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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 11:55
Construction navale. Piriou-Kership prêt à acheter STX-Lanester


25.01.2016 Françoise ROSSI - Ouest-France

 

Le constructeur naval se dit prêt à faire une offre concrète. Il craint de se faire doubler par le concurrent cherbourgeois, les CMN.


Pascal Piriou l'officialise aujourd'hui : la société Kership (55 % Piriou et 45 % DCNS) est candidate au rachat du site de Lanester. « Nous avons envoyé une lettre d'intention, Le 7 janvier à STX-France. Nous lui demandons de nous préciser le périmètre à vendre (immobilier ou société entière.). Nous nous sommes engagés très formellement à reprendre l'intégralité du personnel actuel. » Il attend toujours la réponse, mais se dit prêt à faire une offre concrète, immédiatement.

Le patron du groupe de construction navale concarnois sort du bois aujourd'hui, après qu'ait été révélé, en fin de semaine dernière, que les CMN, à Cherbourg, étaient également sur les rangs pour racheter le chantier de Lanester.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:55
Les CMN intéressées par STX Lanester pour le contrat saoudien

Le site de Lanester n'emploie plus que la moitié de son effectif mais dispose encore d'infrastructures intéressantes. (Photo : STX France)

 

22/01/2016 LeMarin.fr

 

De sources concordantes, les Constructions mécaniques de Normandie (CMN) ont proposé à STX France de reprendre leur site de production à Lanester, près de Lorient, pour y construire des patrouilleurs pour l'Arabie saoudite. Des représentants du chantier normand y ont d’ailleurs réalisé deux visites en fin d’année. Le chantier cherbourgeois (350 salariés plus un volant d’intérim) n’est présent en tant que tel qu’à Cherbourg. Il y a annoncé un projet d’extension de son site de production afin de l’amener bord à quai, ce qui lui fait défaut actuellement. Les CMN appartiennent à l’homme d’affaires franco-libanais Iskandar Safa, qui possède également, selon un schéma capitalistique méconnu incluant le holding Privinvest, tout ou partie de chantiers navals à Hambourg (Blohm & Voss), Kiel (HDW), Abou Dhabi (Abu Dhabi Mar), Skaramanga, près d’Athènes (Hellenic Shipyard). Des chantiers qui réalisent l’essentiel de leur activité dans deux domaines, les yachts et les navires militaires. Le chantier STX de Lanester, sur le site du Rohu, n’est plus aujourd’hui que l’ombre de lui-même, un plan social ayant ramené l’effectif à une quarantaine de personnes. Il n’intervient plus que comme atelier décentralisé pour le compte de Saint-Nazaire ou en sous-traitance pour DCNS ou Raidco marine. Les infrastructures (un atelier et un slipway donnant sur le Scorff) permettent de construire des navires jusqu’à une centaine de mètres. Avec l’avantage d’une halle couverte qui se révèle indispensable sur certains navires tels que les yachts (peintures).

 

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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 12:55
Laurent Manach, directeur du pôle de compétitivité EMC2 avec Marie-Christine Lancien, chargée de mission EMC2 en Bretagne - photo Ouest France

Laurent Manach, directeur du pôle de compétitivité EMC2 avec Marie-Christine Lancien, chargée de mission EMC2 en Bretagne - photo Ouest France


19.01.2016 par Elisabeth Bureau
 

Pourquoi EMC2 arrive-t-il en Bretagne en 2016 ?

Depuis dix ans ce pôle de compétitivité travaille en Pays de la Loire avec de grands donneurs d’ordre comme DCNS, Airbus, STX ou Bénéteau pour trouver des solutions dans les nouvelles technologies de production. Au total, 371 projets ont été labellisés pour 1,76 milliard d’euros. Il rassemble 350 membres depuis le technocampus près de Nantes, dont 50 sont déjà en Bretagne, PME comme laboratoires. Par exemple, nous travaillons déjà avec Multiplast, Socomore ou Coriolis dans le Morbihan. La région Bretagne a souhaité participer au pôle financièrement et nous allons concrètement développer notre activité et présence ici.


Comment va fonctionner EMC2 en Bretagne ?

EMC2 sera représenté par Marie-Christine Lancien qui sera basée à l’institut Maupertuis sur le campus de Ker-Lann près de Rennes. Elle devra faire émerger des projets au sein des entreprises bretonnes, notamment des PME. Elle animera aussi des rencontres sur des thèmes comme l’efficacité énergétique des procédés ou les traitements de surfaces. Notre appel à projets, lancé au premier trimestre, sera aussi ouvert à la Bretagne cette année.

 

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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 08:55
Euromaritime. Les industries navales à la pointe

 

07.02.2015 André THOMAS (le marin) - entreprises.ouest-france.fr

 

La deuxième édition du salon Euromaritime vient de réunir, durant trois jours, plus de 300 exposants, dont un tiers de sociétés étrangères, à Paris.

 

Plus de 5 000 visiteurs venus de 48 pays ont découvert, de mardi à jeudi, le dernier-cri des industries navales, qu'il s'agisse de navires de servitude, de pêche, de transport, ou des technologies de l'offshore pétrolier et des énergies marines renouvelables.

Dans le domaine des navires de travail civils, le paysage était jusqu'à présent dominé par les salons du nord de l'Europe. L'offre française est désormais plus complète, Euromaritime (doublé d'une série de stands dédiés au fluvial, en plein essor) venant compléter les salons Euronaval (consacré aux navires militaires) et Nautic (plaisance).

