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22 septembre 2016 4 22 /09 /septembre /2016 10:55
The Tirpitz in Kåfjord/Altafjord photographed by a British Mosquito on 12 July 1944.

The Tirpitz in Kåfjord/Altafjord photographed by a British Mosquito on 12 July 1944.


22.09.2016 source SHD

 

22 septembre 302 : martyre de Saint-Maurice (Valais – Suisse actuelle). Saint-Maurice d'Agaune est le patron de l'infanterie française, suisse et américaine. Officier général de la légion thébaine, Saint Maurice est exécuté pour avoir refusé de sacrifier aux dieux romains. Ses hommes (6600 !) refusant de se désolidariser de leur chef, sont tous décapités. L’école de l’infanterie est située à Draguignan sur le site des Ecoles militaires de Draguignan (EMD). Lire  Saint Maurice ou l’obéissance d’Henry Ghéon.

 

22 septembre 1694 : tentative de bombardement de Dunkerque. Jean Bart, défenseur de la ville, oblige l’escadre anglo-hollandaise de l’amiral Schovell à se retirer avant qu’elle ne puisse commencer sa canonnade. Jean Bart à l’aide de chaloupes se porte à la rencontre des brulots et machines infernales que l’assaillant envoi contre les forts protégeant l’entrée du port et parvient à les dérouter ou faire exploser.

 

22 septembre 1822 : exécution capitale de 4 sergents (Paris). Le régime monarchique restauré depuis 1815, s'inquiète des différents complots qui naissent un peu partout en France pour l'abattre. Aussi, lorsque 4 sergents du 45ème RI sont arrêtés parce qu’ils sont reconnus comme bonapartistes et ont fondé une « vente » de carbonari (loge secrète de la Charbonnerie ) dans leur unité, le verdict rendu par le tribunal est extrêmement sévère. Guillotinés en place de grève, ils deviennent des martyrs de la cause républicaine tant leur sort semble injuste à la population. Les sergents, tout en n'ayant commis aucun acte illégal, refusent de révéler les noms de leurs chefs.

 

22 septembre 1914 : mort d’Alain Fournier (Bois de Saint Rémy). Dans le secteur de la tranchée de Calonne, le lieutenant de réserve Henri Alban Fournier meurt au combat à 27 ans. Auteur du classique et inoubliable le grand Meaulnes.

 

22 septembre 1914 : la Royal Navy perd trois croiseurs en une heure (Mer du Nord). Lors d’une patrouille, le U-9 sous les ordres du Kapitänleutnant Otto Weddigen coule  les HMS Aboukir, HMS Cressy, et HMS Hogue, en une heure. 1 459 marins britanniques périssent. Auparavant dubitative quant à l’utilité des sous-marins, l'amirauté britannique reconsidère sa position. Le U-9 termine la guerre avec 18 navires coulés.

 

22 septembre 1914 : bombardement de Papeete (Polynésie française). Apprenant que les cuirassés allemands Scharnhorst et Gneisenau se dirigent vers Papeete, le capitaine Destremau, commandant la garnison, met le feu aux réserves de charbon de l’ile et coule un bateau à l’entrée du port pour empêcher tout débarquement. Après quelques échanges d’artilleries, les cuirassés quittent Papeete qui perd tout intérêt pour eux faute de charbon.

 

22 septembre 1943 : attaque contre le Tirpitz (Fjord d’Alten – Norvège). Le cuirassé allemand se cache dans un fjord norvégien pour ne pas subir le sort du Bismarck mais ce faisant immobilise une partie de la flotte anglaise à Scapa Flow, en mesure de l’attaquer s’il tente une sortie. Pour remédier à cette situation, l’Amirauté ordonne une attaque sous-marine : 6 sous-marin de poche britanniques (classe X) sont remorqués par des sous-marins conventionnels jusqu’aux abords de leur cible. Seulement 2 d’entre-eux parviennent à poser leurs charges sur la coque du cuirassé. Même s’il n’est pas coulé, les dégâts occasionnés le rendent indisponible plusieurs mois.

 

22 septembre 1945 : le général Patton s'interroge sur le bienfondé de la dénazification en Allemagne. Le général Patton, gouverneur militaire de Bavière, en présence de journalistes, estime que la dénazification de l'Allemagne n'est pas forcément utile au regard des tensions naissantes entre USA et URSS. La déclaration fait scandale et vient s’ajouter aux nombreuses autres incartades déjà commises.  Eisenhower le relève de son commandement.

 

22 septembre 1980 : début de la guerre Iran-Irak. Voulant prévenir une contagion par l’intégrisme chiite de sa propre minorité, Saddam Hussein attaque l’Iran de Khomeiny. La guerre va durer 8 ans et tuer plus d’un million de personnes.

 

22 septembre 1984 : les 70 ans du début de la Grande Guerre (Verdun – Douaumont). Réaffirmant la réconciliation franco-allemande à l’occasion des 70 ans des débuts de la Grande Guerre (à quelques mois près), Helmut Kohl et François Mitterrand posent main dans la main devant l’ossuaire de Douaumont .

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 16:55
Les sous-marins U-156 et U-507 au secours des rescapés du Laconia - photo Leopold Schuhmacher (1917-1943)

Les sous-marins U-156 et U-507 au secours des rescapés du Laconia - photo Leopold Schuhmacher (1917-1943)


12.09.2016 source SHD
 

12 septembre 1213 : bataille de Muret (près de Toulouse). Simon de Montfort, chef des Croisés bat les hérétiques « Albigeois ».

 

12 septembre 1683 : bataille de Kahlenberg (Autriche). Une coalition européenne défait l'armée ottomane qui assiégeait Vienne depuis 2 mois. La bataille de Kahlenberg a pour l'Europe centrale et orientale la même signification que Poitiers (732) en France.

 

12 septembre 1855 : le général Pélissier accède au maréchalat. Napoléon III distingue Aimable Pélissier en apprenant la prise de Malakoff (Crimée). Saint-Cyrien et artilleur, Pélissier a fait partie de l’expédition d’Espagne (1823)  puis a gravi tous les échelons de la hiérarchie dans l’armée d’Algérie. Officier particulièrement dur, il n’avait d’aimable que le prénom : L’un de ses soldats en Crimée, excédé, le met en joue et tire. Incident de tir, le coup ne part pas. Pélissier qui a tout vu, inspecte l’arme et constatant un manque d’entretien de l’arme punit le soldat pour ce motif… et celui-là seul.

 

12 septembre 1942 : Le RMS Lacona est coulé au large de l’île de l’Ascension. « Alors qu’il pense avoir repéré un convoi anglais, le U-156 torpille le paquebot chargé de civils, de soldats britanniques et de prisonniers italiens. Le commandant du sous-marin, constatant son erreur, prévient son amirauté. Afin de sauver le maximum de passager, il lance un message en clair à tous les navires croisant dans les environs. Le U-156, U-506 et U-507 chargent les rescapés après avoir hissé le pavillon de neutralité à la croix rouge. Ceci n’empêche pas le U-156 d’être la cible d’une attaque délibérée d’un B-24 ayant reçu l’ordre de le couler. L’amirauté allemande ordonne alors d’abandonner les survivants et de plonger, les U-506 et U-507 ne suivent pas les ordres. Sur les 2 200 passagers et membres d’équipage du RMS Laconia, 980 sont sauvés par des bâtiments allemands, italiens et français. Suite à cet évènement, Karl Donitz décrète le Triton null : l’ordre de ne pas sauver les victimes d’un navire en détresse. Il lui est fait grief de cet ordre lors de son procès à Nuremberg. Cependant, son avocat fait valoir que l’amiral Nimitz avait donné les mêmes consignes pour ses équipages, ce qu’il confirme ». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

