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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 11:35
L'armée belge restera présente en Afghanistan jusque fin 2014

 

14 décembre 2013 RTBF.be

 

L'armée belge restera présente en Afghanistan tout au long de l'année 2014, jusqu'à la fin du mandat de la force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf, dirigée par l'Otan), et affectera au second semestre une frégate à l'opération anti-piraterie Atalanta de l'Union européenne autour de la Corne de l'Afrique, selon le projet d'"engagements opérationnels" approuvé par le Conseil des ministres.Actuellement, 215 militaires belges sont déployés dans ce pays.

 

    "La Belgique maintiendra la plupart de ses contributions actuelles dans les opérations en cours de l'Otan, de l'UE et de l'ONU en 2014", a expliqué samedi le cabinet du ministre de la Défense, Pieter De Crem, dans un communiqué.

 

    En ce qui concerne l'Isaf, la Belgique restera principalement présente sur deux sous-théâtres. Dans le nord de l'Afghanistan, l'armée continuera à participer à la formation de l'armée nationale afghane (ANA) en fournissant des instructeurs dans les centres d'instruction et en soutenant les efforts allemands dans la base de Mazar-i-Sharif. Dans le sud, à Kandahar, où est déployé un détachement d'une centaine d'hommes, six chasseurs-bombardiers F-16 continueront à fournir un soutien aérien aux troupes terrestres de l'Isaf.

 

    La mission de combat des troupes de l'Otan doit prendre fin le 31 décembre 2014. Mais l'Alliance atlantique prépare toutefois depuis des mois une opération "d'entraînement, de conseil et d'assistance" des forces de sécurité afghanes (ANSF), qui doit succéder à l'Isaf sous le nom de "Resolute Support", avec des effectifs allant de 8.000 à 12.000 personnes. Son déploiement effectif nécessite toutefois encore l'aval définitif de Kaboul et la conclusion d'un Sofa ("Status of Forces Agreement", accord régissant le stationnement de troupes), avec une "invitation claire" de la part des autorités afghanes,

 

    Le communiqué de M. De Crem - favorable à titre personnel au maintien d'une présence militaire belge en Afghanistan après 2014, une position qui ne fait pas l'unanimité au sein du gouvernement - ne mentionne aucun préparatif préalable à une participation à "Resolute Support".

 

    En 2014, la Défense poursuivra par ailleurs sa mission de déminage au Liban dans le cadre de la Force intérimaire des Nations unies au Sud-Liban (Finul) et fournira "une capacité limitée de génie de construction", poursuit le communiqué.

 

    Depuis la mi-2009, les Casques bleus belges de la Finul se concentrent sur des tâches de déminage, principalement le long de la "Blue Line", la démarcation tracée par l'ONU après le retrait israélien unilatéral du Liban sud en 2000 pour fixer la frontière libano-israélienne.

 

    Dans le cadre des opérations de l'UE, la Belgique continuera à contribuer à la mission d'entraînement des forces armées maliennes (EUTM-Mali) avec un détachement de "Force Protection" chargé d'assurer la sécurité des instructeurs européens, "éventuellement sous une forme adaptée à partir de mai 2014", selon le cabinet de M. De Crem.

 

    Actuellement, quelque 75 militaires sont déployés au Mali, principalement sur le site de l'académie militaire de Koulikoro, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de la capitale, Bamako, et lieu principal de la formation dispensée aux soldats maliens par les instructeurs européens.

 

    Au second semestre, la frégate "Léopold I" participera à l'opération Atalanta de lutte contre la piraterie somalienne autour de la Corne de l'Afrique, indique encore la Défense. Ce sera sa première mission depuis sa modernisation. Le bâtiment a déjà participé à deux reprises, en 2008 et 2009, au volet naval de la Finul en Méditerranée orientale.

 

    Durant tout le second semestre 2014, la Belgique assurera le commandement d'un groupement tactique (GT) européen - en anglais "EU Battle Group" (EUBG). Au total, 1.800 militaires belges qui seront concernés sur un effectif global de quelque 3.000, fournis par les Pays-Bas, l'Allemagne, le Luxembourg, l'Espagne et la Macédoine.

 

    Dans le cadre du Programme de partenariat militaire (PPM) belgo-congolais, la Défense "continuera à suivre" le bataillon de réaction rapide des Forces armées de la RDC (FARDC) qu'elle a entrainé en 2013 à Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema (est de la République démocratique du Congo), conclut le communiqué.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:45
RDC: nouvelle offensive de l'armée et de la Monusco contre les FDLR

 

11 décembre 2013 à 23:07 Par RFI

 

Les casques bleus ont lancé une offensive, mardi 10 décembre, contre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans l'est de la République démocratique du Congo. Une offensive annoncée depuis plus d’un mois. Après le démantèlement du M23, l’armée congolaise et l’ONU avaient promis que leur prochaine cible serait les FDLR. Une rébellion qui opère depuis plus de vingt ans sur le territoire congolais.

 

Après deux jours d’offensive, l’armée congolaise, appuyée par 200 militaires de la Monusco, a pris le contrôle de la piste qui mène de la localité de Kichanga à Pinga. Quelques accrochages se sont produits, mais il y aurait eu peu de combats, selon une source onusienne. Les miliciens des FDLR et des APCLS, un autre groupe armé posté le long de cet axe, ont pour la plupart fui.

