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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 17:25
[Intégrale] Quand le terrain est le premier ennemi (JDEF 1/2)

 

19/01/2016 DICOD

 

Des chaleurs du désert aux sommets des montagnes, des jungles amazoniennes aux jungles urbaines, dans les airs ou sous les mers, les soldats français interviennent partout. Avant même de combattre, leur premier défi ? S’adapter au milieu hostile dans lequel ils vont évoluer.

Dans cette première partie du Journal de la Défense (#JDef), nous vous emmenons au cœur de la forêt amazonienne. Des légionnaires y ont suivi l’une des formations les plus difficiles au monde. Puis retour en France où des unités de l’armée de terre sont formées au combat en zone urbaine. Théâtre principal des conflits d’aujourd’hui, la ville peut devenir le lieu de tous les dangers.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 08:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

20-11-2015 par 3e REI Réf : 256 - 413

 

Du 19 au 30 octobre 2015, 36 soldats des forces armées surinamiennes, encadrés par le sergent-chef R., ont réalisé un stage combat au Centre d'entraînement en forêt équatoriale.

 

Combattre en forêt.

Posté à quelques mètres de l'ennemi, le caporal D. attend les ordres de son chef de groupe pour monter à l'assaut du village tenu par une dizaine de miliciens. Au signal du chef de section, les soldats surinamiens déclenchent l'attaque. Grâce à une coordination rigoureuse, répétée la veille sur une caisse à sable, la position est rapidement prise à l'ennemi. Malgré la fatigue après deux semaines de combat en jungle, les stagiaires doivent encore faire face aux nombreuses situations se présentant à eux : premiers secours et évacuation d'un blessé sur la ZH toute proche, fouille et conduite d'un prisonnier ennemi réfugié dans un poste de combat, fouille des carbets à la recherche de renseignements et de munitions, balisage d'un piège décelé sur un layon. Tout cela, bien sûr, sous l'œil attentif du sergent-chef R.

Une fois le village sécurisé, les stagiaires s'exfiltrent en pirogue pour une dernière épreuve avant de clore ce stage : la piste PECARI.

 

Un rythme soutenu.

Pendant deux semaines, les stagiaires surinamiens ont enchainé des instructions techniques et tactiques avant de les mettre en pratique au cours d'exercices tactiques du niveau de la section. Après quelques cours de base sur la topographie en jungle et la vie en forêt, les stagiaires ont appris à s'infiltrer au plus près de l'ennemi, à pied ou à la nage, sans se faire déceler. Pour le sergent-chef R, le but est de faire acquérir des techniques simples mais efficaces afin de les restituer malgré la difficulté du milieu.

 

Un objectif pour les stagiaires : "Le béret vert".

Le stage s'est déroulé sous le regard bienveillant mais exigeant d'un officier des forces spéciales surinamiennes. En effet pour les stagiaires, ce stage combat au CEFE marque le début d'un stage de sélection pour intégrer les forces spéciales surinamiennes. Le ministre de la défense surinamienne a ainsi tenu à être présent à la remise des brevets de ce stage, ce qui lui a permis de rencontrer certains de ses futurs commandos surinamiens.

photo 3e REIphoto 3e REIphoto 3e REI
photo 3e REI

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 12:25
photo 3e REI

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18-11-2015 par 3e REI Réf : 253 | 66

 

L'opération AGATA 10 s'est déroulée du 21 au 28 octobre 2015 dans la région du fleuve OYAPOK. Cette opération militaire brésilienne de grande ampleur a vu le déploiement d'une grande partie des unités subordonnées au commandement militaire Nord pour la région de l'Amazone. L'opération visait à assurer un contrôle des frontières du Brésil dans les Etats de l'AMAPA et du PARA, déployant des éléments de trois bataillons d'infanterie et de la marine brésilienne sur la frange côtière et le fleuve OYAPOK.

 

Cette opération a été l'opportunité pour les forces armées en Guyane (FAG) de renforcer leur coopération avec les forces brésiliennes. Pendant toute la durée de la mission, des éléments du 3e régiment étranger d'infanterie (3e REI) ont mené des actions conjointes avec leurs camarades du 34e Batalhao de Infanteria de Selva (34 BIS), l'unité binôme du 3e Etranger stationnée à MACAPA, capitale de l'Etat de l'AMAPA, mais également avec le 2e BIS stationné à BELEM et déployé dans la région de l'OYAPOK pour l'opération AGATA 10. Des patrouilles fluviales et des postes de contrôle ont ainsi été conduits en commun sur le fleuve OYAPOK afin de lutter contre les flux logistiques qui alimentent l'orpaillage illégal en Guyane. Outre des résultats tangibles en matière de coopération, l'opération a permis de saisir une importante quantité de matériel dédié au soutien des garimpeiros.

 

L'opération a été mise en lumière le 24 octobre par la visite du ministre de la défense du Brésil ainsi qu'une importante délégation d'officiers généraux brésiliens dont le chef d'état-major des armées et les chefs d'états-majors d'armées. Le général de division aérienne DUPONT, commandant supérieur des forces armées en Guyane a représenté la France lors de cet évènement de haut niveau. Il était accompagné par le chef de corps du 3e REI.

photo 3e REI

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:25
photo 3e REI

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18-11-2015 3e REI Réf : 255 - 145

 

Du 21 septembre au 06 novembre 2015, c'est tambour battant que se sont enchainées des actions de formations au profit des cadres du 3e REI.

 

La section instruction du BOI, sous la houlette de la cellule tir a organisé un stage directeur de mise en œuvre  et 2 stages moniteurs ISTC. Au résultat, c'est plus 15000 cartouches et 100 pétards d'explosif consommés, dans des conditions géographiques et  climatiques extrêmes, disposant parfois de troupe de manœuvre afin mettre à profit la pédagogie fondamentale dans l'exercice des armes. C'est ainsi que le régiment de la SELVA compte, désormais 16 cadres formés, garant du savoir-faire du légionnaire combattant.

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 13:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

10/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 21 au 28 octobre 2015, les Forces armées en Guyane (FAG) ont participé à une opération d’envergure conduite par les forces armées brésiliennes le long de leur frontière commune avec la Guyane. Baptisée Agata 10, cette opération qui engage à la fois des moyens militaires et des moyens de police, avait pour objectif de lutter contre les trafics transfrontaliers sur la frange côtière et le long du fleuve Oyapock.