12 septembre 1943 : un commando allemand libère Mussolini (Italie - Abruzzes). Le moral de l'Italie fasciste étant au plus bas à cause des défaites en Afrique du Nord, du débarquement allié en Sicile et du bombardement de Rome, le roi Victor Emmanuel III fait arrêter Mussolini (24 juillet) pour préparer la volte-face italienne. Hitler demande alors au capitaine Skorzeny (chef des forces spéciales) et au général Student (commandant la division parachutiste) de libérer le Duce. Mussolini est régulièrement transféré pour empêcher son enlèvement. Skorzeny le localise d'ailleurs à deux reprises et doit chaque fois démonter l'opération. Finalement, les autorités italiennes estiment que le Gran Sasso (Hôtel à plus de 2000 m d'altitude, relié uniquement par téléphérique) est une prison suffisamment fiable. Alerté par le changement suspect des mesures de sécurité autour du pic, Skorzeny découvre la cachette. Il se crashe en planeurs  avec 90 parachutistes sur le pâturage jouxtant l'Hôtel-prison et libère sans un coup de feu le Duce devant ses gardiens pétrifiés. L'exfiltration à bord d'un Storch (2 places) piloté par l'as de l'aviation, le capitaine Gerlach, relève aussi de l'exploit. En effet, Skorzeny y embarque accompagnant le Duce pour ne laisser à personne d’autre les lauriers de gloire qu’Hitler va décerner au libérateur du dictateur italien.

 

12 septembre 1962 : discours de JFK sur la conquête lunaire (Houston -  Etats-Unis). Suite à l’envoi par les soviétiques de Youri Gagarine (premier cosmonaute dans l’espace -12 avril 1961), le président des Etats-Unis, John F. Kennedy fait la promesse de voir un astronaute poser le pied sur la lune avant la fin de la décennie : We choose to go to the moon. En 1963, il propose à l’URSS, au sein de l’ONU, une alliance dans le domaine spatial au lieu d’une compétition entre leurs deux Etats. Les soviétiques refusent au vu de leur avance dans le domaine et du prestige de leurs premiers succès. Neil Armstrong et Buzz Aldrin se posent sur la Lune le 21 juillet 1969 lors de la mission Apollo 11.

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 15:55
Décès du Commando Marine André Nicolopoulos, badge n°241

 

07.09.2016 par JC Rouxel
 

Nous avons le regret de vous faire lire ce message reçu de Jean-Michel Ribé et nous annonçant le décès d'André Nicolopoulos. Il faisait partie des 4 commandos encore présents pour témoigner qui n'avaient pas fait le débarquement du 6 juin mais avaient servi sous Kieffer pendant la 2e guerre mondiale.

 

"André Nicolopoulos (badge commando Kieffer n° 241) nous a quittés dans sa 96e année, le mardi 6 septembre 2016. André Nicolopoulos avait récemment reçu les insignes de chevalier de l’ordre national de la Légion d’Honneur le 8 mai 2016, durant la cérémonie de prise d’armes à Bastia pour le 71e anniversaire de la victoire.

Il aimait à citer l’académicien Edmond About :
"Nous sommes les héritiers de tous ceux qui sont morts,
les associés de tous ceux qui vivent,
la providence de tous ceux qui naîtront.
Aujourd’hui nous sommes ses héritiers, comme nous sommes les héritiers de tous ceux qui ont combattu pour la France, avec un esprit indomptable, un courage inébranlable et une totale abnégation."

 

Ces obsèques seront célébrées le 8 septembre 2016, à 16 heures à l’église de PIETRACORBARA (Corse).

 

A ce jour, ils ne sont plus que 9 pour témoigner, dont 6 des 177 du jour J. Toutes nos condoléances et pensées vers sa famille et ses amis.

 

En savoir plus sur le commando André Nicolopoulos

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 11:55
Chronique culture du 11 Décembre 2015

photo Finland MoD

 

11.12.2015 Source SHD

 

11 décembre 1880 : décès d’Oliver Winchester. « Ingénieur, homme d’affaire et politique américain, il crée la Winchester Repeating Arms Company. Il compte parmi ses employés un armurier de génie, Benjamin Tyler Henry, qui devient le père des modèles Winchester 1866 et Winchester 1873. Cette dernière restera comme le modèle emblématique de la conquête de l’Ouest américain armant notamment Buffalo Bill, les frères Daltons (les vrais), Calamity Jane ou encore Billy the Kid ». CNE J-B P. (COMLE).

 

11 décembre 1898 : la colonne Marchand quitte Fachoda (actuel Soudan du Sud). Arrivé depuis le 10 juillet 1898 à Fachoda, le commandant Marchand reçoit l'ordre du gouvernement français, le 3 novembre, de céder la place au général Kitchener et à son armée, arrivés le 18 septembre. La colonne Marchand embarque sur des vapeurs en direction de Djibouti qu'elle n'atteindra qu'en mai.

 

11 décembre 1939 : début de la bataille de Suomussalmi (Finlande). Débutée le 30 novembre, l’invasion russe de la Finlande s’enlise alors que les effectifs soviétiques sont considérables face à la petite armée finlandaise. Jusqu’au 8 janvier 1940, les troupes soviétiques perdent 2 divisions suite aux harcèlements d’équipes finlandaises à skis .

 

11 décembre 1942 : publication en France de Pilote de guerre. Paru dans un premier temps aux Etats-Unis le 20 février 1942, sous le titre Flight to Arras, l'ouvrage reste pendant 6 mois la meilleure vente en librairie américaine. Autorisé par Vichy, le livre est interdit quelques mois plus tard par les Allemands. Le capitaine Saint-Exupéry y raconte la Campagne de France vue de son avion de reconnaissance au sein du groupe 2/33. "On meurt pour une maison. Non pour des objets et des murs. On meurt pour une cathédrale. Non pour des pierres. On meurt pour un peuple. Non pour une foule.[...] On meurt pour cela seul dont on peut vivre". Saint-Exupéry, Pilote de guerre.

 

11 décembre 1942 : première mission spéciale pour le Casabianca (Alger). Le sous-marin Casabianca du capitaine de corvette Lherminier, appareille pour la Corse avec à son bord la mission Pearl Harbour qui doit structurer la résistance sur l’ile et préparer un prochain débarquement.

 

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 11:55
Chronique culturelle 16 Novembre 2015 - SHD


16.11.2015 source SHD
 

16 novembre 1805 : combat de Hollabrunn (Autriche). Premier gros engagement de la campagne d'Allemagne entre Français et Russes. Ces derniers y perdent un tiers de leur effectif. Pour mémoire, la veille de la bataille d'Austerlitz, Napoléon rappelle à ses hommes leur beau comportement lors d’Hollabrunn.

 

16 novembre 1812 : bataille de Krasnoie (Russie, actuelle Ukraine). La retraite de Russie n'est pas encore un carnage. Isolée, la division Broussier, appartenant à l'armée d'Italie commandée par le prince Eugène de Beauharnais, est pratiquement anéantie, mais Davout puis Ney parviendront à forcer le passage à travers les forces russes pourtant d’une supériorité numérique écrasante. La survie de l’armée à Krasnoie tient au coup de bluff de Napoléon, qui pour montrer à Koutouzov sa détermination fait sortir sa garde impériale. Koutouzov craignant d’être engagé dans une bataille rangée, préfère reculer et continuer son harcèlement à distance. Le pari de l’empereur coute tout de même 6000 hommes.

 

16 novembre 1887 : condominium franco-anglais aux Nouvelles Hébrides (Actuelles Vanuatu – Pacifique Sud).  Les iles que l’on appelle aujourd’hui Vanuatu, sont découvertes en 1606 par le navigateur portugais Queiros qui les nomme Esperito Santo. Redécouvertes par Bougainville (1768) puis Cook (1774), elles sont appelées Nouvelles Hébrides jusqu’à leur indépendance en 1980. Ayant renoncé à s’affronter pour les coloniser, Français et Anglais instaurent une commission navale mixte chargée de contrôler en commun l’archipel (81 iles). La commission est composée de 4 officiers de marine (2 français et 2 anglais) assurant alternativement la présidence pour des durées de 1 mois.

