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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 17:50
Décollage de la force européenne pour une mission de Personnel Recovery

Décollage de la force européenne pour une mission de Personnel Recovery

 

21/09/2015 Ltn C. Hingant - Armée de l'air

 

Les experts européens de la recherche et sauvetage au combat se retrouvent actuellement sur la base aérienne de Pápa, en Hongrie, à l’occasion de l’édition 2015 de CJPRSC (Combined Joint Personnel Recovery Standardization Course – stage interallié et interarmées de standardisation à la récupération de personnel). Cet exercice annuel vise à perfectionner les opérations de Personnel Recovery dans un environnement hostile et dans un contexte international.

 

Depuis le 9 septembre, près de 390 participants de treize pays différents s’entraînent à extraire des membres d’organisations non gouvernementales en difficulté, des pilotes éjectés ou des soldats isolés. Parmi eux, des équipages et mécaniciens de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » et un détachement du commando parachutiste de l’air (CPA) n°30, deux entités expertes de la CSAR (Combat Search and Rescue – recherche et sauvetage au combat) implantées respectivement sur les bases aériennes 120 de Cazaux et 106 de Bordeaux-Mérignac.

 

Rompus aux techniques de récupération de personnel, les aviateurs français évoluent à bord de deux Puma, aux côtés de leurs homologues espagnols, belges ou italiens ; ils entretiennent ainsi leurs qualifications de Rescue Mission Commander.

 

En salle de briefing comme dans les airs, après une semaine de formation commune, les équipages et commandos planchent sur des missions complexes, allant crescendo au fil du temps. Alors qu’un ou deux hélicoptères se posent et débarquent des commandos au sol pour récupérer le survivor, d’autres voilures tournantes armées surveillent les alentours à l’affût de la menace ennemie.

 

« En fonction du scénario, on peut également disposer d’avions de chasse qui assurent la protection air-sol ou air-air, explique le lieutenant-colonel Yves-Henri, officier projet de l’exercice. Sans oublier la présence d’un avion de type Awacs pour coordonner l’ensemble du dispositif aérien. Le tout en mixant les équipes commandos/équipages afin de permettre à chacun de travailler avec l’ensemble des moyens et militaires déployés. » Au cours de cette dernière semaine d’exercice, les participants seront confrontés à une difficulté supplémentaire : récupérer du personnel de nuit, en territoire permissif, et donc sous jumelles à vision nocturne.

 

Les experts européens de la recherche et sauvetage au combat rassemblés en Hongrie pour s'entraînerLes experts européens de la recherche et sauvetage au combat rassemblés en Hongrie pour s'entraînerLes experts européens de la recherche et sauvetage au combat rassemblés en Hongrie pour s'entraîner
Les experts européens de la recherche et sauvetage au combat rassemblés en Hongrie pour s'entraîner

CJPRSC 2015 entre les mains d’un nouveau commandement

 

Nouveauté cette année, l’exercice CJPRSC est organisé sous la direction de l’EPRC (European Personnel Recovery Centre), créé le 8 juillet 2015 sur la base aérienne de Poggio Renatico (Italie), conformément à la volonté du groupement aérien européen (GAE). Pôle d’excellence européen, ce centre vise à standardiser les procédures en matières de CSAR pour permettre aux différents participants de mener conjointement des missions de récupération de personnel.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 12:35
Airbus Helicopters Hands Over Indonesia's 1st EC725 for Combat Search and Rescue Missions

 

Nov 6, 2014 ASDNews Source : Airbus Helicopters

 

Airbus Helicopters has handed over the first of six EC725 rotorcraft acquired by Indonesia for combat search and rescue (CSAR) missions. Present at Airbus Helicopters’ Marignane, France facility to accept the aircraft included members of the Indonesian Ministry of Defence, the Indonesian Air Force, as well as PT Dirgantara Indonesia (PTDI). The 11-ton twin-engine helicopter will be delivered to the Air Force by mid-2015 after PTDI completes the mission equipment outfitting and customization at its Bandung, West Java facility.

 

“We are pleased to receive this first EC725 from Airbus Helicopters, which will allow us to complete it in the CSAR version to be handed over to the Indonesian Air Force,” said PTDI President Budi Santoso. “We will continue to work closely with Airbus Helicopters to ensure the on-time delivery of the remaining units, as we anticipate an additional order from the Air Force for 10 more EC725s to complete its squadron of 16 helicopters.”

