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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:45
Somalie: renforcer le contingent de l'UA après l'attentat au Kenya (Onu)

MOSCOU, 24 septembre - RIA Novosti

 

Le représentant spécial de l'Onu pour la Somalie Nicolas Kay a appelé mardi à augmenter les effectifs du contingent de l'Union africaine (UA) dans le pays afin d'intensifier la lutte contre le mouvement terroriste al-Chabaab, auteur de l'attentat perpétré dans la capitale kényane Nairobi.

 

"La sécurité reste le problème essentiel de la région, et la victoire sur al-Chabaab est la clé de sa résolution", a déclaré M.Kay, cité par les médias internationaux.

 

Et d'ajouter que ce mouvement islamiste regroupant près de 5.000 combattants représentait une sérieuse menace sur le plan international.

 

La Somalie est déchirée par des combats entre factions depuis 1991 et confrontée à de graves problèmes, dont le terrorisme, la piraterie et une situation sécuritaire précaire, surtout dans le sud du pays.

 

Sur décision du Conseil de sécurité des Nations unies, environ 18.000 soldats et policiers sont actuellement déployés en Somalie dans le cadre de la Mission de l'UA (AMISOM). Cette mission a pour tâche de diminuer la menace constituée par al-Chabaab et d'autres groupes d'insurgés islamistes, de protéger le gouvernement somalien et tous les participants au processus de dialogue et de réconciliation en Somalie, de réunir les conditions nécessaires à l'octroi d'aides humanitaires aux personnes en détresse.

 

Un commando islamiste a attaqué samedi 21 septembre le centre commercial huppé Westgate, dans le centre de Nairobi, prenant en otages tous ses visiteurs. L'attaque a été revendiquée par le mouvement radical al-Chabaab, proche de la nébuleuse terroriste Al-Qaïda. Selon le dernier bilan, l'attaque a fait 62 morts, dont des Français, des Canadiens, des Britanniques, des Sud-Coréens et des membres de la famille du président kényan, ainsi qu'environ 200 blessés. Lundi, l'armée kenyane a libéré près de 200 otages retenus par les assaillants.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 11:45
Une nouvelle force de l’UA pour la RCA (19 jul)

19 juillet, 2013 – BBC Afrique

 

L’Union africaine va envoyer une force de paix de 3.600 hommes en République centrafricaine afin de contribuer à rétablir la sécurité dans le pays.

 

L’annonce a été effectuée vendredi à l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité et de paix de l’UA à Adis Abeba.

 

Cette nouvelle force est appelé à remplacer l’actuelle force d’Afrique centrale déployée en Centrafrique, où la situation reste chaotique.

 

"Il a été décidé de transformer au 1er août la Micopax (Mission de consolidation de la paix en RCA) en une mission sous autorité africaine de soutien à la Centrafrique", a précisé le Commissaire de l'UA à la Paix et la Sécurité, Ramtane Lamamra, à l'issue de la réunion du CPS.

 

La Micopax, formée de 400 militaires et 150 policiers des dix Etats-membres la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale, avait elle-même succédé en juillet 2008 à la Fomuc, envoyée en Centrafrique en 2002.

 

Pour l'heure, seuls des pays de la région Afrique centrale se sont engagés à fournir un total de 2.000 hommes à cette nouvelle force en RCA, et l'UA a lancé un appel pour combler le déficit.

 

Le Conseil de sécurité et de paix de l’UA a demandé également que la période de transition en Centrafrique n’excède par 18 mois, et que des élections soient organisées d’ici septembre 2014.

 

La coalition rebelle de la Séléka a renversé le président Francois Bozizé en mars dernier.

 

Le pays est depuis dirigé par un président de transition, Michel Djotodia. La situation sécuritaire et humanitaire en Centrafrique reste critique, selon de nombreuses ONG.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 06:45
Reprise des discussions à Ouagadougou pour un accord au Mali

13 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

OUAGADOUGOU - Les discussions ont repris jeudi à Ouagadougou pour parvenir à un accord entre le pouvoir malien et les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord du Mali, au lendemain de tractations à Bamako qui n'ont pas permis d'aboutir.

