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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 18:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

09/11/2015 Par Alain Barluet , Mathilde Golla – LeFigaro.fr

 

Le ministre de la Défense a annoncé que de nouvelles frappes aériennes visant un centre d'approvisionnement ont été menées dans la nuit de dimanche à lundi près de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie. L'objectif est d'affaiblir les ressources financières de Daech en plus de ses moyens militaires.

 

La France veut frapper Daech au portefeuille. Un mois après ses premières frappes, l'Hexagone est intervenu dans la nuit de dimanche à lundi en Syrie mais cette fois, les chasseurs français ont bombardé un centre d'approvisionnement pétrolier du groupe Etat islamique (EI), a annoncé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. «En Syrie nous sommes intervenus (...) hier soir par une frappe sur un point de délivrance pétrolier aux environs de Deir Ezzor à la frontière entre l'Irak et la Syrie», a-t-il déclaré en marge du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. «Des files de camions ont été détectées par notre renseignement autour de ce point et nous les avons frappé», indique une source bien informée.

Il s'agit de la troisième frappe française en Syrie depuis la décision du président François Hollande d'engager des opérations aériennes contre le groupe EI, début septembre. Les deux premières avaient visé des camps d'entraînement où se trouvent des combattants étrangers, soupçonnés selon Paris de préparer des attentats en France. La France élargit donc cette fois ses opérations à un centre d'une autre nature, où «l'on prend du pétrole pour le délivrer ailleurs», a indiqué Jean-Yves Le Drian.

«Affaiblir Daech consiste d'abord à «taper» ses centres de gravité», explique une bonne source militaire. De fait, l'EI tire une partie importante de ses revenus du commerce de pétrole. Cette manne tirée du pétrole par Daech sur les territoires qu'il contrôle s'élèverait à 500 milliards de dollars par an, selon des chiffres publiés par le Financial Times. Or, cette source de revenus se tarit à mesure des bombardements stratégiques des forces alliées sur les infrastructures. «Daech a désormais du mal à faire vivre son «Etat» avec cette manne financière, il a même des difficultés à se fournir lui-même en pétrole», indique Alain Rodier, directeur de recherche chargé du terrorisme au Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R).

 

De la difficulté de définir des cibles

A propos des prochaines frappes de la France, François Hollande a ouvert la voie à un élargissement des actions contre l'EI en déclarant vouloir «frapper les camps d'entraînement et tous les lieux à partir desquels le terrorisme pourrait menacer notre territoire». Il a également annoncé le déploiement prochain du porte-avions français Charles-de-Gaulle dans la région afin d'accroître la capacité de frappes de l'armée française en Irak et en Syrie. «Affaiblir Daech consiste d'abord à «taper» ses centres de gravité», explique une bonne source militaire.

Mais «c'est difficile de déterminer des cibles fiables. Il faut trouver des installations fixes, crédibles et en dehors de la population civile, affirme Alain Rodier. Le souci des frappes alliées est de ne pas effectuer de pertes collatérales car cela pourrait retourner l'opinion publique contre la coalition et en faveur des combattants de l'EI. Or l'adversaire se déplace parmi les populations civiles», ajoute l'expert. «Les forces de l'Etat islamique (EI) utilisent des parades, notamment en plaçant ses centres de commandement dans des mosquées, des hôpitaux et des écoles, ce qui exclut des frappes, ajoute la bonne source militaire. Toutefois, «Daech recrute des activistes de haut niveau -médecins, ingénieurs…-, et a besoin de ressources pour les payer». «Il nous faut donc assécher les sources de financement», poursuit-elle en affirmant que «la France bombardera encore en Syrie».

Pour mieux cerner ses cibles, la France mène des vols de reconnaissance. Les frappes françaises, y compris celle de dimanche, ont été réalisées sur la base de renseignement collecté par les Français lors de vols de reconnaissance, a souligné le ministre de la Défense. «Nous avons davantage de renseignements depuis que le président de la République a souhaité que nous volions au-dessus de la Syrie. Nous avons pu accumuler beaucoup de cibles potentielles», a souligné le ministre. Concernant l'efficacité des frappes de la coalition, «nous n'avons pas de recul. Rien ne permet aujourd'hui d'affirmer si elles sont utiles ou pas. On ne sait si les frappes qui visent les camps d'entrainement par exemple permettent de toucher de potentiels djihadistes», indique Alain Rodier.

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

09/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la nuit du 8 novembre 2015, les forces françaises de l’opération Chammal ont frappé un site de distribution de pétrole contrôlé par Daech au Sud-Est de Deir ez-Zor en Syrie.

 

Engagée depuis la Jordanie, la mission aérienne était constituée de deux Mirage 2000 de l’armée de l'Air (un Mirage 2000 D et un Mirage 2000 N). Le raid a duré près de 2 heures. Planifiée sur un objectif préalablement identifié lors des missions de renseignement réalisées par la France, cette opération a été conduite en coordination avec la Coalition.

 

En frappant les capacités d’exploitation pétrolière contrôlées par Daech en Syrie, ce sont les ressources financières, qui constituent un des centres de gravité de ce groupe terroriste, qui sont visées. 

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N) et d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Il comprend également des militaires projetés à Bagdad et Erbil pour la formation et le conseil des militaires irakiens. Depuis le 24 septembre 2015, la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard a rejoint les forces françaises engagées au Levant.

 

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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 17:30
Four critical questions on Russia’s strategic goals in Syria answered by CSIS

 

Oct 29, 2015 By Olga Oliker - csis.org/publication/russia-syria

 

Q: What is Russia trying to accomplish with its military operation in Syria?

A: Russia’s primary goal in Syria is to support the Assad government and help it to stay in power. To do this, Russia, working with Syria and Iran, is targeting groups opposed to Assad. Russia is doing this for several reasons. First, Assad is a long-term friend of Moscow’s. Second, Russia’s position has long been that governments have a right to do what they want within their borders, without foreign interference, including (perhaps especially) putting down opposition movements. Third, Russia truly believes that Assad is Syria’s best hope for stability, and does not see a plausible likelihood of a moderate opposition taking power.

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 12:30
stocks d'armes chimiques syriennes - source LdDef

stocks d'armes chimiques syriennes - source LdDef

 

05 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

La Haye - Des experts en armes chimiques ont conclu que du gaz moutarde avait été utilisé lors de combats entre groupes rebelles en Syrie en août, ont indiqué jeudi soir à l'AFP des sources au sein de l'organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

 

Le gaz a été utilisé à Marea, une ville de la province d'Alep (nord) le 21 août, ont précisé ces sources, soulignant qu'il s'agit de la première confirmation de l'utilisation de gaz moutarde dans le pays.

 

Nous avons confirmé les faits mais nous n'avons pas déterminé les responsables, a assuré une source.

 

Un rapport encore confidentiel a été envoyé aux Etats membres de l'OIAC, qui doivent se réunir au siège de l'organisation à La Haye à la fin du mois de novembre.

 

Des militants syriens et des ONG médicales avait affirmé fin août qu'une attaque à l'arme chimique avait touché des dizaines de personnes dans cette ville.

 

L'organisation Médecins sans Frontières avait expliqué avoir soigné quatre civils d'une même famille. Selon les patients soignés dans un hôpital rattaché à MSF à Alep, un mortier avait touché leur maison et après l'explosion, un gaz jaune a empli leur salon.

 

Selon des militants présents sur place au moment des faits, plus de 50 obus de mortiers avaient été lancés ce jour-là sur la ville par le groupe Etat islamique.

 

Le gaz moutarde est un gaz asphyxiant utilisé pour la première fois par les Allemands en Belgique en 1917. Il a été banni par l'ONU en 1993.

 

Les accusations de recours aux armes chimiques par le groupe EI se sont multipliées ces derniers mois en Irak comme en Syrie.

 

06.11.2015 Note RP Defense: merci à T.H. pour la remarque sur le gaz moutarde.

 

Sous sa forme pure et à température ambiante, c'est un liquide visqueux incolore et sans odeur qui provoque, après un certain temps (de quelques minutes à quelques heures), des cloques sur la peau. Il attaque également les yeux et les poumons.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 20:30
Chammal : Point de situation au 5 novembre 2015

 

05/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine, la situation au Levant a été marquée par une évolution des lignes de fronts en Irak, notamment au Nord du pays. Les actions offensives des Forces de sécurité irakiennes (FSI) se poursuivent avec l’appui de la coalition. L’objectif est d’empêcher toute nouvelle manœuvre des combattants terroristes, en exerçant une pression continue sur leurs lignes de défense et leurs approvisionnements.

 

Les FSI ont repris le contrôle de la ville de Bayji. Cette prise revêt trois intérêts : un aspect symbolique qui renforce moralement les FSI ; un aspect économique car elle prive Daech de ressources pétrolifères ; un aspect stratégique enfin car il s’agit d’un point clef du terrain qui permet de contrôler les axes vers Bagdad. Dans le même temps, les unités irakiennes poursuivent leur action en direction de Ramadi dans la vallée de l’Euphrate. Comme ce fut le cas à Baiji, cette action repose sur l’appui permanent de l’aviation de la coalition qui désorganise les éléments de Daech, les FSI pouvant ainsi concentrer leurs efforts pour reprendre les zones tenues.

Entre le 28 octobre et le 4 novembre 2015, la force Chammal a participé à 19 missions (soit 32 sorties) aériennes au-dessus des espaces contrôlés par Daech en Irak et en Syrie, dont 8 missions ISR (10 sorties) et 11 patrouilles de reconnaissance armée (22 sorties). Les aéronefs de l’opération Chammal ont frappé 7 fois et neutralisé 23 objectifs.

