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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:40
Porte-hélicoptères Russie photo Alexei Filippov RIA Novosti

Porte-hélicoptères Russie photo Alexei Filippov RIA Novosti

 

MOSCOU, 24 décembre – RIA Novosti

 

La suspension de la livraison des porte-hélicoptères Mistral à la Russie ne constitue pas un cas de force majeure, susceptible d'éviter à Paris de verser des compensations, estime le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

"Les explications selon lesquelles certaines conditions ne seraient pas réunies pour nous remettre ces navires, personne ne compte les accepter de notre côté, nous ne les considérons pas comme un cas de force majeure prévu par le contrat. C'est simplement, si vous voulez, la démonstration de la faiblesse géopolitique de la France", a fait savoir M. Rogozine dans une interview accordée à la chaîne Rossia-24.

Selon lui, la France "se soumet à la pression de ses collègues de l'Otan, dont elle a récemment réintégré [le commandement militaire], voilà la conséquence directe de telles dépendances".

M. Rogozine a ajouté que des délais prévus par contrat arriveraient à échéance "prochainement", notamment concernant des compensations.

La livraison du premier des deux Mistral, le Vladivostok, aurait dû avoir lieu cet automne, mais elle a été suspendue par le président français François Hollande sine die au motif que les conditions "n'étaient pas réunies" en raison de la crise ukrainienne. Moscou a déclaré pour sa part attendre soit les navires, soit le remboursement de l'argent versé.

Début décembre, le premier ministre français Manuel Valls a déclaré qu'il était encore prématuré de parler de l'échec de la vente des Mistral.

Le contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux navires de classe Mistral a été signé entre la Russie et la France en en 2011. Il s'agit du contrat technico-militaire le plus important qui ait jamais été signé entre les deux pays, l'entente ayant suscité l'hostilité des Etats-Unis et de l'Otan.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:55
Vidéo : à bord du Mistral, le porte-hélicoptères menacé par la crise ukrainienne

 

19 mars 2014 Par Timothée L'Angevin - Usinenouvelle.com



A la suite de l'annexion de la Crimée, la France pourrait annuler la vente des deux Mistral à la Russie, le Vladivostok et le Sebastopol. Un contrat de près d'un millliard d'euros. Construit par DCNS, qui serait le grand perdant des sanctions occidentales, le Mistral est un navire polyvalent. Il mesure 199 mètres de long pour une puissance de 20 000 chevaux. Porte-hélicoptères, navire de débarquement, centre de commandement et hôpital, dans cette vidéo, la Marine Nationale détaille les différentes fonctions du Mistral, dont trois modèles ont été mis à l'eau depuis 2006.

 

Notre analyse : Les Mistral de DCNS pris dans la tempête de la crise russo-ukrainienne.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

22/03/2014 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

La polémique monte sur la vente de deux porte-hélicoptères Mistral à la Russie. Pendant ce temps, le gouvernement français joue la montre. Interview.


 

Etienne de Durand est chercheur en sciences politiques, spécialiste des relations internationales, directeur du Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (IFRI). C'est un expert reconnu par le gouvernement, largement consulté par les ministères de la Défense et des Affaires étrangères. À titre personnel, il anime le blog Ultima Ratio. Dans la crise née de l'annexion de fait de la Crimée par la Russie, il milite pour une remise en question de la vente des porte-hélicoptères Mistral à la Russie. Jouant très clairement la montre, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian estime que rien ne presse. Il a déclaré le 20 mars que "la livraison du premier bâtiment (aura) lieu au mois d'octobre, donc la question de la suspension se posera au mois d'octobre".

 

Le Point.fr : La Russie a acheté en France deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral, baptisés respectivement Vladivostok, livrable en octobre prochain, et Sébastopol, livrable un an plus tard. Serait-il judicieux, selon vous, de les frapper d'un embargo ?