 

Agata 10 a permis aux FAG de renforcer leur coopération avec les forces brésiliennes dans la lutte contre la pêche et l’orpaillage illégaux, deux domaines considérés comme des enjeux stratégiques et sécuritaires majeurs par nos deux pays.

 

Pendant toute la durée de la mission, des éléments du 3e Régiment étranger d’infanterie (REI) ont mené des actions conjointes avec leurs homologues du 34e Batalhão de infantaria de Selva (34e BIS), unité binôme du 3e REI stationnée à Macapa, capitale régionale de l’Amapa, mais également avec le 2e BIS, stationné à Belem et déployé dans la région de l’Oyapock pour l’opération Agata 10. Ainsi, les FAG et les forces armées brésiliennes ont conduit conjointement des patrouilles fluviales et des contrôles le long du fleuve Oyapock afin de lutter contre les flux logistiques qui alimentent l’orpaillage illégal en Guyane et dans la région transfrontalière. L’opération a également permis de saisir une importante quantité de matériel dédié au soutien des garimpeiros, chercheurs d’or. Enfin, des patrouilles maritimes conjointes ont abouti à des résultats concrets à mettre au solde de la lutte contre la pêche illégale.

 

Le 24 octobre 2015, le ministre de la défense brésilienne s’est rendu à la frontière guyanaise accompagné d’une importante délégation d’officiers généraux brésiliens, dont le chef d’état-major des armées et le chef d’état-major de la Marine. La présence des plus hautes autorités de la défense brésilienne confirme l’intérêt porté par notre partenaire à la problématique des trafics transfrontaliers. Elle témoigne également de sa détermination à poursuivre l’action de terrain menée avec les forces françaises pour juguler l’activité des orpailleurs et des pêcheurs illégaux, en lien avec les autres acteurs étatiques.

 

Le général de division aérienne Dupont, commandant supérieur des FAG, accompagné par colonel Ransan, chef de corps du 3eREI, représentait la France lors de cet évènement. Il s’est entretenu avec les autorités présentes pour évoquer les perspectives de renforcement de la coopération opérationnelle entre les deux pays.

 

A 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo 3e REI

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:25
photo 3e REI - Légion Etrangère

photo 3e REI - Légion Etrangère

 

12-10-2015 par 3e REI Réf : 252 | 332

 

Les 3 et 4 octobre 2015, le 3ème régiment étranger d'infanterie a participé à la 3ème édition des Maîtres de la pagaie.

 

Plusieurs milliers de spectateurs ont afflué sur les bords du lac Bois Chaudat à KOUROU pour assister à ces courses de pirogues traditionnelles à la pagaie. L'équipe régimentaire n'a pas démérité devant des équipes dominant ce sport particulièrement physique.

 

Rendez-vous est pris pour l'année prochaine et promis, l'équipe finira dans le trio de tête. " En avant, toujours en avant " !

 

Reportage photos

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:25
Activité cohésion pour les officiers du 3REI

 

03-09-2015 par 3e REI Réf : 248 | 931

 

Les 27 et 28 août dernier, les officiers du 3e REI aux ordres du chef de corps, le colonel Jérôme RANSAN, ont participé à une activité de cohésion au Centre d'entrainement en forêt équatoriale (CEFE) à Régina.

 

Organisée par le capitaine Jean Thomas, à la demande du chef de corps et faisant suite au stage d'initiation à la vie en forêt équatoriale des officiers nouvellement arrivés au PAM, cette activité de cohésion a permis aux officiers du 3e REI de se retrouver tous ensemble dans la " Selva ".

 

Au cours de ces deux jours, les officiers du 3e régiment étranger d'infanterie ont notamment effectué un parcours collectif de brancardage, avant de partager un repas forêt, préparé principalement avec des mets cueillis et chassés par l'encadrement du CEFE.

 

Ils ont ensuite visité une exploitation aurifère sur les bords de la Mataroni avant de se retrouver en bivouac où les chants de tradition de la Légion étrangère se sont mêlés aux bruits de la forêt.

 

Reportage photos

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:25
Le 97ème anniversaire de la prise de la ligne HINDENBURG

 

30-09-2015 3e REi Réf : 251 | 237

 

Le 18 septembre 2015, le 3e REI s'est rassemblé autour de son chef, le colonel Jérôme RANSAN, pour commémorer la percée de la ligne HINDENBURG.

 

Comme chaque année depuis la fin de la Grande Guerre, le 3ème régiment étranger d'infanterie, héritier légendaire du Régiment de marche de la Légion étrangère, commémore ce haut fait d'armes à l'occasion de la fête de la Fourragère.

A la fin de l'été 1918, les allemands se sont repliés au nord de Soissons, sur des positions constamment fortifiées depuis 1917 : la ligne HINDENBURG. Après l'échec des alliés, le Régiment de marche de la Légion étrangère reçoit l'ordre de faire une brèche dans cette dernière grande ligne de défense allemande. Le 14 septembre, avec une fougue héroïque et après 12 jours de lutte acharnée et de combats continus, le RMLE enlève le plateau de LAFFAUX au prix de 275 tués et 1158 blessés. La Légion a percé la ligne HINDENBURG.

Par tradition, et comme dans tous les régiments de la Légion Etrangère, une fête régimentaire débute par des challenges sportifs. Le 3ème REI n'a pas manqué à la règle pour la commémoration de ce 97ème anniversaire. Les légionnaires des deux compagnies de combat et de la compagnie de commandement et de soutien ont prouvé leur endurance et leur soif de vaincre lors d'un challenge organisé autour du thème de " la percée ". Au final, c'est la 2ème compagnie commandée par le capitaine G. qui remporte le challenge de la Fourragère.

 

Suite de l’article & reportage photos

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:25
Le 3REI défile lors de la fête nationale du Brésil

 

15-09-2015 par 3e REI Réf : 250 | 571

 

A l'occasion de la fête de l'indépendance, obtenue sur le Portugal le 7 septembre 1822, le 3e régiment étranger d'infanterie (REI) a participé, les 6 et 7 septembre 2015, aux cérémonies militaires s'inscrivant dans le cadre de la fête nationale du Brésil.

