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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 22:30
Obama appelle Erdogan à retirer les troupes turques d'Irak

 

18 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Le président américain Barack Obama a appelé vendredi, lors d'une conversation téléphonique, son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à prendre des mesures pour apaiser les tensions avec l'Irak, en particulier en retirant les troupes turques qui s'y trouvent.

 

Lors de cet appel, M. Obama a insisté sur la nécessité pour la Turquie de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Irak, selon un compte-rendu diffusé par la Maison Blanche.

 

L'Irak a réclamé mardi un retrait complet des forces turques de son territoire.

 

Barack Obama a toutefois salué la contribution de la Turquie à la coalition militaire de lutte contre le groupe Etat islamique (EI), conduite par les Etats-Unis.

 

Les deux dirigeants ont aussi discuté de l'intensification de la coopération sur la Syrie, évoquant des efforts communs pour renforcer l'opposition syrienne modérée et accentuer la pression sur l'EI, ainsi que la continuation des efforts pour une solution négociée au conflit.

 

Les grandes puissances de l'ONU se sont mises d'accord vendredi à New York sur un projet de résolution américano-russe de plan de paix en Syrie. Des négociations pourraient démarrer début janvier, d'après ce texte.

 

La Turquie avait déployé en Irak il y a une dizaine de jours un contingent de 150 à 300 soldats et une vingtaine de véhicules blindés dans le camp de Bachiqa, dans le nord du pays. Des responsables turc et irakien avaient fait état lundi d'un retrait partiel de ces militaires.

 

Ankara a affirmé qu'il s'agissait simplement de renforts dépêchés pour assurer la protection des conseillers militaires turcs chargés d'entraîner des combattants irakiens dans la lutte contre le groupe EI qui contrôle notamment la grande ville de Mossoul (nord). Mais Bagdad y a vu une incursion illégale.

 

Les ministres des Affaires étrangères des pays de la Ligue arabe se réuniront le 24 décembre en session extraordinaire au Caire pour évoquer ce déploiement de troupes turques en Irak.

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:35
USS Oliver Hazard Perry (FFG-7) - photo US Navy

USS Oliver Hazard Perry (FFG-7) - photo US Navy

 

16 décembre 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les Etats-Unis veulent vendre à Taïwan pour 1,8 milliard de dollars d’armes, dont deux frégates, une décision qui ne remet pas en cause quatre décennies de la politique américaine d' »une seule Chine » mais qui a déjà provoqué la colère de Pékin.

 

Cet important contrat pour de multiples équipements de défense intervient dans un contexte de rapprochement entre la Chine communiste et l’île de Taïwan nationaliste séparées depuis 1949, mais aussi des inquiétudes de Washington qui accuse Pékin de « militariser » une partie de la mer de Chine.

 

Conformément à la procédure juridique habituelle américaine, « l’administration a notifié au Congrès aujourd’hui la vente d’un ensemble d’armes défensives à Taïwan pour 1,83 milliard de dollars », a annoncé à quelques journalistes au département d’Etat le porte-parole du bureau des affaires politico-militaires du ministère des Affaires étrangères, David McKeeby.

 

Cette requête formelle du gouvernement démocrate, en vue d’un feu vert sous 30 jours du Congrès républicain, comprend entre autres deux « frégates de type Perry, des missiles antichars, des véhicules amphibie » ainsi que divers systèmes électroniques de guidage et des « missiles sol-air Stinger », a détaillé le responsable américain.

 

Ces ventes d’armes à Taïwan, que les Etats-Unis, à l’instar de presque toute la communauté internationale, ne reconnaissent pas officiellement, sont « motivées par la Loi sur les Relations avec Taïwan (de 1979, Ndlr) et fondées sur une évaluation des besoins de Taïwan en matière de défense », a argumenté M. McKeeby.

 

Pour riposter par avance aux critiques, le département d’Etat et le Pentagone ont assuré que « la politique de longue date de ventes d’armes à Taïwan » a été le fait de « six administrations américaines différentes » depuis que les Etats-Unis se sont spectaculairement rapprochés de la Chine communiste au début des années 1970, sous la présidence du républicain Richard Nixon, avant d’établir des relations diplomatiques en 1979.

 

‘Une seule Chine’

 

La diplomatie américaine a d’ailleurs réaffirmé mercredi qu’il n’y avait « pas de changement à la politique de longue date d’une seule Chine », c’est-à-dire vis-à-vis de Pékin.

 

Pour autant cette semaine, alors que l’information sur les frégates avait filtré, la Chine avait manifesté sa « ferme opposition » et prévenu Taïwan du risque de mise en péril des relations entre les deux pays à l’histoire tumultueuse et séparés par le détroit de Taïwan. « La Chine exhorte avec force la partie américaine à prendre sérieusement conscience de l’extrême sensibilité et des graves dommages des ventes d’armes à Taïwan », avait martelé le porte-parole de la diplomatie chinoise, pressant l’Amérique d’y « mettre fin ».

 

Mais des deux côtés de l’échiquier politique aux Etats-Unis, on fait visiblement fi de la colère du rival chinois, deuxième puissance mondiale.

 

Le sénateur républicain et président de la commission des Forces armées, John McCain, a exprimé son « fort soutien » à une « nouvelle vague de ventes d’armes à Taïwan ». C’est « une décision qui correspond (…) à notre intérêt national à aider le gouvernement démocratique à Taipei pour qu’il préserve la stabilité de part et d’autre du détroit de Taïwan », a insisté le candidat républicain à la présidentielle de 2008.

 

Le représentant démocrate Eliot Engel a même regretté que la « dernière » vente d’armes à Taipei remonte à quatre ans: « Il ne faut pas que notre relation avec la République populaire de Chine (RPC) se fasse au détriment de notre amitié avec le peuple de Taïwan ou de notre implication pour la défense de Taïwan », a-t-il plaidé.

 

Pékin considère depuis 1949 Taïwan comme lui appartenant et n’a pas renoncé à la réunification, par la force si nécessaire. Les relations se sont toutefois apaisées avec l’élection en 2008 du président taïwanais Ma Ying-jeou. Ce dernier et le président chinois Xi Jinping ont tenu un sommet historique le 7 novembre. Il s’agissait de la première rencontre entre dirigeants des deux régimes depuis la proclamation par Mao Tsé-toung de la RPC en 1949, quand les nationalistes du Kuomintang s’étaient réfugiés à Taïwan.

 

Les Etats-Unis s’alarment aussi depuis des mois des ambitions territoriales maritimes de Pékin en mer de Chine méridionale et orientale. Elles alimentent des contentieux avec les voisins de la Chine en Asie orientale. Pékin a entrepris d’énormes opérations de remblaiement d’îlots, transformant des récifs coralliens en ports, pistes d’atterrissage et infrastructures diverses. Le secrétaire d’Etat John Kerry avait fustigé en août une « militarisation » entreprise par la Chine.

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:20
Exercice TEI : rencontre au sommet sur la base de Langley

 

16/12/2015 ADJ Jean-Laurent Nijean - Armée de l'air

 

Mardi 15 décembre 2015, un DV Day (Distinguished Visitor Day / journée consacrée aux autorités) a été organisée sur la base aérienne de Langley en Virginie à l’occasion du Trilateral Exercise Initiative (TEI) qui se déroule du 2 au 18 décembre.

