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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 15:30
Sukhoi Su-30

Sukhoi Su-30

 

01 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - L'armée russe a déployé plus de 50 avions et hélicoptères, ainsi que des troupes d'infanterie de marine, des parachutistes et des unités de forces spéciales en Syrie, a indiqué jeudi le ministère de la Défense cité par l'agence Interfax.

 

C'est la première fois que Moscou confirme officiellement l'ampleur de l'engagement militaire en Syrie, dans le port de Tartous où l'armée russe dispose d'installations logistiques, et surtout à l'aéroport de Lattaquié où elle a construit une base militaire. L'aviation russe a mené mercredi ses premières frappes aériennes en Syrie. Une seconde vague de bombardements a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, selon Moscou.

 

Le détachement aérien qui doit réaliser des frappes en Syrie comprend plus de 50 avions et hélicoptères, a indiqué le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense.

 

Le responsable militaire n'a pas précisé quels types d'aéronefs avaient été déployés. Ce détachement a été déployé dans les délais les plus brefs. Nous avons pu le faire dans la mesure où nos stocks de matériel et de munitions se trouvaient déjà dans nos installations logistiques de Tartous. Il a suffi de faire venir l'aviation et du matériel, a ajouté le porte-parole.

 

Des sources américaines avaient détaillé à l'AFP ce dispositif : 4 bombardiers Su-34, 12 bombardiers Su-25, 12 avions d'attaque au sol SU-24, 4 chasseurs Su-30 et une vingtaine d'hélicoptères.

 

 

Su-34 Fullback strike aircraft Oct. 31, 2014 photo Norwegian Air Force

Su-34 Fullback strike aircraft Oct. 31, 2014 photo Norwegian Air Force

Su-24 (code Otan Fencer) aircraft

Su-24 (code Otan Fencer) aircraft

Su-25 Frogfoot ground attack aircraft

Su-25 Frogfoot ground attack aircraft

Pour sécuriser Tartous et la base aérienne près de Lattaquié, fief pro-Assad dans le nord-ouest du pays, l'armée russe a également envoyé un bataillon tactique d'infanterie de marine avec des moyens renforcés, sans préciser le nombre exact. Un bataillon de l'armée russe comprend au moins 500 soldats. La presse russe avait évoqué la présence d'au moins 1.700 militaires, des sources américaines avançant, en comptant notamment tout le personnel lié aux avions (pilotes, personnel d'entretien et de support), près de 2.000 hommes sur place.

 

En plus de ces troupes d'infanterie de marine, le dispositif militaire prévoit des rotations avec des groupes de forces spéciales de la flotte de la mer Noire ainsi que des parachutistes habituellement basés à Novorossiïsk, dans le sud de la Russie, selon le ministère de la Défense.

 

Moscou a par ailleurs dévoilé le nom du militaire russe, le général Sergueï Kouralenko, dépêché à Bagdad pour participer au centre d'échanges de renseignements militaires que la Russie, l'Iran et l'Irak ont créé. C'est a priori auprès de ce général que les Américains pourront obtenir les informations qu'ils souhaitent sur les opérations russes en Syrie.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:40
Sibérie: les pilotes russes s'entraînent à surmonter la DCA adverse

 

16.03.2015  sputniknews.com

 

Plus de 2.000 militaires et une trentaine d'avions et hélicoptères prennent part à des exercices d'envergure lancés en Sibérie.

Des chasseurs et avions d'assaut russes s'entraînent à surmonter la défense antiaérienne dans le cadre d'exercices lancés en Bouriatie (Sibérie), a annoncé le commandement de la région militaire de l'Est.

"Les équipages de chasseurs Sukhoi Su-30SM et d'avions d'assaut Su-25 s'entraîneront à surmonter le système de défense antiaérienne et à détruire les stations radars se trouvant dans différents convois dans le cadre d'exercices aériens tactiques", est-il indiqué dans le communiqué.

Plus de 2.000 militaires et une trentaine d'avions et hélicoptères prennent part aux exercices à tirs réels qui se déroulent non loin du lac Baïkal.