 

Un élément du 3e REI a accompagné le général de division aérienne (GDA) DUPONT, commandant supérieur (COMSUP) des Forces Armées en Guyane (FAG) à Belém, siège du commandement - Nord en charge de toute la région amazonienne.

 

A cette occasion, la Légion étrangère a été mise à l'honneur lorsqu'un détachement de pionniers du 3e REI a ouvert le défilé militaire.

 

Simultanément, dans la ville de Macapa, capitale de l'Etat de l'Amapa, le colonel ALEXANDRE, commandant le 34e Batalhão de Infanteria de Selva (BIS) a reçu son homologue français, le colonel RANSAN.

 

Un détachement de la 3e compagnie du 3e REI a également eu l'honneur d'ouvrir, seul, le défilé militaire, au son d'un " boudin " parfaitement joué par la musique du 34e BIS.

 

Le 34e Batalhão de Infanteria de Selva, bataillon spécialisé pour opérer en milieu équatorial et unité binôme du 3e REI, est à l'origine de cette invitation.

 

La présence du 3e REI, représentant les forces armées françaises en Guyane, illustre la coopération Franco-Brésilienne dans l'action commune de lutte contre l'orpaillage illégal de l'opération " Harpie " notamment le long du fleuve Oyapock où des opérations conjointes seront très prochainement menées par le 3e REI et le 34e BIS

 

Reportage photos

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 11:25
FAG : sécurisation du lancement de la fusée Ariane

 

24/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 20 août 2015, le lancement de la fusée Ariane VA 225 a eu lieu depuis le centre spatial Guyanais (CSG) à Kourou. Dans le cadre de la mission Titan, toutes les unités terre, air et mer des forces armées en Guyane (FAG) ont été déployées.

 

La mission Titan, mission opérationnelle permanente des FAG, consiste à assurer la sécurité extérieure et aérienne du CSG à l’aide d’infanterie en contrôle de zone, d’appui artillerie, de deux bâtiments– le patrouilleur P400 La Capricieuse et la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Mahury - et d’une capacité de surveillance aérienne.

 

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:25
FAG : Raid des 7 bornes, fin d’une expédition inédite

 

21/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 juillet 2015, le commandant supérieur des forces armées en Guyane (FAG), le général de division aérienne Adam, et le colonel Walter, chef de corps du 3e régiment étranger d’infanterie (3e REI), ont accueilli à la base aérienne 367 de Matoury-Cayenne les participants  au raid des 7 bornes, patrouille opérationnelle et scientifique sans précédent le long de la frontière franco-brésilienne.

 

C’est devant les partenaires de l’expédition, Arianespace, le Centre nationale des études spatiales (CNES), l’agence spatiale européenne (ESA), la société Cofely-Endel ou encore le Museum national d’Histoire naturelle que le détachement, composé de 16 légionnaires, de deux scientifiques et accompagné de deux journalistes, est arrivé avec 48 heures d’avance.

Durant 40 jours de marche aux confins de la forêt équatoriale guyanaise, le long de la frontière franco-brésilienne, le détachement a parcouru près de 400 kilomètres, dans des conditions très difficiles. Au cours de cette expédition qui avait démarré le 2 juin 2015, l’expertise des légionnaires du 3e REI a permis aux deux scientifiques présents, monsieur Le Tourneau, géographe, et un ethnobotaniste du centre national de la recherche scientifique (CNRS), de réaliser des prélèvements et de collecter des données cartographiques précieuses dans la poursuite de leurs travaux. En effet, cette mission répondait à trois objectifs : vérifier le tracé exact de la frontière, entretenir les bornes qui en symbolisent la délimitation, mais aussi contrôler et collecter du renseignement dans une zone particulièrement empruntée par les orpailleurs illégaux. En outre, la mission comportait également un objectif scientifique d’actualisation des connaissances sur cet espace isolé.

 

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 12:25
La 3 Compagnie du 3e REI obtient d'excellents résultats au CEFE

 

29-06-2015 par 3e REI Réf : 240 | 145

 

Chaque année, le 3e Régiment étranger d'infanterie (REI) envoie ses compagnies se former au Centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE). Cette année, la 3e compagnie s'est particulièrement illustrée, notamment au travers de la 3e et de la 4e section lors du " stage aguerrissement " qui ont obtenu l'excellente note de 4 jaguars sur 5 (correspondant à l'évaluation collective de la section). La 1ère et 2e section ayant, quelques mois auparavant, obtenu respectivement 4 et 3 jaguars.

 

Au sein de la 3e compagnie, chaque chef de section durant son temps de commandement doit réaliser avec sa section " un stage aguerrissement ", et " un stage combat ". C'est l'occasion pour le chef de section de faire connaissance plus intimement avec ses hommes "c'est dans la douleur, la fatigue et la faim que les masques tombent et que les caractères se révèlent".

 

C'est à ce titre que le commandant d'unité de la " 3 " rappelle, à ces chefs de section, qui lui importe plus le nombre de légionnaires brevetés individuellement, que le nombre de jaguars obtenu collectivement. Pour l'année 2014-2015, 63 stagiaires de la 3e compagnie ont été brevetés sur 69.

 

Le CEFE dispose d'instructeurs et d'aide moniteurs sélectionnés parmi les plus compétents de chaque compagnie et de tous les moyens pédagogiques pour offrir aux unités de combat du 3e REI une instruction d'excellence dans l'aguerrissement, le combat, la topographie et la survie en milieu équatorial. Grâce à la formation du CEFE, le légionnaire est tout aussi rustique et adapté à la " SELVA " que les garimpeiros qu'il combat.

 

On comprend par-là, toute l'importance accordée par le commandant d'unité à ce brevet, véritable gage de sécurité et d'efficacité pour un engagement en forêt de plus en plus fréquent, et de plus en plus long dans la durée. L'engagement massif de la 2e et de la 3e compagnie, en appui des forces de gendarmerie, a porté un coup sévère à l'activité d'orpaillage illégal ces derniers mois.