 

 

Pour cette réunion au sommet, le général Antoine Creux, inspecteur général des armées/air, a représenté le général André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), aux côtés de l’Air Chief Marshal Sir Andrew Pulford, CEMAA britannique (Chief of the Air Staff), du général Mark Welsh (CEMAA américain), du général Hawk Carliste, commandant l’Air Combat Command (COMACC) et du général Frank Gorenk, commandant l’USAF en Europe (COMUSAFE).

 

La journée a commencé avec la présentation en vol du F22 Raptor, le fer de lance de l’aviation de chasse de l’USAF. Après cette démonstration dynamique, les autorités militaires de l’armée de l’air française, de la Royal Air Force et de l’US Air Force ont pu assister aux phases de briefing et de debriefing des missions du jour. Elles ont pu dresser un premier bilan de cet exercice trilatéral. « L’équipe qui a participé à cet exercice nous a présenté les principaux enseignements. Le premier défi était de réaliser cet exercice avec nos avions les plus modernes et de les faire travailler ensemble, souligne le général Creux. C’est une totale réussite les aviateurs des trois nations ont développé des tactiques ensemble, ont appris à se connaître et ont renforcé leur confiance mutuelle. »

 

Pour clôturer cette journée, le général Creux a ensuite rencontré les aviateurs français sur leur lieu de travail : en piste, dans le hangar de la mécanique et dans le local opérations (DDF – deployable debrifing facility). « Lors de ma visite du détachement français, j’ai vu qu’ils avaient tous le sourire car ils ont beaucoup appris de cet exercice et ont vécu une excellente expérience », témoigne le général.

 

 

Exercice TEI : rencontre au sommet sur la base de LangleyExercice TEI : rencontre au sommet sur la base de LangleyExercice TEI : rencontre au sommet sur la base de Langley
Exercice TEI : rencontre au sommet sur la base de Langley
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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 06:30
L'ONU veut frapper les jihadistes au portefeuille

 

17 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Nations unies (Etats-Unis) - Le Conseil de sécurité de l'ONU doit adopter jeudi une résolution qui a pour but de frapper les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) au portefeuille en asséchant leurs sources de financement.

Pour la première fois, ce sont les ministres des Finances des 15 pays du Conseil qui se réuniront. Une dizaine d'entre eux (Etats-Unis, France, Royaume uni, Espagne entre autres) ont confirmé leur participation, à partir de 15H00 locales (19H00 GMT).

La résolution, un texte technique de 28 pages mis au point conjointement par Washington et Moscou, cible directement l'EI et s'efforce de resserrer l'étau. Nous avons déjà de nombreux outils à notre disposition mais il faut maintenant que les pays fassent ce qu'ils ont à faire, résume un diplomate.

La résolution demande aux pays d'agir de manière énergique et décisive pour couper les fonds et autres ressources économiques de l'EI, dont le pétrole et le trafic d'antiquités, et pour sanctionner de manière plus active les soutiens financiers du groupe.

Les pays sont invités à faire du financement du terrorisme un grave crime dans leurs lois nationales et à intensifier les échanges d'informations à ce sujet, y compris entre gouvernements et secteur privé.

Le Conseil avait adopté en février une première résolution permettant de sanctionner les individus ou entités qui financent l'EI en lui achetant du pétrole de contrebande ou des objets archéologiques volés en Syrie et en Irak.

Un comité de l'ONU est aussi chargé depuis quinze ans de geler les avoirs financiers de tous ceux qui financent des groupes liés à Al-Qaïda. Sa liste comprend déjà 243 individus et 74 entités.

Le comité sera rebaptisé Comité des sanctions EI-Daech et Al-Qaïda. Chaque pays est censé remettre dans un délai de quatre mois un rapport sur les mesures qu'il aura prises pour appliquer la résolution.

L'ONU devra aussi produire dans les 45 jours un rapport stratégique sur la menace jihadiste et sur les sources de financement de l'EI.

 

- 'Pression internationale' -

La résolution demande à tous les pays de criminaliser pleinement le financement du terrorisme (..) même en l'absence de tout lien avec un acte terroriste précis, souligne Adam Szubin, haut responsable du Trésor américain.

Quand une banque détecte une transaction suspecte, celle-ci doit pouvoir être croisée avec des données sur les déplacements de suspects ou des informations de services de renseignement, explique-t-il.

Le ministre français des Finances Michel Sapin compte sur la pression internationale pour que tous les pays resserrent les mailles du filet.

Par l'intermédiaire du Groupe d'action financière (Gafi), organisme intergouvernemental basé à Paris, rappelle M. Sapin, chaque pays sera soumis à un examen pour savoir s'il a bien pris toutes les mesures nécessaires.

Selon des experts, l'EI engrange 80 millions de dollars de revenus par mois dans les vastes territoires sous son contrôle en Syrie et en Irak.

La moitié vient de taxes prélevées sur les entreprises et les commerces et du pillage des ressources (dont les antiquités) et 40% environ de la contrebande du pétrole et du gaz.

Mais les bombardements de la coalition internationale anti-jihadistes menée par les Etats-Unis et de la Russie ont réduit ces revenus pétroliers, de même que la baisse du prix du brut.

Ces millions de dollars servent aussi à gérer le territoire que l'EI contrôle et à fournir à ses habitants un minimum de services.

C'est le talon d'Achille de l'EI, explique M. Szubin. Le groupe a besoin de transférer régulièrement de larges sommes pour payer les salaires, acheter des armes, maintenir les infrastructures et il doit donc accéder au système financier international, s'exposant aux contrôles.

Ainsi, en Irak, le gouvernement a coupé les liens entre la banque centrale et 90 agences bancaires opérant dans les territoires tenus par l'EI.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:35
photo EMA / Marine nationale

photo EMA / Marine nationale

 

16/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 8 au 9 décembre 2015, l’amiral Harry B. Harris, officier général commandant les forces américaines du Pacifique, s’est rendu en Polynésie française pour rencontrer le contre-amiral Morio de l’Isle, commandant supérieur des Forces armées en Polynésie française (FAPF).

 

Il s’est rendu sur l’atoll de Hikueru où le Régiment d’infanterie de Marine du Pacifique-Polynésie (RIMAP-P) est actuellement déployé pour une mission Taamura de soutien aux populations les plus isolées. L’amiral Harris et le contre-amiral Morio de l’Isle ont rencontré les autorités locales et ont visité les chantiers que les militaires français et la population de l’atoll ont débutés (construction d’abris, destruction d’ouvrages dangereux…). Ces missions de coopération civilo-militaires ressemblent à celles que les Américains conduisent sur les îles Marshall ; en effet, elles sont reculées, difficiles d’accès et l’acheminement de matériaux est souvent problématique.

 

L’amiral Harris a également rencontré Monsieur Lionel Beffre, haut-commissaire en Polynésie française et Monsieur Edouard Fritch, Président de la Polynésie française.

 

Plusieurs réunions de travail entre les militaires français et américains ont permis de dégager de nouveaux axes de coopération. La volonté de travailler ensemble pour être prêt en cas de crise a été le maître mot de ces échanges.

 

De la mer de Chine à Clipperton, des îles Salomon aux Kiribati, la France et les États-Unis coopèrent régulièrement dans le Pacifique. La lutte contre le trafic de stupéfiants et la pêche illicite étaient au cœur des discussions.

