17/09/2014 Par Anne-Laure Frémont – LeFigaro.fr
Comme la France, les autres pays concernés par la radicalisation de certains de leurs citoyens mettent en place ou débattent en ce moment de lois visant à endiguer la vague de départs vers la Syrie ou l'Irak.
La France fourbit ses armes législatives anti-djihad... Et elle n'est pas la seule en Europe. Les députés français ont entamé lundi l'examen d'un projet de loi renforçant l'arsenal antiterroriste afin d'empêcher les départs de combattants en Syrie ou en Irak. Ce texte, qui prévoit notamment de confisquer temporairement - sur ordre du ministre de l'Intérieur - le passeport d'une personne projetant «des déplacements à l'étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes», pourrait être voté mercredi. La France - dont environ 930 citoyens sont impliqués dans des filières djihadistes - n'est toutefois ni la seule concernée, ni la seule à vouloir juguler l'hémorragie. Sur la douzaine de milliers d'étrangers qui auraient rejoint les rangs de l'Etat Islamique (EI) ou d'Al-Nosra figureraient aussi plus de 400 Britanniques*, 270 Allemands*, 250 Belges* et 130 Néerlandais (selon l'AFP). Dans ces pays aussi, la riposte législative est engagée, à l'heure où les États-Unis espèrent, lors d'une réunion au Conseil de sécurité de l'ONU le 24 septembre prochain, faire adopter une résolution contraignant les Etats à prendre des mesures pour empêcher leurs citoyens de gonfler les rangs des groupes extrémistes.
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