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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 15:10
British and French airborne forces train together

 

26.06.2014 by British Army

 

Exercise Tears of the Sun, which took place this week in Toulouse, France, is a key interoperability exercise between 16 Air Assault Brigade and 11e Brigade Parachutiste (11e BP), which is at the forefront of closer military co-operation between Britain and France.

Both brigades are rapid reaction forces, held at high readiness to deploy on operations anywhere in the world. They form the Intermediate Combined Joint Expeditionary Force (I-CJEF) for contingency operations, ranging from disaster relief to war fighting, The concept, brought about in early 2013, has been developed by both the French and the British forces over the last 18 months and this exercise provides an opportunity for both armies to plan and fight, side by side .

Helicopters from Joint Helicopter Command, as well as French aircraft, bolstered the two airborne infantry battlegroups to provide a potent fighting force that was exercised in a number of different scenarios. Tears of the Sun gives both nations’ troops the chance to work through a theoretical joint mission, further understand their similarities and differences and prove that they are able to operate alongside each other.

16 Air Assault Brigade is the British Army’s largest brigade with some 6,200 soldiers, combining the speed and agility of airborne and air assault troops with the potency of Apache attack helicopters.

 

Photos gallery

Follow 16 Air Assault Brigade on Facebook: https://www.facebook.com/16AirAssaultBrigade?fref=photo

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 11:50
Tour around the Air Engineering Dept on HMS Queen Elizabeth


25 juin 2014 Royal Navy

 

Here is a video giving you a short tour around the Air Engineering Department on board HMS Queen Elizabeth, the first in her class.

Her naming ceremony takes place on the 4th July and is a Naval tradition dating back hundreds of years.

For more information about HMS Queen Elizabeth visit our feature page

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 10:50
L’entrée en guerre de l’Empire Britannique

 

26/06/2014 C. Bobbera

 

Jusqu’au 29 décembre se tient une exposition sur l’entrée en guerre de l’Empire britannique au musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux. Trois cent objets retracent l’engagement des forces britanniques aux cotés des leurs alliés français et belges au cours de cette première année du conflit, 1914. Avec cette exposition temporaire le musée propose de faire découvrir au grand public une page méconnue de l’histoire de la Grande Guerre.

 

Pour cette année de centenaire de la Première Guerre mondiale, le musée de la Grande Guerre Pays de Meaux a souhaité rendre un hommage tout particulier à nos alliés du Royaume-Uni, en mettant en lumière une histoire assez méconnue : l’entrée en guerre et l’engagement de l’Empire britannique.

 

Le Royaume-Uni entre en guerre le 4 août 1914. A l’époque, l’empire dispose de la première flotte de guerre au monde : la Royal Navy. En parallèle l’armée de Terre est composée d’unités professionnelles. 90 000 hommes du corps expéditionnaire britannique (British Expeditionary Force ou beF) sont ainsi mobilisés et envoyés sur le continent en août 1914. Le rôle de ce corps expéditionnaire sera décisif dans les premiers mois de la guerre. Les effectifs de cette armée de professionnels seront rapidement renforcés par les soldats issus de l’empire, les territoriaux puis par les milliers d’hommes volontaires qui ont répondu à la campagne de recrutement initiée auprès de la population par Lord Kitchener, secrétaire d’état à la guerre, dès le mois d’août 1914.

 

L’exposition du Musée de la Grande Guerre retrace ainsi les différents épisodes de l’engagement britannique de la mobilisation au cours de l’été 1914, au débarquement des troupes sur le continent, des premiers combats en Belgique et dans le Nord de la France à la bataille d’Ypres, tout en évoquant la vie quotidienne des « tommies ».

 

Les différentes tenues de soldats britanniques exposées rappellent combien l’uniforme du tommy était moderne pour son époque. Le tissu de drap de laine de couleur kaki d’une teinte neutre le rendait moins visible sur les champs de batailles, à la différence de l’uniforme français composé d’une capote bleu marine et d’un pantalon rouge garance. Par ailleurs la coupe de cet uniforme constitué de larges bretelles et d’un ceinturon permettait une répartition du poids de l’équipement équilibrée, ergonomique et modulable. Cela offrait au soldat une grande liberté de mouvement.

 

Près de 300 objets, affiches, photographies archives... retracent l’engagement des Britanniques. Parmi les objets les plus emblématiques, on peut découvrir l’uniforme d’officier britannique Burberry, le canon 13 pounder du fort de Seclin dont il ne reste que deux exemplaires au monde, le bâton du maréchal French des collections de l’Imperial War Museum.

 

A la fin de l’année 1914, on compte environ 27 000 soldats et officiers britanniques tués sur le front de l’Ouest. Dans les années de guerre qui suivirent, le contingent britannique renforcé par les troupes du Commonwealth combattront vaillamment auprès de leurs frères d’armes français.

 

« Join now ! - L’entrée en guerre de l’empire britannique »

Jusqu'au 29 décembre 2014

Tarif : entre 5 et 10 €

Ouvert tout les jours sauf le mardi

Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux

Rue Lazare Ponticelli / 77100 Meaux France

musée de la Grande Guerre - pays de Meaux

 

Le diaporama

 

Le musée de Meaux

 

Le musée de la grande guerre du pays de Meaux possède une collection unique en Europe de 50 000 pièces et documents sur 14-18. Il présente sur 3  000  m², une scénographie attractive et innovante illustrant les grandes mutations et les bouleversements qui ont découlé de la première guerre mondiale.

Musée d’histoire et de société, il montre comment de  1914 à 1918, le monde a basculé du xixème au XXème siècle à travers notamment les progrès de la médecine, l’évolution des communications, l’importance de l’industrialisation, les transformations des équipements ou encore le rôle primordial des femmes durant le conflit...

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 11:50
Babcock commences design work for Type 26 AWHS

 

Jun 25, 2014 ASDNews Source : Babcock International

 

Babcock has begun work on the first phase of the contract to design and supply the Air Weapons Handling System (AWHS) for the UK’s new Type 26 Global Combat Ship (GCS) announced recently by BAE Systems.

 

Under the full contract Babcock will design, manufacture, test and oversee the installation of the AWHS system on the 13 ships planned in the UK Type 26 GCS programme, as well as providing long term support functions to ensure through life system performance and availability.

 

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 07:50
The Commanding Officer of HMS Montrose gives his insight on Exercise Baltops

 

24.06.2014 Royal Navy

 

For 10 days the Plymouth based frigate HMS Montrose has been put through her paces on exercise BALTOPS 14.

 

She took part in nearly 100 serials that tested all of her capabilities while working alongside NATO and non NATO navies from 14 different countries.

 

In this video the Commanding Officer of HMS Montrose, Cdr James Parkin talks about what his ship is taking away from the exercise.

 

You can find more news and images of Montrose on our website

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 16:50
David Atkinson - Reservist - video by BAE Systems

 

24.06.2014 BAE Systems

 

David is the Military Air & Information Lead for integrating the F-35 with the Queen Elizabeth-class aircraft carriers. In the Territorial Army he's currently Vice-President of the Army Officer Selection Board and Assistant Director (Reserves) for the Land Directorate.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 16:20
Transatlantic reserve training

Clearing an area of dense forest for Osprey helicopters to use [Picture: UK MoD]

 

24 June 2014 Ministry of Defence

 

British Army reservists join American colleagues for 2-week exercise.

 

Commandos from 131 Independent Commando Squadron Royal Engineers, an Army Reserve squadron which provides engineering support to 3 Commando Brigade Royal Marines, took part in a 2-week exercise at Marine Corps Base Quantico in Virginia, USA.

