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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 20:04
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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 12:26
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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 09:30

Europe Flag

 

19 février 2013 Par Perrine Mouterde - RFI

 

L'embargo européen sur les armes à destination de la Syrie est prolongé, mais assoupli. La décision a été adoptée lundi 18 février lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne à Bruxelles. Divisés sur la question de la livraison d'armes à l'opposition syrienne, les Vingt-Sept sont parvenus à s'entendre sur une option de compromis.

 

Les Européens devaient absolument s’entendre avant que le paquet de sanctions à l’encontre de la Syrie n’arrive à échéance à la fin du mois. Ils ont décidé, sans surprise et à l’unanimité des Vingt-Sept, de le reconduire pour trois mois.

 

Depuis mai 2001, l’Union européenne a adopté 19 trains de sanctions. Parmi ces mesures, l’interdiction d’importer du pétrole syrien, le gel des avoirs de certaines personnalités syriennes, ainsi que l’embargo sur les armes.

Les Etats membres ont actuellement l’interdiction d’exporter vers la Syrie non seulement des armes mais aussi tout équipement susceptible d’être utilisé à des fins de répression. Ils ont aussi l’obligation d’inspecter les navires et les avions qui pourraient transporter du matériel vers ce pays.

 

Pas de livraison d’armes aux rebelles syriens

 

Ce lundi, cet embargo a été amendé, l’Union européenne pouvant désormais fournir un soutien « non létal » plus important à l’opposition, en exportant du matériel non-offensif. Elle pourra aussi fournir une assistance technique pour la protection des civils.

 

Cet assouplissement de l’embargo ne satisfera pas pleinement l’opposition syrienne, qui réclame depuis des mois la livraison d’armes aux rebelles. Si l’embargo concerne aussi bien le régime que l’opposition, les forces de Bachar el-Assad recevraient encore de l’armement, notamment de la part de l’Iran et de la Russie. Ce week-end encore, les douanes finlandaises ont indiqué avoir mis la main sur un conteneur rempli de pièces détachées pour blindés qui semble avoir été envoyé de Moscou vers Damas.

 

Les rebelles bénéficieraient eux aussi de livraisons d’armes de pays étrangers, le Qatar ou l’Arabie Saoudite notamment, mais dans des proportions bien moindres. Surtout, ils restent largement sous-équipés face aux forces régulières et ne parviennent donc pas à empêcher les bombardements aériens du régime.

 

Des armes entre de « mauvaises mains » ?

 

S’ils sont sensibles à ces arguments, Européens et Américains redoutent de « militariser » encore davantage le conflit. Les Nations unies estiment que près de 70 000 personnes ont été tuées depuis le début de la crise. Alors, envoyer des armes supplémentaires en Syrie ne risque-t-il pas de rendre la situation encore plus meurtrière pour les civils ?

Autre préoccupation de poids pour les Occidentaux, celle de savoir entre quelles mains ces armes peuvent tomber. Bien que les groupes islamistes – comme le Front al-Nosra - qui se battent désormais sur le terrain ne représentent qu’une minorité des rebelles, leur présence inquiète les chancelleries européennes et américaine.

 

Cette crainte est accrue par le précédent libyen : après l’intervention française contre le régime de Mouammar Kadhafi, des stocks d’armes ont été disséminés dans la région du Sahel. Certaines d’entre elles se retrouvent aujourd’hui entre les mains des islamistes contre lesquelles la France se bat au Mali.

 

Des Européens divisés sur la question des armes

 

Au sein de l’Union européenne, la Grande-Bretagne est l’un des pays les plus favorables à l’armement de l’opposition syrienne. Le chef de la diplomatie britannique William Hague a répété à l’ouverture de la réunion à Bruxelles qu’il fallait fournir « davantage d’équipement » aux rebelles. Il espère d'ailleurs que l'Union européenne ira « plus loin » lorsqu'elle réexaminera le régime de sanctions dans trois mois.

 

Si Paris semblait, il y a encore quelques mois, sur la même ligne que Londres - le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius ayant proposé une levée de l'embargo sur les armes défensives en novembre -, cette position a évolué. Début février, le président François Hollande s'est prononcé contre une levée de l’embargo tant qu'il resterait la possibilité d'un dialogue politique.

 

Les pays nordiques étaient quant à eux opposés à un assouplissement de l’embargo, tout comme l’Autriche, l’Espagne, Chypre ou encore le Luxembourg. L’option retenue lundi à Bruxelles est donc bien une option de compromis, qui ne devrait pas avoir d’impact décisif sur la situation en Syrie. 

 


Bachar el-Assad sûr de sa victoire

 

« Nous avons la certitude gagner ». Ces propos auraient été tenus par Bachar el-Assad devant des hommes politiques libanais, selon le journal As-Safir.

 

La rhétorique est toujours la même : le président parle de lutte contre des groupes extrémistes, c'est ainsi qu'il nomme l'opposition, il évoque aussi un complot ourdi de l'étranger puisqu'il estime que les rebelles sont soutenus par l'Arabie Saoudite et le Qatar, notamment.