 

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 06:55
Exercice Angel thunder en Arizona (USA).

 

05.06.2014 par Armée de l'Air

 

Exercice Angel thunder en Arizona (USA), déploiement des moyens CSAR ( recherche et sauvetage au combat) aux états-unis.

 

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 14:30
Le Silver Tiger, trophée remis à l'unité la plus méritante durant l'exercice

Le Silver Tiger, trophée remis à l'unité la plus méritante durant l'exercice

 

24/06/2014 Armée de l'air

 

La 50ème édition de l’exercice Nato Tiger Meet (NTM) se déroule depuis le 16 juin 2014 sur la base aérienne de Schleswig en Allemagne et s’achèvera le 27 juin.

 

Le NTM réunit quasiment tous les pays de l’Otan qui ont pour emblème un tigre ou par extension un félin. À ce titre, il s’agit du plus important exercice aérien tactique d’Europe. Avions de chasse, ravitailleurs, Awacs, hélicoptères, ce sont près de 40 aéronefs qui opèrent simultanément afin de recréer un scénario réaliste, proche des conditions rencontrées en temps de guerre. On y retrouve des missions de type CAS (Close Air Support - appui aérien rapproché), CSAR (Combat Search and Rescue – recherche et sauvetage au combat), et des COMAO (Composite Air Operations – opérations aériennes complexes). Ces dernières constituent la majeure partie des missions réalisées lors du NTM.  Chaque escadron participant se déploie avec un aéronef spécialement décoré pour honorer son appartenance à la communauté des «Tigres». Cette année, l’armée de l’air française est représentée par deux Mirage 2000-5 de l’escadron de chasse et d’expérimentation 5/330 de Mont-de-Marsan et deux Rafale C  et un Rafale B de l’escadron de chasse 1/7 «Provence» de Saint-Dizier.

 

Le Nato Tiger Meet se clôture par la remise du Silver Tiger (Tigre d’argent). Cette statuette récompense l’unité la plus méritante durant l’exercice, autant dans la réalisation des missions que dans la mise en valeur des traditions «Tigre».  En 2009, l’escadron de chasse 1/12 «Cambrésis» de Cambrai avait remporté ce prestigieux trophée alors que l’exercice se déroulait en Belgique.

 

Au commencement

 

En 1961, trois unités de chasse de l'Otan (le 79th Tactical Fighter Squadron de l'US Air Force (USAF), le 74 Squadron de la Royal Air Force (RAF) et l'escadron de chasse 1/12 «Cambrésis» alors basé à Cambrai, se rassemblent sur la base aérienne de Woodbridge (Angleterre), pour une manifestation aérienne qui reçoit le nom de "Tiger Meet". Un an plus tard, sous la tutelle du lieutenant Mike Dungan (USAF), le Tiger Meet Day est organisé. La journée a pour but de rassembler toutes les unités ayant comme emblème un tigre. Fort de son succès, l’exercice qui a pris de plus en plus d’ampleur, se déroule chaque année dans un pays différent, durant une dizaine de jours. L’ancienne base aérienne de Cambrai l’avait accueillie en 2011.

 

Site officiel de la Nato Tiger Association

 

Un Mirage 2000 C décoré à l'occasion de l'édition 2010 de l'exercice Tiger Meet

Un Mirage 2000 C décoré à l'occasion de l'édition 2010 de l'exercice Tiger Meet

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 08:20
A pair of US Air Force HH-60 Pave Hawk helicopters flies over Alaska on a training mission. (Master Sgt. Sean Mitchell/Alaska Air National Guar)

A pair of US Air Force HH-60 Pave Hawk helicopters flies over Alaska on a training mission. (Master Sgt. Sean Mitchell/Alaska Air National Guar)

 

 

Nov. 19, 2013 - by AARON MEHTA – Defense News

 

WASHINGTON — The US Air Force is unlikely to see a new combat search and rescue (CSAR) helicopter in the near future, but the service remains committed to the mission, according to its top civilian.

 

“It’s an important platform with a lot of support, but it will be very difficult because of how little money there is for new starts in the coming year,” Eric Fanning, acting Air Force secretary, told reporters at an Air Force Association breakfast Monday. “I’m hard-pressed to imagine we can afford to start that soon based on the sequestration numbers and mechanics.

 

“I think all of the services, if given more money, would be investing it in what they’ve got, in their readiness and training, rather than starting something new.”

