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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 11:54
Commémoration du 70ème anniversaire de la libération de Brest

 

20/09/2014 Sources : Marine nationale

 

Le 19 septembre 2014, le ministre de la défense, M. Jean-Yves Le Drian, s'est déplacé à Brest pour commémorer le 70ème anniversaire de la libération de la cité du Ponant et la reddition des troupes allemandes, après six semaines de siège et de combats intensifs.

 

Le ministre de la défense a rencontré l'équipage du chasseur de mines tripartites l'Aigle.

 

Du 9 au 22 mai 2014, les chasseurs de mines tripartites aigle et Cassiopée ont été intégrés au standard NATO mine counter mesure group, force permanente de guerres des mines opérant en Baltique. En complément des missions de neutralisation des munitions résiduelles des deux guerres mondiales en mer baltique, ils ont ainsi participé aux mesures dites de "réassurance" mises en œuvre par l'OTAN afin notamment de renforcer la surveillance et la défense des espaces aériens et maritimes roumain, polonais et des pays Baltes.

 

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 12:55
À la découverte de la mystérieuse base navale de Brest ...

 

Brest - 08 Août Delphine VAN HAUWAERT – Ouest France

 

Chaque année, 7 000 à 8 000 personnes visitent la seconde plus importante base militaire navale de France. Parmi eux, peu de Brestois. Ils passent à côté d'une passionnante plongée dans cet univers secret.

 

C'est un peu le « syndrome tour Eiffel ». Les Parisiens passent devant mais ne s'arrêtent pas. « À la base navale, c'est pareil, note Jean-Claude Tanguy, maître principal. Depuis une quarantaine d'années que nous proposons des visites, ce sont surtout des touristes, français ou étrangers, qui y assistent. » En moyenne, entre 7 000 et 8 000 curieux par an, tout de même.

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:55
Exercice de recherche et de sauvetage en mer suite à un crash aérien

 

23 Juin 2014 Source : Marine nationale

 

Les 16 et 17 juin 2014, la Marine nationale a organisé un entraînement de sauvetage et de recherche en mer suite à un crash aérien.

 

Cet exercice a été coordonné depuis le Centre des opérations de la marine (COM) à Brest, et d’importants moyens aériens et nautiques ont été mis en œuvre afin qu’il soit le plus réaliste possible.

 

Les scénarios étaient basés sur le crash aérien d’un avion d’affaires dans la baie d’Audierne avec dix personnes à bord et sur le crash d’un aéronef type Jet Stream au large de Carnac avec huit personnes à bord.

 

Sur ces deux jours, une phase importante de recherche, puis une phase de sauvetage en mer ont été jouées en présence de « naufragés de circonstance » pour augmenter le réalisme de l’entraînement.

Exercice de recherche et de sauvetage en mer suite à un crash aérien
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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 18:55
Rade de Brest photo Marine nationale Alain MONOT

Rade de Brest photo Marine nationale Alain MONOT

 

9 avril 2014 LeTélégramme

 

Un exercice de protection défense interarmées a lieu jusqu'au 18 avril autour de la rade de Brest, et notamment en presqu'île de Crozon. Cet entraînement consiste en un renforcement de la protection défense de la rade de Brest et de ses installations militaires. Il met en oeuvre de nombreux moyens interarmées, notamment un dispositif sol-air de l'armée de l'air ainsi que des éléments de forces terrestres et maritimes.

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 07:55
Crédits DCNS

Crédits DCNS

 

05 avril 2014 Varmatin.com

 

Confirmé dans ses fonctions de ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian est très attendu par les personnels militaires de la base de défense de Toulon et le personnel de DCNS liés aux futurs sous-marins d'attaque (SNA) de classe Barracuda.

 

Selon une réponse faite aux syndicats, le ministre aurait une nouvelle fois retardé sa réponse quant au transfert à Brest - ou le maintien à Toulon - de l'accueil et de l'entretien des futurs SNA, dont le premier exemplaire est en construction à Cherbourg.

 

Réponse repoussée

 

La réponse serait repoussée avant la fin de l'année. L'enjeu est à la fois stratégique et économique.