 

Le président syrien met enfin en avant les exploits militaires du régime. Or sur le terrain, la situation est loin d'être claire.

 

Les combats continueraient à Alep, particulièrement autour des aéroports. L'OSDH, une ONG proche de l'opposition, affirme que les rebelles se sont emparés lundi d'un barrage militaire menant à l'aéroport international. A Deraa, l'opposition armée serait également parvenue à détruire un barrage qui coupait une route allant vers la Jordanie.

Chaque partie revendique régulièrement la victoire, mais les informations restent difficiles à vérifier, en l'absence de journalistes sur le terrain

 

 

 
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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 07:05

Europe Flag

 

25.09.2012

 

Alep, Damas,... corps jonchant les rues, quartiers éventrés, bombardements aveugles,... Images et récits intolérables qui nous renvoient directement aux heures les plus sombres de Sarajevo et de Grozny. Urbanicides. Et rien ne semble bouger. Les Etats-Unis sont en campagne électorale. Quant aux Européens, quand bien même voudraient-ils intervenir, ils ne le pourraient tout simplement pas. Car, comme le souligne le général français Jean Fleury, "pour la Syrie, la chanson n'est pas la même (que pour la Libye). (...) Nous ne sommes pas en mesure de l'affronter."(1)

Cette impuissance européenne ne conditionne pas seulement la résolution future d'un conflit qui s'installe dans la durée. Elle a contribué à la transformation d'un conflit politique - avec, de longs mois durant, des manifestations pacifiques réprimées dans le sang - en un conflit militaire totalement asymétrique. La "démocratie Potemkine" russe a utilisé à plein cette absence américaine et cette impuissance européenne. Elle a, d'une main, bloqué toute initiative sérieuse des Nations Unies et, de l'autre, continué à fournir un soutien militaire massif à Bachar El Assad. Et Vladimir Poutine de pousser son avantage. Enjeux : un dernier allié en Méditerranée, une formidable machine à fabriquer du consensus intérieur sur le mode de la grandeur russe retrouvée et de la fermeté dans la lutte contre une opportune menace islamiste et, enfin, l'occasion de consolider un axe Moscou-Damas-Téhéran-Pékin.

L'Europe du "soft power" est nue. Elle attend novembre comme on attendrait Godot. En espérant qu'alors les Etats-Unis bougeront ou que les insurgés auront pris le dessus. On ne sait trop. Il reste qu'au-delà de la Syrie, l'Europe doit sortir de cette insoutenable impossibilité stratégique.

Petite lueur. Le Ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a décidé de lancer une réflexion approfondie sur la politique de défense et de sécurité de la France. Première étape : "établir un Livre blanc qui définira notre stratégie de défense, les nouvelles menaces, les missions des forces armées et les priorités que la France doit élaborer, seule ou avec d'autres." Et point qui mérite d'être souligné, non seulement "le Parlement et l'état-major seront associés" mais aussi "des experts et des partenaires européens." (2) Voilà qui laisser présager d'une conviction sans doute, d'une prise de conscience très certainement, des limites d'une réflexion qui resterait purement nationale et, par conséquent, de la nécessité d'ouvrir le débat à la dimension européenne de la sécurité et de la défense.

Nul besoin en effet de remonter à l'échec de la Communauté Européenne de Défense (CED) de 1954 ni aux réalisations en demi-teintes qui ont égrené l'agenda européen de sécurité et de défense au cours des dernières décennies pour considérer qu'il soit nécessaire de remettre l'ouvrage sur le métier. Si l'Eurocorps (3) n'est pas un échec en termes militaires, il l'est très certainement d'un point de vue politique. La force "européenne" d'intervention rapide de 60.000 hommes qu'il était censé incarner n'a jamais été réellement utilisée. En matière de coopération dans la conception et la fabrication d'armements, la cacophonie a plutôt été la règle (4). Léopard, Leclerc, Ariete et Challenger : rien moins que quatre chars d'assaut européens. Dans le secteur aéronautique, on peut blâmer (5) le F-35 américain (6) ou tirer toutes les leçons politiques et industrielles des programmes concurrents du Rafale et de l'Eurofighter. Ils ont largement contribué à empêcher la conception d'un avion européen de 5° génération (7). Quant à celui de 6° génération (Unmaned Aerial Vehicle), on ne sait trop si le contrat d'études signé par les ministres Le Drian et Hammond dans le cadre du traité de Lancaster House suffira à dissiper les doutes de ceux qui, "à Paris, (...) craignent que Londres renonce au drone armé du futur lancé en commun". (8) Sans oublier qu'en l'absence d'acteurs industriels tels que EADS, Finmeccanica (9), Saab, ... il est, à ce stade, difficile de qualifier ce programme d'"européen". A moins, bien sûr, que le récent projet de fusion entre Bae Systems et EADS ne se concrétise...