Les militaires français participent toujours à la formation des FSI, en particulier celle de l’état-major de la 6e division d’infanterie (DAA6 de Bagdad) régulièrement engagées au combat contre les éléments de Daech à l’ouest de Bagdad. Ils ont pour mission d’améliorer les capacités de commandement et la formation des soldats de cette unité expérimentée d’environ 10 000 hommes. Il s’agit d’une mission de formation sans accompagnement des troupes irakiennes sur le terrain. Le premier mandat (de mars à juillet 2015) a permis de former 150 instructeurs au cours de 17 stages d’une durée de 15 jours. Chaque instructeur étant capable de former à son tour 10 combattants en deux semaines, la 6ème division sera en mesure d’assurer par elle-même la formation de  1500 soldats par mois dans les domaines de la lutte contre les engins explosifs improvisés et le secourisme de combat.

En savoir + : lien vers dossier de référence

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:30
photo Ministère de la Défense - Russie

photo Ministère de la Défense - Russie

 

05.11.2015 Romandie.com (ats)

 

Les Etats-Unis accusent la Russie d'aggraver "dangereusement" le conflit en Syrie par ses bombardements. Sur le terrain, des djihadistes et des rebelles se sont emparés de l'unique localité tenue par le régime syrien sur l'axe nord-sud dans l'ouest du pays.

"Moscou tente cyniquement de faire croire que ses frappes visent les terroristes, mais jusqu'ici 85 à 90% de ses bombardements ont visé l'opposition syrienne modérée", au lieu des djihadistes de l'Etat islamique (EI), a déclaré mercredi devant une commission du Congrès américain la secrétaire d'Etat adjointe chargée du Proche-Orient, Anne Patterson.

"Et en dépit de nos exhortations, Moscou n'a pas encore arrêté la pratique atroce du régime de Damas de bombarder son peuple aux barils d'explosifs", a-t-elle condamné.

Témoignant avec elle, la secrétaire d'Etat adjointe chargée de l'Europe et de l'Eurasie Victoria Nuland a déclaré que les Russes avaient commencé à déployer du matériel terrestre, notamment des pièces d'artillerie, pour appuyer les forces gouvernementales face à l'opposition modérée.

"Depuis le début des frappes russes, au moins 120'000 Syriens ont été déplacés", a par ailleurs ajouté Mme Patterson. L'ONU avait donné les mêmes chiffres la semaine dernière, mais sans montrer Moscou du doigt.

 

Pic migratoire en Grèce

Selon Mme Nuland, "depuis que les opérations de combat de la Russie ont commencé en Syrie, la Grèce a enregistré son flux migratoire hebdomadaire le plus élevé pour 2015, avec environ 48'000 réfugiés et migrants passés de la Turquie à la Grèce".

Selon des responsables américains, près de 4000 soldats russes sont présents en Syrie. Ils ont essuyé des pertes.

Le ministère russe des affaires étrangères a refusé de s'exprimer sur les effectifs présents en Russie et sur les pertes que l'armée a enregistrées. Selon le Kremlin, les soldats russes ne sont pas engagés dans les combats au sol, même si des instructeurs et des conseillers sont présents aux côtés de l'armée syrienne.

Le seul décès reconnu par le gouvernement russe est celui d'un militaire qui se serait suicidé, une version dont doute la famille du soldat.

 

Recul pour le gouvernement

Sur le terrain, des djihadistes et des rebelles se sont emparés jeudi de l'unique localité tenue par le régime de Bachar al-Assad sur l'axe nord-sud dans l'ouest du pays, au terme de plusieurs mois de combats avec des milices progouvernementales.

Le groupe djihadiste "Djound al Aksa et des groupes de l'opposition se sont emparés de Morek après une violente offensive", a souligné l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), proche des opposants modérés au régime de Bachar al-Assad. Djound al Aksa a confirmé s'être emparé de la localité.

"Elle a été complètement libérée ce matin", a confirmé Farès al Bayouch, chef de file du Foursan al Hak, mouvement membre de l'Armée syrienne libre (ASL) et qui a participé aux combats. Un autre chef rebelle a annoncé la prise de la ville.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 17:30
Daech, al-Nosra, Armée de l'Islam : les sept familles du djihad en Syrie

 

04/11/2015 Par Eléonore de Vulpillières – LeFigaro.fr

 

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Des vidéos circulent montrant des terroristes syriens utilisant des civils loyalistes du régime comme bouclier humain. Qui sont-ils ? Quelle est leur stratégie ? Alain Rodier fait le point sur les multiples groupes djihadistes en présence.

 

Spécialiste du terrorisme et de la criminalité organisée, ancien officier au sein des services de renseignement français, Alain Rodier est directeur de recherche au Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R).

 

LE FIGARO. - Selon l'ONG Human Rights Watch (HRW), des groupes de rebelles syriens auraient utilisé des otages civils (alaouites loyalistes au régime) dans la région de la Ghouta, près de Damas, comme boucliers humains en vue de dissuader le régime d'effectuer des raids aériens. Ils n'appartiendraient ni à Daech ni à al-Nosra, mais à l'Armée de l'Islam («Jaich al-Islam»). Quelle est l'importance de cette organisation?

 

Alain RODIER. - Jaich al-Islam (l'Armée de l'islam) est un mouvement salafiste nationaliste, c'est-à-dire qu'il inscrit son combat dans une perspective syrienne et pas internationaliste comme Al-Qaida «canal historique» ou Daech. Il est dirigé par Mohammad Zahran Allouche qui, un temps, dépendait de l'Armée Syrienne Libre (ASL). C'est le groupe rebelle le plus important dans la banlieue de Damas et en particulier dans le quartier de la Ghouta. Le nombre de ses combattants est estimé à 10 000, un certain nombre ayant été libérés des geôles syriennes en 2011 quand Bachar el-Assad a tenté une ouverture vers l'opposition. Jaich al-Islam est soutenu par l'Arabie saoudite et le Qatar. Il a refusé de rejoindre une nouvelle coalition qui s'est formée en octobre 2015 à Damas baptisée Jund al Malahim (les Soldats de l'aventure). Elle regroupe le Front al-Nosra, la branche armée d'Al-Qaida «canal historique» en Syrie, le Ahrar al-Sham (les Hommes libres du Levant) et le Ajnad al-Sham (les soldats du Levant). Lors de sa création, la nouvelle coalition a affirmé que la Oumma (la communauté des croyants) a subi une «attaque féroce» au Levant et partout ailleurs. Les «Russes ont rejoint cette attaque mettant les pieds dans les pas des apostats [les chiites], des croisés et de leurs alliés». Le refus de Jaish al-Islam peut s'expliquer par son souhait d'apparaître comme «modéré» en n'entretenant pas de relations avec le Front al-Nosra.

Parallèlement, Jaich al-Islam appartient au Front Islamique (FI) patronné par Riyad qui unit sept mouvements salafistes dont le Ahrar al-Sham qui lui, dépend aussi du Jund al Malahim et qui a donc des relations avec le Front al-Nosra! Allouche est le chef militaire du FI et Hassan Aboud, l'émir d'Ahrar al-Sham le chef politique…

Suite de l’entretien

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 15:30
(Archives - photo Ria Novisti)

(Archives - photo Ria Novisti)

 

04 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Damas - L'armée syrienne a brisé mercredi le siège imposé depuis deux semaines par les jihadistes de l'État islamique (EI) aux secteurs gouvernementaux d'Alep, en rouvrant une route reliant ces quartiers au reste de la Syrie, selon la télévision officielle.

 

Nos unités de l'armée ont repris le contrôle total de la route Alep-Khanasser-Ithriya-Salamiyé après avoir éliminé un grand nombre de terroristes de Daech (acronyme arabe de l'EI), a indiqué la chaîne, précisant que la route serait rouverte demain (jeudi).

 

Les opérations ont commencé mercredi à 04H00 (02H00 GMT) et se sont terminées à 11H00 (09H00 GMT). L'armée a chassé de la route tous les gens de Daech, a affirmé un colonel à Khanasser (au sud-est d'Alep), interrogé par la télévision officielle.

 

Selon le correspondant de la télévision, l'armée est en train de terminer de déminer la route et elle devrait rouvrir jeudi.

 

Alep est divisée depuis juillet 2012 en quartiers tenus par les forces gouvernementales dans l'ouest et ceux contrôlés par les rebelles dans l'est.

 

L'autoroute reliant Alep à Homs, la troisième ville du pays plus au sud, étant entre les mains des rebelles, les forces du régime empruntaient depuis 2014 l'axe Alep-Khanasser-Ithriya-Salamiyé, située au sud-est d'Alep, la seule route possible pour ravitailler les quartiers gouvernementaux et y acheminer des renforts.

 

Mais cet axe avait été coupé le 24 octobre près de Khanasser par l'EI, qui a pris le contrôle d'une portion de plusieurs km.

 

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé la reprise du contrôle de la route par les forces gouvernementales mercredi. Des combats ont lieu près d'Ithriya, une localité au sud de Khanasser.

 

Pendant les deux semaines que l'axe a été coupé, près d'un demi-million d'habitants des quartiers d'Alep sous contrôle gouvernemental s'étaient retrouvés pris au piège et les prix des denrées avaient flambé.

 

Le conflit en Syrie a été déclenché en mars 2011 par la répression sanglante de manifestations antigouvernementales pacifiques qui ont dégénéré en révolte armée puis en guerre civile complexe.

