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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 11:54
OTIAD : Exercice de PC dans la zone de défense et de sécurité Est (ZDS-E)

 

 

06/06/2014 Sources : EMA

 

Du 2 au 6 juin 2014, l’état-major de la zone de défense et de sécurité Est (ZDS-E) a participé à un exercice interministériel, en étroite coopération avec les services de la préfecture de la région Est.

 

Cet exercice d’état-major (sans déploiement de troupes ni de matériel sur le terrain) a mobilisé une centaine de militaires. « Estéria »avait pour objectifs d’entraîner les acteurs civils et militaires de la chaîne OTIAD et de la préfecture à planifier et conduire une opération interministérielle de niveau zonale en situation de crise. Il s’agissait ainsi de renforcer la coordination entre les centres opérationnels civils (COZ) et militaires (COIAZDS).

 

Le scénario de l’exercice consistait en un séisme de forte magnitude impactant les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, du Territoire de Belfort, du Doubs et des Vosges. Une série d’incidents majeurs en découlant (coupures d’électricité, fragilisation des immeubles, fuites de gaz, déraillements de train). C’est toute une procédure qui a été mise en place.

 

Pour les armées, cet exercice a permis de procéder à l’évaluation du COIAZDS-E. Ce contrôle s’inscrit dans le cadre d’une démarche pluriannuelle sous l’autorité de la sous-chefferie emploi de l’état-major des armées. L’évaluation d’un autre COIAZDS avait déjà été réalisée par l’état-major interarmées de force et d’entraînement (EMIA-FE) en 2013 en zone Sud-Est, lors de l’exercice MESOS.

 

Comment se passe l’engagement des armées dans un contexte interministériel sur le territoire national ?

 

Dans le cadre d’un événement particulier ou dans une situation de crise, le préfet de région adressee une demande de renfort à l’officier général de zone de défense et de sécurité de la zone géographique concerné. Ce dernier évalue les besoins requis et la manœuvre opérationnelle à mener en coordination avec les autorités civiles, et reçoit l’ordre d’intervenir du Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO).

 

L’OGZDS engage alors les moyens militaires dans des délais très brefs. Grâce à leurs structures, leurs savoir-faire et aux moyens très spécifiques dont elles disposent (capacités génie, héliportée, NRBC, transport lourd, etc.), les armées sont associées très tôt au déclenchement de l’alerte par la préfecture. 

 

Dans le cadre de l’Organisation Territoriale InterArmées de Défense (l’OTIAD), les armées peuvent en permanence déployer jusqu’à 10 000 hommes en quelques jours dans le cas d’une crise majeure. Le maintien de cette capacité est confirmé par le nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, dans le cadre de la fonction stratégique «protection».

 

Dans les crises liées à la sécurité civile, les moyens militaires sont placés pour emploi sous l’autorité du Directeur des Opérations de Secours, qui est en principe le préfet de département. Ils restent sous le commandement opérationnel (OPCOM) du chef d’état-major des armées, via l’officier général de la zone de défense et de sécurité qui en assure le contrôle opérationnel (OPCON). Dès les premières heures de la crise, l’évaluation des moyens militaires disponibles est réalisée par le centre opérationnel interarmées de zone de Défense et de sécurité sud-est (COIAZDS-SE), également en charge de planifier et conduire leur engagement. Pour assurer ses missions, le COIAZDS est renforcé par des militaires d’active et de réserve. Il peut également être armé par des renforts spécialisés, comme la cellule d’aide à la gestion de crise (CAGEC). Afin de garantir la bonne coordination avec l’action des moyens civils, un détachement de liaison militaire est inséré auprès du préfet en charge des opérations.