Les indépassables limites des armées nationales européennes

"Depuis la guerre du Golfe en 1991, nous savons qu'aucun pays européen n'est en mesure d'accomplir seul à longue distance une intervention d'envergure. Depuis la Libye, nous savons que le Royaume-Uni et la France, même ensemble, sont incapables d'accomplir, sans d'autres concours, une opération de moyenne intensité à proximité de leurs territoires. La démonstration faite en Libye montre que la coopération franco-britannique, aussi utile soit-elle, ne sauvera pas la cause d'une défense européenne sinistrée". (10) Le constat de Louis Gautier est sans appel. Il n'est pas le seul. Pour Jean-Pierre Maulny "plus que de l'OTAN, ce sont des moyens militaires américains dont nous avons eu besoin en Libye". (11) Pour Frédéric Lemaitre et Natalie Nougayrède "la guerre en Libye, vantée par Mme Clinton à Munich comme un exemple de bon travail d'équipe, avait en fait provoqué un choc psychologique violent : le Pentagone constatait avec effarement l'incapacité des Européens - y compris de la France et du Royaume-Uni - à "tenir la distance", en munitions, renseignement, et ravitaillement. Toutes ces lacunes avaient dû être compensées, dans l'urgence, par l'allié d'outre-Atlantique." (12)

Mais les limites des armées nationales mises en évidence par les expériences de la guerre du Golf (1991) et de l'opération libyenne ne sont pas les seules. En termes de projection de forces, une présence simultanée sur trois théâtres différents (Côte d'Ivoire, Afghanistan et Libye) a mis le dispositif français au point de rupture. Quant aux groupes aéronavals, important instrument de projection de forces, la France est aujourd'hui le seul pays de l'Union européenne à en être détenteur. A mi-temps cependant (13). Et l'on voit mal, vu l'état des finances publiques et les priorités du nouveau gouvernement français, comment le second porte-avions pourrait être inscrit dans la prochaine loi de programmation. Au Royaume-Uni, un porte-avions est en construction. L'avenir du second est plus incertain. Selon le professeur John Groom, il y a "de fortes raisons de penser que le second porte-avions, qui sera construit puisque les contrats sont signés, sera soit mis au rebut immédiatement, soit vendu à l'Inde". (14) Qui plus est, l'objectif - inscrit en filigrane dans le traité franco-britannique de Lancaster House, d'assurer l'interopérabilité des porte-avions britannique et français vient de faire long feu suite au choix opéré par le gouvernement Cameron en faveur de l'avion de chasse américain F35-B (15) incompatible avec le système à catapulte du porte-avions français.

Changement de paradigme géostratégique

Mais la question de la faiblesse stratégique des pays européens ne peut être lue à la seule lumière de la capacité (ou non) de mener des opérations de maintien ou de rétablissement de la paix. Elle s'insère au cœur des mouvements tectoniques qui travaillent le monde stratégique. Les Etats-Unis l'ont non seulement compris. Ils y répondent en déplaçant le centre de gravité de leur politique de sécurité de l'Atlantique vers le Pacifique et en demandant aux Européens d'assumer de plus grandes responsabilités. Ce à quoi ces derniers n'ont répondu jusqu'ici que par une nouvelle formulation du "dépenser moins et dépenser mieux" : la "défense intelligente". Simple "magie du verbe" pour le général belge Francis Briquemont qui rappelle que la production en commun d'équipements et d'armements par les pays de l'Otan "était déjà un objectif dans les années 70 et 80." (16)

Pour Louis Gautier "aucun grand projet de coopération militaire ou industrielle, aucune véritable avancée dans la mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune n'ont été enregistrés après 2008". (17) Difficile en effet de considérer comme tels les projets communs - aussi utiles soient-ils - de création d'hôpitaux de campagne, de coopération pour la formation des pilotes d'hélicoptères, d'avions de transport et d'appareils de combat ou de surveillance maritime récemment adoptés par l'UE.

Comme le résume Yves Boyer "aujourd'hui, la défense européenne est dans les limbes. (...) Comment alors à la fois travailler à ce qu'elle finisse par se faire jour et, par ailleurs, garder la possibilité d'agir avec les Américains dans le cadre de coalitions ? Tel est le double défi que les Européens ont à relever." (18)

(À suivre : Un autre chemin vers une politique européenne de sécurité)
 