 

Defense News reported this week that the Combat Rescue Helicopter (CRH) program is not funded under the sequestered budget assembled by the Air Force. The CRH program is the Defense Department’s second attempt in the past decade to replace its heavily used Sikorsky-built Pave Hawk helicopters, some of which have been performing military and civil rescue operations since 1982. The Air Force wants to buy 112 new helicopters.

 

However, Fanning insisted the Air Force is not going to abandon the CSAR mission.

 

“That is still a priority mission for the Air Force,” Fanning said. “I have not seen a more emotional debate among the Air Force four-stars than when it came to the search-and-rescue mission. It impressed upon me how important that mission is.”

 

The service will continue to weigh whether the mission could be handled by Air Force Special Operations Command (AFSOC) as a stopgap until a helicopter replacement program can move forward. AFSOC spent several months this summer pushing to take over the CSAR mission, under the belief that its Bell-Boeing CV-22 Osprey tilt-rotor aircraft could perform the mission at a lower cost. That idea has met resistance, both on Capitol Hill and from Air Combat Command (ACC), which operates the mission.

 

“If we can’t fund that new helicopter in the near years, it doesn’t mean we’re walking away from the mission, it doesn’t mean we’re walking away from recapitalization,” Fanning said. “But there is also a debate about where the mission should be in the Air Force, and that was the real emotional part — ACC versus Air Force Special Operations. We asked them to come back to us in the [fiscal 2016 planning budget] decision.”

 

In 2006, the Air Force awarded Boeing a contract expected to be worth $15 billion under the Combat Search and Rescue Helicopter program (CSAR-X). But after the Government Accountability Office upheld a protest from competitors Sikorsky and Lockheed Martin, over how the contract was handled, the deal was canceled in 2009. It took nearly 3½ years to relaunch CRH following the CSAR-X cancellation.

 

Service officials planned to award the CRH contract this year, but the program has again seen delays. Despite public statements that the Air Force desired multiple bidders, only one team — United Technologies subsidiary Sikorsky, working with Lockheed Martin — submitted a bid. Three other competitors dropped out under the belief they would not be able to meet the program price cap of $6.8 billion.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:55
Un Caracal de l'EH 1/67 "Pyrénées"

Un Caracal de l'EH 1/67 "Pyrénées"

 

14/11/2013 Armée de l'air

 

Du 4 au 8 novembre2013, le commando parachutiste de l’air n° 30 (CPA 30) de Bordeaux-Mérignac et l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 « Pyrénées » de Cazaux ont participé à l’exercice Salamandre organisé sur la base aérienne (BA) 126 de Solenzara.

 

Les deux unités se sont entraînées à leur cœur de métier : la mission CSAR (Combat Search and Rescue), et ce, dans des conditions montagneuses exigeantes.

 

Profitant de la campagne de tir des Caracal, le CPA 30 s’est exercé à la dépose et à la récupération de personnel sous le feu. Le contrôleur aérien avancé du groupe (FAC - Forward Air Controller) a, quant à lui, effectué des exercices d’appui feu de jour et de nuit, travaillant ainsi les procédures radio avec les hélicoptères.

 

Du personnel navigant de la BA 126 a été mis à contribution lors d’un exercice en montagne, jouant le rôle de  Survivor ou de pilote éjecté.

 

Le CPA 30, lors de l'exercice Salamandre, en Corse

Le CPA 30, lors de l'exercice Salamandre, en Corse

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:50
Défense : en finir avec le (dernier) tabou de la famille Europe

11/10/2013 Général Robert Creuzé– LaTribune.fr

 

L'Union Européenne ne sait pas sur quel pied danser avec sa politique de défense. Le Général Robert Creuzé appelle les pays membres à une vraie réflexion stratégique, faute de quoi l'avenir de l'industrie aéronautique et de défense serait mis en péril...

 

Fin de la période de la « guerre froide » et de l'utopie des « dividendes de la paix », retour aux réalités de la menace terroriste, des conflits aux portes de l'Europe, de la crise économique et financière : autant d'éléments qui auraient dû ou devraient conduire les responsables politiques à définir une vision commune de la Défense au service de l'Europe. Mais, alors que les différents sondages montrent que, globalement, les opinions publiques placent les questions de sécurité et de défense en première ligne et, souvent, devant les questions sociales ou sociétales, les pouvoirs publics sont en décalage croissant avec leurs peuples.