 

Reportage photos

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 12:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

15-06-2015 par 3e REI Réf : 238 | 361

 

Mercredi 10 juin 2015, 17 légionnaires du 3e régiment étranger d'infanterie (REI) accompagnés de scientifiques et de journalistes, ont atteint la première des 7 bornes du raid.

 

Depuis le début de la semaine, le groupe poursuit sa progression à pied, objectif : rallier la borne 1.

 

Malheureusement, contraint de faire face à l'évacuation sanitaire d'un légionnaire qui s'est luxé l'épaule, la mission a pris du retard pour permettre son rapatriement en hélicoptère en toute sécurité.

 

La topographie a également ralenti la troupe, en leur imposant d'emprunter les traces de la mission MITARAKA coupant 8 km de frontière brésilienne.

 

Enfin, mercredi le 10 juin, après avoir accumulé près de 2 jours de retard, le détachement est arrivé à la borne 1 où il va se remettre en condition pendant deux jours avant de repartir en direction de la borne 2.

 

Reportage photos

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 16:25
photo 3e REi / FAG

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09/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juin 2015, au Brésil, a eu lieu la remise des diplômes aux élèves du stage de Manaus. Un stage de 11 semaines que garderont longtemps en mémoire les deux stagiaires du 3e régiment étranger d’infanterie (REI) et du 2e REI y participant. A l’occasion de cette cérémonie, une délégation des forces armées en Guyane (FAG) s’est rendue au Brésil du 31 mai au 4 juin 2015.

 

Ce stage, destiné en premier lieu aux brésiliens mais ouvert aux candidats étrangers en vertu d’accords internationaux, est une mise à l’épreuve tant physique que mentale. « Il faut une bonne capacité physique car les tests d’entrée sont très sélectifs. Dès les premiers jours, nous avons des tests écrits et des tests physiques : natation, courses à pied, tractions, abdos, etc. », nous dit un ancien stagiaire, instructeur au centre d’entraînement en forêt équatoriale (CEFE). Il ajoute :« l’épreuve la plus difficile pendant les tests dont je me souviens est la flottaison dans la piscine en tenue de combat pendant 15 minutes. Le fameux : « nagez sur place » ! ».

 

Le stage dans la forêt brésilienne, qui s’étale sur 11 semaines, est composé de 3 parties. La 1re concerne la phase survie en forêt. La 2e met l’accent sur les techniques et les capacités d’évolution en forêt amazonienne : la topographie y compris fluviale, les parcours naturels, les tirs, les hélicordages, le drope, cordes lisses. Enfin, la phase combat et préparation des missions clôture ce stage.

 

« Si le stage est très physique, le mental joue un rôle crucial pour arriver au terme du stage. Ce qui fait la particularité du stage de Manaus est l’absence d’horaire … A toute heure du jour et de la nuit, il faut être prêt au coup de sifflet de l’instructeur. Au moindre retard, la punition tombe : aller dans l’eau, sac à dos sur le dos pendant l’instruction, etc. Une lutte incessante contre la fatigue », souligne l’instructeur du CEFE. Au-delà de la condition physique, il est indispensable de maintenir une bonne hygiène de vie malgré les conditions climatiques et l’environnement hostile. « Beaucoup d’abandons sont liés aux conditions d’hygiène précaires, à l’humidité … », ajoute-t-il. Du temps de sa formation, 110 personnels s’y étaient présentés, il n’en restait que 60 après les tests. Seuls 38 militaires ont terminé la formation !

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo 3e REi / FAGphoto 3e REi / FAGphoto 3e REi / FAG
photo 3e REi / FAG

photo 3e REi / FAG

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 16:25
photo 3e REI

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27-04-2015 par 3e REI Réf : 228 | 948

 

Le CEFE a reçu 4 sections de la 2e brigade de l'EMIA du 30 mars au 10 avril 2015 dans le cadre d'un stage d'aguerrissement du même type que celui effectué régulièrement aussi bien par les légionnaires du 3e REI que par les unités tournantes présentes en Guyane.

 

La formation des élèves-officiers semi-directs se déroule aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan et dure 2 ans : la 1ère année au sein de la 2e brigade, et la 2ème année au sein de la 1ère brigade. Depuis quelques années, un stage d'aguerrissement au CEFE est programmé pour chaque promotion. Cette année, 76 EOA se sont présentés au stage dont 6 élèves étrangers, qui sont formés en France pendant 2 ans, et 3 cadets tchèques, ayant rejoint l'EMIA uniquement pour le stage au CEFE.

 

Un stage d'aguerrissement s'articule autour de 3 domaines : la vie en forêt, l'entrainement physique et l'aguerrissement moral. Mis à la disposition des instructeurs et AMF du CEFE pendant 2 semaines, les EOA ont alterné les pistes d'audace individuelles et collective, l'instruction botanique, la natation, le franchissement de crique par tension de corde, 3 jours de survie... le tout amplifié par la découverte pour la plupart d'un nouveau milieu : la forêt équatoriale.

 

La confiance accordée par les Ecoles d'officiers au 3e REI pour participer à la formation des chefs de demain est directement liée à la qualité de travail qui caractérise la Légion étrangère. Cette rigueur dans l'exécution est largement encouragée au CEFE par le très bon niveau de ce type de stagiaires, tant dans l'état d'esprit que sur le plan sportif : presque 90% de cette promotion a été breveté !

 

Au CEFE, chaque stagiaire de l'EMIA est vu comme un futur chef de section et les instructeurs et AMF qui ont eu l'honneur de travailler avec eux pendant 2 semaines attendent naturellement que les meilleurs d'entre eux choisissent, dans 2 ans, de servir la Légion étrangère.