 

16 novembre 1917 : le Tigre au pouvoir. « Georges Clemenceau devient président du Conseil et ministre de la Guerre avec un programme de guerre à outrance et gouverne jusqu’en janvier 1920. Son chef de cabinet militaire, général Mordacq, écrit : Nécessité d’y rétablir l’autorité du ministre qui n’existait plus. Tout le mondey commandait sauf le ministre. » LCL Rémy Porte (EMAT).

 

16 novembre 1920 : bataille de Sébastopol (Russie, actuelle Ukraine).La défaite de l'«Armée blanche» de Wrangel met fin à la guerre civile en Russie et consacre la victoire des bolcheviques et de Lénine.

 

16 novembre 1940 : création de l’ordre de la Libération par de Gaulle (Brazzaville). Décoration récompensant les actes de courage et services rendus à la cause de la libération, remise entre 1941 et 1946 à 1038 personnes dont 138 à titre posthume.

Note RP Defense: voir l'ordre de la Libération

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 20:55
Cuirassé Tirpitz, livret A503 FM30-50 pour l'identification des navires, édité par la Division du Renseignement Naval du Départment de la Marine de États-Unis

Cuirassé Tirpitz, livret A503 FM30-50 pour l'identification des navires, édité par la Division du Renseignement Naval du Départment de la Marine de États-Unis

 

12.11.2015 source SHD
 

12 novembre 1943 : début de la bataille de Leros (mer Egée). Les Allemands craignant un débarquement allié dans les Balkans, cherchent à déloger les britanniques présents en mer Egée dans des îles proches. C’est pourquoi l’ile de Leros, défendue par les anglo-italiens est attaquée au cours de l'opération Léopard combinant bombardements aériens, débarquements et largages de parachutistes. Le 16 novembre l'ile est prise (elle sera conservée par un seul bataillon allemand jusqu'à la fin de la guerre). Les défenseurs ont perdu 2000 hommes, les Allemands 1109 soldats. C’est la dernière opération aéroportée allemande d’envergure pour la seconde guerre mondiale.

 

12 novembre 1944 : naufrage du Tirpitz (Norvège -Tromsoe). La RAF lâche des bombes perforantes de 6 tonnes sur le plus grand cuirassé allemand qui se cache depuis le début de la guerre dans les fjords norvégiens. Touché, le Tirpitz se retourne et sans couler complètement, se pose sur un haut-fond. Plus de 900 morts.

Note RP Defense: voir Histoire mouvementée du cuirassé Tirpitz

 

 

12 novembre 1999 : Goudermes tombe (Russie – Tchétchénie). La deuxième ville de Tchétchénie tombe après l’assaut des forces fédérales russes durant la deuxième guerre de Tchétchénie.

 

12 novembre 2011 : explosion sur la base de Modarres (Iran). Suite à une manipulation d’explosifs, une explosion ravage la base de Modarres, spécialisée dans la mise au point de missiles. 17 personnes sont tuées dont le chef du programme iranien pour la recherche balistique, le général Moquadam.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:55
Membres du French Squadron SAS, (1re compagnie de chasseurs parachutistes) en Tunisie début 1943

Membres du French Squadron SAS, (1re compagnie de chasseurs parachutistes) en Tunisie début 1943

 

03.11.2015 Par François COTE- Valeurs Actuelles

 

1940-1945. Ils étaient quelques centaines, insérés dans les sticks de la brigade des SAS britanniques. Ils ont pris part à toutes les campagnes d’Afrique du Nord et à celles qui ont suivi le Débarquement en Europe…

 

Le premier mort du jour J est tombé à près de 300 kilomètres des plages du Débarquement. C’était un caporal parachutiste français de 28 ans ; il s’appelait Émile Bouétard. Il avait été parachuté dans la nuit du 5 au 6 juin avec un stick du 4e Special Air Service (SAS), à Plumelec (Morbihan), au sud-ouest de Ploërmel. Et pourquoi si loin des plages de Normandie ? Pour faire diversion. Parce qu’il fallait retenir les troupes allemandes qui occupaient la Bretagne au moment où les Alliés allaient débarquer. Bouétard toucha le sol avec son stick, vers 0 h 30, le 6 juin. Il se trouva très vite isolé avec les siens. Le ronflement du bimoteur qui les avait parachutés éveilla un poste allemand. Il fut repéré. Un violent échange de tirs s’ensuivit ; Bouétard fut blessé. Munitions épuisées, il se releva et, désarmé, fut exécuté par une rafale allemande. Ses camarades eurent le temps de se disperser et de rejoindre le maquis de Saint-Marcel, à proximité.

Suite de l’article

 

Note RP Defense :

voir Les parachutistes français libres du "spécial air service" (SAS)

voir Le 2e Régiment de chasseurs parachutistes de l'Armée de l'Air

SAS : origine et combats (1/2) - Fondation de la France Libre

SAS : origine et combats (2/2) - Fondation de la France Libre

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:50
Brig Gen Ducret, HQ ARRC, presents former WWII pilots with the Legion d'Honneur medal

Brigadier General Thierry Ducret, (French Army), of Headquarters Allied Rapid Reaction Corps (HQ ARRC) and Wing Commander Leonard Lambert DFC stand to attention through the National Anthems. (NATO Photo / WO2 Dan Harmer GBR Army / Released)

 

29.10.2015 HQ Allied Rapid Reaction Corps


The President of France, François Hollande has decreed that all surviving British veterens who took part in the liberation of France should be awarded the Legion d'honneur.

Today Thursday 29th October 2015 former Royal Air Force (RAF) Typhoon pilots who flew sorties over Normandy in the battle for Normandy in 1944 received the Legion d'Honneur medal from Brigadier General Thierry Ducret, (French Army), of Headquarters Allied Rapid Reaction Corps (HQ ARRC) at the Jet Age Museum, Gloucester.

The Typhoon was one of the principle ground-attack aircraft used by the allies and was instrumental in the battle.

See the full folder of photos here: https://www.flickr.com/…/54973278@…/albums/72157660077441079

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 17:35
28.10.2015 Ronald Mayhill (left) and Basil Williams receive their medals yesterday from French Ambassador Florence Jeanblanc-Risler. Photo Jason Oxenham.jpg

28.10.2015 Ronald Mayhill (left) and Basil Williams receive their medals yesterday from French Ambassador Florence Jeanblanc-Risler. Photo Jason Oxenham.jpg

 

Oct 28, 2015 nzherald.co.nz

 

France has honoured the heroic efforts of two New Zealand war veterans - one who joined a successful bombing mission after being blinded in one eye, the other who survived a German prisoner of war camp.

 

On a French naval frigate docked in Auckland, Ronald Mayhill and Basil Williams were awarded medals as knights of the French Legion of Honour yesterday. French Ambassador Florence Jeanblanc-Risler presented the Aucklanders with the medals on Prairial, which was docked in Auckland from Saturday until today. The World War II veterans, who trained in Canada and Britain, were recognised in the presence of friends, family and officials, including several Defence Force representatives.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 12:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

21 octobre 2015 par Henri Weill - Ainsi va le monde !

 

Comme attendu, Fred Moore, chancelier de l'Ordre de la Libération, vient d'être renouvelé dans les fonctions de délégué du Conseil national des communes "Compagnon de la Libération" (Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors, Ile de Sein). Après un premier mandat de quatre ans, Fred Moore (né en 1920) est reconduit à la tête d'une instance qui a pour missions d'assurer les traditions de l'Ordre, d'en conserver la mémoire, de gérer le musée, d'organiser les cérémonies commémoratives de l'Appel du 18 juin et de la mort du général de Gaulle lorsque tous les Compagnons auront disparu. Seize sont encore en vie.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:55
photo Jean-Jacques CHATARD

photo Jean-Jacques CHATARD

 

21/10/2015 par Domenico Morano  - DICOD

 

La DICoD vous propose de revenir sur la naissance de l’Ordre de la Libération.