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 12:30
Au-dessus de l’Irak, Américains et Iraniens se débrouillent pour ne pas se croiser

 

4 décembre 2014 45eNord.ca

 

Les frappes aériennes menées par l’Iran contre le groupe État islamique (EI) en Irak révèlent comment les États-Unis et l’Iran opèrent dans deux zones séparées dans le pays pour éviter toute confrontation dans le cadre d’une alliance informelle et fragile contre les djihadistes.

 

Les récents raids iraniens en Irak ont en effet visé des djihadistes de l’EI dans une zone de l’Est où les avions américains n’opèrent pas.

 

Ils ont eu lieu «dans la province orientale de Diyala», a précisé un porte-parole du Pentagone, Steven Warren, en soulignant que c’était la première opération de combat des F-4 iraniens contre l’EI, à la connaissance de Washington. «Nous ne sommes pas actifs là-bas».

 

Téhéran de son côté n’a pas confirmé officiellement avoir mené ces missions au-dessus de l’Irak.

 

Un responsable américain a expliqué que Téhéran et Washington souhaitaient éviter toute confrontation ou tout accident qui risquerait de créer une crise internationale ou de nourrir des violences sectaires. Ils font donc en sorte de ne pas gêner les opérations de l’autre pays.

 

La coalition emmenée par les États-Unis est d’ailleurs prête à tolérer la présence de conseillers militaires et d’avions iraniens dans les provinces de l’est et du sud de l’Irak, où vivent majoritairement des chiites.

 

«Il y a un accord tacite selon lequel nous n’allons pas agir dans le même espace. Et ils ne ciblent pas les forces américaines», a expliqué le responsable de la défense à l’AFP, sous couvert d’anonymat. «Nous savons qu’ils ont des intérêts dans ces régions: l’Irak est leur voisin».

 

L’espoir de Washington est aussi que les frappes iraniennes augmentent la pression sur les djihadistes du groupe EI, mais l’arrangement tacite entre Washington et Téhéran pourrait s’effilocher et les États-Unis craignent que le rôle joué par l’Iran chiite ne déclenche des violences sectaires.

 

«C’est un équilibre délicat», a repris le responsable. «Le plus important est que les Iraniens appuient les Irakiens d’une manière qui n’alimente pas le sectarisme».

 

La présence iranienne en Irak n’est pas nouvelle: Téhéran a en effet dépêché des conseillers militaires dans le pays dès l’offensive du groupe EI dans le nord et l’ouest en juin.

 

Des agents des forces d’élite iraniennes ont ainsi été envoyés à Samara, Bagdad ou Karbala pour tenter de préserver les zones chiites et aider à organiser les milices chiites locales, explique l’analyste Farzin Nadimi dans un rapport publié par le Washington Institute for Near East Policy.

 

L’Iran a aussi utilisé des drones de surveillance au-dessus de l’Irak, selon des responsables américains. D’autres observateurs avancent que des pilotes iraniens sont aux commandes des avions russes Soukhoï Su-25 mis à la disposition de Bagdad par Téhéran il y a déjà plusieurs mois.

 

«Ils ont des soldats et des conseillers au sol depuis longtemps, et ils font voler des avions sans pilotes», a encore souligné le responsable du Pentagone.

 

Les récents raids aériens menés illustrent l’implication accrue de Téhéran, et ils sont aussi une démonstration de force et d’influence, a estimé de son côté Ali Reza Nader, analyste du groupe de réflexion RAND Corporation. «L’Iran n’a pas besoin de mener ces raids aériens, mais ses dirigeants veulent montrer que l’Iran est une force avec laquelle il faut compter».

 

L’arrangement tacite entre les deux pays convient en tout cas aux États-Unis. Washington est en effet conscient qu’une coopération militaire ouverte avec Téhéran fâcherait au plus haut point ses alliés comme Israël et d’autres pays arabes.

 

Les responsables américains estiment en outre qu’il y a peu de risques que les deux pays se marchent sur les pieds: «Il y a plein de cibles disponibles pour tout le monde», a ainsi ajouté un deuxième responsable du Pentagone.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 17:45
Des soldats français, sur la base de Bouaké, en 2004. Photo Philippe Desmazes (AFP)

Des soldats français, sur la base de Bouaké, en 2004. Photo Philippe Desmazes (AFP)

 

05.11.2014 Par Thomas Hofnung — Libération.fr

 

L’investigation sur le bombardement de la base de Bouaké piétine. Retour, avec des éléments nouveaux récoltés par «Libération», sur un épisode très trouble des relations franco-ivoiriennes.

