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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 13:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

03/11/2015 SLT J. Beck - Armée de l'air

 

Véritable banc médical volant, le kit « Morphée » est utilisé pour assurer des évacuations aériennes stratégiques médicalisées de malades et blessés militaires. Un apprentissage de terrain est nécessaire et obligatoire pour le personnel de bord. Rencontre.

 

Tarmac de la base aérienne 125 d’Istres. En tenue de vol, les équipes médicales françaises du service de santé des armées et les équipes médicales militaires allemandes se retrouvent au pied du Boeing C135 FR. Face à l’avion, des dizaines de caisses et de tiroirs approvisionnés en matériel médical (brancards, appareils d’assistance respiratoire…). Du 26 au 28 octobre 2015, formateurs et stagiaires se sont retrouvés pour une formation à l’utilisation du kit « Morphée » (Module de réanimation pour patients à haute élongation d’évacuation). Grâce à cet équipement, le Boeing C135 FR rapatrie jusqu’à 12 blessés graves, dans un rayon d’action couvrant la majorité de nos opérations extérieures. L’ensemble « Morphée » assure aux patients une qualité de soins et de surveillance comparable à celle d’un service de soins intensifs.

 

Suite de l'article

 

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air
photo Armée de l'Air

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« Morphée » en chiffres

 

Cinq missions « Morphée » réelles ont été réalisées depuis 2008 :

-       2008 (deux missions) : 11 patients en mars depuis le Kosovo et 11 patients en août après l’embuscade d’Uzbeen en Afghanistan.

-       2011 (deux missions) : 11 patients en avril et 12 patients en septembre depuis l’Afghanistan

-       2012 : 11 patients en janvier depuis l’Afghanistan

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 14:55
Le SSA expose ses savoir-faire à l’université de la Défense



14/09/2015 - Direction :  DCSSA

 

Sous le titre « savoir, pouvoir, agir », l’université d’été de la Défense (UED) 2015 a pour objectif de montrer la finalité opérationnelle des services du soutien, dont le soutien santé. Une première pour les UED, habituellement dédiées aux forces armées.

 

Les services de soutien contribuent directement à l’engagement des forces, depuis l’entrée sur le théâtre d’opération.  Sur tous les théâtres où les armées sont engagées, le SSA déploie ses équipes médico-chirurgicales au plus près des combats. Ce concept quasi-unique en Europe garantit aux armées l’entrée en premier sur les théâtres d’opération et offre aux blessés les meilleures chances de survie et de récupération fonctionnelle.

« Dans l’action, nos armées peuvent également compter sur la chaîne de santé opérationnelle mise en œuvre par le service de santé des armées ; très expérimenté et doté de compétences uniques, il est indispensable à l’engagement , en confiance, des combattants » Général de Villiers, chef d’état-major des Armées.

Pour démontrer les capacités de sa chaine santé, le SSA déploie à l’université d’été de la Défense 2015 sept ateliers au profit des participants : veille épidémiologique en temps réel, apprentissage du sauvetage au combat, élaboré et enseigné par le SSA à toutes les unités combattantes, poste médical, premier maillon de la chaine santé en opérations, module de chirurgie vitale qui permet de réaliser 2 interventions chirurgicales dans l’heure qui suit la blessure et MORPHEE, module qui permet de rapatrier par avion sur de longues distances des blessés en réanimation.

L’expertise du Service dans la gestion des crises sanitaires est  également mise en exergue avec la démonstration du laboratoire P3 déployé dans le centre de traitement des soignants en Guinée, pour lutter contre Ebola.

Dossier de presse  

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 11:55
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer

Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer



23/06/2015  IACaS Schauer  - EVDG/DPMO

 

Du 08 au 12 juin 2015, la base aérienne 125 d’Istres a accueilli la dernière session de formation MoRPHEE, le module de réanimation pour patient à haute élongation d’évacuation. Les équipes de l’Escadrille aéro-sanitaire (EAS), du CESimMO de l’École du Val-de-Grâce (EVDG), de l’Escadron de soutien technique spécialisé (ESTS) et du Groupe de ravitaillement en vol (GRV) de l’armée de l’air ont contribué à la formation du personnel composant les équipes d’alerte opérationnelle MoRPHEE.

 

A cette occasion, le responsable technique de la formation, qui a réalisé une MEDEVAC opérationnelle MoRPHEE en 2012, passe le témoin à son homologue médecin anesthésiste-réanimateur lui aussi. Durant cette semaine, celui-ci a pris la mesure de ses fonctions et s’emploie déjà à faire évoluer cette formation.

