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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

21/12/2015 Sources : Marine nationale

 

Jeudi 16 décembre 2015, le lieutenant de vaisseau Jocelyn Guy, dernier commandant du pétrolier ravitailleur Meuse, a réuni son équipage pour la dernière cérémonie des couleurs, 35 ans après l’admission au service actif du bâtiment.

 

Le vice-amiral d’escadre Denis Béraud, amiral commandant la Force d’Action Navale, qui présidait la cérémonie a souligné le nombre de missions opérationnelles réalisées par la Meuse, parmi lesquelles Agapanthe, Harmattan, Atalante, Active Endeavour, Ocean Shield, Bois-Belleau, Arromanches ou encore Chammal.

 

Le bâtiment  a réalisé plus de 3000 ravitaillements. Depuis la mise en réserve du bâtiment le 1er juin dernier, les 45 marins constituant le « noyau de désarmement » se sont mobilisés pour débarquer ou donner une seconde vie aux matériels qui pourront être utiles aux trois ravitailleurs Marne, Somme et Var.

 

Conformément aux procédures de désarmement en vigueur pour les vieilles coques de la Marine nationale, une cartographie de l’ensemble des locaux du navire est actuellement en cours de réalisation pour répertorier précisément, compartiment après compartiment, les matériaux potentiellement dangereux, en vue de la déconstruction de la coque. L’ex-Meuse est désormais confiée à la base navale de Toulon.

 

Ce désarmement s’inscrit dans le plan Horizon Marine 2025, et marque le renouvellement des unités de surface de la Marine nationale: alors que la Meuse n’est plus que « Q878 », s’esquissent bientôt les nouveaux ravitailleurs FLOTLOG (flotte logistique).

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 17:25
TCD Siroco - photo Marine nationale

TCD Siroco - photo Marine nationale

 

December 25, 2015: Strategy Page

 

Brazil is buying a French Foudre class LPD amphibious ship for $85 million. The 12,000 ton Siroco has been in service for 17 years and could, with some refurbishment, serve another two decades or more. The Siroco will be renamed Bahia. The 168 meter (521 feet) long ship has a crew of 160 and carries up to 70 vehicles. The well deck contains eight landing craft and there is a hangar that carries up to four helicopters. There are accommodations for 450 troops (or double that for short voyages). The Siroco can also be used as a command ship. Siroco was decommissioned in July 2015 and is thus ready for service. Brazilian sailors are already being trained on how to operate the Siroco, using French training manuals that have been translated into Portuguese. .

 

Two of these Foudre class ships were built in the 1990s and the first one was sold to Chile in 2011. France has since introduced a new class of amphibious ships, the Mistrals, to replace the two Foudre class ships. Three Mistrals are in service and two more were sold to Egypt.

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 12:50
FREMM Luigi Rizzo (F595) - photo Fincantieri

FREMM Luigi Rizzo (F595) - photo Fincantieri

 

21.12.2015 Portail des Sous-Marins

 

La cérémonie de « lancement » de la sixième frégate multi-missions italienne s’est déroulée samedi 19 décembre au chantier Fincantieri de Riva Trigoso, près de Gênes. Le Luigi Rizzo va rejoindre par barge le site de Muggiano, où il sera mis à l’eau et armé en vue d’une livraison début 2017 à la Marina militare. Celle-ci a réceptionné en 2013 les deux premières unités italiennes du programme FREMM, le Carlo Bergamini et le Virginio Fasan.

 

Référence : Mer & marine

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 08:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

15 Décembre 2015 Source : Marine nationale

 

 Du 7 au 11 décembre 2015, l’entraînement Morskoul a réuni une partie des unités brestoises en mer d’Iroise pour une succession d’activités. Huit unités de surface, un seul et même objectif : être prêt au combat.

 

Les entraînements Morskoul se déroulent environ deux fois par an et font partie du cycle de préparation permanente au combat des unités de la Marine à Brest. Les exercices qualifiants se succèdent durant une semaine : ADEX (exercice de lutte anti-aérienne) ; SURFEX (exercice de lutte anti surface) ; GUNEX (exercice de tir) ; et VISITEX (exercice de visite d’un bateau suspect). Les unités de la force d’action navale (FAN) qui y participent font ainsi progresser leur capacité à opérer en groupe.

 

Le chasseur de mines tripartite (CMT) Céphée enchaîne sans répit les exercices durant ces quelques jours : opération de visite, exercices sécurité, guidage d’un autre bâtiment, manœuvres diverses telles que la présentation au remorquage, ou encore exercices de contre-minage. Dès l’appareillage, le bâtiment doit faire face à une attaque asymétrique et se retrouve ainsi immédiatement plongé dans l’ambiance.

 

Même le mouillage en soirée dans la rade de Brest n’est pas forcément une activité de tout repos, puisqu’il peut être l’occasion de nouvelles attaques. « Embarcation en rapprochement rapide dans le 150 ! ». La passerelle du Céphée déborde alors soudainement d’animation tandis que les tireurs se préparent à réagir sur ordre face à la menace. L’embarcation pneumatique participant à cet exercice en tant que force hostile jouera ainsi le même scénario successivement avec trois chasseurs de mines ce soir-là.

 

Une telle semaine d’entraînement opérationnel représente un effort permanent de planification et de coordination entre les unités, notamment lorsque les conditions météorologiques imposent de multiples adaptations et d’incessantes reconfigurations. Mais le bénéfice est immense puisqu’il s’agit d’une occasion unique pour les bâtiments de la Marine de bénéficier de moyens mutualisés.

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 08:50
Navantia termine l’allongement des 4 sous-marins espagnols de la classe S-80


18 décembre 2015. portail des Sous-Marins

 

La première étape permettant de garantir que les 4 sous-marins de la classe S-80 puissent flotter, est déjà terminée au chantier naval de Carthagène. Chaque sous-marin a été allongé de 10 m, afin de mieux répartir le poids du sous-marin et lui éviter de couler.

Un anneau de coque épaisse a été inséré dans la coque de chaque sous-marin. Il s’agit d’une étape nécessaire pour corriger les « écarts liés à l’équilibre des poids ».

Concrètement, la construction des sous-marins avait été suspendue au début 2013, lorsqu’il avait été constaté que le 1er sous-marin de la série, l’Isaac Peral, était trop lourd de 75 à 100 tonnes, compte-tenu de sa longueur.