 

Le 6 novembre 2004, un avion de l’armée ivoirienne bombardait un camp de la force Licorne à Bouaké, dans le centre de la Côte- d’Ivoire, entraînant la mort de neuf soldats français, d’un civil américain réfugié sur cette base, et faisant 38 blessés, dont certains grièvement. La perte la plus massive pour l’armée française depuis l’attentat contre l’immeuble Drakkar à Beyrouth, en 1983. Dix ans plus tard, jour pour jour, l’enquête ouverte à Paris pour «assassinats et tentatives d’assassinats» - au cours de laquelle plusieurs anciens ministres, les chefs militaires de l’époque, et même l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo (détenu à La Haye, aux Pays-Bas) ont été entendus - n’a toujours pas permis de déterminer qui a donné l’ordre de viser les Français. Ni pourquoi Paris a sciemment laissé filer les pilotes, des mercenaires biélorusses. Libération, en association avec France Inter, verse de nouveaux éléments au dossier pour tenter de comprendre ce crime resté impuni.

 

Le coup de tonnerre du 6 novembre

 

Depuis septembre 2002, les soldats français de la force Licorne tentent de maintenir un cessez-le-feu précaire dans une Côte-d’Ivoire coupée en deux : le Nord tenu par des rebelles pro-Ouattara et le Sud par le régime du président Gbagbo. Paris a tenté - via les accords de Marcoussis (signés en région parisienne en janvier 2003) - d’enclencher un processus de réconciliation, dont les acteurs locaux ne veulent pas. C’est dans ce contexte que l’armée ivoirienne décide, début novembre 2004, de lancer une offensive pour reprendre le Nord. Alors président, Jacques Chirac tente de dissuader son homologue ivoirien de passer à l’attaque. «L’entretien est épouvantable, Chirac lui aurait dit que s’il bougeait, il ferait quelque chose, d’arrêter de faire le con», a raconté à la justice l’ambassadeur de France à Abidjan en 2004, Gildas Le Lidec, rapportant des propos tenus par Gbagbo. Résultat : Abidjan déclenche les bombardements qui visent des positions rebelles à Bouaké et dans l’Ouest. Dans les faits, au-delà de la mise en garde de Chirac, Paris et l’ONU observent sans broncher cette offensive qui viole un accord de cessez-le-feu. «On était dans une impasse, les Français étaient pris en tenaille et on s’est dit que, finalement, c’était peut-être de là que viendrait la solution», raconte aujourd’hui un haut responsable à Paris. Quand survient, le 6 novembre, peu après 13 heures, le bombardement des soldats français installés dans le lycée Descartes, à Bouaké, fief des rebelles du Nord.

 

La France détruit l’ensemble de la flotte militaire ivoirienne

 

Le bombardement a été effectué par un avion de l’armée ivoirienne, un Sukhoï-25 (de fabrication russe), piloté par un mercenaire biélorusse flanqué d’un copilote ivoirien. L’avion a fait une première passe au-dessus du camp, avant de lâcher, lors d’un second passage, une salve de roquettes. Un carnage. Pour le général Poncet, qui commande la force Licorne à Abidjan, c’est un acte délibéré. Sans plus attendre, il procède à la destruction des deux Sukhoï venus se poser sur l’aéroport de Yamoussoukro, plus au sud. Dans les heures qui suivent, l’armée française détruit l’ensemble de la flotte militaire ivoirienne, y compris les hélicoptères stationnés dans l’enceinte de la présidence, et s’empare de l’aéroport d’Abidjan au terme de combats violents avec l’armée ivoirienne. Qui a donné cet ordre de destruction ? D’après plusieurs sources proches du dossier, le général Poncet en a pris l’initiative, probablement en concertation avec son chef d’état-major, le général Henri Bentégeat. Le président de la République, pourtant chef des armées, n’aurait été prévenu qu’a posteriori. Informé vers 14 h 20 par Michel de Bonnecorse, le conseiller Afrique de Chirac, que le président de la République a donné l’ordre de détruire les deux Sukhoï, l’ambassadeur Le Lidec se montre dubitatif : «Je me demandais comment, un samedi, il peut réagir ainsi aussi vite, et ma deuxième réaction est de dire : "Vous êtes complètement fous à Paris, ils vont tous s’en prendre à la population française."»