 

Chaque année, des réunions d’état-major se tiennent en Polynésie ou à Hawaï, durant lesquelles sont échangées des informations permettant d’améliorer l’interopérabilité, la connaissance mutuelle des unités et d’organiser des activités conjointes. En septembre dernier, des Marines américains se sont ainsi entraînés avec le RIMAP-P à Tahiti. En octobre, les deux frégates françaises du Pacifique ont manœuvré avec des navires américains. Le Prairial se prépare désormais à participer à l’exercice majeur Rim of the Pacific (RIMPAC)qui  aura lieu durant l’été 2016.

 

La France et les États-Unis partagent une vision commune de cette région stratégique et de ses enjeux. En renforçant leur coopération bilatérale dans la zone Asie-Pacifique, nos forces entendent agir pour préserver sa stabilité.

 

Les FAPF constituent un dispositif interarmées à dominante maritime prépositionné qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Pacifique ». Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale souligne l’importance stratégique du dispositif des forces prépositionnées. Il permet à la France de pouvoir assurer sa souveraineté, y compris sur ses territoires éloignés, d’intervenir en cas de catastrophe naturelle mais également de lutter contre les menace grandissantes comme les trafics illégaux et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique.

photo EMA / Marine nationalephoto EMA / Marine nationale
photo EMA / Marine nationale

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:25
photo EMA / Marine nationale

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14/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 décembre 2015, la frégate de surveillance Ventôse de la Marine nationale a reçu, via la Joint Interagency Task Force South de Key West en Floride, une demande d’assistance d’un bâtiment des US Coast Guard en avarie électrique totale au Nord-Est de Panama. Le Ventôse avait appareillé quelques heures plus tôt de Carthagène. Il a donc été dérouté pour porter assistance à ce bâtiment.

 

La frégate de surveillance Ventôse a envoyé sur le bâtiment américain, par l’intermédiaire de son hélicoptère Panther, deux de ses experts afin d’identifier le soutien à apporter et réaliser une étude technique en cas de nécessité de remorquage. Deux officiers américains sont montés à bord du Ventôse pour prendre contact avec leurs services de soutien technique, leurs moyens de communication avec l’extérieur étant limités par l’avarie électrique. Durant la nuit, le Ventôse a assuré la sécurité nautique autour du bâtiment tandis que l’équipage américain retrouvait peu à peu la disponibilité de ses installations. Au milieu de la nuit, la combinaison des actions franco-américaines a permis au bâtiment américain de retrouver la pleine disponibilité de ses installations de production électrique, puis de redémarrer sa propulsion avant de faire route pour une expertise avancée.

 

Le Ventôse a ensuite repris la mer en direction de la République dominicaine après avoir conduit, durant près de trois semaines, une opération conjointe franco-colombienne de lutte contre le trafic de stupéfiants en mer, au large de la Colombie.

photo EMA / Marine nationale

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 12:30
photo USAF

photo USAF

 

15 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a exhorté mardi la Turquie à en faire plus dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), lors d'une visite de la base turque d'Incirlik (sud) d'où partent les avions américains qui bombardent les jihadistes.

 

La Turquie a un rôle énorme à jouer (...) et nous apprécions ce qu'ils (les Turcs) font. Nous voulons qu'ils en fassent plus, a déclaré M. Carter aux journalistes qui l'accompagnaient jusqu'en Turquie.

 

La Turquie a donné son feu vert en juillet à l'utilisation par des avions de guerre américains de la base aérienne d'Incirlik, dans le sud de la Turquie, qui se trouve à moins de 200 km des positions de l'EI dans le nord de la Syrie voisine.

 

Longtemps accusé de complaisance envers les rebelles syriens les plus radicaux, Ankara a rejoint depuis l'été la coalition antijihadiste.

 

Ils (les Turcs) nous accueillent sur la base aérienne d'Incirlik, ce qui est une contribution très importante. Mais il y a plus à faire qu'héberger nos forces et celles de la coalition. Nous voulons que les forces turques nous rejoignent dans les airs et au sol, a poursuivi le chef du Pentagone.

 

Très important, la contribution la plus nécessaire que leur impose la géographie est le contrôle de leur propre frontière, a insisté Ashton Carter.

 

Sous la pression de ses alliés, le gouvernement islamo-conservateur turc a renforcé ces derniers mois son dispositif à sa frontière avec la Syrie, principal point de passage des recrues, notamment européennes, qui rejoignent les rangs jihadistes.

 

Les Etats-Unis insistent depuis quelques semaines auprès des Turcs pour qu'ils ferment hermétiquement leur frontière sur une centaine de kilomètres au sud de Gaziantep (sud), encore contrôlé côté syrien par le groupe Etat islamique.

 

En raison de son emplacement stratégique, la base d'Incirlik est devenue un hub majeur pour les opérations de la coalition.

 

Au cours du mois écoulé, nous sommes parvenus ensemble à atteindre la cadence opérationnelle la plus élevée contre l'EIIL (autre acronyme de l'EI) depuis le début de la campagne en août 2014, a indiqué à l'AFP une source diplomatique américaine.

 

Le président américain Barack Obama a déclaré lundi que les efforts militaires des Etats-Unis et de leurs alliés contre l'EI s'étaient intensifiés mais a concédé que les progrès contre les jihadistes devaient être plus rapides.

 

Après sa visite à Incirlik, M. Carter doit se rendre en Irak.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 12:30
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

 

Ashton Carter sera en tournée au Moyen-Orient pour travailler sur la coalition contre l'organisation Etat islamique.

 

Le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, se rendra samedi à bord du porte-avions français Charles de Gaulle qui commande dans le Golfe les opérations navales de la coalition emmenée par les Etats-Unis contre le groupe Etat islamique, selon une source gouvernementale française.

 

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 12:20
Support: New Training Against New Threats

 

December 8, 2015: Strategy Page

 

Based on experience in Iraq and Afghanistan the U.S. Department of Defense set up JIDA (Joint Improvised-Threat Defeat Organization) in September 2015 and proceeded to establish thirteen training centers where troops (mainly soldiers and marines) could receive instruction (and realistic practice) on the types of hand-held detectors available to detect bombs and mines. The training also includes imparting useful techniques learned in over a decade of dealing with these weapons.

 

At the top end of the devices the troops would use there is Minehound, which is a four (or more) kg (8.8 pounds) hand held device typical of those used for over half a century to detect mines. Troops hold it like a vacuum cleaner sweeping the circular sensor over the ground in front of them to detect mines and bombs, even those that do not contain metal. The high-end Minehound (costing over $40,000) incorporates a ground penetrating radar which can detect non-metallic mines or bombs.

 

Usually combat engineers are in charge of mine sweeping and removal, but since World War II most troops were trained in primitive, but often effective, techniques to detect mines. This often involved probing with a bayonet. With cheap (a few hundred dollars each) “beach comber” type metal detectors troops can clear a lot more ground more quickly but only if the mines are metallic. Devices like Minehound can handle just about anything out there, including the growing number of non-metallic devices, but requires more training. This includes some actual experience with different types of devices in different types of soil. A hundred or so hours of instruction at these training centers can make troops much more effective with any kind of detector.