Après avoir mis en pratique la solution proposée par des ingénieurs américains, Navantia va maintenant se concentrer sur les modifications à apporter aux autres parties du sous-marin.

Référence :La Verdad (Espagne)

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 08:40
La Marine russe "encore plus menaçante qu’à l’époque soviétique"


18.12.2015 sputniknews.com
 

Selon un nouveau rapport de la Marine américaine, la flotte militaire russe subit actuellement une modernisation capable de la rendre encore plus menaçante qu'à l'époque de l'Union soviétique, rapporte National Interest.

 

Outre les dernières créations, la Russie cherche à améliorer les exemplaires les plus réussis de l'équipement de l'ère soviétique, indique l'édition.

"En général, la Russie fait de grands progrès dans la création d'une flotte du vingt-et-unième siècle, capable de garantir la défense nationale à plusieurs niveaux, avec des possibilités spectaculaires, quoique limitées, dans le transfert de troupes et de matériel militaire, ainsi que des équipages professionnels. De la sorte, la Marine russe représenterait une menace encore plus grave qu'à l'époque de l'Union soviétique", annonce le rapport.

Ainsi, le rapport mentionne la création du nouveau destroyer nucléaire Lider. Le navire combinera les caractéristiques d'un destroyer et d'un croiseur, pourra contrer les attaques à partir de l'air et de la terre et aura également des capacités de défense antimissile.Les auteurs du rapport notent également la création d'une nouvelle classe de sous-marins à propulsion nucléaire. Selon le représentant du ministère russe de la Défense, la Russie a déjà procédé à la création de sous-marins polyvalents modernes destinés à réaliser des missions de soutien des submersibles de combat du type Iouri Dolgorouki.

Si d'ici 15 à 20 ans, la Marine russe sera basée sur les sous-marins de la quatrième génération des projets Lada, Boreï et Yassen, après l'an 2030, elle s'appuiera sur la création de sous-marins de cinquième génération. D'ici 2050 se produira une transition vers la construction des plates-formes polyvalentes modulaires pour les sous-marins et les navires de surface.


 
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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 08:30
Le 5è sous-marin construit en Allemagne pour Israël se dirige vers Haïfa


18 décembre 2015. Portail des Sous-Marins

 

Le 5è sous-marin israélien de la classe Dolphin et le 2è équipé d’un propulsion anaérobie effectue le voyage de 3.000 nautiques en direction de son port-base, Haïfa, depuis le chantier naval allemand où il a été construit.

L’INS Rahav transporte quelques 50 maris ainsi que « le minimum d’armement nécessaire à sa protection, » avant son arrivée en Israël le mois prochain. Après son arrivée, les systèmes israéliens seront installés à bord.

« Nous espérons que le sous-marin sera complètement opérationnel d’ici quelques mois, » indique un responsable.

Les sous-marins anaérobies peuvent rester en plongée plus longtemps. Avoir 2 sous-marins de ce type signifie que la marine israélienne « a doublé ses capacités sous-marines, » explique l’officier.

Le sous-marin fera un arrêt sur le site où le sous-marin INS Dakar a coulé en 1968, pour effectuer une cérémonie commémorative. Il poursuivra ensuite son chemin vers Haïfa.

Les nouveaux sous-marins seront installés dans un bassin spécialisé construit dans la base navale de Haïfa. Les sous-marins seront gardés séparément, discrètement et d’une manière adaptée. Le bassin [1] est très flexible et permet l’appareillage des sous-marins 24 heures sur 24.

« Les sous-marins apportent un niveau de renseignement qu’Israël ne peut obtenir par d’autres moyens, » explique le Lt.-Cmdr. Y., un ancien commandant de sous-marin.

« Les drones peuvent être abattus, » souligne-t-il, « alors qu’un sous-marin peut rester pendant des semaines au large des territoires ennemis, sans que personne ne le sache. »

Notes :[1] Peut-être couvert (Ndt).

Référence :Jerusalem Post (Israël)

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 17:35
La marine chinoise se dote d'un destroyer ultra-moderne


15.12.2015 sputniknews.com
 

Un nouveau navire de type 052D, le destroyer le plus avancé jamais construit en Chine, fait dorénavant partie de la marine chinoise et est destiné à renforcer ses capacités.

 

Le destroyer Hefei est entré dans la marine chinoise samedi dernier, lors d'une cérémonie dans la base navale de Sanya, dans la province de Hainan.

"Nos marins et officiers ont été familiarisés avec l'équipement et les armements avancés à bord du destroyer", a affirmé le capitaine du Hefei, le commandant Chao Yang Chuan dans un entretien au journal China Daily. "Dans un futur proche, nous allons nous focaliser sur les exercices militaires pour le mettre en plein service sur un court laps de temps".

Selon le commandant, l'une des capacités les plus importantes du destroyer concerne la détection des cibles et la défense antiaérienne.

Le navire héberge un vaste ensemble d'armements, notamment un canon automatique d'un calibre de 130 millimètres, un système d'armes à courte portée, des canons antimissiles, ainsi que des missiles de croisière surface-sol.

Le premier navire de type 052D Kunming a augmenté les rangs de la marine chinoise en mars 2014, le deuxième, Changsha, est entré en service en août 2015. En parallèle de ces deux navires, le destroyer Hefei est censé augmenter l'efficacité opérationnelle de la marine chinoise.

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 17:35
A ceremony was held to launch the Navy's second next-generation landing vessel LST-II Cheonjabong on Dec. 15, 2015. (photo courtesy of the Navy)

A ceremony was held to launch the Navy's second next-generation landing vessel LST-II Cheonjabong on Dec. 15, 2015. (photo courtesy of the Navy)

 

SEOUL, 15 déc. (Yonhap)

 

La Corée du Sud a lancé ce mardi son deuxième bâtiment de débarquement de la nouvelle génération qui sera déployé pour des opérations en 2017, a annoncé la marine nationale.

 

Le Cheonjabong (LST-II) de 4.900 tonnes est capable d’atteindre une vitesse de 23 nœuds et d’accueillir 120 membres d’équipage et 300 soldats entièrement armés.

 

Le vaisseau construit par Hyundai Heavy Industries peut également transporter des canots de débarquement, des chars et deux hélicoptères, a détaillé la marine.

 

Il est par ailleurs équipé d’un système de combat développé grâce à des technologies locales et d’un poste de commandement destiné aux opérations de débarquement. Le navire de la nouvelle génération présente une plus grande mobilité par rapport aux quatre LST-1 de classe Go Jun Bong que le pays détient actuellement.