 

Reportage photos

 

Lexique :

 

Dolos : nom traditionnel des élèves-officiers de l'EMIA. Le dolo est à l’origine une marque de corned beef. Cela souligne leur caractère prétendument " bœuf "

CEFE : Centre d'entrainement en forêt équatoriale

EMIA : Ecole militaire interarmes, école de formation des officiers de recrutement semi-direct, accessible sur concours. La formation à l'EMIA dure 2 ans à l'issue desquels les élèves choisissent leur arme en fonction de leur classement. Ils rejoignent alors la division d'application de cette arme, pour 1 an en général, où ils sont formés plus spécifiquement, en même temps que les officiers d'autres recrutements (Saint-cyriens, officiers d'active des écoles d'arme, officiers sous contrat). Ils choisissent leur futur régiment durant cette année, toujours en fonction de leur classement

EOA : Elève officier d'active

AMF : Aide-moniteur forêt. Du grade de caporal à caporal-chef, ces légionnaires rigoureusement sélectionnés et entrainés dispensent des instructions sur la vie en forêt, quel que soit le niveau des stagiaires. Leur expérience du milieu, leurs qualités physiques, leur capacité d'autonomie et le sens pédagogique qu'ils développent au CEFE mettent en valeur leur potentiel et les font particulièrement apprécier quand ils retournent en section de combat. Un stage de 7 semaines, ouvert uniquement aux légionnaires du 3e REI volontaires pour servir au CEFE, a lieu chaque année pour les sélectionner.

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:25
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09-06-2015 par 3e REI Réf : 235 | 130

 

Du 08 au 28 avril 2015, la 2e compagnie du 3e régiment étranger d'infanterie (REI) renforcée pour l'occasion par la Section d'aide à l'engagement débarqué (SAED) du régiment, par une section du génie du 9e RIMA, de deux équipes cynotechniques, d'une équipe de plongeur de combat du génie et d'un sous groupement aéromobile, a effectué une opération d'envergure de lutte contre l'orpaillage illégal dans le secteur de SAUL à SAINT GEORGES en passant par CAMOPI.

 

Après un mois de préparation intellectuelle et matérielle pour régler tous les détails de l'opération, la compagnie commence à se déployer le 08 avril sur les Bases opérationnelles avancées (BOA). La 3e section de la 2e compagnie déjà présente à Camopi s'infiltre dès le 09 sur la SIKINI pour commencer le blocus de la voie d'approvisionnement des garimpeiros. Pendant trois jours les sections arrivent de manière échelonnée à CAMOPI. Les recherches s'annoncent déjà difficiles, une panne d'hélicoptère retarde l'opération de 72H00 et les garimpeiros ont remarqué les 90 légionnaires présents à CAMOPI pendant 3 jours.

 

Malgré cela, dès le 10 avril, la 3e section découvre plus de deux tonnes de carburant cachées dans la SIKINI.

 

Le 12 avril, les hélicoptères sont opérationnels, après une mise à terre par assaut vertical, la mission peut véritablement commencer. L'ensemble de la zone est bouclée, débute alors un intense travail de fouille et de recherche, pendant que la SAED, mène des actions de harcèlement et de diversions sur les sites les plus éloignés. La manœuvre est efficace et les orpailleurs illégaux sont désemparés (nous serions 250 avec 250 chiens selon certains). Ils n'osent plus bouger ni travailler dans tout le secteur de crainte d'être décelé.

 

Les légionnaires sillonnent leur zone d'action respective trois semaines durant, pour restreindre la liberté de mouvement des orpailleurs. Non seulement une partie de la logistique et de l'appareil de production des orpailleurs illégaux a été saisie ou détruite, mais cela représente surtout un manque à gagner considérable imputé aux contrevenants qui n'ont pas pu extraire le moindre gramme d'or sur une zone d'environ 5000 Km².

 

La particularité de l'opération HARPIE est d'être une mission interministérielle. La géographie de la Guyane impose l'emploi des moyens aériens. Ainsi la coopération et la communication entre tous les acteurs pour chaque mission est primordiale, chacun apportant son expertise.

 

La section du génie du 9e régiment d'infanterie de marine (RIMA) a permis de mener à bien une expertise sur le site de ROCHE COURONNEE, le plus important du secteur, pour évaluer les besoins matériels, sécuritaires et les délais nécessaires à la neutralisation par explosif des puits sur place, tout en empêchant le travail illégal.

 

Les équipes cynotechniques, insérées dans deux sections de combat, ont apporté une aide précieuse en termes de détection de carburant ou de nourriture. Grâce aux plongeurs de combat du génie, le flux logistique des pirogues O.I. sur la SIKINI est parfaitement identifié.

 

La combinaison de l'ensemble des moyens a permis de réaliser un excellent bilan. Ce ne sont pas moins de 150 légionnaires et militaire des Forces Armées Guyanaise (FAG) qui ont aidé les gendarmes et la police (police d'aide aux frontières et douane) à porter un coup sévère aux orpailleurs. En effet, 16 moteurs (dont 9 motopompes), 4,6 tonnes de carburant, 2,3 tonnes de nourritures, 11 groupes électrogènes, 4 pirogues, 1 quad, 1 motocross ainsi que beaucoup d'autres matériels (plusieurs tonnes), liés à l'orpaillage illégal, qui ont pu être détruits ou saisis par les gendarmes. Le constat principal de cette opération est qu'il n'y a plus de site d'orpaillage illégal d'importance dans la zone d'action du 3e REI.

 

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:25
photo 3e REI

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09/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 juin 2015, une équipe de légionnaires du 3e régiment étranger d’infanterie s’est élancée sur le parcours du « raid des 7 bornes ». Une patrouille opérationnelle et scientifique le long de la frontière franco-brésilienne.

 

Ce "raid des 7 bornes" fait référence aux 7 bornes en béton plantées au début des années 1960 qui marquent la frontière Sud de la Guyane, ligne de démarcation franco-brésilienne. Avec un sac à dos de minimum 30 kg sur le dos, l’équipe du « raid des 7 bornes » s’est engagé dans un défi redoutable : parcourir 320 km à pieds, le long de la frontière franco-brésilienne.

 

Cette mission a trois objectifs : vérifier le tracé exact de la frontière, entretenir les bornes qui en symbolisent la délimitation, contrôler et collecter du renseignement dans une zone particulièrement empruntée par les orpailleurs illégaux. "Nous allons accomplir une mission régalienne", souligne le colonel Walter, chef de corps du 3e REI, qui a déjà participé aux opérations militaires Harpie (lutte contre l’orpaillage illégal dans la forêt de Guyane), et Titan (sécurisation du centre spatial guyanais).

