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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:35
TKMS propose à l'Australie une version agrandie de son type 214. Ici, un sous-marin de type 214 en service dans la marine coréenne. (Photo DR)

TKMS propose à l'Australie une version agrandie de son type 214. Ici, un sous-marin de type 214 en service dans la marine coréenne. (Photo DR)

 

22/01/2016 LeMarin.fr

 

Se dirige-t-on vers un match franco-japonais dans la compétition ouverte pour le remplacement des sous-marins australiens de la classe Collins ? Selon l’agence Reuters, l’offre présentée par le groupe allemand Thyssenkrupp Marine Systems (TKMS) serait aujourd’hui pratiquement écartée pour des raisons qualifiées de techniques. Reuters affirme s’appuyer sur « plusieurs sources » pour affirmer que le groupe français DCNS et son concurrent japonais ont désormais une longueur d'avance sur Thyssenkrupp Marine Systems. TKMS propose une version agrandie de son Type 214, d’un déplacement de 2 000 tonnes, l’Australie souhaitant un bâtiment d’environ 4 000 tonnes. Or, doubler les dimensions d'un bâtiment pose de sérieux problèmes techniques, selon les experts. « La proposition allemande est une version agrandie d'un sous-marin existant, ce qui est techniquement risqué », a déclaré l'un d'eux à Reuters, sous couvert de l'anonymat.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:35
Australie: les grandes manoeuvres se poursuivent autour du contrat pour 12 sous-marins

 

08.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'Australie vient d'entrer dans une nouvelle étape de la saga "Sea 1000". Depuis le 30 novembre, la ministre australienne de la Défense, Marise Payne, étudie les trois propositions de partenariat stratégique déposées par le français DCNS, l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et le gouvernement japonais.

Il s'agit de construire et entretenir de huit à douze sous-marins océaniques (le nombre sera, peut-être, décidé lors de la rédaction du prochain White Paper on Defence) durant trente-cinq ans et d'ainsi remplacer les sous-marins de la classe Collins Class fonctionnant au diesel et à l'électricité.

Le processus d'appel d'offres a été (et est toujours) politiquement sensible, Canberra souhaitant maximiser la participation et l'emploi de l'industrie australienne, alors qu'il existe des craintes sur l'avenir de l'industrie nationale de construction navale. D'où la mise en place d'un site web dédié: australianmadedefence.com.au.

Une décision est attendue pour le début du second trimestre de 2016, avant les élections législatives, qui doivent se tenir entre le 6 août 2016 et le 14 janvier 2017.

Par ailleurs, la compétition se déroule sous l’œil avide des Américains, Lockheed Martin ou Raytheon devant fournir les systèmes de combat. Lockheed Martin (qui travaille avec Saab Australia et Thales ANZ) a d'ailleurs déjà ouvert, le 27 novembre, un laboratoire hi-tech pour accompagner le projet. Lire ici.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:35
Sous-marins : le Japon se lance aussi dans la compétition du siècle

L'appel d'offres porte sur le remplacement des sous-marins australiens de la classe Collins et pourrait concerner jusqu'à 12 sous-marins de plus de 4.000 tonnes. (photo RAN)

 

06/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr (avec agence)

 

D'abord réticents, les Japonais se disent capable de fabriquer entièrement les sous-marins Soryu en Australie. Ils se posent comme des concurrents sérieux face à DCNS et à l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems.

 

Le consortium japonais en lice pour un contrat de défense de 35 milliards de dollars (31 milliards d'euros) en vue de la livraison de sous-marins à l'Australie s'est dit certain mardi de pouvoir construire entièrement des submersibles sur place si le gouvernement australien en fait la demande. Ce qui est pourtant le cas, Canberra demandant entre autre des propositions avec une industrialisation sur place. Le consortium, composé de l'État, de Mitsubishi Heavy Industries et de Kawasaki Heavy Industries propose à la marine australienne le sous-marins de type Soryu, long de 84 mètres et déplaçant 4.200 tonnes en plongée.