Exercise Red Dagger 14 involved 65 commandos in total working alongside 60 marines from the US Marine Corps (USMC) and focused on integration between the 2 units and cross-training on US weapons and equipment.

Major Mark Normile, officer commanding 131 Commando, said:

The challenges of this exercise have tested everyone involved. This is a unique opportunity to train our reservists and prepare them to deploy and work alongside our US colleagues. It also provides everyone with an experience they won’t forget.

For Sapper Dan Lansley, aged 20, this was his first overseas exercise with 131 since passing the commando course in May. He said:

It’s been great working with the US marines. The highlight of the exercise so far has been the helicopter landing site, where we used heavy plant, chainsaws and explosives to clear a 100-metre-square area of dense forest for Osprey helicopters to use.

Training ranged from small arms and heavy weapons familiarisation shoots to demolition ranges. And it wasn’t just the British reservists who took something away from this overseas exercise.

Captain Ethan Akerberg, operations officer of Engineer Company C from 6th Engineer Support Battalion USMC, highlighted the benefits:

We’re used to working alongside other forces, especially in Afghanistan, but this is the first time we’ve operated with the Brits in such a close manner.

We have planned and executed this exercise in unison, and our soldiers and marines, operating in mixed squads under some very challenging conditions, have bonded very well.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 14:30
Defence Secretary to visit Middle East partners

 

23 June 2014 Ministry of Defence and The Rt Hon Philip Hammond MP

 

Defence Secretary Philip Hammond is to visit the Gulf to discuss the threat terrorist group  poses to Iraq and the region as a whole.

 

Mr Hammond will arrive in the Gulf early on Tuesday to meet with foreign and defence ministers of the governments of Saudi Arabia, the United Arab Emirates, Kuwait and Qatar.

The 2-day visit will be an opportunity to discuss the need for a political solution to the crisis in Iraq which is inclusive and representative of all Iraq’s communities.

The meetings with regional allies will again demonstrate the UK’s commitment to the security of Gulf countries.

Speaking ahead of the visit Mr Hammond said:

The UK is deeply concerned by the recent developments in Iraq and the gains made by ISIL. Although the UK is not planning a military intervention, we are committed to finding a long-term political solution.

We remain committed to the security of the Gulf and want to reassure our friends and allies that we will do everything possible to support those who are working for a stable and democratic Iraqi state and to alleviate humanitarian suffering.

As the Foreign Secretary and I have previously made clear, the response to these events must be led by the Iraqi government. We are urgently looking at ways to help the Iraqi government, for example with counter-terrorist expertise.

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 11:50
La graduation ceremony de l'École de l'air britannique de Cornwell

La graduation ceremony de l'École de l'air britannique de Cornwell

 

24/06/2014 Armée de l'air

 

Le général Denis Mercier, chef de l’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), s’est rendu le 19 juin 2014, à l’École de l’air britannique de Cranwell pour présider la graduation ceremony, équivalente à celle de la remise des poignards dans l’armée de l’air.

 

La présence du CEMAA fait suite à l’invitation de son homologue britannique, Sir Andy Pulford. Il est à noter que le général Mercier a été à la tête de l’École de l’air de Salon-de-Provence, de 2008 à 2010 et que son prédécesseur, le général Jean-Paul Paloméros a été nommé en 2007, reviewing officer, distinction hautement honorifique.

Un défilé aérien de la patrouille des Red Arrows a clôturé cette cérémonie.

Équivalent à l’École de l’air, le Royal Air Force (RAF) College de Cranwell forme les officiers et le personnel navigant britanniques. Créée en 1920, elle est la première académie dédiée à l’aviation militaire dans le monde.

Le CEMAA et les élèves officiers de l'École de l'air britannique de Cornwell

Le CEMAA et les élèves officiers de l'École de l'air britannique de Cornwell

Le défilé aérien des Red Arrows au dessus de l'École de l'air britannique de Cornwell

Le défilé aérien des Red Arrows au dessus de l'École de l'air britannique de Cornwell

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 10:50
Typhoon Intercept

 

June 24, 2014 by Think Defence

 

Another day, another intercept

 

    RAF Typhoons were yesterday (Tuesday 17 June) scrambled to intercept multiple Russian aircraft as part of NATO’s ongoing mission to police Baltic airspace.

 

    The Typhoon aircraft, from 3 (Fighter) Squadron, were launched after four separate groups of aircraft were detected by NATO air defences in international airspace near to the Baltic States.

 

    Once airborne, the British jets identified the aircraft as a Russian Tupolev Tu22 ‘Backfire’ bomber, four Sukhoi Su27 ‘Flanker’ fighters, one Beriev A50 ‘Mainstay’ early warning aircraft and an Antonov An26 ‘Curl’ transport aircraft who appeared to be carrying out a variety of routine training. The Russian aircraft were monitored by the RAF Typhoons and escorted on their way.

 

    The Typhoon pilots involved in the operation were Flight Lieutenant (Flt Lt) Mark Long of 29 (Reserve) Squadron (the Typhoon operational training unit) and a French Air Force exchange pilot Commandant Marc-antoine Gerrard who is currently attached to 1(Fighter) Squadron.

 

Pictures : here

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 17:54
e-vigilante photo EOS Innovation

e-vigilante photo EOS Innovation

 

18.06.2014 electronique-eci.com


EOS Innovation, entreprise française spécialisée dans la robotique mobile de surveillance, présente au salon de la sécurité IFSEC International à Londres son robot de surveillance e-vigilante.

 

Intelligent et autonome, le robot de surveillance e-vigilant est idéal pour la surveillance des entrepôts et des sites industriels couverts. Il représente une solution de sécurité rentable qui permet d'optimiser les affectations de vigiles et d’améliorer la réactivité sur le terrain. Ce robot vient en complément de la surveillance humaine. Il agit en tandem avec un opérateur de télésurveillance qui garde la main sur les prises de décision lorsque le robot détecte une situation inhabituelle. Il peut aussi bien effectuer des patrouilles au hasard ou effectuer une ronde préprogrammée par l’exploitant du site concerné.
Equipé d’une caméra de vidéosurveillance haute résolution et rotative à 360°, l’e-vigilante transmet et enregistre les données audio et vidéo en temps réel, dès qu’un incident survient. Si tel est le cas, l’opérateur de télésurveillance prend le contrôle du robot à distance via une interface très simple d’utilisation. Le robot dispose de nombreux moyens de dissuasion tels qu’une alarme stridente et des haut-parleurs, qui peuvent être utilisés à distance par l’opérateur pour prévenir ou empêcher un vol.

 

Caractéristiques techniques de l’e-vigilante:
- Circule jusqu’à 10km/h
- Autonomie de batterie de 10 heures
- rechargement automatique sans action humaine
- Hauteur : 50 cm, largeur: 75 cm
- Poids : 50 kg
- Laser longue portée pour détecter les intrusions
- Caméra haute résolution pour transmettre des informations en temps réel vers l’opérateur de télésurveillance
- Coque robuste et résistante aux chocs
- Détection à 360°

 

Entièrement développé par EOS Innovation, ce robot a déjà convaincu par ses tests pilotes réussis dans de grandes entreprises industrielles françaises. L’e-vigilante entre aujourd’hui en phase de commercialisation et laisse présager un bel avenir dans un marché de la sécurité industrielle en plein essor. Pour David Lemaitre, fondateur et PDG d’EOS Innovation, " ce robot dispose d’un potentiel énorme dans le marché de la sécurité. e-vigilante est une solution de surveillance unique qui permet de réduire de manière significative les coûts et les aléas liés à la sécurité traditionnelle. "
 

 

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 17:50
Destroyer deal boosts jobs in Portsmouth

A Type 45 destroyer enters Portsmouth Harbour (library image) [Picture Leading Photographer Dave Jenkins, UK MoD]

 

23 June 2014 Ministry of Defence and Defence Equipment and Support

 

A £70 million contract to support the Royal Navy's Type 45 destroyers will secure more than 100 engineering jobs.