 

Stratégiquement, des sous-marins sont indispensables à Toulon pour protéger le porte-avions Charles-de-Gaulle, comme le fait actuellement la flottille de six SNA, de classe Rubis.

 

Mais ils sont tout aussi utiles pour protéger les sous-marins porteurs de missiles nucléaires (SNLE) basés à Brest. C'est pourquoi, plus qu'un transfert global, on s'acheminerait davantage vers une répartition entre les deux ports de défense.

 

Économiquement parlant, ce sont surtout les grands carénages de sous-marins (indisponibilité périodique pour entretien et réparation ou Iper, tous les dix ans) qui retiennent l'attention (1).

 

Des centaines d'emplois sont en jeu à l'horizon 2027, date prévisionnelle du premier Iper d'un Barracuda.

 

À Toulon, les six sous-marins de la génération précédente emploient 1 000 marins, auxquels s'ajoutent 1 200 salariés de DCNS liés à leur entretien, sans compter les sous-traitants.

 

Ils génèrent, selon les syndicats, 120 millions d'euros par an.

 

1. Du 22 avril au 23 mai, à la DDTM de Toulon, une enquête publique sera ouverte en vue d'adapter les infrastructures existantes à l'accueil des Barracuda dans la base navale. Ces aménagements ne sont pas liés au futur site retenu pour les Iper.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 11:55
Défense à Brest : La décision sur le transfert des Barracuda retardée

le premier sous-marin nucléaire d'attaque de type barracuda est construit par DCNS à Cherbourg. En essai en 2016, le Suffren sera livré à la marine en 2017. Photo DCNS

 

01 avril 2014 Ouest-France

 

Transfert ou pas des sous-marins d'attaque de Toulon à Brest? Le ministre de la défense devrait trancher dans l'année.

 

Jean-Yves Le Drian pensait d'abord prendre une décision avant fin 2013. Puis en mars 2014. Ce serait maintenant avant la fin de l'année, selon une réponse qui a été faite par le ministère aux syndicats.

 

L'annonce est très attendue. Il s'agit du transfert ou non, de Toulon à Brest, de tout ou partie de l'activité liée à l'accueil et à l'entretien des futurs sous-marins nucléaires d'attaque de type Barracuda.

 

Remaniement ?

 

Les six sous-marins de la génération précédente sont aujourd'hui basés et entretenus à Toulon. Cette flottille emploie 1 000 marins auxquels s'ajoutent 1 200 salariés de DCNS dédiés à leur entretien. Sans compter les sous-traitants. Ils génèrent, selon les syndicats toulonnais, 120 millions d'euros par an, injectés dans l'économie.Les élections municipales, puis un éventuel remaniement ministériel peuvent sans doute expliquer ces reports de décisions...

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:40
Le commandant de la flotte russe de la Baltique en visite en France

 

MOSCOU, 4 février - RIA Novosti

 

Le vice-amiral Viktor Kravtchouk, commandant de la flotte russe de la Baltique, se trouve à Brest (France) dans le cadre d'une visite de travail, a annoncé le service de presse du ministère russe de la Défense.

 

La délégation russe dirigée par M.Kravtchouk s'est rendue en France à l'invitation du préfet maritime de l'Atlantique, le vice-amiral d'escadre Jean-Pierre Labonne. Les marins russes visiteront la principale base navale française à Brest et se familiariseront avec le travail du Centre opérationnel de la marine française qui gère l'Atlantique.

 

Viktor Kravtchouk se rendra également sur la base navale de Lanvéoc-Poulmic pour prendre connaissance des appareils aériens en service de la marine française, dont des hélicoptères de transport militaire NH-90 et EC-225. La visite de la délégation russe durera jusqu'au 6 février.

 

Depuis 2003, des navires de la flotte de la Baltique ont fait escale à six reprises dans des ports français, tandis que les marins français ont effectué 16 visites dans des bases de la Flotte de la Baltique.