 

A l’été 1940, après la défaite de la France face à l’armée du Reich, le général de Gaulle s’exile à Londres et tente d’organiser la résistance. N’étant pas le dirigeant légitime de la République française, le chef de la France Libre ne peut décerner la Légion d’Honneur. Il imagine alors une décoration originale récompensant le dévouement de certains de [celles et] ceux, peu nombreux au départ, qui ont rallié sa cause. En octobre 1940, à Douala (Cameroun), le général de Gaulle déclare : « [L’insigne de l’Ordre de la Libération] récompensera ceux des nôtres qui se seront signalés dans cette haute et âpre campagne, pour la libération de la France ».

 

Le 16 novembre 1940, il signe à Brazzaville (République Démocratique du Congo), alors capitale de la France Libre, l’Ordonnance n°7, publiée dans le Journal Officiel de la France Libre. L’Ordre de la Libération est créé. Celui-ci puise son inspiration dans les ordres médiévaux de chevaliers (Chevaliers de Malte, du Saint-Sépulcre, du Temple, etc). L’idée était de créer une nouvelle chevalerie de serviteurs de l’idéal d’une France libre.

Le décret du 29 janvier 1941 règle l’organisation de l’Ordre. Il ne comporte qu’un seul grade, et donc qu’un seul type d’insigne. Généralement décernée lors d’une prise d’armes, la Croix se porte sur la poitrine, à gauche, après la Légion d’Honneur et avant la Médaille Militaire. Ceux qui la reçoivent sont faits Compagnons de la Libération. La décoration est constituée d’un écu de bronze rectangulaire sur lequel est apposé un glaive surchargé d’une croix de Lorraine noire. Les couleurs du ruban, composé de bandes verticales, sont hautement symboliques : le noir exprime le deuil d’une France opprimée et le vert, l’espoir de la Libération.

Accordée à près de 1 036 personnes physiques – seules 700 d’entre elles survivent à la guerre –, la Croix de la Libération a également été attribuée à 18 unités militaires et à 5 communes françaises, à l’image de Paris qui devient Compagnon de la Libération en mars 1945. Seules six femmes ont été décorées de la Croix de la Libération, notamment pour faits de résistance ayant parfois entraîné la déportation de leurs auteures.

 

Les célébrités appartenant à cet ordre sont nombreuses : des hommes politiques (Jacques Chaban-Delmas, Pierre Messmer, Maurice Schumann, René Cassin) aux maréchaux (Leclerc de Hauteclocque, de Lattre de Tassigny et Koenig) en passant par les intellectuels (André Malraux, Romain Gary). Les rangs des Compagnons de la Libération comptent ainsi près de 36 ministres, 67 députés, 80 officiers généraux ou amiraux, et 15 ecclésiastiques.

 

Pour en savoir plus, cliquez ici.

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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 10:55
Chronique culturelle 23 Octobre 2015 - SHD

 

23.10.2015 source JFP - SHD

 

23 octobre : fête des aumôniers militaires. L’évêché aux armées a choisi Saint Jean Capistran (1386–1456) pour saint patron des aumôniers militaires catholiques.

 

23 octobre 1812 : le général de Malet rate son coup d’Etat contre Napoléon (Paris). Profitant de l’absence de l’empereur (campagne de Russie), le général Malet s’échappe de la résidence surveillée où il est incarcéré pour tentative de putsch. Il fait croire à la mort de Napoléon puis tente d’imposer un gouvernement provisoire. La tentative échoue lorsque le général Hulin, commandant la place de Paris, demande des ordres écrits. Malet panique, tire sur Hulin et est arrêté. Il est exécuté le 29 octobre. Napoléon, apprenant le 6 novembre qu’il avait failli être renversé, sera surtout surpris que personne n’aie crié : « Napoléon 1er est mort, vive Napoléon 2 ! »

 

23 octobre 1917 : bataille de la Malmaison (Aisne). « Bataille école des offensives à objectif limité voulues par Pétain. Les objectifs assignés sont presque tous atteints dans la journée et l’offensive cesse dès le 25 après avoir atteint le canal de l’Oise ». LCL Rémy Porte (EMAT).

 

23 octobre 1942 : contre-attaque britannique (El Alamein). L’Afrikakorps entame une retraite définitive face à la VIIIème armée de Montgomery. C’est le premier revers significatif du Reich depuis le début de la guerre. Cette victoire d’El Alamein est en partie due à la résistance héroïque et inattendue de la brigade Koenig à Bir Hakeim en mai et juin. Le répits ainsi donné aux britanniques leur a permis de préparer leurs lignes de défense pour recevoir l’Afrikakorps.

 

23 octobre 1944 : bataille aéronavale de Leyte (golfe de Leyte – Philippines). Plus grande bataille aéronavale de l’histoire qui voit la neutralisation de la flotte japonaise par l’US Navy. C’est aussi la première apparition des Kamikazes.

 

23 octobre 1954 : création de l’U.E.O (Paris). Lors de la signature des accords de Paris, l’Union de l’Europe Occidentale est créée (F, GB, RFA, It, Benelux). Ils mettent aussi officiellement fin à l’état de guerre entre ces pays. L’U.E.O est née de l’échec de la C.E.D (communauté européenne de Défense), projet mort-né.  Dissolution de l’U.E.O en 2011. 

 

23 octobre 1956 : début de l’insurrection de Budapest (Hongrie).La mort de Staline (1953) ayant entraîné un relâchement relatif de la pression soviétique sur l’Europe de l’Est, 20 000 étudiants hongrois provoquent la démission du gouvernement pro-Moscou lors d’une manifestation qui dégénère. L’URSS intervient  le 4 novembre avec 17 divisions et écrase la révolte en moins d’une semaine.

 

23 octobre 1983 : attentat contre le Drakkar (Beyrouth – Liban). A quelques minutes d’intervalle, les PC américain (aéroport) et français (bâtiment Drakkar) explosent dans un attentat au camion piégé. Les explosions tuent 241 américains et 58 français (du 1er et 9ème RCP) appartenant à la Force multinationale de sécurité de Beyrouth.

Note RP Defense: voir Imad Mougnieh, l'homme du Drakkar a été tué

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 11:55
Les Groupes Lourds honorés sur la base aérienne 106 de Bordeaux

 

09/10/2015 Sources : Sirpa air / BA 106 - Armée de l'air

 

Les 70 ans du retour des Groupes Lourds d’Angleterre ont été commémorés, jeudi 8 octobre 2015, sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac.

 

Cette journée de commémoration a débuté par une cérémonie militaire solennelle, rendue en hommage aux vétérans et aux proches des groupes de bombardement II/23 «Guyenne» et I/15 «Tunisie», dits Groupes Lourds. Dix vétérans sur les douze toujours en vie avaient spécialement fait le déplacement.

 

À cette occasion, le colonel Christophe Michel, commandant la base aérienne 106 de Bordeaux, a procédé à la lecture d’un vibrant ordre du jour, saluant la mémoire des aviateurs français ayant combattu «au service de la France et de la liberté».

 

«Les 20 et 29 octobre 1945, les Groupes Lourds se posent sur le sol français, sur la base aérienne de Bordeaux-Mérignac. Ils constituent la 21eescadre de bombardement et sont dignement fêtés, le 26 novembre, sur la place des Quinconces, où la Croix de guerre vient orner leur drapeau. Sur une base aérienne sévèrement endommagée par les bombardements, le «Guyenne» et le «Tunisie» s’installent et appréhendent leur nouvelle mission. (...) Saluons ici nos Anciens dont la présence nous honore. Leur exemple est l’étoile qui nous guide sur le chemin de la réussite dans l’accomplissement de nos missions.»