  1. « Syrie : pas d'intervention ! Les forces françaises ne peuvent affronter Damas », Général Jean Fleury, Le Monde, 24 août 2012
  2.  
  3. M. Le Drian est hostile à une vision « uniquement comptable » de la défense, propos recueillis par Nathalie Guibert, Le Monde, 7 juin 2012
  4.  
  5. L'Eurocorps rassemble des forces de cinq pays de l'UE : Allemagne, Belgique, Espagne, France et Luxembourg.
  6.  
  7. A la notable exception du groupe MBDA, leader européen dans le secteur des missiles, filiale d'EADS, BAE Systems et Finmeccanica
  8.  
  9. « «''Avec le Joint Strike Fighter (F-35), les Américains peuvent tuer l'aviation de chasse européenne'' assure un gradé français », Nathalie Guibert, Le Monde, 12 mai 2012
  10.  
  11. Huit pays participent aux côtés des Etats-Unis au programme : l'Australie, le Canada, la Turquie, la Norvège et quatre pays membres de l'UE : le Royaume-Uni, l'Italie, les Pays-Bas et le Danemark
  12.  
  13. « L'avion américain F-35 sème la zizanie en Europe », Nathalie Guibert, le Monde, 12 mai 2012
  14.  
  15. Les Européens, tous pays confondus, semblent avoir déjà perdu la bataille pour l'avion de combat de la 5° génération, bataille remportée, sans combat, par le F-35 de l'américain Lockheed-Martin
  16.  
  17. 8° groupe mondial d'armements selon le classement SIPRI 2010
  18.  
  19. « Politique de défense : non au déclassement. Il faut relancer la coopération européenne », Louis Gautier, Le Monde, 17 mars 2012
  20.  
  21. « Les Européens doivent saisir les opportunités de cette nouvelle doctrine américaine », Jean-Pierre Maulny (IRIS), LeMonde.fr, 19 janvier 2012
  22.  
  23. « L'administration Obama tend la main à l'Europe, tout en regardant vers l'Asie », Frédéric Lemaître et Natalie Nougayrède, Le Monde, 8 février 2012
  24.  
  25. L'unique porte-avions français, le Charles de Gaulle, nécessite une immobilisation d'un an et demi tous les sept ans ainsi que des immobilisations de six mois pour entretien intermédiaire. Il est opérationnel à 57-60 % du temps alors que les porte-avions à propulsion classique le sont à 78%
  26.  
  27. « Le Royaume-Uni et l'Europe », Ajr Groom, in Commentaires, numéro 137, printemps 2012
  28.  
  29. Le F35-B est la version à décollage court et atterrissage vertical ; le F35-C est la version à décollage avec catapulte
  30.  
  31. « L'ère de la stratégie du verbe », Lieutenant-Général Francis Briquemont, La Libre Belgique, 20 juin 2012
  32.  
  33. « Politique de défense : non au déclassement. Il faut relancer la coopération européenne », Louis Gautier, Le Monde, 17 mars 2012
  34.  
  35. « L'Europe reste le principal partenaire des Etats-Unis mais doit affronter deux défis », Yves Boyer (FRS), LeMonde.fr, 19 janvier 2012
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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 18:49
Israeli navy eyes new missile systems

 

TEL AVIV, Israel, July 13 (UPI)

 

The Israeli navy is looking for new long- and short-range missiles systems to support major ground offensives, senior officers say, a strong indication amphibious operations are being planned for Lebanon, Syria or the Gaza Strip if a new war erupts.

 

Planners are currently in talks with Israel's defense industry and the Jerusalem Post reports they're looking closely at Israel Military Industries' 160mm Accular GPS-guided system that has a range of 25 miles.

 

The navy also wants longer range missile systems that will allow it to provide fire support for large ground offensives, and to hammer enemy bases or radar stations.

 

"These missiles will give us the ability to play a more influential role," a senior navy commander said.

 

The navy has not conducted a major amphibious operation since landing troops on the coast of south Lebanon during the initial phase of the June 1982 invasion of Israel's northern neighbor.

 

But it's currently undergoing a transformation from a largely coast patrol force to a full-blown deep-water navy with strategic capabilities.

 

This is largely due to the 1998-2000 purchase of three German-built Dolphin-class submarines that are reputedly capable of launching nuclear-armed missiles. Iran is considered their primary target.

 

Three more Dolphins, more advanced than the three currently in service, are being built and scheduled for delivery between 2013 and 2016.

 

The entire fleet of the 1,925-ton subs, built by Howaldtswerke-Deutsche Weft of Kiel, should be operational by 2017.

 

As Israeli naval operations expand into the Arabian Sea and the Red Sea, as well in the eastern Mediterranean where Syria has given the Russian Navy's Black Sea Fleet a base at Tartus, navy chiefs are pressing for at least two new major missile-armed surface combatants to protect Israel's vital shipping lanes.

 

These vessels would reinforce the current surface fleet of three Sa'ar-5 and eight Sa'ar-4.5 class corvettes.

 

An estimated 90 percent of all goods arriving in Israel come by sea, as do 90 percent of military hardware and security-relayed imports.

 

Plans to purchase new warships have fallen through because of funding problem, which have been exacerbated by the introduction of severe defense cutbacks for 2012-13.

 

One proposal has been to buy designs from Germany's Blohm + Voss shipbuilders and construct the vessels at the Israel Shipyards in Haifa, the navy's main base north of Tel Aviv on Israel's Mediterranean coast.