 

Le général Poncet ne répond plus

 

De fait, la situation dégénère aussitôt à Abidjan. Les partisans de Gbagbo prennent la rue, s’attaquant aux intérêts et à la communauté française. En quelques jours, près de 8 000 personnes sont évacuées en urgence de Côte- d’Ivoire. L’exode le plus massif depuis la fin de la guerre d’Algérie. Les «patriotes» pro-Gbagbo tentent de traverser les deux ponts au-dessus de la lagune qui conduisent à la base française adossée à l’aéroport. Le général Poncet, un ancien des forces spéciales, ordonne à ses hommes de prendre leur arme de poing : il craint que la base ne soit rapidement submergée par la foule. Dans la nuit, des hélicoptères de Licorne tirent durant plusieurs heures devant la foule sur les ponts pour en bloquer l’accès. «On est passé à deux doigts de l’humiliation de l’armée française», dit Poncet à la juge Sabine Khéris chargée de l’enquête à Paris.

 

Révolté par la mort de ses hommes à Bouaké, débordé à Abidjan, Poncet prend les choses en main, et rend compte après coup à Paris. Le pouvoir politique est dans le bleu, la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, hors jeu. «Poncet est dans son bunker, et il ne communique avec personne», témoigne l’ambassadeur Le Lidec. C’est à ce moment qu’intervient un épisode clé : une colonne de blindés français, descendue de Bouaké dans la nuit du 6 au 7 novembre, se retrouve face à la résidence de Gbagbo. Une erreur de guidage, plaident les militaires qui devaient se rendre à l’hôtel Ivoire voisin, lieu de regroupement pour les ressortissants français. Sa tour est pourtant visible plusieurs kilomètres à la ronde. «Ce n’est pas possible», tranche Le Lidec. Se croyant encerclés et paniqués, Gbagbo et ses proches sont prêts à se rendre. Ils appellent l’Elysée qui dément qu’un assaut soit en cours. «A Paris, ils se sont dégonflés», aurait lancé quelques jours plus tard le général Poncet, selon une source bien informée.

 

Qui a donné l’ordre de viser les Français à Bouaké ?

 

Tous les acteurs de l’époque (militaires et politiques) dédouanent Gbagbo, totalement effondré quand il apprit ce qu’il appelle le «coup fourré» de Bouaké. Paris a rapidement incriminé les radicaux dans l’entourage du président ivoirien qui, dit par exemple Poncet, auraient voulu maquiller l’échec de l’offensive dans le Nord en frappant les Français. D’autres, comme l’avocat de nombreuses parties civiles, Me Jean Balan, penchent pour la thèse d’une manipulation qui aurait mal tourné. Entendu en avril à La Haye, où il attend son procès devant la Cour pénale internationale (pour son rôle dans la crise post-électorale de 2010-2011), Gbagbo évoque encore une «manipulation», sans plus de précision. Pour certains, le bombardement aurait dû viser un bâtiment censé être vide, mais où des soldats s’étaient réfugiés, donnant ainsi un prétexte à Paris pour châtier Gbagbo.

 

A l’appui de cette thèse, plusieurs faits troublants : aucune autopsie des victimes n’a été pratiquée comme le veut la règle, les prévôts (gendarmes) ont été bloqués dans leur enquête sur place. Surtout, la France a eu à sa disposition les pilotes et techniciens slaves (biélorusses, russes et ukrainiens) chargés des Sukhoï, fournis clés en main à Gbagbo par une entreprise biélorusse, via un intermédiaire français : Robert Montoya - un ancien gendarme de l’Elysée sous Mitterrand. Capturés sur l’aéroport d’Abidjan, une quinzaine d’entre eux ont été détenus durant quatre jours et «débriefés» par les services français. Mais leur interrogatoire est toujours classé «secret défense».