 

Evolution sans révolution

Chaque année, en concertation avec le commandement des forces aériennes stratégiques (CFAS), le département préparation milieux et opérationnelle (DPMO) de l’EVDG met en route 4 sessions de formation initiale ainsi que 4 sessions de formation complémentaire au profit de MoRPHEE. Durant ces deux dernières sessions de formations initiales et complémentaires de juin, 13 médecins, 19 infirmiers, un technicien matériel santé (TMS) et trois infirmières convoyeuses de l’armée de l’air (ICvAA) ont bénéficié d’un apport théorique en présentiel après une partie en e-formation  sur l’espace de formation en ligne de l’EVDG (www.dev.gedissa.org ). Par la suite, des vidéos pédagogiques sont destinées à être montées en film d’apprentissage concernant le matériel santé composant les lots MoRPHEE. Cette évolution dans la formation du personnel dédié à cette mission doit permettre d’intégrer la mise en place du matériel spécifique en amont afin de se concentrer sur la prise en soin des combattants blessés transportés à bord du C 135 FR.

 

De la théorie à la réalité factuelle

Le vol qui s’ensuit permet, grâce à un encadrement rompu à cette préparation de mission et à la présence du personnel du Centre d’enseignement et de simulation à la médecine opérationnelle (CESimMO), de prendre en compte les contraintes imposées. Qu’elles soient médicales ou aéronautiques, elles sont mises d’autant plus en exergue grâce à la simulation médicale réalisée en vol par l’utilisation de mannequin haute-fidélité. La communication, l’ergonomie de travail, le degré de gravité de l’état des patients, les conditions climatiques et physiques, le compartimentage de l’aéronef sont autant de facteurs importants pouvant influer sur la prise en charge des patients aérotransportés sur une échelle de temps dépassant plusieurs heures. De retour sur le sol, vol terminé, une séance de TOP attend les volontaires.

Une équipe médicale danoise chargée d’évacuation sanitaire a participé à l’un des 2 vols. L’un des praticiens s’est entraîné avec ses homologues français et a ainsi pu appréhender ce savoir-faire. Avec ces exercices réitérés, MoRPHEE n’est pas prêt à s’endormir…

 

Chiffres clés :

      Formations MoRPHEE  
                      Nbre de personnel formés
  2010 2011 2012 2013 2014 2015
 
Médecins 15 23 22 17 28 14
Infirmiers 23 38 33 23 49 18
Techniciens des Services Hospitaliers 0 0 0 0 0 1
Totaux 38 61 55 40 77 33
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer
Crédits photos : BA 125, MC Turban et IACaS Schauer

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 12:54
Le nouveau numéro d’« Air actualités » est arrivé !

 

10/03/2015  Air actualités

 

Dans ce numéro 679, la rédaction d’Air actualités vous emmène à la découverte des unités d’appui au déploiement. Explorez les missions de ces aviateurs de l’ombre, qui opèrent dans l’envers du décor, en préparant le terrain pour les forces, sur les théâtres d’opérations extérieures notamment.

 

Vous pourrez également plonger dans les coulisses d’une opération de haut-vol : une évacuation aéromédicale. Un journaliste d’Air actu est allé à la rencontre des « anges du ciel » et a embarqué à bord d’un de ces « hôpitaux en kit volants », qui restent en alerte jour et nuit pour intervenir à tout moment.

En ce mois de mars, les femmes et les réservistes sont à l’honneur : faites la connaissance de deux aviatrices passionnées par leur métier, qui ont choisi de poursuivre l’aventure dans la réserve.

Au gré de votre lecture, vous pourrez également suivre les premiers pas des fusiliers commandos de l’air au sein du stage Maquis, en savoir plus sur la modernisation du contrôle aérien et « buller » dans l’univers de la BD aéronautique.

Sans oublier, comme tous les mois, un survol en textes et en images de toute l’actualité de l’armée de l’air. N’attendez plus et partez à la découverte de ce nouveau numéro. Et pour toujours plus d’informations et d’actualités inédites, rendez-vous sur le site Internet et les réseaux sociaux de l’armée de l’air : Facebook, Twitter et Instagram.