Pour relever ce pari audacieux, le Gican, qui fédère les industries navales françaises, s'est allié en 2013 au marin, hebdomadaire de l'économie maritime appartenant au groupe Sipa Ouest France. Les industries navales souffrent, en France, d'un notable déficit d'image, alors qu'en dépit de la crise qui frappe notamment la plaisance et certains armements de la marine marchande, elles sont en plein essor.

Le constructeur de navires militaires DCNS, malgré de mauvais résultats sur l'exercice passé, continue d'assurer un matelas de plus de 3 milliards d'activité, auxquels s'ajoutent le plan de charge bien rempli de STX à Saint-Nazaire et ceux des chantiers de taille intermédiaire tels que Piriou, Ocea ou Socarénam.

 

Technologies de pointe

Au-delà des constructeurs de navires, les industries navales ont affiché, à Euromaritime, un ensemble de technologies de très haut niveau : des équipements anti-piraterie (avec un étonnant nouveau système proposé par Sagem), des centrales inertielles pour la précision de navigation, des sonars, des robots sous-marins filoguidés ou autonomes. Sans oublier les systèmes de positionnement dynamique permettant à un navire ou à un véhicule sous-marin de tenir une position au mètre près au milieu de l'océan ; les bureaux d'études qui planchent sur les usines flottantes de production de gaz ou de pétrole ou des hydroliennes qui doivent être implantées, par centaines, au large de Cherbourg et de Brest.

Les perspectives économiques des industries navales ont suscité la venue de plusieurs personnalités politiques : le ministre de l'Économie Emmanuel Macron, le secrétaire d'État chargé de la Mer Alain Vidalies, le commissaire européen chargé des Affaires maritimes Karmenu Vella, ainsi que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 12:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

19/03/2014 Jean Guisnel Défense ouverte - Le Point.fr

 

On ne fait pas du commerce avec de grands sentiments. Vendus 1,2 milliard d'euros par la France, le Vladivostok et le Sébastopol seront livrés.

 

Selon Laurent Fabius, qui l'a dit lundi soir sur TF1, la vente à la Russie des deux porte-hélicoptères de type Mistral pourrait être compromise. Le ministre des Affaires étrangères s'est toutefois montré très prudent, assortissant sa déclaration de conditions qui ne relèvent pas de décisions prises à Paris : "Si Poutine continue ce qu'il fait, nous pouvons envisager d'annuler ces ventes, mais nous demanderons à d'autres, je pense notamment aux Britanniques, de faire l'équivalent avec les avoirs russes des oligarques à Londres. Les sanctions doivent toucher tout le monde." En demandant aux Britanniques le gel bien peu probable d'avoirs d'oligarques, le risque pris par les autorités françaises est fort limité.

On peut remarquer au passage qu'une telle décision de sanction ne reviendrait pas au ministre des Affaires étrangères, mais bien au Premier ministre, qui préside la structure administrative ad hoc, la Commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG). Selon un principe français immuable, toutes les ventes d'armes sont interdites : chacune doit faire l'objet de multiples autorisations. Une annulation des ventes à la Russie est-elle possible ? En payant des dédommagements contractuels, bien sûr. Serait-elle opportune ? Certainement pas... Que ferait donc la France de ces navires ? Les affecterait-elle à la marine nationale qui en possède déjà trois et n'en demande pas d'autres ? C'est une possibilité. Les mettre "sous cocon" en attendant une revente hypothétique ? C'en est une autre. Mais qui paierait dans ce cas ? Là, la réponse est facile : la Défense, bien sûr ! À moins que le Quai d'Orsay ? On rigole...

 

Quatrième rang

Les Français sont de gros vendeurs d'armes. Ils occupent le quatrième rang dans le monde. Les prises de commandes de l'année 2013 se sont élevées à 6,3 milliards d'euros tandis que les fabrications de ces matériels assurent bon an mal an le maintien en France de 100 000 emplois non délocalisables. La seule vente des deux Mistral, baptisés par les Russes Vladivostok et Sébastopol, a rapporté 1,2 milliard d'euros aux industriels concernés - entre autres DCNS, Thales et STX -, et quatre cents marins russes sont attendus dans les prochaines semaines à Saint-Nazaire.

Lorsque les négociations sur la vente de ces navires ont été annoncées, en 2008, la situation politique n'était guère différente de celle qui prévaut après le référendum de sécession de la Crimée de l'Ukraine : la Russie venait de gagner une guerre-éclair contre la Géorgie et de consolider militairement dans la foulée l'"indépendance" de deux de ses régions : l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. Après beaucoup d'hésitations et aussi quelques magouilles politico-financières avec des intérêts russes, le gouvernement français avait finalement conclu cette vente. Les BPC ne sont pas des navires "offensifs", mais de gros cargos construits aux normes civiles, et ceux vendus à la Russie comportent certes des équipements sophistiqués de navigation, de commandement et de contrôle, mais ni systèmes de combat dernier cri ni armements français. Hypocrisie ? peut-être... Mais si la France ne vendait des armes qu'aux États intégralement respectueux des droits de l'homme, de leurs engagements internationaux ou de la morale publique, elle ne vendrait ni aux monarchies du Golfe, de l'Arabie saoudite au Qatar, ni à l'Inde. Singapour, client exceptionnel qui applique la peine de mort, serait-elle sur la liste ?