Etienne de Durand : Oui ! Si vous évoquez une suspension de la livraison jusqu'à plus ample informé, effectivement. Si on veut frapper la Russie, très intégrée économiquement avec l'Europe, il est difficile de lui faire mal. On va donc en rester à du symbolique, sans aucune efficacité. Ce qui peut toucher les Russes, c'est le gel de la coopération militaire. Les Allemands ont engagé cette démarche en suspendant la vente d'un simulateur de combat, et les Britanniques ont fait de même en prenant d'autres mesures. Si la France n'agissait pas, elle s'isolerait. En agissant, elle serait gênée, mais dans une moindre proportion : l'économie française dépend moins de la Russie que l'économie allemande. Il y a moins d'argent russe à Paris qu'à Londres. Et notre dépendance énergétique est beaucoup plus faible que celle des pays est-européens. En revanche, il est vrai que nous sommes exposés sur les Mistral.

 

Mais je n'ai pas souvenir que vous ayez protesté contre la vente de ces navires ! Or Poutine n'a pas commencé aujourd'hui à prendre des libertés avec le droit international... La nature du régime russe n'a pas changé avec l'annexion de la Crimée.

Mais je sais parfaitement que la nature du régime n'a pas changé ! Mon point de vue n'est pas moral, mais stratégique. Pour ne prendre que cet exemple, en 2008, le statut de l'Ossétie du Sud a été conforté par Moscou après une guerre engagée par la Géorgie. Mais ce pays, la Géorgie, ne fait stratégiquement pas partie de l'Europe. Nous n'avons pas de frontière commune avec lui. En sens inverse, la Crimée fait partie de l'Ukraine. Laquelle, pour le coup, se trouve en Europe, avec des frontières communes avec des pays membres de l'Union européenne et de l'Otan (Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie). Les enjeux ne sont pas les mêmes. L'action russe touche nos intérêts et ceux de nos plus proches alliés. Sans parler des Pays baltes. Les pays nordiques qui connaissent la Russie bien mieux que nous ne s'y trompent pas : ils sont tous inquiets. Nous, Anglais, Allemands, Français, ne pouvons pas regarder ailleurs comme si de rien n'était ! Il nous faut, dans le jargon de l'Otan, prendre des mesures de "réassurance" à leur égard.

 

Croyez-vous que Vladimir Poutine a d'autres ambitions, au-delà de la Crimée ?

Écoutez bien le discours russe, car il a changé. M. Poutine évoquait naguère les intérêts de la Russie dans son étranger proche, l'ex-URSS. Désormais, il parle du "monde russe", là où il y a des Russes. Or, regardez une carte d'Europe : ils sont très présents, y compris dans des pays européens membres de l'Otan. Aujourd'hui, la Russie fait un coup de force et modifie les frontières européennes, alors même que leur respect a toujours été un principe cardinal de la Russie, comme naguère de l'URSS. Poutine joue un jeu dangereux, car l'argument pourrait se retourner contre lui. Il évoque les droits historiques de la Russie sur la Crimée, "russe depuis 1783", très bien ! Mais que dirait-il si nous évoquions ceux de l'Allemagne sur la Prusse orientale, qui sont bien plus anciens - même si Staline a veillé à ce qu'il n'y ait plus aucun Allemand dans la région ?

 

La France pourrait appliquer une autre politique, mais elle vend des armes à des États souverains, lesquels conduisent une politique militaire dont le vendeur n'est pas partie. Est-il réaliste de vendre des armes, puis de dire "j'ai des états d'âme" quand le contrat est signé ?

Depuis 20 ans, tous les dirigeants européens ont considéré que la guerre froide était finie. Que plus jamais la Russie ne serait une menace. C'est précisément l'argument que Nicolas Sarkozy avait avancé lors de la vente des Mistral en 2010. Mais à l'inverse, nous devrions méditer les propos récents de M. Poutine, affirmant que la désintégration de l'URSS est la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle. Les partisans de cette vente estimaient alors que la Russie était un partenaire difficile, mais pas menaçant, et qu'il convenait de les intégrer progressivement dans la sphère occidentale. À la lumière des événements actuels, je crois que ce fut à l'époque une erreur de vendre ces navires à la Russie. Si nous devions procéder à la suspension, voire à la résiliation de ce contrat, ce serait naturellement une mesure exceptionnelle. Mais contrairement aux pays à qui nous vendons des systèmes d'armes majeurs, la Russie est susceptible de les utiliser contre nos alliés directs. C'est bien pour cette raison que la Chine est frappée d'embargo par l'Union européenne ! Tout le monde peut le comprendre et c'est ce qu'il faudrait expliquer aux autres clients de la France. La fiabilité commerciale est un argument qui doit être mis en balance avec la fiabilité politique et la fiabilité stratégique.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 08:55
Le porte-hélicoptères "Vladivostok" va commencer ses essais à la mer