 

Le dernier objectif de cette mission est scientifique. Tout au long du parcours, 2 scientifiques (un Français, Guillaume Ordonne du CNRS Guyane, et un Britannique, William Milliken, du Jardin Royal Botanique de Kew à proximité de Londres), procéderont à des inventaires de la biodiversité et à des prélèvements de la flore sauvage.

 

Ce défi se prépare depuis des mois. C’est François-Michel Le Tourneau, directeur de recherche au centre national de recherche scientifique (CNRS) et docteur en sciences de l'information géographique, qui en est le principal organisateur : "C'est la première fois que ce parcours va être effectué d'Est en Ouest et d'une seule traite. Notre colonne sera constituée d'une quinzaine de légionnaires, de deux botanistes français et britannique et de deux guides de forêt brésiliens. Nous rejoindrons d'abord en pirogue sur le fleuve Maroni à partir du gros bourg de Maripasoula, la borne "0" de trijonction à l'est, aux frontières de la Guyane, du Surinam et du Brésil".

 

La colonne progressera dans la jungle à la "vitesse" de 1 km/h, grimpant et descendant les incontournables collines successives des monts Tumuc Humac pour un dénivelé total positif de 15 000 m. Avançant sans layonnage (coupes dans la forêt pour tracer un sentier) l’équipe entend atteindre son objectif vers le 20 juillet 2015, à la source du fleuve Oyapock.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 15:25
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02-06-2015  Réf : 400 | 1473

 

Du 2 juin au 20 juillet 2015, une section de marche du 3e REI, accompagnera une équipe de chercheurs du CNRS sur environ 320 Km en partant de la Borne n° 0 à la Trijonction (point frontalier entre la Guyane française , le Brésil et le Surinam) vers la borne n° 7.

 

L’objectif du raid des sept bornes est de réaliser la traversée est-ouest de la région des Tumuc Humac, en un seul parcours. Ce raid inédit par la distance, permettra d’améliorer la cartographie de la frontière guyanaise, d’obtenir des relevés botaniques de cette région éloignée. Enfin, il marque la présence de l’Etat français sur sa frontière.

 

photo 3e REI

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Le 3e REI apporte à cette mission scientifique toute son expertise dans le domaine de la forêt équatoriale et le combat en zone difficile : dont celui de l’orientation (avec et sans instruments), de la topographie, des techniques de déplacement en forêt, de la logistique et de la survie en forêt profonde.


L’ensemble des participants du 3e REI, s’est porté volontaire pour cette mission. Ils ont par la suite été sélectionnés pour leur professionnalisme, la maitrise technique dans leur emploi ainsi que pour leurs capacités physiques et morales.


La majeure partie d’entre eux totalise plus de 200 jours de mission en forêt, dans l’opération Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal et dans l’opération Titan de sécurisation du Centre spatial guyanais (CSG). Certains sont en mission de longue durée en Guyane pour la deuxième fois.

 

voir Le « raid des sept bornes » : une expédition inédite sur la frontière guyanaise

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:25
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28-05-2015 par 3e REI Réf : 233 | 537

 

 

A l'occasion du lancement VA 223 (Ariane 5) du 27 mai 2015, le général américain John W. RAYMOND, commandant l'US Air Force Space Command était en visite au Centre Spatial Guyanais (CSG).

 

Afin d'évaluer la possibilité de lancement de certains satellites américains à partir de lanceurs européens depuis Kourou, le colonel WALTER, commandant le 3e REI, a présenté au général RAYMOND les savoir-faire du régiment dans la protection des installations du CSG.

 

Accompagné d'une délégation composée notamment du Général de division aérienne ADAM (COMSUP), du Général Jean-Daniel TESTE (CCG du Commandement Interarmées de l'Espace) et du Général de ROQUEFEUIL (conseiller défense du directeur du CNES), le commandant de l'US Air Force Space Command a suivi une patrouille de la 2e compagnie du 3e REI.

 

Impressionné par les moyens déployés par la "French foreign Legion" et par le professionnalisme de ses soldats, le général RAYMOND a tenu à féliciter chaque légionnaire personnellement.

 

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:25
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15-04-2015 par 3e REI Réf : 224 | 818

 

Du 26 janvier au 27 mars 2015, le CEFE a encadré un stage visant à former des cadres à la préparation et à la conduite d'opérations en forêt équatoriale.

 

2 mois d'enfer vert

9 semaines. C'est la durée de ce stage devenu, au fil des années, une référence en Amérique du sud. Créé il y a une dizaine d'années, le stage international du centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE) se compare désormais aux stages réputés tels que Manaus (Brésil), Lanceros (Colombie) ou Tigre (Equateur). Le 3e Régiment étranger d'infanterie consacre pour cela d'importants moyens afin d'instruire au mieux les officiers et sous-officiers issus, cette année, de 14 nations différentes. Triés sur le volet, les stagiaires se doivent d'être en excellente forme physique et mentale pour espérer décrocher ce brevet tant convoité.

 

Sélection naturelle

Le capitaine G., officier forêt du 3e REI, leur a préparé un stage particulièrement éprouvant et complet durant lequel les instructeurs et AMF du CEFE transmettront l'ensemble des savoir-faire du centre. Après une première semaine consacrée aux perceptions et aux tests d'entrée une première sélection est déjà effectuée : seuls 26 stagiaires sur les 30 initiaux parviendront jusqu'au CEFE. Le stage se veut tout de même progressif pour que les stagiaires venus d'Europe ou d'Amérique du Nord apprennent à connaître ce milieu si particulier qu'est la forêt équatoriale. Jour et nuit, les instructions se succèdent pour endurcir le corps et l'esprit. C'est donc avec un léger soulagement que la section est envoyée en survie sur les bords du fleuve Approuague durant 5 jours. Seuls ceux que la forêt aura conservés seront dignes de poursuivre l'aventure. Ils ne sont alors plus que 23 dans la course... Et ainsi se poursuit ce stage : corps à corps, tir, secourisme, natation, franchissement, topographie. Les corps entrent rapidement en résistance, les traits du visage se durcissent, les yeux se plissent : les stagiaires " des villes " deviennent des soldats prédateurs. L'objectif est clair : fournir à chacun l'ensemble des connaissances permettant de préparer et de conduire une mission en forêt. C'est donc avec un réel intérêt de la part de tous que débute la phase tactique ; tout spécialement pour les cadres venus d'Amérique latine, curieux de découvrir les techniques et procédés hérités des théâtres d'opérations récents. La pédagogie légion dite démonstrative permet à chacun, quel que soit sa langue de restituer les cours des instructeurs.