Les questions de défense au sein de l'UE sont un peu comme les questions de sexologie : on en parle entre mère et fille mais pas en famille. La défense est parfois au cœur de discutions bilatérales (cela n'engage à rien !), voire multilatérales comme dans l'enceinte de Weimar ou Weimar Plus, voire régionales comme dans le cas de la Coopération Nordique (Nordefco), mais pas au niveau de l'Europe !

 

L'opportunité du Conseil de décembre

Une opportunité s'ouvre avec la décision de consacrer un Conseil européen aux questions de défense en fin de cette année, répondant à une demande formulée depuis plusieurs années par de nombreuses instances, dont le Conseil économique de la défense dans ses travaux et ouvrages (1). Mais si l'intention est là, l'essai doit encore être transformé. Or depuis l'annonce de la réunion du Conseil, nous sommes passés d'un "Conseil consacré à la Défense", à un "Conseil principalement consacré à la défense". Ceci ouvre la porte à un "Conseil partiellement consacré à la défense" si l'actualité (terrorisme, économie, conflits…), comme cela est souvent le cas, vient à modifier l'ordre du jour préétabli.

Dans la préparation et le déroulement de ce Conseil, la France a un rôle important à jouer en raison de son poids historique, de son implication dans les questions de défense et de ses "leviers" au sein des instances européennes : Pierre Vimont, Secrétaire Général Exécutif du Service Européen pour l'Action Extérieure, Claude-France Arnould, chef exécutif de l'Agence européenne de défense, général Patrick de Rousiers, Président du Comité Militaire de l'Union européenne. Privilégions une approche pragmatique et réaliste, mais volontariste et ambitieuse et convaincre nos responsables que ce Conseil n'est pas une finalité mais le point de départ d'un long processus dans lequel les Chefs de Gouvernement devront s'impliquer et privilégier le long terme au court terme électoraliste. Cela nécessite que soit pérennisé le principe d'un Conseil/Défense chaque année.

 

Une réflexion stratégique est obligatoire

La première et fondamentale question à laquelle les chefs de Gouvernement doivent répondre est celle des responsabilités que les pays européens veulent assumer en matière de défense. Que doit faire l'Europe ? Se donner les moyens d'une autonomie de décision ou accepter une dépendance vis à vis de l'Otan et des Américains pour les opérations militaires ? L'Europe doit-elle se limiter aux opérations humanitaires ou civilo-militaires?

Les pays européens ne pourront pas faire l'économie d'une réflexion stratégique, voire à une révision de la stratégie de sécurité européenne de 2008, en liaison avec l'évolution du concept stratégique de l'Otan. Cette discussion permettrait au Service européen d'action extérieure de s'approprier officiellement les enjeux de défense et de sécurité et obligerait les États à clarifier et défendre leur position vis à vis d'une Europe de la défense. Cette réflexion doit être menée dans un esprit de coopération et de valorisation des spécificités de chacun et non dans un esprit de compétition. L'exemple de la coopération entre le Commandement suprême allié Transformation (Sac-T) et l'Agence européenne de défense (Aed) est un bon exemple.

 

Créer un Quartier Général européen

Pour être en mesure de prévenir et d'agir efficacement, une première décision devrait être adoptée en vue de la mise sur pied d'un centre de planification et de conduite permanent, réduit mais apte à être renforcé en cas d'opération menée par l'UE, sous la responsabilité d'une « Nation Cadre » par des modules pré-identifiés. En parallèle, il pourrait être acté le développement, en coopération, des capacités dans la fonction « anticipation- connaissance », en surmontant les questions de « souveraineté ».

Ce Quartier Général aurait vocation à supprimer les cinq Quartiers Généraux nationaux existant ((France, Royaume-Uni, Allemagne, Grèce, Italie) et donc à limiter les duplications, et à compléter la structure commune de la Psdc (Politique de Sécurité et de Défense Commune) à Bruxelles pour favoriser une approche globale.

Une étude de principe pourrait être confiée, sous autorité du SEAE, au Président du Comité militaire de l'UE, à charge pour le groupe de proposer des recommandations précises en termes de structure et de fonctionnement, recommandations qui seraient examinée lors d'un prochain Conseil consacré à la défense en 2014.