 

Dûment identifiés par les forces françaises déployées en Côte-d’Ivoire, les pilotes, eux, ont été interpellés au Togo par la police, quelques jours après leur fuite de Côte-d’Ivoire. Prévenues, les autorités françaises ont pourtant détourné le regard, refusant d’en informer la justice. Relâchés, les mercenaires se sont volatilisés. Michèle Alliot-Marie a déclaré, à plusieurs reprises, qu’aucun cadre juridique ne permettait de les entendre, ni de les poursuivre. Elle a, depuis, été formellement démentie devant la juge par son conseiller juridique de l’époque, David Sénat. Quant à Dominique de Villepin, alors ministre de l’Intérieur, mais toujours très proche des affaires ivoiriennes, il dit à la juge ne pas avoir été prévenu par ses services de l’interpellation des mercenaires slaves au Togo. Me Balan, qui accuse les deux ministres de mensonge, a demandé la saisine de la Cour de justice de la République. Il a été débouté.

 

Tout se passe comme si Paris avait quelque chose à se reprocher, donc à cacher. Une autre thèse circule : le Sukhoï-25, un avion peu sophistiqué, aurait commis une bavure. Sans attendre, les chefs militaires ont surréagi, plongeant Abidjan dans le chaos. «Durant cette crise de Bouaké, c’était le bordel partout : à l’Elysée, à la Défense, à l’état-major !» avoue un haut responsable français. Juger les pilotes slaves et leurs copilotes ivoiriens conduirait à raconter par le menu les turpitudes politico-militaires de cette Françafrique qui ne veut pas mourir. Et entre la justice, synonyme de cruelle vérité, et la raison d’Etat, le pouvoir à Paris a fait son choix

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 21:30
photo Iraq MoD

photo Iraq MoD

 

02 juillet 2014 Romandie.com (AFP)

 

Bagdad - Trois avions de combats Sukhoi filmés en train d'atterrir en Irak dans une vidéo diffusée par le ministère de la Défense sont probablement arrivés d'Iran, et non de Russie comme annoncé, a estimé mercredi un cabinet d'experts.

 

L'Irak a annoncé le 26 juin avoir acheté à la Russie plus d'une dizaine de Su-25, des avions d'attaque au sol, pour lutter contre l'offensive fulgurante menée depuis début juin par des insurgés sunnites qui se sont emparés de vastes pans de territoire dans le nord et l'ouest du pays.

 

Alors que cinq appareils ont été livrés dimanche par la Russie, le ministère de la Défense a annoncé mardi que cinq nouveaux appareils étaient arrivés en Irak, laissant entendre qu'ils faisaient partis de l'accord avec Moscou.

 

Le communiqué diffusé sur internet était accompagné d'une vidéo montrant trois Su-25 atterrissant en Irak.

 

Mais selon l'International Institute for Strategic Studies (IISS) à Londres, les trois avions sur les images viennent d'Iran, un pays qui a promis comme la Russie d'aider l'Irak à combattre les insurgés.

 

Selon l'IISS, les deux chiffres peints sur les trois avions correspondent aux deux derniers chiffres des numéros de série des avions iraniens, les motifs de camouflage sont les mêmes, et ils ont visiblement été repeints là où se trouvaient les insignes iraniens.

 

De plus, ces appareils sont arrivés en volant, alors que les cinq premiers livrés par la Russie sont arrivés en pièces détachées dans un avion cargo, a rappelé l'IISS.

 

Dans le cadre des sanctions imposées par l'ONU à Téhéran en raison de son programme nucléaire controversé, l'Iran n'a depuis 2007 pas le droit d'exporter des armes ou du matériel militaire.

 

Le cabinet d'experts a souligné que la plupart des Su-25 de la flotte iranienne provenaient de l'aviation irakienne, dans la mesure où sept appareils irakiens ont cherché refuge en Iran pendant la guerre du Golfe en 1991, avant d'être intégrés à l'armée iranienne contre le souhait de Bagdad.

 

Les deux pays se sont livré une guerre sanglante entre 1980 et 1988, pendant laquelle des Su-25 irakiens ont été utilisés contre l'Iran, mais les deux pays à majorité chiite se sont rapprochés depuis la chute de Saddam Hussein en 2003.