 

Forces du régime, rebelles, Kurdes et jihadistes, sans compter les puissances étrangères, sont impliquées dans le conflit, alors que le territoire est de plus en plus morcelé.

 

La guerre a fait plus de 250.000 morts.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 13:30
photo Russia US DoD

photo Russia US DoD

 

04.11.2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Américains et Russes ont testé avec succès la procédure qui permet à leurs pilotes en opération dans le ciel syrien de se parler directement pour éviter les incidents, ont confirmé mardi chacun de leur côté le ministère russe de la Défense, puis le Pentagone, Moscou présentant l’événement comme marquant et Washington en minimisant la portée.

Un avion de combat américain « a conduit mardi un test de communication planifié avec un avion de combat russe » dans le ciel syrien, a indiqué le capitaine de vaisseau Jeff Davis, porte-parole du Pentagone.

Le test a duré « 3 minutes » et « a rempli ses objectifs », a précisé le porte-parole américain, semblant toutefois vouloir minimiser ce qui ressemble à un geste de coopération militaire avec la Russie, pourtant interrompue après l’invasion de la Crimée en mars 2014, alors qu’au contraire, tant la Défense russe que l’agence officielle Ria Novosti semblaient vouloir donner beaucoup d’importance à l’événement, l’agence titrant même à la une « Russie et USA sont passés à la coopération pratique dans le ciel syrien ».

Mais le responsable américain de la Défense a précisé pour sa part que le test de communication de mardi ne pouvait être assimilé à un « entrainement conjoint », l’expression utilisée par un communiqué sur le même test du ministère russe de la Défense, qui a consacré à l’événement l’essentiel d’une longue conférence de presse menée par le chef des opérations militaires russes en Syrie. Le responsable américain, lui, a tenu à souligner que « Nous avons arrêté toutes les coopérations militaires avec la Russie après l’invasion de la Crimée, et cela reste en vigueur ».

La procédure d’aujourd’hui procédure s’inscrivait dans le cadre de l’accord signé le 20 octobre par Moscou et Washington pour éviter les incidents entre leurs avions de combat respectifs en mission au-dessus de la Syrie.

Le protocole contient un nombre de règles et de restrictions visant à empêcher des incidents entre les avions russes et américains qui effectuent, dans le cadre d’opérations différentes, des frappes aériennes contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI) en Syrie,

Les États-Unis et la coalition internationale qu’ils dirigent mènent en effet depuis septembre 2014 des bombardements contre le groupe État islamique en Syrie, alors que la Russie a lancé à son tour le 30 septembre dernier une campagne de bombardements en Syrie, dirigée officiellement contre les groupes « terroristes » opérant dans le pays, mais qui est surtout destinée à soutenir le régime de Bachar al-Assad, selon les Américains et leurs alliés.

Depuis deux mois, le nombre de bombardements américains et alliés en Syrie a sensiblement diminué par rapport aux mois précédents. Selon le site airwars.org, qui compile les communiqués quotidiens des militaires américains, la coalition a mené 117 frappes en octobre, le plus faible total mensuel à l’exception du mois du démarrage de la campagne.

Le Pentagone a toutefois nié tout lien avec le début de l’intervention russe, estimant qu’il s’agissait de « fluctuations » typiques d’une campagne militaire. De fait, les frappes de la coalition se sont de nouveau accélérées depuis le 30 octobre et le secrétaire à la Défense américain Ashton Carter a annoncé la semaine dernière une « intensification » de la campagne aérienne contre les djihadistes de l’État islamique.

 

Le communiqué russe

Dans le cadre de l’interaction avec la coalition antiterroriste internationale et les États de la région visant à la prévention des incidents aériens et à assurer la sécurité des vols dans l’espace aérien de la Syrie, le ministère russe de la Défense développe avec succès la coopération avec ses collègues américains.

Comme il a déjà été signalé, le ministère russe de la Défense et le ministère américain de la Défense ont signé le protocole correspondant il y a une semaine.

Aujourd’hui à 11h00 (heure de Moscou), une formation conjointe a eu lieu entre les équipages des forces aériennes américaine et russe sur les actions en cas de proximité dangereuse des aéronefs [les aéronefs russes et ceux de la coalition menée par les États-Unis, ndlr].

Au cours de la formation, ont été abordées et pratiquées les questions de mise en garde, l’organisation de l’interaction et l’échange d’informations entre les états-majors des groupes opérationnels et les centres de contrôle de la force aérienne russe à la base aérienne Hmeymim et du Centre des opérations aériennes de la US Air Force (US Strategic Air Operations Center) au Qatar ainsi que l’information mutuelle des activités militaires dangereuses dans l’espace aérien de la Syrie.

Les équipages des aéronefs de la Force aérienne de Russie et de la coalition internationale ont effectué une approche à la distance minimale de 3 miles nautiques ((5.500 mètres,ndlr), établi un contact à la fréquence définie à l’avance et ont échangé des messages concernant les paramètres de vol de leur avion en langues anglaise et russe.

Après que le retour des [deux]appareils à la base, les centres de contrôle des forces aérospatiales russes à Hmeymim en Syrie et de l’US Air Force au Qatar ont tenu un examen conjoint via un canal de communication directe.

Le grand jeu de Moscou

Le général Andreï Kartapolov, chef des opérations militaires russes en Syrie, a aussi rappelé en conférence de presse aujourd’hui le travail conjoint avec Israël pour assurer la sécurité des vols. Une ligne directe 24h sur 24 est établie depuis mi-octobre entre le centre de contrôle à la base aérienne Hmeymim et le centre de commandement de l’Armée de l’Air israélienne pour l’échange d’informations concernant la situation aérienne sur la Syrie.

Et des «entraînements se sont déroulés pour que les états-majors des deux aviations se familiarisent avec cette «ligne directe», a même déclaré il y a quelques semaines le ministère russe de la Défense.

En outre, l’armée russe a annoncé lors de cette conférence de presse avoir pour la première fois bombardé des «cibles terroristes» en Syrie grâce à des informations données par ce qu’elle présente comme «des représentants de l’opposition» syrienne.

«Nous avons créé un groupe de coordination dont la composition (…) ne peut pas être rendue publique», a déclaré à cette conférence le chef des opérations militaires russes en Syrie, évoquant seulement une «coopération étroite» permettant d’unifier les efforts de l’armée loyale au président Bachar al-Assad et de «forces patriotiques syriennes» ayant été auparavant dans l’opposition.

Campagne militaire russe sans complexe et très médiatisée en Syrie, les Américains obligés de se coordonner avec l’aviation russe pour éviter un incident dans le ciel syrien, la multiplication des initiatives diplomatiques en vue d’un règlement politique sauvegardant ses intérêts au Moyen-Orient, Moscou sort le grand jeu.

De plus en plus, en amenant les divers intervenants en Syrie à passer par Moscou, les Russes tentent de devenir les maîtres du jeu, sauvant le régime de leur allié Assad et leur ancrage au Moyen-Orient, et marquant ainsi avec éclat leur retour sur la scène internationale après l’isolement qui avait suivi la crise ukrainienne.

Et c’est fort vraisemblablement dans cette perspective que chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov va aussi recevoir mercredi à Moscou l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, « pour progresser dans l’établissement d’un « dialogue réel » entre Damas et l’opposition syrienne ».

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 18:30
photo Russia MoD

photo Russia MoD

 

03 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - L'armée russe a annoncé mardi avoir pour la première fois bombardé des cibles terroristes en Syrie grâce à des informations données par ce qu'elle présente comme des représentants de l'opposition syrienne.

 

Nous avons créé un groupe de coordination dont la composition (...) ne peut pas être rendue publique, a déclaré le chef des opérations militaires russes en Syrie, le général Andreï Kartapolov, évoquant seulement une coopération étroite permettant d'unifier les efforts de l'armée loyale au président Bachar al-Assad et de forces patriotiques syriennes ayant été auparavant dans l'opposition.

 

Ces force patriotiques, bien qu'elles aient combattu pendant quatre ans les forces gouvernementales, ont placé l'idée de préserver un Etat souverain et uni au-dessus de leurs ambitions politiques, a-t-il ajouté.

 

Il n'a pas précisé qui étaient ces forces patriotiques, l'Armée syrienne libre (ASL) ou tout autre groupe rebelle nationaliste, l'opposition en exil ou celle tolérée par le régime de Damas.

 

Grâce aux coordonnées fournies par les opposants, 12 avions russes ont bombardé 24 cibles dans les régions de Palmyre, Deir Ezzor, Ithriya et à l'est d'Alep, touchant notamment un centre de commandement de l'organisation Etat islamique (EI).

 

Les coordonnées de ces cibles nous ont toutes été données par des représentants de l'opposition syrienne, a-t-il affirmé.

 

Depuis le début de son intervention en Syrie, la Russie dit viser exclusivement le groupe jihadiste État islamique (EI) et d'autres groupes terroristes à la demande du régime de Damas.

 

Washington et ses alliés affirment que les raids russes sont destinés à sauver le régime du président Bachar al-Assad.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:30
Café-défense sur le "Phénomène Daesh: de l'Irak à la Libye"


La Mission Lille Eurométropole Défense et Sécurité vous invite au prochain café-défense (12 Novembre) sur le "Phénomène Daesh: de l'Irak à la Libye" avec le colonel Jean-Luc Theus, Chef du Centre d'exploitation du renseignement terrestre au Commandement des Forces Terrestres.