 

The 2-and-a-half-year contract will protect around 100 highly skilled engineering jobs at BAE Systems in Portsmouth, the home port of the Royal Navy’s 6 Type 45 destroyers and future home of the Queen Elizabeth Class aircraft carriers. Further jobs will be sustained in the company’s wider supply chain.

The contract will ensure the effectiveness of these complex and capable warships is maintained, ensuring they are fit to operate effectively around the world.

Minister for Defence Equipment, Support and Technology, Philip Dunne, said:

This £70 million contract is good news for Portsmouth. It will protect the skills of around 100 expert engineers and makes clear that the future of the city’s ship support industry is bright.

Our Type 45 destroyers are the largest and most powerful the navy has ever had, featuring state-of-the-art equipment and weapons systems. It is essential that the ships receive top class support and Portsmouth has the skills needed to do this.

There is no question that the shipyard will continue to play an important role in the city’s future.

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:50
Entraînement de lutte anti-sous-marine pour la frégate La Motte-Picquet

Le HMS Illustrious et la FASM La Motte-Picquet en ravitaillement à la mer avec le RFA Wave Knight , avec le HMS Torbay et un Merlin en arrière-plan.

 

20/06/2014 Sources : Marine nationale

 

L’entraînement Deep Blue a rassemblé, du 9 au 20 juin 2014, neuf bâtiments français et britanniques pour un exercice à vocation sous-marine de grande ampleur, qui s’est déroulé en Atlantique, au large des îles Britanniques. Les deux semaines d’entraînement ont vu s’opposer deux sous-marins : le HMS Torbay et le SNA Améthyste, trois frégates : la FASM La Motte-Picquet, le HMS Westminster et le HMS Richmond, ainsi qu’un porte-aéronef : l’HMS Illustriouset un pétrolier-ravitailleur, le RFA : Wave Knight.

 

Des exercices de lutte anti-sous-marine de configuration et de niveau d’intensité variables se sont succédés tout au long des deux semaines. Ces entraînements consistaient pour les bâtiments de surface à détecter la menace sous-marine et pour le sous-marin à éviter de se faire repérer pendant la durée de l’exercice et à simuler une attaque, le tout s’effectuant dans un périmètre déterminé.

 

Le HMS Illustrious disposait de neufs hélicoptères d’un type nouveau, les Merlin Mark 2, aux capacités accrues (sonar flash, bouées actives et passives), augmentant ainsi les scénarios d’exercice possibles. Le La Motte-Picquet avait quant à lui à son bord un hélicoptère de type Lynx, spécialisé dans la lutte anti-sous-marine, venu compléter les moyens d’écoute de la frégate.

 

La frégate a eu par ailleurs la chance d’être plusieurs fois désignée dans les fonctions d’Anti-submarine warfare commander (ASWC), chargée d’organiser les exercices de lutte anti-sous-marine). Une preuve des robustes capacités en planification et en coordination de la lutte sous la mer du La Motte-Picquet.

 

Deep Blue a, en douze jours d’exercice, atteint ses trois objectifs principaux : tester un nouveau dispositif de protection d’un porte-aéronefs par les hélicoptères Merlin assurant une permanence de vol ; conforter l’interopérabilité entre marines française et britannique et qualifier le HMS Richmondet le HMS Westminster en lutte anti-sous-marine. Autant d’occasions de renforcer la coopération entre Royal Navy et Marine nationale, dans l’optique de futures missions menées en commun.

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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 11:30
Exercise Anatolian Eagle: Konya, Turkey

 

20.06.2014 Royal Air Force

 

Overview of Exercise Anatolian Eagle by Detachment Commander and Officer Commanding XI Squadron Chris Layden #ExAE

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 16:50
photo ECPAD

photo ECPAD

Au large de la Libye, les marines française et britannique ont coopéré étroitement, avec une efficacité opérationnelle remarquée. photo Marine nationale

 

20.06.2014 Source Marine Nationale
 

Seuls pays d’Europe disposant de l’arme nucléaire, membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations unies, ayant des responsabilités et une crédibilité internationales et appuyés par des outils politiques et militaires adaptés, le Royaume-Uni et la France partagent souvent leurs ambitions au sein des organisations internationales, dont notamment à l’ONU. La crise libyenne a par exemple démontré des convergences de vues et d’analyse entre Paris et Londres[1]. En matière de Défense et de Sécurité, la coopération franco-britannique se concrétise par deux traités majeurs, dits « de Lancaster House » signés en novembre 2010. Ces traités portent sur les volets opérationnels, capacitaires, industriels de la coopération de défense. Une « entente au sommet » qui se décline entre les deux marines et que détaillent les chefs d’états-majors de la Royal Navy et de la Marine nationale.


[1] : La France et la Grande-Bretagne ont  pris l’initiative de l’action internationale avec notamment l’adoption de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité des Nations unies. Cette crise a mobilisé en 2011 les deux diplomaties tout en permettant de rapprocher sur le plan opérationnel les deux armées, en première ligne dans les actions militaires engagées

 

Interview croisée du chef d’état-major de la Marine et du First Sea Lord. 

 

Cols Bleus : Amiral, en 2010, les traités de Londres - encore appelés accords de Lancaster House - ont été signés par la France et le Royaume-Uni. Quatre ans plus tard, pouvez-vous faire un rapide état des lieux des progrès réalisés dans ce domaine par la marine que vous commandez ?

Amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine (CEMM) : Les accords de Lancaster House ont été très rapidement mis en pratique au travers de la coopération entre nos deux marines lors des opérations en Libye en 2011. Cela en a constitué en quelque sorte le baptême du feu, avec le succès que l’on sait, et a lancé une dynamique puissante que nous continuons à entretenir. Elle s’est poursuivie par l’exercice Corsican Lion 2012, qui a permis de mettre en place les premiers jalons de la CJEF (Combined Joint Expeditionary Force), prévu d’être opérationnelle en 2016. Il nous reste encore  certains axes d’effort, sur lesquels nous travaillons : je pense en particulier au partage du renseignement et à l’établissement de communications protégées communes. Nous avançons. J’en veux pour preuve l’affectation d’un officier britannique à l’état-major opérations de la marine, chargé de la programmation de l’activité de la marine française et d’un autre au poste de Battle watch captain à bord du porte-avions Charles de Gaulle. Cet officier est au cœur de notre dispositif opérationnel.

Admiral Sir George Zambellas, First Sea Lord (FSL) : En les observant depuis mon poste de chef d'état-major de la Royal Navy, je pense que les traités de 2010 ont démultiplié la relation bilatérale entre la Royal Navy et nos bons amis de la Marine Nationale. La signature de ces accords de grande envergure a constitué une véritable déclaration d'ambition stratégique pour notre coopération navale future.
Avec quelques années de recul, ce que j’observe au quotidien, c’est la réalisation pratique de cette ambition - aux niveaux stratégique, opérationnel et tactique. Notre coopération poussée au large des côtes de la Libye il y a 3 ans et le développement, la mise en place et la progression de la force expéditionnaire interarmées combinée (CJEF-Combined Joint Expeditionary Force) sont autant d’illustrations très médiatisées des progrès que nous avons accomplis ensemble. Mais il y a beaucoup d'autres exemples moins visibles de la maturité de notre partenariat, comme l’embarquement d’hélicoptères Lynx, les échanges de personnel et les avancées dans le domaine de l'équipement, autant d’aspects que j’aborderai plus loin. Et il y a encore plus à attendre de cette aventure conjointe - par exemple, la CJEF devrait être opérationnelle en 2016 et la coopération entre nos porte-avions s'intensifiera à mesure que les porte-avions de classe Queen Elizabeth seront mis à l’eau et commenceront à embarquer des groupes aériens en temps voulu.