 

Pour le commandant de la force de l’ONU, le général Carlos Alberto dos Santos Cruz, la réouverture de cette route était cruciale. « Cela faisait près de deux ans, a-t-il affirmé, que la population était très isolée du fait de la présence des FDLR et d’autres groupes armés associés postés le long de cette route ».

 

L’idée désormais est d’utiliser Pinga, à 90 kilomètres au nord-ouest de Goma, comme base, et cela pour poursuivre l’offensive contre les FDLR dispersés dans la région.

 

Et c’est là toute la difficulté de cette nouvelle opération. Les Forces démocratiques de libération du Rwanda sont éparpillées entre le Nord et le Sud-Kivu. Ils ne tiennent pas des positions fixes et se déplacent très facilement. Enfin, ces combattants hutus, originaires du Rwanda au départ, vivent depuis plus de vingt ans en terre congolaise et connaissent donc très bien le terrain. Autant d’éléments qui vont compliquer cette opération de désarmement forcée.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
photo Monusco

photo Monusco

 

11 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

KINSHASA - Les Casques bleus ont lancé une offensive contre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans l'Est de la République démocratique du Congo, a annoncé mercredi la Mission des Nations unies dans ce pays (Monusco).

 

La brigade d'intervention de la Monusco a lancé ses opérations offensives contre les FDLR hier (mardi) dans la zone de Kalembe, à l'intérieur du territoire du Masisi, dans la province du Nord-Kivu, indique la Mission sur son compte Twitter.

 

Les FDLR sont formés de rebelles hutu rwandais réfugiés en RDC après le génocide perpétré en 1994 au Rwanda contre les Tutsi. Ils comptent dans leurs rangs des auteurs du génocide. Même s'ils sont aujourd'hui surtout une menace pour les civils congolais, leur objectif proclamé reste de renverser le régime de Kigali. Ils seraient entre 1.500 et 2.000.

 

Aucun responsable de la force militaire de la Monusco n'était joignable dans l'immédiat pour donner davantage d'informations sur la nature des opérations et préciser si elles étaient encore en cours mercredi.

 

Après sa victoire sur les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), début novembre, le gouvernement congolais avait annoncé que sa prochaine cible serait les FDLR, présents dans le pays depuis 1994, essentiellement dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

 

On ne savait cependant pas mercredi matin si les Forces armées de la République démocratique du Congo participaient à la traque au côté de la brigade d'intervention de l'ONU, qui a reçu pour mandat de neutraliser tous les groupes armés en RDC.

 

Selon un autre message sur le compte Twitter de la Monusco, le chef de la force militaire de la Mission, le général Carlos Alberto Dos Santos Cruz indique qu'après les FDLR, ce sera le tour des [rebelles ougandais] ADF-NALU qui terrorisent la population civile dans certaines zones du Nord-Kivu et de la Province-Orientale.

 

Le 4 décembre, le patron des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, avait annoncé à Goma, capitale du Nord-Kivu, que les Casques bleus comptaient s'attaquer à d'autres groupes armés après le M23.

 

Ces propos avaient marqué un durcissement du discours de l'ONU. Le représentant spécial en RDC, Martin Kobler, déclarait encore mi-novembre que les Nations unies étaient décidées à combattre les groupes armés mais préféraient une voie paisible de désarmement volontaire des rebelles.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:24
La Centrafrique ferme ses frontières avec la RDC

 

05 décembre 2013 Romandie.com (AFP )

 

LIBREVILLE - La Centrafrique a fermé jeudi jusqu'à nouvel ordre sa frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) après une nouvelle flambée de violences à Bangui, a-t-on appris de source officielle.

 

En raison de la situation sécuritaire due à l'attaque de la ville de Bangui, le ministre de la Sécurité publique décide de la fermeture de la frontière entre la RDC et la République Centrafricaine jusqu'à nouvel ordre, indique un communiqué du ministère.

 

Cette annonce est intervenue peu après le feu vert de l'ONU pour une intervention armée de la France en Centrafrique afin d'y rétablir la sécurité, en appui à une force africaine.

 

Dans le cadre de l'opération Sangaris (du nom d'un papillon rouge), la France dispose déjà d'environ 650 hommes sur place. Ce contingent passera à 1.200 hommes dans les prochains jours, chargés notamment de sécuriser l'aéroport de Bangui et les principaux axes.

 

Dans la journée, 250 soldats français se sont déployés dans les rues de la capitale, selon l'état-major français.

 

Jeudi matin, des violences ont éclaté dans plusieurs quartiers de la ville, faisant près d'une centaine de morts. Près de 80 cadavres gisaient dans une mosquée de Bangui et dans les rues d'une quartier du centre-ville, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

De son côté, l'ONG Médecins sans frontières (MSF) a fait état d'une cinquantaine de morts.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences communautaires et inter-religieuses entre chrétiens et musulmans depuis le renversement en mars du président Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka.

 

En RDC, le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) a fait part de l'arrivée de réfugiés centrafricains en dépit de la fermeture de la frontière.

 

Nous avons enregistré 670 nouveaux réfugiés de (République centrafricaine) dans la zone de Zongo en RDC aujourd'hui, a indiqué à l'AFP Céline Schmitt, porte-parole du HCR.