 

En 2014, des navires de la flotte de la Baltique et des forces navales françaises prendront part aux exercices navals internationaux FRUKUS.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:55
Ile longue - source letelegramme

Ile longue - source letelegramme


27.11.2013 lefauteuildecolbert.fr
 

Il y a un gros dossier qui attend la Marine nationale, et malheureusement, la décision qui en découlera sera, peut-être, déjà obsolète.

C'est bien entendu celui du port base... des IPER des sous-marins français dont il est question. En 2008 et suite au choix de confirmer Toulon comme port base des SNA, il était dit à Brest que c'était une "décision politique". Forcément, mais par là il fallait entendre que c'était une solution dictée par l'aménagement du territoire varois (salutations) et non pas par l'intérêt stratégique.

Entre parenthèses, ce serait le moment idéal de lancer une critique constructive de la "rationalité" des acteurs dans le processus de décision.

A Brest, on met en avant l'Ile Longue. Paradoxalement, il me semble que ce territoire n'est pas Brestois. Mais la majeure partie de ses travailleurs sont de Brest, ce qui reviendrait au même, ou presque. La question fiscale sous-jacente n'est pas à négliger mais le propos n'est pas là.

Donc le site finistérien présenterait l'avantage, s'il devenait plateforme unique des IPER des sous-marins nucléaires, d'offrir un coût de revient moindre. C'est bien là le coeur du dossier : il existe deux chaînes distinctes d'IPER en France pour les sous-marins : Brest (SNLE) et Toulon (SNA). La réflexion qui s'achèvera bientôt doit déterminer si nous devrions rationaliser l'ensemble à une seule chaîne à IPER de sous-marins nucléaires. Sur le plan industriel, cela n'est pas irrationnel : plus de volume, moins d'infrastructures.

Nous parlons donc bien de conserver Toulon comme port base des SNA, que l'entretien courant y soit effectué (les IE) et que l'Ile Longue ne conserve que les IPER (soit une IPER tous les 10 ans pour chaque SNA-NG).

Mais il semblerait que certains veuillent aller plus loin et faire de Brest un pôle ASM en y basant tous nos SNA et SNLE. Forcément, deuxième acte, Toulon est contre.

On accuse un "lobby" (groupe de pression en Français) brestois qui serait à l'oeuvre. Gageons que le fait de baser actuellement tous nos SNA à Toulon, même pour les IPER, est un choix stratégique savamment étudié et que les Toulonnais sont insensibles aux retombées engendrées... (à l'instar des brestois, salutations).

Le ministre de la Défense, lorientais (et qui a donc perdu les sous-marins classiques il y a peu (en temps marin) attend donc ce rapport sur le choix à effectuer. Officiellement, et à moins que j'ai raté bien des marches, il s'agit de savoir si Brest et l'Ile Longue seraient plus rentable pour les IPER des sous-marins nucléaires français que Toulon.

Parle-t-on d'un port base unique ? Je n'ai pas vu.

 

http://www.sdumas.lycee-berthelot.fr/IMG/jpg/grands_flux_maritimes-2.jpg

 

Malheureusement, cette décision sera forcément, troisième étape, obsolète. La géographie navale française n'est plus la même :

  • nous n'avons plus deux façades maritimes (Atlantique et Méditerranée) ;
  • mais nous en avons au moins cinq : Atlantique, Antilles, Méditerranée, océans Indien et Pacifique.

Plus synthétiquement, la géographie navale française peut se résumer à une opposition entre le Vieux Monde et le Nouveau Monde. C'est-à-dire que les détroits du Cap (Afrique du Sud), de Magellan (Argentine), le Canal de Suez (Egypte) et de Béring (Russie - Etats-Unis) séparent deux océans français. C'est par là que la concentration de la Flotte se joue (et c'est toute l'Histoire navale de la France).

 

C'est pourquoi nous devrions peut être parler de l'opportunité de déplacer des frégates et des sous-marins du premier océan français au second.

 

Au final, il est peut être bon de rappeler que si nous avions construit la "seconde Ile Longue" (à côté du cap de la Chèvre (presqu'ile de Crozon) sur l'un des deux sites étudiés pour les SNLE) comme cela été prévenu alors nous n'aurions jamais eu l'occasion d'aborder ce sujet. N'est-ce pas la preuve que le temps naval est un temps long ?