 

JIDA exists because landmines and IEDs (Improvised Explosive devices) caused over 65 percent of troop casualties in Iraq and Afghanistan and remain a favorite weapon with irregular forces, especially Islamic terrorists. American troops have had to deal with IEDs before 2001 but not to the extent encountered in since then IEDs became much more common. In Vietnam IEDs only accounted for 14 percent of casualties and in previous wars that was even less. In response to the resurgence of IED use the U.S. established JIEDDO (Joint Improvised Explosive Device Defeat Organization) in 2006 and spent $25 billion developing ways to minimize the impact of IEDs. It was JIEDDO, now smaller because most troops were gone from Iraq and Afghanistan, that was turned into JIDA in 2015.

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 08:35
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

09/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Le 26 novembre 2015, la frégate de surveillance Vendémiaire a fait escale à Dili, capitale du Timor oriental.

 

Cette escale a été l’occasion pour nos deux marines de coopérer tout en constituant un moment propice aux échanges avec les autorités politiques et militaires de ce pays.

 

Reçu par le ministre de la Défense timorais, monsieur Cirilo Cristovão, le capitaine de frégate Damien Lopez, commandant le Vendémiaire, a pu aborder plus en détail la coopération militaire bilatérale. Par ailleurs, cet échange a contribué à enrichir le dialogue entretenu par les pays de la zone Asie-Pacifique dans le cadre de la Theatre security cooperation. Mis en œuvre afin de partager leur approche de la sécurité maritime, ce dialogue vise à renforcer la coopération régionale pour mieux appréhender cette problématique.

 

Simultanément, les marins français ont reçu à bord leurs homologues timorais pour leur faire découvrir la frégate et les modes d’action de la Marine nationale, au travers notamment de démonstrations dynamiques : un exercice sécurité (Securex) et un exercice de contrôle de bâtiment (Visitex).

 

Sous le contrôle opérationnel de l’Amiral commandant la zone de responsabilité Asie-Pacifique (ALPACI), le déploiement de la frégate Vendémiaire s’inscrit dans le cadre de la mission de présence des Forces armées françaises dans la zone Asie-Pacifique. L’ALPACI se coordonne avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) pour entretenir la coopération militaire avec l’ensemble des pays riverains.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 08:30
AH-64D Apache Block III attack helicopter. photo PEO Aviation

AH-64D Apache Block III attack helicopter. photo PEO Aviation

 

09 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Les Etats-Unis sont prêts à engager des hélicoptères d'attaque contre le groupe Etat islamique dans la bataille pour reprendre Ramadi en Irak, si Bagdad en fait la demande, a indiqué mercredi le ministre américain de la Défense Ashton Carter.

 

Les Etats-Unis sont prêts à aider l'armée irakienne avec des moyens additionnels pour l'aider à finir le travail à Ramadi, y compris des hélicoptères d'attaque et des conseillers militaires accompagnant les forces irakiennes, si le Premier ministre irakien (Haider al-) Abadi le demande, a-t-il indiqué devant la commission des forces armées du Sénat.

 

M. Carter a également appelé la communauté internationale à intensifier ses efforts contre le groupe Etat islamique. Nous devons tous en faire plus, a-t-il dit.

 

La semaine dernière, j'ai personnellement joint quelque 40 pays dans le monde pour leur demander de contribuer, et dans de nombreux cas, pour améliorer le combat contre le groupe Etat islamique, a-t-il dit.

 

Le chef du Pentagone a demandé en particulier aux différents pays sollicités des forces spéciales, des avions de reconnaissance et d'attaque, et des armes et munitions, a-t-il expliqué.

 

La Turquie doit en faire plus contrôler sa frontière souvent poreuse, a-t-il ajouté. Et j'aimerais que les nations sunnites arabes en fassent plus.

 

Il est temps par ailleurs que la Russie passe du bon côté dans la guerre en Syrie en concentrant ses frappes sur le groupe Etat islamique, et non sur les forces d'opposition, a-t-il dit.

 

Les Etats-Unis avaient déjà annoncé la semaine dernière, avant l'attentat de Californie qui a fait 14 morts et a été salué par l'Etat islamique, qu'ils renforceraient leur effort contre l'EI en déployant une unité de forces spéciales, pour mener des raids contre les jihadistes en Irak et en Syrie.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 17:50
La République Tchèque a approuvé l’acquisition d’un nouveau lot de missiles antichar FGM-178

La République Tchèque a approuvé l’acquisition d’un nouveau lot de missiles antichar FGM-178

 

9 décembre, 2015 Nathan Gain (FOB)

 

Le gouvernement tchèque a approuvé le 2 décembre dernier l’achat de nouveaux radars et de missiles antichar fabriqués aux États-Unis afin de renforcer les capacités militaires du pays lors d’opérations extérieures.

 

Le 25e régiment de défense aérienne de l’armée tchèque, basé à Strakonice, recevra deux nouveaux radars de surveillance à courte portée pour un montant de 5,66 millions d’euros renforcer les systèmes de défense aérienne portables RBS 70 conçu par Saab Bofors et déjà en service.

 

Les missiles antichar acquis par le gouvernement tchèque ne sont autres que des Javelin. Ces missiles antichar portables, de type « tir et oublie » et fabriqué par un consortium américain réunissant Lockheed Martin et Raytheon, seront commandés au travers du programmes « Foreign Military Sales » du département de la Défense américain.

 

« Les nouveaux systèmes fourniront une meilleure préparation au combat aux éléments de l’armée tchèque impliquées dans des opérations extérieures, » a déclaré Petr Medek, porte-parole du ministère de la Défense tchèque.

 

Le système FGM-148, qui peut atteindre des cibles jusqu’à 4,75 km de distance et être opéré par un unique soldat, avait déjà été acheté à une occasion par le ministère de la Défense tchèque, en 2004. Trois lanceurs et 12 missiles furent commandés pour un montant de 1,7 million de dollars afin d’équiper les forces spéciales du pays, mais arrivèrent trop tard pour soutenir leur mission en Afghanistan. Bien qu’aucun chiffre précis n’ait été communiqué par le gouvernement tchèque, cette nouvelle commande devrait concerner bien plus de systèmes pour davantage d’unités militaires.

 

Radars, missiles, véhicules blindés, la République Tchèque, à l’image de nombre de ses voisins progresse à grands pas pour s’affranchir d’un équipement militaire jusqu’alors essentiellement issu de l’ère soviétique, au profit de son industrie de défense nationale et de ses partenaires de l’OTAN. Ce pays de l’Est a particulièrement multiplié les annonces d’acquisition ces derniers mois, parmi lesquelles l’achat de nouveaux systèmes de missile sol-air RBS 70NG auprès du Suédois Saab, pour remplacer des systèmes Strela-10M datant de l’ex-URSS.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:35
Lockheed Martin Selected to Help Australia’s Future Pilots Take Flight

 

Canberra, Australia, Dec. 9, 2015 Lockheed Martin

 

Lockheed Martin, Pilatus Aircraft and Hawker Pacific Contracted to Deliver AIR 5428 Pilot Training System

 

The Australian Department of Defence has awarded the AIR 5428 Pilot Training System contract to Lockheed Martin-led Team 21 to train the next generation of Australian Defence Force pilots.