Alors que la question des emplois industriels est un sujet politique sensible en Australie, le consortium japonais s'était jusqu'à présent montré réticent à prendre un tel engagement, contrairement à ses concurrents européens, DCNS et l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS). L'appel d'offres porte sur le remplacement des sous-marins australiens de la classe Collins et pourrait concerner jusqu'à 12 sous-marins de plus de 4.000 tonnes. La décision de Canberra est attendue à l'horizon de la fin du premier trimestre 2016.

"Je pense que nous sommes très confiants dans notre capacité à construire des bateaux en Australie dès le départ", a déclaré un porte-parole du ministère japonais de la Défense, Masaki Ishikawa, en marge d'un déplacement dans une exposition navale à Sydney.

 

Le mea culpa des Japonais

Masaki Ishikawa s'est dit persuadé que la solution hybride prônée par son gouvernement, consistant à construire une partie des sous-marins au Japon et l'autre en Australie, serait la moins chère pour le contribuable australien. Le Japon a paru dans un premier temps disposer d'une longueur d'avance sur ses concurrents européens pour ce contrat, l'un des plus importants en valeur actuellement dans le monde en matière de défense, en raison de la relation personnelle privilégiée nouée entre le Premier ministre japonais Shinzo Abe et celui qui était alors son homologue australien, Tony Abbott.

L'éviction de ce dernier par Malcom Turnbull pourrait toutefois avoir changé la donne, d'autant que le consortium japonais semble avoir multiplié les maladresses ces derniers temps. Masaki Ishikawa a reconnu mardi que le consortium japonais avait certainement été déficient en matière de relations publiques. "Nous comprenons la nécessité de nous adresser davantage aux responsables politiques, aux médias et à l'opinion publique", a-t-il assuré.

 

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 14:50
Armement : entre consolidation franco-allemande et nationalismes

Armement -  Le rapprochement en cours entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann (KMW) dans l'armement terrestre va-t-il aboutir ?

 

16/09/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La France et l'Allemagne ont une chance historique de rapprocher de façon équitable leur industrie de la défense. Pour gagner ce pari, il faudra surmonter les nationalismes.

 

Entre la France et l'Allemagne, il existe actuellement et indéniablement une fenêtre de tir pour une consolidation industrielle dans le secteur de la défense. Le rapprochement en cours entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann (KMW) dans l'armement terrestre, puis les ventes des groupes navals allemands Atlas Elektronic, voire ThyssenKrupp Marine Systems, accréditent cette tendance. D'autant plus que ce processus est encouragé officiellement par Berlin.

Mais ce processus ira-t-il à son terme en surmontant notamment les nationalismes des deux pays dans un domaine qui touche la souveraineté nationale ? Pas sûr même si le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel, a appelé mi-août le secteur à "faire ce qu'il aurait dû faire depuis 15 ans", à savoir se consolider et renforcer son intégration européenne.

 

Danger sur le rapprochement Nexter et KMW ?

Les signaux restent contradictoires en Allemagne. Selon la presse allemande, Sigmar Gabriel préférerait voir le groupe d'armement terrestre Krauss-Maffei Wegmann (KMW) se rapprocher de son rival et partenaire allemand Rheinmetall plutôt qu'avec le groupe français Nexter. Et le ministre exerce déjà une forte pression sur KMW en lui annulant des contrats signés vers des pays qu'il considère à risques. Il souhaiterait que l'Allemagne cesse d'exporter vers les pays de la péninsule arabique, en particulier l'Arabie Saoudite, un gros client de l'industrie allemande, et le Qatar.

Déjà, une vente de 200 Leopard A7 en Arabie Saoudite a été bloquée par Berlin. La famille Bode-Wegmann, actionnaire privé de KMW et qui a voté à l'unanimité en faveur de cette opération, pourrait être contrainte de suspendre le rapprochement si Sigmar Gabriel, qui a entre ses mains un puissant levier pour faire capoter cette opération, s'obstinait à mettre des bâtons dans les roues de KMW à l'export. Car cela dégraderait la valeur du groupe. Pas sûr donc que la famille veuille brader in fine ses intérêts.

