment les questions de la lutte contre le trafic d'armes et de la coopération en matière de renseignement.

 

Les ministres européens des Affaires étrangères se retrouvent lundi pour marquer leur détermination à améliorer la coopération dans la lutte contre le terrorisme après les attentats de Paris, mais aussi débattre de la Russie, avec laquelle les relations n’ont jamais été aussi dégradées.

 

La coopération en matière de renseignement, dans la lutte contre le trafic d’armes ou pour créer un registre commun des passagers aériens, est devenue une priorité des dirigeants européens après les attentats de Paris, qui ont fait 17 morts, et la vaste opération anti-jihadistes en fin de semaine dernière en Belgique pour déjouer des attaques contre la police.

 

La réunion de lundi doit permettre aux Européens d’afficher leur détermination à agir rapidement, avant une réunion des ministres de l’Intérieur à Riga le 28 janvier et surtout un sommet de chefs d’Etat et de gouvernement européens le 12 février consacré à la lutte contre le terrorisme et les «combattants étrangers» européens de retour de Syrie ou d’Irak.

 

Preuve de la mobilisation internationale, plusieurs chefs de la diplomatie de l’UE participeront aussi jeudi à Londres à une rencontre organisée conjointement par le Royaume-Uni et les Etats-Unis entre pays membres de la coalition contre les jihadistes de l’Etat islamique (EI) qui sévissent en Irak et en Syrie.

 

Entre ministres de l’UE, la discussion de lundi risque d’être en outre très animée sur le principal point à l’agenda: les relations avec Moscou. Celles-ci n’ont jamais été aussi mauvaises depuis la fin de la Guerre froide en raison de l’annexion de la Crimée par la Russie, accusée en outre de soutenir les rebelles dans l’est de l’Ukraine.

 

Les 28 sont très divisés, entre plusieurs pays de l’Est qui ont subi le joug soviétique et sont partisans d’une grande sévérité, et ceux qui plaident pour la reprise du dialogue avec Moscou, voire une levée des sanctions, notamment certains pays dont les économies sont très liées à la Russie.

 

Coopération sur la Syrie et l’EI

 

Pour la nouvelle chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, accusée par certains d’être trop conciliante avec la Russie, l’exercice est délicat. Un document de travail demandant aux ministres de réfléchir à une «approche plus proactive afin d’amener la Russie à un changement de politique» a circulé la semaine dernière.

 

Le document de travail suggère quelques domaines pour un «réengagement sélectif et graduel» avec Moscou, au premier rang desquels la coopération en matière de politique étrangère, notamment sur la Syrie et la lutte contre l’EI, mais aussi la Libye et les négociations nucléaires avec l’Iran.

 

Il insiste sur le fait que des avancées dans le dialogue avec la Russie «ne signifieraient pas un retour à une situation normale» et devraient être «étroitement liées» à la mise en œuvre complète des accords de paix de Minsk signés en septembre. Ceux-ci, qui prévoyaient un cessez-le-feu, sont actuellement au point mort alors que la situation dans l’Est de l’Ukraine se détériore à nouveau, avec notamment l’offensive contre l’aéroport de Donetsk.

 

Le texte envisage surtout une «différenciation» entre les sanctions liées à la Crimée, qui «devraient être maintenues aussi longtemps que l’annexion se poursuit», et celles visant «la déstabilisation de l’est de l’Ukraine», en tendant clairement la main à Moscou si les armes se taisent dans le Donbass, où le conflit a fait plus de 4 800 morts depuis avril. «L’UE devrait être prête à réviser à la baisse ces sanctions dès que la Russie met en oeuvre les accords de Minsk», estime le document.

 

L’UE a imposé des sanctions économiques limitées après l’annexion de la Crimée en mars. Celles liées à la situation dans l’est de l’Ukraine sont beaucoup plus lourdes et sont considérées comme en partie responsables de la chute du rouble et de la grave crise économique qui frappe actuellement la Russie.

 

Ces hypothèses de travail ont ulcéré certains Etats membres. Céder maintenant «risquerait d’envoyer le mauvais signal (...) Poutine serait récompensé pour son comportement», a commenté un diplomate. «Il n’est pas possible de découpler les relations UE-Russie de ce qui se passe en Ukraine», a abondé un autre.