 

De retour du Mali, le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé a retrouvé dans la soirée pour des entretiens formels la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), a constaté un journaliste de l'AFP.

 

M. Bassolé est accompagné des diplomates (ONU, Union africaine, Union européenne, entre autres) qui l'assistent au nom de la communauté internationale. Il a eu avec eux en milieu de journée une longue séance de travail.

 

L'émissaire principal des autorités maliennes, l'ancien ministre Tiébilé Dramé, qui aura pour la première fois des militaires dans sa délégation, doit faire son retour dans la soirée dans la capitale burkinabè, a-t-on appris de source proche de la médiation.

 

Lancées le 8 juin par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional, les négociations ont pour objectif de permettre un retour de l'armée malienne dans la ville de Kidal, dans la perspective de l'élection présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.

 

Il s'agit désormais de rediscuter le texte élaboré ces derniers jours et accepté par les mouvements touareg, mais rejeté en l'état par Bamako.

 

D'intenses tractations menées par M. Bassolé et ses partenaires internationaux, venus rencontrer mercredi à Bamako le président malien par intérim Dioncounda Traoré, ont échoué à convaincre le régime malien de signer l'accord mis au point à Ouagadougou. Attendu en début de semaine, un accord n'est désormais plus espéré avant quelques jours.

 

Selon des participants, les négociations bloquent surtout, du côté du pouvoir malien, sur le calendrier du cantonnement et du désarmement des combattants touareg, et sur les poursuites judiciaires engagées contre des chefs rebelles, dont Bamako refuse la suspension prévue dans le projet d'accord.

 

Un diplomate participant aux discussions se montrait jeudi pessimiste pour les prochains jours: le gouvernement à Bamako est fragile, l'opinion est surchauffée, finaliser un accord risque de prendre du temps, a-t-il affirmé à l'AFP.

 

Les rebelles touareg se sont installés fin janvier à Kidal à la faveur de l'intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Les jihadistes avaient pris en 2012 le contrôle du nord du Mali, s'alliant d'abord au MNLA qui avait lancé l'offensive, avant d'évincer ce mouvement dans la région.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:45
Too early to judge AU crisis capacity response - analysts

05 June 2013 by defenceWeb/SA News

 

Analysts have welcomed an African Union (AU) resolution to create a rapid response force that will help Africa militarily respond swiftly to emergency situations. At the same time they caution it is too early to make meaningful judgments on the new force.

 

Weeks after the AU summit in Addis Ababa adopted the decision to establish the African Immediate Crisis Response Capacity (AICRC), analysts said it was too early to make any conclusions about the mechanism now apparently going to be tasked with bringing peace and stability to the continent.

 

AU Commission chair Dr Nkosazana Dlamini Zuma said the decision to form AICRC, championed by South Africa, was informed by the overwhelming dependence of the Union on funds provided by partners. This directly affects implementation of African solutions to African problems, she said.

 

Last month the AU specialised technical committee on defence, safety and security pointed out there was “still a way to go” before the rapid deployment capability (RDC) of its African Standby Force (ASF) could become operational.

 

A report issued following a meeting of AU Chiefs of Staff said the Malian crisis highlighted the need to “expedite operationalisation of the RDC and accelerate establishment of the ASF”.

 

This was echoed by former Africom Commander, General Carter F Ham, who said Mali was an example of why Africa needed to invest in a standby capability.

 

“If Africa could have deployed a standby force, Mali might be in a different situation today,” he said earlier this year.

 

Leaders point out for instance, that 100% of the African Union Mission to Somalia (AMISOM) is funded by partners. It represents an annual budget of $500 million. In the same vein, African leaders agreed that in the case of the armed rebellion in Mali, Africa could have moved faster and made the French intervention dispensable if it had the appropriate tools and mechanisms.

 

Lessening dependence on partners

 

As Africa marks the 50th anniversary of the founding of the Organisation of African Unity (now the AU), leaders of the continent felt it unfortunate that after 50 years of independence, African security was still so dependent on foreign partners, Dlamini Zuma said.