Cette politique restrictive en matière d'exportation touche également certains programmes franco-allemands, comme le missile Milan de MBDA, qui peine à livrer depuis le début de l'année un pays du Golfe en raison des hésitations allemandes. Le président exécutif d'Airbus Group, Thomas Enders, qui a réussi à limiter l'influence des Etats français et allemand dans le groupe, a jugé que les restrictions à l'exportation pèseraient sur l'emploi en Allemagne. Et a estimé que cette politique pourrait freiner le développement secteur en Europe. "Alors qu'on parle sans cesse de davantage de coopération et de consolidation du secteur de la défense en Europe, on s'attaque à des décennies de coopération franco-allemande", a-t-il regretté.

 

Atlas Elektronik et ThyssenKrupp Marine Systems en vente

Airbus Group envisage de vendre sa participation de 49 % dans le spécialiste allemand des systèmes électroniques de sécurité et de défense maritime Atlas Elektronik dans le cadre de la réorganisation de ses activités. Faut-il rappeler qu'Airbus Group (alors EADS) et ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) avaient racheté Atlas Elektronik à BAE Systems en 2005, l'emportant alors sur Thales... qui n'avait à l'époque aucune chance de gagner. Toute la classe politique allemande était alors vent debout contre le projet "Sancerre" (nom de code de l'opération chez Thales)... qui est pourtant un excellent vin de la vallée de la Loire.

A priori, Thales n'ira pas batailler pour acquérir les 49 % d'Atlas Elektronik cédés par Airbus Group, explique-t-on en interne à La Tribune. Pas cette fois-ci en tout cas surtout pour ne pas avoir la majorité. Pourtant une opération globale ferait sens. Si Thales mettait la main sur Atlas Elektronik, qui produit des sonars, des capteurs, des armes marines ainsi que des systèmes de commandement et de contrôle des armes, le groupe d'électronique pourrait devenir un des leaders mondiaux de ce marché avec un chiffre d'affaires d'environ 1 milliards d'euros.

Contrairement à Thales, TKMS a bien plus de chance de s'offrir cette participation, le constructeur des sous-marins détenant un droit de préemption sur une cession d'Airbus. TKMS, qui vient de boucler la cession de sa filiale suédoise TKMS AB (ex-Kockhums) reprise par Saab sur fonds de divergence avec l'Etat suédois, pourrait ensuite revendre 100 % d'Atlas Elektronik. Rheinmetall semble également intéressé par Atlas Elektronik, selon la presse allemande.

 

DCNS lorgne TKMS

Insatiable, Rheinmetall examinerait également un possible rachat des activités de construction de sous-marins (HDW) notamment de TKMS (1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires). Rheinmetall et ThyssenKrupp ont déjà conduit des "discussions exploratoires", selon le quotidien Handelsblatt. Le conglomérat de Düsseldorf a pourtant cédé ses derniers actifs maritimes il y a une dizaine d'années mais on lui prête l'ambition de vouloir constituer un nouveau géant national de l'armement. Outre Rheinmetall, ThyssenKrupp a contacté plusieurs acheteurs potentiels, dont le groupe naval français DCNS, selon Reuters.

DCNS, qui livre une compétition féroce face à TKMS, regarde effectivement avec beaucoup d'attention une éventuelle cession de la filiale navale du sidérurgiste. D'autant que son PDG Hervé Guillou (ex-Cassidian, ancienne filiale d'Airbus Group) connait bien l'Allemagne ainsi que le patron de TKMS, Hans Christoph Atzpodien, qu'il a côtoyé quand il était au conseil d'administration du groupe naval. C'est même lui qui a apporté la pépite française Sofrelog aux Allemands, qui ont créé Signalis, leader mondial des solutions de sécurité et de sûreté maritimes. Fera-t-il payer cette créance ? Les pressions politiques pour que le groupe naval reste allemand ne sont toutefois pas de nature à encourager les candidats. "DCNS ne fera une offre que dans la mesure où elle passe pour acceptable", a expliqué à Reuters une source française au fait de la situation. A suivre...

Depuis son arrivée aux manettes du fabricant des célèbres canons "Grosses Bertha", le patron du groupe sidérurgique ThyssenKrupp, Heinrich Hiesinger, a soumis l'entreprise à une cure drastique à coups de cessions et de remaniements. Une stratégie qui commence à porter ses fruits. Le conglomérat industriel allemand pourrait être rentable cette année pour la première fois depuis trois ans, après un bon troisième trimestre.

