30 juin 2015
2
30
/06
/juin
/2015
16:50
Remus prêt à l'utilisation Photo US Navy - Remus team
30/06/2015 René Steyaert – MIL.be
Du 8 au 18 juin 2015, la Remus Search Team de la Composante Marine belge a participé à BALTOPS 15, un exercice international d'envergure en Pologne. Plus de 5000 militaires, 49 navires et quelque 80 avions y ont pris part.
La Remus Search Team belge a travaillé avec une équipe de plongée néerlandaise placée sous commandement américain. Plus tard, le groupe a accueilli une équipe de déminage néerlandaise, diverses équipes "Remus" et des plongeurs de plusieurs nationalités. Le groupe se trouvait près de la ville portuaire d'Utska (Pologne) et logeait dans un camp militaire composé de tentes. Ses membres opéraient généralement depuis le port et régulièrement depuis la plage.
L'équipe "Remus" avait pour mission de garder deux chenaux libres d'accès afin que les navires amphibies puissent y débarquer troupes et matériel. Du 16 au 18 juin, la zone où opérait notre personnel a été particulièrement médiatisée, plaçant notre équipe aux premières loges et ajoutant un défi à la mission. Celle-ci fut un réel succès. Outre les mines d'exercice, l'équipe a également localisé les restes d'anciennes munitions de guerre.
Photo US Navy - Remus team
23 novembre 2013
6
23
/11
/novembre
/2013
12:55
Entraînement CUTAWAY, préparation d'un plongeur scaphandre pour inertvention sur fût chimique
22/11/2013 Marine nationale
La rade de Brest vient d’accueillir, du 18 au 22 novembre 2013, la deuxième édition de l’exercice de guerre des mines « Cut Away ». Principale nouveauté de cette édition, la présence d’équipes américaines et britanniques aux côtés des acteurs français de la guerre des mines.
Cet entraînement multilatéral avait pour scénario la sécurisation d’un port de commerce majeur et le rétablissement du trafic maritime d’un pays ami en période post-conflit. A la mer, le bâtiment de base des plongeurs démineurs Styx a notamment mis en oeuvre à plusieurs reprises des robots d’intervention anti-sous-marine (Véhicule sous marin autonome ou AUV). Ainsi les sonars du Remus britannique ont quadrillé pendant plusieurs heures de vastes zones, balayant les fonds sous-marins à la recherche de dangers potentiels. Ces appareils sans fil sont programmés pour effectuer un parcours donné et enregistrer tout au long de ce quadrillage les données recueillies par leur sonar. Ils permettent de couvrir une plus grande surface que les plongeurs, garantissent un gain de temps substantiel et offrent une moindre exposition du personnel à la menace. Les hommes du groupement des plongeurs démineurs de l’Atlantique ont ainsi découvert, investigué et neutralisé la mine et des fûts chimiques fictifs mouillés pour les besoins de l’exercice. A terre, un état-major opérationnel était également déployé sur l’enceinte de l’école navale pour coordonner l’ensemble des activités terrestres et côtières. Les équipes cynophiles et les binômes de plongeurs se sont mobilisés pour détecter toute forme de menace sur la bande littorale, sécuriser les quais et les bassins comme les coques des bâtiments de la force. Les équipes de neutralisation d’explosifs ont également été hélitreuillées ou envoyées à bord de semi-rigides pour effectuer diverses interventions : libération d’otage, neutralisation de véhicules piégés…
Entraînement CUTAWAY, plongeurs britaniques
« L’objectif d’un entraînement de ce type est de proposer des situations réalistes, très proches de ce que rencontrent ces équipes sur les théâtres d’opérations dans lesquels nous opérons. Le fait de travailler avec nos alliés américains et britanniques nous permet de confronter nos méthodes et nos savoirs faires pour être encore plus facilement intéropérables en cas d’intervention conjointe. La maîtrise de ce domaine de lutte est incontournable, notamment dans les opérations amphibie qui exigent la sécurisation des zones d’intervention », commente le capitaine de vaisseau Jean-Christophe Olieric, commandant l’état-major de la guerre des mines, qui coordonne l’exercice.
« La barrière de la langue n’est pas un problème », estime pour sa part le lieutenant de vaisseau Nathan Isaacs, commandant la Fleet diving unit 3, unité spécialisée dans la récupération de mines inconnues. « Quel que soit le lieu où nous devons intervenir dans le monde, nous sommes confrontés aux mêmes menaces et disposons de méthodes d’intervention et de procédures assez proches. C’est motivant de nous entraîner ensemble, de partager nos retours d’expérience et de trouver conjointement des solutions aux situations que l’exercice nous propose ».
Entraînement CUTAWAY, inspection d'une plage