 

Au terme de ce premier hommage, une cérémonie des couleurs était également organisée sur le tarmac de la base girondine. Pour l’occasion, deux Rafale de la 4e escadre de chasse de Saint-Dizier, entité héritière des traditions des Groupes Lourds, étaient disposés sur le parking bordelais.

 

Pour clore cette journée riche en célébrations, une rencontre a été organisée entre les vétérans, les 120 membres de l’association des anciens et des amis des Groupes Lourds, ainsi que 200 collégiens originaires de Mérignac. Après la projection de documentaires consacrés à l’histoire des groupes français, une série de questions-réponses a été entamée entre les jeunes élèves et les aviateurs français.

 

Suite de l'article

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 11:55
Goumiers marocains avec leur train muletier, sur la route de Marseille, le 19 août 1944 - source SHD

Goumiers marocains avec leur train muletier, sur la route de Marseille, le 19 août 1944 - source SHD

 

09/10/2015 Ministère de la Défense

 

Monsieur Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, inaugurera mardi 13 octobre 2015 une stèle en hommage à la mémoire des goumiers marocains, place Denys-Cochin à Paris (VII°). Le secrétaire d’État sera accompagné de Madame Anne Hidalgo, Maire de Paris, de Son Excellence Chakib Benmoussa, Ambassadeur de Sa Majesté Le Roi du Maroc en France, du contrôleur général des armées Claude Sornat, président de l’association de La Koumia, et de Madame Rachida Dati, Maire du VII° arrondissement de Paris.

 

Ce geste mémoriel rend un double hommage au Maroc : le premier destiné aux unités de goums marocains qui se sont particulièrement illustrées pour la Libération de la France dans le second conflit mondial, et le second au sultan du Maroc, Mohamed V, « Compagnon de la Libération », qui appela en 1939 à soutenir la France sans restriction lorsqu’elle entra en guerre. Alors que l’année 2015 a été marquée par le 70e anniversaire de la seconde guerre mondiale, cette initiative illustre la volonté du Gouvernement de rendre hommage à l’ensemble des mémoires de ce conflit.

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 16:55
Le CF CORD'HOMME, commandant le TCD Ouragan passe en revue les hommes du commando Trépel, pendant l'opération d'évacuation des ressortissants français d'Anjouan (septembre 1975).

Le CF CORD'HOMME, commandant le TCD Ouragan passe en revue les hommes du commando Trépel, pendant l'opération d'évacuation des ressortissants français d'Anjouan (septembre 1975).

Le CF CORD'HOMME, commandant le TCD Ouragan passe en revue les hommes du commando Trépel, pendant l'opération d'évacuation des ressortissants français d'Anjouan (septembre 1975). source net marine


08.09.2015 source SHD
 

8 septembre 1494 : débarquement et bataille de Rapallo (Italie). Le futur Louis XII fait débarquer ses troupes à Rapallo en les appuyant depuis la mer. Il conquiert ensuite Gênes permettant l’entrée du gros de l’armée française dans la péninsule. Ce serait l’une des premières opérations de débarquement interarmées connue de l’histoire.

Lire Lettres de Charles VIII concernant la victoire de Rapallo (10 septembre 1494). 

 

8 septembre 1514 : bataille d'Orcha (actuelle Biélorussie). Le grand-duché de Moscou tente d'envahir la Lituanie mais se fait battre de manière très nette par l'alliance du grand-duché de Lituanie et du royaume de Pologne.

 

8 septembre 1855 : prise de la redoute de Malakoff (campagne de Crimée). Le général de Mac Mahon mène lui-même les colonnes d’assaut des zouaves au combat et met fin à l'interminable siège de Sébastopol, ainsi qu’à la meurtrière campagne de Crimée, qui a vu pour la première fois (depuis plusieurs siècles) s'allier la France (Napoléon III) et l'Angleterre, aux côtés de la Turquie face à la Russie (Nicolas Ier). Pour la petite histoire, la légende raconte que le commandant du corps expéditionnaire, le général Pélissier, s’inquiétant de voir son subordonné trop exposé lui aurait enjoint à plusieurs reprises de se retirer, ce à quoi Mac Mahon lui aurait finalement répondu par télégraphe : « J’y suis, j’y reste ! ». Les Russes en se retirant de la redoute l’avait minée et s’apprêtaient à la faire exploser avec Mac Mahon et ses forces d’assaut lorsque les sapeurs français en creusant pour améliorer les défenses des zouaves ont fort heureusement mais involontairement coupé les lignes de mise à feu russes. NB : le général puis Maréchal Mac Mahon sera en 1873 un des premiers présidents de la République française.

 

8 septembre 1923 : catastrophe maritime américaine (Honda point - Californie). Après des manœuvres au large de San Francisco, 14 destroyers américains font route au Sud, en longeant la côte californienne  pour rejoindre leur base à San Diego. Naviguant à 20 nœuds et en colonne, ils se fient au navire de tête qui malgré le brouillard ne ralentit pas sa cadence, y compris lorsqu'il vire à bâbord croyant emprunter le chenal de Santa Barbara. Il s'échoue sur la côte. Le commandant échoué pense avoir heurté une ile et non la côte, estimant mal , à nouveau, sa position. Il ordonne aux navires qui le suivent de virer pour pense-t-il éviter l'ile, mais les envoi sans le savoir sur la côte. La moitié du convoi s'échoue. 23 marins disparaissent.

 

8 septembre 1943 : opération Starkey (au large de Calais). Exercice naval allié ayant une triple vocation : préparer réellement le débarquement en Normandie (Overlord). Faire croire que c’est une véritable opération et ancrer dans l’esprit des Allemands que c’est autour de Calais (et non pas en Normandie) que le débarquement aura lieu. Fixer en France un maximum de troupes ennemies alors que l’effort allié a lieu en Sicile et en URSS à ce moment-là.

 

8 septembre 1944 : première V2 sur Paris. « La première V2 ou Vergeltungswaffe (Vengeance) est lancée depuis la Belgique par les Allemands contre Paris (Maisons-Alfort). La V2 est l’ancêtre des missiles balistiques et des lanceurs spatiaux. L’impact de cette arme, comme la V1, est d’ordre psychologique. La V1 et la V2 ont alimenté la propagande de Joseph Goebbels, mais ne permettront pas de changer l’issue de la guerre ». DGRIS.

 

8 septembre 1975 : évacuation de ressortissants à Anjouan (Comores). Le TCD Ouragan avec le commando Trepel évacuent des ressortissants français mis en danger par les coups de main qui suivent la déclaration d’indépendance de l’Etat comorien (6 juillet 1975).

 

8 septembre 1994 : les Alliés quittent Berlin. Après 49 ans d'occupation de la ville, les Alliés quittent Berlin. Divisée en 4 secteurs d'occupation (US, GB, F et URSS), juste après la Seconde Guerre Mondiale, l’ancienne capitale du Reich devient le symbole de l'affrontement Est-Ouest naissant. En 1948, les soviétiques tentent vainement d'asphyxier la zone ouest au cours d'un blocus de plusieurs mois. En aout 1961, la construction du "mur de la honte" débute, partageant en deux, non seulement Berlin mais toute l'Europe.  28 ans plus tard, le 9 novembre 1989, le mur tombe entrainant la réunification de l'Allemagne (1990) et la chute du bloc soviétique (1991). Berlin est à nouveau capitale de l’Allemagne.

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 07:55
photo Armée de Terre / ECPAD

photo Armée de Terre / ECPAD

 

11/08/2015 Thibault Duclos (texte) / Camille Martin (vidéo)  - DICOD

 

Quand on parle du débarquement de 1944, celui du 6 juin en Normandie fait figure de référence. Pourtant, il n’est pas le seul. Le 15 août 1944, les alliés débarquent aussi en Provence. À l’occasion des 71 ans de l’opération Dragoon, retour sur l’évènement qui permit la libération du Sud de la France.