 

Beaucoup de projets, peu de réussite

A l'exception d'EADS, devenu depuis Airbus Group, qui est un cas à part - en fait un cadeau en 1999 de la France à l'Allemagne, qui pouvait difficilement refusé - et qui reste aujourd'hui encore une "success story", la plupart des projets franco-allemands ont échoué dans le domaine de l'armement en raison des nationalismes des deux côtés du Rhin. C'est le cas de Thales avec Atlas, de MBDA avec le missilier BGT (groupe Diehl), des projets jusqu'ici d'un EADS naval... Sans oublier, les veto de Berlin concernant l'acquisition de Thales par EADS en 2004 puis 2006.

Récemment l'échec des négociations sur la fusion de BAE Systems et EADS a également mis en exergue les différences entre l'Allemagne et la France sur leur stratégie pour leur industrie de défense. Des relations compliquées qui ont finalement permis un rapprochement franco-britannique dans le cadre des accords de Lancaster House.

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 10:50
Saab completes acquisition of former TKMS AB, now Saab Kockums

 

04.08.2014 Saab Group
 

Saab has completed the acquisition of the Swedish shipyard Thyssen Krupp Marine Systems AB (TKMS AB formerly Kockums). The acquisition strengthens Saab's position as a comprehensive supplier of naval military systems. 

“For Saab Singapore this means that we will welcome the former TKMS AB employees here in Singapore to the family,” says Andes Dahl, Head of Saab Singapore.

Former TKMS AB, now Saab Kockums, will become a business unit within Saab's business area Security and Defence Solutions. Saab expects that operations will continue to be carried out in Singapore, besides the primary sites in Malmö, Karlskrona and Muskö. Saab flags were raised outside the Karlskrona shipyard and the Saab Kockums office in Malmö, Sweden to mark the acquisition.

"The acquisition is in line with our strategy to expand our offering and strengthen Saab's position in the market for naval systems. Kockums has a unique offering and a strong local presence in Sweden concerning submarines and warships. The acquisition makes us a complete supplier of naval military systems. We also see good potential to expand the company's current market position through opportunities in the export market," says Håkan Buskhe, President and CEO of Saab. 

The cost of the acquisition, which is financed by existing funds, amounted to MSEK 340. The impact of the transaction on Saab's results for 2014 is not considered to be significant.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 06:50
La Suède annule l’achat de 2 sous-marins à Kockums

 

9 avril 2014. Portail des Sous-Marins

 

Le gouvernement suédois a annulé l’achat de 2 sous-marins et la modernisation de 2 autres, dans le cadre d’un contrat signé avec Kockums AB, une filiale de ThyseenKrupp.

 

Selon la télévision suédoise, le ministère suédois de la défense est convaincu que la compagnie Kockums n’est désormais plus capable d’accomplir le travail.

 

Les mêmes sources indiquent que la Suède a toujours besoin de 2 sous-marins neufs et de moderniser 2 autres. Le ministère de la défense a donc demandé à Saab une étude préliminaire pour déterminer si l’entreprise serait capable de faire le travail.

 

Pour cela, Saab a déjà commencé à recruter des ingénieurs de Kockums, pendant que ThyseenKrupp propose des primes à son personnel pour l’inciter à rester dans l’entreprise.

 

Les experts estiment que le gouvernement suédois pourrait appuyer en sous-marin un rachat de Kockums AB par Saab.

 

Des sources officielles du ministère de la défense ont manifesté leur mécontentement devant l’absence de réponse de TKMS à certaines de ses demandes, comme par exemple la fixation d’un prix ferme pour l’achat des 2 nouveaux sous-marins du modèle A26 et la modernisation des 2 Gotland en service.