 

Un marché ultra-concurrentiel

Le fait d'annuler une vente à un État solvable, désireux de surcroît d'acheter de nouveaux navires du même type, voire de nouveaux matériels dans d'autres catégories, aurait un effet absolument déplorable sur les autres clients potentiels. Le marché de l'armement est hautement concurrentiel et les Français ne disposent d'aucun matériel que d'autres pays ne proposeraient pas. Les ventes des Mistral à la Russie avaient été conclues de haute lutte contre des chantiers néerlandais, sud-coréens et espagnols proposant d'excellents matériels. Renoncer à les livrer, sous le coup de l'émotion, impliquerait de changer de pied et de cesser de proposer de vendre des armes à l'étranger. C'est évidemment possible, mais c'est un choix qu'il faut pouvoir assumer. Le gouvernement français y est-il prêt ? C'est peu probable.

Plus prosaïquement, il se contentera sans doute de marques diplomatiques de mauvaise humeur, comme l'annulation d'un voyage à Moscou de Jean-Yves Le Drian et de Laurent Fabius, prévu de longue date. Il pourrait également confirmer l'annulation de manoeuvres navales annuelles avec la Royal Navy et la marine russe. Les Britanniques s'en sont déjà retirés... On ne saurait oublier enfin que le marché des armes étant surtout pragmatique, la tradition veut que pour gêner un client de ses propres armements, on engage son adversaire à se fournir lui aussi en France. La France a gagné des milliards à ce jeu avec Israël et les pays arabes, avec l'Inde et le Pakistan, la Grèce et la Turquie, etc. Si la logique était respectée, Paris ne cesserait pas de fournir des armes à la Russie, mais tenterait d'agir de même avec l'Ukraine.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 17:40
Russie : pourquoi une annulation du contrat Mistral serait préjudiciable à la France

Le Vladivostok un contrat de 1,1 milliard d'euros : 660 millions pour STX, 430 millions pour DCNS et 30 millions pour Navco (DCI)

 

20/03/2014 Michel Cabirol avec agences – LaTribune.fr

 

Le ton monte entre la Russie et la France sur le contrat des deux Bâtiments de projection et de commandement. Paris a plus à perdre qu'à y gagner à annuler cette commande.

 

La Russie a averti jeudi la France qu'elle "fera valoir ses droits jusqu'au bout" en cas de rupture du contrat de livraison de deux navires militaires de type Mistral pour 1,1 milliard d'euros, en raison de la crise ukrainienne. Le vice-ministre russe de la Défense, Iouri Borissov, a lancé cette mise en garde au moment même où Paris reportait de plusieurs mois cette décision difficile, envisagée en raison du rattachement de la péninsule ukrainienne de Crimée à la Russie, que les Occidentaux qualifient d'"annexion".

"En cas de rupture du contrat sur les Mistral, la partie russe fera valoir ses droits jusqu'au bout en vertu des accords passés, et exigera notamment la compensation de tous les préjudices qu'elle pourrait subir", a indiqué le vice-ministre. Il a rappelé que des pénalités étaient prévues dans le contrat passé en 2011 en cas de rupture du contrat. Il n'en a cependant pas cité le montant. "Nous n'en sommes pas là. J'espère que la partie française va tout de même peser le pour et le contre, et prendre la bonne décision", a-t-il poursuivi.

 

Pourquoi la France a plus à y perdre qu'à y gagner

Iouri Borissov a estimé que la rupture du contrat porterait atteinte à la réputation de la France "face à la communauté internationale". Alors que la France devenue une puissance moyenne peine de plus en plus à exporter ses armements pourtant très performants pour des raisons géostratégique, que vont penser les pays clients de l'industrie d'armement français en voyant la France rompre son engagement avec la Russie ? "La crédibilité internationale est de la France est en jeu", estime un observateur français à l'étranger.

Signé en 2011, le contrat de deux BPC (Bâtiment de projection et de commandement) à la marine russe est un enjeu important pour DCNS (430 millions d'euros), mais c'est surtout pour STX France (660 millions d'euros) à Saint-Nazaire, qui est basé dans la circonscription électorale du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, que l'annulation risque d'être durement ressentie. L'annonce d'une possible annulation du contrat a suscité la vive inquiétude des salariés des chantiers navals de Saint-Nazaire. Même si l'armateur italo-suisse MSC Croisières vient de choisir les chantiers Saint-Nazaire pour construire ses deux prochains paquebots, un investissement de 1,5 milliard d'euros, avec une option pour deux paquebots supplémentaires.

 

La Russie, une immense marché naval civil et militaire

Une annulation barrerait définitivement la route de l'immense réarmement naval (civil et militaire) actuel de la Russie (estimé à plus de 50 milliards de dollars) à la France au grand profit des Sud-Coréens très implantés notamment pour l'offshore pétrolier ou des Italiens de Fincantieri dans le militaire.

Par ailleurs, la France est en train de jouer la carte de la Géorgie en proposant des armements à Tbilissi... qui n'a pas de budget et où la concurrence américaine et israélienne est très forte. Enfin, la Pologne, autre enjeu décisif pour l'industrie d'armement française, semble quant à elle curieusement délaissée aux Américains, qui ont envoyé 12 F-16 et 300 hommes. C'est pourtant à Varsovie que les inquiétudes les plus fortes se sont exprimées. C'était l'occasion pour la France de faire valoir sa différence vis-à-vis de Berlin (sur les sous-marins par exemple). Car la tiédeur de l'Allemagne qui dépend à plus d'un tiers de la Russie pour son gaz, a déçu la Pologne.

 

Une suspension décidée en octobre

Entre annulation et suspension, la France est aujourd'hui dans l'embarras. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré ce jeudi que l'éventuelle suspension de la vente de ces deux porte-hélicoptères serait décidée en octobre, au moment de la livraison du premier exemplaire, le Vladivostok. "La livraison du premier bâtiment a lieu au mois d'octobre, donc la question de la suspension se posera au mois d'octobre", a-t-il souligné. "A condition que ce soit dans un ensemble de mesures" qui pourraient être prises notamment au niveau européen, a ajouté le ministre. Lundi, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait affirmé que la France pourrait "annuler ces ventes" si la Russie ne changeait pas de politique à l'égard de l'Ukraine et de la Crimée.