 

04/03/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Les essais du premier des deux navires commandés par la Russie commencent mercredi sur le chantier STX de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique.

 

Pendant la crise, les affaires continuent... Premier des deux gros navires de guerre achetés en 2011 par la Russie à la France, le porte-hélicoptères Vladivostok est en pleine forme. Si tout se passe comme prévu, une démonstration symbolique mais puissante de la solidarité militaire entre Paris et Moscou sera donnée mercredi 5 mars à 18 h 30, lorsque le porte-hélicoptères flambant neuf quittera la forme Joubert du port de Saint-Nazaire pour filer tout droit vers la pleine mer. Il s'agira de sa sortie inaugurale, du premier essai en vraie grandeur de ce que les marins appellent le "flotteur", c'est-à-dire la coque et son système de propulsion. Au menu de cette sortie - avec retour prévu samedi 8 mars à 7 h 30 -, des petites pointes de vitesse, des "girations" (virages les plus serrés possible), des "crash stops" avec la machine "battant en arrière". La routine en fait, si ce n'est que cette activité technique va revêtir une forte dimension diplomatique alors que la crise autour de la Crimée et de l'Ukraine prend de l'ampleur. Car on n'aurait garde d'oublier que, si le Vladivostok commence ses essais pour une livraison à la marine russe en octobre 2014, un second navire identique est en construction, lui aussi aux chantiers navals STX de Saint-Nazaire. Il est déjà bien avancé, mais sa livraison n'est pas attendue avant octobre 2015. Précisons qu'il a été baptisé Sébastopol par les Russes, du nom de leur immense base navale de Crimée ! Concrètement, la moitié avant du navire est déjà terminée à Saint-Nazaire. La partie arrière fabriquée à Saint-Pétersbourg, selon le même processus que pour le Vladivostok, sera livrée en juin prochain.

 

400 marins russes attendus

 

À ce stade, aucun marin russe n'est encore installé à Saint-Nazaire. Les essais de mercredi seront conduits par le chantier STX, toujours propriétaire du navire, sous sa seule autorité. Les chantiers ont recruté un équipage temporaire, composé d'un capitaine au long cours et d'officiers de la marine marchande. Le gouvernement français n'a pour l'instant annoncé aucune décision sur la poursuite de ces essais, qui devraient donc se dérouler comme prévu. Les choses vont cependant s'accélérer dans les jours qui viennent, avec l'arrivée de tout ou partie des futurs équipages des deux navires - 400 hommes au total - qui ne seront pas hébergés dans les hôtels de la région, mais à bord du bâtiment-école Smolny, attendu incessamment à Saint-Nazaire.

 

Après de très longues hésitations, le gouvernement français a accepté de livrer aux Russes Le Mistral équipé de son système de combat Senit 9 (Système d'exploitation navale des informations tactiques), qui fédère toutes les informations numérisées - navigation, transmissions, opérations, veille radar air et surface et situation tactique en temps réel. Moscou avait fait de la livraison de ce système de combat une condition sine qua non de l'achat de ces deux navires, et le gouvernement de François Fillon avait longtemps hésité. Finalement, le Senit 9 qui équivaut à celui qui équipe les navires français du même type (Mistral, Tonnerre, Dixmude) a bien été installé à bord, mais avec une particularité qui en dégrade fortement les performances : il ne permet pas la mise en oeuvre directe des armes depuis le bord et une adaptation devra être faite par les Russes eux-mêmes, notamment pour diriger les canons sextuples de 30 mm AK-630 et les missiles surface-air SA-8. Les aménagements nécessaires devraient être terminés au bout de quelques mois. La construction d'un prolongement du quai de 1,6 km, porté à 2,7 km, devant accueillir les deux navires à Vladivostok a commencé en février dernier.