The initial seven year program is valued at AU$1.2 billion. Performance-based options for up to 25 years will provide the opportunity to extend the length and increase the value of the total contract. Lockheed Martin will lead the delivery of an integrated solution tailored for all future pilots for the Royal Australian Air Force, Royal Australian Navy and the Australian Army.

“We are honoured to partner with Australia to deliver a comprehensive training solution that is customised for their needs and focused on fifth-generation mission readiness,” said Jon Rambeau, vice president and general manager for Lockheed Martin Training and Logistics Solutions. “Our proven, innovative training system will help the Australian Defence Force meet the challenge of preparing pilots to perform in today’s complex global environment.”

As prime contractor, Lockheed Martin will provide overall project management for the pilot training system and deliver a family of integrated ground-based training technologies.

“Our approach will be tailored to the particular needs of Australia’s future defence requirements and will leverage proven turn-key training capabilities from Lockheed Martin, as well as those of our partners – Pilatus Aircraft and Hawker Pacific,“ said Raydon Gates, Chief Executive, Lockheed Martin Australia and New Zealand.

Pilatus Aircraft will provide PC-21 turboprop training aircraft and through-life engineering and airworthiness support. Hawker Pacific will provide maintenance services and fleet support and leverage its established supply chain in Australia.

With this selection, Australia joins Singapore in employing Lockheed Martin-led integrated turn-key training solutions. As a performance-based system, turn-key training provides increased pilot competency, shorter training times and lower training cost. Team 21 is in the ninth year of a 20-year performance-based flight training contract to provide the Basic Wings Course to the Republic of Singapore Air Force, at Royal Australian Air Force Base Pearce in Western Australia.

For additional information, visit our website: www.lockheedmartin.com.au/readiness

 

About Lockheed Martin

Headquartered in Bethesda, Maryland, Lockheed Martin is a global security and aerospace company that - with the addition of Sikorsky - employs approximately 126,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:20
Future USS Zumwalt underway for the first time conducting at-sea tests and trials in the Atlantic Ocean

The future USS Zumwalt (DDG 1000) is underway for the first time conducting at-sea tests and trials in the Atlantic Ocean Dec. 7, 2015. The multimission ship will provide independent forward presence and deterrence, support special operations forces, and operate as an integral part of joint and combined expeditionary forces. U.S. Navy photo courtesy of General Dynamics Bath Iron Works

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 17:45
photo C-J Marces - ba188

photo C-J Marces - ba188

 

08/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Du 21 au 26 novembre 2015, l’État-major interarmées (EMIA) des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) a effectué un exercice de planification et de conduite d’une opération sur un scénario fictif de crise régionale.

 

Exercice annuel de rentrée des FFDj, Ambouli constitue une activité d’entraînement majeure pour l’EMIA dans sa version Poste de commandement interarmées (PCIA). L’édition 2015 avait pour thème l’engagement des FFDj dans une coalition dont la France était nation cadre. Déclenché à la demande d’un pays cherchant à recouvrer son intégrité territoriale, en vertu de nos accords de coopération en matière de défense, cet engagement fictif visait à valider les méthodes et procédures de travail collaboratif entre l’EMIA et les formations engagées par les FFDj pour la planification et la conduite de l’opération.

 

Cette année, Ambouli s’est concentré sur la partie PCIA sans déploiement de force (LIVEX), mais plusieurs représentants des nations alliées étaient présents au titre d’observateurs et/ou officiers de liaison (Djibouti, Espagne, Etats-Unis).

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo C-J Marces - ba188photo C-J Marces - ba188
photo C-J Marces - ba188

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 08:20
Air Defense: Anti UAV Defense

 

December 4, 2015: Strategy Page

 

The number of anti-UAV weapons showing up indicates that the countries with larger defense budgets see a need for this sort of thing and are willing to pay for a solution. That need has been created by the growing availability of small, inexpensive UAVs that can (and are) used by criminals and Islamic terrorists. These more sophisticated AUDs (Anti UAV Defense) are safer (for nearby civilians) to use because they rely on lasers or electronic signals to destroy or disable UAVs. For example the CLWS (Compact Laser Weapon System) is a laser weapon light enough to mount on helicopters or hummers and can destroy small UAVs up to 2,000 meters away while it can disable or destroy the sensors (vidcams) on a UAV up to 7,000 meters away. The CLWS fire control system will automatically track and keep the laser firing on a selected target. It can take up to 15 seconds of laser fire to bring down a UAV or destroy its camera. Another example is an even more portable system that can be carried and operated by one person. This is DroneDefender system, which is a 6.8 kg (15 pound) electronic rifle that can disrupt control signals for a small UAV. Range is only a few hundred meters so DroneDefender would be most useful to police.

 

There is also a high-end system similar to DroneDefender  that can use data from multiple sensors (visual, heat, radar) to detect the small UAVs and then use a focused radio signal jammer to cut the UAV off from its controller and prevent (in most cases) the UAV from completing its mission. The detection range of this AUDS is usually 10 kilometers or more and jamming range varies from a few kilometers to about eight.

 

AUDS can be defeated. For example a user can send a small UAV off on a pre-programmed mission. This can be to take photos or deliver a small explosive. No one has tried, at least successfully, using armed micro-UAVs yet but North Korea has been caught using small recon UAVs flying under automatic control.

 

If these UAVs are still detected they have to be destroyed via ground or air-to-air fire. This the South Koreans and Israelis have had to do several times. The Israelis were dealing with Palestinian Islamic terrorist groups using small UAVs, often Iranian models. South Korea and Israel has responded by adding more sensor systems, especially new radars that can detect the smallest UAVs moving at any speed and altitude. The downside of using missiles to machine-guns to take down UAVs is that those bullets and missiles eventually return to earth and often kill or injure people (usually civilians) on the ground.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 08:30
La contrebande de pétrole de l'EI vers la Turquie est insignifiante

 

04 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - La quantité de pétrole introduite en contrebande vers la Turquie depuis des zones contrôlées par le groupe Etat islamique en Syrie est économiquement insignifiante, a estimé Washington vendredi après des accusations de la Russie affirmant qu'Ankara profite de ce commerce illégal.

 

Des responsables américains ont expliqué que la campagne de bombardements aériens a considérablement endommagé les infrastructure pétrolières des jihadistes qui contrôlent de larges pans de territoires en Syrie et en Irak.

 

Le pétrole extrait et exploité par l'EI, ajoute-t-ils, est de toute façon largement absorbé en Syrie.

 

La Russie accuse depuis plusieurs jours la Turquie de tirer profit de la contrebande d'or noir en provenance des jihadistes, allant même jusqu'à porter des accusations qui visent directement le président Recep Tayyip Erdogan et sa famille. La poussée de fièvre sur ce sujet vient alimenter la tempête diplomatique entre les deux pays après que l'aviation turque eut abattu un bombardier russe à sa frontière syrienne le 24 novembre.

 

La quantité de pétrole introduite en contrebande est extrêmement faible, a décru avec le temps et est insignifiante en terme de volume, à la fois en volume de pétrole et en volume de revenus, a précisé Amos Hochstein, coordinateur sur les questions d'énergie à l'international au sein du département d'Etat américain.

 

La diplomatie américaine avait démenti mercredi les accusations russes visant sans aucune preuve le président turc et sa famille.