 

Israel Shipyards, a private concern, already builds the navy's Shaldag-class patrol boats. Another option is to build the new vessels in South Korea.

 

The navy also wants new patrol craft to protect the natural gas fields recently discovered offshore, and which would be tempting targets for Iran, Syria or Hezbollah.

 

According to Israel's Globes business daily, the navy is after "fast, long endurance patrol boats ... with large crews, a range of weaponry, state-of-the-art search and warning systems, and helicopter landing pads."

 

These vessels would have to patrol a wide area of sea, about the size of Israel itself, as the gas infrastructure expands.

 

Syria and Hezbollah are known to have anti-ship missiles, many provided by Iran and Russia, that are capable of hitting fixed offshore target inside Israel's exclusive economic zone in the Mediterranean.

 

Hezbollah hit an Israel corvette off Lebanon in the opening days of the 2006 war with the Jewish state using a Chinese-designed C-802 missile.

 

The vessel was severely damaged. Another of the radar-guided missiles sank a passing Moroccan freighter

 

Israel is currently conducting a major upgrading of its armed forces amid growing concerns it will be involved in a new war with Iran and Hezbollah, and possibly Syria and even Egypt as well.

 

It's anticipating seaborne infiltration from Lebanon and Egypt's Sinai Peninsula in the Mediterranean and in the Red Sea, as well as attacks on its emerging gas infrastructure.

 

"Israel is concerned ... that Hezbollah will try to blockade it by attacking civilian cargo ships," observed the Post's defense editor, Yaacov Katz.

 

"Stopping ships sailing here would have economic and security ramifications and is therefore the first and primary challenge we will need to confront," a senior naval officer said.

 

The navy's concerns were heightened earlier this year when Russia delivered supersonic Yakhont anti-ship missiles to Syria. These have a range of some 20 miles and are capable of sinking large vessels.

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 07:50
Le chemin de Saint Petersbourg. L’Europe prie la Russie de jouer un rôle en Syrie

(crédit : Commission européenne)

 

Juin 5, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Près de St Petersbourg, lors du Sommet UE-Russie, Herman Van Rompuy en a profité pour dénoncer une situation en Syrie « épouvantable » et appeler le régime syrien à « cesser immédiatement toutes formes de violence et de donner son plein appui à la Mission des Nations Unies de surveillance (MisNus) ».

 

Evaluations divergentes

 

Cependant, lors des discussions avec les Russes, le président du Conseil européen n’a pu que reconnaître que l’Union européenne et la Russie avaient sur la situation en Syrie « des évaluations divergentes ». En fait, ils ne sont d’accord que sur un seul point : « le plan Annan dans son ensemble fournit la meilleure occasion de briser le cycle de la violence en Syrie, en évitant une guerre civile, et pour trouver une solution pacifique durable. ». Un point relativement faible au moment où le consensus semble se faire que la plan Annan a, pour l’instant, connu un certain échec, pour ne pas dire un échec certain. Tout l’effort des Européens reste d’essayer convaincre les Russes de faire pression sur leur allié syrien dans ce but. « Nous devons conjuguer nos efforts en vue de cela, et trouver des messages communs sur lesquels nous sommes d’accord. Nous avons besoin de travailler à un arrêt immédiat de toutes les formes de violence en Syrie, et vers un processus de transition politique » a précisé ainsi H. Van Rompuy.

 

Comment convaincre la Russie ?

 

Commentaire : Le problème est aujourd’hui de convaincre la Russie qui campe pour l’instant sur une position inflexible au Conseil de sécurité, soutient sans état d’âme son allié syrien, d’évoluer. Mais la notion de respect des droits de l’homme, d’arrêt des violences n’est sans doute pas vraiment pour percuter l’esprit du président russe qui n’a pas lésiné en Tchétchénie. Poutine souhaite redonner à son pays tout l’éclat et le poids sur la scène internationale qu’il estime perdu par des années d’affaiblissement (notamment sous la présidence d’Elstine). Et il semble plutôt concevoir les pays du monde selon une analyse classique, réaliste du découpage en zones d’influence : russe, américaine, chinoise, mixte… Le coup de force de l’OTAN au Kosovo, puis en Libye, ne sera pas répété en Syrie qui est un de ses alliés, qu’il inscrit dans sa zone d’influence, sur fond de contexte de guerre larvée entre chiites et sunnites, où la Russie a plutôt choisi le camp des premiers (Iran, Syrie, Hezbollah) contre les seconds. On pourrait se croire ainsi revenu aux meilleurs moments de la guerre froide. L’Europe n’est cependant pas dépourvue d’arguments : le président russe veut la libéralisation des visas, prépare son entrée dans l’Organisation mondiale du Commerce. Il doit conserver une certaine aura dans le camp arabe. Il aspire à une certaine légitimité. Encore faut-il être prêt au coup de force. Je ne suis pas sûr qu’une gentille aubade à St Petersbourg suffira à le faire changer d’avis…

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 18:15
Russia counting on Syria to keep arms exports high - report



01 February 2012 defenseWeb (Reuters)

Russia is counting on President Bashar al-Assad keeping his grip on power to see through potential arms contracts worth up to $6 billion (3 billion pounds) (3 billion pounds) and help Moscow reach a record defence export year, according to the CAST defence and security think-tank.