 

ACCORDS DITS DE LANCASTER HOUSE

Les Traités de Londres ou Accords de Lancaster House sont les deux traités militaires signés lors du sommet franco-britannique de Londres, à Lancaster House, par le président français et le Premier ministre britannique le 2 novembre 2010. Le premier est « relatif à des installations radiographiques et hydrodynamiques communes » et concerne le développement et l'emploi des armes nucléaires. Le deuxième est une « coopération en matière de défense et de sécurité ». Il concerne « le déploiement et l’emploi des forces armées », les « transferts de technologies » entre les deux industries de l'armement, les programmes d'achats d'armements et les échanges d'informations.

 

Cols Bleus : La coopération dans les programmes navals n'a pas toujours été couronnée de succès. Y-a-t-il, dans les années à venir, des renouvellements de grandes capacités qui seraient plus en phase? Si oui, existe-t-il des possibilités de mutualisation ou de complémentarité?

CEMM : Parmi les programmes sur lesquels nous discutons, il y a en particulier le missile antinavire léger.  La France et le Royaume-Uni se sont par ailleurs engagés ensemble sur le programme SLAMF[1], dont le pilotage est confié à l’OCCAR[2]. Plus loin, nous réfléchissons à des programmes communs dans les domaines de la lutte sous la mer, des missiles de croisière ou antinavires futurs. Je crois que nous avons là des occasions prometteuses de coopération.

FSL : Permettez-moi de commencer en disant que, après un début de carrière aux fonctions d’aviateur naval, j'ai passé deux années très agréables en tant que pilote du Lynx. Cet hélicoptère qui sert de longue date a été le cheval de bataille aérien des flottes de destroyers et de frégates de la Royal Navy comme de la Marine Nationale. Ainsi, la réussite du Lynx démontre que la coopération mutuelle et l'alignement des capacités futures disposent déjà d’un terreau fertile où prendre racine et s’épanouir. En fait, pas plus tard que le mois dernier, une annonce a été faite concernant notre acquisition commune d'un futur système de missiles antinavires, qui, dans le cas de la Royal Navy, sera exploité via son nouvel hélicoptère Wildcat, notre remplacement pour le Lynx.

Et il existe d'autres opportunités futures très intéressantes pour aligner le renouvellement de nos capacités. Laissez-moi vous expliquer pourquoi. Nos systèmes ont de plus en plus besoin d’être ouverts, tant techniquement que commercialement. Pourquoi ? Parce que cela permet une connectivité et une mise à niveau rapides des technologies, ce qui, à son tour, nous permet de maintenir un avantage crédible, évolutif et gagnant au combat. Les opportunités à saisir grâce à l'architecture ouverte sont peut-être encore plus importantes dans l’univers commercial des systèmes commandés à distance, sans équipage. Pour la Royal Navy, notre futur programme MHC (Minecountermeasures and Hydrographic Capability - capacités antimines et hydrographiques) nécessite un examen précoce de l'utilité des véhicules sans pilote et des possibilités offertes par l'architecture ouverte. Notre programme anti-mines maritimes conjoint contribue à alimenter notre ambition mutuelle dans ce domaine.


[1] Système de lutte anti-mine futur

[2] Organisme conjoint de coopération en matière d’armement

 

Cols Bleus : Y-a-t-il des capacités majeures qui vous manquent ou qui viendraient à manquer dans les prochaines années? Quelles synergies seraient alors envisageables avec votre allié?

CEMM : Au-delà des programmes, je crois qu’il faut effectivement raisonner en termes de capacités. La France dispose d’un porte-avions. C’est un outil clef de notre défense, qui accroît considérablement nos capacités d’intervention. Nombreuses en effet sont les opérations qui ont montré tout l’intérêt de disposer d’une plate-forme permettant de mettre en œuvre sans contrainte des avions d’armes à proximité immédiate de la majorité des centres névralgiques dans le monde[1]. Mais notre porte-avions est unique : lors de ses périodes d’entretien, nous perdons cette précieuse capacité d’action. La marine nationale et la Royal Navy ont donc tout intérêt à posséder des outils interopérables. Ainsi, à l’horizon 2020, nous travaillons à la mise à disposition d’un groupe aéronaval commun, constitué autour d’un porte-avions et de son groupe aérien qui pourront être alternativement fourni par la France ou la Grande-Bretagne. C’est un projet ambitieux mais qui présente de nombreux avantages, pour nous comme pour nos alliés britanniques, me semble-t-il.

FSL : Nous travaillons dur, dans la Royal Navy, à régénérer notre capacité de frappe depuis nos porte-avions, le « Carrier Strike ». Ce qui est important, c’est qu’il ne s’agira pas de remplacer à l’identique une force d’attaque s’appuyant sur les porte-avions de classe Invincible, mais de retrouver l'ampleur des opérations des années soixante et soixante-dix avec des avions à réaction rapides - un retour à une force aéronavale d'attaque mature et crédible.
Ce programme naval phare crée une importante opportunité de collaboration au niveau maritime pour la France et le Royaume-Uni, notamment parce que ces porte-avions seront au cœur du volet maritime de la CJEF. En effet, au moment où le Royaume-Uni poursuit ses efforts pour reconstruire sa capacité en porte-avions, nous bénéficions déjà de l'assistance généreuse de nos alliés français et américains. D'ici à 2020, nous espérons commencer l'exploitation d'un groupe commun de force aéronavale d’attaque (Carrier Strike Group) – en utilisant un porte-avions britannique ou français. Il s'agit là d'un objectif précieux pour nos deux marines. Mais nous n'avons pas besoin d'attendre que le HMS Queen Elizabeth soit opérationnel pour réaliser cette vision. Nous explorons déjà le domaine du possible avec l'intégration d'une frégate de type 23 ou d’un destroyer de type 45 au sein du groupe de force aéronavale d’attaque français dans le courant de cette année.


[1] 80% des habitants de la planète vivent à moins de 100km du littoral

 
Guerre de Libye

L'intervention militaire de 2011 en Libye est la concrétisation de ce rapprochement. Les deux pays mènent conjointement 80 % des raids aériens contre l'armée de Mouammar Kadhafi. C'est leur première opération militaire commune, certes dans un cadre différent, depuis l’opération de Suez en 1956.

Cols Bleus : Des choix ont été faits pour le design des porte-avions qui ne vont pas dans le sens d'une plus grande interopérabilité, notamment pour les groupes aériens. Pouvez-vous commenter?

CEMM : L’interopérabilité peut prendre plusieurs formes et son niveau le plus abouti ne constitue pas un but en soi. C’est un moyen. Nous avons chacun nos contraintes et nos cultures. Ainsi, certains roulent à droite, d’autres à gauche. La question n’est pas de savoir de quel côté rouler mais de rouler de conserve vers la même direction et de coordonner les interactions. Il en va de même avec les outils navals.
En l’occurrence, le porte-avions, quel que soit son design, est un outil majeur mais indissociable d’un groupe aéronaval. De nombreuses combinaisons sont possibles à l’intérieur de celui-ci : au sein de l’état-major, dans la complémentarité des bâtiments ou des aéronefs, quelles que soient les nationalités. Le détachement d’un Lynx britannique sur le Surcouf en début d’année 2013 est un bel exemple d’intégration réussie. Les pilotes britanniques s’étaient vus confier les mêmes responsabilités et les mêmes règles d’engagement que ceux que l’on donne à nos pilotes français. Le moins que l’on puisse dire est que cela a été concluant. C’est ainsi que je vois la coopération de nos outils.