 

L’Organisation territoriale interarmées de Défense (OTIAD) assure des missions opérationnelles au titre de la sauvegarde et en vue de la participation des forces armées à la défense sur le territoire national, y compris dans les DOM-COM. L’engagement des armées sur le territoire national dans le cadre des missions intérieures intervient en soutien, en accompagnement ou en complément de l’action civile de l’État dans les milieux terrestre, maritime et aérien. La chaîne OTIAD couvre ainsi un large spectre de missions : missions de sécurité civile (par exemple en cas de catastrophe naturelle), missions de sécurité intérieure (telles que VIGIPIRATE ou Harpie), missions de sécurité publique (comme Héphaïstos : mission de lutte contre les feux de forêts dans le Sud et en Corse), engagement des équipes de neutralisation et destruction d’engins explosifs (NEDEX), etc. Par ailleurs, son personnel assure une veille opérationnelle permanente dans sa zone de défense et de sécurité, au bénéfice de ses concitoyens.

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 11:25
Antilles : intégration du Groupe Jeanne d’Arc à l'exercice « Caraïbes 2014 »

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Le bâtiment de projection et de commandement Mistral et sa force de réaction embarquée ont participé à la troisième et dernière phase de l’exercice interarmées et interministériel « Caraïbes 2014 », engageant les Forces Armées aux Antilles (FAA) pour son volet militaire.

 

Fondé sur un scénario de secours à la population à la suite d’une catastrophe naturelle, l’exercice « Caraïbes 2014 » a engagé plus de 1 000 militaires aux côté des acteurs de la sécurité civile, permettant ainsi à chacun de travailler dans le domaine clé de la coordination.

 

Après les premières secousses, une première reconnaissance aérienne fait état de nombreuses victimes et dégâts matériels très importants (routes coupées, immeubles et maisons effondrés, réseaux d’eau potable endommagés, réseaux électrique et téléphonique partiellement détruits, etc.). Devant l’ampleur de la mission à réaliser pour venir au secours des populations sinistrées, le préfet de région et le préfet du département de Guadeloupe demandent aux Forces armées aux Antilles de prendre en compte le dispositif de secours.

 

« Mistral Galant » : Le Mistral en renfort

 

Les autorités antillaises réalisent alors rapidement un bilan des moyens nécessaires et demandent des renforts au Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO). Celui-ci prend la décision de dérouter le bâtiment de projection et de commandement Mistral, alors en patrouille au large de l’Afrique de l’Ouest, afin de l’intégrer dans l’opération. Dès son arrivée sur zone le 17 mai, le Mistral déploie sa batellerie et les hélicoptères embarqués au sein du groupe aéromobile de l’aviation légère de l’Armée de terre. Avec la mise en œuvre rapide de ces moyens, 150 marsouins de la 9ème brigade d’infanterie de marine et une trentaine de véhicules logistiques sont débarqués sur Marie Galante. Pendant trois jours, ils remplissent de nombreuses missions : recherche de victimes bloquées sous les décombres, sécurisation des sites névralgiques, distribution de fret humanitaire, aménagement de camps de réfugiés, participation au déblaiement et au début de la reconstruction des infrastructures prioritaires. Pendant ce temps, opérant depuis le Mistral, les chalands de transport de matériel, l’engin de débarquement amphibie rapide, ainsi que les hélicoptères Puma et Gazelle acheminent du fret humanitaire vers l’île: tentes, lits en toile, vivres et eau pour les sinistrés.

 

Soutien médical sur tous les fronts

 

L’ensemble du personnel médical du Mistral est également mobilisé. Des infirmiers et médecins du bord, dont cinq médecins-stagiaires, viennent renforcer les trois postes de secours de l’île. Les blessés affluent en grand nombre ; ils sont orientés, pris en charge et évacués vers les hôpitaux de l’île qui se trouvent rapidement saturés. Les plus gravement atteints sont transportés vers l’hôpital de chirurgie de « stabilisation » (ou « rôle 2 ») du Mistral, par un engin de débarquement équipé en poste médical mobile ou par hélicoptère.

 

C’est dans le cadre de ce volet sanitaire de l’exercice que, le 19 mai, une dizaine de membres du SAMU de Guadeloupe est venue échanger avec les équipes médicales du Mistral, pour apprendre à mieux se connaître, afin d’améliorer l’efficacité opérationnelle commune en cas d’engagement réel.