 

Ville de la province de l'Equateur (Nord-Ouest de la RDC), Zongo fait face à Bangui sur la rive gauche de l'Oubangui, affluent du Congo.

 

Les nouveaux venus ont été installés temporairement dans un ancien centre de transit du HCR que nous avions offert aux autorités pour héberger une école (lorsque l'afflux massif plus tôt dans l'année s'était ralenti), a ajouté la porte-parole..

 

Selon le HCR, il y a actuellement plus de 45.000 réfugiés centrafricains en RDC, dont plus de 18.000 dans quatre camps de réfugiés, les autres étant logés par des familles d'accueil.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
RDC: le drone des Nations unies a fait son premier vol au-dessus du Nord-Kivu

Le drone «Falco», sur l'aéroport de Goma, en RDC, a fait son premier vol ce mardi 3 décembre. Photo Léa Lisa Westerhoff - RFI

 

03 décembre 2013 Par Léa Lisa Westerhoff, envoyée spéciale à Goma- RFI

 

Le premier drone jamais utilisé par une mission des Nations unies a été lancé ce mardi 3 décembre dans l'Est de la République démocratique du Congo. L'appareil, un Falco de fabrication italienne, a décollé à la mi-journée de l'aéroport de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, à l'occasion d'une présentation à la presse en présence du chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, et de plusieurs diplomates.

 

Près d’un an après la promesse d’envoyer des drones de surveillance en République démocratique du Congo (RDC), les Nations unies ont officiellement lancé le premier appareil sans pilote jamais utilisé par une mission de l'ONU.

 

→ A (RE)LIRE : L'ONU va déployer ses premiers drones à Goma

 

L'engin, un Falco de fabrication italienne, s’est envolé à midi du petit aéroport de Goma sous les applaudissements. Pour le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, l'appareil - sorte d’avion miniature de 7 mètres de long - devrait faire une vraie différence pour sécuriser l’est du Congo, une région vallonnée et boisée particulièrement difficile d’accès.

Localiser les groupes armés cachés dans les forêts, mais aussi surveiller les frontières de la RDC avec le Rwanda et l’Ouganda, voilà la mission de cet engin équipé d’une caméra. Jusqu’ici, ce sont des hélicoptères qui se chargeaient de le faire. Mais, plus visibles, ils se sont fait tirer dessus à plusieurs reprises par la rébellion du M23.

 
L’appareil, un engin de type «Falco», fabriqué en Italie, ne peut s’éloigner qu’à 250 kilomètres de sa base de Goma.
Léa Lisa Westerhoff / RFI
 

Traquer les groupes armés et localiser les populations déplacées

« On va avoir maintenant des yeux au-dessus de régions où l'on avait de gros problèmes de mobilité », a affirmé Hervé Ladsous à RFI. « C’est la dernière technologie, un instrument essentiel pour nos troupes et la Monusco, à la fois pour faire leur travail de maintien de la paix, d’observation des groupes armés, mais aussi pour observer les groupes civils qui peuvent être déplacés et poussés à la fuite par des combats. »

→ A (RE)LIRE : Kabila à Goma: «La plus grande promesse que j'ai faite, c'est la paix»

« C’est crucial pour nous », a renchérit Alexandre Luba Ntambo, le ministre de la Défense congolais, « car cela nous permettra de savoir où sont cachés les différents groupes armés ».

L'ONU fait le pari de l'effet dissuasif

 

 
Un modèle de drone «Falco» en vol, tel que celui qui a fait son premier vol officiel en RDC sous les couleurs des Nations unies.
DR
 

Le drone, lui, peut voler plus haut, plus longtemps - entre 5 heures et 10 heures - et transmettre ses images en temps réel, de jour comme de nuit. Les Nations unies misent donc sur un effet dissuasif et espèrent accélérer la reddition des dizaines de milices qui opèrent dans l’Est du Congo.

Pour le moment, le drone ne peut cependant s’éloigner qu’à 250 kilomètres de sa base de Goma. Il faudra attendre l’arrivée d’engins supplémentaires ou multiplier les stations de décollage pour que le rayon de surveillance s’étende et que ces engins puissent surveiller tout l’Est du Congo. Un autre engin devrait arriver d'ici la fin de l'année 2013, et les deux derniers drones doivent être livrés d'ici à mars 2014.

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 08:45
Entraînement tropical pour les paras belges

 

04/11/13 par Concetto Bandinelli -  MIL.be

 

Le 3e Bataillon de Parachutistes de Tielen a envoyé une de ses compagnies en République démocratique du Congo (RDC). Partis le 1er novembre 2013, ces quelque 140 hommes seront déployés pour un exercice organisé à Kindu, dans la province de Maniema.

 

Ces troupes ont effectué leur jonction avec le personnel belge déjà chargé de la formation de membres des FARDC (Forces armées de la RDC) à Kindu. Cet entraînement sans précédent verra nos militaires opérer en milieu tropical. Ils prendront également part à un exercice de certification du 323e bataillon d'élite congolais. Ces derniers ont été formés par nos militaires, suivant un programme de partenariat entre la Belgique et la RDC.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:45
RDC: accrochage entre l’armée et le M23

 

15 octobre, 2013 – BBC Afrique

 

Un accrochage a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi sur la ligne de front entre la rébellion du M23 et l'armée congolaise, dans l'Est de la RDC.