FSL. : Il est sans aucun doute vrai que le chasseur rapide français, le Rafale, ne sera pas en mesure d’opérer à partir de la nouvelle classe Queen Elizabeth. Mais ce serait percevoir l’interopérabilité des porte-avions franco-britanniques par le petit bout de la lorgnette. Laissez-moi vous expliquer pourquoi. 
Tout d'abord, les porte-avions de classe Queen Elizabeth n’assumeront pas uniquement un rôle de plate-forme pour les appareils à réaction rapides. Ils posséderont également une capacité de manœuvre littorale. Cela signifie que même si les chasseurs rapides français ne peuvent pas opérer actuellement depuis un porte-avions de classe Queen Elizabeth, les hélicoptères français devraient, eux, pouvoir bénéficier de ce soutien.
Mais il y a un aspect plus important à souligner. Nous devons également prendre en compte l'interopérabilité future - et j’entends par là loin dans l'avenir - car un élément clé de ces plates-formes est leur longévité. Les porte-avions de classe Queen Elizabeth auront une durée de vie de plus de 50 ans. Notre horizon professionnel s'étend donc sur de nombreuses décennies à venir pour l’aviation navale qui opérera depuis ces terrains d'aviation flottants. C'est une longue période, qui offre donc de nombreuses opportunités pour une plus grande interopérabilité dans les années à venir. Peut-être pourrais-je préciser ma pensée en ces termes : étant donné que le dernier commandant de la nouvelle plate-forme HMS Queen Elizabeth ne naîtra qu’aux environs de 2023 - soit rejoindra la marine aux alentours de 2044 - la technologie qui sera alors à notre disposition ne connaît pour limite que notre imagination.

 

 

Cols Bleus : Une coopération efficace passe par l'action sur le terrain des hommes et des femmes de vos états-majors et de vos équipages. Pouvez-vous faire nous dire comment cela se passe concrètement aujourd'hui entre les deux marines?

CEMM : Les échanges entre marins des deux bords de la Manche s’intensifient. Là encore, les résultats sont encourageants. 3 officiers britanniques travaillent à l’état-major de la marine dans des fonctions de direction, dont un dans mon propre cabinet, 5 sont en ce moment en opérations au sein du CTG français, notamment à bord du Charles de Gaulle. Ces officiers sont employés exactement comme leurs homologues français. Les relations de confiance sont très fortes.
En réalité, nous constatons à chaque fois que l’adaptation des officiers britanniques chez nous est immédiate : nous avons la même approche du combat, les mêmes procédures, ce qui facilite grandement les choses.

FSL : Oui, absolument. Permettez-moi de vous donner quelques exemples spécifiques. Tout d'abord, nous avons 14 postes d'échange. Pourquoi les mentionner ? En partie parce que ces échanges ont une réelle importance stratégique: ils influencent la communication politique au niveau intergouvernemental. Ils sont également stratégiques dans un autre sens. Ces postes d'échange se situent non seulement au niveau tactique et opérationnel, mais aussi aux plus hautes fonctions des états-majors. Par exemple, un capitaine de frégate français est l’un de mes officiers à l’état-major de la marine, ici, au ministère britannique de la Défense, et je compte sur lui pour m'aider à concrétiser les avantages stratégiques potentiels pour la Royal Navy et la Marine Nationale.
Un deuxième exemple est l’embarquement, l'année dernière, d'un Lynx de la Royal Navy pour une mission de l’escadron 815 de l'aéronavale à bord d’une frégate française, le FS Surcouf. Ce n'était pas une opération de façade. L'intégration d'un équipage de la Royal Navy a eu lieu lors d'un déploiement opérationnel exigeant au Moyen-Orient où le navire était engagé dans des opérations de lutte contre la piraterie. Notons par ailleurs que, dans l’autre sens, un observateur français est en cours de déploiement depuis le HMS Diamond
Je m'attends à ce que ces types d’échanges deviennent réguliers et systématiques.
Alors, quelle est l’utilité de toute cette activité ? Elle contribue à nous apporter une réelle interopérabilité, tout en nous aidant à promouvoir une prise de conscience culturelle instinctive et mutuelle. Elle n'est pas simplement utile, elle est essentielle

 

CORSICAN LION

Du 17 au 26 octobre 2012, près de 5 000 militaires, répartis sur 11 bâtiments de surface et un sous-marin, ont participé à Corsican Lion, le plus important entraînement naval de l’année à l’échelle européenne. Il s’agit du premier déploiement amphibie de la force expéditionnaire interarmées franco-britannique (CJEF). L’intervention au Mali, soutenue par les Britanniques, a démontré la qualité de notre coopération.

 

Cols Bleus : En termes d'activité, de préparation opérationnelle et d'opérations, on a beaucoup parlé de la CJEF (Combined Joint Expeditionnary Force). L'ambition étant posée, pensez-vous être au rendez-vous des différents jalons, et de l'échéance, dans le domaine des opérations aéro-maritimes?

CEMM : Oui, comme je le disais à l’instant, les objectifs identifiés lors de CORSICAN LION sont en bonne voie de réalisation. Nous rencontrons parfois des difficultés, dues aux contraintes budgétaires ou opérationnelles dans nos marines respectives, mais cela ne remet pas en cause l’avancement du projet. S’il l’on veut obtenir la validation du concept lors de l’exercice GRIFFIN STRIKE en 2016, nous avons le devoir de saisir toute occasion de s’entraîner ensemble, ce que nous faisons d’ores et déjà.

FSL : L'ambition de parvenir à un degré élevé de coopération et, autant que possible, à l'interopérabilité dans les porte-avions et l'aéronavale, est clairement exprimée dans les accords de Lancaster House. Mais, comme nous en avons déjà discuté, je perçois l'interopérabilité et la coopération comme quelque chose de beaucoup plus poussé que la simple utilisation de porte-avions alliés pour lancer des avions ; Il s'agit d'améliorer la planification conjointe à long terme et, le cas échéant, d’une mise en commun et d’un partage (du « pooling and sharing ») afin de parvenir à une utilisation plus efficace de nos capacités, tant individuellement que collectivement. Bien sûr, pour le Royaume-Uni, nos calendriers seront inévitablement assujettis au programme de mise en service du HMS QUEEN ELIZABETH, mais en attendant, nous travaillerons avec l’aéronautique navale pour assurer une capacité CJEF validée dès 2016.

CJEF

Les deux gouvernements ont décidé de créer une force expéditionnaire commune interarmées (en anglais, Combined Joint Expeditionary Force - CJEF). Le but de cette force est de permettre, d’ici 2016, de disposer d’une capacité conjointe pouvant être engagée dans des opérations bilatérales, mais également dans le cadre d’une coalition internationale (OTAN, UE ou ONU). Il y a aussi un objectif, à terme, de créer un état-major de force commun déployable (en anglais, Combined Joint Force Headquarters – CJFHQ)

 

Cols Bleus : Pensez-vous que le couple Marine Nationale-Royal Navy devrait servir de modèle ou de moteur potentiel pour l'émergence d'une force maritime européenne? Si oui, de quelle manière?

CEMM : Je crois qu’il faut utiliser la méthode des petits pas. Plutôt que de chercher à bâtir d’emblée une force commune à 28, il faut construire des briques, qui pourront ensuite s’agréger à d’autres. La coopération franco-britannique est une brique essentielle, qui pourra effectivement servir dans le cadre d’un projet plus ambitieux, auquel nous aspirons tous. Notons cependant que de nombreuses choses se font déjà. La plupart des marines européennes travaillent toutes avec les mêmes procédures, qui sont les procédures de l’OTAN. Dès lors que la volonté politique est commune, nous savons travailler ensemble. Dans le bas du spectre, l’opération européenne ATALANTA de lutte contre la piraterie en océan Indien  en est le meilleur exemple.