Améliorer la communication

Une seconde mesure mériterait d'être prise en considération : le développement d'une campagne de communication visant à mieux informer les opinions publiques sur les avancées en termes de défense et de sécurité : meilleure connaissance des institutions, des organismes en charge et des réalisations. L'exemple de l'opération « Atalante » dans la corne de l'Afrique est intéressant car il montre, en vraie grandeur, les capacités propres de l'Europe dans une approche globale à intégrer les volets militaires, sécuritaires, administratifs, juridiques…et à impliquer plusieurs services.

Cette opération, reconnue par nos principaux partenaires comme une réussite, reste, inexplicablement, peu mise en valeur au sein de l'Europe. Il convient de ne pas faire le lit des résolument pessimistes, les plus actifs !, mais de redonner confiance aux défenseurs d'une Europe forte et influente.

 

Quelques pistes pour dynamiser la/les coopérations

Dans le souci de rester pragmatique et réaliste, quelques pistes pourraient faire l'objet d'une étude de faisabilité et permettre de tester la volonté des pays.

- Constitution d'un embryon de flotte européenne de Surveillance maritime autour d'un noyau dur franco-britannique au moment où les pays s'équipent de drones et où, d'un côté, le Royaume-Uni réfléchit au remplacement des Nimrod et, de l'autre, la France prépare la modernisation des ATL2.

 - Constitution d'une unité européenne de Sar de Combat (C/Sar) pour la récupération des pilotes et équipages en territoire ennemi. Compte-tenu de ses capacités et de son expérience (valeur opérationnelle validée par les Américains dans les Balkans), la France pourrait proposer des recommandations politiques, opérationnelles et techniques en vue de la création d'une telle unité incluant quelques pays aptes et volontaires.

- Création d'un Easa (European Aviation Safety Agency) militaire dans le cadre du développement du projet de ciel unique européen « Sesar ». L'Agence européenne de défense a récemment permis la définition de standards de navigabilité. La méthode utilisée dans le cadre de ce projet pourrait être réutilisée pour définir des standards en matière de formation des équipages, des aérodromes…

 - Développement de centres de formation communs, création d'une filière drone, soutien commun pour l'A 400M…autant de sujets qui méritent étude et attention et qui démontrent qu'il y a encore « du pain sur la planche » !

 

Pragmatisme et réalisme mais ambition et volontarisme

Du bon déroulement de ce Conseil dépend l'avenir de la Défense, bras armé de la politique internationale et du poids de l'Europe dans le futur. Sans « bras armé » pas de crédibilité internationale et de possibilité d'influence sur le déroulement des grands enjeux de demain. Deux écueils sont à éviter : la généralisation avec le recours à des termes génériques comme la mutualisation ou l'externalisation (sans contenu précis) et la dispersion avec une liste trop détaillée de projets (sans priorités).

Sans défense solide et crédible, pas d'avenir pour l'industrie d'aéronautique et de défense, avec, à moyen terme, perte de compétences technologiques et de parts de marché dans un environnement de plus en plus concurrentiel. La responsabilité de nos dirigeants est directement engagée lors de ce Conseil sur l'avenir de l'Europe

 

 

______________________________

 (1) « Défendre la France et l'Europe » chez Perrin, mai 2007, « Eurodéfense, pour une relance d'une Europe de la défense » chez Unicomm, juin 2009, « Un monde sans Europe ?»  chez Fayard, juin 2011

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 13:00
Exercice important des experts de la personnel recovery à Cazaux

Des commandos du CPA 30 après leur mission à bord du Caracal

 

07/10/2013 armée de l'air

 

Du 24 septembre au 10 octobre 2013, la base aérienne 120 de Cazaux accueille l’exercice appelé CJPRSC (Combined Joint Personnel Recovery Standardisation Course- stage interallié et interarmées de standardisation à la récupération de personnel), organisé par le groupe aérien européen (GAE). Depuis le 17 novembre 2012, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, a pris la direction du GAE, qui, depuis son arrivée à sa tête, a validé la création d'un pôle d'excellence Personnel Recovery européen.

 

Au total, 430 militaires, soit deux fois plus que lors de sa précédente tenue de l'exercice en Gironde, sont engagés depuis la base aérienne cazaline, avec 14 hélicoptères et un avion radar Awacs. Quatorze nations y participent cette année : aux sept pays du GAE (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Pays-Bas et Royaume-Uni) se sont associés sept autres pays (Canada, Danemark, États-Unis, Hongrie, Suède et Pologne). La base aérienne de Cazaux  démontre, une nouvelle fois, sa capacité à accueillir et à soutenir des exercices complexes, d'un très haut niveau opérationnel, réunissant un très grand nombre de participants, qu'ils soient commandos ou équipages d'hélicopères.