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 19:30
Irak: chasseurs russes, un besoin urgent (diplomate)

 

MOSCOU, 2 juillet - RIA Novosti

 

L'Irak a besoin urgent de chasseurs russes pour combattre les extrémistes, a déclaré mercredi l'ambassadeur irakien à Washington Loqman al Fili.

 

"En ce qui concerne l'achat de chasseurs à la Russie, nous n'avons pas d'autre choix. La situation qui s'est créée dans le pays nous oblige à coopérer avec tout pays nous proposant son assistance", a expliqué M.Fili.

 

Fin juin, le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki a annoncé que Bagdad avait récemment acheté à la Russie et à la Biélorussie plusieurs chasseurs d'occasion de type Soukhoï (Su) en vue d'endiguer l'offensive fulgurante du groupe Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) qui aspire à instaurer un califat islamique à cheval sur l'Irak et la Syrie.

 

Face à la progression des islamistes, Bagdad a sollicité l'aide militaire d'autres pays, notamment des Etats-Unis, qui craignent une déstabilisation de toute la région. Or, selon le diplomate, l'actuel retard dans la livraison d'armes américaines met en péril la sécurité du pays.

 

La première partie de 10 chasseurs Su-25 est arrivée en Irak en juin. Bagdad compte également acheter des avions supplémentaires russes avant la fin de l'été.

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 05:30
Russian experts at Al-Muthanna air base in Iraq assembling the Su-25

Russian experts at Al-Muthanna air base in Iraq assembling the Su-25

 

29 juin 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord

 

L’Irak a reçu de la Russie une première livraison d’avions Sukhoï pour l’aider dans sa contre-offensive face aux insurgés menés par les djihadistes qui se sont emparés de larges pans du territoire dans leur tentative de créer un caliphat islamique à même les territoires de la Syrie et de l’Irak maintenant menacé de dislocation.

 

Tous contre les djihadistes, après les Américains, les Iraniens et, maintenant, les Russes !

L’annonce par Bagdad de cette livraison est survenue alors que les forces gouvernementales ont donné samedi l’assaut pour reprendre la ville de Tikrit, ancien fief de Saddam Hussein situé à 160 km au nord de Bagdad.

Les Su-25, qui viennent d’être livrés par Moscou, devraient être conduits par des pilotes de l’armée de l’air du temps du régime déchu de Saddam Hussein, qui ont eu l’habitude de piloter ces avions d’attaque au sol, a indiqué un responsable irakien.

Après l’invasion de l’Irak, qui s’est traduite par la chute du régime baasiste en 2003, les Etats-Unis avaient dissous l’armée et les services de sécurité, et exclu tous les fonctionnaires du régime de Saddam Hussein.

Jeudi, Maliki avait annoncé que Bagdad allait acheter plus d’une douzaine d’avions à la Russie, un accord estimé à quelque 368 millions d’euros.

La dislocation de l’Irak déstabiliserait l’ensemble du Proche-Orient et les régions limitrophes pour des années, a estimé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov samedi à la télévision russe.

«Si l’Irak éclate (la Libye s’est presque disloquée, quelqu’un veut disloquer la Syrie), la région explosera, la déstabilisation s’y installera pour de longues années et non seulement au Proche-Orient et en Afrique du Nord, mais aussi dans les régions limitrophes», a déclaré le chef de la diplomatie russe, ajoutant que sa conversation téléphonique de la veille avec le secrétaire d’État américain John Kerry «portait davantage sur l’Irak et l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), que sur l’Ukraine».

Et ce même jour, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a affirmé que son pays ne resterait pas «les bras croisés» face à l’offensive des djihadistes en Irak. «La situation est très dangereuse (…) et menace les fondements de l’État irakien» a-t-il dit, insistant toutefois comme les Américains sur le fait qu’en Syrie comme en Irak, la solution ne pouvait venir que d’un «véritable dialogue national».

Les appels en Irak et à l’étranger en faveur de la mise en place d’un gouvernement d’union se sont multipliés, une idée à laquelle le Premier ministre chiite irakien Nouri al-Maliki, accusé d’avoir marginalisé les sunnites, a semblé finalement se rallier cette semaine. Le Parlement doit se réunir mardi pour déclencher le processus.