 

Le numéro de février 2015 est désormais consultable en ligne.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 12:45
Serval : la chaîne santé au Mali

 

31/07/2014 Sources : EMA

 

Les soldats français engagés en opération dans la bande sahélo-saharienne sont soutenus en permanence par des militaires du service de santé des armées (SSA). Ces derniers sont chargés d’assurer l’accompagnement et le suivi médical des blessés, depuis le lieu de leur blessure jusqu'à leur arrivée à Paris.

 

Pour chaque opération conduite par les forces françaises, un spécialiste au moins de la chaîne santé se trouve au plus près du combattant. Il est en mesure d’intervenir dans l’instant suivant la blessure d’un soldat, que ce soit à la suite d’un tir, d’une explosion, d’un accident de circulation ou de toute autre circonstance.

 

Lorsque, par exemple, un sous groupement tactique (près de 150 militaires) est engagé dans le nord du Mali, un médecin, un infirmier et deux auxiliaires sanitaires sont déployés à bord d’un véhicule de l’avant blindé « santé » (VAB SAN). Ces spécialistes sont en mesure de pratiquer au plus vite du sauvetage de combat (arrêt des hémorragies, pose de perfusions, traitement des douleurs, immobilisation et évacuation des militaires blessés). Ces interventions relèvent de la médicalisation de l’avant.

 

Ces premiers moyens peuvent nécessiter une action complémentaire. Le chef du détachement peut alors demander une évacuation des blessés, le plus souvent à l’aide d’un hélicoptère. Il rédige un message normé OTAN, appelé « 9 Lines », qui permet de transmettre les 9 informations nécessaires à l’évacuation d’un blessé : la localisation et le nombre de blessés, les mesures d’identification au sol, etc.

 

Au Mali, les opérations d’évacuation sanitaires sont réalisées à bord d’hélicoptères Puma ou Cougar. Leur équipage est alors composé, en plus du personnel navigant, d’un médecin et d’un infirmier. Chargé d’assurer la récupération des blessés, ce binôme du SSA a  pour principal objectif de maintenir l’état de santé des blessés jusqu’à leur arrivée au groupement médicochirugical, stationné à Gao.

 

Cet hôpital  de campagne qualifié de « Rôle 2 » est destiné à assurer le « damage control » c'est-à-dire la stabilisation des lésions. Il est armé par une trentaine de spécialistes du service de santé des armées (chirurgiens, médecins et infirmiers).

 

Une fois la stabilisation assurée, la cellule chargée des évacuations, la « Patient Evacuation and Coordination Cell (PECC), déclenche la mise en place d’un « CASA Nurse ». Il s’agit d’un avion CASA médicalisé, avec à son bord un médecin et un infirmier de l’air, capable de transporter jusqu'à 8 blessés allongés. Ce CASA Nurse est stationné en alerte à Gao.

 

Arrivés à Bamako, les blessés sont pris en charge par l’Unité Médicale de Transit (UMT) où sont stationnés un médecin réanimateur, un médecin généraliste, un infirmier anesthésiste, deux aides soignantes et deux infirmiers. En fonction du diagnostic du patient, l’état-major santé à Paris peut demander la mise à disposition d’un FALCON médicalisé pour assurer le rapatriement des blessés vers les hôpitaux militaires de l’hexagone. Un avion de ce type est en astreinte permanente sur la base aérienne 107 de Villacoublay. Il a à son bord un médecin réanimateur, un médecin généraliste et un infirmier de l’air. Quelques minutes après la pose du FALCON sur le tarmac de l’aéroport de Bamako, les médecins se transmettent les « constantes » du patient et l’avion redécolle vers Villacoublay.

 

A leur arrivée en France, les militaires blessés sont le plus souvent amenés dans l’un des hôpitaux de la plate-forme hospitalière militaire parisienne où le service de santé des armées dispose de tous les moyens pour assurer un bilan complet et, si besoin, pratiquer un retraitement chirurgical.

 

En cas d’afflux très important de blessés, l’état-major santé peut déclencher le module MORPHEE. Il s’agit d’un avion C135 en alerte à Istres, capable de transporter jusqu’à 12 blessés en position allongés.

 

La présence et les compétences techniques du personnel soignant du SSA sont deux facteurs essentiels au moral des soldats. Les évènements récents permettent de réaffirmer l’importance du secours au combat, depuis la formation dispensée dans le cadre de la préparation individuelle et collective de la mission jusqu’à la réalisation de gestes réels en situation de combat ; l’importance de la médicalisation mais aussi de la chirurgicalisation de l’avant et enfin, l’importance des processus, maintenant bien « rôdés », des évacuations stratégiques vers la France, les MEDEVAC.

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