 

84h de lutte antiguérilla

La dernière semaine d'instruction permet aux stagiaires d'appliquer l'ensemble des techniques apprises à travers un exercice tactique de 4 jours et 4 nuits consécutifs. Après une infiltration à la nage, de nuit et sous une pluie battante, jusqu'au village de Régina, la section sème la confusion chez l'adversaire guérillero en détruisant ses moyens de communication. Récupérés par HAM PUMA, ils sont alors droppés sur le fleuve afin de se préparer à l'offensive du lendemain. Infiltration en kayak, à pied, franchissement de criques sont leur quotidien afin de débusquer l'ennemi retranché et le réduire. Cette opération les amènera jusqu'à la zone refuge ennemie assise sur un lieu remarquable de Guyane : la savane-roche Virginie. Après une infiltration de plusieurs heures et une nuit d'attente à renseigner sur l'objectif, la position est prise au petit matin. De là, à 360°, le regard porte sur la canopée. Commencé la figure dans la boue, le stage se conclut au-dessus des cimes.

20 stagiaires parviendront au bout de ces 9 semaines de stage mais seuls 13 pourront porter sur la poitrine le brevet de " chef de section forêt ". Cette édition 2015 est à nouveau une réussite, symbole du professionnalisme de la Légion étrangère et de l'expertise du CEFE.

 

Témoignage du lieutenant E., chef de section à la 3e compagnie du 3e REI et stagiaire :

" Ce stage est une occasion unique de passer un long temps en forêt tout en acquérant les connaissances techniques et tactiques indispensable à ma fonction en forêt. S'il est nécessaire d'avoir une bonne préparation physique, une solide motivation est indispensable pour faire face aux difficultés qui se présentent (fatigue, faim, mycose, humidité...). Cela m'a de plus appris à sélectionner mon matériel pour avoir le sac le plus adapté et le plus léger possible. Le temps fort du stage restera la synthèse finale, très intense, où j'ai pu mesurer les progrès fait en 2 mois. "

 

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Lexique :

AMF : aide-moniteur forêt. Caporal ou caporal-chef, il assiste l'instructeur pour la conduite des stages. Experts du milieu, ils sont choisis parmi ceux ayant réussi un stage de 7 semaines en forêt.

Drop : technique de mise à l'eau, effectuée depuis HM à une hauteur de 2 à 5m. Permet le déploiement rapide d'un détachement en zone hostile sans aire de poser.

Savane-roche : structure géologique spécifique à l'Amazonie. Grosse colline de pierre dégarnie, surplombant la canopée. On les appelle aussi inselberg.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 18:25
photo  Cellule COM / FAG – 3REI

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27-04-2015 Cellule COM / FAG – 3REI Réf : 229 | 1440

 

" Si t'es pas mouillé, t'es pas guerrier ".

 

Benjamin Castaldi était présent sur le territoire guyanais du 3 au 8 avril 2015 dans le cadre de la série "En immersion avec Benjamin Castaldi" diffusée à compter de ce mois sur 13e rue.

 

En immersion au CEFE avec les instructeurs du 3e régiment étranger d'infanterie (3e REI), Benjamin révèle que "cet épisode est le plus dur mais le plus réussi". Compté parmi les élèves-officiers de l'Ecole Militaire Inter Armes (EMIA) de Coëtquidan pour un stage d'aguerrissement, Benjamin a dû faire preuve de dépassement de soi. Les élèves, d'anciens sous-officiers effectuent depuis plus de 8 mois une formation pour devenir officiers. Le stage d'aguerrissement au CEFE du 30 mars au 11 avril intervient au terme du premier 1/3 de cette formation.

 

Vivre une expérience hors du commun, pari gagné pour les instructeurs qui ont réservé un programme adapté au présentateur TV...  Accueilli par la 4e section de l'EMIA, Benjamin Castaldi n'était pas au bout de ses peines.

 

"Je m'attendais à quelque chose de très difficile mais pas aussi difficile que ça. L'accumulation des épreuves, le peu de répit m'ont épuisé et pourtant je n'ai participé qu'à 20% du stage. Quand on a fini une activité, c'est pour en commencer une autre. Nous sommes sollicités en permanence par des exercices et des épreuves extrêmement dures", souligne Benjamin Castaldi. Pensant être en forme pour affronter le CEFE avec une préparation physique hebdomadaire de 8 heures, Benjamin a vite déchanté. "Le physique et le mental sont mis à rude épreuve ! Que ce soit dans l'effort ou pendant les instants de repos, le corps subit les affronts du soleil de plomb", ajoute Benjamin.

 

Malgré tout, il gardera un excellent souvenir de ce stage formateur pour la survie dans la forêt équatoriale. "Le CEFE est un bel endroit de formation, c'est la référence en matière d'aguerrissement ! Je suis ravie d'avoir participé à ce stage en ce lieu mythique. Et la bonne surprise, c'est l'accueil non seulement des militaires stagiaires mais surtout des légionnaires du 3e REI. La révélation est donc du côté humain", rélève Benjamin. Avant d'ajouter "on apprend aux stagiaires à être les chefs de demain en leur montrant que la cohésion est la clé de la réussite. Et au CEFE, je me suis vite rendu compte que la cohésion était indispensable, l'esprit de groupe doit être entretenu sinon on recule et on se fait mal. Et quand on voit les excellents résultats qu'obtiennent les 4 sections de l'EMIA, on s'aperçoit que la solidarité est bien présente ".