 

Les Forces armées de la RDC se sont heurtées brièvement aux rebelles du M23 dans la localité de Kanyamahoro située à 30 km au Nord de Goma.

 

Les deux camps se sont rejetés la responsabilité de l'incident.

 

Selon le porte-parole du M23, les FARDC les auraient attaqués à 2 heures du matin, le groupe n’aurait pas riposté, et l’armée aurait pris le contrôle de deux des positions du M23.

 

Le M23 dit avoir perdu un combattant sous les tirs ennemis.

 

Selon le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, porte-parole des FARDC, ce sont les hommes du M23 qui ont tenté de les provoquer, sans succès, au milieu de la nuit, et l'armée aurait répondu par des tirs de sommation qui auraient fait fuir les rebelles.

 

Selon une source militaire à Kanyamahoro, les rebelles se seraient ensuite repliés vers la localité de Kibumba à quelques kilomètres au sud de là, et auraient commencé à tirer en l’air.

 

Plusieurs centaines de personnes auraient fui le village de Kimbuba cette nuit, toujours selon cette source.

 

Haussant le ton, le lieutenant-colonel Olivier Hamuli a déclaré à la BBC que si le M23 provoquait à nouveau les FARDC, elles riposteraient.

 

Il s’agit du deuxième accrochage entre le M23 et les FARDC depuis la reprise officielle des pourparlers à Kampala début septembre.

 

Les discussions sont toujours dans l’impasse depuis quelques semaines.

 

La médiation ougandaise a présenté la troisème version de projet d'accord, réclamé depuis des mois par le gouvernement congolais.

 

Les deux parties devraienet commencer à discuter du document mercredi.

 

Toutefois, selon un membre de la délégation congolaise, le projet d'accord ne répond pas aux exigences de la RDC.

 

Les principaux points d'achoppement restent la question de l'amnistie et de la réintégration dans l'armée des commandants du M23.

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:45
RDC: le M23 tire «par erreur» sur un hélicoptère de l’ONU

12/10/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Les rebelles congolais du Mouvement du 23 mars (M23) ont tiré vendredi après-midi sur un hélicoptère militaire de l’ONU qui survolait l’espace sous son contrôle dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de sources concordantes.

 

«Un hélicoptère de la MONUSCO [Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC, NDLR] a essuyé des tirs des forces négatives du M23 au-dessus de Rumangabo» mais n’a pas été abattu, a appris l’AFP auprès d’une source officielle congolaise.

 

Située dans la province riche et instable du Nord-Kivu, la localité de Rumangabo abrite une importante base militaire occupée par les rebelles. Elle est située à une quarantaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale provinciale.

 

Le M23 a reconnu qu’il y avait eu un «incident majeur».

 

«Cet hélicoptère est passé à basse altitude dans le camp de Rumangabo vers 16h00 (10h00, Montréal) [...] alors que d’habitude il passe à une dizaine de kilomètres de là à vol d’oiseau», a expliqué à l’AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire de la rébellion.

 

«Quand j’ai interrogé les militaires (du M23), ils ont dit qu’ils pensaient que c’étaient des commandos des FARDC (armée gouvernementale) et de la MONUSCO qui voulaient lancer le combat, alors, ils ont tiré avec des mitrailleuses», a-t-il ajouté.

 

Il a précisé qu’il ne savait pas si l’appareil avait été endommagé.

 

Interrogée par l’AFP, une source de la MONUSCO a confirmé les tirs sur l’hélicoptère. «Il y a eu cette prise à partie» mais elle s’est déroulée «à environ 400 mètres de la base de Rumangabo», a-t-elle affirmé, soulignant qu’il n’y avait pas eu de blessé. L’appareil était en «mission de reconnaissance» et «ne volait pas à plus basse altitude que d’habitude» quand il a essuyé plusieurs dizaines de coups de feu, a ajouté cette source.

 

Pour le lieutenant-colonel Kazarama, «il y a eu erreur des deux côtés», tant de celui de la MONUSCO que du M23. «Selon mon analyse du terrain, je crois que le pilote a perdu sa ligne» et est arrivé sur le camp de Rumangabo, a-t-il dit.

 

L’armée congolaise combat le M23 depuis mai 2012 au Nord-Kivu. L’ONU accuse régulièrement le Rwanda et l’Ouganda de le soutenir, ce que ces deux voisins de la RDC démentent.

 

Le M23 est né de la mutinerie d’anciens rebelles qui avaient été réintégrés dans l’armée.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 22:45
Seleka rebels - source defenseWeb

Seleka rebels - source defenseWeb

19/09/2013 par Bruno Charbonneau – 45eNord.ca

 

Entre les conflits au Mali et en Syrie, entre l’intervention militaire de la France dans le premier et l’hésitation des États-Unis dans le second, la crise humanitaire et sécuritaire en République centrafricaine (RCA) est plus ou moins passée inaperçue.

 

Exacerbée par le coup d’État de mars 2013, la situation est caractérisée par une violence de plus en plus courante où les cas d’arrestations et de détentions arbitraires, de violences sexuelles, d’actes de torture, de viols, de pillage, d’assassinats ciblés et de recrutements d’enfants soldats font craindre un débordement dans une région déjà en proie à plusieurs difficultés.