 

To date, South Africa, Uganda and Ethiopia have pledged to implement the decision on the establishment of the AICRC capacity.

 

On a voluntary basis, AU member states will contribute troops and finance the capacity so as to act independently. Command and control will be ensured by the AU Peace and Security Council on request from a member state for intervention.

 

David Zoumenou, a researcher and analyst at South Africa's Institute for Security Studies (ISS), said any AU military unit needs sufficient resources if it is to carry out its mission effectively.

 

“I say if you give it power and resources, any structure can work. But how do we resolve the financial problem, because the AU already has the Peace and Security Council but we seem to lack the political will needed to get it functioning.

 

“I do not think we need new mechanisms if we cannot provide resources for the existing ones,” he said.

 

AICRC is an interim tool, as the mooted African Standby force (ASF) is expected to be operational by 2015.

 

Mzoxolo Mpolase, an analyst at Political Analysis South Africa, said while the idea of establishing an armed rapid response mechanism was a noble one, questions needed to be asked around its funding.

 

“The idea is good, no doubt about it. But who will be funding it? The fact that the AU is funded almost 100% by external parties is because African countries cannot fund it. We need to really think about how this will be funded because it will be taxing to those countries that contribute troops.

 

“It’s hardly ever the case when it comes to bilateral relations whereby I give you money and don’t expect something in return. Countries who give you aid will tell you how that aid is to be spent.”

 

For the AU to achieve self-reliance, said Mpolase, its members should look for self-reliance themselves.

 

“The AU is a by-product of what is happening in the countries. If you have a case as you have in Malawi, where a country relies on foreign aid, it makes sense that the AU will also be funded by aid because the very countries that it has as members are funded by aid.”

 

African Standby Force

 

Efforts to make the ASF and its rapid deployment capability reality go back as far as 2002 when the AU Peace and Security Architecture was established. It is designed as a set of institutions and standards to facilitate conflict prevention.

 

The ASF consists of multi-disciplinary contingents based in own countries and ready for rapid deployment as and when required. Its mandate includes observation and monitoring missions, humanitarian assistance, more complex peace support missions, intervention in “grave circumstances” and the restoration of peace and security as well as preventive deployment and peace building.

 

To fill the gap before the RDC leg of the ASF is properly up and running, the technical committee proposed “an urgently needed operational collective security instrument” to promote “as far as possible, African solutions to African problems” and proposed it be called the African Immediate Crisis Response Capacity (AICRC).

 

The committee sees AICRC as a military tool, a reservoir of 5 000 troops made up of operational modules in the form of 1 500 strong battle groups. These groups should be able to deploy rapidly and operate under a central command with an initial autonomy of 30 days.

 

“AICRC should enable the continent to provide an immediate response to crises in the short term, while allowing for a political solution to the crisis,” the committee’s report said.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 07:45
African Union to establish emergency military force

May 27, 2013 ASDNews (AFP)

 

The African Union said Monday it will set up an emergency military force to rapidly quell conflict on the continent, amid frustration that a planned peacekeeping force was still not operational after a decade.

 

"Almost all countries have agreed that we will have rapid response capability in Africa," AU chairman and Ethiopian President Hailemariam Desalegn told reporters at the close of a two-day AU summit.

 

The AU's "African Standby Brigade" to intervene in sudden crises -- a proposed force of 32,500 troops and civilians drawn from five regions of the continent -- has made little headway since preparations for it started a decade ago.

 

Only two of five regional sections are close to becoming operational.

 

"This is meant as an interim measure pending the full operationalisation of the African standby force," AU security commissioner Ramtane Lamamra told reporters at the pan-African bloc's headquarters in the Ethiopian capital.

 

"In the meantime, crises, unconstitutional changes of government, massive violations of human rights are likely to happen here and there, so from a responsible point of view, we say we cannot wait until we get a perfect tool to be used."

 

South Africa, Uganda and Ethiopia have pledged troops to the proposed interim force, Lamamra said. Funding and troop contributions will come from member states on a voluntary basis.