Le Vladivostok, destiné à la Flotte russe du Pacifique, est déjà construit et a commencé en mars ses essais en mer. Le deuxième exemplaire, le Sébastopol, dont la livraison était prévue fin 2016, est précisément destiné à la Flotte russe de la mer Noire basée dans le port de Crimée dont il porte le nom.

 

Moscou a versé la moitié du montant

"Soit vous remplissez vos obligations contractuelles et vous livrez les navires dans les délais prévus, soit vous rendez l'argent et la poupe des navires", construite en Russie, a réagi mercredi le vice-Premier ministre russe chargé du complexe militaro-industriel, Dmitri Rogozine. La Russie a déjà versé plus de la moitié du montant de 1,2 milliards d'euros prévu pour les deux navires construits en France, selon des médias russes.

Des sources au sein des chantiers navals russes citées jeudi par le quotidien pro-Kremlin Izvestia ont d'ores et déjà affirmé que la Russie construirait elle-même ces navires si nécessaires. "Nous avons reçu (de la partie française) l'essentiel des plans du Mistral", a affirmé une de ces sources. "Si les Français refusent et d'exécuter le contrat, et de rendre l'argent, alors ils perdent les droits sur ces documents", a-t-elle affirmé. "Si la marine russe le souhaite encore, nous les construirons nous-mêmes", a ajouté cette source.

 

Un navire simple à faire

"Il n'y a rien de compliqué dans le Mistral, c'est une barge avec un moteur et un pont pour les hélicoptères et les chars", a encore déclaré cette source citée par Izvestia. Une autre source au sein des chantiers navals de la Baltique a affirmé que les transferts de technologie escomptés par la Russie étaient de toutes façons dérisoires. "Le Mistral est un navire construit selon des normes civiles, c'est un banal ferry pour le transport d'automobiles", a déclaré cette source. "Obtenir de nouvelles technologies dans la construction de tels navires pour un pays qui produit des sous-marins nucléaires, ce n'est pas sérieux", a ajouté cette source.

Le contrat, conclu en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, constituait une première pour de tels armements entre un pays de l'Otan et Moscou. La construction de deux exemplaires supplémentaires en Russie avait été envisagée.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 13:55
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

MOSCOU, 20 mars 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

La Russie "fera valoir ses droits jusqu'au bout" en cas de rupture par la France du contrat de livraison de deux navires militaires de type Mistral en raison de la crise ukrainienne, a déclaré jeudi le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov.

 

"En cas de rupture du contrat sur les Mistral, la partie russe fera valoir ses droits jusqu'au bout en vertu des accords passés, et exigera notamment la compensation de tous les préjudices qu'elle pourrait subir", a déclaré le vice-ministre, cité par les agences russes.

 

M. Borissov a rappelé que des pénalités étaient prévues dans le contrat passé en 2011 en cas de rupture du contrat. Il n'en a cependant pas cité le montant.

 

"Je pense qu'il est prématuré de les rendre publiques. Nous n'en sommes pas arrivés là. J'espère que la partie française va tout de même peser le pour et le contre, et prendre la bonne décision", a-t-il poursuivi.

 

Il a estimé que la rupture du contrat porterait atteinte à la réputation de la France "face à la communauté internationale".

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré jeudi que l'éventuelle suspension de la vente par la France à la Russie de ces deux puissants navires porte-hélicoptères de commandement et de projection (BPC), serait décidée le cas échéant en octobre au moment de la livraison du premier exemplaire.

 

Lundi, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius avait affirmé que la France pourrait "annuler ces ventes" si la Russie ne changeait pas de politique à l'égard de l'Ukraine et de la Crimée, la péninsule dont elle a soutenu le rattachement à son territoire malgré les protestations de la communauté internationale.

 

Cette annonce a suscité l'inquiétude des salariés des chantiers navals français de Saint-Nazaire (ouest).

 

Le contrat, conclu en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, porte sur un montant de 1,2 milliard d'euros pour deux navires construit en France. La construction de deux exemplaires supplémentaires en Russie avait été envisagée.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 13:40
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

le Vladivostok, le premier des deux BPC commandés en novembre 2011 par la marine russe pour 950 millions d'euros

 

18/03/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr (avec AFP)

 

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius envisage d'annuler la vente de navires militaires - deux Bâtiments de projection et de commandement - à la Russie.

 

La France "pourra envisager" d'annuler la vente de navires militaires français Mistral à la Russie "si Poutine continue ce qu'il fait" en Ukraine, a déclaré lundi soir le chef de la diplomatie Laurent Fabius, tout en soulignant que les autres pays européens devraient aussi prendre des sanctions. "Ca fait partie du troisième niveau des sanctions. Pour l'instant nous sommes au deuxième niveau", a précisé Laurent Fabius sur TF1.

"Si Poutine continue ce qu'il fait, nous pouvons envisager d'annuler ces ventes mais nous demanderons à d'autres, je pense notamment aux Britanniques, de faire l'équivalent avec les avoirs russes des oligarques à Londres. Les sanctions doivent toucher tout le monde", a-t-il déclaré, soulignant que l'annulation du contrat Mistral serait aussi "négatif pour les Français". En 2011, la France a signé avec Moscou la vente de deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral.