 

En temps de paix, le nouveau vaisseau mènera des missions de transport et sera déployé pour des opérations militaires en cas de guerre, a expliqué la marine.

 

Il devra passer des tests de performance avant d’être livré à la marine à la fin de l’année prochaine. La marine nationale le déploiera en mars 2017 après l’avoir doté de capacités de combat.

 

Video showing a task group of KDX-III, KDX-I and the lead LST-II ship conducting exercise near Dokdo.

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:55
L-CAT® - 2 ships in 1 -The High Speed Sea Connector for Amphibious Operations


18 déc. 2015 Groupe CNIM

 

Breveté par CNIM, le L-CAT® est un navire amphibie rapide totalement innovant basé sur l’intégration d’une plateforme de chargement mobile dans une coque de catamaran. Il permet de ne pas faire de compromis : il possède la vitesse du catamaran et le très faible tirant d’eau des barges de débarquement.

Le L-CAT® permet de débarquer une section d’infanterie, des blindés et du matériel en l’absence d’infrastructure portuaire et par eaux peu profondes. Doté de rampes à l’avant et à l’arrière, le L-CAT® est parfaitement adapté à des opérations de chargement / déchargement à partir de cales, de quais ou de plages à très faible gradient.
Grâce à son système de propulsion, il est manœuvrable à faible et haute vitesses. Ses bonnes performances de tenue à la mer permettent d’assurer une navigation en toute sécurité par des états de mer élevés.

Le L-CAT® a pour vocation d’être utilisé lors des applications « shore-to-shore » ou lors des opérations amphibies à partir de navires mères type BPC et TCD.

Mis en service depuis 2011 au sein de la Marine Nationale sous le nom d’EDA-R (Engin de Débarquement Amphibie Rapide), le L-CAT® participe régulièrement à des opérations militaires et civiles à travers le monde.

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:30
photo Ouest-France

photo Ouest-France

 

19 décembre 2015 Portail des Sous-Marins

 

Les deux Mistral qui occupent le port de Saint-Nazaire depuis un an vont retrouver des occupants. Le nouveau propriétaire, à savoir la marine égyptienne va envoyer un premier équipage pour se former dans les prochaines semaines.

 

Référence : Ouest-France

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:55
Les commandos Marine : atout des opérations spéciales et spécialisées

Devant la FREMM Languedoc, le commando Ponchardier s’entraîne avec l’ECUME (embarcation commando à usages multiples et embarquable). Morbihan, octobre 2015 photo M.Denniel / Marine nationale

 

16/12/2015 CESM – Marine Nationale

 

« La force maritime des fusiliers marins et commandos est plus que jamais au coeur de notre stratégie globale de défense. Elle est en première ligne dans la lutte contre le terrorisme. » Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, 11 septembre 2015, lors de la cérémonie qui a marqué la création du commando Ponchardier.

 

BM-185-Les commandos Marine : atout des opérations spéciales et spécialisées (format pdf, 770 kB).

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:55
Crédit DCNS - STX

Crédit DCNS - STX

 

15/12/2015 Par valeursactuelles.com

 

Indemnisation. DCNS, groupe de construction naval en charge de la construction de bâtiment de surface et de projection (BPC) de type Mistral, attend toujours de percevoir les sommes liées à l’annulation de la vente des deux bâtiments à la Russie.

 

L’Etat mauvais payeur ? Toujours-est il que le constructeur naval DCNS attend toujours le remboursement par l’Etat des coûts liés a l’annulation de la vente de deux mistrals à la Russie. « Le président de la République a dit que ce serait une opération qui ne coûterait pas d'argent à l'industrie. Ce n'est pas encore le cas », a déclaré Hervé Guillou , PDG de DNCS, devant l'Association des journalistes de défense.

Suite de l'article

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:35
USS Oliver Hazard Perry (FFG-7) - photo US Navy

USS Oliver Hazard Perry (FFG-7) - photo US Navy

 

16 décembre 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les Etats-Unis veulent vendre à Taïwan pour 1,8 milliard de dollars d’armes, dont deux frégates, une décision qui ne remet pas en cause quatre décennies de la politique américaine d' »une seule Chine » mais qui a déjà provoqué la colère de Pékin.

 

Cet important contrat pour de multiples équipements de défense intervient dans un contexte de rapprochement entre la Chine communiste et l’île de Taïwan nationaliste séparées depuis 1949, mais aussi des inquiétudes de Washington qui accuse Pékin de « militariser » une partie de la mer de Chine.

 

Conformément à la procédure juridique habituelle américaine, « l’administration a notifié au Congrès aujourd’hui la vente d’un ensemble d’armes défensives à Taïwan pour 1,83 milliard de dollars », a annoncé à quelques journalistes au département d’Etat le porte-parole du bureau des affaires politico-militaires du ministère des Affaires étrangères, David McKeeby.

 

Cette requête formelle du gouvernement démocrate, en vue d’un feu vert sous 30 jours du Congrès républicain, comprend entre autres deux « frégates de type Perry, des missiles antichars, des véhicules amphibie » ainsi que divers systèmes électroniques de guidage et des « missiles sol-air Stinger », a détaillé le responsable américain.

 

Ces ventes d’armes à Taïwan, que les Etats-Unis, à l’instar de presque toute la communauté internationale, ne reconnaissent pas officiellement, sont « motivées par la Loi sur les Relations avec Taïwan (de 1979, Ndlr) et fondées sur une évaluation des besoins de Taïwan en matière de défense », a argumenté M. McKeeby.

 

Pour riposter par avance aux critiques, le département d’Etat et le Pentagone ont assuré que « la politique de longue date de ventes d’armes à Taïwan » a été le fait de « six administrations américaines différentes » depuis que les Etats-Unis se sont spectaculairement rapprochés de la Chine communiste au début des années 1970, sous la présidence du républicain Richard Nixon, avant d’établir des relations diplomatiques en 1979.

 

‘Une seule Chine’

 

La diplomatie américaine a d’ailleurs réaffirmé mercredi qu’il n’y avait « pas de changement à la politique de longue date d’une seule Chine », c’est-à-dire vis-à-vis de Pékin.

 

Pour autant cette semaine, alors que l’information sur les frégates avait filtré, la Chine avait manifesté sa « ferme opposition » et prévenu Taïwan du risque de mise en péril des relations entre les deux pays à l’histoire tumultueuse et séparés par le détroit de Taïwan. « La Chine exhorte avec force la partie américaine à prendre sérieusement conscience de l’extrême sensibilité et des graves dommages des ventes d’armes à Taïwan », avait martelé le porte-parole de la diplomatie chinoise, pressant l’Amérique d’y « mettre fin ».