 

Certes, ont reconnu des responsables américains vendredi, des petites quantités de pétrole passent la frontière turco-syrienne dans des camions-citernes, mais pas dans des proportions qui peuvent concerner les plus hauts niveaux de l'Etat.

 

Le pétrole est plutôt raffiné avant d'être revendu sur le marché noir dans les zones de guerre en Syrie et en Irak.

 

La contrebande pétrolière représente l'une des principales sources de financement de l'organisation ultra-radicale, qui en tire, selon des estimations, 1,5 millions de dollars de revenus par jour.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 21:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

03/12/2015 armée de Terre

 

Dans le désert du Qaïd, un paysage semi-montagneux, aride, des langues de sable et des températures avoisinant les  40°C.

 

Djibouti représente un contexte très proche des opérations actuelles. C’est là que se déroule l’exercice interallié Ouerka. Si vous souhaitez en savoir plus sur cet exercice, retrouver le TIM 269 en ligne mi-décembre sur Calaméo.

 

Note RP Defense: voir OUERKA 2015  - Marines et 5e RIAOM au contact dans le désert Djiboutien.

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 17:25
photo EMA

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27/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 novembre 2015, à Miami, le contre-amiral Olivier Coupry - Commandant supérieur (COMSUP) des Forces armées aux Antilles (FAA), a rencontré le contre-amiral Scott Buschman - commandant du District Sevendes United States Coast Guards(USCG)*, dont la zone de responsabilité couvre la zone Caraïbe.

 

Le COMSUP a tout d’abord assisté au briefing opérationnel quotidien du District Sevendes USCG. Il était accompagné du chef du centre opérationnel des FAA, capitaine de vaisseau Xavier Larreur, de l’officier de liaison français intégré à la Joint Interagency Task Force South, du capitaine de frégate Jérôme Navarro et d’un représentant de la division de l’action de l’Etat en mer aux Antilles et du commissaire Pierre-Luc Duranson. Puis la délégation française et ses homologues américains des USCG ont évoqué les projets de renforcement de la coopération bilatérale franco-américaine dans la Caraïbe. Celle-ci porte sur la lutte contre l’ensemble des trafics illicites par voie maritime mais aussi sur la coordination des moyens en réponse aux incidents majeurs qui pourraient survenir en mer dans cette zone.

 

À l’issue de ces entretiens et après une visite de la station de Fort Lauderdale des USCG à Miami, plusieurs orientations ont été proposées afin d’améliorer la coopération opérationnelle entre les USCG et les FAA :

- l’intensification de la surveillance maritime et aérienne grâce aux nouveaux patrouilleurs des USCG affectés dans la zone et au soutien accru des aéronefs américains ;

- la coordination des programmes d’activité opérationnelle de nos unités pour optimiser la présence sur zone ;

-le renforcement du partage d’informations et d’expérience en amont et en aval des opérations de lutte contre le narcotrafic.

 

Les FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Elles constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan sur le Théâtre Antilles-Guyane, en coordination avec les forces armées en Guyane (FAG). Les FAA conduisent trois missions principales : l’action de l’Etat en mer sous l’autorité du délégué du Gouvernement pour l’action de l’Etat en mer(DDG AEM) afin de combattre efficacement le narcotrafic en mer et de coordonner la mise en œuvre des plans d’urgence en mer, l’assistance aux populations en cas de catastrophe naturelle et la coopération internationale et inter-administration.

 

* L’United States Coast Guard (USCG) est un organisme fédéral américain dépendant du département de la sécurité intérieur, chargé d’assurer la surveillance, la protection et le sauvetage des personnes en détresse dans les eaux territoriales américaines. Les USCG ont trois missions principales dans la zone Caraïbes : la lutte contre l’immigration clandestine, la recherche et le sauvetage de personnes et la lutte contre le trafic de stupéfiants en mer.

photo EMA
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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 17:20
La NSA a continué à espionner les mails même après l’arrêt des programmes autorisés


21.11.2015 par Pierre Fontaine - 01net.com
 

Contrainte d’abandonner certains de ses programmes de collectes massives de données aux Etats-Unis, l’agence de surveillance américaine a changé son fusil d’épaule pour continuer à espionner les mails mais en passant par l’étranger, via un autre programme de surveillance.

En 2013, les programmes de surveillance de masse de la NSA ont été dévoilés au grand jour, montrant notamment que l’agence américaine enregistrait de manière massive les courriels échangés par des citoyens américains avec le reste du monde. Pris la main dans le sac, les espions avaient indiqué avoir mis un terme à ce programme en décembre 2011 pour des « raisons opérationnelles et de ressources ».

Pourtant, à en croire le New York Times, et des documents que le quotidien américain a réussi à obtenir par voie légale, la NSA a continué d’espionner les mails de manière massive grâce à un autre système plus secret.

Suite de l'article

 

 

Source :
The New York Times

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 22:30
USS Kearsarge embarked Marine Corps AV-8B Harrier strikes ISIL


19 nov. 2015 by US Navy

 

ARABIAN GULF (Nov. 19, 2015) An AV-8B Harrier assigned to Marine Medium Tiltrotor Squadron (VMM) 162 (Reinforced), 26th Marine Expeditionary Unit (26th MEU), launches from the amphibious assault ship USS Kearsarge (LHD 3) to conduct their first missions over Iraq in support of Operation Inherent Resolve. Kearsarge is deployed to the U.S. 5th Fleet, supporting Operation Inherent Resolve, the effort to degrade and ultimately destroy ISIL; maritime security operations; and regional theater security cooperation efforts. (U.S. Navy video/Released)

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:30
Saudi Arabia's Multi-Mission Surface Combatant will be based on the US Navy's Freedom-class littoral combat ships, seen here, but will be more heavily armed.(Photo US Navy)

Saudi Arabia's Multi-Mission Surface Combatant will be based on the US Navy's Freedom-class littoral combat ships, seen here, but will be more heavily armed.(Photo US Navy)

 

November 17, 2015: Strategy Page

 

Saudi Arabia has become the first export customer for the U.S. Navy’s new LCS (Littoral Combat Ship) type vessels. The Saudis are buying four modified LCS ships for $11 billion. This includes basing facilities, training and support as well as extensive modifications to the basic LCS design. The Saudi ships are heavily modified Freedom type LCS ships that the Saudis call MMSC (Multi-Mission Surface Combatant) frigates. The Saudis have been considering this purchase since 2005.

 

In early 2015 the U.S. Navy decided to reclassify the LCS as frigates. This was not unexpected as in size and function the LCS ships were very comparable to frigates. This type of ship was created during World War II as “Destroyer Escorts” (or DE, versus DD for destroyer). These were basically destroyers that were slower (smaller engines), smaller (fewer weapons) and meant for escorting convoys and patrolling areas where major warships were not expected. The DEs proved more useful than expected and were retained after the war and eventually renamed as frigates (FF) type ships. The LCS was meant to be much more than a frigate and used a very innovative design. All that did not work out as expected.

 

The Saudi MMSC armament will be heavier, including sixteen VLS cells carrying Evolved Sea Sparrow Missiles (ESSM). These are anti-aircraft weapons with a range of 50 kilometers. There will also be a 76mm gun, eight Harpoon anti-ship missiles, several anti-submarine tubes, a 21 cell SeaRAM anti-missile system, a 20mm remotely controlled autocannon, ten 12.7mm machine-guns and more extensive electronics and defensive systems than the U.S. LCS. This includes a variable depth sonar, a torpedo defense system as well as a more powerful radar, and fire control system. A helicopter will also be carried. The heavier armament means the MMSC will not be able to use the mission modules the LCS was designed to carry. NNSC will probably have a crew of about a hundred.