Les ministres de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et des Affaires étrangères ont d'ailleurs reporté leur déplacement à Moscou initialement prévu ce mardi au lendemain d'un référendum en Crimée qui a attisé les tensions entre la Russie et l'Occident. Le Kremlin avait annoncé la semaine dernière que Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius se rendraient le 18 mars dans la capitale russe pour prolonger la discussion téléphonique sur l'Ukraine entamée le 12 mars entre François Hollande et son homologue russe Vladimir Poutine.

 

Vers un isolement de la Russie

L'Union européenne et les Etats-Unis ont sanctionné lundi de hauts responsables russes ou pro-russes ukrainiens pour riposter à Moscou après la décision sans précédent de la Crimée de se jeter dans les bras de la Russie. A Bruxelles, les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé des sanctions - restrictions de visas et gels d'avoirs - contre 21 responsables ukrainiens et russes, tandis que Washington a sanctionné onze personnes, responsables russes ou pro-russes. De telles sanctions sont inédites dans l'histoire des relations UE-Russie depuis l'effondrement de l'Union soviétique en 1991.

L'option militaire exclue, les Occidentaux comptent sur l'impact d'un isolement international croissant de la Russie. Ils se réservent la possibilité d'imposer des sanctions économiques et commerciales (le niveau 3 évoqué par M. Fabius) susceptibles d'avoir des conséquences bien supérieures car les Etats-Unis et l'UE comptent parmi les trois principaux partenaires de Moscou.

 

Mise à l'eau du Vladivostok en octobre dernier

En octobre dernier déjà, c'était presque en catimini que les industriels (DCNS - maître d'œuvre - et STX France) ont mis à flot à Saint-Nazaire, le Vladivostok, le premier des deux BPC commandés en novembre 2011 par la marine russe pour 950 millions d'euros, l'un des très rares gros contrats signés lors de la présidence de Nicolas Sarkozy. Les BPC sont des bâtiments longs de près de 200 mètres environ. Le Vladivostok dont la construction a débuté en février 2012, devrait être remis fin 2014 à la marine russe à l'issue des essais en mer.

Le chantier russe de Saint-Pétersbourg OSK a participé à la construction du Vladivostok en tant que sous-traitant de STX France. Il a notamment assemblé la partie arrière du BPC avant qu'elle ne soit acheminée vers Saint-Nazaire. Lancé en 2000, le programme BPC est un peu aujourd'hui le "couteau suisse" de la marine française, qui en a reçu trois exemplaires (Mistral, Tonnerre et Dixmude). Il peut aussi bien servir de porte-hélicoptères (6.400 mètres carrés de pont d'envol), de transport de matériels (jusqu'à 59 blindés, dont 13 chars Leclerc), de bateau de commandement grâce à son système de communication (Thales), de navire hôpital ainsi que d'évacuation de personnes. Lors de l'opération Baliste lors du conflit entre le Liban et Israël en 2006, 4.753 personnes avaient pu être ainsi évacuées.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 17:18
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

 

18 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - Le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine a estimé mardi que la France nuirait à sa réputation de partenaire fiable si elle décidait de renoncer à la vente à la Russie de navires militaires français Mistral.

 

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a déclaré lundi soir que la France pourrait envisager d'annuler la vente de deux navires Mistral à la Russie si Poutine continue ce qu'il fait en Ukraine. Mardi il a précisé qu'il s'agirait plutôt d'une suspension des contrats.

 

La France commence à trahir la confiance qu'on place en elle comme fournisseur fiable, a écrit M. Rogozine sur son compte Twitter, appelant ses collègues européens à ne pas attiser la situation.

 

Notre collègue ne sait-il pas combien de postes de travail ont été créés en France grâce à notre partenariat?, a par ailleurs demandé le haut responsable russe, visé par des sanctions décrétées lundi par les États-Unis.

 

Si la France impose des sanctions à la Russie et ne nous livre pas les navires Mistral, ce sera l'économie française qui en souffrira et pas la capacité de combat de la marine russe, a pour sa part déclaré le chef de la commission chargée de la Sécurité nationale de la Chambre publique Alexandre Kanchine.

 

En cas d'annulation du contrat Mistral, la Russie commandera la construction de navires du même type à ses propres entreprises, a-t-il dit.

 

Nous investirons ces moyens (destinés à l'achat des navires Mistral, ndlr) dans les entreprises de construction de navires russes à l'Extrême orient ou dans la région de Kaliningrad (ouest) ou d'autres, a conclu le responsable russe cité par l'agence Interfax.

 

Mardi, les syndicats de la société STX à Saint-Nazaire (ouest) qui fabrique le Mistral ont mis en garde l'État français contre les conséquences que l'éventuelle annulation du contrat pourrait avoir sur l'emploi des salariés.

 

Selon M. Fabius, l'éventuelle annulation du contrat Mistral fait partie du troisième niveau des sanctions.

 

Pour l'instant nous sommes au deuxième niveau, a-t-il précisé, tout en soulignant que l'annulation du contrat Mistral serait aussi négatif pour les Français.

 

En 2011, la France a signé avec Moscou la vente de deux navires de projection et de commandement (BPC) de type Mistral, pour 1,2 milliard d'euros.

 

L'Union européenne et les États-Unis ont sanctionné lundi 21 hauts responsables ukrainiens et russes, dont Dmitri Rogozine, pour riposter au plébiscite sur le rattachement de la Crimée à la Russie.

 

De telles sanctions sont inédites dans l'histoire des relations UE-Russie depuis l'effondrement de l'Union soviétique en 1991.

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 13:55
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

10.03.2014 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Les essais à la mer du BPC Vladivostok (qui se sont terminés samedi) ont été l'occasion d'une bi-navigation inédite. En effet, le BPC Vladivostok et la Fremm Normandie (armée par un équipage militaire mais à disposition de l'équipementier) accompagnait le BPC lors de son escapade derrière Belle-Ile.