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 12:55
Entretien des SNA Barracuda. Brest dans la course

 

26 novembre 2013 -    Catherine Magueur – LeTelegramme.fr

 

Les sous-marins nucléaires d'attaque nouvelle génération, les Barracuda, pourraient être entretenus à Brest. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit trancher d'ici la fin de l'année. À la clef, des centaines d'emplois.

 

La maintenance des futur SNA Barracuda sera-t-elle assurée à Toulon ou à Brest ? En 2009, Hervé Morin avait choisi Toulon, où sont actuellement basés et entretenus les SNA de classe Rubis. Les Bretons avaient alors dénoncé « une décision politique ». Aujourd'hui, le dossier refait surface. Une étude financière et humaine est en train d'être bouclée. « Ce n'est pas Toulon contre Brest », assure-t-on à l'Ouest. Le sujet de fond, résume un spécialiste du dossier, est : « Peut-on, aujourd'hui, dans un contexte budgétaire de rigueur, se payer le luxe d'avoir trois ports nucléaires : Cherbourg, Brest et Toulon ? ». Certes, le premier Barracuda ne sera livré qu'en 2017. Certes, la première Iper (Indisponibilité périodique pour entretien et réparation) n'aura lieu qu'en 2027. Mais c'est maintenant qu'il faut envisager de lourds investissements.

 

L'Ile Longue un atout pour Brest !

 

Aujourd'hui, la donne a changé. Il faut déjà prendre en compte l'effet Fukushima. Les normes en matière de sûreté nucléaire doivent être maximales. Toulon et la Méditerranée sont des zones où le risque sismique est réel. L'arrivée des Barracuda implique des travaux d'aménagements des ports, que ce soit à Toulon ou à Brest. Mais ils ne seront pas les mêmes. Certains experts estiment que « tout sera à faire ou presque » à Toulon pour accueillir les Barracuda. À Brest, même s'il faut aménager un quai, on peut considérer que 80 % du potentiel est déjà là. Pour les grands carénages des SNA, il faut sortir le coeur et le confiner à l'extérieur. Ce qui peut se faire à Brest dans des conditions de sécurité maximale car une mutualisation des installations de Brest et de l'Ile Longue, fief des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), peut être envisagée. Une rationalisation qui génère des économies.

 

Toulon avance son savoir-faire

 

« À Toulon, on a le porte-avions nucléaire et donc ce savoir-faire ! », souligne Philippe Vitel, député du Var et vice-président de la commission de la Défense qui tient « absolument » à garder l'entretien des SNA à Toulon. Mais le cas du porte-avions est différent : il est autonome, on peut sortir le coeur nucléaire à l'intérieur même du bâtiment. D'aucuns font aussi remarquer qu'à Toulon, la maintenance se fait dans l'arsenal, en centre-ville, à 120 m du stade, à deux pas du Palais des Congrès. « Toulon a une parfaite compétence nucléaire, et être tout près du centre-ville n'est pas un problème », assure Philippe Vitel qui affirme que les infrastructures à Brest « coûteraient plus cher ».

 

Emploi et stratégie

 

Derrière tout cela, c'est aussi l'emploi qui est en cause. Toulon vit avec les équipages des sous-marins. 500 à 1.000 salariés de DCNS sont nécessaires pour un grand carénage, sans compter la sous-traitance. Par ailleurs, stratégiquement, la donne a changé. L'Afrique redevenant prioritaire, l'entretien des SNA à Brest reprend tout son sens. En effet, à Brest, les SNLE sortent et entrent toujours accompagnés d'un SNA.

 

« Un juste équilibre entre sécurité et budget »

 

« Les facteurs déterminants de choix seront financiers », a déclaré, le 9 octobre, le chef d'état-major de la Marine, l'amiral Rogel, devant la commission de la Défense. D'autres marins soulignent que le choix de Toulon serait « plus optimal ». Quant à Philippe Vitel, il estime que le choix sera politique. « Le ministre est breton, la présidente de la commission est brestoise », ajoute le Varois. Un piège dans lequel Patricia Adam (présidente de la commission) ne veut pas tomber. Elle ne tient pas à prendre position. « Il s'agit de rechercher un juste équilibre entre la sécurité et les considérations budgétaires, dans l'intérêt de l'État et du contribuable ». Jean-Yves Le Drian va devoir trancher, en terrain miné.