 

Mais des deux côtés de l’échiquier politique aux Etats-Unis, on fait visiblement fi de la colère du rival chinois, deuxième puissance mondiale.

 

Le sénateur républicain et président de la commission des Forces armées, John McCain, a exprimé son « fort soutien » à une « nouvelle vague de ventes d’armes à Taïwan ». C’est « une décision qui correspond (…) à notre intérêt national à aider le gouvernement démocratique à Taipei pour qu’il préserve la stabilité de part et d’autre du détroit de Taïwan », a insisté le candidat républicain à la présidentielle de 2008.

 

Le représentant démocrate Eliot Engel a même regretté que la « dernière » vente d’armes à Taipei remonte à quatre ans: « Il ne faut pas que notre relation avec la République populaire de Chine (RPC) se fasse au détriment de notre amitié avec le peuple de Taïwan ou de notre implication pour la défense de Taïwan », a-t-il plaidé.

 

Pékin considère depuis 1949 Taïwan comme lui appartenant et n’a pas renoncé à la réunification, par la force si nécessaire. Les relations se sont toutefois apaisées avec l’élection en 2008 du président taïwanais Ma Ying-jeou. Ce dernier et le président chinois Xi Jinping ont tenu un sommet historique le 7 novembre. Il s’agissait de la première rencontre entre dirigeants des deux régimes depuis la proclamation par Mao Tsé-toung de la RPC en 1949, quand les nationalistes du Kuomintang s’étaient réfugiés à Taïwan.

 

Les Etats-Unis s’alarment aussi depuis des mois des ambitions territoriales maritimes de Pékin en mer de Chine méridionale et orientale. Elles alimentent des contentieux avec les voisins de la Chine en Asie orientale. Pékin a entrepris d’énormes opérations de remblaiement d’îlots, transformant des récifs coralliens en ports, pistes d’atterrissage et infrastructures diverses. Le secrétaire d’Etat John Kerry avait fustigé en août une « militarisation » entreprise par la Chine.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 08:50
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

11/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le mois de juillet 2015, deux marins assurent les fonctions d’adjoint logistique (CJ4) et d’officier traitant du renseignement (CJ2) au sein de l’état-major de force, embarqué successivement à bord des porte-avions italiens Cavour puis Garibaldi. Ces officiers nous livrent le témoignage de leur expérience au cœur d’une opération européenne à dominante maritime : EUNAVFOR MED.

 

Le capitaine de corvette Mickael, adjoint logistique de la force :

« EUNAVFOR MED est une mission opérationnelle qui permet de faire travailler de concert une multitude de nations européennes avec un objectif commun. L’action de chacune des unités navales est dirigée, coordonnée et soutenue par l’état-major de force embarqué sur le bâtiment de commandement. Le rôle de la cellule CJ4 est de fournir le soutien pétrolier, les moyens de transport et l’assistance technique permettant d’optimiser l’endurance, et par conséquent la présence des bâtiments à la mer. Cette expérience en contexte européen est riche a plus d’un titre puisqu’elle impose la connaissance des procédures logistiques interalliées (identiques à celle en vigueur au sein de l’OTAN), une bonne maitrise de la langue anglaise et permet de découvrir les méthodes de travail de la nation hôte (l’Italie). Au-delà du contexte opérationnel, les longues périodes de navigation offrent l’occasion unique de tisser des liens de fraternité indéfectibles entre un Finlandais, un Français, un Grec… »

 

L’enseigne de vaisseau Wladimir, officier traitant du renseignement :

« EUNAVFOR MED Sophia est une opération qui s’inscrit dans le long terme. La mission vise à empêcher le trafic d’êtres humains en Méditerranée centrale et elle participe également à secourir les migrants en détresse. Pour cela, une cellule renseignement est essentielle au sein de l’état-major de force embarqué. Cette opération européenne dispose de très nombreux moyens de renseignement et notamment les aéronefs et bâtiments qui exercent une veille permanente des côtes, depuis la haute mer. Mon travail est de réunir ce renseignement, d’effectuer des recoupements et d’exploiter chaque élément qui nous est rapporté, et ceci dans le but de déterminer les différents modes d’action de ces trafiquants. C’est un travail minutieux et extrêmement précis qui nécessite de planifier, en fonction des moyens disponibles et des priorités, et d’analyser chaque détail qui prend son sens une fois recoupé à l’échelle de la force. Enfin, une partie importante du poste que j’occupe est d’assurer la bonne diffusion de l’information en interne à ma cellule, auprès des acteurs des autres cellules et des unités engagées qui restent le cœur de notre travail.

Issu de la promotion EN 2011, prendre part à cette opération européenne est une chance puisqu’elle me permet d’accroître ma culture opérationnelle et de l’inscrire dans un contexte international. J’ai aujourd’hui l’occasion de travailler aux côtés de deux Italiens, d’un Slovène et d’un Finlandais qui apportent de la diversité et de la richesse et contribuent à rendre l’action de notre cellule efficace. »

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 08:30
Lafayette Returns!

SUEZ CANAL (Dec. 7, 2015) The French navy nuclear aircraft carrier Charles de Gaulle (R91) transits the Suez Canal as it enters the U.S. 5th Fleet area of operations. Commander, French Maritime Force, Rear Adm. René-Jean Crignola, embarked aboard Charles de Gaulle, took command of U.S. Naval Forces Central Command’s Task Force 50 Dec. 7. CTF 50 plans and conducts strike operations in the U.S. 5th Fleet area of operations. (Official French navy photo/Released)

 

December 9, 2015 By Vice Adm. Kevin Donegan* -  U.S. Navy

 

On December 7th, travelers near the Suez Canal witnessed an incredible sight as the French nuclear-powered aircraft carrier FS Charles de Gaulle (R 91) led a flotilla of warships from France, Belgium and Germany on a southbound transit into the U.S. Fifth Fleet area of operations, a crossing many of these vessels have made before at various times over the years. But Monday’s crossing held a special significance. 

