02/09 Karl de Meyer / Correspondant à New York – LesEchos.fr
Seuls quatre membres de l’Otan ont respecté en 2013 l’objectif de 2 % du PIB pour la défense. Washington a Berlin en ligne de mire.
Si la crise ukrainienne oblige l’Otan à repenser ses missions, elle pose aussi la question du financement des équipements militaires. Alors que Barack Obama doit aujourd’hui réaffirmer l’engagement américain à défendre chacun des membres de l’alliance en cas d’agression, il devrait aussi déplorer que bien peu d’entre eux tiennent leurs engagements de dépenses militaires. Au sein de l’alliance, chaque membre est censé dépenser chaque année 2 % de son PIB pour la défense.
En 2013, seuls quatre pays s’y sont tenus, selon la Maison-Blanche : les Etats-Unis (4,4 %), le Royaume-Uni (2,4 %), la Grèce (2,3 %) et l’Estonie (2 %). La France (1,9 % d’après l’Otan) joue avec cette barre. Cette situation semble injustifiable aux yeux des Américains. Comme le résume Douglas Lute, ambassadeur américain auprès de l’Otan, « si une nation repose sur l’alliance comme une sorte de police d’assurance pour sa sécurité, alors elle doit payer le prix de la police d’assurance ».
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