FSL : Eh bien, l'idée d'une force maritime européenne est, bien sûr, un concept politique plutôt que militaire, il ne serait donc pas approprié pour moi de m’étendre sur le sujet. Mais ce que je peux dire, d'un point de vue militaire, c’est que le partenariat franco-britannique forme le cœur des activités maritimes européennes. Il s’est, par exemple, manifesté dans les rôles de premier plan assumés par la France et le Royaume-Uni dans l’exécution de l'opération Atalanta. Notre patrimoine commun nous donne également un important rôle à jouer dans de nombreuses régions du monde. Par exemple, nous souhaitons développer notre coopération dans l'Atlantique, dans la ceinture tropicale qui s'étend du golfe de Guinée aux Caraïbes, et au début de cette année, le HMS PORTLAND et le FS BIROT ont opéré ensemble au large du Ghana. Et, comme la Libye l’a illustré avec force, les politiciens de nos deux nations reconnaissent l'utilité de la force militaire et ont été prêts à prendre des décisions difficiles quant au moment de sa mise en œuvre.

 

Cols Bleus : En pratique, l'OTAN est historiquement l'organisation de référence. Comment voyez-vous le positionnement de votre marine et du couple FR-UK dans les opérations maritimes de l'OTAN dont le commandement est désormais centralisé à Northwood? Quelle conséquence peut-on anticiper sur le développement d'une identité plus strictement européenne dans ce domaine?

CEMM : Il ne faut pas confondre but et moyens. L’OTAN est un moyen. Une force maritime européenne est un moyen. Ces moyens sont compatibles. C’est tout l’intérêt du standard commun, les procédures OTAN, qui permettent de relier différentes unités ou états-majors avec de faibles préavis. La question de l’objectif est quant à elle une question politique. C’est elle qui détermine les moyens qui sont mis en commun, et donc la coalition engagée pour arriver à ces objectifs. Il n’y a à mon sens pas de concurrence, mais bien une complémentarité.

FSL. : Ce qui est clair, c'est que, avec le rééquilibrage des États-Unis dans le Pacifique, notre principal partenaire stratégique attend de la Grande-Bretagne et de la France qu’elles convainquent les autres pays européens d’assumer conjointement le poids de la défense et de la sécurité en Europe et dans son voisinage. Au sens stratégique large, peu importe que nous agissions sous la bannière de l'OTAN ou de l'UE. L'effet stratégique obtenu sera le même. Par exemple, l'opération OCEAN SHIELD, une mission de l'OTAN, et l'opération ATALANTA, une mission de l'UE, ont toutes les deux le même objectif : tenir en échec l'anarchie que constitue la piraterie dans l'Océan Indien. 
Nous partageons ce fardeau non seulement par notre participation aux opérations maritimes de l'OTAN et de l'UE, mais également par notre leadership au sein de l'OTAN. Cela signifie que nous partageons une « voix maritime » qui résonne à travers toutes les zones internationales de la planète. Le commandement maritime de l'OTAN en donne une bonne illustration, depuis que la France a rejoint la structure intégrée de l'OTAN, puisqu’il possède un commandant britannique permanent et un commandant adjoint français (tous deux au niveau 3*). Cela donne à nos deux marines une autorité professionnelle en partenariat dans les cercles maritimes de l'OTAN.

 

Cols Bleus : La France et le Royaume Uni entretiennent chacune une relation bilatérale forte avec l'US Navy pour des raisons historiques ou dictées par les circonstances de l'engagement opérationnel. Comment voyez-vous le binôme FR-UK dans ce jeu à 3?

CEMM : Chacun des trois pays entretient des relations fortes avec les deux autres. C’est effectivement le cas entre la marine nationale et l’US Navy. Nos frégates de défense aérienne se sont encore vues récemment confier la responsabilité de la défense aérienne de groupes aéronavals américains et vice-et-versa. L’estime mutuelle est donc très haute et l’interopérabilité très forte.
Ces interactions sont essentielles. Nos trois pays partagent des ambitions politiques mondiales et une même vision du rôle des océans dans leur défense. Il est donc nécessaire qu’ils puissent s’allier et s’appuyer les uns sur les autres.
La relation entre les marines française et britannique s’inscrit dans cette ligne.

FSL : Pour moi, c'est un exemple d’« un pour tous et tous pour un ». Notre relation mutuelle avec les États-Unis est un facteur critique qui rend possible la relation entre la France et le Royaume-Uni. Un exemple récent classique est le soutien apporté par les États-Unis dans certains domaines très pointus, par exemple, la surveillance des zones et les avions ravitailleurs au cours des opérations en Libye en 2011. Nos capacités sont imbriquées sur le plan opérationnel. Une bonne illustration serait une frégate ou un destroyer britannique déployé dans le cadre du groupe aéronaval français dans un théâtre d'opérations commandé par les États-Unis. Et, comme je l'ai déjà évoqué, à la suite de son rééquilibrage vers le Pacifique, les États-Unis attendent à la fois du Royaume-Uni et de la France que nos deux nations l’aident à assumer la charge de l'OTAN.

 

Cols Bleus : Amiral, pour terminer, quel est l'intérêt de votre marine à cette coopération bilatérale franco-britannique? Quels bénéfices en retirez-vous ? 

CEMM : Essentiellement un intérêt opérationnel, notamment en cette période de crise économique qui tend à limiter le nombre de nos bâtiments et d’aéronefs. Il faut se serrer les coudes et essayer de multiplier les effets de nos différents outils.
Le tandem franco-britannique est un vieux couple, qui connaît des hauts et des bas. J’ai le sentiment que nous traversons une période favorable au développement d’une « Entente formidable », comme cela a été dit lors de la signature de Lancaster House. En quelque sorte, cette crise économique est une occasion de faire avancer encore cette entente de manière pragmatique. Saisissons-là !

FSL : Dans l'ère moderne, le partenariat et l'interopérabilité sont des précurseurs à une action d’envergure et de conséquence. C'est l’enjeu stratégique, et nous préparons aujourd’hui le mortier de l'interopérabilité pour cimenter ensemble les briques de notre partenariat.
Alors, si vous me demandez mon message global, ce sera le suivant : les accords de Lancaster House ont suscité une vague d'ambition, d’autorité et d’opportunité sur laquelle nous surfons maintenant ensemble. Cela signifie que j’attends avec impatience un partenariat toujours plus profond entre la Royal Navy et la Marine Nationale, pendant que nous développons nos structures, nos capacités et notre compréhension culturelle mutuelle afin d'être en mesure de travailler et de lutter plus efficacement aux côtés les uns des autres.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 16:50
Royal Air Force B-2 exchange pilot

 

 

18 June 2014 Royal Air Force

 

Royal Air Force personnel exchange places with overseas counterparts to improve relationships and integration. Here Tornado GR4 pilot Flt Lt Ian Hart talks about the B-2A Spirit stealth bomber which he is currently flying in the USA.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 13:55
Eurosatory 2014 : Thales prépare son Watchkeeper pour la France

Le Watchkeeper fait l'objet d'une commande de 54 exemplaires par l'armée britannique.

 

17/06/2014 par Gabrielle Carpel – Air & Cosmos

 

Si la DGA n'a pas encore lancé son appel d'offre pour des drones tactiques en remplacement des actuels SDTI (Système de Drone Tactique Intérimaire), trois industriels se préparent d'ores et déjà à y répondre. Ainsi, en parallèle du Shadow M2 d'Airbus Defence and Space et du Patroller de Sagem, Thales avance son drone tactique "Watchkeeper".