 

Or les deux navires sont toujours armés par un opérateur civil, l'industriel DCNS. C'était donc un petite Task Force privée qui croisait au large des côtes françaises.

 

Pour infos, la Fremm poursuit ses essais commencés en octobre. Elle sera livrée à la Marine en cours d'année.

FREMM Normandie photo Marine Nationale

FREMM Normandie photo Marine Nationale

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:55
Premier essai en mer pour le navire "Mistral" destiné aux Russes à Saint-Nazaire

 

 

SAINT-NAZAIRE, 05 mars 2014 marine-oceans.com (AFP)

 

L'un des deux navires militaires de type "Mistral" vendus aux Russes par la France en 2011, le "Vladivostok", doit faire ses premiers essais en mer mercredi alors que la question de son avenir a été posée ces derniers jours du fait de la crise ukrainienne.

 

Et dépit du regain de tension entre les pays de l'Otan et la Russie avec la crise ukrainienne, le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius a estimé lundi que la question de la suspension des contrats de livraison d'armes françaises à la Russie était prématurée.

 

"Nous n'en sommes pas là", a dit le ministre, interrogé sur une éventuelle suspension par Paris de la vente des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type "Mistral" à Moscou par la DCNS, qui en a sous-traité la construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire.

 

Le "Vladivostok", baptisé en présence de l'état-major de la marine russe le 15 octobre 2013 lors de sa mise à flot, était en attente mercredi après-midi dans une immense écluse en bord de mer, où plusieurs dizaines de curieux venaient le voir, a constaté l'AFP.

 

Selon la direction du port de Saint-Nazaire, sa première sortie en mer pour des essais techniques doit démarrer peu après 18H00.

 

En dépit du nom "Vladivostok" écrit en caractères cyrilliques sur la coque, le navire n'a pas encore changé de pavillon: un drapeau français et un autre au nom de STX France sont les seuls à flotter au milieu de ses tourelles.

 

La moitié arrière du Vladivostok a été construite par les chantiers russes OSK de Saint-Petersbourg (Russie), tandis que STX France construisait l'avant pour DCNS. Les deux parties ont été assemblées à Saint-Nazaire en juillet 2013.

 

La livraison du "Vladivostok" est prévue fin 2014 et celle de son sistership le "Sebastopol", du nom de la ville de Crimée au coeur de la crise ukrainienne, fin 2016.

 

Aux termes du contrat entre la marine russe et DCNS, les deux futurs équipages de ces navires, soit 400 marins russes au total, sont attendus fin mai ou début juin à Saint-Nazaire pour y apprendre pendant six mois à manoeuvrer les BPC, avaient indiqué les deux partenaires en octobre 2013.

 

Trois premiers BPC, navires de 199 mètres et 22.000 tonnes pouvant se déplacer à une vitesse supérieure à 18 noeuds, le Mistral, le Tonnerre et le Dixmude, ont été livrés à la marine française entre 2006 et 2009.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 08:55
Le porte-hélicoptères "Vladivostok" va commencer ses essais à la mer

 

04/03/2014 Jean Guisnel - Défense ouverte / Le Point.fr

 

Les essais du premier des deux navires commandés par la Russie commencent mercredi sur le chantier STX de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique.

 

Pendant la crise, les affaires continuent... Premier des deux gros navires de guerre achetés en 2011 par la Russie à la France, le porte-hélicoptères Vladivostok est en pleine forme. Si tout se passe comme prévu, une démonstration symbolique mais puissante de la solidarité militaire entre Paris et Moscou sera donnée mercredi 5 mars à 18 h 30, lorsque le porte-hélicoptères flambant neuf quittera la forme Joubert du port de Saint-Nazaire pour filer tout droit vers la pleine mer. Il s'agira de sa sortie inaugurale, du premier essai en vraie grandeur de ce que les marins appellent le "flotteur", c'est-à-dire la coque et son système de propulsion. Au menu de cette sortie - avec retour prévu samedi 8 mars à 7 h 30 -, des petites pointes de vitesse, des "girations" (virages les plus serrés possible), des "crash stops" avec la machine "battant en arrière". La routine en fait, si ce n'est que cette activité technique va revêtir une forte dimension diplomatique alors que la crise autour de la Crimée et de l'Ukraine prend de l'ampleur. Car on n'aurait garde d'oublier que, si le Vladivostok commence ses essais pour une livraison à la marine russe en octobre 2014, un second navire identique est en construction, lui aussi aux chantiers navals STX de Saint-Nazaire. Il est déjà bien avancé, mais sa livraison n'est pas attendue avant octobre 2015. Précisons qu'il a été baptisé Sébastopol par les Russes, du nom de leur immense base navale de Crimée ! Concrètement, la moitié avant du navire est déjà terminée à Saint-Nazaire. La partie arrière fabriquée à Saint-Pétersbourg, selon le même processus que pour le Vladivostok, sera livrée en juin prochain.

 

400 marins russes attendus

 

À ce stade, aucun marin russe n'est encore installé à Saint-Nazaire. Les essais de mercredi seront conduits par le chantier STX, toujours propriétaire du navire, sous sa seule autorité. Les chantiers ont recruté un équipage temporaire, composé d'un capitaine au long cours et d'officiers de la marine marchande. Le gouvernement français n'a pour l'instant annoncé aucune décision sur la poursuite de ces essais, qui devraient donc se dérouler comme prévu. Les choses vont cependant s'accélérer dans les jours qui viennent, avec l'arrivée de tout ou partie des futurs équipages des deux navires - 400 hommes au total - qui ne seront pas hébergés dans les hôtels de la région, mais à bord du bâtiment-école Smolny, attendu incessamment à Saint-Nazaire.