Cette rencontre sera l'occasion de faire un point de situation sur l'évolution de cette organisation depuis son apparition en 2006.

18h / Université Catholique de Lille / Amphithéâtre St Louis.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 13:50
photo UK MoD

photo UK MoD

 

03 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Londres - La commission parlementaire britannique des Affaires étrangères s'est prononcée mardi contre des frappes en Syrie, estimant, dans un rapport, que Londres devrait plutôt se concentrer sur les efforts diplomatiques pour y ramener la paix.

 

Nous pensons qu'il ne devrait pas y avoir d'extension de l'action militaire britannique à la Syrie sans une stratégie internationale cohérente qui aurait des chances réalistes de vaincre l'EI et de mettre fin à la guerre civile en Syrie, estiment les membres de cette commission.

 

Simultanément à cette annonce, plusieurs journaux britanniques, dont le Times et le Guardian, assuraient mardi que le Premier ministre David Cameron avait renoncé à soumettre la question à un nouveau vote de la Chambre des Communes, faute d'un soutien assez large au sein de son camp et de l'opposition.

 

Une allégation démentie par les services de M. Cameron. La position du Premier ministre n'a pas changé. Il a répété qu'il y aurait un retour devant la Chambre sur cette question uniquement dans le cas où il y aurait un consensus clair et c'est toujours le cas, a indiqué une source au sein de Downing Street.

 

A la fin de l'été 2013, David Cameron n'avait pas réussi à obtenir l'assentiment du parlement pour des frappes en Syrie. Échaudé par cette défaite, il a depuis toujours dit qu'il ne soumettrait de nouveau une telle proposition au vote qu'en étant sûr du soutien d'une large majorité des députés.

 

Or, le Premier ministre britannique ne dispose que d'une étroite majorité aux Communes. Certains membres de son camp étant opposés aux frappes en Syrie, il sait qu'il ne peut obtenir l'aval de Westminster sans le soutien de l'opposition.

 

Actuellement, l'armée britannique effectue des frappes contre l'organisation Etat islamique (EI) en Irak dans le cadre de la coalition internationale menée par les Etats-Unis. Des frappes que le Premier ministre David Cameron aimerait étendre à la Syrie.

 

Mais pour le député conservateur Crispin Blunt, président de la commission, il existe de multiples engagements militaires non coordonnés émanant d'un grand nombre d'acteurs internationaux en Irak et en Syrie et rendre la situation militaire encore plus complexe nous détournerait du principal objectif qui est de mettre fin aux souffrances et de contrecarrer la propagation de cette idéologie dangereuse, barbare et régressive.

 

Le rapport préconise donc que le gouvernement se concentre sur les efforts diplomatiques visant à parvenir à la paix. Vendredi, dix-sept pays, dont la Russie, les États-Unis, la France et pour la première fois l'Iran, se sont réunis à Vienne pour examiner les possibilités d'un règlement politique de ce conflit, qui fait rage depuis plus de quatre ans et a fait plus de 250.000 morts.

 

Le Royaume-Uni reste déterminé à utiliser tous les outils disponibles pour sauver des vies et créer les conditions pour (rétablir) la paix en Irak et en Syrie, a réagi le ministre des Affaires étrangères Philip Hammond, soulignant que son pays agit à la fois sur les plans diplomatique, humanitaire et militaire.

 

Les frappes de la RAF (Royal Air Force) contre l'EI ne sont pas l'unique solution, mais l'action militaire, en coordination avec nos alliés, a un impact substantiel sur l'EI (...) qui a perdu 30% de son territoire en Irak au cours des douze derniers mois, a-t-il ajouté.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 13:30
Un groupe rebelle syrien accusé d’utiliser des prisonniers comme boucliers humains

 

03.11.2015 Le Monde.fr avec AFP

 

L’ONG Human Rights Watch (HRW) accuse des groupes de rebelles syriens de crimes de guerre d’avoir utilisé des otages civils comme « boucliers humains » en vue de dissuader le régime d’effectuer des raids aériens. Selon l’organisation de défense des droits de l’homme, cette pratique constitue « une prise d’otage et une violation de la dignité humaine, qui sont tous deux des crimes de guerre ». Une vidéo publiée le week-end dernier montre des dizaines de personnes, des soldats et des civils, transportées dans des cages dans la Ghouta orientale, une région située à l’est de Damas, contrôlée par des rebelles et assiégée par les forces gouvernementales.

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 17:30
Bombardements russes en Syrie: destruction d'une enceinte rebelle le 18 octobre 2015 dans la province de Hama. (ministère russe de la Défense)

Bombardements russes en Syrie: destruction d'une enceinte rebelle le 18 octobre 2015 dans la province de Hama. (ministère russe de la Défense)

 

31.10.2015 45eNord.ca (AFP)

 

La Russie a lancé le 30 septembre une campagne de frappes aériennes pour soutenir l’offensive au sol des forces du régime du président syrien Bachar al-Assad dans différentes provinces. Quel est le bilan un mois plus tard ?

 

La Russie a mené des raids dans 10 des 14 provinces de Syrie, dont celles qui sont des fiefs du groupe djihadiste État islamique (EI) comme Raqa et Deir Ezzor.

 

Mais la majorité des bombardements ont ciblé les provinces de Hama (centre), Idleb (nord-ouest), Alep (nord), Homs (centre) et Lattaquié (ouest) où les forces gouvernementales combattent les rebelles.

 

Selon un décompte AFP établi à partir des communiqués du ministère russe de la Défense et des déclarations du chef de l’opération militaire en Syrie, le général Andreï Kartapolov, l’armée russe a bombardé 969 cibles « terroristes » lors de 1.008 raids aériens.

 

Cette semaine, pour la première fois, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les avions russes ont bombardé la province méridionale de Deraa, élargissant leur champ d’action.

 

Les seules provinces épargnées par les raids russes sont Tartous (ouest) et Soueida (sud) tenues par le régime, Hassaké (nord-est) dont le contrôle est partagé entre les forces kurdes et le régime, et Qouneitra, sur le plateau du Golan (sud), à la lisière de la ligne de cessez-le-feu avec Israël.

 

La Russie possède depuis 1971 une base navale logistique à Tartous mais elle agit principalement à partir de l’aéroport militaire mis à sa disposition par le régime dans la province de Lattaquié. Ces deux bases sont protégées par des centaines de parachutistes et commandos de marine, qui n’interviennent pas sur le théâtre des opérations.

 

Les communiqués du ministère de la Défense russe font référence à des raids menés par des avions de combats Su-24, Su-25, Su-30 et Su-34. Le ministère a indiqué que ses hélicoptères sont présents dans le pays mais ils ne sont pas mentionnés dans les raids.

 

Le 7 octobre, le ministère a indiqué que des bâtiments de guerre croisant en mer Caspienne avaient lancé 26 missiles de croisière contre 11 cibles en Syrie.

 

R: La Russie affirme que ses opérations visent l’EI et les autres « terroristes » mais les Occidentaux lui reprochent de frapper principalement les rebelles modérés et islamistes plutôt que l’EI.

 

Plusieurs provinces visées comme Hama, Lattaquié et Idleb comptent une présence relativement faible de l’EI.

 

Les organisations modérées, soutenues par les États-Unis, ont accusé Moscou de les viser directement. Le groupe Souqour al-Jabal a ainsi affirmé début octobre que les avions russes avaient ciblé son dépôt d’armes dans la province d’Alep.

 

R: L’intervention russe a redonné le moral aux forces du régime qui reculaient face aux rebelles. Elles ont lancé leur première offensive terrestre le 7 octobre dans le nord de la province centrale de Hama. Leur but: reprendre le contrôle de l’autoroute internationale reliant Homs à Alep, la capitale économique du pays. Mais les résultats sont mitigés: après avoir repris plusieurs localités aux rebelles, elles n’ont réussi à en conserver que trois.

 

Dans le Sahl al-Ghab, une plaine située à la jonction des provinces de Lattaquié, Hama et Idleb, le régime s’est emparé de certaines collines mais a échoué à conquérir des positions capables de lui donner un avantage décisif.

 

Dans le sud d’Alep, les forces gouvernementales ont pris le contrôle de six villages et de collines, selon l’OSDH. L’armée dit avoir pris 50 villages et hameaux, soit environ 120 km2.

 

Dans le même temps, l’EI s’est emparé de larges portions de l’unique route tenue par le gouvernement reliant Homs à Alep. Aujourd’hui, les 500.000 habitants des quartiers d’Alep tenus par le régime syrien sont coupés du monde.

 

R: Les frappes menées par la Russie ont fait 595 morts dont deux tiers étaient membres de groupes armés et un tiers des civils, selon l’OSDH. Selon un décompte effectué jusqu’à jeudi, 279 rebelles modérés et islamistes alliés au Front al-Nosra, branche syrienne d’al-Qaïda, ont été tués ainsi que 131 djihadistes du groupe État Islamique (EI). 185 civils dont 46 femmes et 48 enfants ont péri. Moscou dément avoir tué des civils.

 

En comparaison, les raids menés par la coalition conduite par les États-Unis depuis 13 mois ont fait, selon l’OSDH, 3.649 morts dont 3.276 combattants de l’EI, 147 du Front al-Nosra et d’autres groupes islamistes. 226 civils ont été tués -6% des victimes- dont 65 enfants et 40 femmes.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 17:30
L'armée russe a détruit 1.623 cibles terroristes en un mois d'intervention en Syrie

 

30 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - L'armée russe a annoncé vendredi avoir détruit 1.623 cibles terroristes en Syrie depuis le début de son intervention militaire il y a un mois.