 

Particularité franco-française

 

Selon l'expert incontournable Bernard Prézelin, auteur de la bible internationale Flottes de combat et connaisseur de tous les navires de guerre au monde, le Vladivostok a été équipé voici deux semaines de la plus avancée des technologies navales françaises de pointe : le radar MRR-3D-NG de Thales. Sa vente avait longtemps été différée, sans que l'on sache à ce stade qui a décidé, de Nicolas Sarkozy ou de François Hollande, de le livrer aux Russes. En revanche, les Français n'ont pas cédé sur le SIC-21 réclamé par la marine russe : ce système numérisé de planification tactique et de renseignement a été jugé non exportable par Paris.

 

Nos requêtes pour connaître la position officielle de Paris sur le dossier de ces deux navires n'ont pas été couronnées de succès. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a dit, en début de semaine, à propos d'une éventuelle révision de la coopération militaire franco-russe : "Nous n'en sommes pas là." Au ministère de la Défense, on indique que la situation est "à l'étude". Mais Moscou a quelques éléments pour faire réfléchir les Français, notamment la commande éventuelle de deux nouveaux bâtiments du même type. À 600 millions d'euros, le navire, cela fait réfléchir ! Pour l'instant, Paris ne dit rien. Quelle est la formule, déjà ? Ah, oui... Le client est roi.

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 12:00

http://www.meretmarine.com/objets/500/33536.jpg

 

30/05/2011 MER et MARINE

 

Le navire amiral de la flotte britannique navigue désormais au large des côtes libyennes, a annoncé la Royal Navy. Le HMS Ocean, qui embarque des hélicoptères de combat Apache, est prêt à intervenir en soutien des opérations contre les forces du colonel Kadhafi. Il s'agit, selon Londres, d' « accroître la pression sur le régime pour en finir avec ses persécutions sur le peuple libyen ». Les quatre Apache embarqués sur le HMS Ocean pourront intervenir de concert avec la douzaine d'hélicoptères Tigre et Gazelle déployée sur le bâtiment de projection et de commandement français Tonnerre, qui a lui aussi rejoint la zone. Ces moyens doivent permettre de traiter certaines cibles terrestres échappant aux frappes de l'aviation.


Apache sur le HMS Ocean (© : ROYAL NAVY)

On notera qu'il s'agit du premier déploiement opérationnel de l'Apache sur un bâtiment de la Royal Navy. Outre le HMS Ocean, la marine britannique compte sur zone le destroyer lance-missiles HMS Liverpool, le sous-marin nucléaire d'attaque HMS Triumph (qui en est à son second déploiement en Libye et a tiré, à ces deux occasions, des missiles de croisière Tomahawk), ainsi que le chasseur de mines HMS Brocklesby, qui a déminé les accès au port de Misrata début mai.


On notera également que le groupe amphibie britannique, déployé en Méditerranée à l'occasion de la mission Cougar 2011 et auquel appartient le HMS Ocean, n'est pas loin de la Libye. Le pétrolier-ravitailleur RFA Wave Knight, qui appartient à cette force, a d'ailleurs ravitaillé le HMS Liverpool et la frégate espagnole Mendez Nunez le 17 mai, au large de Misrata. La force de projection anglaise comprend aussi le transport de chalands de débarquement HMS Albion, deux TCD auxiliaires du type Bay (RFA Mounts Bay et FRA Cardigan Bay), ainsi que le ravitailleur de combat RFA Fort Rosalie.


L'Albion, le Fort Rosalie, l'Ocean et le Wave Knight (© : ROYAL NAVY)


Le Mounts Bay, le Wave Knight et le Cardigan Bay (© : ROYAL NAVY)


Le HMS Liverpool (© : ROYAL NAVY)


Le HMS Triumph (© : ROYAL NAVY)

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