 

Après de très longues hésitations, le gouvernement français a accepté de livrer aux Russes Le Mistral équipé de son système de combat Senit 9 (Système d'exploitation navale des informations tactiques), qui fédère toutes les informations numérisées - navigation, transmissions, opérations, veille radar air et surface et situation tactique en temps réel. Moscou avait fait de la livraison de ce système de combat une condition sine qua non de l'achat de ces deux navires, et le gouvernement de François Fillon avait longtemps hésité. Finalement, le Senit 9 qui équivaut à celui qui équipe les navires français du même type (Mistral, Tonnerre, Dixmude) a bien été installé à bord, mais avec une particularité qui en dégrade fortement les performances : il ne permet pas la mise en oeuvre directe des armes depuis le bord et une adaptation devra être faite par les Russes eux-mêmes, notamment pour diriger les canons sextuples de 30 mm AK-630 et les missiles surface-air SA-8. Les aménagements nécessaires devraient être terminés au bout de quelques mois. La construction d'un prolongement du quai de 1,6 km, porté à 2,7 km, devant accueillir les deux navires à Vladivostok a commencé en février dernier.

 

Particularité franco-française

 

Selon l'expert incontournable Bernard Prézelin, auteur de la bible internationale Flottes de combat et connaisseur de tous les navires de guerre au monde, le Vladivostok a été équipé voici deux semaines de la plus avancée des technologies navales françaises de pointe : le radar MRR-3D-NG de Thales. Sa vente avait longtemps été différée, sans que l'on sache à ce stade qui a décidé, de Nicolas Sarkozy ou de François Hollande, de le livrer aux Russes. En revanche, les Français n'ont pas cédé sur le SIC-21 réclamé par la marine russe : ce système numérisé de planification tactique et de renseignement a été jugé non exportable par Paris.

 

Nos requêtes pour connaître la position officielle de Paris sur le dossier de ces deux navires n'ont pas été couronnées de succès. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a dit, en début de semaine, à propos d'une éventuelle révision de la coopération militaire franco-russe : "Nous n'en sommes pas là." Au ministère de la Défense, on indique que la situation est "à l'étude". Mais Moscou a quelques éléments pour faire réfléchir les Français, notamment la commande éventuelle de deux nouveaux bâtiments du même type. À 600 millions d'euros, le navire, cela fait réfléchir ! Pour l'instant, Paris ne dit rien. Quelle est la formule, déjà ? Ah, oui... Le client est roi.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:40
BPC russe Vladivostok - photo Bernard Biger (STX France)

BPC russe Vladivostok - photo Bernard Biger (STX France)

 

22 décembre 2013 Portail des Sous-Marins

 

La partie avant du 2è BPC de la classe Mistral actuellement en construction pour la marine russe, le Sevastopol, a été terminée par le chantier naval STX de St-Nazaire.

 

L’ajout du dernier bloc sera suivie, au début 2014, par la mise en place des mâts radar puis par la jonction avec la partie arrière, qui doit arriver de St-Pétersbourg au début de l’été 2014.

 

Après assemblage des principales structures, le navire doit rejoindre la Russie pour l’installation des équipements et des armements spécifiques à la Russie.

 

Référence : Naval Today (Etats-Unis)

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 13:40
photo LdDef

photo LdDef

 

14/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Sans tambour, ni trompette, DCNS et STX France vont procéder ce mardi à la mise à flot du Vladivostok, le premier Bâtiment de projection et de commandement, de type Mistral destiné à la marine russe. Une cérémonie zappée par le gouvernement français en raison des relations glaciales entre la France et la Russie.

 

C'est presque en catimini que les industriels (DCNS - maître d'œuvre - et STX France) vont mettre à flot ce mardi en fin de matinée à Saint-Nazaire, le Vladivostok, le premier des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) commandés en novembre 2011 par la marine russe pour 950 millions d'euros, l'un des très rares gros contrats signés lors de la présidence de Nicolas Sarkozy. Difficile toutefois de cacher la mise à l'eau d'un tel bâtiment tant ces BPC, de type Mistral, long de près de 200 mètres environ, ne passent vraiment pas inaperçus.

 

Mais, compte tenu des relations plutôt fraiches actuellement entre Paris et Moscou en raison de leurs divergences de vue sur le dossier syrien, le gouvernement Ayrault a décidé d'assurer pour la cérémonie prévue à Saint-Nazaire un service minimum. A priori, seules les autorités militaires - le chef d'état-major de la Marine, l'amiral Bernard Rogel, et son homologue russe - ainsi que les industriels français et russes assisteront à cette cérémonie. Quelques politiques devraient être présents.

 

Quelle suite pour le BPC en Russie

 

Au-delà des relations diplomatiques actuelles entre les deux pays, la Russie, qui détient une option d'achat pour deux autres BPC fabriqués cette fois-ci sur le sol russe, ne l'a pas pour le moment annulée. Avant de prendre une décision, Moscou veut au préalable tester un, voire les deux BPC en opération. Le Vladivostok devrait être remis fin 2014 à la marine russe à l'issue des essais en mer. "Ils sont toujours dans cet état d'esprit", explique-t-on à La Tribune. Pour les militaires russes, il faut déterminer le rôle et la place de ces navires dans leur flotte. Et, d'ici là, les relations entre les deux pays se seront peut-être apaisées.