 

Au cours du mois écoulé, les avions russes ont effectué 1.391 sorties et détruit 1.623 cibles terroristes dont 51 camps d'entraînement et 131 dépôts de munitions, a annoncé le chef de l'opération militaire en Syrie, le général Andreï Kartapolov.

 

Parmi les cibles touchées par l'aviation russe, qui a entamé sa campagne de frappes le 30 septembre, le général Kartapolov évoque 786 camps militaires, 371 points fortifiés, 249 postes de commandement et 35 ateliers de fabrication de voitures piégées.

 

Il est trop tôt, pour parler d'une victoire sur l'organisation Etat islamique (EI), a toutefois ajouté l'officier.

 

Malgré de lourdes pertes et des désertions considérables, l'EI continue de tenir ses positions en de nombreux endroits, ayant organisé depuis plusieurs années un vaste réseau de tunnels et d'abris souterrains.

 

Cependant, toutes ses tentatives de contre-attaque ont été contrées, a-t-il affirmé.

 

L'aviation russe a augmenté ces derniers jours l'intensité de ses bombardements, ce qu'elle assure être dû à la profusion d'informations issues de divers canaux sur les coordonnées de positions des terroristes.

 

Le général russe assure aussi que le Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, et l'EI ont rassemblé leurs forces dans la région de Hama, pour faire face à l'offensive en cours des forces syriennes.

 

Depuis le début de son intervention en Syrie, la Russie dit viser exclusivement le groupe jihadiste État islamique (EI) et d'autres groupes terroristes à la demande du régime de Damas.

 

Washington et ses alliés affirment que les raids russes sont destinés à sauver le régime du président Bachar al-Assad.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 16:30
12 A-10C Thunderbolt IIs deployed to Incirlik, Turkey AB in support of Operation Inherent Resolve photo USAF

12 A-10C Thunderbolt IIs deployed to Incirlik, Turkey AB in support of Operation Inherent Resolve photo USAF

 

30 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Les Etats-Unis vont déployer en Syrie un petit contingent d'une cinquantaine de forces spéciales pour participer pour la première fois sur le terrain à l'effort de guerre contre le groupe Etat islamique (EI), a indiqué vendredi à l'AFP un responsable américain.

 

Il s'agit d'une décision sans précédent du président Barack Obama qui va envoyer des militaires américains au sol en Syrie --dans un rôle de conseillers--, le chef de l'exécutif américain s'étant jusqu'ici refusé à le faire officiellement et préférant le recours aux bombardements aériens.

 

Le président a autorisé le déploiement d'un petit effectif -- moins de 50 -- de forces d'opérations spéciales américaines dans le nord de la Syrie, a confié un cadre de l'administration américaine.

 

Ces soldats d'élite déployés au sol en Syrie aideront à coordonner les troupes locales sur le terrain et les efforts de la coalition pour contrecarrer l'EI, a expliqué ce responsable, sans être plus précis.

 

Les quelques 50 forces spéciales seront donc cantonnées officiellement à un rôle d'assistance et de conseil aux groupes armés rebelles syriens dits modérés, et ne seront donc pas directement impliquées dans des opérations de combat.

 

Par ailleurs, un autre responsable de l'administration Obama a confirmé que l'armée américaine allait déployer des avions d'attaque au sol A-10 et des chasseurs F-15 sur une base aérienne turque, également dans le cadre de la lutte de la coalition internationale contre le groupe jihadiste EI.

 

Les Etats-Unis pilotent depuis plus d'un an cette coalition de plus de 60 pays qui bombarde des positions de l'EI et autres groupes jihadistes en Syrie et aussi en Irak voisin.

 

Parallèlement, la Russie mène depuis un mois des frappes aériennes en Syrie, officiellement pour lutter contre le terrorisme mais Moscou est accusé de ne pas cibler l'EI et de vouloir en fait renforcer le régime de son allié syrien qui se bat contre la rébellion dite modérée.

 

Les Etats-Unis et la Russie mènent en cette fin de semaine des réunions diplomatiques internationales à Vienne pour tenter de trouver une porte de sortie politique au conflit, qui a fait plus de 250.000 morts depuis son déclenchement en mars 2011.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:40
Surface Forces: Russian Cruise Missiles In Action

 

October 22, 2015: Adam Szczepanik – Strategy Page

 

Early in the morning on October 7th, the Russian Navy Caspian Sea Strike Group launched 26 cruise missiles against targets in Syria belonging to various rebel groups opposing the Syrian government, chiefly ISIL and Jabhat al-Nusra. The missiles, launched from three Buyan-M class corvettes and a Gepard class frigate traveled about 1500 kilometers over Iran and Iraq to reach eleven targets in Syria.

 

The strike was conducted with Kalibr 3M14T missiles (NATO designation SS-N-30A). These GPS and terminal sensor guidance systems have an accuracy of within three meters. Brought into service in 2012, the new variant of Kalibr is a close equivalent of the U.S. Navy's Tomahawk cruise missile. This was the first combat use of Russian cruise missiles they appeared to be about as reliable as their American counterparts.

 

The earlier versions of Kalibr can used either an anti-ship or anti-submarine warhead. The older 3M54 Klub missile, which Kalibr is an an improved model of, weighs two tons, is fired from a 533mm (21 inch) torpedo tube or special launch container, and has a 200 kg (440 pound) warhead. The anti-ship version has a range of 300 kilometers and speeds up to 3,000 kilometers an hour during its last minute or so of flight. There is also an air launched and ship launched version.

 

What makes these missiles particularly dangerous against ships is their final approach, which begins when the missile is about 15 kilometers from its target. Up to that point the missile travels at an altitude of about 32 meters (100 feet). This makes the missile more difficult to detect. The "high speed approach" (via the use of additional rockets) means that it covers that last fifteen kilometers in less than twenty seconds. This makes it difficult for current anti-missile weapons to take it down.

 

The land attack version does away with the high speed final approach feature, and thanks to the saved fuel has a 400 kg (880 pound) warhead and increased range of up to 2,500 kilometers. This is more than the 1,700 kilometer range of most modern non-nuclear Tomahawk, which is not surprising, as despite the same 533mm (21 inch) diameter, Russian torpedo tubes of the same diameter are longer, which allows the Kalibr to be longer than Tomahawk, and thanks to that it has more volume available to carry fuel.

 

Buyan-M is a 950 ton ship that is 74 meters (243 feet) long and has a crew of 36. Top speed is 45 kilometers an hour and endurance is ten days. Armament consists of a 100mm gun, two 14.5mm heavy machine-guns, two AK-630 multi-barrel 30mm autocannon for close range defense against missiles and aircraft. There are eight vertical launch tubes holding 3K14 Kaliber or older missiles of any variant (anti ship, land attack, anti submarine). There is also a short-range (5-6 kilometers) missile system (Gibkha 3M47) with eight missiles. There is an air/surface radar and optional sonar. The heavily armed Buyan-M provides you with a low-cost patrol vessel that can handle just about anything it runs into during coastal patrols and can even be useful in wartime. Russia has built eight Buyan-M class corvettes so far, and four additional ones are under construction.

 

The Gepards cost about $200 million each and have been in service for a decade. These ships are 102m (316 feet) long, have a crew of 98, and endurance of 15 days. Top speed is 50 kilometers an hour. These frigates are meant for coastal patrol. They were designed to carry eight anti-ship missiles (usually the 552 kg Kh-35 "Harpoonski", only one Gepard class vessel, Dagestan, carries 3K14 Kaliber missiles instead) and one SA-N-4 twin rail anti-aircraft missile launcher (with 20 missiles). There is a 76mm cannon, two six barreled 30mm anti-missile autocannon, four 533mm torpedo tubes (for anti-submarine operations), and a 12 barrel anti-submarine rocket launcher. The ship also carries up to 20 naval mines. Electronics include navigation and air defense radars as well as sonar. There is an option to provide a helicopter platform (but no hangar). Four Gepard class frigates were built, three used by Russia, one by Vietnam, and two more, intended for Vietnam, are under construction.

 

This missile attack, even though it might seem small in scale when compared to U.S. Tomahawk strikes in earlier wars that used hundreds of missiles over several days, will have major impact on the strategies and plans of many leaders. Firstly, it proves that Russia now possesses a modern, long range cruise missile, capable of accurately hitting targets in a theater different than the launching vessel is in, and above all, useable by warships much smaller than the usual platforms for such weapons, which will have consequences for NATO planning in Europe too.

 

Secondly, it shows that Russian military involvement in Syria is not going to be necessarily limited to the rather modest number of Russian aircraft and ground troops stationed there, which is bad news for all the rebel groups fighting Syrian government.

 

Thirdly, this event was also planned as a show for Russian internal politics too - it is notable that 7th October, the day of the attack, was also president Putin’s 63rd birthday.