 

À l’origine, elles ne doivent faire qu’une. Deux opérations mais une seule date, celle du 6 juin 1944. Si l’opération Overlord en Normandie a bien lieu, l’état-major allié doit repousser le débarquement de Provence. A cause d’un nombre insuffisant de transports maritimes et pour éviter de fragiliser le front italien avant la bataille de Rome. L’opération Dragoon  est dirigée par les généraux Alexander Patch, commandant de la 7e armée américaine, et Jean de Lattre de Tassigny, à la tête de l’armée B française, composée à 90% de soldats originaires d’Afrique du Nord. Le 11 août 1944, les troupes alliées quittent Naples et l’Algérie où elles sont basées pour rejoindre la Provence. Elles arrivent le 15 août sur les plages françaises, dans la Baie de Cavalaire-sur-Mer et dans le Golfe de Saint-Tropez. Les troupes américaines sont envoyées dans les Alpes-Maritimes tandis que les Français ont leurs objectifs à l’ouest et au nord. Les Allemands s’attendent à ce débarquement. Mais leurs forces sont fortement diminuées en raison de l’envoi de renforts en Normandie, ce qui facilite la progression des alliés.

 

Dans le même temps, les Forces Françaises de l’intérieur (FFI) créent un climat insurrectionnel. Les FFI sont à  l’initiative de grèves générales et d’attaques contre l’occupant. À Nice, les FFI chassent les Allemands juste avant l’arrivée des Américains et la ville est libérée le 28 août. C’est plus compliqué pour Marseille. Hitler ordonne le repli de ses forces le long de la frontière italienne sauf pour Marseille et Toulon, qu’il veut défendre absolument. Les alliés y pénètrent le 23 août mais le commandement allemand refuse de se rendre à plusieurs reprises. Marseille est finalement libérée le 28 août, deux jours après Toulon.

 

Les alliés veulent remonter le plus vite possible en direction de la Vallée du Rhône. Aix-en-Provence, Avignon, Grenoble, Valence et Lyon sont libérées en quelques jours, avec 70 jours d’avance sur les prévisions de l’état-major. En tout, 350 000 hommes ont débarqué.

 

La jonction a lieu le 12 septembre 1944 à Nod-sur-Seine, en Bourgogne. La 1ère division de marche d’infanterie rejoint la 2edivision blindée, qui a participé au débarquement de Normandie.

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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 10:55
La 2e DB dans la libération de Paris

 

26/08/2015 Armée de Terre

 

« Paris ! Paris outragée ! Paris brisée ! Paris martyrisée ! Mais Paris libérée ! ». Il est un peu plus de 20 heures, le 25 août 1944, lorsque le général de Gaulle improvise cette allocution qui entrera dans l’Histoire. Rassemblée sur le parvis de l’Hôtel de ville, une foule immense l’acclame. Cette même foule qui, quelques heures plus tôt, accueillait la 2e division blindée (2e DB) du général Leclerc, première unité alliée à entrer dans Paris. A l’occasion du 71e anniversaire de la libération de la ville, retour sur le parcours qui mena cette glorieuse unité des plages normandes aux pavés parisiens.

 

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 16:55
source SHD

source SHD


25.08.2015 source SHD
 

25 août 1810 : bataille navale de Grand Port (actuelle Ile Maurice). Une force navale combinée anglaise tente de prendre l’île de France mais est défaite par la division navale du capitaine de vaisseau Hamelin. C’est le seul combat naval à figurer sur l’Arc de triomphe. Malgré cette victoire, l’île de France capitule 4 mois plus tard (3 décembre 1810) et prend le nom d’’île Maurice (1814).

 

25 aout 1940 : premier bombardement britannique de Berlin. 95 bombardiers du Bomber command effectuent un premier raid sur la capitale du Reich. Le tout premier bombardement de Berlin est cependant français puisque le Farman Jules Vernes (appartenant à l’aéronautique navale) parvient à lancer quelques bombes sur Berlin dans la nuit du 7 au 8 juin 1940 en représailles d’un bombardement allemand sur Paris.

 

25 août 1944 : massacre de Maillé (Indre-et-Loire). Dans la matinée, un groupe de SS pénètre dans le bourg de Maillé . À la grande surprise des habitants du village habitués à côtoyer les troupes d'occupation, les soldats entrent dans les maisons et  tirent sur toutes les personnes qu'ils croisent. Les maisons du bourg sont systématiquement incendiées. 124 personnes sont massacrées dont 48 enfants et 42 femmes. Vers 12h30, les Allemands se retirent, laissant une pièce d'artillerie positionnée sur une colline voisine détruire le reste de Maillé. Oublié pendant plus de 60 ans, ce drame sort peu à peu de l'ombre depuis l'ouverture d'une Maison du Souvenir dans la commune.

 

25 aout 1944 : la 2ème DB libère Paris.

Chronique culturelle du 25 Août 2015 - SHD

Voir  Champs de bataille : la Libération de Paris, documentaire diffusé vendredi 28 août à 21h30 sur RMC découverte.

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 16:55
Exposition sur l'ordre de la Libération dans la cour d'honneur des Invalides, à Paris

 

27/07/2015 Sources : SGA/DMPA

 

Cette exposition est proposée du 27 juillet au 4 octobre 2015 par le musée de l'Armée en partenariat avec le musée de l'ordre de la Libération et le ministère de la défense (SGA/DMPA).

 

Lire l’article

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 15:55
L’Ordre de la Libération ouvrira le défilé du 14 juillet


2 juil. 2015 par DICoD

 

Pour les soixante-dix ans de la libération de la France, l’Ordre de la Libération sera mis à l’honneur lors de la cérémonie d’ouverture du défilé du 14 juillet 2015 sur les Champs-Elysées. Retour sur cette décoration unique instaurée par le général de Gaulle, entre 1940 et 1946, pour récompenser ceux qui ont œuvré à la libération de la France durant l’occupation nazie.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 10:55
The Battle Of The Somme - Attack Of The Ulster Division - By J. P. Beadle (Cranston Fine Arts)

The Battle Of The Somme - Attack Of The Ulster Division - By J. P. Beadle (Cranston Fine Arts)


01.07.2015 source SHD
 

1er juillet 1097 : bataille de Dorylée (Turquie actuelle). Les combattants de la première croisade (Godefroy de Bouillon, Tancrede de Hauteville, Bohémond de Tarente,…) après avoir pris Nicée quelques jours plus tôt, se dirigent vers Dorylée où les attend Kilidj Arslan, sultan de Roum. Ce dernier sous-estime la nouvelle croisade après sa victoire sur la croisade populaire à Civitot (1096) et ne s’attend pas à une forte résistance. Il mise sur l’embuscade qu’il tend à l’avant-garde des croisés en zone montagneuse. Dans un premier temps, Bohémond est submergé et forme le cercle en attendant les renforts qu’il a demandés par messagers dès le début de l’embuscade. Les puissantes charges de sa cavalerie franque sont sans effet sur  les archers montés turcs qui pratiquent le harcèlement. Dès l'annonce de la bataille par les messagers de Bohémond, la chevalerie des autres corps se précipite en plusieurs escadrons vers le champ de bataille (laissant en arrière l'infanterie) et oblige Arslan à se replier. Il choisit de se retrancher sur des hauteurs qu’il pense imprenables. Or, les croisés se réorganisent très rapidement et démontrent une belle coordination en attaquant sa position selon quatre axes différents au même moment. L’attaque est victorieuse et les forces turco-arabes complètement défaites.