 

L’aide iranienne

En outre, l’Iran chiite sur un pied de guerre a massé des troupes à la frontière

L’Iran déploie elle aussi des drones de surveillance sur l’Irak à partir d’un aérodrome à Bagdad ainsi qu’une unité de renseignement pour intercepter les communications, en plus de secrètement fournir des tonnes de matériel militaire et de masser des troupes à la frontière, révélait mercredi 25 juin le New York Times, s’appuyant sur des sources militaires américaines.

Les programmes secrets iraniens font partie d’un effort plus large par Téhéran pour recueillir des renseignements et aider le gouvernement du Premier ministre Nouri Kamal al-Maliki dans sa lutte contre les militants sunnites et l’État islamique en Irak et la Syrie, affirme le quotidien.

Le Général Qassim Suleimani, le chef des paramilitaires de la Force iranienne Qods, aurait visité l’Irak au moins deux fois pour aider les planificateurs militaires irakiens à établir une stratégie. Et l’Iran aurait aussi déployé une douzaine d’autres officiers de la Force Qods pour conseiller les commandants irakiens, et aider à mobiliser plus de 2.000 miliciens chiites du sud de l’Irak, ont dit les responsables américains selon le Times.

Des avions de transport iraniens ont également fait des deux vols quotidiens de matériel et de fournitures militaires à Bagdad – 70 tonnes par vol – pour les forces de sécurité irakiennes.

 

L’aide américaine

Bagdad bénéficie aussi d’une aide américaine face à l’offensive fulgurante lancée le 9 juin par les insurgés sunnites, qui a fait selon l’ONU plus d’un millier de morts et poussé à la fuite des centaines de milliers d’habitants.

Les États-Unis, qui se sont retirés militairement du pays fin 2011 après huit ans d’occupation, ont déployé des drones et annoncé l’envoi de 300 conseillers militaires.

Le général Qassem Atta, porte-parole du premier ministre Maliki en matière de sécurité, a fait état d’une coordination avec les États-Unis «sur le terrain pour étudier les cibles importantes».

Washington a aussi annoncé un plan de 500 millions de dollars pour armer et entraîner des rebelles modérés en Syrie voisine afin qu’ils participent à la lutte contre l’EIIL, qui ambitionne d’établir un califat islamique à cheval sur les deux pays.

 

Sur le terrain

Sur le terrain, l’armée poursuivait pour la deuxième journée consécutive sa contre-offensive pour reprendre Tikrit, chef-lieu de la province de Salaheddine (nord) tombé le 11 juin aux mains des insurgés.

« Les forces irakiennes avancent de différents endroits » autour de Tikrit, a indiqué à la presse le général Qassem Atta, porte-parole de M. Maliki pour la sécurité. « Des combats sont en cours », a-t-il dit, en précisant que les forces gouvernementales avaient fait exploser des bombes posées le long de routes menant à la ville.

Des milliers de soldats, appuyés par des chars et des équipes de déminage, sont engagés dans les opérations dans le secteur de Tikrit. Jeudi, l’armée avait repris l’université de Tikrit, sur la route menant vers Baïji (au nord).

Plus au nord, des combattants tribaux et locaux soutenus par les forces kurdes avançaient en direction d’un village majoritairement chiite au sud de Kirkouk, dont se sont emparés les insurgés. Au moins un combattant a été tué dans les affrontements.

Russian experts at Al-Muthanna air base in Iraq assembling the Su-25

Russian experts at Al-Muthanna air base in Iraq assembling the Su-25

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 12:40
The Russian A-10 Abides

October 15, 2013: Strategy Page

 

Another Russian Su-25 ground attack aircraft crashed on September 23rd, killing the pilot. All Su-25s were immediately grounded until the cause of the crash could be found. This is the 17th Su-25 lost in the last decade, which is not unusual for a Russian military aircraft that has been in service since the 1980s. Despite these losses, the Su-25 is still a popular aircraft. When well maintained, the Su-25 is very effective. Over a thousand have been produced since 1978 and the aircraft is still in production and older models are being upgraded. In 2006, after seven years of work, Russia put the first two Su-25SM upgrades into service. Six more were delivered within a year. Russia still finds export customers for the Su-25, both cheap used models, or high end versions like new or refurbished Su-25SMs.

