14 oct. 2014 Belgian Defense
Début octobre, les troupes de protection belges éprouvaient leurs réactions aux incidents dans les aéroports et leurs environs lors de l’exercice Volcanex organisé sur la base britannique d’Honington. L’entraînement se déroulait à partir d’un centre de commandement et de contrôle où chacun exerçait une tâche spécifique allant de la collecte d’informations en passant par le tri et la prise de mesures adéquates.
Le lieutenant Michel Van Den Putte et le premier sergent Nicolas Remacle consultent une carte de l’aéroport. Un incendie s’est déclaré dans le secteur dont la responsabilité incombe à Nicolas. Michel examine les mesures à prendre afin d’endiguer le feu et Nicolas en tient compte dans les ordres qu’il donne aux hommes sur le terrain.
Voici l’une des nombreuses situations fictives rencontrées au cours de cet exercice. Pour le premier sergent Remacle, le défi est de taille. « Ma place était sur le terrain », précise-t-il. « J’exécutais les ordres provenant du centre de commandement avec ma section. Mais à présent, je suis celui qui doit commander les gens sur place. »
Le lieutenant Van Den Putte, quant à lui, n’en est pas à son coup d’essai. Il vient de revenir de Kandahar en Afghanistan. « J’ai séjourné quatre mois au Joint Defence Operations (JDOC) de la base aérienne de Kandahar », poursuit Michel. J’en connais un rayon et essaie de partager mes connaissances avec mes collègues belges et étrangers. »
L’interaction entre les gens d’expérience et ceux qui en ont moins est bien l’objectif du commandant Kristoffel Cheyns qui dirige l’exercice. « Nous avons choisi des jeunes cadres pour cet entraînement, déclare-t-il. « Ici, ils peuvent commettre des erreurs. De plus, ils apprennent beaucoup de leurs collègues expérimentés. Cet environnement est donc bénéfique. »