 

Meanwhile the U.S. Navy continues having problems with the original LCS weapons and mission modules. There have been development delays (largely due to poor management) of three unique weapons systems developed for the LCS. The simplest weapon involved is a surface launched Hellfire missile. This missile was designed to be launched from aircraft but it has been long suggested that it be adapted for use from the surface, specifically from warships. The LCS Hellfire has been named the Surface-to-Surface Missile Module and won’t be ready for service until 2017. This module includes 24 Hellfire missiles. The problems are minor compared to the two other problematic modules; the one for mine hunting and one for ASW (anti-submarine warfare) system. The MCM (Mine CounterMeasures) module has no major problems with any of its sensors or mine destroying systems. The problems are with the “integration” (the hardware and software created to get all components of the MCM module to work efficiently together.) The MCM module was supposed to be operational by now but additional debugging will delay this at least until 2016. The worst problems are with the ASW module. All the components work well and integration is fine but in getting all this done someone lost track of module weight, which was not supposed to exceed 105 tons. The excess weight must be removed before the LCS can safely and reliably use the ASW module. This will prove expensive since most of the ASW components involved have been around for a while and are not easily or cheaply modified.

 

These mission modules (which the Saudis are not going to use) are in addition to the basic armament of the LCS which includes a 57mm gun, four 12.7mm machine-guns, two 30mm autocannons, and a 21 cell SeaRam system for aircraft and missile defense. The RAM (RIM-116 "Rolling Air Frame") missiles replaces the earlier Phalanx autocannon. SeaRAM has a longer range (7.5 kilometers) than the Phalanx (two kilometers).

 

The LCS began development in 2002 and in 2012 the U.S. Navy put it into mass production. Then in 2013 one of the three LCSs in service got its first tour in a combat zone (counter-piracy duty around the Straits of Malacca). There LCSs will take turns serving six month tours of counter-piracy duty and be based in Singapore.

 

All these problems, the new ones and many old ones, caused the navy to decide in early 2014 to cut the number to be built from 52 to 32. Mostly this was about shrinking budgets, but there’s also the fact that the LCS has been, for many admirals and politicians, much more troublesome than expected. This was to be expected because the LCS was a radical new warship design and these always have a lot of problems at first. LCS was basically a replacement for the older frigates as well as several jobs frigates did not handle. The LCS has gone through the usual debugging process for a new design and that has attracted a lot of unwelcome media attention. On a more ominous note the navy has decided to study the possibility of developing a new frigate design, which would incorporate some of the lessons learned with the LCS. Because of the money shortage that is also stalled.

 

Despite all the problems many in the navy still believe that the LCS is worth the effort. Costing less than a quarter what a 9,000 ton destroyer goes for and with only a third of the crew the navy sees many tasks where the LCS can do a job that would otherwise require a destroyer or frigate. The navy could have built a new class of frigates, but the LCS design was a lot more flexible, making it possible for different “mission packages” to be quickly installed so that LCS could do what the navy needed (like assemble a lot of mine clearing ships or anti-submarine vessels) in an emergency. This has not worked out as well as expected.

 

The LCS has many novel features which required a lot of tweaking to get working properly. One much resisted latest tweak was to crew size, with ten personnel being added. That made a big difference, because all LCSs have accommodations for only 75 personnel. Normally, a ship of this size would have a crew of about 200. The basic LCS crew was 40, with the other 35 berths occupied by operators of special equipment or special personnel (SEALs or technical specialists). In practice the original crew was usually 55. That was 40 for running the ship and about 15 for the mission package. From now on the number of personnel running the ship increases to 50.

 

The navy surprised everyone in 2010 by choosing both designs and requesting that the fifty or so LCS ships be split between the two very different looking ships. While both ships look quite different (one is a traditional monohull while the other is a broader trimaran), they both share many common elements. One of the most important of these is the highly automated design and smaller crew. The two different LCS designs are from Lockheed-Martin (monohull) and General Dynamics (trimaran). The first LCS, the monohull USS Freedom, completed its sea trials and acceptance inspections in 2009. The ship did very well, with far fewer (about 90 percent fewer) problems (or "material deficiencies") than is usual with the first warship in a class. USS Independence (LCS-2) was laid down by General Dynamics in late 2005, and commissioned in January 2010.

 

Both LCS designs were supposed to be for ships displacing 2,500 tons, with a full load draft of under 3.3 meters (ten feet), permitting access to very shallow "green" and even "brown" coastal and riverine waters where most naval operations have taken place in the past generation. Top speed was expected to be over 80 kilometers with a range of 2,700 kilometers. Basic endurance is 21 days and final displacement was closer to 3,000 tons. For long deployments the LCS has to resupply at sea or return to port for more fuel, food and other items.

 

The navy originally sought to have between 50 and 60 LCSs by 2014-18, at a cost of $460 million (after the first five) each. The USS Freedom ended up costing nearly $600 million, about twice what the first ship in the class was supposed to have cost. The navy believes it has the cost down to under $500 million each as mass production begins. At this point it looks like the navy will only have 32 LCS ships by the end of the decade and still unsure about exactly what it can use these ships for.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:30
Patriot missile photo emirates247-com

Patriot missile photo emirates247-com

 

November 13, 2015: Strategy Page

 

Satellite photos indicate that the UAE (United Arab Emirates) is withdrawing its Hawk air defense missile batteries (acquired in the 1980s) and replacing them with Patriot batteries. UAE first ordered Patriot in 2001. Six air defense missile sites are now missing there Hawk equipment and appear to have Patriots. Each Patriot battery is manned by about a hundred troops and contains a radar plus four launchers. A battery can fire two types of Patriot missile. The $4 million PAC 3 missile is smaller than the cheaper anti-aircraft version (PAC 2), thus a Patriot launcher can hold sixteen PAC 3 missiles, versus four PAC 2s. A PAC 2 missile weighs about a ton, a PAC 3 weighs about a third of that. The PAC 3 has a shorter range (about 20 kilometers) versus 96 kilometers for the anti-aircraft version. While each Patriot launcher, loaded with PAC 3 missiles, can only defend against ballistic missiles approaching within 20 kilometers, the Patriot radar can detect targets out to a hundred kilometers. Two PAC 3 missiles are fired at each incoming ballistic missile, to increase the probability of a hit. The PAC 3 missile has its own radar, and uses it to track the incoming warhead, and execute a collision course. The UAE apparently sent at least one Patriot battery into Yemen with UAE ground troops helping the government there fight Iran backed Shia rebels. UAE was also seen using at least two S340 airborne radar aircraft in Yemen.