 

L’exercice CJPRSC est un moment privilégié pour les aviateurs puisqu’il constitue le seul rendez-vous européen pour la mission de recherche et sauvetage et récupération de personnel isolé. Il donne aux équipages, ainsi qu’aux commandos, une expérience interalliée et l’occasion de pratiquer la langue anglaise dans un environnement tactique. La France occupe une place majeure dans la récupération de personnel. Leur expérience acquise en Afghanistan ou en Libye est reconnue dans l’environnement otanien.

 

Exercice important des experts de la personnel recovery à Cazaux

 

 

Côté français, l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées» et le commando parachutiste de l’air n°30 mettent en œuvre leur capacité de recherche et de sauvetage au combat (CSAR), une mission assurée par la France depuis 1990 sur tous les théâtres d’opérations où les forces françaises sont déployées.

 

Nation leader au niveau européen dans le domaine de la CSAR, la France est l’une des rares nations au monde à disposer d’une capacité CSAR. À noter aussi que la France est la seule nation européenne à disposer d’un hélicoptère, l’EC725 Caracal, ravitaillable en vol, augmentant ainsi considérablement son rayon d’action.

Départ en vol d'Apache néerlandais

Départ en vol d'Apache néerlandais

Patrouille de Bell 212 italiens

Patrouille de Bell 212 italiens

Commando espagnol devant un EC725 espagnol

Commando espagnol devant un EC725 espagnol

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 12:50
Commandos italiens de retour de vol (photo Frédéric Lert)

Commandos italiens de retour de vol (photo Frédéric Lert)

02.10.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

Quatorze nations, plus de 400 hommes et femmes et une vingtaine d’aéronefs engagés : Cazaux accueille depuis mercredi dernier et pour encore deux semaines la 7ème édition du CJPRSC : le cours européen de « personnel recovery » (PR). Autrement dit, l’art et la manière de récupérer des bipèdes en zone hostile.

 

Cette session est menée sous la houlette du groupe aérien européen (GAE). Celui-ci affiche depuis plusieurs années l’objectif de créer un centre d’expertise européen en matière de Personnel Recovery, pour coordonner à l’échelle du continent les entrainements, la doctrine et le support opérationnel.

 

Dès 1995, les opérations sur l’ex Yougoslavie avaient montré le manque criant de coordination et de savoir faire au niveau européen. De 2002 à 2006, le GAE avait en conséquence conduit plusieurs exercices sur le thème de la Combat Search and Rescue (CSAR, ou Resco dans le langage militaire français). Les leçons tirées de ces exercices avaient montré un manque de préparation des personnels impliqués. Le GAE décida alors de passer à l’étape suivante en créant un véritable cours : le CJPRSC (Combined Joint Personnel Recovery Standardisation Course). « Nous sommes dans la logique d’un enseignement, avec une véritable courbe d’apprentissage tout au long de la formation » expliquent les officiers du GAE.

 

Unifier la Resco à l’échelle européenne est un vaste chantier, dont l’ampleur se reflète dans la diversité des matériels réunis à Cazaux. La palme de l’exotisme revient aux Polonais, observateurs lors des précédentes éditions du CJPRSC et venus pour la première fois cette année avec deux de leurs hélicoptères (2000 kilomètres parcourus en deux jours et douze heures de vol pour rallier Cazaux depuis Inowroclaw, 80 km au nord ouest de Varsovie !)

 

La Resco européenne fait aujourd’hui face à plusieurs défis, le premier portant sur les communications. On ne parle pas ici de la langue de travail, l’anglais étant à présent bien entré dans les mœurs, mais des matériels et des procédures. Deuxième défi, l’interopérabilité : « un des intérêts du  cours est d’obliger les gens à remplir les missions avec les moyens dont ils disposent » explique-t-on à Cazaux. Troisième problème cité, celui des règles d’engagement (ROE, pour Rules Of Engagement) qui restent un facteur critique en opération. Le cours dispensé à Cazaux permet d’informer les différents contingents sur les limitations des uns et des autres. Mais une uniformisation des règles d’engagement entre les différents participants reste illusoire. « Il n’y a pas de solution à ce problème des ROE notent les officiers présents. Ce n’est pas nous qui faisons les règles, elles nous sont imposées par le pouvoir politique. Notre travail est d’apprendre à vivre avec les différences qui existent d’un contingent à l’autre dans le cadre d’un travail en coalition ».