 

That’s because after completing the transition into the Red Sea, the admiral commanding this multi-national battle group, French Navy Rear Adm. Rear Adm. René-Jean Crignola, took command of U.S. Naval Forces Central Command’s Task Force 50, which plans and conducts naval strike operations in the region, and is the primary executor of the U.S. Navy’s support to Operation Inherent Resolve — the fight to destroy the ISIL terrorist organization. This is the first time an American ally has held command of this task force.
Just before the battle group entered the Suez, France’s President Francois Hollande addressed the crew when he visited while Charles de Gaulle was off the Syrian coast, “In a few days you will be deployed in a new zone and will take command responsibilities of our allies in the framework of the coalition. After the cowardly and terrible attacks on our country, I decided to intensify the battle against Daesh … that means intensifying strikes,” he said, using the Arabic acronym for ISIL.

The French naval aviators from Charles de Gaulle now join our own Marine Corps naval aviators flying anti-ISIL strike missions from the deck of the amphibious assault ship USS Kearsarge (LHD 3) from its station in the Arabian Gulf. 

Besides bringing much-needed firepower to the fight – and returning carrier based naval aviation to the mission for the first time since October when USS Theodore Roosevelt departed Fifth Fleet — Charles de Gaulle’s presence underscores the firm resolve of our French allies to fully integrate into our operations. This partnership allows both of our navies to expand the boundaries of interoperability, making us an ever more formidable alliance and fighting force.

The enduring forward presence of the U.S. Navy in the waters of the Middle East and the resulting continual interaction with our allies and partners played a critical enabling role allowing France to seamlessly join our command structure. 

Interoperability is the measure of the degree to which various organizations or individuals are able to operate together to achieve a common goal. Our goal in this case is to apply naval strike power to the effort to degrade and destroy ISIL by fully integrating the forces of many nations into a common command and control structure. The ability of the French forces to join our U.S. structure in a command role has literally been decades in the making, even if over the years those working toward this day could not have foreseen the form all of the training, exercises, deployments, concepts and system development would take here in this part of the world — in this particular fight — against this common enemy of civilization and humanity.

I fully expect that we will learn a great deal from having France command Task Force 50. We will take these valuable lessons and keep moving forward, improving the process and increasing our effectiveness as a combat team.

Despite the turmoil ashore throughout the region, our Naval forces along with those of our partners, are performing an incredible job keeping the maritime reaches open and secure every day. That’s important when you consider that 40 percent of the energy vital to the global economy passes through this region that includes three of the world’s most strategically important maritime chokepoints on its way to market. 

The challenges in this region are great but not impossible. Our resolve is firm and our strategy is true. With the help of allies like France, willing to step up and lead, I have no doubt that we will achieve our objectives in this current campaign and come out a stronger, more capable force for having worked though this together.

 

 

* Commander, U.S. Naval Forces Central Command; Commander, U.S. Fifth Fleet and Commander, Combined Maritime Forces

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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 19:50
EUNAVFOR MED: Première réunion SHADE en Méditerranée

 

14/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 26 novembre 2015 à Rome, s’est tenue la première réunion Shared awareness and de-confliction in the Mediterranean (SHADE MED) sous la présidence d’EUNAVFOR MED, rassemblant les principaux acteurs de la Méditerranée centrale.

 

Qu’est-ce que le SHADE ?

Le SHADE est une assemblée basée sur le volontariat des acteurs d’une zone pour mieux échanger sur les actions respectives et se coordonner afin d’augmenter l’efficacité globale. Né dans l’Océan Indien fin 2008, co-présidé à tour de rôle par EUNAVFOR Atalanta, l’OTAN et la coalition Combined maritime forces (CMF), cette formule a prouvé son utilité. EUNAVFOR MED a donc mis en place une consultation identique en Méditerranée où autant d’acteurs se côtoient sur une plus petite zone.

 

Les acteurs en Méditerranée.

Au cours de cette première édition dont le thème était les flux migratoires par voie maritime, l’agence européenne FRONTEX a partagé son expérience sur le contrôle des trois grandes zones migratoires (entre le Maroc et l’Espagne ; entre la Libye et l’Italie et entre la Turquie et la Grèce). Les Italiens ont détaillé Mare Sicuro, opération italienne de protection de leurs intérêts au large de la Libye. Les représentants d’armateurs ont évoqué les problèmes économiques, sécuritaires et logistiques rencontrés par leurs navires à très faible équipage à recueillir des migrants.

 

Quel avenir ?

En conclusion de cette session, le contre-amiral Bléjean, vice-commandant de l’opération EUNAVFOR MED a insisté sur la vocation de SHADE à devenir un lieu d’échanges pratiques au niveau tactique pour confronter les expériences de chacun dans tous les domaines maritimes - contrôle des flux migratoires, lutte contre les trafics illicites et sécurité maritime.

EUNAVFOR MED: Première réunion SHADE en Méditerranée
EUNAVFOR MED: Première réunion SHADE en Méditerranée
EUNAVFOR MED: Première réunion SHADE en Méditerranée
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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 08:40
The Russian project 01090 guard ship (fomer project 61 large ASW ship, Kashin class destroyer) Smetlivyy on the Red Sea. - photo Luis Díaz-Bedia Astor

The Russian project 01090 guard ship (fomer project 61 large ASW ship, Kashin class destroyer) Smetlivyy on the Red Sea. - photo Luis Díaz-Bedia Astor

 

13 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - Un destroyer russe a ouvert le feu dimanche pour éviter une collision avec un bateau turc en mer Egée, a affirmé la Russie, engagée dans un bras de fer avec la Turquie qui a détruit il y a près d'un mois un de ses avions.

 

L'équipage du navire russe Smetlivy, qui se trouvait à 22 km de l'île grecque de Lemnos dans le nord de la mer Egée, a dû utiliser des armes à feu afin d'éviter une collision avec un bateau de pêche turc s'étant approché à environ 600 mètres, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué, ajoutant avoir convoqué l'attaché militaire turc à la suite de l'incident.

 

La distance entre les deux navires garantissait toutefois que le bateau turc ne serait pas atteint par les tirs, a-t-il précisé.

 

Le commandant du chalutier turc a toutefois démenti qu'il y ait eu des tirs dans sa direction : c'est un mensonge. Il n'y a rien eu de tel, a affirmé Muzaffer Gecici à l'agence de presse Dogan.

 

Nous sommes passés à moins d'un mille d'un navire de guerre qui était au mouillage. Nous ne savions même pas que c'était un navire russe, nous pensions que c'était un navire de l'Otan, a-t-il ajouté.