 

Référence : Info Defensa (Espagne)

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 17:30
photo TKMS

photo TKMS

"Je suis en faveur d'une politique restrictive en ce qui concerne les exportations d'armes", a expliqué le ministre de l'Economie allemand Sigmar Gabriel

 

03/02/2014 Michel Cabirol – La Tribune.fr

 

L'Egypte devrait exercer prochainement une option pour l'acquisition de deux sous-marins U-209 supplémentaires fabriqués par le groupe naval allemand ThyssenKrupp Marine Systems.


 

Décidément l'Allemagne persiste et signe. En l'occurrence Berlin s'apprêterait à signer très prochainement avec l'Egypte un nouveau contrat portant sur la vente de deux sous-marins supplémentaires U-209 fabriqués par le groupe naval ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), selon nos informations. Et ce en dépit des polémiques qui accompagnent certaines ventes à l'exportation en direction de pays pouvant mettre en danger la sécurité d'Israël.

Il s'agirait d'une option sur deux nouveaux bâtiments, qui serait exercé par Le Caire dans le cadre du contrat de gré à gré signé à l'été 2011 pour un montant de 920 millions d'euros. Puis un acompte avait été versé quelques mois plus tard en décembre. Le premier sous-marin armé de missiles mer-mer Harpoon Block II de Boeing, serait livré en 2016.

Vers une politique plus restrictive en matière d'exportations d'armes ?

Mais cette vente si elle se concrétise pourrait même être remise en question par les dernières déclarations du ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel, dans le magazine allemand Stern où il a notamment déclaré la semaine dernière que l'Allemagne allait renforcer le contrôle des exportations d'armes. "Je suis d'accord avec Helmut Schmidt : c'est une honte que l'Allemagne soit parmi les plus importants exportateurs d'armes du monde, a expliqué le patron du SPD. En particulier, les armes légères deviennent simplement les armes de la guerre civile. Alors les choses doivent changer. C'est pourquoi, je suis en faveur d'une politique restrictive en ce qui concerne les exportations d'armes".

"Si les armes sont livrées dans les mauvaises régions, cela peut s'avérer un commerce meurtrier", a estimé Sigmar Gabriel, tout en comprenant l'argument qui dit qu'un cadre plus strict pour les exportations d'armes pourrait coûter des emplois. "Pas d'armes dans les pays où une guerre civile est financée. Par ailleurs, nul ne devrait vendre d'armes à des régimes iniques", a rappelé le ministre de l'Economie. L'Egypte fait-il partie de cette catégorie ? Sigmar Gabriel, qui instruit les dossiers d'autorisation de ventes d'armes, a également appelé à plus de transparence dans l'autorisation des transferts d'armes, question en débat au Conseil fédéral de la sécurité allemande, dont il est membre. Des règles qui datent de la guerre froide. L'Allemagne livrera-t-elle in fine les sous-marins au Caire ? A suivre... 

Visite du ministre égyptien de l'Industrie à Paris

Accompagné d'une délégation d'hommes d'affaires, le ministre égyptien du Commerce et de l'Industrie, Mounir Fakhri Abdel-Nour, entame ce lundi une visite de trois jours en France pour une campagne de charme en direction des groupes français. Il sera reçu à Bercy et au MEDEF notamment. Outre la France, la délégation égyptienne doit se rendre à Berlin, Londres, Washington et Moscou.

Si DCNS était hors-jeu d'une possible vente de sous-marins en Egypte (pas d'autorisation accordée), le groupe naval est toutefois actuellement en compétition pour placer quatre corvettes armées (missiles VL Mica, Sinbad et Exocet de MBDA) au Caire. Une compétition qui est très compliquée face à l'allemand TKMS, appuyé par l'homme d'affaires Iskandar Safa, via la holding Privinvest, et le néerlandais Damen.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 18:35
HDW Klasse 212A U34

HDW Klasse 212A U34

Le ministère de la Défense singapourien a finalement choisi ThyssenKrupp Marine System (TKMS) pour l'acquisition de deux sous-marins

 

02/12/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

En dépit d'un forcing politique et commercial, DCNS perd un joli contrat à Singapour. L'Ile-Etat a choisi les Allemands, qui vont vendre deux sous-marins 218SG pour 1,8 milliard d'euros

 

C'est un gros coup de bambou pour Paris, qui avait beaucoup œuvré pour la réussite de DCNS à Singapour. Le ministère de la Défense de l'Ile-Etat a finalement choisi ThyssenKrupp Marine System (TKMS) pour l'acquisition de deux sous-marins, selon un communiqué publié ce lundi par le ministère de la Défense. Le chantier naval allemand a réussi à vendre deux 218SG, qui ont pris le dessus sur les Scorpène proposés par DCNS.