 

Quelques chiffres

 

Sur une population de 4,6 millions de Centrafricains, 206 000 (dont 100 000 enfants) ont été déplacés à l’intérieur du pays, dont plusieurs vivent dans la brousse n’ayant pas ou peu accès à l’aide humanitaire.

 

60 000 personnes ont quitté le pays, trouvant pour la plupart refuge en République démocratique du Congo (RDC).

 

484 000 habitants (10,5% de la population) souffrent d’insécurité alimentaire sévère.

 

On estime à 3 500 le nombre d’enfants soldats.

 

Des 195 millions $ demandés pour l’aide humanitaire en 2013, seulement 32% se sont concrétisés par des promesses de dons. Des 4,2 millions $ demandés pour l’hébergement d’urgence, aucun sou n’a été reçu.

 

Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’espérance de vie a diminué entre 1985 et 2012, passant de 49 à 48 ans. Le revenu national brut par habitant a aussi régressé, passant de 909 à 722 $ pour la même période.

 

En août 2013, l’Union africaine autorisait la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) qui est composée de 3 650 hommes, dont 2 500 militaires, 1 000 policiers et 150 civils. La Misca remplace la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax) qui était sous l’autorité de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Le déploiement des effectifs de la Misca n’est pas terminé.

 

Le conflit

 

Le déclin du régime du président François Bozizé (en poste depuis mars 2003, suite à un coup d’État organisé à partir du Tchad renversant Ange-Félix Patassé), suscité par une paupérisation et insécurité croissantes, une perte de contrôle d’une grande partie du territoire et l’abandon de ses soutiens régionaux et internationaux, a abouti à la création d’une alliance de rebelles: la Seleka.

 

La Seleka est un groupe très hétérogène de mécontents du régime et majoritairement composée de rebelles venant du Nord-Est du pays, c’est-à-dire une région marginalisée, sujette aux trafics et luttes pour le contrôle des zones diamantifères et mêlée aux conflits transfrontaliers du Tchad et du Darfour.

 

En décembre 2012, la Seleka fonçait vers la capitale Bangui, mais ses progrès étaient arrêtés par les soldats de la Micopax et des renforts venus du Tchad. À l’aube de l’intervention militaire de la France au Mali, Bozizé demanda au président François Hollande d’intervenir afin de mater la rébellion. La demande fut rejetée par Paris. Suite à l’échec du plan de paix, la Seleka relançait l’offensive et renversait Bozizé le 24 mars 2013.

 

L’inaction internationale

 

Depuis le coup d’État, le gouvernement provisoire n’a démontré aucun réel pouvoir ou contrôle de la situation. Les rapports d’abus et de désordre se répètent et font craindre à certains la normalisation d’une situation sans État dans une région qui n’a nullement besoin d’une zone non gouvernée.

 

Des six pays limitrophes à la RCA, quatre peuvent être qualifiés d’être en conflit ou en situation de paix fragile (la RDC, le Soudan [et sa province du Darfour], le Sud Soudan et le Tchad; les deux autres pays étant le Cameroun et le Congo).

 

Alors qu’en 2012 et au début 2013 la France refusait d’intervenir en RCA (alors qu’elle lançait l’opération Serval au Mali), les rumeurs sont que le président Hollande cherchera à la nouvelle session de l’Assemblée générale de l’ONU (qui s’ouvre le 17 septembre) un appui pour une action internationale concertée en RCA.

 

Pour le moment, l’action internationale demeure très limitée: une force de l’Union africaine sans grand moyen et une réponse humanitaire presque anémique.

 

Nous sommes donc en position de poser une question fondamentale et d’en exiger la réponse auprès de nos dirigeants: comment se fait-il que certaines crises passent (à toute fin pratique) inaperçues alors que d’autres reçoivent toute l’attention ou presque? Selon quels critères et selon qui un conflit devient-il, ou non, digne d’une (ré)action internationale?

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:45
Des membres des forces spéciales tanzaniennes de la Brigade d'intervention de la MONUSCO, déployées dans le Nord-Kivu (Sylvain Liechti/MONUSCO)

Des membres des forces spéciales tanzaniennes de la Brigade d'intervention de la MONUSCO, déployées dans le Nord-Kivu (Sylvain Liechti/MONUSCO)

 

19/09/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

          

«Des cas de viols, enlèvements et autres exactions perpétrées par des hommes armés sont signalés » au Congo, a déclaré le porte-parole de la Mission de l’Organisation des Nations Unies (MONUSCO) en République démocratique du Congo, Madnodje Mounoubai, lors d’une conférence de presse.

 

La MONUSCO a indiqué mercredi que près de 80.000 personnes, se trouvant actuellement dans des conditions précaires, ont été déplacées depuis la reprise des affrontements armés dans l’est du pays le 22 août, rapporte le service d’Information de l’ONU.

Lors de la conférence de presse sur la Journée internationale de la Paix qui sera célébrée à travers le monde, ainsi qu’en République démocratique du Congo, le samedi 21 septembre 2013, le porte-parole de la Mission a fait le point de la situation militaire et de la situation humanitaire

 

Ituri

«Des villages entiers ont été vidés de leur population. De nombreux déplacés, craignant la violence des combats, se seraient réfugiés dans la brousse, à l’intérieur de zones encore inaccessibles», a-t-il affirmé, ajoutant que les agences humanitaires sont particulièrement préoccupées par la situation dans le district de l’Ituri, en Province Orientale, où des combats opposent l’armée gouvernementale aux miliciens du Front de Résistance Patriotique d’Ituri (FRPI).