 

La Turquie et la Russie traversent leur pire crise diplomatique depuis la fin de la Guerre froide, après qu'un avion des forces aériennes russes a été abattu le 24 novembre par l'aviation turque près de la frontière syrienne.

 

Selon le ministère russe de la Défense, à 06h03 GMT, le destroyer russe, qui avait jeté l'ancre, a remarqué à une distance d'environ mille mètres un bateau de pêche turc s'approchant depuis la droite.

 

Malgré plusieurs tentatives du Smetlivy d'établir un contact radio, l'équipage du bateau turc n'a pas répondu, ni réagi aux signaux visuels, explique-t-il dans un communiqué.

 

Après les tirs russes, le bateau turc a immédiatement changé de trajectoire et continué à avancer, dépassant le Smetlivy à une distance d'environ 540 mètres sans aucun contact avec l'équipage russe, a ajouté le ministère.

 

Un vice-ministre russe de la Défense, Anatoli Antonov, a convoqué l'attaché militaire turc, Ahmet Hakam Gunes, à la suite de l'incident, selon le communiqué.

 

Il lui a adressé une sévère mise en garde contre d'éventuelles conséquences néfastes des actes irréfléchis d'Ankara vis-à-vis du contingent militaire russe envoyé en Syrie dans le cadre des frappes aériennes visant le groupe jihadiste Etat islamique (EI), a souligné le ministère.

 

La Russie a notamment fait part de sa préoccupation profonde face aux actions provocatrices de la partie turque à l'égard du destroyer russe Smetlivy, a-t-il précisé.

 

Ce n'est que grâce à un heureux hasard que l'on a pu éviter une tragédie, ajoute le communiqué.

 

Depuis la destruction d'un avion russe par les forces turques, la Russie a annoncé de multiples mesures de rétorsion à l'encontre de la Turquie qui visent principalement les secteurs du tourisme, de l'énergie, du BTP et de l'agriculture.

 

L'état-major de l'armée turque a quant à lui interdit à son personnel et aux cadets de l'académie militaire de se rendre en Russie pour les vacances par mesure de précaution, selon l'agence de presse Anatolie

 

Le président Vladimir Poutine a ordonné vendredi à l'armée russe de répondre avec une extrême fermeté à toute force qui la menacerait en Syrie.

 

Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu a de son côté appelé la Russie au calme mais prévenu que la patience d'Ankara avait des limites.

 

Nous ne sommes pas favorables aux tensions, mais au dialogue, a-t-il dit, soulignant qu'Ankara avait ordonné l'ouverture d'une enquête sur l'incident.

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 12:45
photo CJ Marces - BA 188

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10/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Les 29 et 30 novembre 2015, les Marines nationales française et djiboutienne ont organisé et conduit un exercice de sûreté de l’approche maritime dans le golfe de Tadjourah.

 

L’objectif de cet exercice maritime interalliés était de renforcer la coordination de nos forces en termes de procédure d’engagement et de manœuvre en cas de détection d’embarcations suspectes à l’approche des points sensibles de Djibouti. L’efficacité du centre de contrôle et de coordination des opérations maritimes de la Marine djiboutienne, de la surveillance des sémaphores et de la coordination franco-djiboutienne des moyens navals a ainsi été démontrée.

 

Une quarantaine de marins djiboutiens et français ont procédé à plusieurs simulations avec des niveaux de menaces allant crescendo : de l’embarcation qui ne répond pas aux interrogations, à la vedette rapide avec des hommes armés qui tentent d’approcher une zone protégée. La difficulté est d’apprécier la menace et de la contrer au juste niveau.

 

Le rôle des sémaphores est crucial puisque ces derniers constituent le premier maillon de la chaîne de surveillance. En alertant au plus tôt sur des menaces potentielles, ils permettent d’engager les moyens adaptés en amont. Leur réactivité est essentielle dans la lutte contre le terrorisme maritime.

 

La Marine djiboutienne a parfaitement mis en œuvre les procédures pour circonscrire les menaces, en se coordonnant avec les marins de la base navale des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), garantissant ainsi la sécurité des approches maritimes. Cet entraînement donne un nouvel exemple de bonne coopération militaire entre la France et Djibouti.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo CJ Marces - BA 188photo CJ Marces - BA 188
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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 08:55
photo Marine Nationale

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09/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Quatre jours après avoir accueilli le président de la République sur le porte-avions Charles de Gaulle, le général d’armée Pierre de Villiers était à Brest pour prendre le poult, à terre, de cadres de la marine nationale, ainsi que des jeunes marins en formation.

 

Accueilli par le vice-amiral d’escadre de Oliveira, commandant en chef de la zone Atlantique (CECLANT), il a d’abord « plongé » au cœur des opérations en se rendant au centre opérationnel de la marine, avant de rencontrer les fusiliers marins en charge de la protection du site.

 

Le CEMA a ensuite consacré sa visite aux élèves du centre d’instruction naval de Brest. Qu’ils soient majeurs ou mineurs, ces élèves de l’Ecole navale, de l’Ecole de Maistrance ou encore de l’Ecole des mousses, constituent aux yeux du CEMA l’avenir de la marine. Très attaché à leur formation et marqué par leur sens de l’engagement, il leur a demandé de bâtir dès aujourd’hui leurs forces morales et de développer l’esprit d’équipage qui devra les animer tout au long de leur carrière. Il les a enfin confortés dans leur choix d’entrer dans une marine à vocation mondiale, disposant de tout le spectre des moyens nécessaires à la défense de la France et de ses intérêts dans le monde.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

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REPERES

 

L’Ecole des mousses(EDMo)

L’EDMo est une des écoles de formation initiale du personnel équipage de la marine. Environ 10% des matelots qui entrent chaque année dans la Marine passent par cette école. L’école est ouverte à des jeunes de 16 et 17 ans sans condition de diplôme, en sortie de troisième ou en seconde. La sélection s’effectue d’abord sur leur motivation et sur leurs qualités intrinsèques et ensuite sur les acquis scolaires. A leur entrée, les mousses signent un contrat d’une durée d’ 1 an et obtiennent le statut militaire. La formation permet l’apprentissage d’un métier de marin et la consolidation d’acquis scolaires, en vue d’un engagement dans la marine. L’accent est également mis sur les exigences comportementales attendues. A l’issue de l’Ecole des mousses et avant d’embarquer, les mousses ayant réussi leur scolarité rejoignent une école de spécialité pour acquérir une formation technique dans l'un des métiers de la Marine. L’Ecole des mousses a été créée en 1856. Fermée en 2008, elle a rouvert ses portes en 2009.