 

Cet exercice illustre la pertinence de l’Organisation Territoriale Interarmées de Défense (chaîne OTIAD). Cette chaîne permanente, structurée en miroir de la chaîne décisionnelle gouvernementale et préfectorale, permet d’assurer la veille sur l’ensemble du territoire national, ainsi que de planifier et conduire les engagements des armées sur le Territoire national (TN). Ces engagements s’inscrivent en complément ou en renfort de l'action des autres ministères et des collectivités territoriales. L’aide à la population en cas de catastrophe naturelle en est un des exemples. L’OTIAD conduit également d’autres missions, telles que le renforcement de la sécurité des grands événements, la lutte anti-terroriste (dispositif VIGIPIRATE) ou encore la lutte contre les activités illicites (à l’instar de l’opération HARPIE en Guyane).

Antilles : intégration du Groupe Jeanne d’Arc à l'exercice « Caraïbes 2014 »
Antilles : intégration du Groupe Jeanne d’Arc à l'exercice « Caraïbes 2014 »
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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 05:55
Inondations dans le sud-ouest : un pont Bailey installé

07/07/2013 Sources : EMA

 

Le 7 juillet 2013, suite aux reconnaissances effectuées dès les premiers jours qui ont suivi les intempéries, une section de sapeurs parachutistes du 17e RGP a terminé l’installation d’un pont Bailey dans les environs de la ville de Cauterets (Hautes-Pyrennées). En coordination avec les autorités civiles de Cauterets, l’équipement et le Centre National des Ponts de Secours (CNPS), les sapeurs parachutistes ont construit un pont de type Bailey à la place d’une précédente passerelle, emportée par les eaux.

 

Arrivés le 4 juillet, les sapeurs du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) ont participé au déchargement et à la préparation du chantier en étroite collaboration avec un responsable du Centre national des ponts de secours (CNPS). L'assemblage, démarré le vendredi 5 juillet, s’est poursuivi le samedi 6 juillet avec en particulier le passage du pont au dessus du gave de Cauterets. Dans la matinée du dimanche 7 juillet, il ne restait plus que quelques finitions à effectuer : l’ancrage du pont sur la culée et la pose du platelage de bois. Reste à la DDE et au CNPS de raccorder ce pont au réseau routier pour terminer définitivement le chantier.

 

Depuis le 18 juin, sous la houlette de l’Organisation Territoriale Inter-Armées de Défense (OTIAD), les armées ont mis au fil des jours leurs moyens et 150 soldats à disposition des préfets des départements de Haute-Garonne (31) et de Hautes-Pyrénées (65) pour venir en aide aux populations touchées par les inondations qui ont frappé le sud-ouest de la France. Tout d’abord comme mesures d’urgence, puis comme aides à la reconstruction, cet appui des armées s’est matérialisé par plusieurs types d’interventions :

 

Missions d'appui au secours. Les aéronefs des armées ont été utilisés pour effectuer diverses rotations. Des équipes de secours ont été héliportées depuis Saint-Gaudens à bord d’un hélicoptère de type Cougar du 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau vers deux villages isolés en vue d’évaluer les travaux d’aide à la population nécessaires. Ces interventions ont été effectuées dans  l'urgence et dans des conditions météorologiques difficiles

 

Missions d’aide matérielle. Déclinées en plusieurs actions, elles se caractérisent principalement par les interventions du 3e régiment du matériel de l’armée de terre (3e RMAT) de Muret pour acheminer des lits par camion dans trois villages isolés, ainsi que par l’aide d’un hélicoptère Caracal de l’escadron d’hélicoptères « Pyrénées » de la base aérienne 120 de Cazaux, qui a héliporté deux groupes électrogènes de 2,5 tonnes chacun dans les villages de Barèges et de Sers. Ces missions ont été effectuées dans des conditions techniques difficiles.

 

Missions d’appui en essence. Elément clef des dispositifs mis en place, le détachement du service des essences des armées (SEA) de Pau a été fortement sollicité. Outre le camion-citerne de carburant pour improviser un plot de ravitaillement carburant à Saint-Gaudens au profit des hélicoptères du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) et de la gendarmerie, il a également mis en place un camion citerne de carburant de 10m3 sur la commune de Pierrefitte-Nespalas pour assurer le soutien de l’aéronef de l’armée de l’air. Enfin, le service des essences devrait être à nouveau mis à disposition pour étudier la mise en place d'un « mini pipeline » qui permettrait le ravitaillement de Cauterets en carburant, solution finalement non mise en oeuvre.