 

The AU was criticised for not responding fast enough in Mali, after soldiers seized power in a coup in March 2012, opening the way for Islamist rebels to take over the country's north.

 

This led to the rapid collapse of one Africa's more stable democracies, prompting a French military intervention to oust the extremists in January.

 

"Africa could have done better, could have moved faster and could have perhaps made some significant effort so that the French contribution would not have been indispensable," Lamamra added.

 

"It's quite unfortunate that 50 years after our independence our security is so much dependent on a foreign partner."

 

The AU's Peace and Security Council (PSC), the bloc's body for tackling conflict, remains hampered by financial constraints, with military missions largely funded by western donors.

 

However, the AU's force in Somalia, where 17,700 AU troops from five nations are fighting to claw back territory from Al-Qaeda linked Shebab insurgents from the government, has made impressive achievements.

 

But this success is not without cost.

 

One senior UN official recently estimated as many as 3,000 African troops had been killed in Somalia since 2007, similar to the numbers of UN peacekeepers killed worldwide since 1948.

 

Although funding for that mission comes mainly from Western backers, its role in Somalia shows the potential for an AU force.

 

The commitment of African nations to peacekeeping roles is clear: the peacekeeping mission in Sudan's war-torn western Darfur region is a hybrid AU-UN force, while Mali now has a -- belatedly deployed -- African-led international support mission.

 

Five of the top ten contributors of soldiers and police officers to UN missions are African.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 21:45
La défense de l’Afrique par les Africains n’est sans doute pas pour demain

28 mai 2013 pointschauds.info

 

En décidant de créer une force de réaction rapide, les chefs d’Etat africains veulent résoudre les crises du continent et tirer les leçons de ua keynialeur récent échec au Mali, mais leur impuissance a des causes plus profondes, du poids de l’histoire au manque de conscience collective, préviennent mardi les experts

 

Le sommet de l’Union africaine qui s’est terminé lundi à Addis Abeba a fêté cinquante ans de construction panafricaine, depuis la création de l’Organisation de l’unité africaine le 25 mai 1963.

 

Mais ces célébrations n’ont pu faire oublier que l’intégrité territoriale d’un des Etats membres, le Mali, venait d’être sauvée in extremis par l’envoi de 4.000 soldats de l’ancienne puissance coloniale, la France, pour chasser les milices islamistes qui occupaient le nord du pays.

 

“Il est vraiment dommage que cinquante ans après notre indépendance, notre sécurité dépende à ce point d’un partenaire étranger”, soupirait lundi soir l’un des plus capés des responsables de l’UA, le commissaire à la paix et à la sécurité Ramtane Lamamra.

 

D’où la décision surprise du sommet: créer une force africaine de réaction rapide, à partir des contributions offertes par trois des pays les mieux équipés en la matière (Afrique du Sud, Ethiopie et Ouganda), pour intervenir “immédiatement” dès que l’intégrité, la Constitution ou la protection des citoyens d’un des 54 Etats membres de l’UA serait menacée.

 

Le président français François Hollande, invité à Addis Abeba, a également appelé les Africains à prendre davantage en mains leur sécurité -proposant pour cela d’organiser un sommet à Paris.

 

Le nouveau projet de force, appelée “capacité africaine de réaction immédiate aux crises” doit voir le jour alors même que l’Afrique peine depuis plus de dix ans à mettre sur pied une Force africaine en attente (FAA), forte de 32.500 hommes, dont la création, annoncée pour 2010, est désormais repoussée à 2015.

 

“Une des choses différentes, à propos de la nouvelle force de réaction, est qu’elle sera fondée sur la capacité militaire réelle des Etats membres”, fait valoir l’Ethiopien Solomon Ayele Dersso, expert à l’Institut d’études sur la sécurité (ISS). Le projet plus ambitieux de FAA cherche depuis des années à mobiliser toutes les nations africaines, “or toutes ne sont pas en position de contribuer à la paix et la sécurité”.