Selon le porte-parole de la MONUSCO, 120.000 personnes sont touchées par le conflit dans le sud du territoire d’Irumu, en Ituri, notamment par les destructions de maisons et les pillages occasionnés par les combats.

Les 13, 14 et 15 septembre, des affrontements sporadiques entre l’armée gouvernementale et les insurgés du FRPI ont donné lieu à l’utilisation de part et d’autre de mitrailleuses, de mortiers et de lance-roquettes.

Les agences humanitaires ont l’intention de prêter assistance à 150.000 personnes et on estime que deux millions de dollars sont nécessaires pour répondre aux besoins additionnels, dit l’ONU.

Suite à cette situation, la Force de la MONUSCO a mis en alerte maximale toutes ses bases opérationnelles déployées dans ce secteur; dans le but de dissuader toute exaction contre les populations civiles et assurer leur protection.

 

Nord-Kivu

Quant au climat sécuritaire au Nord-Kivu, en dépit d’une tension observée dans les régions situées au nord de la ville de Goma, le climat sécuritaire, il est globalement stable et reste sous le contrôle des forces onusienne et congolaise, selon le porte-parole de la MONUSCO.

La récurrence des accrochages entre le M23 et le groupe Mayi-Mayi Nyatura du Mouvement Populaire d’Autodéfense (MPA) dans le territoire de Rutshuru, constitue toutefois une source de préoccupation majeure à la protection des populations civiles dans cette partie de la province.

Par ailleurs, le niveau de la menace sécuritaire pour la ville de Goma est demeuré moyen et la Force de la MONUSCO continue d’activer le Plan de Sécurité Interne de cette capitale provinciale, conformément à l’opération unilatérale «Wide awake» (Réveil total).

En effet, la Brigade de la Force de la MONUSCO déployée dans cette province y poursuit toujours avec détermination et engagement, la conduite de ses six opérations unilatérales dénommées: «Wide awake» (Réveil total), «Formidable» (Formidable), «Silent Guns» (Armes silencieuses), «Blue Redoubt I & II» (Forteresse bleue I & II), «Strong Flank» (Flanc rigide), et «Blue Eagle» (Aigle bleu); dans le but de dominer le terrain et d’interdire toute liberté d’action aux groupes armés.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 17:55
La guerre vue du ciel: un "mud" lâche le manche et prend la plume

12.06.2013 par P. Chapleau – Lignes de Défense

Les éditions Nimrod viennent de publier un excellent récit écrit par un pilote de chasseurs-bombardier Mirage 2000D. Un "mud" dans le jargon.

 

Après Brice Erbland, dans son récent ouvrage sur Dans les griffes du Tigre (cliquer ici pour lire mon post à ce sujet), voici "Marco", en fait le commandant Marc Scheffler (indicatif Claudia), qui raconte quelques-unes de ses 150 missions de guerre, effectuées en compagnie de NOSA (Navigateur Officier Système d’Arme) à qui il rend un hommage appuyé et mérité.

 

Marc Scheffler a été breveté pilote de chasse en 1998; il est actuellement affecté à l'école de pilotage de Cognac. Il compte aujourd’hui plus de 3 800 heures de vol, dont près de 2 200 heures sur Mirage 2000D. Il a participé à dix détachements opérationnels (dont cinq en Afghanistan) et effectué plus de 150 missions de guerre en Afghanistan, en RDC et en Libye.

 

Missions d’appui feu au profit des troupes au sol, shows of force, bombardements de jour comme de nuit... tout y passe, dans la sincérité et dans un sabir otano-militaire qui fera râler ceux qui n'aiment pas les anglicismes mais qui y trouveront de très belles pages dignes du "Grand cirque".

 

La guerre vue du ciel, de Marc Scheffler (avec Frédéric Lert), Nimrod, 480 pages, 23 €.

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 11:45
Democratic Republic of the Congo  - The Intervention Brigade Dribbles Into Action

June 10, 2013: Strategy Page

 

Logistics problems continue to delay the deployment of the UN’s Intervention Brigade. This comes as no surprise. Central Africa in general lacks transportation infrastructure. There are few paved roads.  The intercontinental airports in the national capitals are adequate, but airfields in the hinterland are a very mixed lot. Many airfields in eastern Congo are dirt fields that can only handle small planes (think Cessna) and helicopters.  The UN currently uses Goma’s airport (North Kivu province) as a logistical “airhead” (airfield as a logistics terminal) but it is inadequate.  Everyone knows it needs improvements.  The airport and the city lack sufficient facilities for storing supplies. Experienced military commanders and planners know a combat operation should never rely on one key supply source, and the UN Intervention Brigade has an offensive combat mission. The Goma airport is vulnerable to rebel attack. During the last week of May, M23 rebels repeatedly hit the airport with mortar fire. M23 suspended the attacks so UN Secretary General Ban Ki Moon could fly in to Goma for a speech. Media reported that UN personnel said the Secretary General’s very large travelling entourage encountered numerous transportation and logistics problems in eastern Congo.  A second UN-sponsored group was also in the region. According to one official, supporting the two groups proved to be a logistical nightmare. Supporting the Intervention Brigade is far more complicated and there are problems here that may not be solved. This would limit the mobility and effectiveness of the Intervention Brigade. (Austin Bay)

 

June 9, 2013: M23 said that it had sent a representative to Uganda’s capital, Kampala, to participate in a new round of peace talks with the Congolese government.