 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 17:55
Promotion 2010 de l'Ecole Navale diplômée

 

25.11.2013 Ecole Navale

 

La cérémonie de remise des prix aux officiers-élèves de la promotion École navale 2010 s’est déroulée ce jeudi 21 novembre 2013, sous la présidence du contre-amiral Philippe Hello, commandant de l’École navale et du groupe des écoles du Poulmic, et en présence des cadres de l’école, civils et militaires.

L’AEN (Anciens de l’École navale) était également représentée par son président, le capitaine de vaisseau de Cointet et son délégué, le contre-amiral (2S) Brunet de Courssou. Les attachés navals et de défense d’Italie, du Brésil, d’Espagne, d’Argentine et du Pérou ont fait l’honneur de participer à cet événement qui clôture la scolarité des Bordaches.

Les meilleurs élèves se sont vus récompensés et l’ensemble de la promotion a reçu son diplôme, le diplôme d’ingénieur de l’École navale, assorti du grade de master pour les élèves issus des classes préparatoires et le diplôme de master professionnel "Milieu maritime et opérations navales" pour ceux issus de concours spécifiques comme celui de l’École navale interne (ENI) qui permet un recrutement au sein de la marine.

Les enseignes de vaisseau fraîchement promus vont désormais rejoindre leurs unités ou leur école de spécialité afin de commencer une carrière exaltante dans les forces.

La promotion 2010 se compose de 96 élèves dont 8 femmes, répartis en 82 ingénieurs, 10 ENI et 4 étrangers.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 12:55
photo VDaufresne

photo VDaufresne

 

21/11 Par Stanislas du Guerny, correspondant à Rennes - LesEchos.fr

 

Un contrat de 120 millions d'euros a été signé pour la rénovation des avions de patrouille maritime Atlantique 2. La sous-traitance locale se frotte les mains.

 

Beau contrat signé avec la Défense nationale pour Thales à Brest à l'occasion de son cinquantième anniversaire début octobre. Les établissements du groupe vont concevoir les nouveaux radars et les capteurs acoustiques des avions Atlantique 2, dont 15 des 28 exemplaires vont être rénovés au cours des prochaines années. Ce marché de 120 millions d'euros sera partagé entre Thales et les sous-traitants locaux, qui se réjouissent d'avance. Ils vont récupérer une partie importante du plan de charge. La sous-traitance sera de l'ordre d'une « centaine de personnes », explique Thierry Weulersse, directeur de Thales Systèmes Aéroportés à Brest. Plusieurs entreprises sont déjà sélectionnées, comme l'électronicien Innovatech, basé à Pont-de-Buis (Finistère). « Nous lui confions les coffrets d'alimentation des radars », poursuit Thierry Weulersse. Interface Concept, installé à Quimper, va fabriquer les cartes des calculateurs.

 

Début des livraisons en 2018

 

Différentes sociétés brestoises de logiciels bénéficieront prochainement de commandes. Thales privilégie la sous-traitance de proximité, sachant qu'il bénéficie d'un important réseau de partenaires locaux, avec lesquels il a l'habitude de travailler. Les équipes de Thales bénéficient aussi du contrat. 120 des 1.600 collaborateurs des trois établissements du groupe vont concentrer la totalité de leur emploi du temps sur ce marché. Le premier appareil rénové sera livré à la Marine nationale en 2018, le dernier en 2023. Les différentes opérations de modernisation des Atlantique 2 atteignent la somme de 400 millions d'euros. Outre Thales, le contrat concerne Dassault Aviation, le concepteur de l'avion et responsable de sa navigabilité, mais aussi DCNS, chargé de la modernisation du logiciel de traitement de l'information à bord des appareils. Quant au Service industriel de l'aéronautique (SIAé), il est le maître d'oeuvre des opérations de rénovation de ces avions, dont la mission est d'assurer la sûreté et le soutien des sous-marins de la Force océanique stratégique (FOST). Tous stationnés près de Lorient, sur la base de Lann-Bihoué, les Atlantique 2 accomplissent également des missions de guerre électronique, de surveillance du trafic maritime et de sauvetage en mer. Leur modernisation permettra de les maintenir en activité jusqu'en 2032.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 15:06
Morskoul, entraînement majeur de la Force d’action navale à Brest