 

Développé en partenariat avec l'armée britannique, le Watchkeeper s'appuie sur le "Hermes 450" de l'israélien Elbit Systems mais chez Thales, on insiste sur le fait que le drone est aujourd'hui une propriété britannique. "Le drone a complètement été reconstruit, il y a eu un transfert des technologies mais c'est une toute nouvelle plateforme" explique Pierre Eric Pommellet, directeur général adjoint en charge des systèmes de mission de défense chez Thales.

 

Suite de l’article

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 07:55
Le calibre de 40 mm CTA est qualifié

La tourelle T40 de Nexter qui équipera l’EBRC, présentée à Eurosatory (crédits: G Belan)

 

17 juin, 2014

 

CTA International (Joint-Venture 50/50 entre le britannique BAE Systems et le groupe français NEXTER), en charge du nouveau calibre franco-britannique CTA (Cased Telescoped Ammunition) de 40 mm vient d’annoncer la qualification de son canon et  de sa cartouche. La qualification a été délivrée conjointement par le Ministère de la Défense Britannique (MoD) et par la Direction Générale de l’Armement (DGA) côté français.

 

Pour l’instant seules la cartouche flèche et celle d’exercice ont été qualifiées. Les autres types de munitions seront qualifiées dans les deux années à venir.

 

Cette qualification permet à la fois aux programmes Scout et WCSP britanniques de débuter les phases de démonstration avec des tirs en tourelles habitées ainsi que d’engager les tirs de dérisquage pour le programme EBRC français. CTA International a déjà livré les armes pour les phases de démonstration britannique et française et s’apprête à livrer les munitions.

 

Rappelons que le 40 mm CTA est un nouveau type de munition innovante. Son concept consiste à placer le projectile au cœur du chargement propulsif, ce qui permet, à performance égale, de réduire de manière importante le volume de la cartouche par rapport à une munition traditionnelle.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 07:50
40 CTC - photo CTA International

40 CTC - photo CTA International

 

source CTA International

 

CTA International,  Joint-Venture, entre BAE Systems et NEXTER, en charge du  développement, de la fabrication, de la commercialisation et de la vente du système d'arme de 40mm télescopées ( 40 CTAS) a reçu le prononcé de la qualification de son canon 40 CTC (40 Cased Telescoped Cannon), ainsi que celle de la cartouche  flèche  et de la cartouche  d'exercice délivrée conjointement par le Ministère de la Défense Britannique (MoD) et par la Direction Générale de l'Armement (DGA).

 

Le processus de qualification continuera dans les deux années à venir pour les autres types de munitions en respectant les échéances des programmes série France et UK.

 

Ce prononcé de qualification permet à la fois aux programmes Scout et WCSP pour le UK MoD  d'entamer les phases de démonstration avec des tirs en tourelles habitées de même que d'engager les tirs de dérisquage, dans les mêmes conditions, pour le programme EBRC français. CTA International a déjà livré les armes pour les phases de démonstration UK et FR et s'apprête à livrer les munitions.

 

La   qualification est un succès majeur pour la Coopération franco-britannique qui va ainsi permettre aux deux nations de préparer l'approvisionnement en série des canons et des munitions. CTA International, pour les besoins du UK MoD, se prépare à lancer la fabrication série du canon de façon à satisfaire les besoins des programmes Scout et WCSP. Le démarrage du programme EBRC  est quant à lui attendu pour début 2015.

 

'The issue of the Ordnance Safety Certification after 3 years of extensive trials is a significant achievement in the development of the UK's future medium calibre cannon.  This will make a big difference to our armoured vehicle fleet.' said Lieutenant General Chris Deverell Chief of Material (Land) UK MOD.

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 07:50
Coopération franco-britannique à bord du Dixmude

 

 

16 Juin 2014 Source : Marine nationale

 

Le 12 juin 2014, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a accueilli une délégation de 28 officiers britanniques du Joint helicopter command (JHC).

 

Créé en 1999 et situé à Marlborough Lines, le JHC est un organisme interarmées rassemblant, sous un commandement unique, tous les hélicoptères des forces armées britanniques.

 

Profitant d’un déplacement dans le sud de la France, la délégation conduite par le commodore Jon Penthreath, directeur du pôle « capacitaire » au JHC, s’est intéressée à la manière dont la Marine nationale et les forces armées françaises ont relevé le challenge de l’interarmisation des missions de projection d’hélicoptères.

 

Impressionnés par l’outil et par l’organisation mise en place, les officiers britanniques ont quitté le Dixmude. Satisfaits par la visite ainsi que par les échanges avec les officiers français du BPC et de l’état-major de la force française de réaction rapide FRMARFOR).

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 16:50
RAF flying high in new Chinook helicopters

An RAF Mark 6 Chinook helicopter at RAF Odiham [Picture: UK MoD]

 

16 June 2014 Ministry of Defence, Defence Equipment and Support and The Rt Hon Philip Hammond MP

 

The first of 14 new RAF Chinook helicopters has been unveiled today by the Defence Secretary following their entry into service on time.

 

During a visit to RAF Odiham in Hampshire, the home of the Chinook Force, Philip Hammond also announced a new £115 million agreement with Boeing Defence UK to maintain the engines of the RAF’s increased fleet of 60 Chinooks; a move that will replace 5 existing support contracts with one arrangement, saving the taxpayer over £20 million.

The first of 14 Chinook Mark 6 helicopters, which were ordered in 2011 as part of a £1 billion programme, have now achieved their entry into service on time, and 3 of the new aircraft have been delivered to the RAF, who have commenced training in the UK.

The Defence Secretary and the Chief of the Air Staff, Air Chief Marshal Sir Andrew Pulford, who himself is a Chinook pilot, were given a tour of one of the brand new aircraft and shown the upgraded capabilities that the helicopters provide to pilots and crew.

Benefiting from a new digital automatic flight control system that provides improved handling qualities and aircraft stability, offering increased safety, the Mark 6 is the most advanced heavy-lift helicopter ever operated by the RAF.

An RAF Mark 6 Chinook helicopter in flight
An RAF Mark 6 Chinook helicopter in flight [Picture: Crown copyright]

Philip Hammond said:

These state-of-the-art aircraft will provide a significant uplift in helicopter capability, operating as the battlefield workhorse of the RAF, supporting the army on the front line for decades to come. The 14 new Chinooks will boost our fleet to 60, already the largest in Europe.

The new aircraft are part of an £11 billion investment to update, replace and support all of MOD’s helicopter capability over the next decade that will sustain truly world-class rotary wing capabilities for the UK armed forces.

Air Chief Marshal Pulford said:

The Chinook Mark 6 represents the pinnacle of the RAF’s heavy-lift capability and is the most advanced Chinook helicopter we have ever operated.

Chinook has proved itself time and again on operations, most recently in Afghanistan. The new Mark 6 variant will ensure the Chinook fleet is able to continue to play a key role in future operations, wherever they may be.

MOD’s Director of Helicopters, Adrian Baguley, who was responsible for delivering the Mark 6 and the engine support contract, said:

The Chinook Mark 6 has been delivered into service on time less than 3 years after MOD signed the main contract with Boeing, which is a truly outstanding achievement.

This has been achieved through the excellent work of Defence Equipment and Support working together with our industry suppliers, Boeing and the front line to deliver this exceptional new heavy-lift helicopter capability for UK defence.