 

This is no coincidence, as it shows the military’s support for the president, gives Russians a reason for national pride on this day because of the new, modern weapon that is being talked about by international media, and all that to assist the Russian intervention in Syria, which is positively viewed by majority of Russian population.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:30
Syria: Russian Backed Advance Stalled

Russian Airstrikes in Syria - Sept 30 - Oct 26, 2015 – Credits Genevieve Casagrande ISW

 

October 27, 2015: Strategy Page

 

The Russian supported government forces went on the offensive in October and for a week or so seemed to make some progress. The Russian air strikes, guided by Syrian ground controllers, were accurate and allowed the Syrian/Lebanese/Iranian forces to advance. But by mid-October the advance had stalled. There were several reasons for this. First, the rebels were suddenly getting a lot more recruits as many Syrians who were not keen on fighting other Syrians were very eager to “fight the Russians.” Even though there were no (or very few) Russian troops on the ground involved in these operations there were a lot of foreign fighters (mostly recruited, trained, armed and managed by Iran). These included Lebanese from Hezbollah plus Iraqi, Iranian, Afghan and other Shia persuaded (by Iranian cash and other favors) to volunteer for dangerous duty in Shia militias. There were Russians fighting FOR the rebels, but these were mostly Chechens working for ISIL.

 

The rebels quickly adapted to the Russian tactics by retreating from areas to be bombed and falling back when the Syrian ground forces advanced. Then the rebels came back at night to often regain what had been lost the previous day. This tactic was helped by the sudden arrival of additional TOW anti-tank missiles. These first showed up in early 2014 used by some of the more moderate rebels. Such American arms aid has long been limited because of fears that high-tech weapons would fall into the hands of Islamic terrorist groups and later be used for terror attacks against Westerners. With the arrival of the Russians the U.S. shipped lots (more than a hundred) TOW missiles and this led to the advancing Syrian forces losing up to ten armored vehicles a day. Some of these TOW missiles were delivered by air drop to rebel units in the way of the Syrian advance. Other types of ammunition were also air dropped. Because of a prior arrangement Russian aircraft or anti-aircraft systems did not fire on the U.S. transports.

 

Russia is also learning the hard way how difficult it is to maintain modern warplanes in the sand and dust of the Middle East. Russia knew about this problem because for decades it had sold military aircraft to countries (including Syria) in the region. But it turned out that there were a lot of (often minor) modifications Syrian maintainers made to their Russian aircraft to keep them operational in this environment. Russian maintainers are working overtime to adapt to all this. Despite that Russia is still getting several sorties a day out of many of the fifty or so warplanes it has in Syria. On some days there are nearly a hundred air strikes. The 50 or so Russian aircraft in Syria consist of Su-34 and Su-30 fighter-bombers, Su-24M bombers and Su-25 ground attack aircraft as well as about a dozen armed helicopters. There are also many transport helicopters.

 

The Russians have brought in UAVs and electronic monitoring equipment and have a lot better sense of where the best targets are. This has caused a lot of damage to the rebels who find their supply facilities and other support operations being bombed.  Russian air strikes in Syria are believed to have left nearly 500 dead so far most (about 70 percent) of them Syrian rebels. Russia officially says it is there to fight ISIL but most of the targets are non-ISIL rebels who have been taking a lot of territory from the Assad government this year. The Russian air strikes have killed at least one senior al Qaeda leader and a senior commander of the FSA (the largest secular rebel group). Both FSA and al Qaeda are hostile to ISIL but for Russia these two groups are a major threat to the Syrian government, which has long been a Russian ally. Russian warplanes are carrying out 50-60 air strikes a day. That is far more than the U.S. led air coalition.

 

Russia has also made a major effort to help rebuild what is left of the Syrian Air Force, which has suffered enormous (over 70 percent) losses since 2011. Russia has always provided tech and material (spare parts) support for this largely Russian fleet of warplanes and helicopters but not enough for the Syrians to keep more than 30 percent of the 370 aircraft and helicopters operational. The surge of Russian support will mean the Syrian Air Force can be rebuilt and be even more active.

 

So far the American led air coalition has carried out nearly 7,800 air strikes (64 percent in Iraq and the rest in Syria). The growing number of Syrian and Russian air strikes do not follow the restrictive American ROE (Rules of Engagement) and have been more effective. There are accusations from within the American intelligence community that political leaders are hiding the truth about how the restrictive ROE are crippling the air offensive against ISIL in Iraq and Syria. Another reason for the greater success of Syrian and Russian air strikes is that they have air controllers on the ground to make sure the right target is hit. The American political leadership forbids putting American air controllers on the ground despite the fact that American military commanders believe that the chances of these U.S. troops getting killed or captured is an acceptable risk because it would mean more effective air strikes. Currently the American ROE is obsessed with avoiding any civilian losses from air strikes and ISIL exploits this by regularly using human shields. The locals realize this is counterproductive because the longer ISIL remains operational the more death and misery they bring to the millions of civilians they control.

 

The Russian supported offensive was concentrating on non-ISIL rebels around Aleppo and in nearby Idlib province. The UN reports that this fighting has driven over 120,000 additional refugees to UN facilities and that has included a growing number of Islamic terrorists who cause all manner of problems in the refugee camps. Some areas around Aleppo were captured by the advancing Syrian forces and held. In addition some key roads in Idlib province were cleared of rebels. Around Aleppo some Russian air strikes are hitting ISIL targets because ISIL is cooperating (and often competing) with other Islamic terrorist rebel groups to take the city. This would have great symbolic value. Otherwise Aleppo is mainly a burden because most of the city center is damaged or destroyed by years of fighting. ISIL is now heavily involved in Aleppo because these areas are close to the Turkish border and that is how smugglers get ISIL supplies across the border and into the hands of ISIL.

 

The newly captured areas require constant patrolling to keep the rebels out and this is where the newly arrived Russians UAVs have come in handy. To help move the ground offensive forward Russia has sent some of its commandos to Syria. Some of these Russians are coming from months of recent service in eastern Ukraine. Exactly how these will be used is unclear but Iran already has some special operations troops in Syria and they appear to serve mainly for collecting intelligence and attacking key rebel leaders (not always successfully). Iran is providing a lot of trainers, combat advisors and, judging from the number of dead Iranian officers (whose families back in Iran do not hide their grief or keep it out of the media) the Iranians are deeply involved in supervising these offensive operations.

 

Cuban troops have been reported in Syria, brought in to help train and assist Syrian troops. Some of the Cubans are believed to be special operations (commando) forces. Cuba, Russia and Syria deny the presence of Cuban troops in Syria.

 

The Russian air strikes had already played a key role in halting rebel advances into the twenty percent of Syria that the Assad forces control. Thus most of the recent Russian air strikes are against targets on the border of Latakia province (where the Syrian ports are) and inside adjacent Hama and Idlib provinces.

 

This 20 percent of the country is where the pro-Assad population lives and must be held for the Assad clan to retain any legitimacy as the government of Syria. The coastal areas are particularly important because Russia is pouring in military and other supplies via the Assad controlled ports. The roads from there to Damascus and south to the Israeli and Jordan borders must be kept open and the military supplies on these ships helps make that happen.

 

Russia also approached some rebel groups to propose joint operations against ISIL. These offers all appear to have been rejected. Russia is being depicted as a “foreign invader.” This is a popular attitude in the Middle East. It was used to great effect when Russia invaded Afghanistan in the 1980s and then the U.S. and Britain invaded Iraq in 2003. The Russian aerial and electronic intelligence capabilities plus the informant networks of the Assads has provided the Russians with more information on rebel operations than even the West and neighboring Moslem states have been able to obtain. This enables Russia to make offers like this with some prospects of success. Russia is now able to quickly find out about key rebel casualties (especially the deaths of senior leaders) that the rebels would rather keep quiet (to soften the effect on morale). Russia would like Iran to be more secretive about Iranian generals getting killed in Syria. Six have died there since 2013 and several of those deaths were recent. Syria is a much more dangerous place for Iranian military advisors as only one Iranian general has been killed in Iraq so far.

 

Despite previously negotiated “deconfliction” agreements with Russia over use of Syrian air space by Israeli and Russian aircraft the agreement proved incapable of dealing with the growing number of Iranian and Russian UAVs operating over Syria. When any of these UAVs get too close to the Israeli (or Turkish) border there is the risk of it getting shot down. This has caused some tension with the Russians as UAVs were apparently not covered in the existing agreements. This is a problem because Russia is working with Iran, which has regularly vowed to destroy Israel and has no agreements with Israel at all. Russia does not want to get dragged into a fight with Israel because of Iranian misbehavior but the Iranians are apparently pressuring the Russians to help “defend” Iranian UAVs operating along the Israeli border. Despite this issue Israel has basically agreed to tolerate Russia (and their Iranian ally) defeating the Syrian rebels and keeping the Assads in power. Israel never liked the Assads but they were able to work with them. At the moment ISIL appears to be the likely winner of a civil war if there is no outside interference. Everyone agrees ISIL control of Syria is the worst outcome and behaves accordingly.

 

October 25, 2015: Local witnesses said that ISIL destroyed three columns of an ancient temple in central Syria (near Palmyra) with explosives. But first ISIL tied condemned men to each of the columns to execute them (for reasons unknown) along with destroying the ancient “un-Islamic” structure. ISIL took this Syrian site (in Homs province) back in May and since August has been destroying ancient ruins. This was an ancient oasis city that was largely abandoned a century ago and now people live in nearby villages. Palmyra is a major tourist site and it was long feared that ISIL would destroy ruins. But ISIL is also using the ruins as the backdrop of exotic executions that are very effective Internet based recruiting videos. One current video featured a man being executed by running him over with a tank.

Syrian Kurds accuse Turkey of firing on some of their positions in Syria near the Turkish border. Turkey is currently at war with the PKK (Turkish Kurdish separatists) and believes the PYD (the Syrian Kurdish separatists, currently fighting the Assad government) is often working in cooperation with the PKK. The PYD insists it is concentrating on the war in Syria and merely stays in touch with the PKK. Turkey later confirmed the PYD attack claims. Turkey has made it clear that it does not want the Syrian Kurds taking control of large parts of northern Syria.