Russia has been Assad's main defender as Western and Arab countries push for a U.N. Security Council resolution which would call for him to step down.

A veto-wielding permanent member, Russia has already criticised the resolution saying it will lead to civil war, Reuters reports.

Having lost tens of billions of dollars in arms contracts with Libya after leader Muammar Gaddafi was ousted last year, Moscow is looking to Damascus to maintain a foothold, both politically and economically, in the region.

At stake for Russia, the world's no. 2 arms exporter, is billions of dollars in potential and current arms contracts with ally Syria, including deliveries on an order of 24 MiG-29M2 fighter jets signed in 2007.

Syria, where Russia maintains a naval base, is also the only ally Russia has left in the Middle East.

"(If Assad goes) Russia will lose everything," CAST Director Ruslan Pukhov said.

"Syria is one of Russia's top five clients. Russia already concluded with Syria contracts for $4 billion and has $2 billion more potential contracts on the way," Pukhov said.

Moscow-based CAST is Russia's most respected defence and security think-tank. Although it has good relations with the government it is independent.

Tests for the jet fighters began in December of last year, CAST said in a report obtained by Reuters before publication. Damascus was also likely to receive deliveries of Buk anti-aircraft missiles this year, it said.

Russia delivered a record $12 billion in weapons in 2011, CAST said in an annual report released before official data, boosted by sales to embattled Arab leaders and Asian countries eyeing China's rising military might.

Pukhov said while the funds are crucial for Russia's defence industry, which Putin built up during his 2000-08 presidency and lacks enough domestic orders to keep it profitable, they have little bearing on Russia's $1.85 trillion economy.

CAST said Damascus received eight percent of Russia's 2011 deliveries or nearly $960 million in jet fighter upgrades and anti-ship missile systems.

NO. 2 ARMS EXPORTER

Western U.N. envoys who support the plan calling for Assad's removal have already condemned arms sales to Damascus, where the United Nations says more than 5,000 civilians have been killed in a 10-month-old crackdown on opposition to Assad's rule.

In addition to upgrades and repairs to Syria's MiG-23 and MiG-29 fighter jets last year, it also received three different missile systems, including Bastion anti-ship missile units and another anti-aircraft missile system.

Foreign Minister Sergei Lavrov has said Moscow's arms exports to Syria need no explanation. While European Union and U.S. embargoes prevent selling arms with Assad's government, no international treaty with Russia is in place.

Russia has seen several years of record-breaking arms delivery growth, despite criticism that it is failing to deliver the technological benefits of Western suppliers or the low costs of emerging weapons exporter China.

Despite having signed $3.69 billion in new arms contracts in 2011, the total portfolio of Russia's arms exporting monopoly Rosoboronexport shrank to $35 billion from a size of $38.5 billion in 2010.

"We expect that results of 2012 will show that Russian export of arms will exceed the mark of $14 billion. Looking at the current portfolio...that level of export may be supported for at least another three years," the report said.

Rosoboronexport makes up around 80 percent of all arms exports in a given year, while nearly 20 independent firms make up the difference with sales of spare parts and upgrades.

Last year the top customer for Russian arms was India, whose arms ties extend to Soviet times and which received $2.5 billion worth of tanks and fighter jets as New Delhi ramps up its defences against China's growing martial might.

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 08:00

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/13/Middle_east.jpg/509px-Middle_east.jpg

 

22 November 2011 by Stratfor: George Friedman - defenseWeb

 

U.S. troops are in the process of completing their withdrawal from Iraq by the end-of-2011 deadline. We are now moving toward a reckoning with the consequences. The reckoning concerns the potential for a massive shift in the balance of power in the region, with Iran moving from a fairly marginal power to potentially a dominant power.

 

As the process unfolds, the United States and Israel are making countermoves. We have discussed all of this extensively. Questions remain whether these countermoves will stabilize the region and whether or how far Iran will go in its response.

 

Iran has been preparing for the U.S. withdrawal. While it is unreasonable simply to say that Iran will dominate Iraq, it is fair to say Tehran will have tremendous influence in Baghdad to the point of being able to block Iraqi initiatives Iran opposes. This influence will increase as the U.S. withdrawal concludes and it becomes clear there will be no sudden reversal in the withdrawal policy. Iraqi politicians’ calculus must account for the nearness of Iranian power and the increasing distance and irrelevance of American power.

 

Resisting Iran under these conditions likely would prove ineffective and dangerous. Some, like the Kurds, believe they have guarantees from the Americans and that substantial investment in Kurdish oil by American companies means those commitments will be honored. A look at the map, however, shows how difficult it would be for the United States to do so. The Baghdad regime has arrested Sunni leaders while the Shia, not all of whom are pro-Iranian by any means, know the price of overenthusiastic resistance.