All 14 new aircraft will be delivered to MOD before the end of 2015 and are on track to be fully operational by early 2017.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 16:30
Hammond on Iraq: We're Not Anticipating Sending Military Support

 

Jun. 16, 2014 British Forces News

 

Defence Secretary Philip Hammond today said he did not anticipate that the UK would send military aid to Iraq. He spoke to our reporter Tim Cooper at the launch of the new upgraded Chinook at RAF Odiham

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 15:50
MOD Minister announces FASGW(L) contract for Thales

 

Eurosatory, 16th June 2014 - Thales

 

Philip Dunne MP, Minister of Defence Equipment, Support and Technology, today announced that Thales has been awarded a contract worth €56 million (£48 million) from the UK Ministry of Defence (MOD) for the demonstration and manufacture of the Future Anti Surface Guided Weapon (Light) system.

 

The contract covers the development, qualification and integration of the FASGW(L) system – which comprises a five barrel launcher and a laser guidance system – for the Agusta Westland AW159 Wildcat helicopter, and provision of deployable test equipment.

 

FASGW(L) is designed to use Thales’s Lightweight Multirole Missile (LMM). LMM is a precision strike missile that can be fired from a variety of land, sea and airborne tactical platforms. It will provide the Royal Navy with a versatile, rapidly-deployable and highly-effective capability to defeat the threat from small ships and inshore attack craft.

 

The Minister made the announcement during a visit to Thales’s Belfast facility, where both LMM and the FASGW equipment will be manufactured. This significant contract will sustain up to 60 jobs at the site and will provide additional opportunities for the supply chain partners in the UK and overseas.

 

Accompanied by Victor Chavez, CEO of Thales UK, and David Beatty, Vice President of Advanced Weapon Systems for Thales UK, the Minister was given a tour of the Belfast facility and a briefing on the technologies, products and capabilities at the site.

 

Victor Chavez said, “Some 450 of Thales’s 7,500 UK workforce are based at the Belfast site and we are proud that the company is an important source of high-technology and highly-skilled employment in the region. We are delighted with this award of the FASGW(L) contract as it will deliver a leading-edge weapons capability to the Royal Navy to defeat conventional and asymmetric threats.

“Thales’s LMM is the first lightweight missile in the world to be designed to integrate onto tactical air, land and naval platforms and there is much global interest in the capabilities it can deliver. This contract award will provide a great boost for our overseas prospects, as it shows the trust that MOD UK has placed in Thales to deliver this new advanced weapon system”.

“This contract is great news for Thales and Northern Ireland. The 60 jobs sustained represent experts in Advanced Weapons system design and manufacturing, and I am pleased that a similar number of jobs will be sustained throughout the programme’s supply chain.
I want to give the Armed Forces the battle-winning equipment they deserve, and this highly complex weapon system will provide Royal Navy Wildcat helicopters with unparalleled strike capabilities. I take great pride that these missiles are being made in the United Kingdom”

Philip Dunne, Minister of Defence Equipment, Support and Technology.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 14:50
Construction du Pont Bailey

 

16.06.2014 Armée de Terre

 

Du 3 au 6 juin 2014 : montage du Pont Bailey. Samedi 7 juin : inauguration du pont en présence d'autorités et avec pose de plaque commémorative.

L'unité responsable de la construction du pont est la 2ème compagnie de combat du génie aux ordres du CNE ASCIONE Thibault, elle sera renforcée par un détachement de réserviste ainsi que des soldats britanniques.

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 12:59
Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

 

16 /06/2014  Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr


Le ministère de la Défense va lancer un appel d'offres afin de remplacer les vieux Sperwer de l'armée de terre.

 

«Nous allons aller vite. Nous lancerons le programme Scorpion avant l'été, au plus tard en septembre, et l'appel d'offres pour remplacer les drones tactiques.» Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sait que l'armée de terre a besoin d'un sérieux «lifting».

Alors qu'elle engage 80 % de ses effectifs sur le terrain, elle ne reçoit que 20 % des crédits d'équipement (soit 2 milliards d'euros par an) de l'armée. Or, les fantassins et leur matériel n'ont jamais été autant sollicités. Ils attendent de nouveaux blindés (Scorpion) et des drones tactiques de nouvelle génération afin de prendre le relais de la vingtaine de Sperwer vieillissants. Ces engins sans pilote à bord sont devenus des auxiliaires indispensables pour surveiller et collecter des informations au plus près du terrain.

Les Sperwer fournis par Sagem (groupe Safran) doivent être remplacés à partir de 2017. «Le respect du délai de livraison est essentiel», insiste le lieutenant-colonel Chabbert, spécialiste des drones à l'état-major de l'armée de terre qui ne veut pas d'un «drone de papier». Les industriels qui se réunissent au salon Eurosatory (16-20 juin à Villepinte) sont dans les starting-blocks. Thales avec le Watchkeeper développé à partir de l'Hermes 450, une plate-forme israélienne, est en lice face à Sagem qui a autofinancé un nouveau drone, le Patroller. Il est conçu sur la base d'un S-15, un avion de missions de l'allemand Stemme, spécialiste des moto-planeurs. Les observateurs s'attendent à voir concourir Textron avec le Shadow 200 qui équipe l'US Army et le corps des Marines, et la Turquie avec le drone Anka.

 

Coopération avec les Britanniques

Développé pour 1 milliard d'euros par Thales UK pour l'armée de terre britannique, qui en a commandé 54, le Watchkeeper est le seul drone tactique européen de nouvelle génération qualifié et mis en service au sein d'une armée. Il est aussi le seul à être «bi-charge» (détection et identification), souligne l'armée française. Et le seul à s'inscrire dans l'esprit de la coopération militaire franco-britannique actée à Lancaster House en 2010.

«Nous avons évalué le Watchkeeper à Istres pendant quatre mois en 2013. Ces essais ont validé notre besoin opérationnel et l'intérêt d'une coopération avec les Britanniques, les seuls à avoir le même concept d'emploi que nous, explique le lieutenant-colonel Chabbert. Nous pourrions développer nos échanges, avoir un centre de formation et une structure de soutien communs qui permettraient de réduire les coûts.» Mais l'armée de terre «n'a pas de préférence». «Le Patroller répond aussi à nos besoins opérationnels, mais le champ de la coopération sera plus restreint», résume le lieutenant-colonel Chabbert.

«Le Patroller est un démonstrateur. Le Watchkeeper est un système déjà opérationnel, souligne Pierre-Éric Pommellet, vice-président exécutif des systèmes de mission défense de Thales. La compétitivité de notre offre repose sur une R & D qui a déjà été payée par les Britanniques et une valeur ajoutée française, principalement logée dans les PME.»

 

Retombées en France

Le groupe a formé «l'équipe France de Watchkeeper» avec une vingtaine de PME. Elles travailleront sur la version francisée, tout comme le site de Bordeaux, centre névralgique de l'activité drone de Thales, et ses usines en Bretagne, dans le Centre et en Lorraine.

De son côté, Sagem met en avant une expérience de quinze ans dans les drones et une crédibilité acquise auprès de ses clients (Canada, Grèce, Suède, Danemark, Hollande). «Nous travaillons sur une dizaine de projets export. La façon dont la France considérera le Patroller influera de façon sensible sur leur réussite», souligne le général Rayssac, conseiller militaire chez Sagem. Le Patroller et ses prédécesseurs «ont permis de maintenir et développer les compétences de la filière drone en France», ajoute-t-il en citant les sites de Montluçon, Fougères, Dijon et Poitiers avec leur bassin d'emplois. «Nous sommes capables de livrer le Patroller d'ici à mi-2017 afin de faire la jonction avec le Sperwer. De plus nous savons, s'il en était besoin, maintenir Sperwer au moins jusqu'en 2019-2020», ajoute le général Rayssac.

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