 

Les 218SG, qui seront livrés en 2020, remplaceront les vieux sous-marins suédois Challenger construits dans les années 1960 et acquis dans les années 1990. "Les sous-marins de remplacement auront des capacités significativement supérieures et seront équipés de systèmes de propulsion anaérobie" permettant des plongées prolongées, a précisé le ministère dans un communiqué.

 

Une compétition importante

 

Pour les deux compétiteurs, cette campagne était très importante. Car c'est d'abord un très joli contrat évalué à 1,8 milliard d'euros pour les deux premiers sous-marins. Au-delà, Singapour fait partie des clients de référence très recherchés par les industriels de l'armement du monde entier. Leur comité d'évaluation est en général apprécié pour le sérieux de leur choix. Enfin, la compétition entre les deux rivaux va se déplacer dans quelques années en Australie, qui reste attentif au choix de Singapour.

 

Politiquement, le gouvernement s'était mobilisé pour faire gagner DCNS. Notamment lors de la visite à Paris du Premier ministre, Lee Hsien Loong, qui avait rencontré le 28 octobre François Hollande. Ils avaient évoqué l'appel d'offres portant sur les sous-marins. Tout comme le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Lee Hsien Loong était donc reparti avec la conviction de l'engagement total des autorités françaises sur ce dossier. Lors de sa visite, le chef de l'État avait rappelé que Singapour était un "partenaire stratégique" de la France en Asie du Sud-Est et sur la scène internationale.

 

DCNS pourtant moins cher de 10 %

 

Depuis le début de l'été, TKMS avait la préférence du comité d'évaluation de Singapour. Après avoir déposé début 2013 une première offre, les deux compétiteurs en ont remis une deuxième au printemps, dite Best offer (BO). C'est là que Singapour a opté pour le groupe TKMS, avec lequel il négocie en exclusivité depuis plusieurs mois. Un succès pour TKMS qu'il doit au patron de TKMS international, Jonathan Kamerman, un homme qui sent pourtant le soufre. Cet ancien contre-amiral de la marine sud-africaine avait en effet choisi puis donné le feu vert dans les années 2000 en tant que chef de projet SITRON au ministère de la Défense à Pretoria, à l'acquisition controversée par la marine sud-africaine de corvettes Meko A200 fabriqués par le chantier naval allemand Blohm+Voss.

 

Pourtant DCNS, fortement aidé par le gouvernement, avait tenté d'inverser la tendance. La dernière offre du groupe naval français avait semble-t-il au bout du compte fait son chemin dans les esprits à Singapour. Car Paris avait mis tout son poids dans la balance pour inverser la tendance. Et le comité d'évaluation des offres, selon nos informations, avait déjà estimé que la deuxième offre française était supérieure techniquement et financièrement à celle des allemands. DCNS serait moins cher de 10 %  que TKMS.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 11:50
source Kockums

source Kockums

16 octobre 2013, Portail des Sous-Marins

 

L’avenir du constructeur suédois de sous-marins, Kockums, est incertain. D’importants contrats à l’exportation sont en danger grâce à une campagne de lutte interne lancée par la maison-mère allemande, destinée à couler la compagnie suédoise.

 

« Le rachat de Kockums n’était pas destiné à consolider l’industrie de construction navale et à créer des synergies, mais bien à se débarrasser d’un concurrent, » a expliqué une source allemande ayant une connaissance directe de la situation.

 

Kockums et ses prédécesseurs construisent des navires pour la marine suédoise depuis des siècles au chantier de Karlskrona.

 

En 2005, Kockums est racheté par le conglomérat allemand ThyssenKrupp, qui est désormais rebaptisé ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), une compagnie qui possède aussi le constructeur allemand de sous-marins HDW, un concurrent direct de Kockums.