 

Le débat ne fera que commencer lundi. La Russie sera au coeur d’un sommet des dirigeants européens en mars, aux enjeux encore bien plus lourds: ils devront décider du renouvellement des différents trains de sanctions imposées par l’UE depuis le début de la crise ukrainienne.

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 07:40
Ukraine: Ban Ki-moon préoccupé par le regain de tensions

 

NEW YORK (Nations unies), 19 janvier - RIA Novosti

 

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a exprimé sa préoccupation par un regain de tensions dans le sud-est de l'Ukraine, rapporte le service de presse de l'Onu.

"Le secrétaire général de l'Onu est préoccupé par la brusque recrudescence de combats pour le contrôle de l'aéroport de Donetsk dans l'est de l'Ukraine", lit-on dans un communiqué diffusé par les Nations unies dimanche.

Le 18 janvier, les forces gouvernementales ukrainiennes ont intensifié le pilonnage de la ville de Donetsk, capitale de la "république populaire" autoproclamée. Une opération spéciale d'envergure est actuellement en cours dans l'aéroport local. La ville de Gorlovka située à 40 km de Donetsk a été également visée par des tirs d'artillerie.

Selon un bilan actualisé, au moins sept personnes ont trouvé la mort dans les attaques de dimanche et de nombreuses habitations ont été endommagées.

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 08:40
BPC Vladivostok photo RP Defense

BPC Vladivostok photo RP Defense

 

15 janvier 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Au cours des six prochains mois, Moscou pourrait déposer une plainte contre Paris pour la non-livraison du Vladivostok, le premier des deux bâtiments de guerre de classe Mistral commandés par la Russie à la France, a annoncé ce jeudi 15 le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, rapporte l’agence officielle russe Ria-Novosti.

 

Le contrat pour la livraison de porte-hélicoptères Mistral à Moscou serait rompu si Paris ne livrait pas le premier bâtiment fin janvier, écrit pour sa part le même jour le quotidien russe Novye Izvestia, qui rappelle en outre, pour sa part, que plusieurs militaires russes estiment que le Mistral n’est pas n’est pas un ajout essentiel aux forces navales russes.

 

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 12:50
Ukraine: EU Parliament condemns terrorist acts and says sanctions against Russia must stay

 

15/1/2015 EU source: European Parliament Ref: EP15-004EN

 

Summary: 15 January 2015, Strasbourg - EU sanctions against Russia should stay in place until it changes its aggressive policy in Ukraine, respects the ceasefire, withdraws its troops and stops supporting separatists, says Parliament in a resolution voted on Thursday. MEPs condemn “acts of terrorism” in Ukraine. urge the EU to come up with a plan to counter the Russian "information war" and help Ukraine to carry out reforms, cope with its humanitarian and health emergency and enhance its defence capabilities.

 

MEPs strongly condemn Russia's "aggressive and expansionist policy" and "the acts of terrorism and criminal behaviour committed by the separatists and other irregular forces in Eastern Ukraine". They urge the EU Council at its March 2015 meeting to maintain current EU sanctions against Russia and approve “benchmarks” for lifting them. These should include respecting the ceasefire, unconditional withdrawal of Russian troops and illegal armed groups, exchanging all prisoners and restoring Ukraine’s control over its whole territory, including Crimea.In the event of further Russian actions destabilising Ukraine, the Council should broaden the range of sanctions to include the nuclear sector and international financial transactions.

 

Political and diplomatic channels towards Russia must nonetheless stay open, adds the text.

 

Counter the “information war”

 

MEPs call on the EU to pay particular attention to the "information war" pursued by Russia and ask the Commission to propose, within two months, a communication strategy to counter the Russian propaganda campaign directed at the EU, its eastern neighbours and Russia itself.

 

Help with reforms and humanitarian aid

 

MEPs call on the EU to deliver "more substantial technical assistance", including deploying advisers and experts, to help Ukraine to implement reforms. They note that since the Council lifted the arms embargo on Ukraine on 16 July, there are "no objections" to EU countries supplying defensive arms to Ukraine, and suggest that the EU consider helping Ukraine to enhance its defence capabilities.