 

October 22, 2015: The U.S. has sent a dozen A-10 ground attack aircraft to Turkey to join the force of F-16s that has been used for air strikes on ISIL in Syria. The A-10C can handle smart bombs and thus stay high enough to avoid ground fire but the A-10s are also designed and equipped for low altitude operations. The decision to send the A-10s was made in response to the arrival of Russian warplanes in Syria.

 

October 21, 2015: Back in Russia the Russian intervention in Syria is portrayed as part of an effort to curb Islamic terrorism inside Russia and appears to have helped. Some 2,000 radicalized Russian Moslems have gone to Syria to join ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) but local officials in areas where most of these Russian recruits come from (the Caucasus, especially Chechnya) point out that Islamic terrorist activity in the Caucasus has declined this year and reports they have received from local informants indicates that most of those who went off to join ISIL have been killed.

 

October 19, 2015: Turkey said its warplanes had shot down a Russian UAV that had crossed the border into Turkish air space. Russia denied it had lost a UAV. The Turks reminded Russia that piloted Russian aircraft would be shot down as well.

In Syria Russian warplanes bombed a group of FSA rebels, apparently because this group was equipped with American TOW anti-tank missiles, which had been causing a lot of damage to Syrian armored vehicles. The air strikes also killed a senior FSA leader.

Artillery fire against the Russian base at Latakia left three Russians dead and several other wounded. It is unclear if the fire was mortars, artillery or rockets. Russia later denied that any Russians had been killed in Syria.

Many observers were surprised when Russia moved several dozen warplanes to Syria in August and began bombing Syrian rebels with lots of unguided bombs. Since the 1990s the United States has increasingly used smart (laser or GPS) guided bombs and now over 99 percent of American air strikes use such weapons. Other Western nations also adopted smart bombs. Russia is known to have had such weapons since the 1970s, many of them based on American smart bombs (or fragments) captured in Vietnam. The problem was that Russia never built or used a lot of these weapons. For a long time Russia considered these special weapons for rare special occasions.

 

October 16, 2015: Russia revealed that it had established a “hotline” agreement with Israel so the two nations could quickly resolve any problems between their respective armed forces over Syria.

 

October 11, 2015: ISIL released, to the Syrian government, fifty Syrian Christians ISIL had kidnapped last August. It is unclear what this was all about. It may have been ransom since ransom has always been a source of income for ISIL, which has very high expenses (supplies, pay and benefits for key people, bribes, fees and rewards for many services).

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:30
Intelligence: What Really Makes Armed UAVs Special

 

October 22, 2015: Strategy Page

 

In Syria the U.S. Air Force came face-to-face with differences between targeting (selecting what to hit) from the air (using aerial and satellite surveillance) and using that supplemented with information gathered on the ground. The air force depended on aerial surveillance to find and approve targets to hit in Syria. The CIA, meanwhile, had its own “air force” of armed UAVs that concentrated on key Islamic terrorist personnel. Air force analysts with high enough security clearances could not help but note that the CIA effort was more successful. The key CIA advantage was the network of spies, informants and other specialists they had on the ground. Many of these “assets” were not even Americans and the CIA was able to make deals with foreign nations for valuable target information.

 

Much of these CIA advantages were relatively new. The post September 11, 2001 world dramatically altered the way that U.S. national intelligence services did business. After the 1970s, U.S. intelligence operatives became rare and competent ones even more so. Until 2001 this did not bother the CIA or the U.S. government all that much. But it is a problem when there is an emergency. So, since September 11, 2001, the U.S. has been forced to rely more on contractors for the more personal and tradition forms of espionage.

 

The decline of American spy craft is an aftereffect of the Church Committee. This was an investigative operation sponsored by Congress in the late 1970s that sought to reform and punish the CIA. The reforms were mainly about eliminating CIA spying inside the United States, or doing stuff for the president that Congress did not approve of. There was also a desire to avoid any CIA connection with foreign unpleasantness (like using unsavory people as spies or informants, paying foreign politicians for information, or using contractors to run informant networks). This led to a growing list of restrictions on what the CIA could do overseas and at home. Congress was out to make sure no future president (the CIA works for the president) could use the CIA, as had been done during the Vietnam War and before.

 

The CIA interpreted all this as "no more James Bond stuff." After the 1970s, the CIA relied more on spy satellites and other electronic monitoring for their reports on what was going on in the world. The Church Committee insured that the CIA became a much less interesting place to work for practitioners of traditional (on the ground, up close and personal) espionage. A lot of the most capable people got out over the next two decades. Recruiting competent replacements became difficult. But after September 11, 2001, the CIA was tossed a huge pile of money and told to staff up and get going and save us all from the Islamic terrorists. The Church Committee restrictions were largely, if not completely, ignored. But long lists of things-you-couldn't-do were still on the books. After a decade of doing whatever it took, the rules are being enforced again.

 

One of the more successful operations hurt by this temporary retro thinking was the use of contractors to run Pakistan intel operation. Things were not done by the book, but results were demanded, especially efforts to find Osama bin Laden. Everyone looked the other way while the deed was done. Now Congress is again calling for investigations and “rogue operators” to punish. This sort of thing makes it very difficult to recruit and keep competent spies, even as contractors.

 

But it's not just paper bullets intelligence operatives have to worry about these days. The post-9/11 world dramatically altered the way that national intelligence services do business. For one, the craft of espionage and military intelligence has become inherently more dangerous for case officers and agents in an age of terrorism and insurgency than it was during the Cold War.

 

This is a complete turnaround from the way business was done during the Cold War in the '60s, '70s, and '80s. Many case officers on all sides, whether CIA or KGB, served out their entire 20 or 30 year careers as professional spies without ever having touched a firearm after their initial tradecraft courses. After all, getting into gun battles was not their job. Collecting information was. Furthermore, the case officers themselves, often operating under official diplomatic cover, didn't really have anything to fear if they were caught or their covers blown, except a tarnished career and expulsion from whatever country they operated in. The ones in real danger were always the informants, or "assets", that the case officers recruited, who were liable to face execution if they were found out. Simply put, spying really wasn't that dangerous for the case officers during and immediately after the Cold War.

 

After the War on Terrorism began, the Cold War rules began to rapidly disappear. For one thing, Afghanistan, Pakistan, and Iraq, along with most places that CIA officers operate today, are actual war zones with nothing "cold" about them. During traditional peacetime case officers don't really have to worry about their own safety, just that of their informants. Once you get involved with terrorists or an actual shooting war starts, all of that changes, and intelligence officers (whether CIA, or Army Intelligence) become major high-value targets for terrorist and insurgents. Since 2001, over a dozen (the exact number is classified) CIA officers have been killed in the line of duty. In short, the espionage business has gotten far more dangerous in a very short period of time.

 

This has necessitated a number of dramatic changes in the way the Americans, British, and other professional intelligence services do business where they are needed most (in war zones). For one, the spooks are getting strapped. Case officers working in places like Pakistan, Afghanistan, and even Egypt routinely carry handguns everywhere they go to defend themselves should the need arise. During the Cold War this was unnecessary and generally considered a stupid liability since being caught with a weapon would probably get you booted out of the country you operated in. Not anymore.

 

Besides carrying guns, agencies and case officers are paying extra attention to things like counter-surveillance, disguises, and evasive driving. Carrying a sidearm is necessary for a case officer working in a city like Baghdad, Karachi or Kabul, the truth remains that getting into a gunfight is still the last resort and should be avoided at all costs. Case officers know that the most effective way to avoided being a terrorist target is to avoid following the same routines every day, varying routes to and from work/meetings, never sleeping in the same safe house for too long, and generally making one's life as varied and unpredictable as possible. Experienced spies know that if you can't be found, you can't be a target. The best game plan is to be as invisible as possible. Using contractors to run your informant networks is the best cover of all, unless Congress is looking for someone to prosecute.

 

Russia is different, as the Russians always had the best spies. This was because of superior recruiting, training, and management. A lot of those spies were cut loose after the Soviet Union dissolved in 1991, and some of them offered to talk (if the price was right). What these guys revealed was chilling for Western intel agencies, a decades long tale of successful old-school espionage operations. The KGB was so good that most of these ops were not even suspected. But the new information enabled the U.S. to roll up a number of well-placed Russian agents and moles and provide evidence supporting calls for a return to traditional espionage. Congress was still hostile to that and the September 11, 2001 attacks were one result. The current comedy of errors in Russia is another. There will be more.

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 18:30
Chammal : Point de situation au 29 octobre 2015

 

29/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Au Levant, la situation est surtout marquée par une évolution des lignes de fronts en Irak, principalement dans la zone nord du pays (région Sinjar – Mossoul – Kirkouk) ou Daech semble adoptée une posture défensive. A Baïdji, les Forces de sécurité irakiennes (FSI) reprennent peu à peu le contrôle de la ville. Dans la vallée de l’Euphrate, à l’ouest de Bagdad, la tension entre FSI et Daech reste toujours aussi forte autour de la ville de Ramadi. Dans ce contexte, la coalition poursuit son appui aérien au profit des FSI partout où leurs éléments sont au contact de Daech.