 

Selon un consultant allemand ayant des liens avec TKMS, ThyssenKrupp essaie effectivement de saboter les tentatives d’exportation de Kockums pour avantager HDW, une stratégie qu’il appelle « TKMS über alles ».

 

Les tentatives allemandes de couler l’industrie suédoise sont apparues au grand jour en 2011, lorsque le PDG de TKMS, Hans Christoph Atzpodien, a refusé que Kockums puisse participer à un appel d’offres lancé par Singapour pour construire 2 nouveaux sous-marins, malgré les relations très anciennes de la compagnie avec ce pays.

 

Au début de cette année, la firme allemande a décidé que sa filiale suédoise changerait de nom pour ThyssenKrupp Marine Systems, abandonnant la marque Kockums, utilisée depuis le début du 19è siècle.

 

Puis en aout, lors d’une réunion avec l’agence de défense de Singapour, Atzpodien a annoncé que Kockums « ne pouvait plus concevoir et construire des sous-marins », selon la source.

 

« Une guerre sanglante a lieu entre Kockums et TKMS, » explique-t-il, ajoutant que le contrat avec Singapour a exacerbé la situation.

 

Parmi d’autres choses, Atzpodien a rejeté les projets de Kockums pour concevoir une nouvelle classe de sous-marins, le A26, prétendant que la compagnie suédoise n’avait pas assez d’ingénieurs pour terminer le projet, et qu’il était certain que le projet serait touché par des retards et des dépassements de budget.

 

« Atzpodien a systématiquement éjecté Kockums des discutions et a empêché Kockums d’obtenir le contrat avec Singapour, » a expliqué la source.

 

TKMS a aussi fortement réduit les chances de Kockums de remporter de nouveaux contrats en Australie, un autre pays où le constructeur suédois est fortement présent, avec la construction des 6 sous-marins de la classe Collins dans les années 90.

 

Mais Kockums a été laissé de côté dans un appel à proposition lancé par l’Australie pour remplacer les Collins par une solution sur étagère, pendant que HDW était l’une des 3 compagnies européennes interrogées.

 

Au début de cette année, l’Australie et la Suède ont bien signé un accord autorisant Kockums à participer au projet SEA 1000, qui prévoit la construction de 12 nouveaux sous-marins.

 

Mais dans le même temps, TKMS a racheté une compagnie australienne, Australian Marine Technologies, qui « peut réaliser le même travail que Kockums ».

 

« TKMS a une nouvelle fois torpillé tous les efforts de Kockums de participer à la future compétition parce qu’il a déjà créé sa propre empreinte, » indique la source.

 

De leurs côtés, le gouvernement suédois et l’agence suédoise d’achat de matériel, le Defence Materiel Administration (FMV), sont conscients de la situation et en sont très mécontents. A tel point qu’ils ont demandé à Saab d’examiner la possibilité de racheter Kockums, indique une source suédoise.

 

« Des discussions se déroulent en ce moment même, » selon la source qui confirme que TKMS essaie d’étrangler l’industrie suédoise de construction de sous-marins.

 

« La seule raison pour laquelle TKMS a racheté Kockums est de les empêcher d’exporter, » explique la source suédoise, ajoutant que la compagnie suédoise « ne pourrait exister » sans contrats à l’exportation.

 

Référence : The Local (Suède)

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 13:50

Scorpene source DCNS

 

30/01/2013, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Norvège souhaite renouveler sa flotte de sous-marins. les groupes allemand TKMS, français DCNS et espagnol Navantia devraient être les favoris de cette future compétition, qui aura des conséquences sur une éventuelle consolidation industrielle.

 

Ce sera l'une des compétitions clé pour l'industrie navale dans le domaine des sous-marins. Elle pourrait effectivement donner un avantage dans le cadre d'une éventuelle future consolidation des chantiers navals en Europe... attendue depruis une dizaine d'années. Une bagarre qui aura pour cadre les eaux glacées de la Norvège, qui a lancé à la fin de l'année dernière une demande d'information (RFI) pour le renouvellement de sa flotte de sous-marins allemands construits par le groupe TKMS au début des années 80. Objectif, acquérir à terme entre quatre et six sous-marins pour remplacer ceux de la classe ULA. En attendant le lancement d'un appel d'offre international vraisemblablement en 2014, trois groupes favoris se détachent : l'allemand TKMS, avec son partenaire suédois Kockums, le français DCNS et l'espagnol Navantia. TKMS devrait proposer l'U214, voire l'A26 de sa filiale suédoise. DCNS devrait concourrir avec le Scorpène tandis que Navantia proposera le S80 avec son système de combat de l'américain Lockheed martin.