 

The EU should also do more to help tackle the humanitarian crisis in Ukraine, including Crimea, say MEPs, citing the plight of internally displaced persons and the health emergency in eastern Ukraine, "with hospitals not fully functioning and a shortage of medicines and vaccines".

 

MEPs ask the European Commission to present a plan of humanitarian action in Ukraine to the European Parliament within the next two months.

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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 11:50
La lettre de l'IRSEM n°8 - 2014


19/12/2014 IRSEM

 

La Lettre de l'IRSEM est notre lettre d'information. Chaque mois, chercheurs résidents et invités y présentent un dossier stratégique, des chroniques et points d'actualité.
Vous trouverez dans cette rubrique les liens vers les numéros de chaque collection annuelle.

Afin de recevoir par mail notre newsletter mensuelle, la Lettre de l'IRSEM, merci de nous préciser :
- vos noms, prénoms, grade, fonction, organisme, et adresse mail, à partir du lien ci-dessous :

La lettre de l'IRSEM n°8 - 2014

Dossier stratégique :
Sécurité globale et surprises stratégiques en Europe

Coordonné par le général de division (2s) Maurice de LANGLOIS

2014 - La lettre de l'IRSEM

La lettre de l'IRSEM n°7 - 2014
Dossier stratégique : La Syrie : Quelles perspectives pour une sortie de crise ?

La lettre de l'IRSEM n°6 - 2014
Dossier stratégique : La politique étrangère et de défense de la Chine :  Une nouvelle étape?

La lettre de l'IRSEM n° 5 - 2014

La Lettre de l'IRSEM n°4 - 2014
Dossier stratégique : Quelles stratégies étatiques dans le monde arabe face au jihadisme?

La Lettre de l'IRSEM N°3 - 2014
Dossier stratégique: La Pologne, un acteur de la défense européenne

Version en polonais du dossier stratégique

La Lettre de l'IRSEM N°2 - 2014

La Lettre de l'IRSEM N°1 (2,02 Mo)

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 08:40
L'Ukraine se dotera de radars anti-mortiers US

 

18.12.2014 par La Voix de la Russie

 

L'Ukraine envisage d'acheter des radars anti-mortiers à la société américaine Defense Technology Inc, a annoncé mercredi à Kiev le consortium public ukrainien Ukroboronprom.

 

"Des nouveaux radars anti-mortiers AN/TPQ-49 commandés par le ministère ukrainien de la Défense arriveront au début de 2015. La société publique Ukrinmash, qui fait partie d'Ukroboronprom, a signé un contrat approprié avec la société américaine Defense Technology Inc", a indiqué le consortium dans un communiqué.

 

Selon Ukroboronprom, les radars anti-mortiers en question sont capables de détecter immédiatement les postes de tir ennemis et ont une portée de 50 m à 10 km.

 

Ukrinmash a déjà signé des contrats avec le français Thales Group et les sociétés américaines ATN Corp et Barrett Firearms sur la livraison d'armes et équipements militaires modernes.

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 07:40
L'Ukraine créera une armée de réserve de 100.000 hommes

 

KIEV, 17 décembre - RIA Novosti

 

L'Ukraine créera une armée de réserve "forte de 100.000 hommes", a annoncé mercredi à Kiev le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense d'Ukraine Alexandre Tourtchinov.

"Ces hommes entreront en service dans le contexte de la loi martiale. La création d'une armée de réserve est une question spéciale et nous œuvrerons pour la régler", a indiqué M.Tourtchinov lors d'un point presse.

Kiev a déjà organisé trois campagnes de mobilisation depuis le début de son opération dite antiterroriste dans le Donbass le 15 avril dernier. Les autorités ukrainiennes avouent que les désertions dans l'armée et les refus d'obtempérer aux ordres de mobilisation se multiplient. Les mères de soldats ukrainiens ont organisé des manifestations contre la guerre et la conscription.

L'opération militaire d'envergure lancée par Kiev vise à réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du président Viktor Ianoukovitch en février 2014. Les autorités de Kiev et les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk (DNR et LNR) ont adopté un cessez-le-feu le 5 septembre à Minsk. Les deux parties se sont accusées de violer régulièrement cette entente. 

Un nouveau cessez-le-feu conclu entre troupes gouvernementales et brigades indépendantistes du Donbass avec la médiation de l'OSCE est entré en vigueur le 9 décembre.

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