03/10/2013 Source Marine nationale

 

Depuis le 30 septembre 2013 et jusqu’au 4 octobre, plus de quinze bâtiments de la Force d’Action Navale à Brest participent à l’entraînement collectif Morskoul au large de la Bretagne.

 

Durant toute la semaine, les bâtiments se sont entraînés conjointement en suivant un programme dense d’activité à la mer : ravitaillements à la mer avec la présence du bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme, évolutions tactiques, exercices de protection de forces sous différentes menaces (lutte contre bâtiments de surface, aéronefs, mines, actes terroristes).

Morskoul, entraînement majeur de la Force d’action navale à BrestMorskoul, entraînement majeur de la Force d’action navale à BrestMorskoul, entraînement majeur de la Force d’action navale à Brest

L’hélicoptère embarqué à bord de la frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet a de plus effectué des vols au profit des différents bâtiments (treuillages, appontage, touch-and-go). Des Rafale Marine et des Super-Étendard Modernisé de la base de l’aéronautique navale de Landivisiau ont également apporté leur concours.

Morskoul, entraînement majeur de la Force d’action navale à Brest
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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 12:55
photo A. Monot - Marine Nationale

photo A. Monot - Marine Nationale

08 juillet 2013 Ouest-France

 

Samedi 13 et dimanche 14, la frégate multimissions (Fremm) Aquitaine sera ouverte au public au 3e éperon du port de commerce de Brest. Un événement exceptionnel qui permettra au public de découvrir le fleuron de la Marine nationale. Livrée à l'automne dernier et construite par DCNS Lorient, ce bâtiment de 140 m devrait entrer en service actif dans les prochains mois. Très automatisé, il a permis de diviser par 2,5 le nombre de marins embarqués sur ce genre de frégate.

 

Visites samedi de 10 h à 12 h et de 14 à 18 h. Dimanche de 15 à 18 h. Modalités : Accès déconseillé aux personnes à mobilité réduite. Tenue appropriée conseillée (chaussures plates...). Sacs et poussettes interdits. Se munir d'une pièce d'identité.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 19:55
La base de sous-marins nucléaires de l’Île-Longue est située près de Brest - photo Marine Nationale

La base de sous-marins nucléaires de l’Île-Longue est située près de Brest - photo Marine Nationale

11/06 LesEchos.fr

 

Selon le « Télégramme », la base qui est au coeur de la dissuasion nucléaire française, offre de « nombreuses failles de sécurité », notamment sur le contrôle d’accès au site. Le ministre de la Défense demande une enquête.

 

Badgeuses à bout de souffle, clôtures en mauvais état, absence de chicanes, de scanner pour véhicules et même de batterie de missiles sol-air, personnel inexpérimenté : ultrasensible, la base des sous-marins nucléaires de l’Ile-Longue (Finistère), en rade de Brest, compte pourtant de « nombreuses failles de sécurité », selon une enquête publiée mardi par le quotidien Le Télégramme .

 

La base abrite quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE). Ils sont entretenus, entre deux patrouilles, dans cette base où sont également assemblés les missiles intercontinentaux, pouvant emporter chacun six têtes nucléaires, qui arment ces sous-marins. « Sur la base, pas de système de contrôle biométrique, qui offre pourtant une incomparable garantie d’authentification grâce à la reconnaissance digitale et/ou de l’iris de l’oeil », note le quotidien, qui affirme que la base, coeur de la dissuasion nucléaire française, va renforcer ses mesures de sécurité.