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:05
Top départ pour l’exercice CJPRSC à Cazaux

23/09/2013 Armée de l'air

 

Du 24 septembre au 10 octobre 2013, la base aérienne 120 de Cazaux accueille l’exercice appelé  CJPRSC (Combined Joint Personnel Recovery Standardisation Course - stage interallié et interarmées de standardisation à la récupération de personnel).

 

Cet entraînement majeur à la Personnel Recovery (récupération de personnel isolé), organisé par le groupe aérien européen (GAE), rassemble plus d’une dizaine de nations autour de deux objectifs : partager l’expérience à travers des cours théoriques et des vols et améliorer la standardisation entre les nations participantes, afin de favoriser leur interopérabilité en matière de Personnel Recovery sur le terrain.

 

Au total, plus de 300 militaires sont engagés depuis la base aérienne de Gironde, avec 14 hélicoptères et un avion radar Awacs.

 

Côté français, l’escadron d’hélicoptère 1/67 «Pyrénées» et le commando parachutiste de l’air n°30 mettront en œuvre leur capacité de recherche et de sauvetage au combat (CSAR), une mission assurée par la France depuis 1990 sur tous les théâtres d’opérations où les forces françaises sont déployées.

 

À noter aussi que la France est la seule nation européenne à disposer d’un hélicoptère, l’EC725 Caracal, ravitaillable en vol, augmentant ainsi considérablement son rayon d’action.

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 07:35

http://www.meretmarine.com/objets/500/36900.jpg

 

Exercice CSAR à partir d'un Seahawk avec des Navy SEAL (image d'archives)

crédits : US NAVY

 

07/10/2011 MER et MARINE

 

Actuellement déployé au large de la Libye dans le cadre de l'opération Harmattan, le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre a accueilli un détachement de militaires américains. Cette unité héliportée est spécialisée dans les missions de Combat Search and Rescue (CSAR), destinée aux opérations de secours (par exemple la récupération d'un pilote dont l'appareil a été abattu) en zone de combat. « Un détachement CSAR US a été ponctuellement positionné sur le BPC afin de renforcer, au plus près des côtes libyennes, la capacité CSAR », explique l'Etat-major des Armées. Pour mémoire, le Tonnerre, et avant lui le Mistral et le porte-avions Charles de Gaulle, dispose d'une unité CSAR constituée, notamment, d'hélicoptères EC725 Caracal. Ces machines complètent le reste du groupe aéromobile embarqué, composé d'hélicoptères de combat Tigre et Gazelle, ainsi que d'hélicoptères de manoeuvre Puma.
Concernant le reste de la force navale déployée par la Marine nationale au sein de la Task Force 473, on notera que la frégate Cassard a été relevée par la frégate Chevalier Paul, le ravitailleur Marne par le Var. Quant à l'aviso intégré au volet maritime de l'opération Unified Protector de l'OTAN, le Lieutenant de Vaisseau Lavallée a été remplacé par le Commandant Birot.


La frégate Cassard (© : EMA)


Gazelle de nuit sur le Tonnerre (© : EMA)

140 sorties réalisées en une semaine

Hier, l'EMA a communiqué son point hebdomadaire sur les opérations en Libye. Du 30 septembre au 6 octobre, le dispositif militaire français a assuré environ 140 sorties, dont 60% sont des missions offensives. Ces missions se décomposent ainsi : 86 sorties d'attaque au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1 CT) ; 28 sorties de reconnaissance et de surveillance (Rafale pod reco NG, Mirage F1 CR, Atlantique 2, drone Harfang) ; 7 sorties de contrôle aérien (E-3F) ; 10 sorties de ravitaillement (C135 FR) et 8 sorties pour le groupement aéromobile embarqué sur le Tonnerre.
Au cours des opérations, de nouveaux objectifs ont été neutralisés par les avions de chasse et les hélicoptères dans les régions de Syrte et Bani Walid. Ont, ainsi, été détruits une vingtaine de véhicules militaires, dont trois lance-roquettes et une pièce d'artillerie ; ainsi que quatre bâtiments de commandement et un site radar.


Le BPC Tonnerre (© : EMA)
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