 

TKMS, DCNS et Navantia ont des références en Norvège

 

"Les trois groupes ont de références en Norvège mais TKMS joue pratiquement à domicile avec sa flotte de sous-marins en service dans la Marine royale norvégienne", explique un bon connaisseur des affaires de la défense. TKMS a une longueur d'avance puisque non seulement il a vendu les sous-marins de la classe ULA mais il les entretient. D'où une certaine proximité avec l'état-major de la marine norvégienne. Mais DCNS et Navantia ont leurs cartes à jouer. Le groupe naval tricolore a pleinement réussi son premier test avec la marine norvégienne. Il a livré en novembre dernier à la Marine royale norvégienne le cinquième patrouilleur rapide P965-Gnist. Le programme Skjold est piloté par le consortium du même nom (Skjold), regroupant DCNS qui intervient en qualité de co-fournisseur et d'autorité de conception du système de combat, et deux contractants locaux, le chantier naval UMOE Mandal et la société Kongsberg Defence & Aerospace. Le groupe tricolore aspire à passer à la vitesse supérieure. Pour sa part, Navantia a mené à bien le programme des cinq frégates norvégiennes du type F310, notifié en 2000.

 

Le système d'armes, juge de paix

 

L'une des clés de cette future compétition sera le système d'armes. Si DCNS dispose d'un bon missile anti-navire l'Exocet SM39, il pourrait proposer le Scalp naval à condition d'effectuer de (couteux ?) travaux d'intégration sur le Scorpène. TKMS et Navantia proposeront le missile anti-navire américain Harpoon. Mais Oslo pourrait demander d'intégrer dans les offres le missile anti-navire local Naval Strike Missile (NSM) d'une portée de 200 km en vue de favoriser son industriel Kongsberg, qui a développé ce missile en partenariat avec EADS. "L'intégration du missile sera l'un des fils d'Ariane de cette compétition", estime-t-on.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 07:40

submarines-S304-Uthaug-and-S305-photo-Petr--merkl-Wikipedi.JPG

submarines S304 Uthaug and S305

photo Petr Šmerkl, Wikipedia

 

20/06/2012 MER et MARINE

 

La marine norvégienne a, semble-t-il, émis une demande d'informations dans le cadre du programme de modernisation de sa force sous-marine. Oslo prépare, en effet, le remplacement de ses six bâtiments de la classe Ula (type 210 allemand), qui vont être modernisés pour rester en service jusqu'en 2020.

 

Dans cette perspective, plusieurs groupes européens devraient proposer leurs produits. On pense au Français DCNS, déjà présent en Norvège, où il achève, au travers d'un consortium avec le chantier Umoe Mandal et le groupe Kongsberg Defence & Aerospace le programme des patrouilleurs à effet de surface du type Skjold. Les Allemands sont également bien positionnés puisqu'ils ont non seulement réalisé les Ula, entre 1989 et 1992, mais HDW a également décroché l'an dernier un contrat de soutien pour les sous-marins de cette classe.

 

L'Espagnol Navantia, qui cherche un premier contrat export pour son S-80, devrait également proposer ses services.

 

Longs de 59.4 mètres pour un déplacement de 1150 tonnes en plongée, les Ula sont armés par 21 marins et peuvent mettre en oeuvre 14 torpilles. Ils devaient initialement être remplacés entre 2010 et 2015 par de nouvelles unités étudiées en commun avec la Suède et le Danemark. Mais la Norvège s'est finalement retirée en 2002 de ce projet, baptisé Viking, et a décidé, en attendant qu'une décision soit prise quant à leur succession, de prolonger la durée de vie de ses sous-marins.

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