 

Mais pour l’instant, l’identification des personnels autorisés à y pénétrer « s’effectue au moyen de badges nominatifs équipés d’une simple bande magnétique (très facilement copiable) et d’une photo », explique le journaliste qui signe l’enquête, Hervé Chambonnière, en ajoutant que « ces badges ne permettent pas non plus de tracer leurs porteurs, et notamment de savoir s’ils ont bien quitté la base en fin de journée ». Quant aux véhicules, le sésame consiste en « un vulgaire morceau de feuille de papier blanc, où figurent quelques informations basiques », selon le quotidien.

 

« Parfaitement accessible »

 

« Alors que le site est en travaux depuis 2006 (aménagements liés au nouveau missile M51), pourquoi les nombreux camions-bennes et toupies qui y pénètrent, et qui peuvent cacher de grandes quantités d’explosifs ou de nombreuses personnes, ne sont-ils pas systématiquement inspectés, comme nous l’avons constaté à plusieurs reprises à l’entrée de la base? », questionne le journaliste.

 

Son enquête souligne également d’autres failles, comme la vulnérabilité des « transrades » - des bateaux qui effectuent la navette entre Brest et l’Ile-Longue et transportent la moitié des effectifs (1.200 personnes) travaillant sur le site; ou la ligne électrique desservant l’Ile-Longue, « parfaitement accessible ». « Si les zones-clés du site sont censées être autonomes, quel serait l’impact sur le fonctionnement du site si un ou plusieurs pylônes étaient détruits? ».

 

Enquête approfondie

 

« À noter, également, l’absence de chicane devant l’entrée de la base et dans la base. Impossible d’empêcher un camion-suicide de parvenir jusqu’à la +cathédrale+, principal sas d’accès au coeur du site, où plusieurs centaines de personnes se pressent aux heures de pointe », affirme le quotidien, qui relève aussi qu’« une bonne partie des 115 gendarmes maritimes » affectés à la surveillance « sont gendarmes adjoints volontaires, donc débutants, très jeunes, peu formés (...) et peu payés ».

 

En réaction à ces informations, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a demandé une « enquête approfondie sur la sécurité » du site de l’Ile longue, a annoncé son entourage. M. Le Drian « confie à l’inspection générale des armées une enquête approfondie sur la sécurité terrestre, maritime et aérienne de l’Ile Longue », a-t-on précisé de même source.

 

« La sécurité de notre dissuasion » nucléaire « n’est pas en défaut », a assuré par ailleurs Pierre Bayle, porte-parole du ministère de la Défense. « Je tiens à rassurer tous ceux qui craindraient pour la sécurité de notre dissuasion, celle-ci n’est pas en défaut », a déclaré lors d’un point de presse M. Bayle.

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 12:10

Rade de Brest. L'île Longue source LeTelegramme

 

10 septembre 2012 – opex360

 

En 2009, le ministre de la Défense de l’époque, Hervé Morin, avait tranché. Bien que l’idée de regrouper l’ensemble des submersibles de la Marine nationale en Bretagne pouvait permettre de réaliser quelques économies en rationalisant leur soutien, il avait été décidé de laisser les 6 sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) à Toulon.

 

Au moins deux raisons expliquent cette décision : la base varoise est celle du porte-avions Charles de Gaulle et, de plus, elle est la plus proche de l’arc de crise défini par le Livre blanc sur la Défense (LBDSN) publié en 2008.

 

L’escadrille de SNA, qui compte plus de 1.000 marins, représentait, il y a 3 ans, le tiers du plan de charge de DCNS et faisait vivre ainsi 1.200 salariés, sans compter ceux des sous-traitants. Et les retombées financières étaient alors évaluées à 120 millions d’euros.

 

Cependant, ce maintien des SNA à Toulon n’a pas été du goût des élus du Finistère, où est située la base de l’Île-Longue, laquelle accueille les 4 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), c’est à dire la composante océanique de la force de frappe française.

 

A l’époque, Patrica Adam, député PS du Finistère, département pourtant déjà bien pourvu en implantations de la Marine nationale, avait dénoncé une “décision purement politique”. Désormais à la tête de la commission Défense de l’Assemblée nationale à la faveur du changement de majorité, l’élue bretonne est revenue à la chargé au sujet des SNA.