 

June 6, 2013: UN officials in Congo stated that Secretary General Ban Ki Moon’s visit to the country and his stop in Goma has had a positive diplomatic outcome. The M23 rebel movement is indicating that it will resume peace negotiations in Uganda after having been suspended since early May.

 

June 5, 2013: A UN believes that nations involved in the Framework initiative for stabilizing central Africa must be prepared to fight the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) rebel group. The FDLR was founded by Rwandan Interahamwe Hutu extremists who organized and participated in the 1994 Rwandan genocide.  The Tutsi-led Rwandan Patriotic Front invaded Rwanda from Uganda, stopped the genocide and defeated the Interahamwe. Surviving Interahamwe fled into the eastern Congo. The Interahamwe were radical members of the Hutu tribe-dominated National Republican Movement for Democracy and Development (MRND) which ruled Rwanda from 1975 to 1994. Rwanda has claimed that the FDLR receives support from sources in the Congo. The Rwandan government will not negotiate with the FDLR and that’s why the Intervention Brigade may include the FDLR on its list of targeted militias and rebel groups.

 

June 3, 2013: The Tanzanian brigadier general who has been designated as commander of the Intervention Brigade, BG James Aloizi Mwakibolwa, said that the brigade will operate as part of the UN Monitoring and Stabilization Mission in Congo (MONUSCO).  Some UN sources now refer to the brigade as MONUSCO’s Force Intervention Brigade. The brigade will be based in North Kivu province and have 3,069 soldiers. Mwakibolwa sees four essential tasks for the unit: neutralizing armed groups; reducing the threat posed to Congolese government authority; providing security for Congolese civilians; and creating space for stabilization activities (UN jargon for establishing secured areas). The brigade will carry out targeted offensive operations in order to neutralize the armed groups. The Congolese Army may or may not participate in the offensive operations conducted by the Intervention Brigade.

 

June 1, 2013: The South African government said that it supports deployment of the UN’s Intervention Brigade in the eastern Congo but it hopes that Congo and the M23 rebel group will restart peace negotiations. However, South African media are giving a lot of attention to the Intervention Brigade’s peace enforcement mandate – that is UN peacekeeping jargon for an offensive mission.  Senior members of the ruling African National Congress (ANC) political party have also raised the issue of foreign support for some of the rebel militias the brigade will likely confront.  A spokesman did not specifically mention Rwanda but Rwanda has been accused of providing M23 with money, weapons and training. Rwanda denies the accusation.

 

May 29, 2013: M23 rebels said they are willing to agree to an extended ceasefire. Over the last ten days, M23 and the Congolese Army have engaged in several firefights north of the city of Goma (capital of North Kivu province). An M23 spokesman said that the rebels are positioned near Goma’s airport and they can target the airport very easily because they have fighters on a hill overlooking the airport. M23 also accused allies of the government (likely a pro-government militia) of attacking its fighters while they were securing fresh water supplies. M23 takes its named from the March 23, 2009 peace agreement which was supposed to end the chaotic fighting in North Kivu province. The M23 rebels contend the government broke its side of the agreement. One major M23 criticism is that the rebels did not receive their fair share of positions in the Congolese Army.

 

May 28, 2013: A civilian group in north Kivu province has accused the Rwandan government of sending four battalions of soldiers into the Congo. The Rwandans allegedly fought a battle near the town of Mutaho (north of Goma, near the airport). Rwanda denied the accusation. Four battalions is a large body of troops and it is very unlikely that a large group of Rwandan soldiers entered the Congo. M23 rebels and Congolese forces have been skirmishing in the area.

 

The UN reported that a MONUSCO peacekeeping unit from the Indian Army is deployed on the north side of Goma. The unit is supported by armored vehicles.

 

The UN announced that the deployment of the Intervention Brigade will be delayed.  The UN and contributing nations are experiencing severe logistical difficulties. Diplomats are also saying that South Africa has told them that its military will need more time to fully deploy its troop contingent in part because South Africa is already extensively involved in other peacekeeping operations. South Africa does have a lead contingent on the ground in Goma. Tanzania has a contingent in Goma as well, which is where the brigade headquarters will be. Malawi has committed troops to serve in the brigade. Since 13 South African peacekeepers were killed in the Central African Republic (CAR) earlier this year, a number of South Africans have questioned the Intervention Brigade deployment. The critics argue that South Africa is already doing more than its share of sub-Saharan peacekeeping.

 

May 23, 2013:  The UN Secretary visited Goma and delivered a speech. He declared that improving security and development must go forward simultaneously in Congo. Before his arrival, M23 said that it would observe a ceasefire.  The rebels demanded that the government sign a ceasefire agreement.

 

May 22, 2013: UN observers reported more skirmishing around Goma (North Kivu). Two days of shellfire (probably mortar fire) has wounded 15 civilians in Goma.  At least one child was killed by shellfire. The fire came from M23 rebel positions.

 

The World Bank has promised central Africa $1 billion in aid. Congo will get money for medical services, education and electrical generation projects.