 

Inondations dans le sud-ouest : un pont Bailey installé

Missions d’expertise. Au vu des dégâts occasionnés par les crues destructrices, des études ont été réalisées en plusieurs temps sur le réseau routier accédant aux villages de Barèges et de Cauterets, ce dernier fortement endommagé en trois points. Le 31e régiment du génie (31e RG) de Castelsarrasin a ainsi été mobilisé pour une expertise en relation avec les services du conseil général, de l’équipement et des entreprises civiles, renforcé par le 17e RGP, puis avec le centre national des ponts de secours et enfin, avec la compagnie opérationnelle du génie de l’air de Mont-de-Marsan. L’objectif était de définir les solutions potentielles pour rétablir des itinéraires, trouver des axes de contournement (particulièrement pour Cauterets) et ainsi désenclaver des villages isolés de part et d’autre de la route menant à Barèges. D'autres reconnaissances ont également été effectuées dans le département des Pyrénées-Atlantiques.

Inondations dans le sud-ouest : un pont Bailey installé

Mission de solidarité. Le personnel des armées s’est également spontanément mobilisé pour venir en aide aux populations en détresse. Le détachement du 1er régiment du train parachutiste (1er RTP) de Toulouse et du groupement de soutien de la base de défense de Pau Bayonne Tarbes, présent au centre militaire de Barèges pendant les inondations, s’est immédiatement mis à la disposition du maire pour aider à évacuer et mettre en sécurité les habitants. D'autres actions de solidarité ont également été menées par les militaires du 35e régiment d’artillerie parachutiste (RAP) de Tarbes, ou encore bénévolement par du personnel civil du 3e RMAT.

Inondations dans le sud-ouest : un pont Bailey installé

Mission d'appui au rétablissement d'itinéraire. Un détachement du 17e RGP de Montauban a renforcé le centre national des ponts de secours pour décharger, assembler, positionner et poser un pont Bailey de 15 mètres de long. Le pont aura été livré 3 jours de chantier

La chaîne OTIAD est un acteur majeur dans la coordination des moyens mis en œuvre en collaboration avec les préfectures, les conseils généraux, les services d'équipement ou encore les entreprises mais également les services de secours : état-major interarmées de la zone de défense sud ouest (EMIAZD SO), délégués militaires départementaux (DMD) de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrennées et des Pyrennées-Atlantiques.

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 07:55
Exercice MESOS-ARSENIA : La chaîne OTIAD en action dans la ZDS sud-est.

Exercice MESOS-ARSENIA : La chaîne OTIAD en action dans la ZDS sud-est.

18/06/2013 Sources : EMA

 

L’exercice MESOS-ARSENIA a eu lieu en région Rhône-Alpes du 10 au 14 juin. Dirigé par la préfecture du Rhône, cet exercice mixte civil et militaire  a été conduit autour d’un scénario de gestion d’une crise Nucléaire, Radiologique, Bactériologique et Chimique (NRBC) sur fond de menace terroriste. Pour sa partie civile (MESOS), cet exercice a été joué à tous les niveaux de l’organisation préfectorale, y compris sur le terrain. Pour sa partie militaire (ARSENIA), il a engagé la chaîne de commandement zonal, plus particulièrement les volets planification et conduite de l’engagement de la chaîne OTIAD, en coordination avec les moyens civils placés sous autorité du ministère de l’Intérieur.