 

"Droit et juste", voici les mots que retient Benjamin Castaldi pour qualifier les instructeurs et entre baignade et chaleur, sa devise "si t'es pas mouillé, t'es pas guerrier".

photo  Cellule COM / FAG – 3REI photo  Cellule COM / FAG – 3REI
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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 11:25
Sans palme, avec sac et armement, ils se jettent à l’eau.- photo J.Salles ECPAD

Sans palme, avec sac et armement, ils se jettent à l’eau.- photo J.Salles ECPAD

 

05/06/2015 F.Cantin  - DICoD

 

Mi-avril, nous avons suivi deux légionnaires stagiaires au Centre d’instruction de la guerre en jungle (CIGS), à Manaus, au Brésil. Depuis 1 mois, aux côtés de leurs camarades brésiliens, sénégalais, argentins, vénézuéliens et équatoriens, les deux militaires français apprennent à évoluer en jungle dans des conditions réelles de combat. Fatigue, efforts physiques intenses, nourriture restreinte, milieu naturellement hostile à l’homme et absence totale de confort sont des défis à relever à chaque instant. Une véritable école d’endurance et de souffrance qui forme les meilleurs combattants en jungle. Focus sur la semaine dédiée à l’entraînement aux opérations fluviales. Selva !

 

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 17:25
Manaus ou l’école des combattants de la jungle

19 avril 2015. Centre d’instruction de la guerre en jungle (CIGS), à Manaus, au Brésil. Après la fabrication des radeaux, les stagiaires, par groupe de 9, partent pour 2 kilomètres de nage, à tracter radeau et sacs dans les eaux sombres de la Rio Paraquequara. Objectif : atteindre la base n°4 du CIGS en moins de 2 heures. -  photo J.Salles - ECPAD
 

29/05/2015 F.Cantin  - DICoD

 

Mi-avril, nous avons suivi deux légionnaires stagiaires au Centre d’instruction de la guerre en jungle (CIGS), à Manaus, au Brésil. Depuis 1 mois, aux côtés de leurs camarades brésiliens, sénégalais, argentins, vénézuéliens et équatoriens, les deux militaires français apprennent à évoluer en jungle dans des conditions réelles du combat. Fatigue, efforts physiques intenses, nourriture restreinte, milieu naturellement hostile à l’homme et absence totale de confort sont des défis à relever à chaque instant. Une véritable école d’endurance et de souffrance qui forme les meilleurs combattants en jungle. Focus sur la semaine dédiée à l’entraînement aux opérations fluviales. Selva !

 

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 16:25
photo 3e REI

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11-05-2015 par 3e REI Réf : 231 | 1561

 

A l'occasion du 152e anniversaire de la bataille de Camerone, le 3ème régiment étranger d'infanterie (REI) a célébré les 100 ans de sa création.

 

Comme chaque année, le 30 avril, partout dans le monde où des légionnaires et anciens légionnaires sont réunis, Camerone est célébrée.

Profitant de ce 152e anniversaire, le 3ème régiment étranger d'infanterie (REI) a commémoré avec solennité son centenaire.

Il y a bientôt 100 ans, le 11 novembre 1915, le Régiment de Marche de la Légion Etrangère, (RMLE) était créé. Il prendra définitivement le nom de 3ème régiment étranger d'infanterie (REI) en 1945 avant de s'installer en Guyane française, à Kourou, en 1973.

La bataille de Camerone n'a pas changé le cours de la campagne du Mexique en 1863. Pourtant elle a été choisie parmi les innombrables pages de gloire de la Légion pour illustrer le serment de fidélité qui lie le légionnaire, cet étranger, à son chef et à la France. Le sacrifice des légionnaires de Camerone reste comme le plus bel exemple de toutes les vertus militaires.

Malgré l'engagement intensif et permanent du régiment dans les missions TITAN et HARPIE, les légionnaires du " 3 " ont été fidèles à la tradition et à leur devise " en avant, toujours en avant " et ont sût réaliser des festivités de Camerone d'un niveau remarquable.

Celles-ci ont débutées par les traditionnels challenges suivis d'une prise d'armes relevée par la présence du Général de Division Aérienne ADAM (Commandant Supérieur des Forces Armées en Guyane), du Général de Brigade LUCAS (Commandant la gendarmerie de Guyane), du colonel ALEXANDRE (Commandant le 34°BIS de MACAPA au Brésil), de M. Laurent LENOBLE (Directeur de Cabinet du Préfet de Guyane), de M. François RINGUET (Maire de KOUROU), et de M. Bernard CHEMOUL (Directeur général du Centre Spatial Guyanais).

Pour la première fois depuis de nombreuses années, la cérémonie militaire s'est déroulée au cœur de la ville de Kourou. A cette occasion, des décorations ont été décernées et six légionnaires sont devenus français par décret de naturalisation.

La kermesse qui s'est tenu ensuite au sein du quartier Forget a été rythmée par les nombreuses activités ludiques et les différentes démonstrations mises en place par les compagnies tout au long des deux jours, sans oublier le stand des épouses proposant à la vente des pâtisseries maisons au profit de l'institution des invalides de la Légion étrangère (IILE).

En prélude à l'élection de Miss Képi Blanc, le traditionnel Gala de boxe nocturne a été d'un excellent niveau. L'élection de Miss Képi Blanc 2015 nous a offert une des lauréates les plus séduisantes que l'on ait vu.

Le 14 juillet prochain, le 3e REI défilera sur les champs Elysée, à l'occasion de la fête nationale, et aura ainsi l'honneur de représenter la Légion étrangère, la France et le territoire guyanais.

 

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20 avril 2015 1 20 /04 /avril /2015 11:25
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20-04-2015 par 3e REI Réf : 225 | 588

 

Le général d'armée Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées (CEMA), a rendu visite aux Forces Armées en Guyane (FAG) du 23 au 25 mars 2015.

 

Les honneurs lui ont été rendus à Cayenne lors d'une prise d’armes très solennelle où plusieurs cadres et légionnaires ont été décorés. Le colonel Allain WALTER s'est vu remettre une citation à l'ordre de la division. La présentation in situ du dispositif TITAN lui a permis d'apprécier la variété des savoir-faire mis en œuvre par le régiment pour réaliser cette mission indispensable à la protection du centre spatial guyanais (CSG). Héliporté vers le Centre d'entraînement en forêt équatoriale (CEFE), le CEMA est ensuite allé à la rencontre des instructeurs et des stagiaires de l' "école du combat en jungle", référence française et internationale dans les domaines du combat, de l'aguerrissement et de la survie en forêt équatoriale.

 

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