 

Depuis le 15 octobre 2015, la composante aérienne de la force Chammal a ainsi conduit 42 nouvelles missions, dont 14 missions de renseignement parmi lesquelles 9 au-dessus des zones contrôlées par Daech en Syrie. À Bagdad et Erbil, les militaires français restent par ailleurs engagés dans la formation des FSI, en particulier celle de l’état-major de la 6edivision d’infanterie (DAA6 de Bagdad), ainsi que celle des soldats irakiens de l’Iraki Counter Terrorism Service (ICTS). Cette semaine, les conseillers français ont davantage axé leur formation dans les domaines liés à la conduite des opérations, l’emploi des appuis interarmes et la logistique opérationnelle.

 

En savoir + : lien vers dossier

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:30
L'armée turque a frappé les combattants kurdes de Syrie à deux reprises

 

27 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Ankara - L'armée turque a frappé à deux reprises récemment les positions des combattants kurdes de Syrie, a déclaré le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu lors d'un entretien accordé lundi soir à la chaîne de télévision turque A Haber.

 

Nous avions prévenu que le PYD (Parti de l'union démocratique, Kurdes de Syrie) ne devait pas franchir (une limite) au-delà de l'ouest de l'Euphrate et nous avons frappé à deux reprises, a indiqué M. Davutoglu.

 

Lundi, les forces kurdes syriennes avaient accusé l'armée turque d'avoir visé leurs positions, une information qui n'avait pas été immédiatement confirmée par la Turquie.

 

Le gouvernement islamo-conservateur d'Ankara s'inquiète depuis des mois de la progression dans le nord de la Syrie des forces kurdes syriennes, proches du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui mène la rébellion depuis 1984 en Turquie.

 

Le week-end dernier, le président Recep Tayyip Erdogan a clairement mis en garde le PYD et ses miliciens des Unités de protection du peuple (YPG) contre toute volonté d'étendre leur contrôle dans le nord de la Syrie, le long de la frontière turque.

 

Tout ce qu'ils souhaitent, c'est s'emparer entièrement du nord de la Syrie (...) c'est une menace pour nous et il n'est pas possible pour la Turquie d'accepter cette menace, a déclaré le chef de l'Etat lors d'un discours public.

 

Soutenues par les Etats-Unis, les milices kurdes syriennes constituent le fer de lance des forces terrestres engagées contre les jihadistes en Syrie. Après la ville emblématique de Kobané en janvier, elles ont pris le contrôle de celle de Tall Abyad en juin.

 

La semaine dernière, elles ont annoncé avoir intégré Tall Abyad dans l'administration autonome qu'elles exercent sur la partie nord du territoire syrien.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 08:30
Su30SM aux côtés d'un Su-25 Frogfoot déployés en Syrie - photo Russia MoD

Su30SM aux côtés d'un Su-25 Frogfoot déployés en Syrie - photo Russia MoD

 

26 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Les Américains et la coalition contre le groupe Etat islamique n'ont pas mené de frappes aériennes en Syrie depuis trois jours, un calme contrastant avec l'activité de Moscou qui indique avoir frappé 94 cibles sur les dernières 24 heures.

 

Selon les statistiques de la coalition menée par les Etats-Unis, le dernier bombardement en Syrie remonte au jeudi 22 octobre, avec une frappe de drone dans la région de Mara (nord de la Syrie) visant un véhicule et un mortier.

 

Le Pentagone juge purement circonstancielle cette retenue, démentant notamment que la coalition puisse manquer de cibles.

 

Nous demandons à nos services de renseignement des cibles que nous pouvons frapper sans causer de dommages civils et nous n'en avons eu aucune ces derniers jours, a déclaré lundi le porte-parole du Pentagone, le capitaine de vaisseau Jeff Davis.

 

Mais ça ne veut pas dire que nous ne sommes pas en train de chercher d'autres cibles. Et il y en aura d'autres, a-t-il ajouté.

 

Il n'y a rien à lire dans ce calme récent, a indiqué un responsable de la Défense, sous couvert de l'anonymat.

 

Les cibles ne manquent pas mais il peut y avoir toute une série de raisons pour lesquelles nous renonçons à frapper, comme le mauvais temps, a commenté un autre responsable américain.

 

L'armée russe a annoncé lundi avoir effectué 59 sorties au dessus de la Syrie et frappé 94 cibles terroristes en 24 heures, un nombre record de bombardements depuis le début de l'intervention russe le 30 septembre.

 

D'une manière générale, les statistiques du Pentagone montrent un net ralentissement des frappes en Syrie qui a commencé dès le début du mois de septembre, avant même l'intervention russe.

 

En septembre, le nombre de bombardements de la coalition en Syrie est tombée à 127, alors qu'il était resté supérieur à 200 sur les quatre mois précédents, selon les chiffres du Pentagone collectés par Airwars, un site internet spécialisé.

 

En octobre, après le début des bombardements russes en Syrie, la baisse s'est confirmée, avec une centaine de frappes enregistrées jusqu'au 25.

 

Les frappes en Irak montrent moins d'irrégularités, oscillant approximativement entre 400 et 500 par mois sur les six derniers mois.

 

Le Pentagone se refuse à lire un quelconque essoufflement des frappes dans les chiffres concernant la Syrie.

 

Nous frappons les cibles où nous les trouvons et quand nous les avons vérifiées, a souligné lundi Elissa Smith, une porte-parole du Pentagone.

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:30
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

22/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

En Irak, la semaine a été marquée par la poursuite des opérations visant à juguler Daech et restreindre les mouvements des combattants terroristes. Cette semaine, les FSI ont débuté la reprise de Bayji et de la raffinerie voisine – sites stratégiques tenus jusqu’ici par Daech.

 

Cette offensive est largement appuyée par les moyens de la coalition. Depuis plusieurs semaines, les opérations aériennes (ISR et reconnaissances armées) se concentrent sur la région de Bayji. Les frappes contre des objectifs précis ont affaibli les capacités de Daech. De plus, les soldats de l’ICTS formés par la coalition ont été engagés dans le combat. Les forces françaises participent à ce programme de formation, en particulier dans les domaines de l’instruction au combat en zones urbaines et la lutte contre les engins explosifs improvisés.

 

Du 15 au 21 octobre, la force Chammal a poursuivi ses opérations aériennes au-dessus des espaces contrôlés par Daech. Au total, 24 missions ont été réalisées par les équipages français – dont 6 dédiées aux vols d’acquisition de renseignement. En Irak, les avions de l’armée de l’air ont frappé 11 objectifs tenus par Daech. A Bagdad et Erbil, les militaires français restent engagés dans la formation des forces irakiennes – en particulier l’état-major de la 6e division (DAA6 de Bagdad). Cette semaine, les conseillers français ont davantage axé leur expertise dans les domaines spécifiques de la conduite des opérations, l’emploi des appuis et la logistique opérationnelle.

 

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 18:30
photo EMA / Armée de l'AIr

photo EMA / Armée de l'AIr

 

15/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire en Irak n’a pas connu d’évolution significative.Daech reste en position défensive dans les zones de Baiji et de Ramadi où se porte l’effort des forces de sécurité irakiennes.

 

Le début de la semaine a été marqué par le deuxième raid conduit par les forces françaises contre les positions de Daech en Syrie. Dans la nuit du 8 au 9 octobre 2015, 2 Rafale de l’armée de l’air ont frappé un centre d’entraînement de Daech à proximité de Raqqah.

 

La force Chammal a maintenu un rythme opérationnel soutenu avec 27 missions aériennes réalisées. Les équipages ont poursuivi les missions ISR au-dessus des espaces contrôlés par Daech en Irak comme en Syrie, ainsi que les opérations de ravitaillement en vol. La force Chammal a frappé en Irak des objectifs convoités par Daech, dans les régions de Sindjar, Mossoul et Kirkouk. Au total, 12 frappes ont été effectuées cette semaine, permettant de détruire 20 objectifs.

Chammal : Point de situation au 15 octobre 2015
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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 14:30
photo Russia MoD

photo Russia MoD

 

15 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - Une ligne directe a été installée entre Moscou et Tel Aviv pour éviter tout incident entre leurs aviations dans l'espace aérien syrien, a annoncé jeudi le ministère russe de la Défense.

 

Le partage mutuel d'informations sur les opérations de nos forces aériennes a été établi par le biais d'une ligne directe entre le quartier-général russe de la base aérienne Hmeimin, dans le nord-ouest de la Syrie, et celui de l'aviation militaire israélienne, a déclaré le ministère.

 

Des entraînements se sont déroulés pour que les états-majors des deux aviations se familiarisent avec cette ligne directe, a-t-il ajouté, précisant que l'un d'eux se déroulait jeudi.

 

Lors de sa rencontre en septembre à Moscou avec le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait indiqué que les deux pays s'étaient mis d'accord pour établir un mécanisme visant à coordonner leur action militaire en Syrie afin d'éviter malentendus et confrontations.

 

Avec le début des frappes russes en Syrie le 30 septembre, l'espace aérien est de plus en plus encombré, avec des risques croissants d'incidents, même si les chasseurs russes opèrent surtout dans le nord et dans l'ouest de la Syrie.

 

Les Russes cherchent également à finaliser un accord avec l'armée américaine pour éviter tout incident avec ses avions de chasse qui visent le groupe jihadiste Etat islamique.

 

Un accord pourrait être signé dans les prochains jours, a déclaré mercredi à Washington un responsable américain de la Défense à l'issue de la troisième séance de discussions par vidéo-conférence depuis le début de l'intervention russe en Syrie.

 

Selon des sources concordantes, Israël a effectué plus d'une dizaine d'attaques aériennes en Syrie depuis 2013. La plupart de ses frappes visaient des transports d'armes destinées au Hezbollah libanais.

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