 

Mais si les pays africains peinent à assurer leur propre sécurité collective, “c’est surtout qu’il y a derrière cela un vrai problème de confiance collective et une incapacité à partager une même analyse” sur les conflits en cours, estime Roland Marchal, chargé de recherches au CNRS français.

 

De fait, l’UA a eu le plus grand mal à parler d’une seule voix sur les récents conflits sur son sol, de la Côte d’Ivoire à la Libye en passant par la République centrafricaine.

 

A ce manque de cohérence politique s’ajoutent la difficile compatibilité de forces armées africaines avec chacune son équipement, sa langue et ses traditions -armée professionnelle au Kenya, issue au contraire de mouvements de guérilla en Ouganda ou en Ethiopie.

 

Peu d’Etats viables

 

Dans son souci de trouver des solutions africaines aux conflits africains, l’UA cite volontiers l’exemple de la Somalie, où sa force, composée de soldats burundais, ougandais et plus récemment kényans, financée par la communauté internationale, a réussi en un an et demi à déloger les islamistes shebab de la plupart de leurs bastions.

 

Mais selon M. Marchal, “rien n’est réglé en Somalie”, parce qu’on y commet l’erreur habituelle de privilégier une solution militaire sans avoir de réponse politique à l’effondrement depuis 22 ans des structures étatiques dans ce pays.

 

“Si vous voulez créer une force de réaction rapide, préparez-vous à intervenir partout, car la plupart des Etats africains ne sont pas viables, même si leurs dirigeants refusent de le reconnaître. Ils sont dans la même situation que le Mali, c’est juste une question de temps”, estime Musambayi Katumanga.

 

Pour ce professeur de sciences politiques à l’Université de Nairobi, l’insécurité africaine a commencé dès la Conférence de Berlin de 1884-1885, quand les puissances coloniales européennes se sont partagé le continent, traçant des frontières niant l’histoire du continent.

 

S’y est ajouté ensuite la perte de légitimité de la plupart des gouvernements issus de l’indépendance, dû au mépris avec lequel ils ont traité leurs administrés. “En Afrique malheureusement, la priorité a toujours été (la défense du) régime et c’est pourquoi les armées nationales ne parviennent pas défendre leur Etats. Un Etat appartient à son peuple. D’abord le peuple, ensuite le gouvernement et puis l’armée. Si vous ne respectez pas cette trinité, vous aurez toujours des problèmes”, prévient cet expert.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 17:45
Force africaine en attente  source diplomatie-presse

Force africaine en attente source diplomatie-presse

27 mai 2013 Romandie.com (AFP)

 

ADDIS ABEBA - Les dirigeants africains réunis en sommet à Addis Abeba ont annoncé lundi la création prochaine d'une force de réaction rapide, affirmant vouloir tirer la leçon de leur incapacité à intervenir militairement dans les récentes crises sur le continent, dont dernièrement celle du Mali.

 

Le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, président en exercice de l'Union africaine (UA), a fait état devant la presse d'une décision historique (du sommet) d'avoir une force de réaction rapide à laquelle de nombreux pays ont proposé de contribuer.

 

Une telle force serait opérationnelle immédiatement grâce aux contributions d'ores et déjà offertes par l'Afrique du Sud, l'Ouganda et l'Ethiopie, a précisé devant les journalistes Ramtane Lamamra, commissaire de l'UA à la Paix et la Sécurité. Les contributions en hommes, matériel et financement à cette force se feront sur une stricte base de volontariat, a-t-il ajouté.

 

La mise en place d'une telle force se veut une mesure provisoire en attendant que (le projet de) Force africaine en attente soit totalement opérationnelle, a poursuivi M. Lamamra.

 

Les dirigeants africains discutent depuis des années de cette Force africaine en attente (FAA), prévue dès la constitution de l'UA, mais sa mise en place, initialement prévue pour fin 2010 a été repoussée et n'interviendra au mieux qu'en 2015.

 

La nécessité, d'ici là, d'une force de réaction rapide est encore apparue lors de la crise au Mali, où la France a envoyé quelque 4.000 soldats pour repousser les milices islamistes qui avaient conquis le nord du pays, tandis que les pays africains peinaient pendant ce temps à apporter une réponse militaire immédiate.