 

“Brest a beaucoup souffert ces dix dernières années par rapport à Toulon. Le plus gros coup dur, cela a été les SNA. Mais c’était une annonce politique” a-t-elle déclaré dans un entretien accordé à Ouest France et publié le 8 septembre.

 

Le remplacement des actuels SNA de type Rubis par ceux de la classe Barracuda, qui devrait commencer en 2017, pourrait être l’occasion d’un changement d’affectation. “La décision ne sera prise qu’à la livraison” a affirmé Patrica Adam.

 

“C’est vrai que la Méditerranée est stratégique. Mais la dissuasion ici a aussi besoin des SNA. Une étude comparative des coûts et infrastructures a été demandée par le précédent gouvernement. La base opérationnelle et celle de l’entretien peuvent aussi être dissociées. L’an prochain, nous aurons un bon aperçu”, a-t-elle encore expliqué.

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 08:00

Force d Action Navale FR

 

27.06.2012 MER et MARINE

 

Pas moins de 27 prises de commandement vont avoir lieu cet été à Brest sur les bâtiments de la Force d'action navale, qui regroupe les unités de surface de la Marine nationale. Celles-ci se dérouleront entre le 29 juin et le 22 septembre.

Pour les frégates anti-sous-marines :
Georges Leygues : le CV Romuald Bomont succède au CV Jean Marin d'Hebrail
La Motte Piquet : le CV Geoffroy d'Andigne succède au CV Bruno Tanqueray
Primauguet : le CV Jean Maulbon d'Arbaumont succède au CV Marc Pouly

Pour les patrouilleurs de haute mer :
Cdt L'Herminier : le CC Nicolas Molitor succède au CC Gwénégan Le Bourhis
LV Le Henaff : le CC Justin Peltier succède au CC Paul Merveilleux du Vignaux

Pour les bâtiments hydrographiques :
Borda : le LV Antoine Delaveau succède au LV Arnaud Sibertin-Blanc
Laplace : le LV Erwan Kermabon succède au CC Philippe Laugier
Lapérouse : le CC Christophe Gaume succède au CC François Trystram

Pour le bâtiment hydrographique et océanique Beautemps-Beaupré :
le CF Jean-Charles Lauth succède au CF Rémi de Monteville

Pour le bâtiment d'essais et de mesure Dupuy de Lôme (A) :
le CF Emmanuel Mauban succède au CF Grégoire Germain

Pour les bâtiments remorqueurs de sonars :
Altair : le MJR Pierre Marec succède au MJR Lionel Feugère
Antares : le LV Laurent Coggia succède au MJR Thierry Ouvrard
Aldebaran : le MJR Jean-Pierre Sergent succède au MJR Ludovic Delabye

Pour les bâtiments école :
Leopard : le CC Jacques Lecomte succède au CC Eric Jaslin
Guepard : le LV François Olivier Corman succède au LV Louis Le Proux de la Rivière
Jaguar : le LV Jean-Christophe Chaumery succède au LV Julien Dubs
Tigre : l'EV1 Raphaël Villermet succède au LV Damien Le Guyader
Lynx : le LV Jean Nielly succède au LV Antoine Richebe
Chacal : l'EV1 Stéphane Rouille succède au LV Nicolas de Bouvet
Panthère : le LV Stéphanie Loin succède au LV Alexandre Paulus
Lion : le LV Guillaume Blehaut succède au LV Marie Martineau

Pour le bâtiment d'instruction à la navigation Glycine
Le MP Nicolas Schrack succède au MP Yves Courand

Pour les chasseurs de mines tripartites :
Eridan : le CC Pierre-François Gouret succède au CC Samuel Quéré
Cephée : le CC Vianney Brunel succède au CC Pierrick Haond

Pour le bâtiment d'expérimentation en guerre des mines Thétis :
le CC Eric Haguenier succède au CC Benoît Bugaut

Pour le groupe de plongeurs démineurs Atlantique et le BBPD Styx :
Le CC Ronan Sevette succède au CC Michaël Vaxelaire

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