 

The UAE is doing a lot more to upgrade its air defenses. In 2013 the UAE ordered 17 French Ground Master 200 (GM200) portable radars. The system fits in a standard 20 foot shipping container and weighs less than ten tons. It is carried on one 6x6 truck. This is an AESA radar that can be set up by a four man crew in 30 minutes. It can detect aircraft at up to 250 kilometers and locate them accurately enough for targeting at 100 kilometers. Aircraft can be seen at up to 25.8 kilometers (80,000 feet) altitude. The entire system will, on average, operate for several thousand hours before experiencing a failure. The radar can also track incoming mortar shells but not ballistic missiles. The UAE is using the GM200 to better coordinate its several different anti-aircraft systems (Improved Hawk, Rapier, Crotale, Patriot, NASAM, and Avenger) all of which can use real-time data from these radars. Each GM200 system cost about $23 million and will further enhance UAE defenses against Iranian attack.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:20
Pike munition - photo Raytheon

Pike munition - photo Raytheon

 

November 14, 2015: Adam Szczepanik – Strategy Page

 

An American firm (Raytheon) has successfully tested a new revolutionary weapon; the Pike 40mm laser guided missile. Pike is another step in the constant shrinking of precision guided munitions, much like the miniaturization of personal electronic devices everyone is familiar with. 40mm Pike is a major step in further miniaturization of laser guided missiles especially for infantry and ground vehicles. Pike will be much cheaper than heavier existing systems like Javelin. The tiny 0.7 kg  (1.5 pound) and 43 centimeter (17 inch) long Pike can reach targets up to two  kilometers distant and come within 4.5 meters (14.5 feet) of the designated target. The major advantage of this missile is that it can be fired from some of the already existing 40mm grenade launchers, like the M320 and FN EGLM. All that is needed is a second soldier with pistol sized laser designator illuminating a target for the missile, and thanks to the semi active laser homing and parabolic trajectory of the missile, the target needs to be illuminated only about 15 seconds after the missile is launched. This allows the missile to be launched from behind cover, and limits the time during which the spotter with laser designator has to be exposed to enemy fire. The Pike is also expected to be integrated with other launch platforms, including small UAVs, boats, and light vehicles. The missile’s 0.3 kg (0.6 pound) blast-fragmentation warhead, slightly larger than that of an ordinary 40mm grenade has 10 meter (32 feet) lethal radius. Further upgrades are also planned for Pike’s electronics, including data link capability and multiple-round simultaneous programming.

 

Pike is part of a trend. Rrecently developed laser guided versions of 70mm rockets, like the Talon, Cirit, DAGR, and APKWS program were the first examples of rapid progress in miniaturization of air launched weapons. Developed since 2002, and first was used in combat in 2012, the APKWS was the first of these missiles to prove the concept worked. These 70mm guided rockets are basically 13.6 kg (30 pound) 70mm missiles, with a laser seeker, a 2.7 kg (six pound) warhead, and a range of about six kilometers. Laser designators on a helicopter, aircraft, or with troops on the ground, are pointed at the target and the laser seeker in the front of the 70mm missile homes in on the reflected laser light. The $28,500 guided 70mm rocket is used against targets that don't require a larger (49 kg/108 pound), and more expensive (over $100,000), Hellfire missile but still needs some targeting precision. In tests the APKWS hit within a meter (a few feet) of the aiming point, about what other 70mm missiles are capable of.

 

The 70mm missile makes an excellent weapon for UAVs, especially since you can carry more of them. The launcher for carrying these missiles is designed to replace the one for Hellfire but can carry four missiles instead of one. Other launchers for 70mm Hydra rockets, like the 7-tube LAU-68 were also adapted for APKWS. However, the APKWS, being based on aircraft carried unguided rockets, have not received a launcher deployable by ground forces.

 

This has forced the infantry to rely on guided anti-tank weapons, like the American Javelin, if no other precision weapons were available. These weapons, designed to fight armored vehicles, are not only challenging for infantry to carry in significant quantity due to their considerable weight of 15.9 kg (35 pound) per 1.2m (4 feet) single missile and launch container, but are also extremely expensive to use, especially in light of the fact that in Afghanistan and Iraq they were generally used against buildings, light fortifications, and trucks. A lot of the cost is due to the advanced, 8.4 kg (18.5 pounds) HEAT (High Explosive Anti Tank) warhead that features a top-attack mode specifically meant for defeating modern main battle tanks. The newest variant of the Javelin, FGM-148F, has a multi-purpose warhead available for enhanced effectiveness against buildings and fortifications, costs $78,000 per shot, in addition to a re-useable $126,000 Command Launch Unit.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:20
Royal Saudi Air Force F-15 Eagle fighter aircraft - photo USAF

Royal Saudi Air Force F-15 Eagle fighter aircraft - photo USAF

 

November 18, 2015: Strategy Page

 

In 2015 American defense firms are having the second highest annual export sales in history; $46.6 billion. In practical terms 2015 was the highest year for sales because the current top year (2012) was $65 billion but 69 percent of that ($45 billion) was two very large sales. One was a large ($35 billion) order from Saudi Arabia for F-15s and the other was a $10 billion order from Japan for F-35s. Normally those orders are made in smaller quantities but the Saudis are concerned about Iran and Japan about China. Both countries are among the few countries that can place such large orders. Without those two orders 2012 sales would have been what was expected; $25 billion in smaller orders from many customers. That’s what all the 2015 orders were.  This was a 31 percent increase from the $34.2 billion in 2014 which was a 23 per increase over 2012.

 

While U.S. defense exports are growing so are those of China, which has become the third largest arms exporter in the world surpassed only by the United States and Russia. Now the top five consists of America, Russia, China, Germany and France. Britain was displaced from the top five in 2012. From 2005-9 China represented three percent of the world arms exports. From 2010-14 China moved up to five percent.

 

Meanwhile sales of the 100 largest weapons and military services firms fell for the third year in a row in 2013 and the situation has not improved since then. While the Russian and Chinese firms are doing very well and the American ones are holding on many European firms are losing ground. Then there’s all the new competition from firms in South Korea, Israel and China. Even the Japanese are changing their laws to allow their arms firms to export.

 

Russian arms sales rose sharply after 2001 because the economies of their two biggest customers (India and China) were increasing rapidly. That and the escalating price of oil (driven largely by increased demand from China and India) have sent international arms sales from $29 billion in 2003 to over $70 billion today. Oil rich countries, particularly those in the Persian Gulf, are eager to buy more weapons with which to defend their assets from an increasingly aggressive Iran.

 

The stall in Russian sales after 2007 arose from a special problem with China, long one of its biggest customers. Since the late 1990s about 40 percent of Russian arms exports went to China. That began to shrink as Russian manufacturers feuded with the Chinese over stolen technology. The Chinese have been quite brazen of late as they copy Russian military equipment and then produce their own versions, without paying for the technology. Worse, the Chinese are now offering to export these copies. The Russians tried to work out licensing deals without much success.

 

Another factor in the sharp growth in arms exports was largely because, after 2001 global defense spending increased nearly 50 percent to over $1.4 trillion. That's about 2.5 percent of global GDP. After the Cold War ended in 1991, defense spending declined for a few years to under a trillion dollars a year. But by the end of the 1990s it was on the rise again. The region with the greatest growth has been the Middle East, where spending has increased 62 percent in the last decade. The region with the lowest growth (six percent) was Western Europe. The 2008 recession led to global defense spending stalled at, or maybe even a little below, $1.4 trillion. But the spending growth has resumed, slowly, now that the recession is over in many parts of the world. China is making the most of that, especially since they will sell to anyone who can pay and are not deterred by demands for bribes and other off-book services.

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