 

L'Afrique aurait pu faire mieux, aurait pu agir plus vite et peut-être faire un effort significatif, pour faire en sorte qu'une contribution française ne soit pas indispensable, a relevé M. Lamamra.

 

Il est vraiment dommage que cinquante ans après notre indépendance, notre sécurité dépende à un tel point d'un partenaire étranger, a pouruivi le commissaire africain.

 

L'idée d'une telle force rapide a été avancée au cours du sommet de l'UA qui s'est achevé lundi par le président sud-africain Jacob Zuma, et l'Assemblée (des chefs d'Etat) a accepté, de nombreux pays se proposant de fournir des forces, à la fois des soldats et des forces de police, a précisé le Premier ministre éthiopien.

 

La Force africaine en attente doit compter à terme 32.500 membres, militaires ou civils, issus des cinq principales régions du continent. Mais les progrès ont été long depuis le lancement de cette idée il y a une dizaine d'années, et seules deux des cinq sections régionales envisagées pourraient être prochainement opérationnelles.

 

D'ici là, des crises, des changements inconstitutionnels de pouvoir, des violations massives des droits de l'Homme risquent de se produire ici ou là, donc si nous voulons être réalistes, nous ne pouvons pas attendre d'avoir l'outil parfait à notre disposition, a fait valoir M. Lamamra.

 

Présent samedi à Addis Abeba, le président français François Hollande a invité pour sa part les chefs d'Etat africains les 6 et 7 décembre à Paris pour un sommet destiné à discuter de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme en Afrique.

 

M. Lamamra a estimé que cette proposition était en soi positive, incontestablement, mais qu'il s'agira de bien préparer cette rencontre. Il s'agira de se mettre d'accord sur (...) la ligne directrice fondamentale selon laquelle l'Afrique a la responsabilité principale et que les partenaires internationaux se mobiliseront autour de l'Afrique, en soutien a l'Afrique, en appoint à l'Afrique dans la plus grande transparence, a-t-il ajouté.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 16:45
L'UA veut une force de réaction rapide

27/05/2013 JDD

 

Les dirigeants africains réunis en sommet à Addis Abeba ont décidé de créer une force de réaction rapide chargée d'intervenir dans les conflits sur le continent, a annoncé lundi le président en exercice de l'Union africaine.

 

Le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn a fait état devant la presse "d'une décision historique (du sommet) d'avoir une force de réaction rapide à laquelle de nombreux pays ont proposé de contribuer".

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 11:45
Groupe de Soutien et de Suivi sur la situation au Mali

 

20 avril 2013 EUTM Mali

 

Le vendredi 19 avril 2013, le Groupe de Soutien et de Suivi sur la situation au Mali Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali a tenu sa 4ème réunion à Bamako, sous la coprésidence de l’UA, des ONU et de la CEDEAO. Ce Groupe a été mis en place par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) à Bamako, le 20 mars 2012, et avait tenu sa réunion inaugurale à Abidjan, le 7 juin 2012.

 

La réunion a été ouverte par S.E. Diouncounda Traoré, Président par intérim de la République du Mali. Lors de cette réunion, le général Lecointre a présenté à l’assemblée, dans le cadre d’une séance réservée à la situation sécuritaire au Mali, la mission EUTM Mali en décrivant son organisation, ses objectifs et ses points de préoccupation. Il a ensuite participé au débat sur la question sécuritaire.

 

 Dans leurs conclusions, les participants ont « …souligné l’importance de la formation continue et de la réforme des Forces de défense et de sécurité maliennes (FDSM), ainsi que la restauration effective de la chaîne de commandement, sous contrôle civil. Ils ont salué le commencement de la formation militaire conduite par la Mission de formation de l’UE (EUTM), et ont appelé à la concrétisation rapide des engagements pris en faveur des FDSM lors de la conférence de donateurs tenue à Addis Abéba, le 29 janvier 2013, et demandé au Secrétariat des Nations unies d’accélérer l’utilisation des fonds déjà disponibles. »

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