 

Syria and Iran

 

The situation in Syria complicates all of this. The minority Alawite sect has dominated the Syrian government since 1970, when the current president’s father — who headed the Syrian air force — staged a coup. The Alawites are a heterodox Muslim sect related to a Shiite offshoot and make up about 7 percent of the country’s population, which is mostly Sunni. The new Alawite government was Nasserite in nature, meaning it was secular, socialist and built around the military. When Islam rose as a political force in the Arab world, the Syrians — alienated from the Sadat regime in Egypt — saw Iran as a bulwark. The Iranian Islamist regime gave the Syrian secular regime immunity against Shiite fundamentalists in Lebanon. The Iranians also gave Syria support in its external adventures in Lebanon, and more important, in its suppression of Syria’s Sunni majority.

 

Syria and Iran were particularly aligned in Lebanon. In the early 1980s, after the Khomeini revolution, the Iranians sought to increase their influence in the Islamic world by supporting radical Shiite forces. Hezbollah was one of these. Syria had invaded Lebanon in 1975 on behalf of the Christians and opposed the Palestine Liberation Organization, to give you a sense of the complexity. Syria regarded Lebanon as historically part of Syria, and sought to assert its influence over it. Via Iran, Hezbollah became an instrument of Syrian power in Lebanon.

 

Iran and Syria, therefore, entered a long-term if not altogether stable alliance that has lasted to this day. In the current unrest in Syria, the Saudis and Turks in addition to the Americans all have been hostile to the regime of President Bashar al Assad. Iran is the one country that on the whole has remained supportive of the current Syrian government.

 

There is good reason for this. Prior to the uprising, the precise relationship between Syria and Iran was variable. Syria was able to act autonomously in its dealings with Iran and Iran’s proxies in Lebanon. While an important backer of groups like Hezbollah, the al Assad regime in many ways checked Hezbollah’s power in Lebanon, with the Syrians playing the dominant role there. The Syrian uprising has put the al Assad regime on the defensive, however, making it more interested in a firm, stable relationship with Iran. Damascus finds itself isolated in the Sunni world, with Turkey and the Arab League against it. Iran — and intriguingly, Iraqi Prime Minister Nouri al-Maliki — have constituted al Assad’s exterior support.

 

Thus far al Assad has resisted his enemies. Though some mid- to low-ranking Sunnis have defected, his military remains largely intact; this is because the Alawites control key units. Events in Libya drove home to an embattled Syrian leadership — and even to some of its adversaries within the military — the consequences of losing. The military has held together, and an unarmed or poorly armed populace, no matter how large, cannot defeat an intact military force. The key for those who would see al Assad fall is to divide the military.

 

If al Assad survives — and at the moment, wishful thinking by outsiders aside, he is surviving — Iran will be the big winner. If Iraq falls under substantial Iranian influence, and the al Assad regime — isolated from most countries but supported by Tehran — survives in Syria, then Iran could emerge with a sphere of influence stretching from western Afghanistan to the Mediterranean (the latter via Hezbollah). Achieving this would not require deploying Iranian conventional forces — al Assad’s survival alone would suffice. However, the prospect of a Syrian regime beholden to Iran would open up the possibility of the westward deployment of Iranian forces, and that possibility alone would have significant repercussions.

 

Consider the map were this sphere of influence to exist. The northern borders of Saudi Arabia and Jordan would abut this sphere, as would Turkey’s southern border. It remains unclear, of course, just how well Iran could manage this sphere, e.g., what type of force it could project into it. Maps alone will not provide an understanding of the problem. But they do point to the problem. And the problem is the potential — not certain — creation of a block under Iranian influence that would cut through a huge swath of strategic territory.

 

It should be remembered that in addition to Iran’s covert network of militant proxies, Iran’s conventional forces are substantial. While they could not confront U.S. armored divisions and survive, there are no U.S. armored divisions on the ground between Iran and Lebanon. Iran’s ability to bring sufficient force to bear in such a sphere increases the risks to the Saudis in particular. Iran’s goal is to increase the risk such that Saudi Arabia would calculate that accommodation is more prudent than resistance. Changing the map can help achieve this.

 

It follows that those frightened by this prospect — the United States, Israel, Saudi Arabia and Turkey — would seek to stymie it. At present, the place to block it no longer is Iraq, where Iran already has the upper hand. Instead, it is Syria. And the key move in Syria is to do everything possible to bring about al Assad’s overthrow.

 

In the last week, the Syrian unrest appeared to take on a new dimension. Until recently, the most significant opposition activity appeared to be outside of Syria, with much of the resistance reported in the media coming from externally based opposition groups. The degree of effective opposition was never clear. Certainly, the Sunni majority opposes and hates the al Assad regime. But opposition and emotion do not bring down a regime consisting of men fighting for their lives. And it wasn’t clear that the resistance was as strong as the outside propaganda claimed.