 

Au total, l’exercice MESOS a impliqué 2000 personnes sous la direction du préfet de zone de défense et de sécurité (PZDS), dont une composante européenne de 300 personnes (Portugal, Belgique, Espagne, Allemagne, Italie). Pour sa part, le volet militaire (ARSENIA) a engagé une centaine de militaires des cinq départements relevant de la zone de défense et de sécurité sud-est (ZDS SE : départements du Rhône, de l’Isère, de l’Ain, de la Drôme et de l’Ardèche) qui ont armé ou renforcé les structures de commandement nécessaires à l’engagement militaire. A cette occasion, le Centre Opérationnel Interarmées de la Zone de Défense et de Sécurité Sud-est (COIAZDS SE) a été évalué dans sa capacité à armer, planifier et conduire les actions militaires de gestion de crise.

 

Dans le scénario de l’exercice se déroule une succession d’attentats dans le monde : à Rome (31 mai), Sydney (3 juin), Londres (7 juin), la Haye (8 juin) Paris (9 juin), Saint Etienne (11 juin) et Lyon (12 juin). Un sommet économique européen se tenant à Lyon, le Préfet de la Zone de Défense et de Sécurité Sud-Est – M. Jean-François Carenco - décide la réquisition de moyens militaires en soutien des forces de sécurité civile et intérieures.

 

La réquisition préfectorale est adressée au général de corps d’armée Martial de Braquilanges, officier général de zone de défense et de sécurité de la zone Sud-Est (OGZDS-SE) qui évalue les besoins requis et la manœuvre opérationnelle à mener en coordination avec les autorités civiles, et reçoit l’ordre d’intervenir du Centre de Planification et de Conduite des Opérations (CPCO). Il engage alors les moyens militaires dans des délais très brefs. Grâce à leurs structures, leurs savoir-faire et aux moyens très spécifiques dont elles disposent (capacités génie, héliportée, NRBC, transport lourd, etc.), les armées sont associées très tôt au déclenchement de l’alerte par la préfecture.  Dans le cadre de l’Organisation Territoriale InterArmées de Défense (l’OTIAD), les armées peuvent en permanence déployer jusqu’à 10 000 hommes en quelques jours dans le cas d’une crise majeure. Le maintien de cette capacité est confirmé par le nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, dans le cadre de la fonction stratégique «protection».

 

Dans les crises liées à la sécurité civile, les moyens militaires sont placés pour emploi sous l’autorité du Directeur des Opérations de Secours, qui est en principe le préfet de département. Ils restent sous le commandement opérationnel (OPCOM) du chef d’état-major des armées, via l’officier général de la zone de défense et de sécurité qui en assure le contrôle opérationnel (OPCON). Dès les premières heures de la crise, l’évaluation des moyens militaires disponibles est réalisée par le centre opérationnel interarmées de zone de Défense et de sécurité sud-est (COIAZDS-SE), également en charge de planifier et conduire leur engagement. Pour assurer ses missions, le COIAZDS est renforcé par des militaires d’active et de réserve. Il peut également être armé par des renforts spécialisés, comme la cellule d’aide à la gestion de crise (CAGEC). Afin de garantir la bonne coordination avec l’action des moyens civils, un détachement de liaison militaire est inséré auprès du préfet en charge des opérations.

 

L’Organisation territoriale interarmées de Défense (OTIAD) assure des missions opérationnelles au titre de la sauvegarde et en vue de la participation des forces armées à la défense sur le territoire national, y compris dans les DOM-COM. L’engagement des armées sur le territoire national dans le cadre des missions intérieures intervient en soutien, en accompagnement ou en complément de l’action civile de l’État dans les milieux terrestre, maritime et aérien. La chaîne OTIAD couvre ainsi un large spectre de missions : missions de sécurité civile (par exemple en cas de catastrophe naturelle), missions de sécurité intérieure (telles que VIGIPIRATE ou Harpie), missions de sécurité publique (comme Héphaïstos : mission de lutte contre les feux de forêts dans le Sud et en Corse), engagement des équipes de neutralisation et destruction d’engins explosifs (NEDEX), etc. Par ailleurs, son personnel assure une veille opérationnelle permanente dans sa zone de défense et de sécurité, au bénéfice de ses concitoyens.

Exercice MESOS-ARSENIA : La chaîne OTIAD en action dans la ZDS sud-est.

Exercice MESOS-ARSENIA : La chaîne OTIAD en action dans la ZDS sud-est.

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