 

1er juillet 1690 : bataille de Fleurus (Belgique). « La bataille remportée à Fleurus près de Charleroi (lieu de la bataille du même nom de 1794 et de celle de Ligny de 1815) est le chef-d’œuvre tactique du maréchal de Luxembourg et la plus nette victoire de celles remportées sur le front des Pays-Bas espagnols par celui qui fut surnommé le « Tapissier de Notre-Dame » (les emblèmes pris à l’ennemi étant suspendus dans la cathédrale de Paris lors des traditionnels Te Deum). Face à une armée alliée trop attentiste, Luxembourg, en adepte de l’offensive et de la prise de risque, décide de scinder ses 40 000 hommes et de lancer un vaste mouvement tournant pour prendre à revers la gauche adverse. Il y parvient après avoir masqué la marche de sa colonne et rompt presque complètement le dispositif ennemi. Un corps d’infanterie hollandaise formé en carré refuse de se rendre et offre une ferme résistance dont seule l’artillerie et la cavalerie françaises viennent à bout dans le sang. L’armée du prince de Waldeck a perdu de 15 à 20 000 tués, blessés et prisonniers, soit la moitié de ses effectifs ». M. Bertrand Fonck (SHD).

 

1er juillet 1911 : coup de force d'Agadir (Maroc). L'empire allemand cherchant à faire pression sur la France pour obtenir des possessions coloniales en Afrique, envoie la canonnière Panther dans la baie d'Agadir. Le différend est réglé à l'issue de tractations internationales où l'Entente cordiale (France et Grande-Bretagne) fait face à l'empire allemand. Ce dernier obtient en guise de compensations des terres d'Afrique équatoriale permettant d'agrandir le Cameroun allemand. La guerre est évitée pour un temps.

 

1er juillet 1916 : hécatombe britannique lors de la bataille de la Somme. 20 000 soldats britanniques sont tués en une seule attaque alors qu’ils avancent à découvert vers les tranchées allemandes qu’ils pensent ravagées par une semaine de bombardement.

 

Note RP Defense:

voir The Battle of the Somme

 voir La bataille de la Somme (juillet 1916)

1er juillet 1944 : Garbo trompe les Allemands au sujet des V1. « A cette date, 2415 V1 ont été lancés sur Londres. L’analyse des impacts montre que si 27% des engins atteignent Londres, les autres sont tombés au sud-est de l’agglomération avec des effets limités. Les Allemands tirent donc trop court et à droite. Dès le début de la campagne, les agents doubles, en particulier Garbo et sa vingtaine d’agents fictifs, sont mis à contribution. Les responsables civils et militaires des plans de déception décident d’indiquer obligeamment à l’Abwehr, en se fondant sur l’heure d’impact de nombreux V1 tombés au sud-est de Londres, que ceux-ci ont atteint le centre de la cité. Les Allemands sont donc encouragés à maintenir tel quel leurs réglages. Les Britanniques contrôlent l’efficacité de la ruse en décryptant le trafic de l’Abwehr et celui du régiment lançant les engins. Bien que certains V1 soient équipés de radio-balise permettant de suivre leur trajectoire, les Allemands donnent la priorité aux informations de Garbo en cas ce contradiction, tant la fiabilité de Garbo, Brutus et Tricycle, est grande à leurs yeux. Cette ruse sera reconduite dans le cas des V2.

Source : British Intelligence in the second World War, volume 5 ». Guy Malbosc

 

1er juillet 1945 : création de l’ESMIA à Coetquidan. L’école spéciale militaire interarmes est créée à Coetquidan pour héberger l’ESM (bâtiments de St Cyr l’école détruits en 1944) et accueillir les différentes écoles de cadres créées durant la guerre.

 

Note RP Defense: voir L'ECOLE MILITAIRE INTERARMES ET L'ECOLE SPECIALE MILITAIRE DE SAINT-CYR A COETQUIDAN DE 1945 A NOS JOURS

 

1er juillet 1968 : Signature du traité de non-prolifération nucléaire (TNP). « Il engage les cinq États dotés de l’arme nucléaire (EDAN) — États-Unis, URSS, Royaume-Uni, Chine et France — à ne pas diffuser les technologies nucléaires militaires à d’autres États. La France ratifie le traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP) en 1992 ». (DGRIS/PROLIF)

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 07:55
Chronique culturelle du 30 Juin 2015 - SHD

1er Escadron de spahis, Beyrouth 1940. Capitaine Jourdier, Adjudant Arainty, Brigadier Brahim, Maréchal des Logis Painault - photo Ordre de la Libération


30.06.2015 source SHD
 

30 juin 1915 : "prise du quadrilatère" dans la presqu'île de Gallipoli (Turquie). Les franco-britanniques tentent de prendre Krithia. Durant le premier combat du Kéréves Déré, les coloniaux de la 2e division française jouent un rôle décisif dans l'enlèvement de l'important ouvrage turc du "quadrilatère". Le général Gouraud est, à cette occasion, grièvement blessé aux jambes et amputé du bras droit. Il cède son commandement au général Bailloud. La bataille engagée se poursuit jusqu'à fin juillet. L'opération des Dardanelles ne s'achève qu'en janvier 1916, sans résultat concret et avec de lourdes pertes : 180 000 alliés, dont 30 000 français. En face, 66 000 turcs (entrés en guerre le 1er novembre 1914 aux côtés des Allemands et des Austro-Hongrois).

Note RP Defense :

voir Le général Gouraud, chef du corps expéditionnaire des Dardanelles en 1915

voir DARDANELLES and GALLIPOLI CAMPAIGNS - 1915-1916

voir Musée des Spahis (Senlis)

 

30 juin 1934 : la nuit des longs couteaux (Allemagne). Hitler purge le parti nazi de son aile populiste et sociale révolutionnaire (les SA ou « chemises brunes ») en faisant intervenir les SS durant la nuit du 29 au 30 juin chez les dirigeants SA, fidèles à Ernst Röhm. Près de 100 personnes sont assassinées (dont Kurt von Schleicher). Si les conservateurs allemands sont rassurés quant à l’orientation politique que donne Hitler à travers cette purge, la méthode employée annonce clairement à l’Europe la nature du régime nazi en place depuis un an et demi.

 

30 juin 1940 : le 1er Escadron du 1er Régiment de spahis marocains décide de continuer la lutte. Après avoir laissé le choix à chacun de ses hommes et avant même d’avoir entendu parler de l’appel du général de Gaulle, le chef d'escadron Paul Jourdier, commandant le 1er Escadron du 1er Régiment de spahis marocains (1er RSM), stationné au Liban, franchit avec son unité la frontière libano-palestinienne à cheval, et rejoint les Anglais au Soudan anglo-égyptien pour continuer le combat. Après une épopée de plusieurs milliers de kilomètres, l'escadron prend part en Erythrée aux combats contre les Italiens en janvier 1941 avant de retrouver les forces françaises libres (FFL) rassemblées en Palestine pour préparer la campagne de Syrie. A l’issue de celle-ci, l’escadron jusque-là monté est enfin motorisé et constitué en groupe de reconnaissance de corps d’armée (3 escadrons). C’est sous cette forme que, renforcés d’une compagnie de chars, l’unité est véritablement organisée en colonne volante et participe aux côtés des britanniques à toute une série de raids en profondeur dans le désert de Libye. Elle participera dans ce cadre à la bataille d'El Alamein, le 23 octobre 1942, en soutien de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère, au sud du dispositif, à l'Himeimat. Une décision en date du 24 septembre 1942 en fera un régiment de cavalerie mécanisée prenant la dénomination de 1er Régiment de marche de spahis marocains (1er RMSM).