 

Last week, however, the Free Syrian Army — a group of Sunni defectors operating out of Turkey and Lebanon — claimed defectors carried out organized attacks on government facilities, ranging from an air force intelligence facility (a particularly sensitive point given the history of the regime) to Baath Party buildings in the greater Damascus area. These were not the first attacks claimed by the FSA, but they were heavily propagandized in the past week. Most significant about the attacks is that, while small-scale and likely exaggerated, they revealed that at least some defectors were willing to fight instead of defecting and staying in Turkey or Lebanon.

 

It is interesting that an apparent increase in activity from armed activists — or the introduction of new forces — occurred at the same time relations between Iran on one side and the United States and Israel on the other were deteriorating. The deterioration began with charges that an Iranian covert operation to assassinate the Saudi ambassador to the United States had been uncovered, followed by allegations by the Bahraini government of Iranian operatives organizing attacks in Bahrain. It proceeded to an International Atomic Energy Agency report on Iran’s progress toward a nuclear device, followed by the Nov. 19 explosion at an Iranian missile facility that the Israelis have not-so-quietly hinted was their work. Whether any of these are true, the psychological pressure on Iran is building and appears to be orchestrated.

 

Of all the players in this game, Israel’s position is the most complex. Israel has had a decent, albeit covert, working relationship with the Syrians going back to their mutual hostility toward Yasser Arafat. For Israel, Syria has been the devil they know. The idea of a Sunni government controlled by the Muslim Brotherhood on their northeastern frontier was frightening; they preferred al Assad. But given the shift in the regional balance of power, the Israeli view is also changing. The Sunni Islamist threat has weakened in the past decade relative to the Iranian Shiite threat. Playing things forward, the threat of a hostile Sunni force in Syria is less worrisome than an emboldened Iranian presence on Israel’s northern frontier. This explains why the architects of Israel’s foreign policy, such as Defense Minister Ehud Barak, have been saying that we are seeing an “acceleration toward the end of the regime.” Regardless of its preferred outcome, Israel cannot influence events inside Syria. Instead, Israel is adjusting to a reality where the threat of Iran reshaping the politics of the region has become paramount.

 

Iran is, of course, used to psychological campaigns. We continue to believe that while Iran might be close to a nuclear device that could explode underground under carefully controlled conditions, its ability to create a stable, robust nuclear weapon that could function outside a laboratory setting (which is what an underground test is) is a ways off. This includes being able to load a fragile experimental system on a delivery vehicle and expecting it to explode. It might. It might not. It might even be intercepted and create a casus belli for a counterstrike.

 

The main Iranian threat is not nuclear. It might become so, but even without nuclear weapons, Iran remains a threat. The current escalation originated in the American decision to withdraw from Iraq and was intensified by events in Syria. If Iran abandoned its nuclear program tomorrow, the situation would remain as complex. Iran has the upper hand, and the United States, Israel, Turkey and Saudi Arabia all are looking at how to turn the tables.

 

At this point, they appear to be following a two-pronged strategy: Increase pressure on Iran to make it recalculate its vulnerability, and bring down the Syrian government to limit the consequences of Iranian influence in Iraq. Whether the Syrian regime can be brought down is problematic. Libya’s Moammar Gadhafi would have survived if NATO hadn’t intervened. NATO could intervene in Syria, but Syria is more complex than Libya. Moreover, a second NATO attack on an Arab state designed to change its government would have unintended consequences, no matter how much the Arabs fear the Iranians at the moment. Wars are unpredictable; they are not the first option.

 

Therefore the likely solution is covert support for the Sunni opposition funneled through Lebanon and possibly Turkey and Jordan. It will be interesting to see if the Turks participate. Far more interesting will be seeing whether this works. Syrian intelligence has penetrated its Sunni opposition effectively for decades. Mounting a secret campaign against the regime would be difficult, and its success by no means assured. Still, that is the next move.

 

But it is not the last move. To put Iran back into its box, something must be done about the Iraqi political situation. Given the U.S. withdrawal, Washington has little influence there. All of the relationships the United States built were predicated on American power protecting the relationships. With the Americans gone, the foundation of those relationships dissolves. And even with Syria, the balance of power is shifting.

 

The United States has three choices. Accept the evolution and try to live with what emerges. Attempt to make a deal with Iran — a very painful and costly one. Or go to war. The first assumes Washington can live with what emerges. The second depends on whether Iran is interested in dealing with the United States. The third depends on having enough power to wage a war and to absorb Iran’s retaliatory strikes, particularly in the Strait of Hormuz. All are dubious, so toppling al Assad is critical. It changes the game and the momentum. But even that is enormously difficult and laden with risks.

 

We are now in the final act of Iraq, and it is even more painful than imagined. Laying this alongside the European crisis makes the idea of a systemic crisis in the global system very real.

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