 

May 20, 2013: At least 19 soldiers and rebel fighters were killed when M23 rebels fought with a pro-government militia group north of Goma. The government said it lost four Congolese Army soldiers and that the rebels lost 15 killed. Observers described the fighting as the heaviest in the area since November 2012.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 07:45
Défense : l’Afrique du Sud critique la RDC

28/05/2013 Philippe Omotundo - afrique7.com

 

La ministre sud-africaine de la Défense a confirmé vendredi dernier l’envoi de soldats en République Démocratique du Congo dans le cadre de la brigade onusienne, tout en critiquant ouvertement la gestion de l’armée congolaise par les autorités de ce pays.

 

Selon son secrétaire général Ban Ki-moon, cette brigade d’intervention doit être prête d’ici un à deux mois. Les 3 000 hommes qui la composeront, en provenance du Malawi, de la Tanzanie et de l’Afrique du Sud, viendront en renfort des 17 000hommes de la MONUSCO (Mission de l’ONU pour la Stabilisation de la RDC). La contribution sud-africaine à cette brigade onusienne est d’environ 1 000 hommes. Mais la ministre sud-africaine à la Défense a tenu a rappeler les défaillances de l’administration  congolaise dans la gestion de son armée, notamment dans la rémunération des soldats.

 

Pretoria s’est engagé à poursuivre son travail de baby-sitter jusqu’à ce que, comme l’Afrique du Sud après les élections multiraciales de 1994, la République Démocratique du Congo parvienne à une restructuration réussie de ses instances gouvernementales. Pour Ban Ki-moon, qui était vendredi à Kigali dans le cadre d’une tournée régionale, l’objectif de cette force, la stabilisation du Congo et plus particulièrement de sa partie orientale, ne pourra être atteint sans une contribution du Rwanda. Ce souhait de voir une mobilisation régionale pour résoudre cette crise a vu sa première concrétisation avec la signature fin février par onze pays de la région d’un accord-cadre visant à ramener la paix dans l’est de la RDC.

 

L’Afrique du Sud compte également des soldats déployés en République Centrafricaine. Ce déploiement des soldats sud-africains à l’étranger ne fait pas toujours l’unanimité dans le pays. Le gouvernement avait été critiqué par l’opposition après la mort de 14 soldats lors d’affrontements avec les rebelles centrafricains du Séléka d’avoir utilisé l’armée pour défendre des intérêts personnels.

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 11:45
La RDC et la Zambie décident de renforcer la sécurité le long de leur frontière commune

24 mai, 2013 Radio Okapi

 

La RDC et la Zambie se sont engagées jeudi 23 mai, à Lubumbashi (Katanga), à renforcer la coopération entre leurs services de défense et sécurité pour combattre la contrebande et le vol de véhicules le long de leur frontière commune. Les deux pays en sont convenus à l’issue de la 8è session de leur commission permanente mixte. Ils ont également décidé de travailler ensemble pour examiner la question des 14 000 réfugies et 15 000 demandeurs d’asile congolais qui séjournent sur le territoire zambien.

 

Le ministre zambien de la Défense, Joffrey Bwalya Mwamba, a indiqué que la mise en pratique de ces résolutions permettra de mettre fin au problème de sécurité qui concerne ces deux pays.

 

«Le but de cette commission permanente mixte est de s’assurer que la paix et la stabilit sont garanties dans les deux pays et le long de notre frontière commune», a-t-il souligné.

 

De son côté, le ministre congolais de l’Intérieur, Richard Muyej Mangez, a exprimé la volonté de la RDC d’appliquer les résolutions issues de cette bipartite.

 

La police de migration de la Zambie avait arrêté, début avril dernier, trente-deux commerçants congolais en séjour irrégulier dans la localité de Mining Stone en Zambie, frontalière de Kasumbalesa.

 

Le chef de poste de la Direction générale des migrations (DGM) à Kasumbalesa (Katanga), Hilaire Longeli, avait indiqué que certaines femmes, parmi ces trafiquants, ont été arrêtées avec leurs bébés.

 

L’Association des commerçants transfrontaliers (ACT) ont dénoncé le fait que ces Congolais aient passé une heure dans le conteneur de la police de migration zambienne, avant d’être transférés à chilabombwe, ville zambienne située à 30 km de Kasumbalesa.

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 11:45
RDC: attaque contre un convoi de la Monusco, un Casque bleu tué

08 mai 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK (Nations unies) - Un Casque bleu pakistanais a été tué mardi dans une attaque contre un convoi de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco), a annoncé l'ONU.

 

L'attaque a été menée par des éléments armés non-identifiés dans le sud-Kivu (est de la RDC), a indiqué sans autres précisions le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné dans les termes les plus forts cette attaque et a rappelé que les attaques contre les casques bleus constituent un crime de guerre passible de poursuites devant la Cour pénale internationale.

 

M. Ban demande au gouvernement de la RDC de de traduire les auteurs de ce crime en justice, a ajouté M. Nesirky.

 

La Monusco a immédiatement ouvert une enquête sur cette attaque.

 

L'ONU doit renforcer la Monusco en déployant d'ici quelques semaines une brigade d'intervention de 3.000 sud-africains, tanzaniens et malawites pour combattre les groupes armés de l'Est congolais, dont le mouvement rebelle M23.

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