Note RP Defense :

voir Le 1er Régiment de marche de spahis marocains

voir Grande figure du 1er escadron des spahis marocains - Paul JOURDIER, Compagnon de la Libération

voir Le ralliement du 1er escadron du 1er régiment de spahis marocains

voir Spahis 1830 - 1962

 

30 juin 1941 : bataille de Brody ou Dubna (Ukraine). Dans le cadre de l’opération Barbarossa, la 1ère armée blindée allemande affronte cinq corps mécanisés soviétiques. La victoire est allemande mais chèrement acquise. L’armée du général Von Kleist perd plus de la moitié de ses 1000 blindés face à la farouche résistance de l’armée rouge. Trois ans plus tard, en 1944, une division SS blindée sera anéantie au même endroit lors de l’offensive générale soviétique.

 

30 juin 2009 : transfert de compétences des US aux Irakiens (Bagdad – Irak). Présents depuis 2009 en Irak, les troupes américaines procèdent officiellement au transfert de compétences dans les grands centres urbains et débutent le désengagement de leurs 140 000 soldats.

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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 11:55
Commémoration des combats des Cadets de Saumur

 

26/06/2015 SCH Beltran – Armée de Terre

 

La commémoration des 75 ans des combats des cadets de Saumur s’est tenue le 19 juin, sur le site historique de la bataille menée par les élèves officiers de l’école d’application de la cavalerie.

 

16 anciens, seuls survivants des évènements, étaient présents à la cérémonie de souvenir présidée par Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.

 

Empreinte d’émotion, cette commémoration a permis de rappeler le courage de ces soldats sous-équipés et inexpérimentés qui se sont opposés à deux divisions allemandes, les 19 et 20 juin 1940, pour la défense de la France.

 

Les combats héroïques menés par cette poignée d’hommes furent reconnus par leurs vainqueurs. Ils leur attribuèrent dès lors le nom de « cadets ».

 

Détails de la journée en images.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 13:55
Commémoration des combats des cadets de Saumur



26 juin 2015 Armée de Terre

 

La commémoration des 75 ans des combats des cadets de Saumur s’est tenue le 19 juin, sur le site historique de la bataille menée par les élèves officiers de l’école d’application de la cavalerie.
16 anciens, seuls survivants des évènements, étaient présents à la cérémonie de souvenir présidée par Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.
Empreinte d’émotion, cette commémoration a permis de rappeler le courage de ces soldats sous-équipés et inexpérimentés qui se sont opposés à deux divisions allemandes, les 19 et 20 juin 1940, pour la défense de la France.
Les combats héroïques menés par cette poignée d’hommes furent reconnus par leurs vainqueurs. Ils leur attribuèrent dès lors le nom de « cadets ».
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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 07:55
General of the Army Dwight David Eisenhower - photo US Army

General of the Army Dwight David Eisenhower - photo US Army


25.06.2015 par SHD
 

25 juin 1673 : mort de d'Artagnan (Maastricht). L’ironie de l’Histoire veut que d’Artagnan meure sous les ordres de Vauban et en présence du roi Louis XIV. Le mousquetaire est d’un courage légendaire frisant la témérité alors que Vauban est un maître de guerre raisonnable qui inaugure à Maastricht ses techniques de siège qui durant des années économiseront la vie des hommes. Charles de Batz Castelmore, comte d’Artagnan, mousquetaire de grande valeur, sert sous Mazarin avec une grande loyauté puis devient l’un des hommes de confiance du Roi-Soleil. Les circonstances de sa mort sont incertaines : il meurt en recevant une balle de mousquet lors d’une contre-attaque à laquelle il ne peut s’empêcher de participer. Quatre de ses mousquetaires se font tuer en allant chercher son corps tombé côté hollandais.  Le comte de d’Artagnan est passé à la postérité grâce aux romans d’Alexandre Dumas :  les trois mousquetaires ,  Vingt ans après et Le vicomte de Bragelonne, lesquels donnent une vision très romanesque de sa vie.

 

25 juin 1804 : exécution de Cadoudal (Paris). S’il l’avait voulu, il serait devenu l’un des généraux de Napoléon puisque ce dernier lui propose sa grâce. Mais fidèle à l’idéal qui l’a amené à combattre les révolutionnaires durant les guerres de Vendée, il préfère être exécuté.

 

25 juin 1876 : bataille de Little Big Horn (Etats-Unis – Montana). Le lieutenant-colonel George Armstrong Custer (général à titre provisoire à la fin de la guerre de Sécession) commandant le 7ème régiment de cavalerie, fractionne son unité en 3 colonnes et tombe, avec celle qu'il commande (212 hommes), dans une embuscade tendue par 2500 guerriers sioux aux ordres du chef Sitting Bull. Tous les cavaliers de son détachement seront massacrés par les Indiens près de la rivière Little Big Horn, dans le Montana. Seul Custer ne fut pas scalpé... De récentes études ont accrédité la thèse de l’incompétence de ses principaux subordonnés comme étant à l’origine de cette défaite.

 

25 juin 1917 : prise de la caverne du Dragon (sous le Chemin des Dames). Les galeries de la carrière dans lesquelles les Allemands sont installés depuis janvier 1915 sont parfaitement aménagées pour durer et permettent surtout grâce à leurs 7 entrées des prises à revers en fonction de la position de la ligne de front. Le 152ème RI et le 334ème RI, en isolant toutes les entrées du secteur allemands, prennent au piège les défenseurs de la caverne. Environ 340 Allemands se rendent.

Note RP Defense : voir le musée et l'Histoire de la Caverne du Dragon

 

25 juin 1940 : application du cessez-le-feu en France. « Les Italiens, au dernier jour des combats avant l’entrée en vigueur de l’armistice, occupent la Haute Maurienne en Savoie, de Termignon à Bessans. Les troupes du parti fasciste ont réussi à s’infiltrer par les cols d’altitude mais sans avoir réduit les forts des Revets et de la Petite Turra qui barrent encore l’accès à la route du Mont Cenis. Partout ailleurs sur le front, les Italiens ont été arrêtés sur la ligne des avants postes ou des ouvrages Maginot. » OCTAA Nicolas Jacob (SHD/CAAPC).

 

25 juin 1942 : Eisenhower nommé chef en Europe. Le département de la guerre américain officialise la mise en place d’un théâtre d’opérations pour l’Europe ayant son QG à Londres et nomme le général D. D. Eisenhower, chef des forces terrestres alliées en Europe.

 

25 juin 1950 : début de la guerre de Corée. A 4 heures du matin, les avant-gardes de l’armée nord-coréenne, forte de 120 000 hommes, franchissent la ligne de démarcation du 38e parallèle qui sépare leur État, sous gouvernement communiste, de la Corée du Sud, sous régime pro-occidental. Moins nombreux, mal instruits, mal armés et peu motivés, les soldats sud-coréens lâchent bientôt pied. Quelques heures après, le président américain Harry Truman saisit l'ONU et obtient du Conseil de sécurité, en l'absence du représentant soviétique depuis le mois de janvier précédent, un accord pour assurer la paix dans la région et rétablir la Corée du Sud dans ses droits, par l'envoi d'une force militaire internationale commandée, à partir du 7 juillet, par le général Mac Arthur. Lire La guerre de Corée du CDT Ivan Cadeau (SHD/DREE).

 

25 juin 1953 : réception officielle à l’Académie française du maréchal Alphonse Juin (1888-1967). Parmi ses ouvrages, Trois siècles d’obéissance militaire. Sur un total de 728 « immortels », on compte une vingtaine de militaires élus en tant que militaires. Les derniers militaires élus sont Pierre Loti (1891), Albert de Mun (1897), Louis-Hubert Lyautey (1912), Joseph Joffre (1918), Ferdinand Foch (1918), Maurice de Broglie (1934), Philippe Pétain (1929), Maxime Weygand (1931), Louis Franchet d’Esperey (1934), Lucien Lacaze (1936), et enfin Alphonse Juin (1952).

 

25 juin 1991 : explosion de la RSFY (ex-Yougoslavie). Les provinces croate et slovène proclament leur indépendance entraînant de facto la fin de la République socialiste fédérative de Yougoslavie et le début de la dernière guerre des Balkans.

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