 

Russia still maintains a force of Su-25s. As long ago as 1999, Russia decided to upgrade 80 of their Su-25 aircraft to the SM standard. In addition to extending service life by ten years or more, the Su-25SMs have new electronics that permit the aircraft to use smart bombs and missiles. The navigation system has been upgraded, to include GPS and more automation. Many improved components were installed, to reduce maintenance manpower needs by a third. Currently, Russia plans to keep 80 or so SU-25s in service until the 2030s. This will probably require one more round of refurbishment.

 

The Su-25 is a 17 ton aircraft that carries a 30mm twin-barrel rotary cannon (with 250 rounds) and up to five tons of bombs and missiles (including air-to-air missiles). The twin-engine, one seat aircraft has a combat radius of 380 kilometers and a top speed of 900 kilometers an hour. It's the Russian equivalent of the U.S. A-10, which has received similar upgrades to prolong its service life.

 

The Su-25 design is actually more similar to the 19 ton American A-9, a competing design with the 23 ton A-10. The Su-25 and A-9 both are about 14 percent faster than the A-10. But the A-10 is a more stable aircraft and much more resistant to battle damage. Absent lots of ground fire, both the A-10 and Su-25 are very effective against ground targets. The A-10 also has an edge with its unique 30mm autocannon, in addition to seven tons of bombs. The A-9 could carry eight tons, in addition to the same 30mm autocannon.

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 07:40
Su-25 Attack Aircraft Crashes in Russia, Pilot Ejects Safely

MOSCOW, September 23 (RIA Novosti)

 

A Soviet-era Su-25 Frogfoot ground attack aircraft crashed during a routine training flight in Russia’s Krasnodar region on Monday, the Defense Ministry said in a statement.

 

The statement said contact with the pilot was lost at 8:17 p.m. Moscow time (16:17 GMT). The plane crashed 49 kilometers from the Primorsko-Akhtarsk airfield.

 

“The pilot was able to steer the falling aircraft away from populated areas and eject safely,” the statement said.

 

The ministry confirmed that there were no injuries or damages to structures on the ground.

 

A Ka-27 search-and-rescue helicopter has been dispatched to the crash site, the ministry reported, adding that all flights of Su-25 aircraft in the Southern Military Districts had been suspended while an investigation into the incident was under way.

 

The Su-25 is a single-seat, twin-engine jet aircraft developed by the Sukhoi Design Bureau to provide close air support for ground troops.

 

The aircraft has been in service with the Russian Air Force for more than 25 years. It has also been exported to dozens of countries

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 13:40

Su-25 source Ria Novisti

 

8 mars Aerobuzz.fr

 

Le déploiement sur la frontière turco-syrienne de batteries de défense aérienne Patriot n’est pas du tout du gout de Moscou. Du coup, la Russie décide de se doter d’un appareil dédié à la destruction de ce genre de systèmes. Il s’agit d’une version améliorée de l’avion d’attaque SU-25 Frogfoot.

 

A la différence de la version de base, cet appareil qui entrera en service dès 2014 sera doté d’un cockpit « tout écrans » d’une visualisation tête haute et d’un nouvel ensemble de navigation. Son système de mission associera des capteurs ESM (Electronic support measures) dont les antennes assureront une couverture de 360 degrés autour de l’avion.

 

Il aura la possibilité d’emporter des pods de brouillage et des missiles anti radar. De quoi dissuader les systèmes de type « Patriot » et autres ensembles hybrides à l’instar du « BUK M2 » ukrainien bricolé avec des missiles israéliens responsables de la chute d’un bombardier russe TU-22 en Georgie.

 

Les ingénieurs russes expliquent que l’appareil sera en outre capable de détecter et de brouiller les menaces à guidage infrarouge et laser avec des leurres et un brouilleur actif. Il est cependant curieux de constater que cette mission devait être initialement confiée au SU-34 récemment entré en service et non au vétéran Su-25.

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