 

Ce qui pourrait ouvrir une nouvelle coopération dans le domaine militaire entre les deux pays. Selon nos informations, la Russie et la France étaient très intéressées il y a peu de temps encore pour le co-développement d'un pétrolier ravitailleur. Les deux pays ont besoin de renouveler leur flotte. Mais aucun crédit n'a été inscrit en France dans la loi de programmation militaire (2014-2019). Fin 2012, la Direction générale de l'armement (DGA) avait pourtant confié à DCNS un contrat de levée de risque d'environ cinq millions d'euros en vue de préparer le lancement d'un appel d'offre sur la construction de quatre pétroliers ravitailleurs pour la marine nationale. Un projet qui à terme était estimé à près de 1 milliard d'euros, dont STX serait le grand bénéficiaire en cas de succès du chantier naval militaire.

 

Les industriels russes déjà impliqués dans la construction du Vladivostok

 

Alors que la construction du premier BPC a débuté en février 2012, le chantier russe de Saint-Pétersbourg OSK a participé à la construction du Vladivostok en tant que sous-traitant de STX France. Il a notamment assemblé la partie arrière du BPC avant qu'elle ne soit acheminée vers Saint-Nazaire.

 

Lancé en 2000, le programme BPC est un peu aujourd'hui le "couteau suisse" de la marine française, qui en a reçu trois exemplaires (Mistral, Tonnerre et Dixmude). Il peut aussi bien servir de porte-hélicoptères (6.400 mètres carrés de pont d'envol), de transport de matériels (jusqu'à 59 blindés, dont 13 chars Leclerc), de bateau de commandement grâce à son système de communication performant (Thales), de navire hôpital ainsi que d'évacuation de personnes. Lors de l'opération Baliste lors du conflit entre le Liban et Israël en 2006, 4.753 personnes avaient pu être ainsi évacuées.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 12:40
Le BPC russe Vladivostok sera bien mis à l'eau à la mi-octobre à Saint-Nazaire

06.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
 

En dépit de sa légendaire discrétion, le chantier naval nazairien a confirmé à mes collègues de la rédaction local d'Ouest-France que le premier des deux BPC russes sera mis à l'eau vers le 15 octobre.

Le 26 juillet, ce BPC, le Vladivostok, a été "jumboïsé" aux chantiers STX (cliquer ici pour lire mon post d'alors). C'est-à-dire que les deux tronçons: celui réalisé sur place et l'autre acheminé par mer depuis la Russie et arrivé à Saint-Nazaire trois jours avant (cliquer ici pour lire un post sur ce sujet), ont été "collés" pour constituer la coque.

Une fois mis à l'eau, ce BPC sera aménagé et équipé de ses systèmes d'armes. Sa livraison interviendra au troisième trimestre 2014.

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 11:35
Gumdoksuri Class, the Yoon Young-ha (PKG 711)

Gumdoksuri Class, the Yoon Young-ha (PKG 711)

03.09.2013 Portail des Sous-Marins

 

La marine nationale sud-coréenne a pris livraison de son 10e destroyer doté de missiles guidés et construit dans un chantier naval coréen, qui se joindra aux missions de patrouille pour protéger les zones côtières du pays, a fait savoir ce mardi l’Administration du programme d’acquisition de défense (DAPA).

 

Référence : Yonhap News (Corée du Sud)

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 18:55
Une nouvelle peinture pour la frégate de surveillance Ventôse

28/05/2013  Marine Nationale

 

Depuis le 18 mars 2013, la frégate de surveillance Ventôse basée aux Antilles vit un arrêt technique majeur (ATM). Cet arrêt lui permettra de redonner du potentiel à ses installations et voir ses capacités opérationnelles élargies par l’ajout de nouveaux systèmes. La mise en œuvre d’une peinture à base de silicone sur la carène n’est pas passée inaperçue.

 

Le Ventôse est la seconde frégate de surveillance, après le Nivôse, à disposer d’une peinture à base de silicone, plus respectueuse de l’environnement que les peintures de coque traditionnelles. Cette nouvelle peinture, testée actuellement sur plusieurs frégates de la Marine, présente de nombreux avantages tels que l’absence d’impact sur la faune et la flore, une résistance plus longue aux salissures liée à la texture très lisse de la silicone et une optimisation de la consommation de carburant, l’eau s’écoulant mieux le long de la coque.

Une nouvelle peinture pour la frégate de surveillance Ventôse

Cette opération est une première en Martinique, accomplie par l’entreprise martiniquaise Dry Dock Peinture et supervisée par un expert de la société «International Paint».

 

L’arrêt technique du Ventôse s’inscrit dans le cadre du marché d’entretien des frégates de surveillance. Il est programmé tous les trois ans. Sous la maîtrise d’œuvre conjointe de STX et de DCNS, il se poursuivra jusqu’au 12 juillet 2013.

Une nouvelle peinture pour la frégate de surveillance Ventôse

Il est réalisé avec l’équipage qui effectue la maintenance de son niveau et contribue avec l’antenne Antilles-Guyane du service de soutien de la flotte (SSF) à la surveillance et à la réception des travaux, ainsi qu’à la prévention des risques professionnels. Le personnel de la base navale de Fort-de-France contribue également aux travaux d’entretien.

Une nouvelle peinture pour la frégate de surveillance Ventôse

Outre la mise en œuvre d’une peinture silicone sur la carène, les principaux travaux significatifs de cet arrêt technique comprennent des travaux de chaudronnerie sur la coque et les structures, le visite de la ligne propulsive, du propulseur d’étrave et de la stabilisation, la modernisation des réseaux de communication (programme RIFAN2) et le remplacement de la conduite de tir infrarouge (opération SYMFIR).

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