 

L’Ecole de maistrance (EDM)

Créée en 1923, l’EDM est l’unique école de formation initiale des sous-officiers de la Marine pour le personnel recruté par voie externe. Au cœur des équipages dont ils assument les premières responsabilités, entre les officiers et les matelots, les « officiers mariniers » constituent l’ossature de la Marine. Les missions de l’EDM sont de former des militaires et des marins, de préparer l’école de spécialité en vue de délivrer aux forces des officiers mariniers capables d'assumer des postes de technicien et de cadre. Maistrance tient son nom du vieux français et désigne l’ensemble des officiers mariniers d’un navire. L’EDM contribue au recrutement d’un officier marinier sur deux.

 

L’Ecole navale (EN)

Depuis 1830, l’EN forme l’ensemble des officiers de la marine. Engagée depuis près de quinze ans dans les grandes évolutions de l’enseignement supérieur national et européen, l’EN délivre pour les officiers de marine une formation qui repose sur trois piliers :

- la formation aux métiers de marin, à la fois théorique et pratique ;

- la formation scientifique délivre les connaissances techniques nécessaires à la conduite et à la compréhension des systèmes complexes équipant les bâtiments de nouvelle génération ;

- la formation humaine et militaire développe les qualités et le savoir-être de chef militaire, sa culture générale et maritime, ainsi que sa compréhension des enjeux internationaux. Cet enseignement est complété d’une réflexion éthique sur le métier des armes.

L’EN assure aussi la formation initiale des officiers spécialisés de la marine et pour certains leur formation maritime.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 13:55
photo Marine nationale

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07/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Le 30 novembre 2015, le contre-amiral René-Jean Crignola, commandant la Task Force 473, s’est rendu à bord de la frégate belge Léopold 1er qui participe à l’escorte du Groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle.

 

Le GAN a quitté son port de base de Toulon le 18 novembre 2015. Il est déployé en Méditerranée orientale depuis le 23 novembre 2015 et participe ainsi à l’opération Chammal, opération de lutte contre le groupe terroriste Daech en Irak et en Syrie. La frégate belge Léopold Ier participe avec les frégates françaises La Motte-Picquet et Chevalier Paul à l’escorte du porte-avions Charles de Gaulle. Les capacités multi-missions du Léopold Ier contribuent à la protection aérienne et anti-sous-marine du GAN. La frégate belge est parfaitement interopérable avec les autres bâtiments du GAN. Par exemple, l’Alouette III embarquée à bord du Léopold Ier est qualifiée pour assurer la fonction de Pedro - hélicoptère de secours qui est en vol lors des manœuvres aviation pour sauver les pilotes des aéronefs en cas d’éjection au catapultage ou à l’appontage. C’est une première pour le GAN français.

Le 30 novembre 2015, le contre-amiral René-Jean Crignola s’est rendu à bord de la frégate Léopold Ier. Il s’est entretenu des aspects opérationnels de la mission en cours avec le capitaine de frégate breveté d’état-major Luc J.J. De Maesschalck, commandant de la frégate belge.

La coopération militaire bilatérale avec la Belgique se traduit par un dialogue régulier entre états-majors, témoin d’une convergence de vue sur les enjeux sécuritaires en Afrique et au Levant. En opération, les forces françaises et belges sont essentiellement déployées dans le cadre d’engagements multilatéraux au sein de l’Union européenne, de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, de l’Organisation des Nations Unies, ou au titre de coalitions, comme c’est le cas pour les opérations menées actuellement en Méditerranée orientale. La France et la Belgique se trouvent ici, en première ligne dans la lutte contre Daech.

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise actuellement 3500 militaires. Aux côtés de la coalition, elle combat le groupe terroriste Daechen Irak et en Syrie. La force Chammal assure la formation des forces irakiennes qui combattent Daech en Irak ; elle frappe l’organisation terroriste avec ses moyens aériens en Irak et en Syrie. La force est composée de douze chasseurs de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et depuis le 23 novembre 2015, du groupe aéronaval (GAN) - PA Charles de Gaulle, FDA Chevalier Paul, FASM La Motte Piquet, PR Marne, frégate belge Léopold Ier - dont le groupe aérien embarqué est composé de 18 Rafale Marine, 8 Super étendard modernisés, 2 Hawkeye et d’hélicoptères. Le 26 novembre 2015, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a rejoint le dispositif Chammal en Méditerranée orientale. Si nécessaire, le dispositif Chammal peut être soutenu par des moyens de ravitaillement (C135-FR) ou de contrôle aérien (E3F).

 

Note RP Defense: voir Le Groupe Aéronaval accueille la frégate Léopold I (F930)

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 13:55
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02/12/2015 Sources : Marine nationale

 

Magistrats, juges d’instruction : vendredi 27 novembre 2015, ils étaient une cinquantaine à bord de la frégate Surcouf pour la clôture d’un séminaire international sur la lutte contre le trafic de stupéfiants en haute-mer.

 

Organisé à Toulon par la direction des affaires criminelles et des grâces (ministère de la justice) avec le soutien de la marine nationale, ce séminaire visait à partager des retours d’expériences afin d’améliorer la coopération entre administrations mais également entre pays riverains (Espagne, Italie).

 

Au terme de deux journées d’échanges, une démonstration des capacités d’action de la marine nationale a été proposée aux participants. Un bâtiment suspecté de se livrer à un trafic de produits illicites a fait l’objet d’interrogations par la frégate Surcouf qui a envoyé son équipe de visite investiguer celui-ci. Le responsable de la lutte contre les activités illicites, fournit en temps réel de précieuses explications à un public attentif, qui découvre par cette démonstration « l’envers du décor » : rassemblement des présumés trafiquants, vérification des documents de bord, investigation. À bord du Surcouf, des ateliers complètent cette immersion, permettant aux participants du colloque de mieux appréhender les conditions de fouille, d’enregistrement mais aussi de rétention des personnes. « Nous comprenons mieux les méthodes mais aussi les contraintes rencontrées en haute mer par les marins » explique une magistrate nouvellement affectée à la juridiction interrégionale spécialisée de Fort de France.

 

En zone Antilles, ce sont plus de 8 tonnes de drogues qui ont été interceptées depuis le début de l’année, par l’action conjointe des services des services français dans la zone et des frégates de la marine nationale.

photo Marine nationale

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 08:50
« Notre mission est de démanteler les réseaux criminels fondés sur le désespoir des migrants et d’enrayer ainsi les pertes de vies humaines en mer. »

« Notre mission est de démanteler les réseaux criminels fondés sur le désespoir des migrants et d’enrayer ainsi les pertes de vies humaines en mer. »

 

02/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le contre-amiral Bléjean est l’adjoint du commandant de l’opération EUNAVFOR MED Sophia. Inséré depuis le mois de juin 2015 au sein de l’état-major européen de niveau opératif à Rome, il a répondu à nos questions après cinq mois d’opérations.

 

Amiral, en quoi consiste l’opération EUNAVFOR MED Sophia ?

EUNAVFOR MED est une opération européenne qui a été lancée le 22 juin 2015 suite à la noyade en Méditerranée de 700 migrants le 18 avril 2015 au large de l’île de Lampedusa. Cette année encore, près de 150 000 migrants, en majorité Africains, ont rejoint l’Italie par la Méditerranée centrale dans des conditions périlleuses. 2 800 hommes, femmes et enfants y ont perdu la vie depuis le mois de janvier 2015. Cette vague migratoire, principalement au départ de Libye, est organisée par des réseaux criminels. Notre mission est de démanteler ces réseaux fondés sur le désespoir des migrants et d’enrayer ainsi les pertes de vies humaines en mer. Elle participe aussi indirectement à l’effort global de lutte contre le terrorisme en le privant d’un apport financier illégal dont il profite.

 

Pouvez-vous nous parler des différentes phases de cette opération ?

L’entrée sur le théâtre en phase 1 s’est faite par le recueil de renseignements, notamment auprès des migrants recueillis en haute mer. Depuis le 9 octobre 2015, la phase 2 permet en haute mer, la visite et la fouille des moyens utilisés par les réseaux criminels ainsi que l’appréhension des présumés passeurs. Une résolution du conseil de sécurité des Nations Unies a été votée en appui de cette phase active. Les phases suivantes, lorsque les conditions juridiques seront réunies, nous permettront d’agir au plus près des réseaux criminels, dans les eaux territoriales puis sur la bande côtière. Elles nécessiteront un accord et une coopération étroite avec les autorités libyennes et régionales ainsi qu’une nouvelle résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies.

 

Quels sont les moyens français impliqués dans cette opération et quel est son bilan à ce jour ?

La France participe à tous les niveaux et de façon importante à cette opération interarmées en déployant des militaires dans les états-majors opératifs et de force, ainsi qu’en mettant à disposition aéronefs et navires. Elle se situe également au deuxième rang pour la fourniture de renseignements opérationnels. Un Falcon 50 réalise des vols réguliers de surveillance et de recueil de renseignement en mer et le long des zones habituelles de départ des migrants. La frégate légère furtive Courbe ta été intégrée pendant sept semaines, en octobre et novembre 2015, dans la force Sophia. Elle y a démontré brillamment les capacités et les savoir-faire français. Depuis son lancement, l’opération a permis de sauver directement près de 6 000 migrants et de transmettre aux autorités italiennes une quarantaine de présumés passeurs ; le Courbet a pris part à ces actions.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 19:55
photo Marine nationale

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03/12/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 2 décembre 2015, le chef d’état-major de la Marine (CEMM) l’amiral Bernard Rogel, a admis au service actif la frégate multi-mission (FREMM) Aquitaine.

 

Les FREMM sont une pièce maîtresse de la modernisation de la Marine. Elles se distinguent notamment par leur haute technologie, leur polyvalence et leur souplesse d’emploi. Leur équipage optimisé se compose d’une centaine de marins contre près de 250 sur les unités d’ancienne génération. Les automatismes poussés des FREMM ont permis d’optimiser son dimensionnement.

 

À l’horizon 2022, la Marine disposera de 8 FREMM, venant renouveler sa composante « frégate ». Elles reflètent toute l’expertise de la Marine en matière de lutte anti-sous-marine et peuvent également agir dans le cadre des luttes anti-aérienne et anti navire.

 

photo Marine nationale

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Ces navires furtifs de nouvelle génération contribuent à la maîtrise d’une zone d’opération aéro-maritime, à la prévention des crises, ainsi qu’au soutien et à l’appui des opérations de projection.

 

Le triptyque, composé de la frégate multi-mission, de l’hélicoptère de combat Caïman Marine du missile de croisière naval, représente un bond capacitaire. Il constituera, à terme, une bascule stratégique.

 

L’Aquitaine déploiera bientôt ses capacités opérationnelles. Elle sera prochainement déployée au sein du groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Charles de Gaulledès le début de l’année 2016.

 

photo Marine nationale

photo Marine nationale

La FREMM Aquitaine en 5 chiffres…

142 mètres : la longueur du bâtiment

6000 tonnes : le déplacement en pleine charge

27 nœuds : la vitesse maximale sur TAG

108 personnes : le nombre de marins nécessaires à sa mise en œuvre,détachement hélicoptère inclus

45 jours : la période maximale d’autonomie

 

Et 5 dates :

31 mars 2007 : découpe de la première tôle

29 avril 2010 : mise à flot

18 avril 2011 : première sortie à la mer

2 décembre 2015 : admission au service actif

Début 2016 : déploiement au sein du groupe aéronaval pendant l’opération Arromanches 2

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 17:35
L’Inde pourrait commander 3 sous-marins Scorpène supplémentaires

 

4 décembre 2015. Portail des Sous-Marins

 

La marine indienne envisage de commander des sous-marins Scorpène supplémentaires, en plus de sa précédente commande de 6 exemplaires, a déclaré jeudi le commandant de la marine indienne, l’amiral Robin Dhowan.

 

Bien qu’il n’ait donné aucune précision sur le nombre de sous-marins envisagés, un haut responsable de la marine indienne précise qu’il pourrait s’élever à 3 sous-marin. Une note officielle pour demander cette commande n’a pas encore été adressée au ministère de la défense.

 

Le nombre de sous-marins opérationnels au sein de la marine indienne est passé de 21 en 1986 à aujourd’hui 4 sous-marins Kilo mis en service entre 1980 et 2000, 4 sous-marins U-209/1500 vieillissants et un SNA loué à la Russie il y a 2 ans.

 

Selon des responsables de la marine indienne, seuls la moitié des sous-marins sont opérationnels, les autres restent à quai en attente d’entretien et de modernisation.

 

Référence : Defense News (Etats-Unis)

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